Love isn't soft, like those poets say. ... (avec Gina)
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Gina
Ven 28 Avr - 18:09
< > Rafaela Dos Santos
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
Les rations de survie, c’est typiquement le genre de nourriture qui n'effleurera plus jamais les lèvres de Rafaela. D’abord parce que, la dernière fois que, au cours d’une mission dans la Forêt Noire, elle a dû en consommer, elle les a trouvées tout simplement infectes. Mais aussi et surtout car elle entretient une relation particulière avec la nourriture.
Après en avoir été privée, et nourrie de produits bas de gamme, elle était paradoxalement tombée dans un léger surpoids. C’est encore Mikhaïl qui l’en a sortie. Pour sculpter un corps adapté à son métier, il avait fallu 1 an et demi de diète, de sport, et de protéines. La Brésilienne n’a jamais cessé d’appliquer les conseils alors reçus.
D’ailleurs, ce que vient de dire l’inspecteur Walace lui rappelle un peu son premier repas avec son mentor, peut leur rencontre. En farfouillant dans ses placards, celui qui était alors quarantenaire lui avait demandé ce que mangeait une jeune fille. En rigolant, elle avait répondu qu’elle se nourrissait de spaghettis aux paillettes, agrémentés de sauce vernis à ongles. La blague n’était pas spécialement drôle, mais a eu le mérite de générer leur premier éclat de rire complice.
Mêm si l’heure n’est pas vraiment à rire avec Hunter, Rafaela n’oublie pas de lui exprimer sa gratitude. - Merci beaucoup.
Puis, en commençant à fouiller dans son sac, elle lui demande : - Combien est-ce que je vous dois ?
Le rembourser est une évidence, car Rafaela ne veut se sentir dépendante ou redevable vis-à-vis de personne. Personne.
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Clionestra
Ven 28 Avr - 20:56
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Hunter avait mis un pizza au four, heureusement pour lui, la jeune femme n’était pas végétarienne. Il avait aussi sorti des sirops, qu’il avait acheté simplement parce qu’il savait que certaines personnes buvaient avec du sirop. Il aurait pu acheter des bières ou une autre boisson alcoolisé, mais il n’en avait pas envie. Il n’avait pas pu d’alcool depuis des années et ne savait plus exactement s’il tenait la boisson ou non. Il valait mieux éviter. Il la regarda alors qu’il porta son verre à ses lèvres.
- De rien, et vous ne me devez rien.
Il y avait quelque chose de dérangeant à prendre de l’argent qui venait d’un meurtre. Il sait qu’il ne devrait pas s’arrêter la dessus, mais ça le dérangeait tout de même un peu. Il préférait tout lui payer, avec son argent qu’il ne dépensait de toute façon jamais, que de lui prendre celui ci.
- Vous me rembourserez une fois réhabiliter, lui proposa-t-il.
Parce qu’il savait que beaucoup n’aimait pas devoir … Il était pareil, n’empruntant jamais de l’argent à personne et évitant de devoir quoi que ce soit, même un café. Il soupira. Il fallait communiquer. C’est ce qu’il avait dit, et ça lui faisait diablement chier de devoir le faire. Il reposa son vers, et reposa les yeux sur la jeune femme.
- Je ne veux pas d’argent qui vient d’un meurtre, et cela, même si l’homme que vous avez tué le mérite. Je préfère que vous me laissiez tout payer pour le moment, et on fera les comptes une fois que vous devriez avoir de l’argent autrement que par le meurtre, vous voulez bien ?
De toute façon, si elle ne le voulait pas, ça serait pareil. Il refuserait l’argent et elle, elle sera de mauvaise humeur. Il le pense en tout cas. Mais il essayait d’être honnête avec elle, et avec lui. Il laissait coucher une meurtrière chez lui. Il devait accepté qu’elle allait être pardonné si elle arrive à trouver un indice sur Poem… Alors … il ne voulait pas dérogé à cette règle là, au moins. Il sortit la pizza et la coupa en 8 part égale, presque au millimètre pour la mettre au centre de la table.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
- C’est vrai que les vies des maquereaux comptent énormément, raille-t-elle. Ils apportent tellement à la société.
S’il y a un type de personnes que Rafaela déteste plus que les violeurs, ce sont les proxénètes. Le mépris et la haine qu’elle nourrit à leur égard sont sans égal. Elle ne regrette pas une seconde que le dernier meurtre qu’elle a commis, et qui sera peut-être le dernier de sa vie, ait été celui de l’un d’eux.
