Love isn't soft, like those poets say. ... (avec Gina)
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Gina
Ven 12 Mai - 20:56
< > Rafaela Dos Santos
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
- Plus que prête, dit Rafaela en descendant de la voiture.
Elle a toujours été plutôt douée avec les gens. Que ce soit dans sa misérable favelas, à l'orphelinat ou à la maison close, elle a toujours aimé faire la conversation.
Mais c'est dans le dernier lieu, là où elle a définitivement perdu son innocence, qu'elle a appris à truander et marchander avec les sentiments des autres, à mentir et travestir la vérité sans vergogne ; dans ce monde de sexe et de violence, elle a intégré que ce qui compte n'est pas que les paroles soient vraies, mais qu'elles soient convaincantes.
Mikhaïl lui a souvent répété que, si elle était du bon côté, elle serait politicienne ou avocate.
En lisant rapidement le dossier que lui tend son coéquipier, un petit sourire se dessine sur son visage. les connait bien, ces femmes de gangsters ; la plupart sont des filles et sœurs d'autres gangsters, mais certaines sont d'anciennes prostituées, comme elle. Néanmoins, la Brésilienne méprise profondément leur soumission et leur tendance à prétendre toujours ignorer les activités de leurs compagnons, quand les choses tournent mal. Le courage n'a pas à être une affaire d'hommes.
Arrivée devant l'habitation un peu avant Hunter, elle décide de l'attendre, le détaillant méticuleusement. Elle ne le trouve pas malpropre pour un poil, loin de là. Il lui paraît au contraire parfait méthodique, épuré. Trop beau pour être vrai.
Lui adressant un premier vrai sourire, elle lance : - Allons-y, agent Walace.
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Clionestra
Dim 14 Mai - 17:59
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Le sourire le déstabilise un peu. Pourquoi est-ce que ce sourire lui semblait différent ? Il lui répondit d’un hochement de tête, incapable d’analyser ses pensées pour le moment. Il finit par toquer à la porte de la maison Guerrero. Une femme habillait de manière moulante, venant de finir une séance de yoga ou quelques sports comme celui-ci, leur ouvrit. Elle posa un regard de tueuse vers Hunter qui ne répondit pas.
- Agent Walace, fit-elle les dents serrées. J’espérais ne jamais vous revoir. - Bonjour, Madame Guerrero. Je vous présente ma coéquipière, Rafaela. Elle est venue pour interroger votre fils. - Mon fils n’est pas là. - Je l’ai vu à la fenêtre, reprit-il alors que la femme les laissa entré dans cette maison.
La maison était bien plus propre et riche que ce que le salaire d’une femme au foyer et d’un plombier ne pourraient le faire croire. La femme marcha jusqu’à une cuisine en inox. Hunter se pencha vers Rafeala.
- Je te laisse prendre les escaliers, premier porte à droit, chuchota-t-il, pour parler au garçon.
Il laissa la jeune femme partir. Il se retourna vers la femme de Guerrero. Il l’observait et il commença alors les questions dont il avait déjà l’habitude des réponses. Comme un robot, la jeune mère redonnait les mêmes réponses, encore et encore. Non. Elle ne sait rien. Non. Elle ne dirait rien. Non, son mari n’était pas un tueur en série.
- On pense, finit par avouer Hunter, que votre mari était un meurtre de colère par notre tueur en série. Il lui en voulait. Comme s’il n’avait pas fait ce que l’homme voulait. On pense que votre mari connaissait cet homme.
La jeune femme se pencha vers Hunter, lui proposa, à nouveau, de s’envoyer en l’air ensemble dans le lit conjugale au lieu de lui répondre. Cependant, Hunter avait pris l’habitude. Cette proposition, elle le faisait quand elle était mal à l’aise … Qu’elle pensait ne pas avoir de réponse. Il lui fallait trouver une réponse, et la seule réponse qu’elle connaissait été de détourner l’attention. Mais Hunter ne répondait pas du tout. Il prit un pas de recul et jeta un regard vers la chambre où était Rafaela avec le petit…. Il espérait qu’elle est plus de chance que lui. Il eut un frisson quand la femme posa sa main sur sa jambe pour la remonter vers son entrejambe. Il fit un pas de plus en arrière.
- Merci de ne pas me toucher, fit-il en poussant la main de la jeune femme.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
- Salut p'tit gars, dit-elle en pénétrant dans la chambre de l'adolescent.
Affalé dans son lit, celui-ci se relève puis explose : - Mais vous allez nous lâcher à la fin ! Mon père était pas un tueur ! Moi non plus !
Devant cet accueil, la Brésilienne décide de se laisser quelques secondes de réflexion. Elle détaille le gaillard. Elle lui donne bien 1m80, et assez de kilos de muscles pour broyer un œuf entre ses biceps, comme dans les vidéos débiles qu’elle voit parfois passer sur Instagram.
Mais c’est autre chose qui retient son attention ; la croix argentée dans le cou du jeune latino. Elle décide d’exploiter cet élément.
