"Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly
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Charly
Mar 1 Nov - 20:03
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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« -quoi ?! Quoi ?! » s’alarma Judy alors qu’il lui demandait de faire stop. Elle regarda ses mains dans les siennes, eut une furieuse envie de l’embrasser, mais se concentra sur ce qu’il lui disait. Elle hocha la tête avec lenteur avant de souffler un : « -d’accord… ok… » elle sourit en remontant légèrement les épaules comme mal à l’aise ou timide là devant lui : « -je préfère de loin ça… je me suis sentie vraiment mal et je… enfin j’espérait que je me trompais hein… mais enfin… » elle se pinça les lèvres. Un sourire presque triste quand il embrassa ses mains. « -je… parfois j’ai l’impression qu’on se connait plus. Je sais qu’on a changé, forcement on a changé. Mais… je sais pas… quand je me suis couchée seule dans ce lit qu’on avait partagé, j’ai eu des idées sombres et débiles visiblement. » un sourire et elle se dit qu’il serait plutôt bien qu’elle évite de déjà pleurer.
Ils évoquèrent leur quotidien de la semaine, parlant de sport et Judy en vint à évoquer sa vie professionnelle. « -quoi ? Non ! Enfin… Je crois que ça dépendra de nous… » elle le voyait presque en panique. « -je me pose des questions c’est tout. Est-ce que je reprends un poste classique dans un lycée de quartier comme je le voulais avant de partir. Ou bien… est ce que je monte une école de danse… maintenant je m’en sens capable. » un haussement d’épaule parce qu’elle était un peu perdu. « -ce n’est pas vraiment mon objectif premier du moment… je vais surement rendre mon placard à balai pour revenir chez mon père quelques temps. J’ai des économies de côtés alors… j’ai envie de faire le bon choix. » si leur couple ne survivait pas à cette conversation et qu’ils prenaient la lourde décisions de vraiment arrêter leur histoire, elle repartirait. Oui, ça c’était une possibilité.
« -te punir ? Mais de quoi ? » elle avait du mal à comprendre. « -tu as lancé ta boite il y a plusieurs années. Tu n’es pas responsable de la vie des gens. S’il a été assez bête pour se faire avoir c’était son problème. Pas le tien ! » elle sentait de la colère monter en elle contre cet homme qui avait détruit celui qu’elle aimait. C’était la faute de ce type si Caleb était passé par l’enfer ! Il demanda une pause. Elle se mordit les lèvres en le laissant partir prendre l’air sur le balcon. Puis elle vint se glisser derrière lui, en lui donnant un peu de tendresse. Elle lui sourit ensuite sa tasse de café dans les mains. « -c’est pour ça que je voulais ce système de pause. Pour pouvoir respirer… prendre le temps… » elle caressa sa joue avec douceur, se retenant de l’embrasser avant de hocher la tête pour rejoindre le canapé.
Elle l’écouta lui raconter la suite, enfin une partie de la suite. Parce qu’elle savait qu’ils n’étaient pas encore arrivé à la partie tromperait. Cependant elle voulait prendre le temps de tout voir, de tout comprendre. « -Caleb… je… attends… » elle posa sa tasse de café qu’elle n’avait pas touché : « -pourquoi tu ne m’as rien dis ? Pourquoi tu n’as pas voulu que je rentre ? » elle se souvenait encore du message trop court qu’elle avait reçu. Ne rentre pas.
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Mar 1 Nov - 20:42
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Alors même que Judy ne l’avait pas encore informé des règles à instaurer pour leur conversation, Caleb en faisait déjà bon usage lorsqu’il prit conscience que la jeune femme avait une crainte profonde sur ce qu’il pourrait penser concernant son comportement lors de l’enterrement. Il décida donc de mettre les choses au clair entre eux, et ce, dès maintenant en coupant court à la discussion. Jamais il n’avait pas pensé que Judy le manipulait ou se jouait de lui « Pourquoi ne m’en as-tu pas parlé à ce moment-là ? » et déposa ses lèvres sur sa main à défaut de les déposer sur celles de la jolie rousse et ce qu’elle ajouta lui serra la cœur « J’ai cette impression aussi… ». Le beau brun avait l’impression d’être devenu un inconnu pour elle et inversement. Cette année de distance et les évènements qui s’étaient greffés à son éloignement avaient eu raison de leur relation, mais aussi de ce lien si particulier qui les unissait depuis le début. Ils ne parvenaient plus à être en accord et ça faisait craindre le pire pour l’avenir à Caleb… Leur restaient-ils un avenir commun après tout cela ?!
