Love isn't soft, like those poets say. ... (avec Gina)
Messages : 4168
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Dim 11 Juin - 15:34
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
- Parce que, parfois, elles non pas la possibilité de fuir. Parfois, la femme se retrouve soumise à la situation, elles ont peur des répercutions. Cela arrive. Cette femme pensait quand prenant les coups, ses enfants n’en prendraient pas.
Ce qui avait bien sûr échoué. Et comme elle n’avait pas de famille, pas de liens avec d’autres personnes et trop peur … elle se retrouvait à rester avec cet homme qui lui faisait du mal. C’était affreux… mais Hunter pouvait les comprendre. Il arrivait à admettre qu’une femme ne pouvait pas se défaire de son ami aussi simplement.
- Ils ont six ans. Ils peuvent parler mais ne comprennent pas tout. De plus, on ne peut pas les interroger sans la présence d’une assistante sociale. Normalement, il y en a encore une chez eux, donc ça devrait le faire.
Hunter se gare et fait un signe de tête. Ouais. Ils y étaient. Malheureusement, le quartier n’était pas le plus sécuritaire… Il sortit de la voiture en attendant la jeune femme pour toquer à la porte. Cela ne faisait que deux jours.
Rafaela n’écoute qu’à demi-mot ce qu’elle considère comme des sornettes. Elle trouve l’inspecteur hypocrite ; il n’a pas hésité à lui dire qu’on avait toujours le choix, concernant le crime ou à la prostitution, mais trouve des excuses à cette femme, qui a laissé son mari terroriser et battre d’innocents enfants.
Pour elle, cette femme est tout aussi coupable que sa mère à elle. Rafaela n’a jamais de mots assez durs lorsqu’elle doit évoquer sa génitrice, cette alcoolique, qui en plus d’avoir des relations intimes sur le canapé de leur taudis sans faire attention à sa fille, ne l’a jamais protégée lorsque ses copains alcooliques ou toxicomanes s’en prenaient à elle. C’est à cause de ce genre de mères qu’il y a des enfants comme Rafaela, des enfants perdus.
- Si vous le dites, dit-elle en se postant aux côtés de son coéquipier, devant la maison des Reid.
Même si la femme de la victime les fait assez vite entrer, et la Brésilienne n’hésite pas à l’inspecter de haut en bas, avec mépris. Elle s’est vite fait une idée de la dame ; c’est une oie blanche irresponsable, voilà tout. La jeune Noire est comme ça, lorsqu’elle se fait une idée sur une personne, c’est fixé, et presque indéboulonnable.
Cette vision des choses l’a beaucoup aidée, dans ses différentes missions. Elle ne voit pas pourquoi elle changerait ça maintenant, juste pour Poem.
Messages : 4168
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Lun 19 Juin - 14:02
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Il la regarde avant de toquer. Il penche la tête sur le côté. Il n'avait plus envie de toquer. Quelque chose clochait. Il la regarde et d'un coup il se mit à se reculer d'un pas.
- Tu ne dis jamais ce que tu penses réellement, n'est-ce pas ? Une coéquipière ne doit pas accepter tout ce que je dis, alors n'hésite pas à discuter. Sauf si tu désirs un cadre plus privé. Je peux écouter.
Il l'avait machinalement tutoyer ... et d'un coup, il se disait qu'il avait envie de la comprendre, elle. Cette femme dont il ne connaissait rien que le dossier dont on lui avait donné la garde. Malheureusement, la porte s'ouvre avant d'avoir une réponse. Tant pis. Il laissa le jeune femme entré. Il suit la femme de Reid, une femme qui porte la maladie sur ses traits et la souffrance. Il laissa la jeune femme avant de se rapprocher d'elle doucement.
- Je vais parler à la femme, si tu veux essayer de parler aux enfants. Après nous irons faire une pause.
Il avait envie de comprendre cette femme. Pendant quelques secondes, l'idée d'un tueur en série qui uni même les méchants, ça ne l'intéresse plus. C'est cette femme qui l'intéresse. Il veut la comprendre. Il veut tout savoir d'elle. C'était la première fois qu'il était réellement curieux de comprendre une femme. Elle prone le "on a pas toujours le choix" et elle ne supporte pas une femme qui se bats. Le choix de la mère avait été de continuer à prendre les coups pour protéger ses enfants. C'était un choix. Juste c'était le mauvais. Il part avec la mère et essaie de lui parler.