Ceci dit, avant que l’inspecteur Walace puisse lui répondre, elle poursuit : - Enfin bref, c’est noté. Bon appétit.
Elle mange assez rapidement, puis prend rapidement congé de son hôte, pour aller récupérer ses affaires de nuit, puis rejoindre la salle de bain. Après une douche fidèle à son rituel du soir (2 minutes d’eau froide, un coup d’éponge, puis 3 minutes d’eau chaude), Rafaela enfile le maillot du Real Madrid et le pantalon de capoeira qui lui servent de pyjama.
Par politesse, elle s’oblige à un dernier contact avec celui qui l’héberge, lui souhaitant une bonne nuit.
Après avoir fermé la porte de sa chambre, et répandu du sel aux 4 coins de la pièce, la Brésilienne se lance dans son rituel. Elle dépose sur son nouveau lit une image froissée et jaunie à force d’être toujours dans ses poches. Puis, quelques minutes de silence s’écoulent, le temps de trouver les mots.
Les mots justes pour rendre hommage à sa sainte. Cette sainte dont la protection lui permet ne serait-ce que de fermer l'œil cette nuit. Cette sainte qu’elle a découverte non pas au catéchisme, mais en échangeant avec de pauvres dealers mexicains. Cette sainte qui accepte tout le monde, même les exclus, et les bannis. La Santa Muerte
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Clionestra
Sam 29 Avr - 2:40
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
- Ce n’est pas ce que j’ai dis, fit remarquer Hunter alors que la jeune femme décida de faire sa soupe à la grimace.
Pour ce qu’il en avait à foutre lui. Qu’elle le prenne mal. Il ne comptait simplement pas accepter d’argent de la mort. Point. Il connaissait plusieurs Mac qui traitaient ses filles avec dévotion et respect. Les filles avaient été écouté et elles étaient là de leur plein gré. Ceux qui étaient des connards, Hunter n’hésitait pas à les mettre en taule, et ils perdaient tout. Après, il n’aimait pas tuer mais n’était pas attristé d’apprendre leur mort. Il n’empêche qu’il ne voulait pas d’argent venant de la mort, point. C’était comme il le voulait et un principe. Il aurait penser que la jeune femme aurait compris. Mais non. Il laissa partir. Fit la vaisselle.
Contrairement à elle, il resta dans le bureau à continuer à lire et relire les résumés d’enquête jusqu’à trois heures du matin. Il parti prendre une douche à trois heure cinq, finit sa douche à trois heures vingt, arriva dans son lit à trois heure trente, dormant en caleçon et il s’endormit. Il n’avait pas fermé la porte de sa chambre, il ne fermait jamais.
Cinq heure trente, il ouvrit un oeil, sans avoir besoin d’un réveil. Se leva. Alluma la machine à café pour se faire une théière de café, pris un premier café à cinq heure trente cinq, s’habilla d’un t-shirt noir et d’un jean simple à cinq heure quarante, reprit un second café qu’il prit le temps de mieux dégusté, cette fois. Attrapant deux biscuits de sa ration de survie du jour, qu’il laissa sur la table, il rejoint son bureau à six heures pile pour y reprendre le dossier qu’il avait laissé la veille. Il ouvrit même son ordinateur pour voir des informations, mais rien.
Il n’y avait pas eu de nouveaux meurtres cette nuit. Depuis la découverte de ce monstre, il y avait tout un protocole qui était à suivre pour ses affaires. Il y avait un fichier partagé avec toutes les agences, tout était même disponible pour le public. Il s’étira, se mettant sur deux pieds de sa chaise et alluma des écouteurs pour écouter un des derniers témoignages. Il pensait à la jeune femme dans sa chambre d’ami. Il ne savait pas quoi faire d’elle. Remarquant qu’il n’avait rien écouté, il arrêta la bande et sortit.
