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LE TEMPS D'UN RP

"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly

Charly
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Charly
Sam 12 Nov - 22:01

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -ne te sens pas obligé… c’est une simple proposition. » ajouta Judy en voyant bien qu’il n’était pas convaincu par l’idée. « -il heu… il sais qu’on… il sais qu’on a prit de la distance et qu’on essai de nouveau de… enfin de voir ce que ça peut donner. » elle n’était pas certaine d’employer les bons mots alors elle ajouta : « -et il n’a pas de rancune contre toi, si cela peut te rassurer. » Caleb avait sans doute une petite appréhension quant à revoir le père de la jeune femme. Elle en avait bien conscience. Mais Richard n’avait pas l’intention de lui faire la peau. Il avait bien compris que Caleb avait vécu une période compliquée. Il ne souhaitait que les voir à nouveau heureux ensemble.

Comme deux gamins qu’ils étaient parfois ensemble, Caleb se mis à jouer avec la farine. Judy en fit de même en osant toucher ses fesses. La suite la fit rougir et elle remercia intérieurement Caleb d’avoir reculé. Parce qu’elle avait vu son regard vaciller. Elle avait ressenti la même envie. Celle de l’embrasser. Sauf que c’était prématuré. Et qu’ils étaient au beau milieu d’un cours de cuisine… Elle préféra lui avouer qu’elle n’avait pas appeler pour prendre de soin de lui. Tout comme Tyler ou les autres, il avait beaucoup donné de sa personne, alors il avait droit à un peu de repos bien mérité. « -je sais… » souffla Judy en le fixant du regard.

« -hé tu as vu ça ! Y’a du mieux hein ?! » s’amusa la jeune femme avant de répondre que ce soir, c’était peinture. Pas de cinéma, pas de balade. Non, elle avait deux murs qui l’attendait bien sagement. « -je me reposerais demain matin. » elle n’avait pas de job qui l’occupait à longueur de journée. Elle pouvait s’autoriser une grâce matinée. « -super… ça ira bien plus vite à deux… et tu me donneras ton avis sur la couleur. Parce que j’ai longtemps hésité. » elle allait de nouveau avoir les bras douloureux le lendemain, mais ça en valait la peine. « -oh tu fais des astreintes ? » s’étonna Judy qui n’avait pas conscience de ça. « -en fait, je ne sais pas vraiment exactement ce en quoi consiste ton nouveau job… » déjà que le premier, elle avait mis un moment à le cerner. « -on peut partir sur une balade alors… ça éviter de payer un billet pour rien si jamais tu dois partir. Et que je sois obligé de finir le popcorn toute seule. » une petite grimace en disant cela d’un ton détaché.

« -hum ? » demanda Judy « -ah oh… à tes mains… qui… » elle fit bouger les siennes et retroussa son nez, prise en faute. Prise en flagrant délit. Le reste du cours se déroula dans la bonne humeur, et elle se régala de ce qu’ils avaient préparé. Une fois en bas du studio de danse, elle répondit en ouvrant la porte : « -si seulement il n’y avait que les cours de cuisine qui m’avait manqué… » tout de Caleb ou de leur relation lui manquait cruellement. Rien que son sourire, sa présence, sa façon de sa moquer d’elle. Sa bienveillance aussi. Elle évita de penser à ses mains, à ses baisers, à son corps… et préféra ouvrir la porte. Un sourire dans la pénombre et elle alluma son téléphone qu’elle braqua sous son visage : « -comme ça ! » avant de rire joyeusement. « -non, je dois juste… » elle ouvrit la boite des fusible qui datait, en grimpant sur un tabouret. Elle mis en marche ceux dont elle avait besoin, pas la peine d’allumer tout le bâtiment. Pas de petite économie. « -voilà ! » Elle saut du tabouret et à la lumière de son téléphone, les guida jusqu’à la grande salle. Là les attendaient deux projecteurs de chantier. « -que la lumière soit ! » lança la jolie rousse en illuminant la pièce. « -c’est un peu sommaire, mais c’est tout ce que j’ai pour le moment. Judy déposa son sac au sol et en sortie deux combinaisons de protection. « -tiens, ça évitera de tâcher tes habits. Et tu seras moins sexy… » les derniers mots avaient été prononcé dans une sorte de soupire, comme si c’était presque insupportable. Elle enfila la sienne par-dessus ses vêtements. « -voilà ! Tenue de combat ! » en ouvrant les deux bras ! « -y’a même une petite capuche » qu’elle mit quelques minutes pour le faire rire.

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Dim 13 Nov - 20:04

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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C’était évident que Caleb ne s’enthousiasme pas à l’idée de revoir le père de Judy. Pas après lui avoir brisé le cœur. Pas après l’avoir quitté. Alors sa réponse fut hésitante et la jolie rousse le remarqua rapidement, venant préciser que Richard n’éprouvait pas de rancœurs à son encontre. Il sourit, touché par l’attention de la jeune femme « D’accord. C’est d’accord. Je viendrais cuisiner pour ton père et toi. On peut dire la semaine prochaine si ça te convient ? ». Ça ne serait pas sans appréhension le jour J, mais ça prouverait également à Richard qu’il aimait toujours autant sa fille et qu’il souhaitait sincèrement construire un nouveau eux deux… Même si le choix des mots de Judy le faisait hésiter. Voir ce que ça allait donner… Ce n’était pas prometteur. Il ne souleva pas la maladresse de Judy. Après tout, elle avait raison d’être prudente au vu de leur passé commun. C’était à lui de lui prouver qu’elle avait raison de lui faire confiance à nouveau, qu’elle avait raison de baisser sa garde. Et ça se prouvait à chaque instant du quotidien. Un peu comme en cet instant. Avait-il raison de lui faire confiance pour la farine ? Apparemment, oui. Il se mit même à sourire en entendant Judy se féliciter presque de son effort pour ne pas noyer la pâte sous un kilo de poudre blanche « Tu t’améliores ! ». Un sourire et il lui proposa une autre activité pour la suite de la soirée, mais Judy déclina. Les travaux devaient avancer. Soit. Il était tout aussi partant pour faire un peu de peinture avec la jolie rousse « Tu as intérêt. Ordre du médecin » répliqua-t-il avec amusement. Il accepta donc de faire de la peinture et acquiesça « Oh ! J’aurais pensé que tu allais tout peindre en blanc ». En fait, il ne savait pas vraiment de quelle couleur devait être peint un studio de danse.

