Love isn't soft, like those poets say. ... (avec Gina)
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Gina
Ven 5 Mai - 20:16
< > Rafaela Dos Santos
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
Rafaela réfléchit. A vrai dire, ses idées sont déjà prêtes, le problème est surtout de les traduire de sa langue maternelle vers l’anglais. En effet, bien qu’elle ait quitté son pays natal depuis presque 15 ans, il est fréquent que ses idées se construisent en portugais (mais aussi en russe), ce qui n’est pas forcément pratique.
Après quelques instants à chercher ses mots, elle peut enfin se lancer. - Et bien, il est fréquent que des clients nous demandent des preuves du travail, ou, si ce sont eux-mêmes des malfrats, des objets en particulier, qu’ils pourront exposer aux autres du milieu. Cela leur permet de montrer à quel point ils sont puissants, et à quel point c’est facile pour eux d’éliminer leurs concurrents. Ils le font aussi quand ils lancent plusieurs personnes sur le même coup, pour savoir qui a réussi en premier, et qui ils vont payer.
La Brésilienne soupire. Ces courses contre la montre, en concurrence avec d’autres assassins à gages, ont probablement été les contrats les plus angoissants et dangereux de sa vie. D’ailleurs, elle n’a plus vraiment osé en faire, depuis la mort de Mikhaïl.
Après avoir de nouveau joué avec ses lunettes, elle reprend : - Sinon, jusqu’aux dernières années, beaucoup d’entre nous avaient des signatures. Par exemple, à une époque, dès qu’on apprenait qu’un contrat avait été exécuté au pic à glace, on savait que c’était El espadas, un Mexicain de Sinaloa. Ça permet d’attirer de nouveaux clients, si on est assez prolifique. Mais, vous devez le savoir, vos collègues de la lutte contre le banditisme se sont vraiment améliorés ces dernières années, et ils se sont même mis à aider les polices de nos pays. Si un signe reconnaissable est laissé sur les lieux de chaque contrat, alors, en cas de… rencontre avec les forces de l’ordre, on court le risque qu’ils soient tous reliés entre eux, et les sanctions judiciaires peuvent être bien plus lourdes. Donc, c’est devenu de plus en plus risqué, donc on le fait de moins en moins.
Elle a réussi à scrupuleusement éviter les mots “meurtres”, “crime”, “victime”, et “peine”. Contrairement à ce que ses premières réactions pourraient laisser croire, elle ne revendique pas vraiment son statut, et tend même à parler de son activité comme d’une profession ordinaire.
- Pour en revenir à Poem, je crois que, en ce qui le concerne, le fait de laisser ses mots, qui plus est avec son sang, c’est, en plus d'un rituel, une forme de snobisme. C’est un peu comme s’il voulait, justement, montrer qu’il n’était pas comme nous, pressé par le temps et la rentabilité, et qu’il ne tuait pas non plus pour voler par exemple. Comme une sorte d’“artisan”, avec une vraie “technique”, contrairement aux “industriels”. C’est sûrement un peu capillotracté, mais voilà ma théorie.
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Clionestra
Ven 5 Mai - 21:34
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Hunter attendait. Il voyait que la jeune femme chercher ses mots, ou une réponse adéquate. Il lui laissait donc le temps en remettant des feuilles en place. Il continua à le faire alors qu’il l’écoutait attentivement pourtant. Il ne la regardait pas cependant. Il n’avait aucune envie de remarquer ses gestes. Elle était belle, c’était indiscutable, mais elle était aussi une tueuse. Il ne savait même pas pourquoi il pensait qu’elle était belle. Peut-être parce que les seuls femmes qui fréquenter était soit morte, victime de Poem, soit des femmes policière avec, pour la plupart, la tenue règlementaire et le balai dans la cul qui va avec. Rafaela semblait plus … naturelle. Et ça, ça l’agace Hunter de l’avoir remarquer. Il l’écouta donc, se remit à sa place, un policier face à une tueuse et soupira.
- Donc les messages laissaient, par le fait de laisser les poèmes, ne sont peut être pas dirigés vers la police ? compris Hunter.