Sa crainte ne s’atténua pas quand le thérapeute envisagea à voix haute la possibilité pour la jeune femme de repartir pour un autre tour du monde. Il ne souhaitait pas qu’elle s’éloigne de nouveau. La réponse de cette dernière laissait supposer qu’elle était prête à repartir danser pour un artiste. Il détourna alors le regard brièvement en encaissant la nouvelle. Même s’ils n’étaient plus ensemble, elle restait tout de même l’amour de sa vie, sa plus proche amie également, et il ne voulait pas qu’elle parte à nouveau loin de lui. Ou peut-être avait-il peur que son monde ne s’écroule une fois encore… Il l’écouta exposer les possibilités qui s’offraient à elle et hocha lentement de la tête « Et si… Nous deux… » il se racla la gorge tout en se grattant le front « S’il y a avait un « nous » demain matin, tu pourrais venir vivre ici, avec moi ? » et ajouta « Enfin, je comprendrais si tu veux être aux côtés de ton père. Surtout en ce moment. Il a sûrement besoin d’avoir sa fille à ses côtés, mais sache que je serais heureux aussi de t’avoir avec moi » et lui sourit avec douceur. Encore fallait-il qu’elle veuille encore de lui à l’issue…
Le retour en arrière de plusieurs mois ne fut pas sans douleur pour Caleb qui avait l’impression de revivre chaque étape de sa descente aux enfers alors qu’il la contait à la jeune femme à ses côtés. L’appel, le suicide, son procès… Judy ne comprenait pas son choix de se punir pour l’acte désespéré de cet homme « Parce que j’ai choisi de devenir consultant pour que les gens puissent être heureux en amour et Zachary a tellement souffert qu’à ses yeux, la mort était plus douce que la vie… ». Il avait l’impression d’avoir failli à sa parole, de ne pas avoir été à la hauteur, de ne pas avoir su cerner correctement cette femme qu’il lui avait présenté comme le probable amour de sa vie. Il finit par demander une pause parce que c’était trop dur de parler de tout cela, de mettre des mots sur cette période sombre de sa vie. Il se leva donc pour prendre l’air et apprécia la tendresse de Judy lorsqu’elle le rejoignit sur le balcon. Encore quelques minutes et la rejoignit dans la cuisine. Il avait une irrémédiable envie de l’embrasser lorsqu’elle s’approcha de lui pour venir caresser sa joue, mais se retint « Tu savais d’avance que ça n’allait pas être un exercice facile » rétorqua-t-il avec un sourire timide, puis l’invita à retourner dans le salon. Ils prirent place dans le canapé et Caleb reprit sa tirade jusqu’à ce que Judy ne l’interrompt. Il releva alors les yeux dans sa direction et se souvint de ce message abrupte qu’il lui avait envoyé « Parce que ton bonheur passera toujours avant le mien Judy. Parce que tu vivais un rêve éveillé en faisant ce tour du monde à danser tous les jours, et qu’il était hors de question que tu abandonnes tout ça pour moi. Et si tu étais rentrée, tu aurais vu quoi ?! A quel point je peux être misérable quand la vie s’acharne sur moi ? Que l’homme dont tu es tombée amoureuse avait complètement disparu ? Non… C’était hors de question. A distance, je te tenais à l’abris de tout ça… D’une certaine manière… » étant donné qu’il lui avait fait tout autant mal, mais à distance. « Tu continuais de te consacrer à ton rêve et à oublier mes silences quand tu étais sur scène à faire ce que tu aimais. Danser ». Caleb l’avait déjà vu danser plus d’une fois et il savait pertinemment que c’était son élément, qu’elle était née pour danser, alors la faire rentrer parce que sa propre existence partait en lambeau… C’était hors de question.
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Mar 1 Nov - 21:16
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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« -parce que… parce que je ne sais plus exactement ce qu’on peut se dire ou non. Ce qu’on représente l’un pour l’autre. Je t’aime encore Caleb, et tu viens de dire que c’était la même chose pour toi. Mais je voulais aussi qu’on parle de nous avant de… de brûler les étapes. Si je t’avais demandé de venir, tu serais venu. En courant peut être. Sauf que… je veux pas recoller les morceaux avec de la colle bon marché qui va pas tenir. Je veux quelque chose de solide, sur des bases saines. Et ces bases elles se posent aujourd’hui. Avec cette conversation. Si je t’avais téléphoné, on aurait tout mélangé… » et elle ne voulait pas continuellement voir cette souffrance dans son regard. Elle lui le avait dit, elle voulait qu’il se pardonne à lui-même. Peu importait ce qu’il allait lui raconter ici. Puis ils firent un pas en arrière et évoquèrent leur semaine, les projets pro de Judy. « -je partirais pas. » affirma la jeune femme presque en lui coupant la parole. Comme si il fallait qu’elle dise ces mots au plus vite. Elle sourit en baissant les yeux devant ce qu’il proposait. Puis elle regarda l’appartement. « -je déteste les escaliers qui mènent à la chambre… mais pourquoi pas… oui… si tu veux bien de moi… » s’il était prêt pour ça.
« -je me souviens parfaitement ce que tu m’as dis le premier soir. Que tu étais le bras droit de Cupidon. Tu crois qu’il s’en souci lui des larmes qui coulent ou des gens qui décide de mourir par ou à cause de l’amour ? Caleb tu… tu es simplement l’homme qui a mis en contact deux personnes. Tu n’as pas à garantir que ça marche ou non. Ils se sont choisi. Si cet homme avait tout perdu, il lui fallait un responsable de son malheur. Comme la plus part des gens ! » elle se cacha le visage dans ses mains quelques instants. « -mon dieu comme je regrette de ne pas avoir été là… » avait elle soufflé avant qu’il demande une pause. « -on le savait tous les deux… » bien sur qu’ils avaient conscience du sérieux des conversations qui se déroulaient là entre eux. Pour le moment, ce n’était sans doute pas grand-chose d’ailleurs.