Il trouva une boulangerie et acheta des viennoiseries sans avoir la moindre idée de ce qui plairait à la jeune femme. Il remonta dans son appartement, mis le repas sur la table, avec un papier qui disait « servez-vous, petit déjeuner » et il reparti à son écoute. Voilà. Là, il allait être concentré … Mais non. Il regardait toujours la porte, laisser ouverte, du bureau, en essayant de savoir quand la jeune femme allait se montrer. Peut-être était-elle même déjà parti ? Cela se faisait-il d’aller vérifier ? Non. Non. Lui, il était un taré et laisser toutes les portes ouvertes mais pas tout le monde était comme lui. Puis, il n’avait pas à s’en faire pour une tueuse qui prenait mal l’avis des autres. Il se reconcentra à nouveau …
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
Rafaela rirait au nez de quiconque lui dirait qu’il existe des maques respectueux et dévoués, ou même qu’il existe des prostituées qui exercent cette “activité” de leur plein gré. Parce que ça n’existera jamais à ses yeux. Parce qu’elle a vu trop de maques battre ou manipuler des filles, parfois de la même famille ou du même village. Parce qu’à ses yeux, c’est toujours le manque d’argent, et souvent les coups durs de la vie qui mènent sur le trottoir. Vendre son corps au premier venu n’est jamais un choix, c’est toujours une violence.
Après avoir accompli les rites dûs à la Santa Muerte, la Brésilienne avale une gomme de mélatonine, et se met au lit. Elle n’oublie pas de glisser son petit revolver sous l’oreiller. Sait-on jamais…
Comme toujours, son sommeil est fractionné, et elle se réveille à 3h et quelques du matin. Elle reprend rapidement ses esprits, et décide, comme souvent, de mettre ce temps à profit. Discrètement, elle attrape son nouveau téléphone de travail, ses écouteurs, et se connecte sur la base de données réservée au public.
Après deux heures de travail intensif, qui la confortent dans sa piste “favorite”, elle écrit dans les notes du mobile “Faire recherches symboles“, puis se rendort.
Elle se réveille de nouveau, et définitivement, à 7h. Cependant, elle ne quitte pas immédiatement sa chambre. Après une nouvelle séance de yoga et d’étirements, elle rejoint la douche à 7h30, enfile une robe à fleurs dans la foulée, et petit-déjeune en une dizaine de minutes, les yeux rivés sur son smartphone.
Prête à poursuivre les travaux entamés la veille, elle entrebâille la porte du bureau de Hunter, et, avec son accent chantant de lusanophone, lui lance : – Bonjour, inspecteur Walace. Merci pour les croissants. Sauriez-vous où est-ce que je peux trouver les études en symbologie sur les meurtres ?
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Clionestra
Dim 30 Avr - 0:01
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Travaillant mais préoccuper, Hunter observait la porte. Il savait qu’elle s’était levé, il l’avait entendu, mais il ne savait pas ce que le politiquement correcte lui imposé. Aller la voir ? Il trouvait cela déplacé et il ne sait pas ce qu’elle pourrait faire comme raccourci encore dans sa tête. Il soupira et écouta, essaya, une nouvelle interview de la famille de la troisième victime connue. Il y avait deux ordres chronologiques dans les meurtres. L’ordre de meurtre, quand la personne a perdu la vie. Et l’ordre de la découverte des corps. Hunter savait que si on découvrait un corps des années après, c’était parce que l’homme, ou la femme, le voulait. Il avait laissé la porte ouverte pour que la tueuse à gage puisse se permettre de rentrer sans poser de question. Il relève les yeux vers elle.
- Il y a deux dossiers, répondit-il en se levant pour traverser le bureau. Une première qui a été validé par les profilers. Pour eux, il est certain que les symboles ont eu une importance dans les meurtres…
Hunter n’avait que peu regardé de ce côté là. Non qu’il boude le dossier où n’y croit pas … mais savoir que l’homme tuer des oiseaux pour mettre des plumes sur un corps parce qu’il rêve de liberté, il ne savait pas quoi en faire. L’information était entendu mais après … il sortit une boite, bien plus grosse.
- Et là, ce sont tous les symboles qui ont été écartés. Parce que c’était une coïncidence ou juste parce que ça ne collait pas avec le profil ou bien …que sais-je, je ne comprends rien à la symbologie et encore moins à la numérologie, qui se trouve aussi à l’intérieur.
Il apporta les deux sur la table, pencha la tête à peine pour réfléchir avant de se souvenir du premier mot de la jeune femme qui lui était totalement sorti de l’esprit.
- Bonjour. Vous voulez du café ?