Lorsque Judy proposa un cinéma pour le courant de la semaine, le beau brun ne fut pas contre l’idée, mais anticipa le fait qu’il risquait peut-être de partir à tout moment si on l’appelait « Oui. Enfin une semaine par mois » répondit-il simplement tout en continuant de cuisiner « Oh ! Eh bien, je suis psychothérapeute pour un peu toute sorte de patient. Ça peut être un enfant ayant subi des maltraitances, un ancien militaire souffrant de SPT ou encore une femme qui a fait une tentative de suicide. Parfois, j’aide également les familles dont l’un des membres est entre la vie et la mort. Il m’arrive également de recevoir des confrères et consœurs qui ont eu un moment difficile et qui ont besoin de se livrer ». Et c’était cette diversité qui plaisait à Caleb au quotidien. Cette espèce d’urgence, cette diversité des profils de ses patients. C’était un défi continuel à relever. « Et parfois, je peux être appelé au beau milieu de la nuit parce qu’un enfant s’est fait tirer dessus et que la mère est au sol sous le coup de l’émotion, ou parce qu’un homme s’est jeté du sixième étage… » et se mit à sourire avec une certaine tristesse en relevant ses yeux bleus sur Judy « Je n’ai pas pu sauver Zachary ou encore nous deux, alors je le fait avec les autres et ça me fait du bien ». Elle prépara donc éviter le cinéma et il comprenait « On peut partir sur une balade aussi ».

Quand il remarqua son silence et son regard sur ses mains, puis son recul soudain, Caleb ne put s’empêcher de se montrer curieux en affichant un petit sourire en coin et sa réponse accentua ledit sourire « Tu les imaginais sur ton corps… ». Ils voulaient prendre leur temps, mais ça allait être plus compliqué que prévu tout fin de compte. Ils finirent de préparer, dinèrent tous ensemble et ils s’éclipsèrent à l’issue pour rejoindre le studio « Je suis là maintenant et je suis tout à toi » répliqua-t-il en lui lançant un regard complice. Oui, il n’allait nulle part, mais s’abstint de prononcer ces mots sensibles à Judy pour le moment. Un regard pour les lieux et s’interrogea sur le fait de travaux dans la noir ou à la lueur des bougies. Il se mit à rire lorsque la jolie rousse braqua son portable sur lui « Pas sûr que le résultat soit génial » et se mit à rire de nouveau « Je n’avais pas pensé que tu avais déjà l’électricité ». Ils grimpèrent jusqu’au studio en travaux et illuminait de deux projecteurs de chantier « Tu as bien avancé » rétorqua le beau brun en observant le studio et se tourna vers la jeune femme « Ça fera l’affaire » et récupéra une combinaison « J’avais emmené un jean et un t-shirt au cas où… mais ok », et puis c’était peut-être plus sage qu’il ne se change pas ici devant elle. Il enfila la combinaison et se mit à rire « Très seyant ! Nouvelle collection ?! ». Il chercha les pots de peinture et les rouleaux « La couleur est sympa » répliqua-t-il avant de baigner son rouleau dedans et de l’écraser contre le mur « Je n’ai jamais peint un mur de ma vie ! C’est une découverte » et commença à faire rouler le rouleau sur le mur comme il avait pu le voir à la télévision ou lorsque son père avait décidé de repeindre tous les murs de la maison « C’est une catastrophe ou je m’en sors comme un chef ? Parce que j’ai du mal à savoir ».


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Dim 13 Nov - 20:51

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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Judy adressa un sourire tendre à Caleb. Elle comprenait qu’il ait peut être peur de se retrouver en face de son père. Alors elle tenta de la rassurer sur le fait que Richard avait toujours de l’estime pour lui. Il partait du principe qu’il n’avait pas à se mêler de leur histoire. Parfois l’amour c’était compliqué… C’était ce qu’il avait dit à Judy, tout en lui conseillant de laisser faire le temps, sans trop en perdre non plus. Parce que la vie passait trop vite… « -oui très bien. A toi de me dire quel jour te convient le mieux. » ainsi elle éviterait de passer sa soirée au studio ce soir-là. « -ne t’en fais pas pour moi. Ça va. Je suis fatiguée mais c’est de la bonne fatigue. Je suis contente chaque soir de me coucher en me disant que j’ai bien avancé dans les travaux. » elle trouva cela tout de même touchant qu’il veule prendre soin d’elle ainsi. « -en blanc ?! Non ! C’est un studio de danse pas un hôpital. Je veux de la couleur ! Je vais essayé de contacter certains des gamins qui avait fait le stage il y a deux ans. J’aimerais qu’ils me fassent un fresque. Un truc plein de bonne vibration. » hors de question que les murs soient blancs. C’était trop déprimant. Pas assez inspirant. « -après il y aura un mur complet de miroir, mais je fais des économies pour les avoir… c’est loin d’être donné. Et j’essai de ne pas me mettre trop dans le rouge. » histoire de ne pas être sur endetté si jamais l’école ne marchait pas.