Judy finit par couper Caleb. Il allait trop vite. Elle avait des questions. Pourquoi ?! Ce pourquoi qui l’avait obsédé durant des mois. Pourquoi ce silence ? Pourquoi cette distance ? Son cœur se serra en écoutant sa réponse. « -Caleb… » souffla Judy : « -tu penses vraiment que j’étais heureuse là bas de danser alors que je ne savais pas ce qui se passait ici ? Ce qui t’arrivait à toi ? » elle prit sa tasse de café et elle demanda : « -tu as du papier et un stylo s’il te plais. » lorsqu’il lui donna, elle le remercia et ajouta en restant debout avec son café : « -je ne veux plus jamais que tu penses ainsi. Tu m’entends ? Mon bonheur ne passe pas avant le tien. » elle le pointa du doigt à nouveau une certaine forme de colère dans le voix. « -la danse n’est pas toute ma vie. Ma vie sans toi c’est… c’est de la survie. C’est presque du théâtre où je joue un rôle. » elle prit une gorgée en faisant les cents pas. « -et si j’étais rentrée j’aurai défoncé la porte ! J’aurai été là pour toi ! Pour t’aider à traverser tout ça. Parce que tu avais besoin de moi ! De notre amour ! De notre complicité dans les épreuves ! » elle reposa sa tasse de café parce que ses mains s’étaient mises à trembler. Puis elle reprit place sur le canapé : « -sur cette feuille, on va écrire ce qu’on veut pour nous. Alors j’écris en gros : NOTRE bonheur. A tous les deux. Pas le mien. Tu comprends ? Je ne veux plus jamais que tu te sacrifies ainsi. Jamais. Parce que j’en crèverais. » elle posa le stylo qu’elle avait du mal à tenir dans la main. « -pause. » et se fut son tour de partir sur le balcon, histoire de prendre plusieurs grandes inspirations.
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Mar 1 Nov - 21:50
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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En prenant cette distance, en mettant fin à leur relation, ils… Caleb les avait détruit également, eux et leur lien si spécial qui les avait rapidement unis. Ils appréhendaient la pensée de l’autre, ne savait plus comment agir, ne savait plus à quoi s’attendre, ne savait plus s’ils aspiraient au même futur… C’était comme si leur relation était un engrenage pris dans le sable et c’était pour cela que la conversation devait rapidement arriver, en espérant qu’elle balayerait tout cela sur son passage pour qu’ils puissent repartir ensemble, sur des bases saines. C’était le souhait de Judy, mais c’était également celui de Caleb « J’étais sincère ce soir-là Judy. Je t’aime toujours et… et je comprends ta décision. Tu as bien fait de ne pas m’appeler parce que oui, j’aurais accouru et ça n’aurait pas été sain pour nous deux ». Il le savait. Elle aussi. Ils devaient faire table rase du passé pour qu’ils puissent avancer, et pour cela, ils devaient parler. Mais avant cela, Caleb désirait connaître les projets à venir de la jolie rousse, et surtout, si elle comptait repartir, mais elle mit rapidement fin à cette idée-là, presque brusquement, pour éviter qu’il n’y pense davantage. Cela le fit sourire malgré lui et souffla un « Ok » tout en la regardant. Il ne la quitta pas des yeux au moment de lui proposer de venir emménager avec lui ici-même, dans cet appartement. En entendant le début de sa réponse, il esquissa un sourire de convenance tout en baissant les yeux, puis la suite lui fit rapidement relever son regard « Bien sûr ! Je ne te l’aurais pas proposé sinon » et se mit à sourire davantage, véritablement heureux qu’elle accepte sa proposition. Mais avant cela, ils devaient parler… Et peut-être qu’à l’issue, elle changerait d’avis…
Concernant le suicide de son client, Caleb parvenait difficilement à accepter l’idée qu’il ne puisse pas être responsable de sa détresse psychologique. Pour Judy, c’était tout autre. À ses yeux, il était innocent et tenta de trouver les arguments pour convaincre le beau brun du bien fondé de sa manière de penser. Elle avait raison, et au fond de lui, il le savait, mais comme il le rétorqua « Tu as raison, mais j’ai encore besoin de temps pour l’accepter… Je sais que je ne peux pas protéger tout le monde des peines de cœur… La preuve, je n’ai pas pu protéger celle que j’aime de ça… » conclut-il en la regardant « Mais j’ai besoin d’un peu de temps pour l’accepter, d’accord » et ce qu’elle ajouta fut douloureux « Tu n’aurais rien pu faire Judy, ne t’en veux pas et… » et il avait besoin d’une pause. Une pauvre brève, mais nécessaire pour poursuivre. Ce qui suivit souleva d’autres questions chez la jeune femme qui voulait savoir pourquoi il avait refusé qu’elle rentre à ses côtés. Sa réponse était claire pour lui. Elle avait un rêve et il ne voulait pas être un rempart à ce rêve, puis revenir pour quoi ?! Se rendre compte que l’homme qu’elle a aimé n’existait plus vraiment ? Non… « Je… » et fronça les sourcils en se rendant compte qu’il avait peut-être eut tort de penser ainsi. À sa demande pour le moins surprenant, Caleb obéit et s’éloigna brièvement pour lui ramener un stylo et un papier qu’il lui tendit. Il reprit place sur le canapé alors qu’elle restait debout.