Tout le monde était parti du principe que les messages étaient pour narguer la police, les policiers et même la justice de ce pays … mais si le message était pour les tueurs à gage, et en série. Ceux qui avaient vue leur victime leur passer sous le nez … justement pendant une de ses chasses.
- Vous pensez qu’il serait possible de trouver les tueurs à gages qui auraient perdu la … course, il n’aimait pas ce mot, avait l’impression d’accepter le meurtre commis alors comme d’un jeu mais continua, contre Poem ? Peut-être que les poèmes laissaient sur les lieux signifieraient quelque chose pour eux ?
C’était tiré par les cheveux, en effet… mais cela semblait juste tout de même. Et tout le monde regardait cette enquête, toute la planète était occupé à chercher à comprendre. Peut-être qu’en cherchant à l’envers, ils auront plus de chance ?
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- Tout à fait. En fait, ça rejoint ma théorie sur la spiritualité. Si Poem est adepte d'une sorte de "divinité de la mort", il peut penser que nous, comme on fait ça pour l'argent, on est des sortes d'hérétiques. J'ai pas encore pu étudier spécifiquement les poèmes, mais certains pourraient être des sortes d'évangiles, pour nous convaincre de le suivre. Je sais que ça a l'air perché, mais au point où l'enquête en est...
C'est peut-être par des théories un peu loufoques que viendra la réponse. De toute façon, tant qu'elle ne propose pas l'idée d'un alien, ni de piste surnaturelle, tout semble possible. Et, dans le pire des cas, même si l'angle proposé est complètement bancal, elle est persuadée que les éléments ainsi recueillis et mis en avant pourront être utiles à une résolution antérieure.
Rafaela détaille Hunter. Même si ce n'est pas très compliqué, il lui semble moins froid qu'à son arrivée. Elle inspecte de nouveau la pièce du regard. Aucune trace de babiole d'ordre spirituel à l'horizon. Et d'après son aura, la jeune femme pense que l'inspecteur Walace ne doit pas croire en grand-chose.
Peut-être même qu'il la prend pour une sorte de folle à lier, faussement mystique et carrément dérangée. Peut-être qu'au contraire, en dépit de cela, il l'écoute avec autant d'intérêt qu'elle l'a écouté parler des femmes "Baudelaire".
C'est étrange, il lui fait se poser bien plus de questions qu'elle ne l'aurait imaginé...
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Clionestra
Sam 6 Mai - 1:12
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Hunter écouta encore. Replaçant mentalement la situation d’une toute nouvelle manière dans son esprit. Il ne connaissait que mal les divinités. Sauf celles de base et encore. Il connaissait Hadès, comme tout le monde, mais grâce au film Hercule de Disney. Il n’était plus sûr si c’était Anubis ou Osiris le dieu de la mort Egyptien et il y avait bien d’autres panthéons dont il ne se rappelait plus. Lui, athée, trouvait simplement les religions monothéiste plus simples car n’ayant qu’un Dieu à se souvenir…. Sauf qu’après il y avait les saints, les prophètes, les anges ou les démons… Hunter n’avait jamais réellement écouter dans les cours obligatoires de catéchisme qu’on lui avait donné enfant. Cela passait par une oreille et sortait par l’autre sans toucher le centre d’analyse cérébral.
- Toutes les hypothèses sont bonnes à prendre. Cela fait dix ans qu’il tue, et personne ne l’attrape. Je me demande aussi quel niveau de patience il faut pour envoyer un message pendant dix ans, incompris et ne pas exploser ….
Ou alors, il avait justement exploser. Hunter réfléchit. Il se tourna pour prendre trois dossiers. Seulement trois ? Il les ouvrit pour les tendre vers Rafaela, inconscient des pensées ou des peurs de la jeune femme à son sujet. Il ne prenait pas les religieux pour des fous ou des fanatiques mystiques. Il pense que tout le monde à besoin de croire en quelque chose pour avancer. Lui, il croyait en l’évolution du système judiciaire et en la justice légale. On pouvait le prendre pour un coller monté avec sa vision des choses, mais il s’en fiche. C’était ainsi.