« -du coup tu peux avoir un appel au milieu de la nuit ? »
demanda Judy qui n’y connaissait pas grand-chose au milieu hospitalier. Plus Caleb lui décrivait son nouveau job plus Judy ouvrait de grands yeux. Non, elle ne s’était pas imaginée ça. Pas autant de violence et de douleur en tout cas. Un sourire doux avant de souffler en posant sa main sur la sienne : « -nous c’est différent… et on y travaille à deux. » un peu comme un travail d’équipe. Il n’y avait pas de patient. C’était seulement un nouveau départ. « -je suis contente si ce nouveau job te plais. Même si ça ne dois pas être facile tous les jours. Mais je suis certaine que tu leur fais beaucoup de bien à tous ces gens. Je ne doute pas une seule seconde. » c’était important qu’il se sente à nouveau utile et légitime dans son emploi. Caleb était une belle personne et ces gens avaient beaucoup de chance dans leur malheur de tomber sur lui. Elle en savait quelque chose. Judy bloqua quelques instants sur les mains de Caleb et forcement il fit son curieux. « -hum… pas là tout de suite non. Dison plutôt que des souvenirs remontent à la surface… » un sourire : « -de très bons souvenirs… »

Une fois au studio, elle le regarda en penchant la tête sur le côté : « -elles m’avaient aussi manqué tes phrase à doubles sens. » s’amusa Judy qui se souvenait l’avoir reprit la dessus au tout début. « -j’ai fait jouer mes relations. » répliqua Judy au sujet de l’électricité. « -j’ai surtout jouer les pauvres malheureuses au téléphone pour que le type veuille bien se bouger les fesses. » elle actionna les boutons : « -et j’ai aussi menacé de parler à son supérieur en le traitant d’incompétent. » elle grimaça en disant cela, avant de sauter au sol et de les entrainer dans la grande salle. « -ouais ça avance bien ! Je suis plutôt contente parce que jusqu’à présent il n’y a pas eu de mauvaise surprise. » ce qui évitait de prendre du retard ou de perdre du temps. Quand elle avait préparé ses affaires, la jolie rousse s’était demandée comment elle allait faire pour se changer. Hors de question de provoquer quoi que se soit alors elle s’était dit que des combinaisons seraient peut être une meilleure idée. « -ouais je suis désolée ma salopette était trop sale… » s’amusa Judy. « -si tu préfères te changer pas de souci. » elle pouvait tout aussi bien se tourner l’espace de quelques minutes.

Un joli rire et elle avait répliqué : « -printemps été ! Avec un paire de talons hauts, je suis certaine de faire fureur ! » Quoi que ça ne l’empêchait pas de le trouver sexy quand même. Elle ouvrit le premier pot, et se mis également à peindre. « -t’es sérieux ? Je croyais que tu avais fais les travaux chez toi ? » bon après la peinture chez elle, c’était un truc de famille… Un mur, une toile ou n’importe quoi en fait… Judy observa ce que Caleb avait fait. « -alors la technique c’est de peindre comme ça d’abord… et puis comme ça. » elle lui montra et ajouta : « t’en fais pas si t’en mets partout. Le décor à la Dexter est fait pour ça. » il y avait des bâches au sol un peu partout. « -j’ai toujours aimé peindre. Depuis que je suis gamine. J’ai largement moins de talent que ma mère en avait. Mais j’adore ça, je trouve ça relaxant, presque méditatif. »

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Manhattan Redlish
Dim 13 Nov - 21:23

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Contre toute attente, et malgré une petite appréhension, Caleb accepta l’invitation de la jeune femme. Ainsi, ça serait l’occasion pour lui de parler sport avec Richard et de passer du temps en compagnie de Judy. Une manière comme une autre de lui prouver qu’il était là pour elle. Il proposa donc « On pourrait dire vendredi prochain. Ça te va ? ». Ce dernier préférait prévoir à l’avance le jour du dîner pour ne pas remplir la case de son emploi du temps avec un patient. Depuis son arrivée à l’hôpital public, Caleb prenait l’habitude de ne plus terminé à l’heure précise, et ce faisant, il arrivait souvent en retard aux soirées que ses amis organisaient pour le sortir de son appartement ou de son travail. « Tu sais que tu peux compter sur moi certains jours si tu le désires ». Bon, son emploi du temps n’était jamais similaire d’une semaine à l’autre, mais il parviendrait bien à trouver du temps pour Judy afin de l’aider dans l’avancée des travaux. Enfin, même si apparemment il n’avait pas encore les codes couleurs pour le studio de danse. Il se mit à rire en soufflant un « Déformation professionnelle » et la laissa poursuivre, séduit par l’idée de la frasque « C’est une bonne idée. Les gosses vont adorer » et ça allait apporter un peu plus d’authenticité au lieu. Un regard pour la jeune femme qui lui fit part de ses difficultés financières de manière implicite « Tu sais que tu si tu as besoin, je suis là » et ajouta « Je sais ! Tu ne veux pas, mais sache juste que je suis là si besoin » et lui donna un petit coup d’épaule en lui souriant. Il était seul avec son chat, et son salaire n’était pas si mauvais à l’hôpital. Alors si elle avait besoin, il serait là.

Un « Hmmm, Hmmm » pour acquiescer à la question de Judy « Lorsque je suis d’astreinte, je peux être appelé à tout moment. Si ce sont mes patients également ». Il avait envie de lui demander si ça risquait de poser problème pour leur futur, mais s’abstint pour le moment. Ils n’en étaient pas encore là après tout. Caleb évoqua également son quotidien au travail, ses patients, et sourit devant les mots de Judy « Tu as raison ». Pour certains de ses amis, son travail était déprimant au possible, mais pour lui, ça lui donnait une raison de se lever le matin. Il sourit avec douceur aux paroles de la jolie rousse « Non, ce n’est pas facile tous les jours, mais ça donne un sens à ma vie. Ça me fait du bien de me lever le matin en me disant que je peux les aider ». Oui, c’était important pour lui. Il s’épanouissait sincèrement. Le sujet changea du tout au tout quand elle bloqua un instant devant ses mains malaxant la pâte à pain et se montra rapidement curieux « J’espère que ça ne restera pas que des souvenirs » tout en se mordant légèrement la lèvre inférieure en laissant son regard la déshabiller ouvertement.