En entendant cette pointe de colère dans sa voix, le beau brun comprit qu’il avait commis une erreur en pensant ainsi. Son regard se posa sur la tasse qu’elle posa sur la table, les mains tremblantes. Il venait de lui faire du mal. Peut-être plus en lui dévoilant la vérité que ces derniers mois en restant dans le silence. Il l’écouta sans parvenir à prononcer le moindre mot. Pas qu’il ne pouvait pas, mais il n’en avait soudainement plus envie parce qu’il avait l’impression de causer plus de mal que de bien en parlant. Au moment où elle s’éclipsa sur le balcon, Caleb enfouit son visage entre ses mains et les laissa lentement glisser pour se poser sur ses genoux, ses yeux bleus posés sur la jeune femme au loin. Il regarda le bout de papier à ses côtés. Notre bonheur. Il prit le stylo à son tour et inscrit à son tour : Nous. Sa demande était aussi simple que cela. Il posa le papier et le stylo, et se leva, s’approchant de Judy, ses mains sur ses hanches, il l’obligea à lui faire face « Je suis sincèrement désolé Judy. Je voulais te protéger et finalement, je t’ai fait plus souffrir qu’autre chose… Je pensais réellement que la danse était tout pour toi et je me suis trompé ». Il posa sa main sur sa joue « Pardonne-moi » et déposa ses lèvres sur les siennes, parce qu’il en avait envie depuis qu’elle était arrivée et qu’elle en avait besoin. Il la serra tout contre lui ensuite « Je te promets de ne plus me sacrifier ainsi. Tu entends, je te le promets sur ma vie » souffla-t-il et embrassa son front avant de se détacher « Prends le temps qu’il te faut » et retourna dans le salon et prit une gorgée de café. La suite allait être bien plus douloureuse…
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Mer 2 Nov - 20:27
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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Caleb était conscient de ne pas être le sauveur du monde. C’était déjà un pas en avant. « -d’accord… » souffla Judy avant de pencher la tête sur le côté et de le regarder avec douceur. « -arrête… je ne veux pas que tu t’en veuilles de m’avoir fait souffrir. Après ce que je viens d’entendre, je comprends mieux ta détresse. Je comprends la sorte de spirale infernale dans laquelle tu as été catapulté… Alors… alors ne t’en veux pas… d’accord ? ça aussi tu dois l’accepter. C’est arriver un peu comme… un dommage collatérale. » c’était un mélange de plein de chose qui avait créé cette situation entre eux, cette rupture et ces silences. Judy savait parfaitement ce qu’était la dépression. Elle l’avait vécu, alors cela faisait d’elle une personne très bien placé pour le comprendre. Besoin de temps… elle lui en accorderait et serait là pour l’aider au quotidien. Enfin… « -si… si je suis certaine que j’aurais pu t’aider. Je suis passée par là. Pas pour la même raison. Mais je sais ce que c’est… alors si… si forcement je m’en veux de ne pas avoir prit cet avion. De ne pas être revenu malgré ton message… » elle le regarda partir sur le balcon en soupirant…
Avant que Caleb ne continue son récit, Judy prit le temps de poser ses questions et d’exprimer son opinion. De son point de vu, il aurait dû lui laisser la possibilité de prendre sa propre décision. Il aurait dû lui expliquer. « -un couple c’est être deux. Et pas que dans les bons moments. C’est aussi se serrer les coudes et aider l’autre à traverser des moments compliqués. Je comprends ton silence et ton replis sur toi-même. C’est à moi surtout que j’en veux. Parce que j’aurais dû m’écouter et prendre ce billet d’avion. Rentrer et être présente pour toi. » ils ne pouvaient pas réécrire l’histoire. C’était fait. Mais aujourd’hui en parlant de tout ça, ils pouvaient mieux se comprendre et se reconstruire. Judy lui fit comprendre qu’elle ne voulait plus jamais que ce genre de situation se reproduise. Son bonheur n’était pas une priorité. Ce qui était le plus important à ses yeux c’était eux. Eux ensemble. Elle demanda sa première pause parce qu’elle avait bien sentit qu’elle s’emportait. Ça ne servait à rien. Alors prendre l’air ne pourrait que lui faire du bien.
En lui faisant face, elle le regarda avec une infinie tendresse. « -bien sur que la danse est quelque chose d’important pour moi. Mais nous deux ça l’était plus encore. Je crois que tu as pris plus d’importance dès le départ. Sinon on ne serait pas revenu l’un vers l’autre après le premier éloignement. » Judy lova sa joue contre la main de Caleb avant de lui rendre son baiser avec amour. Elle sentit un soulagement incroyable en entendant sa promesse, puis le laissa rentrer dans le salon. Elle prit encore quelques minutes pour elle, avant de revenir et de dire en s’asseyant : « -je pense qu’il n’y as pas à pardonner. Tu pensais que c’était le mieux à faire. C’était une erreur, on en fait tous. Mon erreur à moi a été d’écouter ton message. De croire que tu ne voulais plus de moi. Même avant que tu… » elle chercha ses mots : « -avant que tu ne laisses ce message sur mon répondeur. » ce message qui parlait d’une autre femme et du fait qu’il l’avait trompé.
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Mer 2 Nov - 20:59
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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Caleb prenait peu à peu conscience qu’il ne pouvait pas sauver tout le monde. Les gens faisaient leurs propres choix et devaient en assumer les conséquences. La famille de Zachary avait souhaité un coupable, Zachary également. Un responsable à son malheur, à sa perte de goût pour la vie, alors que l’unique responsable, c’était lui, c’étaient les choix qu’il avait formulé tout au long de sa vie. Caleb lui avait présenté celle qu’il aurait pensé être la femme de sa vie. Il avait commis une erreur, mais il n’était pas le seul, et il ne pouvait pas porter le poids du suicide de son client sur les épaules. Une pensée qui devait encore pleinement faire son chemin pour qu’il parvienne à accepter qu’il ne peut pas sauver tout le monde sa propre vie. Toutefois, il était responsable de la souffrance qu’il avait fait endurer à Judy, mais cette dernière se montra compréhensive. Plus qu’il n’aurait pu le penser. Comment Jeffrey avait-il pu partir si brusquement alors qu’il avait une telle femme à ses côtés ?! Comme lui, avait-il pu la quitter… « Je vais avoir besoin d’un peu de temps pour ça également » et lui sourit légèrement, timidement « Mais je vais essayer ». Oui, essayer d’accepter qu’il avait été pris dans une spirale infernale et qu’il n’avait pas pu tout gérer, et ce fut leur relation qui en avait subi les conséquences, et plus particulièrement Judy alors qu’elle était à des milliers de kilomètres de lui. Et ce fut pour cela qu’elle culpabilisait. Parce qu’elle s’était retrouvée au bout du monde et qu’elle l’avait écouté, qu’elle n’avait pas pris cet avion pour rentrer à ses côtés « Je savais qu’en t’envoyant ce message, tu ne rentrerais pas. C’était conscient » avoua-t-il en posant son regard sur la jeune femme avant de mettre pause à leur conversation.