Il revient au bout de dix minutes auprès de sa coéquipière. Il avait le droit à un fichier URL codé. Peut-être que la jeune femme pourrait l'ouvrir et voir les "dossiers" de Reid. Il s'approche et lui met une main sur son épaule pour repartir. Si elle le veut. Toujours un peu perturbé par l'envie qu'il avait eu de connaître la jeune femme.
Non, Rafaela ne dit presque jamais ce qu’elle pense vraiment, du moins sur les sujets importants. Sur les leggings de yoga et les smoothies, aucun problème, mais dès qu’il est question de la vie, de l’Amour ou même de la parentalité, elle se contente souvent d’énumérer des lieux communs, pour ne pas attirer l’attention. Pourtant, cette situation a réussi à la faire sortir de ces gonds. Elle ne comprend pas pourquoi.
Elle ne comprend pas non plus pourquoi Hunter s’intéresse autant à elle, et se montre si attentionné. A ses yeux, un homme qui n’est pas Mikhaïl ne peut pas être aussi prévenant sans y avoir un intérêt. Cependant, elle se dit qu’il y a malgré tout un avantage à se confier à l’inspecteur sur ce sujet ; elle pourra gagner sa confiance et avancer ses pions.
Comme disait son mentor “On n’est jamais plus authentique… qu’en racontant la vérité”
Finalement, réalisant qu'elle n’est pas en état d’interroger les enfants, la Brésilienne décide d’attendre sagement son coéquipier, tout en détaillant le logis du regard. Quitte à être un mauvais bougre, Reid avait bon goût ; l’intérieur semble moins sinistré que l’extérieur.
Elle frémit légèrement lorsque son binôme pose sa main sur son épaule, et lui propose de partir. Elle acquiesce doucement, et le suit d'un pas décidé.
Après qu’Hunter les ait amenés à l’abri des regards, et se soit garé, elle lui demande : - Inspecteur, est-ce que vous avez eu une enfance heureuse ?
Messages : 4168
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Jeu 22 Juin - 23:56
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Ils sortent et ils rentrent en voiture. Il avait un fichier codé donc, mais il sentait que ce n'était pas le moment d'en parler à sa coéquipîère... elle ne semblait pas réellement présente dans le temps avec lui. Alors il attends. La question qu'elle dit alors lui fait tourner la tête alors qu'il se gare à proximité d'un restaurant de la ville qu'il aime bien. Chez TOny. Un nom très cliché pour un restaurant italien, mais c'était toujours bon d'y aller. Tony était un vieil ami. Un des rare à l'avoir connu à la maternelle. Viel ami, comme il dit. Il réfléchit posément à la question avant de répondre.
- Je dirais oui, en gros règle général. Il y a eu des souffrances, dans ma jeunesse, mais rien qui ne mérite une emphase. C'était simplement la vie basique. Un père policier qui fait des enquêtes, une mère au foyer. Il y a que mon grand-frère que je peux considérer comme "malheureux".
Le frère de Hunter était mort à l'âge de 16 ans pendant une tristement célèbre attaque dans une école alors qu'Hunter en avait 8. Bien sûr que cela avait été malheureux. Bien sur que cela avait marqué sa vie d'enfant et d'adolescent ensuite. Bien sûr que cela avait été triste. Mais il ne pouvait pas parler d'enfance malheureuse. Parce qu'il avait eu ses parents et lui, contre le monde. C'était eux et ils avaient tenus. Ils étaient devenu meilleure. Parfois, Hunter se trouvait bizarre de parler de son grand-frère comme s'il l'était toujours, alors qu'il l'avait dépassé. Il secoua la tête.
- J'imagine que ce n'était pas le cas pour toi. Je le vois à tes yeux parfois. Ils s'illuminent d'une manière différente.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
Sans lâcher la main d’Hunter, elle plonge plusieurs instants son regard dans celui de son coéquipier, avant de le contredire : - Non, inspecteur. Je ne suis ni plus forte, ni plus méritante que ceux qui sombrent après une enfance comme celle-là. J’ai juste eu la chance de savoir faire dans la roublardise, ainsi que la chance de ne pas faire de trop mauvaises rencontres, en sortant du bordel. Croyez-le ou non, Mikhaïl Ochnikov était un homme bien. Vous le connaissez en tant que criminel, mais moi, je le connais comme l’homme qui m’a sauvé la vie.