Un petit rire résonna quand ils arrivèrent au studio « Ça n’a pas changé ça ! » et il ne prêtait pas vraiment attention aux double sens de ses phrases. Finalement, ce n’était pas plus mal. Ça rappelait à Judy qu’il était redevenu l’homme dont elle était tombée amoureuse. Un haussement de sourcils, surpris d’entendre l’anecdote concernant l’électricité « Eh bien ! Madame Freeman ! Je vois qu’on a pris du galon » et ajouta « C’est très sexy ce côté autoritaire. J’aime beaucoup ! » et montèrent au studio illuminé par deux spots utilisés en bâtiment « C’est bon signe » et se mit à sourire concernant la tenue « Je ne suis pas sûr d’avoir envie de me revêtir si je me déshabille » et ajouta « Cette phrase-là n’est pas à double sens par contre ». Oui, il le pensait sincèrement. Alors il enfila la combinaison qu’elle lui tendit avant de rire en plaisantant dessus « J’en suis certain aussi ! » et commença la peinture. Il n’était pas habitué à l’exercice et tourna la tête vers Judy quand elle évoqua les travaux effectués dans son appartement « Tu n’as pas remarqué que tous mes murs sont en briques ? C’est d’origine. Je n’ai jamais peint ». Il s’était occupé de quelques lattes de parquet, d’installer une cuisine, de refaire également la salle de bain, et de rafraichir la mezzanine, mais ça s’arrêtait-là. Il la regarda donc faire et la couva tendrement du regard lorsqu’elle évoqua feu sa mère « Tu as l’impression qu’elle est prêt de toi dans ces moments-là… Enfin pas ce soir vu qu’on repeint un mur, mais tu m’as compris » et reprit la peinture « J’avoue que ça détend. Enfin, pas que je sois stressé ». Il resta un moment silencieux et demanda sans quitter le mur des yeux « Tout à l’heure, tu as dit que nous deux, on allait voir ce que ça pouvait donner… Tu penses que ça ne peut pas marcher ? Qu’on restera seulement des amis ? » et finit par tourner la tête vers elle.


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J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -parfait, ça me va. Je bloque la date, j’en parle à mon père et je t’enverrais un message pour confirmer. » techniquement son père ne devait pas avoir d’autre obligation que de passer la soirée devant la télé. Donc ça lui ferait le plus grand bien. « -je sais… après je ne sais pas trop à quelle heure tu termines tes journées, et tu as sans doute d’autres projets le weekend. » elle n’osait pas lui demandé. Clairement c’était ça. Elle ne voulait pas abusée de son temps. Elle lui fit part de sa vision des choses quant à la décoration du studio et sourit : « -j’espère. J’ai envie que ça fasse jeune, dynamique et aussi que… que ça reflète les talents du quartier. Pour le moment je pars sur un studio de danse, mais si ça fonctionne pourquoi pas ouvrir à d’autres idées. Je suis prof d’art plastique à la base, alors… peut être de la poterie un jour ! » un sourire taquin sur les lèvres, elle évoqua ensuite les miroirs en grimaçant. « -je sais Caleb… je… je sais… » oui voilà c’était une bonne réponse à la Judy. Elle ne voulait pas lui devoir de l’argent.

Elle se mis à sourire, bon à se moquer un peu de lui surtout : « -désolée… » en levant une main : « -mais je t’imagine débarqué à moitié réveillé, une trace d’oreiller sur la joue… » bon c’était moche parce que s’il était appelé ainsi en urgence c’était pour de bonnes raisons. Elle se reprit : « -je trouve ça bien que tu puisses intervenir rapidement si besoin. Même si ça ne dois pas être simple à gérer. » oui, voilà un peu plus de sérieux. « -c’est ce que tu faisais déjà avant… » précisa t elle tout de même. Les cas n’étaient pas les mêmes, mais il passait son temps à aider les gens. « -je suis contente que ça te plaise. Ça s’entends dans ta façon d’en parler en tout cas. » et c’était une vraie bonne chose. Puis elle fut prise en flagrant délit et rougit alors qu’il la déshabillait du regard avant de souffler un : « -moi non plus… »

Au studio, Judy s’était détendue au fil de la soirée. Elle était ravie d’être ici avec lui. « -hé attends confiance en soi ! A chaque fois je pense à Trish, je relève le menton comme ça ! Et je me répète que je suis une femme forte et que je vais pas me laisser marcher sur les pieds. » oui, elle avait fait son bout de chemin. Malgré ce qu’ils leur étaient arrivé, l’année qu’elle avait passé à danser l’avait beaucoup aidé pour prendre de l’assurance et assumait qui elle était vraiment. Un joli rire ricocha sur les murs. « -tu peux peindre en boxer si tu veux… » répliqua Judy avec un haussement d’épaule et un grand sourire sur les lèvres. Non, elle n’allait pas dire qu’elle non plus n’aurait pas envie qu’il se rhabille.

Un froncement de sourcils… « -tous ? » demanda t elle avant de marmonner un : « -j’avoue que je n’étais pas vraiment intéressée par les murs… » puis elle ajouta : « -y a un début à tout et tu vas très bien t’en sortir. » avant de lui expliquer comment faire et pourquoi elle aimait cette activité.

« -oui c’est un peu ça. »
ajouta Judy. Ça n’était pas toujours facile d’éviter de pleurer mais elle se forçait à penser aux beaux moments. « -je suis pas stressée non plus. » un regard pour lui, tout en continuant de peindre. Puis elle arrêta son rouleau contre le mur. « -j’étais certaine que tu avais relevé ma maladresse. » elle reprit de la peinture et ajouta : « -je savais pas trop comment le formuler. Et du coup tu l’as mal interprété. Et donc pour te répondre : on ne restera pas que des amis. Y’a trop de tension sexuelle. » un sourire taquin avant d’ajouter avec plus de sérieux : « -et ne vas pas croire que je pense que ça ne marchera pas. Si c’était le cas, je ne t’aurais pas appelé l’autre jour. J’avais envie de te voir, et aussi de et bien de voir où on en était. »