Quand ils revinrent du balcon après une longue bouffée d’air frais qui apaisa un tant soit peu le flot d’émotions qui accablait Caleb, ce fut au tour de Judy de poser ses questions. Il l’avait tenu à distance, avait gardé le silence, l’avait laissé se consacrer pleinement à la danse, parce qu’il pensait… à tort… que la jolie rousse aspirait à cela. Aspirait à danser ainsi sur scène, que c’était son rêve. Ça l’était, mais pas autant qu’il ne l’aurait pensé. Elle aurait aimé revenir à ses côtés et le soutenir dans cette douloureuse épreuve, alors que lui, il n’avait vu qu’une manière de la protéger dans son mutisme. Il l’écouta avec attention alors que Judy lui donna une définition de la vie à deux qu’il semblait méconnaitre. Le manque d’expérience. Il hocha lentement de la tête « Tu avais assez de moments compliqués avec ta maman Judy… Je ne voulais pas être un poids de plus et… » un soupir « et je remarque que j’ai eu tort de penser ainsi ». Ce fut ensuite au tour de la jolie rousse d’imposer une pause alors qu’elle sentait l’agacement prendre le dessus sur la conversation. Il lui laissa un peu de temps avant de la rejoindre, lui faisant face et se mit à sourire avec douceur « Je t’aime » et déposa ses lèvres sur les siennes avant de lui promettre de ne plus réitérer une telle erreur à l’avenir. Il retourna ensuite au salon, lui laissant un peu de temps seule. Il baissa les yeux quand elle évoqua l’autre femme « Sauf que j’ai commis une erreur de plus et celle-ci, je doute que tu veuilles bien me la pardonner » et releva ses yeux sur Judy. Une longue inspiration suivit d’une gorgée de café et reprit son récit, le cœur se serrant davantage dans sa poitrine.
« J’étais dans ce bar à l’issue du procès et c’est là que cette femme est venue à moi. Elle ressemblait aux femmes que j’avais pu rencontrer avant nous deux ». Ce qui signifiait qu’elle avait des jambes interminables et des courbes attrayantes dans une robe noire un peu trop courte pour elle. « Elle a pris place à côté de moi et on a commencé à flirter… ». Il ne parvenait plus à regarder Judy dans les yeux en cet instant. Il avait honte de lui. Il s’en voulait terriblement « On se rapprochait pour parler, je posais mes mains sur son corps et elle en faisait de même… La tension est montée d’un cran. J’ai eu une soudaine envie d’elle, de la ramener ici et de coucher avec elle… alors je l’ai embrassé… ». Il releva son regard sur Judy, appréhendant sa réaction plus que jamais et poursuivit « Je ne sais pas trop ce qui m’a fait réagir, mais je me suis reculé d’un coup et j’ai dit stop. J’ai pensé à toi, au mal que ça allait te faire. Elle m’a dit ne pas être jalouse, et j’ai répété que ça serait non. J’ai quitté le bar, j’ai marché jusqu’au pied de mon immeuble et je t’ai quitté… ». Il passa ses mains sur son visage d’un geste las avant de tourner la tête vers la joie rousse « Je me suis vu comme Jeffrey en cet instant. J’ai eu envie d’elle, et ça m’a fait peur. Comme si noyer mon désespoir dans le sexe et l’alcool m’auraient aidés… Je t’ai fait souffrir Judy et je m’en veux… ». Il inspira profondément et reprit « J’ai passé les trois jours suivant à boire encore et encore, à regarder des photos de toi, de nous… et aussi à fixer ce balcon en me demandant si ce n’était pas la solution finalement… » souffla Caleb en regardant ledit balcon qui était devenue leur refuge ce soir « Durant trois jours, j’ai eu envie de sauter. J’avais tout perdu, et surtout, je t’avais perdu toi. Et il y a eu ce message de toi… et je me suis dit que si tu éprouvais, ne serait-ce que la moitié de l’amour que j’éprouvais pour toi, alors tu serais détruite si je le faisais… D’une certaine manière, tu m’as sauvé ce jour-là… » et regarda à nouveau la jeune femme, les larmes aux yeux et la gorge nouée.
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Charly
Jeu 3 Nov - 13:47
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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« -non, on va pas essayer. On va le faire. On y parvenir. Ensemble. » avait ajouté Judy avec conviction. Il avait besoin de temps, leur couple aussi. La blessure était bien là, présente et douloureuse. Mais la jeune femme restait convaincu qu’ils pouvaient redevenir cette sorte d’unité qu’ils étaient avant qu’elle ne parte. Retrouver une façon de se parler, de se comprendre. Elle voulait qu’il fasse plus qu’essayer. Lorsque Caleb prit l’air sur le balcon pour la première fois, Judy venait de mettre le doigt sur un point important. Ils étaient rempli de culpabilité. L’un comme l’autre. Ils devaient trouver le moyen de se pardonner, sinon ce sentiment allait les empoisonner.
Après cette première pause, Judy lança ses premières questions et bientôt elle eut besoin de se lever, de marcher de long en large avec son café à la main. « -Non Caleb… tu n’es pas en option dans ma vie. Tu n’es pas un truc que je peux mettre de côté lorsque ça me chante. Tu avais de problème, j’aurais dû être là, c’est tout. » conclu la jeune femme avant de quitter le salon pour la balcon. Elle s’était quelque peu laissé emporter. Cela ne servait à rien. Alors prendre l’air allait lui faire du bien, faire redescendre la pression. « -moi aussi… tellement… » avait elle soufflé le visage dans son cou. Quelques minutes plus tard, elle reprit place sur le canapé. Elle savait que ce qui allait arrivé serait à nouveau douloureux. Rien n’était terminé. « -laisse moi en juger tu veux… » souffla Judy en sachant qu’il parlait de cette femme qu’il avait rencontré. La jeune femme s’autorisa à quitter ses chaussures, et remonta ses pieds sur le canapé, ses genoux sous en menton, comme pour faire barrage à trop de douleur à venir.