Rafaela n’est pas un ange, ni une super-héroïne, et l’idée d’être définie comme tel l’insupporte, car elle sous-entend que ceux qui ont suivi des voies plus obscures seraient plus faibles ou mauvais, alors qu’ils sont tous victimes d’un système et d’une société qui les a laissés pour compte.
Cependant, elle craint d'avoir été trop brute de décoffrage, d’avoir manqué de subtilité. Elle ne comprend pas comment un homme qu’elle est censée séduire peut aussi facilement la faire sortir de ses gonds. Peut-être que c’est parce qu’elle le trouve trop compréhensif, trop respectueux, et trop mesuré par rapport aux autres hommes qu’elle a connus, en dehors de Mikhaïl. En tout cas, ce n’est pas comme ça qu’elle va parvenir à ses fins.
Alors, comme pour se radoucir, elle s'ouvre de nouveau, et décide de profiter de l’occasion pour mieux le connaître : - Ceci dit, c’est vrai que, si j’ai accepté de participer à ce programme, c’est en partie parce que… Si mon casier est blanchi, je pourrai devenir famille d’accueil, et donner une vraie maison à ces gamins, pour qu’ils finissent pas comme moi. J’imagine qu’on peut appeler ça une “bonne œuvre”. D’ailleurs, si ce n’est pas indiscret, vous avez des projets pour l’avenir ? Des enfants ?
Messages : 4168
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Dim 25 Juin - 23:44
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Il la regarde. Ne juge pas. N’essaie pas de sortir de la voiture. Il la regarde simplement. Il l’écoute attentivement et il se demande ce qu’il devrait faire. Il se le demande vraiment. Il ne pouvait pas se permettre de lui dire des choses … Il ne pouvait pas lui dire qu’il allait l’aider. Il ne pouvait pas lui dire qu’il comprenait. La vérité, c’est qu’il n’en savait rien. Il ne pouvait pas comprendre, juste le supporter. Il regarda sa main. Il observa ses doigts. Il les serra. Puis, il enleva sa main du volant pour la déplacer doucement pour la mettre sur la main de la jeune femme. Il fait une petite pression sur cette main. Il la regarde ensuite, dans les yeux.
- Pour ce que ça vaut, je suis désolé. Mais maintenant ça va mieux, n’est-ce pas ? il fit une nouvelle pression, si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là… Je ne suis pas un ami mais tu es ma partenaire et je t’aiderais autant que je peux.
Il ne sait pas ce qu’il pourrait dire, ou non, alors il fait encore une pression et finit par lui faire un sourire. Lui. Qui ne sourit jamais. Il n’aime pas sourire. Il trouve que cela est moche. Mais il sourit pour elle. Pour le futur, il fallait un sourire. Toujours un de plus. Alors il essaya, tient sa main encore et se demande s’il doit la lâcher ou la garder encore un peu.
- Tu es une personne forte, Rafaela, parce que tu es toujours en vie et maintenant tu veux faire des choses bien. C’est la preuve que tu as survécu, et que tu as gagné.
Sans lâcher la main d’Hunter, elle plonge plusieurs instants son regard dans celui de son coéquipier, avant de le contredire : - Non, inspecteur. Je ne suis ni plus forte, ni plus méritante que ceux qui sombrent après une enfance comme celle-là. J’ai juste eu la chance de savoir faire dans la roublardise, ainsi que la chance de ne pas faire de trop mauvaises rencontres, en sortant du bordel. Croyez-le ou non, Mikhaïl Ochnikov était un homme bien. Vous le connaissez en tant que criminel, mais moi, je le connais comme l’homme qui m’a sauvé la vie.
Rafaela n’est pas un ange, ni une super-héroïne, et l’idée d’être définie comme tel l’insupporte, car elle sous-entend que ceux qui ont suivi des voies plus obscures seraient plus faibles ou mauvais, alors qu’ils sont tous victimes d’un système et d’une société qui les a laissés pour compte.
Cependant, elle craint d'avoir été trop brute de décoffrage, d’avoir manqué de subtilité. Elle ne comprend pas comment un homme qu’elle est censée séduire peut aussi facilement la faire sortir de ses gonds. Peut-être que c’est parce qu’elle le trouve trop compréhensif, trop respectueux, et trop mesuré par rapport aux autres hommes qu’elle a connus, en dehors de Mikhaïl. En tout cas, ce n’est pas comme ça qu’elle va parvenir à ses fins.