Voilà. C’était ça. Il lui manquait pas de politesse, normalement à Hunter … mais normalement il n’y avait pas une femme dans son appartement de bon matin. Et même si son cerveau travaillait déjà dès 6 heures, il n’avait pas l’habitude d’être sociable avant d’aller au bureau… Et il y allait souvent pas, juste pour éviter ça. Il proposa sa tasse de café chaude à la jeune femme. Il en avait déjà bu trois ou quatre depuis son premier réveil et en avait même acheté un de plus en passant pour les croisants… donc… Il n’en manquait pas. prenait mal l’avis des autres. Il se reconcentra à nouveau …
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
- Non, ça ira. Mais merci beaucoup.
Rafaela surveille le ton de sa voix. Elle prend soin de le faire doux, tout en évitant de paraître courtisane. Car elle devine très bien que cette dernière stratégie ne fonctionnera probablement pas avec lui. D'ailleurs, avant de se lancer dans quoique ce soit, elle a décidé de profiter des prochains jours pour le découvrir, et approfondir encore ses connaissances sur lui.
Néanmoins, elle ne perd pas de vue sa priorité ; mener sa propre étude de symbologie sur Poem. Pour elle qui est, contrairement à ce que laisserait présager son activité, très spirituelle, ça ne devrait pas être compliqué de voir des signes là où d'autres ne voient que des coïncidences. Entre les mythes aztèques et incas que lui racontait son gentil voisin, les croyances et rituels vaudou appris auprès des filles nigérianes et haïtiennes au bordel, et les références bibliques inculquées à force de coups par les sœurs à l'orphelinat, ses connaissances dans le domaine du surnaturel couvrent un large panel. Ne restera finalement qu'à faire le tri.
Mais avant cela, il lui reste à trouver sa place dans le bureau. Soucieuse de ne pas déranger Hunter, elle se fait à nouveau fort précautionneuse, et demande : - Où est-ce que je m'installe ?
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Clionestra
Lun 1 Mai - 2:16
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Il la regarda encore. Il y avait quelque chose d’étrange dans la jeune femme. Comme si elle voulait quelque chose de lui. ou alors se faisait-il de gros film parce qu’il ne lui faisait pas confiance ? Les deux étaient possible. Il ne lui faisait pas confiance et elle voulait quelque chose de lui ? En même temps. Il maudit à nouveau son collègue qui l’avait mis dans les mains d’une tueuse. Il n’avait même pas fermé la porte de sa chambre cette nuit. Parce qu’il n’avait normalement aucune raison de ne pas avoir confiance dans son appartement. Il ne dit rien, se concentra sur ce qu’elle demandait. C’était mieux. Sortant tout ce qu’il faut, il soupira. Vrai. Il y avait beaucoup de place dans le bureau, mais une chaise. Il lui envoya la chaise roulante.
- Prenez-là, ça vous permettra de rouler, c’est plus amusant. Je vais me chercher la chaise de la cuisine.
Il se déplaça pour aller chercher la chaise de la cuisine, une chaise toute simple et y mis son cul dessus alors qu’il reprenait ses écouteurs. Avant de les mettre, cependant, il observa la jeune femme encore.
- Vous voulez étudiez les signes que des scènes de crime ? Sinon, j’ai aussi référencé tous les poèmes, et les recueils desquelles ils viennent. Ce sont les gros cartons avec écrit « Livres » dessus. Ils sont normalement classé par ordre de meurtre. D’ailleurs, pratiquement tout ici est classé ainsi. Sauf les autopsies, qui sont classés par ordre d’autopsie. Je trouvais ça plus logique.
Si les renseignements sur les disparitions des victimes, ou leur meurtre ou la dernière fois où elles avaient postés sur les réseaux sociaux suivaient l’ordre des meurtres, Hunter avait trouvé ça plus logique de faire différemment pour les autopsies. Parfois, quelque chose lui semble plus logique et il le fait ainsi. Il ne sait pas si la jeune femme pense différemment.
- Si vous voulez trier différemment, j’irais vous faire des copies pour que vous puissiez le faire.
S’il était pour l’écologie, Hunter n’en aimait pas moins le papier. Pour lui, les fichiers sur la tablette était une perte de temps. Il n’aimait pas à avoir à lire sur une surface lisse et réfléchissante qui lui faisait mal aux yeux. Il était vieux avant l’heure le monsieur.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
- Merci pour la chaise, et les dossiers. Sinon, j’imaginais travailler avec la symbologie sur les 20 derniers meurtres, d'abord par ordre chronologique, puis par ordre de découverte des corps. Peut-être qu’il y a une progression à observer, ou une sorte de calendrier. Ensuite, je pense faire un focus, sur le meurtre de la jeune fille de 6 ans ; il m’a l’air d’avoir quelque chose de particulier.