L’imaginer avoir envie d’une autre femme lui faisait vraiment mal. Mais la fautive c’était elle. Elle qui était loin. Elle qui n’était pas revenue. Le menton sur les genoux, cachant la moitié de son visage, Judy regarda Caleb sans rien dire. Elle voulait qu’il continue. Elle fronça les sourcils. Il avait reculé ? Il avait dit stop ? Un baiser et une envie ? Elle eut un léger rire nerveux, détournant le visage sur le côté. Puis elle répliqua: « -si tu savais les images que j’avais en tête… Je t’imaginais avec une femme magnifique, coucher avec elle avec passion et une envie folle. M’oublier, oublier mon visage et mes baisers, avec une autre. » un nouveau petit rire nerveux. « -tu n’es pas comme lui… » ajouta Judy avec aplomb. Encore une fois, elle ne voulait pas qu’il se compare à son ex.
Elle écouta la suite et ouvrit la bouche sans qu’aucun son n’en sorte. Son regard dévia sur le balcon. Elle manqua soudainement d’air. Judy reposa avec lenteur ses pieds sur le sol, l’écoutant lui dire qu’elle lui avait sauvé la vie. Sans plus attendre, elle se leva pour s’approcher de lui. Elle s’installa sur lui, ses jambes de chaque côté de ses hanches et entoura son visage de ses mains. « -mon amour… ce n’était qu’un baiser. Qu’une envie passagère pour une autre. » ce n’était une histoire d’avoir le pardon facile. C’était seulement un faux pas à cause du désespoir dans lequel il se trouvait. « -encore une fois la faute me revient. Si j’avais été prêt de toi, je serais venu au tribunal avec toi, on serait rentré ensemble. » elle caressa sa joue en le regardant avec un amour immense. « -chasses toutes ces idées noires de ta tête. » elle l’embrassa comme si sa vie en dépendait : « -encore une fois c’est mon absence qui a… » elle se mordit les lèvres avant de poser son front contre le sien : « -merci d’avoir pensée à moi… je crois que… je ne m’en serais jamais remise. Jamais… Tu comptes tellement pour moi… » elle ne retenait que ça. Cette envie de sauter et de mettre fin à ses jours. Elle n’en avait rien à faire de cette femme.
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Jeu 3 Nov - 18:09
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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En écoutant Judy, le beau brun avait l’impression qu’elle était prête à tout surmonter si c’était pour être avec lui. Elle avait une force en elle qu’il méconnaissait jusqu’à aujourd’hui, et se demanda s’il était capable de l’être également. Aussi optimiste pour l’avenir, aussi fort pour affronter l’adversité. Il avait encore besoin d’un peu de temps pour être certain. Il remarquait qu’il n’était pas encore totalement guérie des évènements de cette dernière année et qu’il fallait encore du temps au temps pour qu’il puisse se pardonner et avancer. Mais quand il posa son regard sur elle, sur cette femme qu’il aimait tant, le beau brun savait, au fond de lui, que ce n’était qu’une question de temps. Il avait alors simplement acquiescé de la tête, avait fait un tour sur le balcon pour retrouver ses esprits, pour ne pas craquer alors qu’il n’en était qu’au début de ses explications, et lorsqu’il revint aux côtés de la jolie rousse, elle lui posa des questions dont les réponses eurent raison de son calme olympien. Caleb s’était considéré comme en-dessous de la danse ou de l’état de santé de Christy dans l’échelle des préoccupations de sa petite-amie… ex-petite-amie. « Je ne t’aurais pas accepté de toute manière, alors il était mieux pour toi, pour nous, que tu restes là-bas » et il était sincère en pensant cela. Si elle était rentrée, elle aurait rejoint la longue liste des gens à il n’avait jamais répondu durant ces quelques mois. Son amour pour elle n'y faisant pas exception. La pause de Judy ne l’étonna pas vraiment lorsqu’elle arriva. La conversation était difficile. Caleb lui laissa un instant avant de la rejoindre et la serra dans ses bras, fermant les yeux en entendant lui répondre qu’elle l’aimait aussi.
En reprenant place dans le canapé, Caleb n’était pas certain qu’elle l’aime toujours autant après la suite de ses explications. Il lui parla de cette femme qu’il avait désiré, de son baiser et de sa manière de tout arrêter soudainement. Un froncement de sourcils en l’entendant rire, ne comprenant pas vraiment les raisons de sa réaction si… surprenante. Oui, c’était le mot. Il se mit à sourire en se rendant compte qu’elle ne lui en voulait pas tant que ça de son écart de conduite « La femme magnifique avec qui je fais l’amour avec passion et une envie folle, c’est toi et uniquement toi. Les autres, ça n’était que du sexe pour du sexe » répliqua-t-il avec assurance avant de se comparer à Jeffrey. Il n’était pas lui. Pourtant, ce soir-là, ça n’avait pas été l’impression ressentie… Une longue inspiration et reprit son monologue en évoquant son envie de mettre fin à ses jours. Une partie du récit dont il avait particulièrement honte, et où il se sentait plus vulnérable qu’à son habitude. Il posa son regard sur Judy en la voyant se lever et se recula légèrement pour qu’elle puisse prendre place sur lui, ses bras entourant naturellement sa taille alors qu’il posait sa tête contre le dossier du canapé. Un soulagement immense l’envahit, ainsi qu’énormément de regret « Tu… Tu ne m’en veux pas ? » et ajouta « J’aurais dû t’en parler dès le début, mais… » et poussa un soupir « ça nous aurait évité de nous quitter et que … et que tu ais une liaison avec Mohammed ». Oui, il avait encore du mal à digérer ce point-là. « Judy, tu n’aurais rien pu faire. Je ne veux pas que tu t’en veuilles » et savoura cette proximité retrouvée entre eux.