- Il y a eu trois meurtres pendant cette dizaine d’années, particulièrement violent, vraiment. Alec Alaric. Marvin Guerrero et Spencer Reid. Guerrero était connu pour être un ancien tueur à gage. Alaric était accusé et nous n’avons trouvé que du vide sur Reid. L’un des poèmes était de Charles Péguy. Un homme qui voulait la paix mais fut un des premier à mourir pendant la première guerre.
Il se racla la gorge. Avant de citer la partie du poème d’une voix forte et égale, parce qu'il était un bon conteur et avait une belle voix.
- « Et combien de fois quand ils peinent tant dans leurs épreuves, J’ai envie, je suis tenté de leur mettre la main sous le ventre, Pour les soutenir de ma large main, Comme un père qui apprend à nager à son fils » Chaque poème était une manière de dire qu’il voulait les aider. Si on part du principe qu’il veut emmener les tueurs avec lui, alors eux auraient désobéi, ou alors serait venu pour repartir. Comme un père qui échoue d’éduquer son fils. Finissons nos écoutes et ta symbiologie, nous irons voir la famille des trois. Je pense que ça serait un début. Je pense que ça pourrait être ses explosions.
Il ne remarqua pas même s’être mis à la tutoyer dans la discussion.
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Rafaela n’a pas non plus noté ce changement de ton. Comme si c’était normal. Comme s’ils n’étaient pas dans un contexte de collaboration forcée, et de chemins de vie diamétralement opposés.
Sans même sans rendre compte, elle laisse son accent portugais reprendre le dessus, pendant qu’elle répond : - C’est… un très beau poème. D’ailleurs, j’enfonce une porte ouverte, mais, sur ce coup-là, je suis entièrement d’accord avec les profilers. Le tueur est probablement une personne éduquée et cultivée. Je ne pense pas qu’il ait à réfléchir pour trouver des poèmes adaptés, ça doit être une sorte d’instinct pour lui, un langage évident.
Un langage qui ne dit vraiment pas grand-chose à la jeune femme. Même si elle a pris soin de mémoriser quelques éléments pour paraître cultivée, et mieux atteindre ses objectifs, la poésie n’est pas franchement dans ses cordes. Autant elle peut aisément citer les mouvements artistiques modernes, de l'impressionnisme au cubisme, en passant par l’art naïf, ou les œuvres de Kandinsky, Picasso ou du Douanier Rousseau, autant Baudelaire, Péguy, et leurs productions ne lui disent pas grand-chose.
Parfois, elle se dit qu’elle aurait bien aimé terminer le collège, y prendre moins de coups, et y apprendre plus de choses, ou même pouvoir parler de la robe qu’elle portait à son bal de promo. Parfois, elle se dit qu’on lui a volé les 20 premières années de sa vie.
La Brésilienne achève : - Je pense que c’est une bonne idée de visiter les familles de ces trois victimes, mais il me faudra peut-être quelques heures pour tout faire minutieusement. Cela vous dérangerait-il qu’on parte vers midi, et qu’on s’achète quelque chose en chemin ?
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Clionestra
Dim 7 Mai - 1:32
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Hunter avait toujours aimé les poèmes. Les rimes. Le rythme dans les mots. Sa mère était fan de poème et appréciait d’en lire au coin du feu. Hunter détestait qu’un tueur dénigre le travail des poètes, en fait quelque chose de vicieux et de pervers. Il détestait ça. Hunter observa le poème dans sa main, puis la jeune femme.
- L’habitude, reprit-il vers elle. J’ai l’impression qu’il a l’habitude de parler en poème. Cela ne m’étonnerait pas qu’il clame des vers à ses conquêtes ou exprimer ses opinions à travers des citations.
Hunter le faisait aussi, parfois. Quand il ne savait pas comment exprimer quelque chose. Pourquoi utiliser des nouvelles méthodes pour exprimer quelque chose qui était parfaitement expliquer par un autre ? Il n’était pas poète, en lisant beaucoup mais serait incapable d’en faire un par lui même. Peut-être des Haïkus et encore. D’ailleurs, Poem dénigrait aussi les haïkus ou tous les poèmes qui n’étaient pas réfléchis en grand. Il n’aimait que les poètes d’alexandrin, de rimes riches et de consonances importantes.
- Je vais commander pour manger avant si tu le souhaites. Comme ça, on partira directement de l’appartement ?