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Lun 14 Nov - 13:12

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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La date était fixée ! Il allait passé son vendredi soir à table avec son ex-petite-amie et le père de cette dernière. Il savait d’ores et déjà qu’il ne serait pas le plus à l’aise, et espérait sincèrement que Richard agisse comme s’il n’avait jamais quitté sa fille à deux reprises en l’espace de quelques mois… « J’attends ton message alors ». Toutefois, Caleb était plus à l’aise avec l’idée de venir donner un coup de main à la jolie rousse sur son temps de repos « Je n’ai pas vraiment d’horaires fixes. Il m’arrive de travailler jusqu’à 21 heures, voire plus si un cas se présente au dernier moment, et en ce qui concerne mes week-end, j’arrive à en garder quelques-uns, mais ils sont consacrés au sport, à la méditation et à la poterie. Enfin, il m’arrive de sortir certains soirs avec des amis, donc je pourrais sûrement parvenir à t’octroyer du temps pour t’aider dans les travaux » répliqua-t-il avec un sourire amusé avant de préciser « Je rentre seul. Le soir. Quand je sors » et se mit à rire presque timidement en baissant les yeux « Je ne sais pas pourquoi j’ai précisé ». Peut-être parce qu’il n’avait pas envie qu’elle le voit comme celui qui était redevenu l’homme à femmes qu’elle avait rencontré. Qu’il en avait terminé avec les conquêtes d’un soir. Qu’il croyait réellement et sincèrement à un avenir avec elle. Un petit rire résonna par la suite quand elle évoqua la poterie « Je pourrais venir t’aider à donner quelques cours. Je suis très doué de mes mains ». Phrase à double sens, bonjour. Le ton de la conversation changea quelque peu quand il lui rappela qu’il était présent si elle avait besoin d’argent et tout en baissant la tête sur sa préparation, il rétorqua avec un sourire « Mais tu ne me le demanderas jamais » et releva ses yeux bleus sur elle. Ce n’était pas une question, mais davantage une certitude.

Judy s’intéressa ensuite à son travail que le beau brun tenta du mieux qu’il put à décrire. Évoquant les astreintes et se mit à rire « Et moi qui pensait que j’étais adorable au lever » et précisa « Ils me laissent le temps de prendre une douche quand même et de boire un café ». Bon, le café était sûrement bu à l’arrière d’un taxi. « Pour le moment je suis seul alors je parviens à gérer, mais si nous deux… eh bien, s’il existe à nouveau, je pense que ça peut-être te peser que je rentre tard le soir ou que je ne sois pas présent à ton réveil parce que je suis parti à l’hôpital à 3 heures du matin… ». Pour autant, il ne comptait pas changer de métier. Il aimait ce qu’il faisait. Mais il était prêt à faire quelques ajustements si Judy l’acceptait à nouveau dans sa vie « Je mettais les gens ensemble avant. Aujourd’hui, je les soigne parce que la vie les as mis à terre et qu’ils ne savent pas comme se relever ». Une situation qu’il ne connaissait que trop bien et qui lui permettait d’aider aux mieux ses patients aujourd’hui. Un sourire timide se glissa sur les lèvres du beau brun « Oui. J’aime vraiment mon travail ». La conversation et leurs regards changèrent du tout au tout quand Caleb laissa son regard la déshabiller ouvertement, à la vue de tous « Bien » souffla-t-il alors qu’il avait soudainement envie d’elle.

Caleb avait fini par reprendre contenance, à calmer son envie soudaine de la faire sienne, et ils s’étaient dirigés vers le studio de danse « Trish sera ravie d’apprendre que tu appliques ses conseils encore aujourd’hui ». Il sentait déjà cette dernière se vanter être plus douée que lui dans ce métier. Ils grimpèrent à l’étage et lorsque la jolie rousse lui tendit une combinaison, il confia avoir emmené des vêtements de rechange, mais c’était plus sage de faire ainsi finalement « Comme si tu allais me résister si je peins en boxer ?! ». Il en n’était pas convaincu. Le beau brun savait qu’ils ne risquaient pas de respecter ce temps qu’ils s’imposaient. Déjà que ce soir, il était assez difficile de se retenir de la toucher, de l’embrasser, alors en boxer… Il ne préférait pas l’imaginer. Un petit rire résonna dans la pièce « Oui, sauf ceux de la salle de bain et celui contre lequel il y a le frigo, mais ce n’est pas moi qui l’ait peint » et ajouta « Tu étais plus intéressée par le locataire » et leva les yeux sur la peinture qu’il avait déjà déposé sur le mur « Finalement ce n’est pas si compliqué ».

Un sourire doux se glissa ensuite sur les lèvres du beau brun alors que Judy parlait de peinture. Une passion qui se communiquait de mère en fille « Je suis ravi de l’apprendre » répliqua-t-il ensuite concernant le stress. Judy avait fini par se détendre à son contact. Le regard posé sur le mur, Caleb souleva la maladresse de la jolie rousse et baissa les yeux légèrement et l’écouta apporter sa justification au sujet de cet impair. Un petit rire tout en relevant ses yeux bleus sur elle alors qu’il continuait de peindre « Je pense qu’ils l’ont tous senti au cours de cuisine » et la laissa poursuivre « OK… » et se reconcentra sur le mur, laissa un petit silence passer et un sourire en coin, il ajouta « Je savais que tu finirais pas succomber » et lui lança un regard en coin.


Charly
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Lun 14 Nov - 14:11

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -c’est bien que tu prennes du temps aussi pour toi. » avait elle commenté alors qu’il lui parlait de méditation et de poterie. Soigner les autres, c’était bien. Mais se confronter tout le temps à leurs souffrances… Elle ne voulait pas le voir replonger. Surtout pas. Elle avait bien failli le perdre. Elle ne laisserait pas cela se reproduire. « -et bien si tu veux venir m’aider, tu es le bienvenu. Un coup de main m’aidera à avancer plus vite. » même si Tyler et d’autres avaient également proposé leur aide. « -Tyler m’aide beaucoup mais je veux aussi qu’il passe du temps avec Rose. Le bébé arrive bientôt alors c’est bien qu’il soit présent pour elle. » donc c’était un oui pour que Caleb viennent le weekend suivant ses disponibilités. Ainsi ils passeraient d’avantage de temps ensemble. Ce qu’elle appréciait. « -moi je sais pourquoi… » souffla Judy avec un sourire doux. « -mais tu n’étais pas obligé de préciser. » elle avait bien compris qu’il était redevenu celui dont elle était tombée amoureuse, pas l’homme qu’elle avait connu au départ. Les filles d’un soir, c’était terminé. Elle ne doutait pas de lui là-dessus. Un léger rire : « -oui c’est vrai. Et puis je ne sais pas en faire de la poterie, alors il faudra commencer par me donner un cours particulier. » elle le fixa du regard en disant cela, avant de baisser les yeux sur la farine dans laquelle elle dessinait sur le comptoir. « -exactement… » hors de question qu’elle lui demande de lui faire crédit.