Caleb lui rendit son baiser avec tout autant d’intensité que la jolie rousse, ses mains remontant le long du dos de la jeune femme et la laissa poser son front contre les siens lorsqu’elle se recula « Chut… » et répliqua « Ton visage s’est imposée à moi quand je l’ai embrassé et… Il était hors de question de te faire souffrir ». Il lui sourit avec douceur « La suite est plus agréable à entendre. Trish a récupéré les clefs auprès de mon propriétaire, elle m’a demandé de prendre une douche et de me changer. On a nettoyé l’appartement, puis je t’ai laissé ce message sur ton répondeur. J’aurais pu insister, mais j’avais besoin de me reconstruire avant ton retour, de te prouver que j’étais toujours là » et déposa ses lèvres sur les siennes pour un premier baiser, puis un deuxième, et se mit à sourire « J’ai très envie de faire l’amour follement avec une femme magnifique » et commença à défaire sa ceinture « On fera réchauffer après » et embrassa son cou avec envie.
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Jeu 3 Nov - 19:02
Judy Freeman
J'ai 34 ans ans et je vis à Seattle, Pays. Dans la vie, je suis professeur. J'enseigne l'art à des lycéens et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt très mal. Fille unique, petit trésor de ses parents, Judy n'a pas vraiment coupé le cordon. Elle passe régulièrement les voir. Sa mère est l'une de ses plus proches amies. Judy a grandi dans un foyer plein d'amour, entre ses peluches et ses amis imaginaires. Elle adorait jouer à la maitresse, mais aussi la peinture, le dessin... la voie était toute tracée. Professeure. Aujourd'hui, elle enseigne, elle aime ça, même si clairement les gosses qu'elle a en classe lui font passer l'envie d'en avoir à elle. Pas très organisée, tête en l'air, souvent à côté de la plaque, elle pratique beaucoup l'autodérision. Côté vie sentimentale, elle cherche désespérément un homme qui tombera amoureux d'elle. Elle en veut toujours à son ex, six ans plus tard.
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Il pouvait bien dire ce qu’il voulait, Judy savait qu’elle serait rentré dans cet appartement de gré ou de force. Et qu’elle aurait été là pour lui. Même s’il l’avait jeté dehors, elle serait revenue encore et encore tous les jours. Par amour. Enfin ça n’était pas la seule zone d’ombre au tableau. Il y avait cette histoire de tromperie. Judy ne pu faire autrement que de se sentir presque bête et soulagée de l’entendre lui dire qu’il n’avait fait qu’embrasser cette femme. Un baiser ! Elle s’était tellement fait de scénario. Elle en avait fait des cauchemars. Elle le voyait prendre tant de plaisir avec une autre, lui dire qu’il regrettait son ancienne vie, qu’une seule femme ne lui suffirait jamais. Alors oui, forcement elle était soulagée.
La jeune femme avait besoin d’être proche de lui. Alors elle combla l’espace entre eux, venant s’installer sur lui, l’embrassant avec amour. « -bien sûr que tu aurais dû m’en parler… » elle recula cependant quelques secondes lorsqu’il évoqua Mohamed. Oui, il y avait encore ça… « -si tu savais ce qui m’est passé par l’esprit… je t’ai imaginé regretter notre couple, voilà retrouver ta vie d’avant. J’ai rêvé que tu me disais que j’étais une erreur… si seulement on avait su se parler… » ils auraient bien moins souffert. « -non, je te parle pas de cette femme. Je te parle du balcon Caleb. Je le sais déjà depuis longtemps, je le savais avant de partir. Je veux pas d’une vie sans toi. » elle sourit avec douceur lorsqu’il parla de Trish et du rôle qu’elle avait joué. « -je ne la remercierais jamais assez. » elle caressa la joue de Caleb et elle ajouta : « -je l’ai eu plusieurs fois en visio. Je lui ai confié ma détresse et aussi mon impuissance. Que je t’aimais toujours aussi malgré tout ça, malgré ton silence, ce flou autour de cette séparation. » elle lui rendit son premier baiser, puis le second, l’envie de lui bien présente, mais elle se fit violence pour reculer et dire : « -attends… on a… on a pas fini. » elle posa ses doigts sur les lèvres de Caleb, se maudissant de couper leur élan. Mais ils devaient aller jusqu’au bout. Et il avait soulevé un point qui restait à explorer. Mohamed.