Il se recula et donna un dossier qui contenait les menus imprimés de tous les restaurants qui faisait à emporter. Il y avait plusieurs fois où des collègues à lui venaient pour essayer de travailler avec lui, et ils ne supportaient pas les rations militaires de Hunter. Hunter ne voyait pas pourquoi, c’était économique. D’ailleurs, il remonta les yeux vers Rafaela.
- Je mange d’ordinaire des rations, mais j’ai cru comprendre que ce n’était pas trop ton truc. Il semblerait que tout le monde soit d’accord avec toi.
Il soupira. Il ne comprenait pas pourquoi tout le monde rechigner avec les rations. Ce n’était pas du super repas, mais c’était complet, pour une journée, pas cher et simple à manger. Il n’y avait pas de bonheur à les manger mais ça faisait le taff quoi.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
- Vous avez raison, c'est clairement pas mon truc. J'aime trop les restaurants pour refuser.
Rafaela a toujours adoré aller au restaurant, que ce soit un dinner typiquement américain, une gargote dans les favelas, ou un restaurant gastronomique européen. Elle n'a jamais manqué d'y traîner Mikhaïl, quand bien même il était foncièrement casanier. La Brésilienne parcourt rapidement les menus, avant de s'arrêter sur celui d'un restaurant mexicain.
Son choix est vite fait. - Je crois qu'un assortiment de fritures et une part de torta de cielo m'iront.
Le menu commandé, elle se remet immédiatement au travail, non sans lancer de, temps à autre, des coups d'œil à la dérobée, pour analyser son nouveau collaborateur. Elle doit avouer qu'il le trouve plutôt attirant. Si elle était une femme "classique", ce serait peut-être son genre d'homme, qui sait.
Mais pour l'instant, elle est trop occupée à savourer cet autre "luxe" qu'elle a découvert en quittant le monde de la prostitution, le luxe de dire non, le luxe de ne pas avoir de rapports quand on n'en a pas envie, ou de se donner seulement ça sert ses intérêts. Elle ne s'imagine pas donner de nouveau son corps, et encore moins son cœur, si elle réussi à mettre un terme à sa carrière.
La jeune femme se force à revenir à sa symbologie. Il ne faut pas perdre son objectif de vue...
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Clionestra
Lun 8 Mai - 12:35
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Hunter eut à peine un petit sourire. Il n’imaginait pas la jeune femme avec des rations. Certaines étaient bonnes … non ? Hunter avait tellement l’habitude. Il lui laissa le tout et regarda ailleurs pendant qu’elle faisait son choix. Il prit la feuille du restaurant et il fit la commande sur son téléphone. Ce n’était pas parce qu’il ne payait pas souvent de restaurant qu’il ne savait pas le faire. Il reprit son travail, et …. Parfois il regardait la jeune femme avec ses lunettes. Il se demandait bien ce qu’elle pouvait penser. Comment son cerveau fonctionnait-il ? Il y avait bien quelque chose dans la manière qu’elle avait de … de tout. Une réticence presque. Elle semblait faire attention à tout. Il se mit à travailler, reprenant les interrogatoires des trois meurtres. Guerrero, Alaric et Reid.
Travaillant dans le silence, il fronça les sourcils pour se concentrer. Quand l’heure de la nourriture arriva, il se leva avec son casque et partit ouvrit au livreur. Il prit la livraison et revient en lui ramenant des couverts de la cuisine, de l’eau et du sirop, il mit tout ça sur la table en silence. Partageant leur commande, il se remit en face d’elle pour ouvrir son repas. Il avait prit une entrée tout de même, pour qu’elle ne soit pas la seule à manger. Il avait pris du guacamole avec des tortillas et un wrap. Il était simple. Il ne mangeait pas ce qu’il ne connaissait pas. Il n’avait pas le temps de faire des expériences culinaires.
- Dès qu’on a fini de manger, on va voir la famille de Reid. J’ai fait une demande pendant que j’écoutais les interviews. Et comme je te l’ai dis, il y a tellement de victimes et de famille de victime qu’il faut bien faire des demandes officielles. Celle pour Guerrero est encore en cours d’acceptation.