C’est clair, net et précis. Et ce n’est que le début d’un agenda mûrement construit depuis plusieurs semaines. Un agenda que la jeune femme brûlait de pouvoir enfin mettre à exécution, après avoir “ordonné” sa vie. Déterminée comme elle est, à respecter la trêve comme à ne pas éveiller de soupçons en quittant le milieu, ça n’a pas été une tâche facile.
Mais elle l’a fait pour ce qui, depuis plusieurs mois, occupe ses pensées, l’obsède, et la pousse vers le droit chemin. Devenir mère d’accueil. Pour aider, au Brésil ou aux Etats-Unis, des enfants qui, comme elle, sont partis dans la vie avec des points en moins, ceux qui sont nés au mauvais endroit, au mauvais moment, ou des mauvaises personnes.
Après avoir déplacé les cartons de dossiers sur son bureau, Rafaela passe sa main au niveau de sa tempe pour réajuster ses lunettes, et se rend alors compte qu’elle ne les porte pas. La Brésilienne s’excuse et quitte la pièce en coup de vent, pour aller récupérer ses verres posés sur leur monture ronde.
Ceux-ci en place, elle revient et se lance directement dans son travail. Sa nouvelle vie a définitivement commencé.
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Clionestra
Ven 5 Mai - 17:26
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
- De rien, fit-il simplement quand elle le remercia.
Ce n’était pas comme si cela lui avait coûté quoi que ce soit. Plus exactement, cela ne lui avait pas grandement changé ses habitudes, donc ça va. Il avait bien sur écouter son planning et il hocha la tête simplement.
- Personnellement, je comptais écouter, à nouveau, les interrogatoires des membres de famille des meurtres avec les femmes dont il a laissé du Baudelaire. Je ne sais pas pourquoi, mais elles se ressemblent toutes et il a laissé le même poète à chaque passage alors …
Il devait y avoir quelque chose sur ses femmes. Des choses qui les rapprochent, elles et le poète et qui montre une logique… Certes la logique n’appartiendrait qu’au meurtrier, mais Hunter était persuadé qu’il y avait un rapport avec tout ça. Un lien logique même si bancal, de cause à effet, entre les différents meurtres avec Baudelaire. Hunter n’avait jamais trouvé cela drôle la manière dont tout le monde avait d’utiliser les noms des poètes pour parler d’un groupe de meurtre.
Il la regarda un instant de plus, les lunettes sur le nez. La jeune femme semblait studieuse ainsi, presque déterminé. Hunter se demandait pourquoi. Pourquoi elle avait commencé à tuer, pourquoi elle voulait arrêter, pourquoi elle voulait aider. Il regarda un carton avant de se souvenir d’une question qu’il s’était posé à l’époque et qu’il ne pouvait pas poser aux agents de police.
- Dites-moi, fit-il en se raclant la gorge s’excusant de la déranger, je me suis toujours demandé, normalement, les tueurs à gage, comme vous, prennent une preuve de leur meurtre on est d’accord ? La preuve n’est pas un trophée mais pour ramener aux commanditaires. Si notre meurtrier ne prends rien, mais dépose, est-ce que vous pensez qu’il peut essayer de nous communiquer des choses, à nous ?
Hunter avait posé la question aux agents de police. Pour qui était destiné les poèmes ? Est-ce que c’était pour le meurtrier, pour la victime qu’il venait de tuer, ou un message. Et si oui, pourquoi parler à la police à travers des poèmes qui ne veulent rien dire ? Est-ce qu’il faisait ainsi la « preuve » qu’il était bel et bien là, qu’il venait de tuer ? Pourquoi mettre ainsi une preuve de ses méfaits, de son ADN ou en tout cas d’un ADN qu’il possède, comme ça ? La question se posait souvent. SI il était un tueur à gage, et non un simple tueur en série, pourquoi ne pas prendre de rien et déposer à la place ? La réponse ne pouvait être répondu que par un autre tueur à gage… Et il avait justement ça, assis sur sa chaise avec des lunettes qui la rendait attirante à cause du reflet dans son regard.