« -je n’ai pas dis que tu n’étais pas adorable. J’aime bien ta petite mine du matin… » un nouveau rire : « -je doute bien que tu ne te précipites pas en pyjama. A moins que tu aies appris à transplaner… » petite référence à Harry Potter, un point commun du début. « -oh… » souffla Judy en comprenant ce qu’il voulait dire. « -et bien… je ne suis pas certaines d’avoir des horaires aussi facile et souple que lorsque je travaillais en lycée. Les cours seront après les cours ou en soirée. Alors le 21h ne devrait pas être un souci… » s’il y avait un nouveau eux, ils s’ajusteraient. « -si cela reste une semaine par mois… je devrais pouvoir survivre avec ton odeur sur l’oreiller. » un sourire tendre, heureuse d’évoquer ce genre de possibilité. « -je ne ferais jamais obstacle à ce que tu aimes. Tu le sais. » précisa la jeune femme alors qu’il venait d’affirmer aimer son nouveau job. S’il s’épanouissait ainsi, alors elle était vraiment heureuse pour lui.

« -il n’y a pas que les siens que j’applique. » précisa Judy. Elle ne voulait pas qu’il crois que ce qu’elle gardait de lui c’était un silence de presque une année. Si elle en était là aujourd’hui, c’était grâce à lui. Grâce à sa bienveillance, à ses conseils, à sa façon de croire en elle. « -comme si tu allais le faire. » le taquina Judy qui savait parfaitement que c’était de la pure provocation. « -oui, exactement ! » avait-elle répliqué tout sourire. Les murs n’étaient pas ce qui l’intéressait le plus lorsqu’elle venait chez lui. Bien qu’elle se soit déjà retrouvé plus d’une fois coller contre l’un deux. « -j’ai jamais dis que c’était compliqué ou qu’il te fallait des diplômes pour ça. » il s’était attendu à quoi ?! Et puis au pire, si ça n’était pas top, ils repasseraient une couche. Rien de bien grave. Un sourire : « -ça a toujours été un donc chez toi. » il avait toujours su trouver les mots ou le comportement pour qu’elle se détende. Même au tout début de leur relation. Un sourire et elle ajouta en regardant ce qu’elle faisait : « -et ils n'ont encore rien vu… » parce que là, techniquement ils étaient sages… Très sages. « -j’ai pas succombée. » ajouta la jeune femme avec un regard amusé. « -pas encore… » précisa t elle en faisant aller et venir le rouleau contre le mur. Ça viendrait bien assez vite. Elle le savait. Lui aussi. « -et arrête de me provoquer tu veux. Un peu de concentration. » mais bien sur Judy… Et elle qui pensait que se voir dans des endroits neutre allaient les aider.

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Lun 14 Nov - 14:58

Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
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Caleb tourna la tête vers la jolie rousse « Parce que je n’ai pas envie de sombrer à nouveau ». Toutes ces activités lui permettaient d’évacuer tout ce qu’il gardait au fond de lui, tout ce que ses patients lui confiaient. Il aimait son métier, mais il savait également que ce dernier avait le pouvoir de le détruire si jamais il ne se protégeait pas. Mais malgré toutes ces activités, le thérapeute était capable de trouver du temps pour la jolie rousse et l’aider dans son projet « Je te dirais quand je suis disponible alors » parce que son emploi du temps pouvait rapidement différer de celui de Judy selon les urgences et les rendez-vous que prenaient sa secrétaire pour lui « Je crois que Tyler est à la fois pressé et anxieux de l’arrivée du bébé », ce qui l’amusait assez en fait. Il n’avait jamais vu le futur papa ainsi. Lui qui avait toujours été relativement calme et posé depuis leur douce enfance. Quand il précisa qu’il sortait de temps à autre, Caleb trouva utile, sur l’instant, de préciser qu’il ne rentrait pas accompagné à l’issue et sourit en entendant la réponse de la jolie rousse, sans rien dire. Son regard se suffisait à lui-même. Un regard qui changea quelque peu quand la jolie rousse évoqua un cours particulier de poterie « Tu veux refaire la scène de Ghost ? » et ajouta « Parce qu’on n’a pas besoin de poterie pour ça ». Juste leurs deux corps étaient suffisant. Lorsque Judy confirma le fait qu’elle ne lui demanderait pas d’argent, il sourit avec douceur. Il n’était pas vexé. Il comprenait. C’était difficile d’accepter ce genre d’aides.

« Comme si tu n’aimais que ça » répliqua-t-il sur un ton taquin avant de rire à son tour « Tu sais que ça me faciliterait la vie ! Je rêve d’avoir de la poudre de cheminette… Mais je n’ai pas de cheminée ». Ce qui aurait pu lui changer radicalement la vie, parce qu’être bloqué dans les transports en plein centre de Seattle, ça n’avait de charmes que dans les films américains. Quand il évoqua ses horaires, il précisa que ce n’était pas difficile aujourd’hui alors qu’il vivait seul, mais si jamais ils avaient un avenir tous les deux, ça risquait de se compliquer un peu et l’écouta avec attention, prenant goût à imaginer une vie à deux sous le même toit « Je pourrais même venir te chercher » et sourit avec tout autant de tendresse qu’elle « Tu es sûre ? Non parce que sinon je peux aussi te laisser un pull avec mon parfum dessus » et la couva du regard à ce qu’elle ajouta « Je le sais ». Ils avaient toujours fait en sorte que l’autre se sente libre d’entreprendre. Leurs vies professionnelles étaient importantes pour eux deux.