Il lui tendit un bout de tissu alors qu’il se mit du guacamole sur les doigts et lécha la goutte avant qu’elle ne tombe sur la table. Il n’aimait pas salir cette pièce. Elle était plus importante que tout.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
- Il faudrait que j'aille me changer avant. Je ne pense pas que ma tenue soit spécialement... adaptée, pour rencontrer des familles en deuil.
Elle détaille les motifs jaunes, roses et bleus de sa robe à fleurs. À moins de vouloir jouer les clowns pour les proches endeuillés, il y a définitivement mieux.
Ses fritures sont délicieuses. La jeune femme est définitivement satisfaite de son choix… et étonné de celui d'Hunter. C'est si basique, peu original. Même si c'est cohérent avec ce qu'elle en a déjà vu, elle se demande comment il peut être aussi sérieux, à son âge. Elle lui donne entre 30 et 40 ans, mais ses attitudes sont proches de celles de Mikhaïl, lorsqu'il allait sur ses 60 ans.
- Il vous reste un peu de guacamole au coin des lèvres, signale-t-elle à l'agent.
S'ils étaient plus proches, elle n'aurait pas hésité à essuyer la tâche de son pouce. Elle adorait le faire pour son mentor, et elle a hâte de pouvoir le faire pour des petites têtes blondes. Ce petit geste lui manque, comme toutes les marques d'affection que peuvent se donner les gens "classiques", ceux qui n'ont ni à tuer plusieurs fois par an, ni à constamment se dissimuler.
C'est probablement l'inconvénient de son mode de vie qui lui est le plus lourd à porter ; la solitude. Partout, tout le temps, qu'implique les circonstances, elle est seule. Pas de véritable ami, des relations qui peuvent s'arrêter du jour au lendemain, et surtout, plus de mentor depuis 4 longues années.
Quand Mikhaïl a quitté ce monde, une partie du sien s'est effondré.
Elle débarrasse et quitte la pièce dès qu'elle a fini sa torta de cielo, puis rejoint sa chambre. Tout aussi rapidement, elle revêt une de ses seules tenues qui ne soit pas bariolée : un tailleur pantalon noir et une chemise blanche, puis attrape un petit sac noir élégant.
Après avoir attaché ses cheveux en queue de cheval, elle rejoint l'inspecteur Wallace dans sa pièce. - Je suis prête.
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Clionestra
Mar 9 Mai - 20:29
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Hunter observa ses habits. Elle avait raison. Il valait mieux se changer. Il n’y avait pas pensé. Il aurait pu y penser plus tard. Mais il avait dû mal à faire la part des choses alors qu’il avait l’impression d’avancer pour la première fois depuis … depuis bien longtemps. Quand il mangea, elle lui prévient qu’il avait des restes au coin des lèvres et il s’essuya avec la serviette.
- Merci.
Fit-il simplement en penchant la tête pour allier le geste à la parole. Il n’avait aucune envie de paraître sale ou impropre. Pas seulement pour la jeune femme, mais pour lui-même. Hunter était le genre de personnes qui range et nettoie. On lui avait plusieurs fois dit que, s’il n’était pas du bon côté de la loi, il serait le genre de tueur qui nettoie tout sur son passage. Il se changea rapidement et rejoint la jeune femme. Lui montrant la sortie, il l’amena vers la maison de la famille de Guerrero. Il s’arrêta contre la rue et lui tendit un dossier de la famille au complet. Guerrero était un ancien tueur à gage. Son nom de code était « le vampire ». Il était le genre à tuer ses victimes et à prendre du sang comme preuve. La famille restante était une femme, qui soutient n’avoir rien su sur les activités de son mari, et un enfant de 17 ans.
- Le petit a été accusé d’être un autre tueur à gage mais nous n’en avions aucune preuve. Peut-être qu’avec l’appuie d’une tueuse à gage, il nous dira ce qu’il ne voulait pas me dire. Je te propose de parler avec l’enfant. Pendant que j’essayerais de parler avec la mère.
Si la mère refaisait comme la dernière fois, il ne pourrait rien avoir d’elle. Elle le regardait méchamment en lui disant que les mêmes réponses prédéfénis. Soit, elle ne sait rien et elle refuse que l’on ne parle de son mari autrement qu’en bien. Il tourna la tête vers Rafaela.