Alors, comme pour se radoucir, elle s'ouvre de nouveau, et décide de profiter de l’occasion pour mieux le connaître : - Ceci dit, c’est vrai que, si j’ai accepté de participer à ce programme, c’est en partie parce que… Si mon casier est blanchi, je pourrai devenir famille d’accueil, et donner une vraie maison à ces gamins, pour qu’ils finissent pas comme moi. J’imagine qu’on peut appeler ça une “bonne œuvre”. D’ailleurs, si ce n’est pas indiscret, vous avez des projets pour l’avenir ? Des enfants ?
Messages : 4168
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Mer 28 Juin - 15:52
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
- Tu es en vie, tu es forte. Tu es une victime, tu es forte. La force n'a pas de rapport à la chance. Et je ne crois pas que le monde se découpe en noir ou blanc.
Il ne pensait pas que le Mikaïl dont elle parle n'était qu'un tueur, comme elle. Il ne ferait pas plus confiance à Satan qu'un ange tombé du ciel. L'humanité était fait de contradiction, de paradoxe, de bien et de mal. C'était ainsi que l'humanité se forgeait. Il lui fait une nouvelle pression sur sa main.
- C'est une belle mission, d'être famille d'accueil, je veux dire. Il y a plein de jeunes qui auront bien besoin d'une personne digne de confiance pour les aider. Je ne pense pas que c'est une bonne œuvre, mais ça a l'air d'être ta vocation, plus que celle du mal. Il suffit de voir comment tu as réussi à parler au jeune.
Il n'avait rien réussi à avoir du jeune. lui, il ne savait pas parlé aux enfants, ni aux femmes pour les draguer, ni aux hommes pour en faire un ami. Il ne connaissait que des méthodes d'interrogatoires. La question de Rafaela le pris au dépourvu et il lâcha un rire étranglé.
- Pour avoir des enfants, il faudrait que je trouve l'amour, et j'avoue ne jamais y avoir songé. Non. C'est faux. J'y ai songé mais je n'ai jamais su comment je pourrais concilier mon caractère avec l'amour.
- Je ne pense pas qu’il y ait des caractères fondamentalement incompatibles avec l’amour. Tout est une question de chance, la chance de tomber sur la bonne personne.
C’est une réponse bateau, et Rafaela le sait. Elle fait un choix stratégique, évitant à la fois de se mettre à dos son interlocuteur ou de trop le brosser dans le sens du poil, pour ne pas paraître trop louche. Comme souvent, elle a réussi à rester en balancier, à laisser l'ambiguïté nécessaire. En prime, les derniers mots sont l’occasion d’insinuations bien senties.
Elle soutient ensuite longuement le regard du brun, cherchant à le sonder, le deviner, le comprendre. Elle aussi, elle a envie de comprendre ce “frère d’armes” inattendu. Elle a envie de savoir ce qui, chez lui, fait qu’il arrive à la toucher, elle qui, depuis plusieurs années, s’est “blindée”, contre les hommes, l’attachement, et tout ce qui va avec.
En réalité, pour la Brésilienne l’Amour n’est même pas un sujet. Son existence, qu’elle rejette en bloc depuis ses années au bordel n’est même pas un sujet. Elle a vu trop d’hommes mariés ou engagés, soit-disant croyants et respectueux des traditions venir s’encanailler dans les bras dans ses bras et ceux de ses sœurs de galère, alors qu’ils avaient parfois le double de leur âge.
Depuis lors, elle a rendu un verdict irrévocable ; l’Amour est une construction de la société qui permet de faire des femmes de bonnes oies blanches. Les femmes respectables acceptent d’être les bonniches de leurs maris par “amour”, et par “amour” de leurs enfants, ne quittent pas ces messieurs lorsqu’ils sont infidèles.
L’Amour est un concept trop beau et parfait pour un monde aussi violent, cruel et inégalitaire.
Espérant échapper à une réflexion qui la submerge plus qu’elle ne le voudrait, Rafaela s’avance et déclare : - On devrait y aller.
Contenu sponsorisé
Love isn't soft, like those poets say. ... (avec Gina)