« Oui, mais ma récompense, c’est te voir aussi épanouie au quotidien. Alors que Trish ignore qu’elle a pu y mettre son grain de sel aussi ». Il savait qu’il avait participé à la femme qu’elle était aujourd’hui, et de la voir ainsi, sans jamais faiblir, c’était une récompense en soi. Il la regarda ensuite avec une lueur de défi dans les yeux alors qu’il posa le rouleau au sol et commença à baisser sa combinaison et à défaire sa ceinture, avant de rire « Tu as raison, j’en suis incapable » et se revêtit aussitôt. Pas qu’il ne s’en sentait pas capable, mais s’il devait retirer ses fringues, c’était dans l’unique but de lui faire l’amour à nouveau. Il se saisit à nouveau du rouleau et reprit la peinture « Pourtant on peut passer des diplômes pour faire ça » répliqua-t-il avec amusement « Mais je pense qu’on devrait s’en sortir tous les deux ». Il posa ses prunelles claires sur elle avant d’entendre un bruit au sol et baissa les yeux, il avait mis de la peinture partout sur la bâche, mais l’ignora et reporta son attention sur la jolie rousse « Je ne pensais pas que j’avais gardé cette influence sur toi », mais il aimait l’idée.
Et lorsqu’elle évoqua la tension sexuelle entre eux, Caleb ne remarqua pas qu’il avait arrêté d’étaler la peinture, son regard uniquement sur elle « Attention joli cœur, il va falloir assurer au moment venu… » et se passa légèrement la langue sur les lèvres par automatisme et haussa les sourcils, avant de rire doucement, reprenant la peinture « Ce n’est qu’une question de temps » et ils le savaient tous les deux. Un regard en coin « Ce n’est pas moi qui a pensé à mes mains sur ton corps tout à l’heure ». Ils parvinrent tout de même à faire de la peinture durant quelques heures sans se sauter l’un sur l’autre et Caleb la raccompagna jusqu’à chez Richard. Les mains dans les poches, il s’approcha et déposa un baiser sur sa joue « Bonne nuit Judy » et se recula sans la quitter des yeux, puis se passa une main dans la nuque en souriant, tourna des talons, et à mi-chemin, la regarda à nouveau. Elle lui manquait déjà.


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Lun 14 Nov - 16:08

Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal.

Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.  
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« -si jamais cela arrive, je serais là cette fois. » précisa Judy en le fixant du regard afin qu’il soit convaincu de ces mots. « -c’est important que tu prennes soin de toi. Et que tu… décharges… le négatifs de tes patients. » mais elle ne se faisait pas de souci vis-à-vis de ça. Caleb avait des activités qui lui permettait de lâcher prise. Sans oublier des amis proches qu’ils semblaient voir régulièrement. Il avait reprit une vie sociale et c’était positif. « -super… » c’était en passant du temps ensemble qu’ils allaient avancer peu à peu. « -mais totalement ! Il s’imagine déjà être un mauvais père. Alors si tu pouvais appuyé autant que moi sur le fait qu’il se raconte des conneries, ça serait super. » elle lui avait déjà dit plusieurs fois qu’il allait assurer, plus que la plus part des hommes. Le couple qu’il formait avec Rose était équilibrée, et ils étaient amoureux comme au premier jour. C’était tellement beau à voir. Judy se mis à rire joyeusement : « -non pour le moment on a de la pâte à pain ! » elle essayait de rester un minium concentrer sur ce qu’ils étaient en train de faire, et surtout d’éviter que ses pensées s’égard plus encore.

« -c’est vrai… il n’y a pas que ça. » pourquoi mentir… Beaucoup de chose de leur vie à deux lui manquait terriblement. « -ah oui c’est assez ennuyeux… un portoloin ? Enfin tu risques d’arriver aux urgences en rendant ton café… » ce morceau de conversation était du grand n’importe quoi, mais ça faisait un bien fou. Voir qu’ils étaient capable de parler d’autres chose que d’eux ou du mal qu’ils s’étaient fait. « -ou c’est moi qui viendrait te chercher… histoire que les infirmières comprenne que le docteur Hamilton n’est plus un cœur à prendre. » cette partie là aussi de la conversation était plaisante. S’imaginer une future vie à deux. Possible et belle à la fois. « -oh non fait pas ça, je risquerais de le porter à longueur de temps. » avait elle répondu en toute franchise. Si avec cela il n’avait pas compris qu’il lui manquait plus que tout…

« -tu sais je crois qu’elle est déjà heureuse de savoir qu’on se parle et qu’on se voit à nouveau. » enfin, de son côté Caleb n’avait peut être rien dit à sa sœur. « -je lui ai dit qu’on avait reprit contact. Ça te gêne ? » elle ne voulait pas que la jumelle de Caleb se mêle de leur histoire ou lui mette la pression. Judy ouvrit de grands yeux en le voyant retirer le haut de sa combinaison. Il allait vraiment le faire ?! Un sourire en coin se dessina sur les lèvres de la jeune femme. « -si t’en ai capable… tu respectes seulement ce que je t’ai demandé… » et elle le remerciait intérieurement. Non pas qu’elle n'avait pas envie de ses mains sur elle. Bien au contraire. Mais comme elle le lui avait précisé, elle ne voulait pas tout mélanger.

« -mouais t’as pas tort… mais là c’est un mur. Pas un plafond. Et puis moi j’ai une certaine forme de diplôme dans le domaine. » ajouta Judy en penchant la tête à droite et gauche tout en peignant. « -bien sur qu’on va s’en sortir ! » répliqua la jolie rousse en parlant de la peinture mais aussi de leur relation. « -alors tu penses mal… » il avait toujours ce don de l’apaiser, tout comme celui de faire naitre un désir fou… Désir qu’elle n’aidait pas à disparaitre en jouant la provocation. « -parce que tu penses que je vais pas assurer ? » dans son esprit, elle savait que lorsque cela arriverait, ils ne contrôleraient rien. Ça serait plus fort qu’eux. Un sourire face au mur : « -une question de contrôle. » avant de lui jeter un regard. « -oui ba j’y ai seulement pensé. Toi tu… toi tu as déposé tes lèvres dans mon cou. Délibérément. En sachant parfaitement ce que ça provoque chez moi quand tu fais ça ! Si ce n’est pas de la provocation. » c’était amusant d’en parler ainsi sans pour autant passer à l’acte.