Judy se pinça les lèvres et se releva. Elle prit quelques secondes pour respirer, histoire de faire retomber la pression. « -j’ai besoin de savoir si tu m’en veux pour Mohamed. Alors pour le coup, c’est mon tour. Pour les explications. » elle ne se considérait pas en tord sur quoi que se soit. Elle ne regrettait pas non plus d’avoir coucher avec cet homme qui était devenu un véritable ami. Mais Caleb n’avait pas tous les détails de cette relation. « -tu veux faire une pause avant ? Ou je t’explique tout de suite ? »
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Jeu 3 Nov - 19:44
Caleb Hamilton
J'ai 37 ans ans et je vis à Seattle, Etats-Unis. Dans la vie, je suis entremetteur et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien. Caleb a vu le jour et a grandi dans le quartier défavorisé de South Park, à Seattle. Il s’est toujours considéré comme un privilégié dans le quartier. Son père n’était pas parti chercher un paquet de cigarette à sa naissance, pour ne plus jamais revenir, et sa mère ne cumulait pas trois emplois pour subvenir à leurs besoins. Il avait grandi dans une famille aimante, passant ses dimanches à jouer au baseball avec son père dans le jardin. Cela lui permis d’obtenir une bourse pour étudier la psychologie à l’Université, jusqu’à ce qu’il ne se blesse à l’épaule à sa quatrième année. Ses excellents résultats lui permirent de maintenir sa bourse, et il décrocha son diplôme. Il exerça un moment en tant que thérapeute en Californie à l’issue de ses études supérieures. Finalement, il prit conscience que la problématique récurrente de ses patients, c’était l’amour. Ils souffraient de chagrin d’amour ou encore se sentaient seuls, d’autres n’y croyaient plus, alors que certains espéraient encore, allant de déception en déception. Il décida donc de créer sa société , devenant une espèce de Dr. Love, comme Will Smith au cinéma, mais cette fois-ci, à Seattle.
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En dehors de ce baiser qu’il avait échangé avec cette inconnue dans un bar, Caleb n’avait pas connu d’autres femmes à part Judy depuis cette dernière année. Il avait eu envie de cette femme dans ce bar, et une part de lui aurait aimé poursuivre la soirée sous les draps, son corps moulé au sien, mais l’autre n’avait pas été de cet avis et c’était sûrement cela qui sauvait, aujourd’hui, sa relation avec la jolie rousse. Parce qu’il l’aimait, tout simplement, et qu’il ne voyait pas son avenir autrement qu’avec elle. Alors ce fut un immense soulagement qui l’accabla au moment où elle prit place sur ses cuisses et qu’elle l’embrassa avec autant de conviction. Cela ne l’empêchait pas d’éprouver une certaine culpabilité. Celle d’avoir mis fin à leur relation alors qu’en réalité, elle aurait accepté ce baiser avec cette inconnue. Cela avait engendré de la souffrance chez Judy et cette liaison avec Mohamed. Un froncement de sourcils et son cœur se serra lorsqu’elle lui confia ce qu’elle avait subi après lui avoir annoncé avoir été infidèle… Il entoura son visage de ses mains et l’embrassa avant qu’elle ne poursuivre « Tu n’as jamais été une erreur et je n’ai jamais regretté notre relation. J’aime la vie qu’on a tous les deux. La preuve, je n’ai pas touché une femme depuis un an jusqu’à toi, la dernière fois » et lui sourit avec douceur. Si ce n’était pas une belle preuve d’amour pour un homme qui avait cumulé les conquêtes durant des années, et qui avait rarement eu plus d’un mois d’abstinence. Il se rendit compte, par la suite, qu’il n’avait pas compris le sens des mots de Judy. Elle s’en moquait de la femme qu’il avait embrassé, elle était heureuse qu’il n’ait pas mis fin à ses jours. Il baissa les yeux, honteux d’avoir envisagé cette issue tragique pour résoudre ses problèmes. Il finit par relever les yeux sur la jeune femme « Tu ne me perdras pas. On va vieillir ensemble, avoir des cheveux blancs et on fera des courses en déambulateur dans notre maison de quartier parce qu’on sera trop vieux pour cet appartement ». Oui, il n’avait aucun mal à imaginer leur futur ainsi.
Le beau brun poursuivit son récit en expliquant l’intervention de Trish qui l’avait, elle aussi, sauvé de sa propre vie. Il sourit en entendant ces mots « Elle a été d’une aide précieuse » et acquiesça lentement « Je sais. J’étais présent une fois. Je t’ai entendu lui dire que tu m’aimais… Mais je n’étais pas encore prêt à te confronter et à te parler de tout ça ». La preuve en était, il avait fallu quelques mois pour qu’il guérisse, et encore un de plus pour qu’il parvienne à lui en parler, non sans mal. Il mit fin à cette conversation en embrassa Judy une première fois, puis ainsi de suite, avec une envie non dissimulée d’elle. Elle se recula, à contrecœur de Caleb « Je sais… » et il n’était pas certain d’avoir envie d’entendre la suite, surtout alors qu’il avait juste envie d’elle, de son corps, de ses mains, de ses baisers. Un soupir quand elle se leva et releva les yeux sur la jeune femme quand elle évoqua Mohamed. Il se pencha en avant, ses coudes sur ses cuisses et passa ses mains sur son visage avant de tourner la tête vers elle « Je veux bien prendre une pause, boire mon café. Faut que je redescende » et se saisit de sa tasse, la fit réchauffer et en bu une gorgée avant de rétorquer « J’ai seulement du mal à l’accepter parce qu’après ta séparation avec Jeffrey, tu as attendu six ans avant de m’accepter dans ton lit, et la première fois, tu m’as même repoussé, et là… Au bout de quoi ? Deux ? Trois ? Quatre mois ? Tu couches avec Mohamed et ensuite, il vient au barbecue de Tyler et tu lui présentes nos amis… Je suis resté presque caché dans un placard pendant des mois Judy. Tu n’envisageais pas de me faire rencontrer tes amis, et il a fallu un certain temps même après qu’on soit ensemble…Qu'est-ce qu'il a de plus que moi ? » donc oui, il avait quelques difficultés à l’accepter. Il poussa un soupir « J’ai juste du mal à accepter qu’un homme autre que moi ait pu te toucher durant cette année, loin de moi… Je ne sais pas comment l’expliquer ». Il n’avait jamais ressenti ce flot d’émotion à l’intérieur de lui. Il avait détesté le français presque aussitôt. Il n’avait pas aimé le voir aux côtés de la jeune femme, et apprendre qu’ils avaient couché ensemble… ça avait été difficile.
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