Ils étaient parvenus à terminer les deux murs qui étaient prévu au programme sans se sauter dessus. Ils avaient parlé de tout et de rien, et puis morte de fatigue, Judy avait déclaré qu’il était temps de rentrer. Sur le pas de la porte de sa maison d’enfance, elle lui sourit avec énormément de tendresse : « -bonne nuit Caleb… envoi moi un message quand tu es rentré d’accord ? » elle le regarda s’éloigner en se demandant comment ne pas être amoureuse d’un homme comme lui… Elle avait déjà hâte de le revoir.

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Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.

Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle.  Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.  
"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly - Page 15 Tumblr_inline_peihuch0ga1tokatx_400
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« Je sais » répliqua-t-il avec une infinie douceur dans la voix, mais il espérait sincèrement que tout cela était derrière eux. Il ne voulait plus lui faire du mal ou avoir mal. Il voulait que leur avenir soit heureux et qu’il fasse tout pour lui faire oublier cette année difficile qui avait eu raison de leur relation. Pour cela, Caleb prenait soin de lui, de faire en sorte que son métier ne l’impact pas au quotidien « Je veille au grain. Ne t’inquiète pas ». Il ne voulait pas qu’elle se soucie de son état psychologique. Judy avait déjà beaucoup à penser avec le décès de sa mère qui était difficile à surmonter, et les travaux de son studio de danse. Pour le dernier, il proposa son aide, permettant ainsi à Tyler de se concentrer davantage sur sa femme et leur futur bébé qui ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez « Je le laisse parler. Je le mettrais devant l’évidence même le jour où le bébé arrivera. Il sera devant le fait accompli. Ça aura plus d’impact » répliqua-t-il avec un petit sourire amusé. Il avait essayé de le rassurer sur plus d’un point, comme Judy le faisait régulièrement, mais en voyant que ce dernier ne changeait pas sa manière de penser, il avait décidé d’adopter une autre technique. Il se rendra compte assez vite qu’il était un bon père. Un regard pour Judy et se mit à sourire en l’entendant rire ainsi. Il était amoureux de ce rire si joyeux « Et du public » en désignant d’un signe de tête le reste de la salle qui était bien plus concentrée qu’eux sur la préparation du dîner. « Tu me manques aussi… » souffla-t-il en la regardant et se mit à plaisanter sur les différents modes de transport d’Harry Potter qui pourrait lui faciliter le quotidien « L’objectif n’est pas d’arriver plus malade que les patients. Hum… Je pense qu’un balai pourrait faire l’affaire également » répliqua-t-il comme si la conversation était banale et réaliste. Il aima ensuite ce qu’ajouta la jolie rousse qui voulait venir le chercher pour rappeler à ses collègues féminines que son cœur était déjà pris « C’est vraiment très sexy ça ! J’aime ce petit côté possessif » et il était sincère. C’était un aspect de la personnalité de la jeune femme qu’il méconnaissait, mais qui avait son charme. Il lui tardait de vivre ce quotidien avec elle « Je serais bientôt là » répliqua-t-il avec douceur, se voulant presque rassurant « Et puis ça serait dommage que je devienne jaloux de mon propre pull ».

Caleb fut surpris d’entendre que la jeune femme avait parlé de leurs retrouvailles à sa sœur jumelle et se mit à sourire tout en faisant un signe négatif de la tête « Non, bien sûr que non. Je n’en avais pas encore parlé, pensant que tu voudrais garder ça pour nous », il sourit et ajouta « Mais je suis content que tu l’es fait ». Cela signifiait beaucoup pour le beau brun. Qu’elle en parle ainsi à Trish. En arrivant devant le mur à peindre, le thérapeute joua un peu, mais se ravisa en regardant Judy « Tu veux du temps. Je te le donne. J’attendrais aussi longtemps que nécessaire ». Il voulait faire les choses bien lui aussi. Sinon il l’aurait déjà embrassé depuis longtemps, et il savait qu’il ne suffisait que d’un rien pour qu’elle y réponde, et que leur relation prenne un nouveau tournant. Toutefois, Caleb voulait respecter le souhait de Judy, alors il restait à sa place. « Tu as surtout un don » rétorqua-t-il au sujet de la peinture, et échangea un regard complice avec la jolie rousse en l’entendant confirmer ces dires. Ils allaient s’en sortir. Il n’en faisait aucun doute « Oui, ça m’arrive de temps en temps ». Finalement, rien n’avait changé entre eux. La complicité était présente et ils se comprenaient toujours. Il avait seulement fallu quelques instants pour rééquilibré les ondes. Les taquineries reprenaient peu à peu entre eux et l’absence de tabou également, évoquant ainsi la sexualité sans crainte comme en cet instant « Hum… Tu m’as dit que tu avais des courbatures. Alors je ne sais pas trop » tout en haussant les épaules comme s’il n’était pas vraiment certain qu’elle puisse assurer, alors qu’en réalité, il savait d’ores et déjà que ça allait être rapide, mais aussi passionné, presque brutal, juste pour faire taire ce désir qui montait peu à peu en eux sans qu’ils puissent se toucher. Caleb tourna la tête vers Judy « Sacré contrôle. On ne voit presque rien », sauf lorsqu’elle regardait ses mains. Il se mit à rire quand Judy évoqua le baiser « Tu m’as dit vouloir du temps. Tu ne m’as jamais interdit de te travailler au corps ».

Finalement, ils parvinrent à faire de la peinture sans succomber et Caleb la ramena jusqu’à chez elle, et au lieu d’embrasser ses lèvres, il déposa un baiser sur sa joue « Promis joli cœur » et rentra chez lui. A peine fût-il arrivé qu’il lui envoya un message : Je suis rentré. Ne rêve pas trop de moi. Je t’embrasse.
Malgré son emploi du temps chargé et ses astreintes, Caleb parvint à se libérer du temps pour se promener avec Judy sur le bord de la rive de Seattle où partait et arrivait les ferry-boats, un hot-dog à la main « Je n’ai pas mangé de la journée ! Mon Dieu ! Qu’est-ce que ça fait du bien ! » et mordit dans son dîner avec envie. Il avala sa bouchée avant d’ajouter « Comment s’est passé ta semaine ? ».

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