La jeune femme s’assied sur le lit, et plonge son regard dans celui du fils Guereiro : - Tu crois en Dieu, toi aussi ? - Oui, et je prie Santa Maria tous les soirs. Pourquoi ? - Moi aussi, je pense que notre salut vient de lui, et qu’il est le seul capable de nous comprendre totalement. Le seul sur qui on peut toujours compter.
Il y a un silence, et Rafaela se lance dans un nouveau jeu de regard avec le jeune latino. Elle le sent moins figé que quelques - Est-ce que ton père croyait, lui aussi ? - Beaucoup. Il priait plusieurs fois par jour. - Il allait aussi à l’église, je suppose ? - Pas trop. Il n’avait pas vraiment le temps. - Et ta mère ? - Elle prie beaucoup elle aussi, et elle fait le catéchisme aux enfants. Vous voyez, on n’est pas une famille de criminels. - Je te crois.
Son interlocuteur reste stupéfait : - Vous… vous me croyez ? Vraiment ? - Bien sûr. Un enfant de Dieu ne tuerait jamais par plaisir, et ne violerait pas la loi, en mentant à la police, sans raison. Les vrais criminels ne peuvent pas suivre Christ, car il y a trop de péchés dans leurs cœurs, et je suis sûre que ce n’est pas ton cas, ni celui de tes parents. Néanmoins, je sais que, parfois, les circonstances… ne nous laissent pas le choix. - Vous voulez en venir où ?
La jeune femme comprend que c’est le moment d’utiliser sa stratégie la plus efficace mais la plus coûteuse ; mettre son histoire personnelle à contribution. - Avant, j’étais dans un bordel. Là-bas, j’étais entre les mains des gars des cartels et des gangs. Ils étaient sans pitié, et tabassaient même les filles les plus rentables. J’avais peur de mourir chaque jour, alors je sais qu'il y a des gens capables de faire accepter n'importe quoi. Ces gars-là, quoiqu’on fasse, ce n’est jamais assez pour eux. Jamais.
Quelques tics nerveux plus tard, le garçon craque : - Quand j’étais petit, Papa a voulu monter sa boîte de plomberie, mais aucune banque a voulu lui prêter d’argent. Alors, il en a emprunté à des gars de Sinaloa. Sauf que, y’a eu la crise, et ça a pas marché. Il leur devait plein de thune, à cause des intérêts, et il pouvait pas leur rendre. Ils l’ont obligé à faire leur sale boulot pour rembourser. Un jour, il a tué un mec important du cartel de Suarez, et ils ont commencé à mieux le traiter. Ils lui ont même offert cette maison. Mais, en échange, il devait quand même continuer à tuer. J’ai compris tout ça quand j’avais 10 ans, en l’entendant parler avec ma mère, alors, quand il est mort, même si j’étais triste, je croyais qu’on aurait enfin la paix. Sauf que, quand j’avais 14 ans, les gars de Sinaloa m’ont dit qu’il fallait que je le remplace, sinon ils allaient nous tuer, Maman et moi. J’ai juste accepté pour nous sauver. Je vous jure que je voulais pas… - D’accord, je vais demander à ce qu’on vous protège. Donnez-moi votre numéro. - Merci, m'dame.
Lorsque Rafaela se relève, elle exulte. En moins d’un quart d’heure, sans même utiliser ses charmes, et sans connaître le prénom du témoin, elle a obtenu des informations sûrement très utiles de sa part. L’objectif est atteint
Triomphante, elle rejoint le salon.
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Clionestra
Lun 15 Mai - 20:57
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Dans le salon, quand Rafaela arriva, Hunter avait toujours du mal à empêcher les mains baladeuses de la mère. Pourquoi tenait-elle tant à le faire coucher avec lui ? Il n’était pas intéressé, non, merci. Au revoir. Il resta pourtant poli en prenant les deux mains de la femme pour les repousser de son buste qu’elle avait déclaré « apte à baiser ». Il y avait quelque chose de changeant dans son attitude.
Quand il parlait de son ex mari, elle se figea et se fermer. Quand il parlait de son travail, elle éludait. Quand il parlait d’autre chose, elle mettait le sexe sur le tapi comme si c’était la seule chose qu’elle avait à marchander. Hunter grommela et repoussa à nouveau les mains de la mère Guerrero quand Rafaela arriva. Sans plus de cérémonie, il s’approcha de la jeune femme pour faire comprendre qu’ils allaient partir.
- Oh, je crois comprendre, fit la mère, mais si vous voulez une union libre, je serais toujours disponible pour vous, tant qu’on ne parle pas de mon ex mari.
La femme semblait absolument vouloir l’agent, ou les agents puissent qu’elle avait fait cela avec plusieurs, pour une raison particulière qu’elle n’avouer pas. Que pouvait-elle vouloir ? Il regarda Rafaela. Elle, elle avait peut-être réussi à avoir la réponse. Il posa un instant le regard sur son visage. La mère Guerrero pensait qu’il couchait avec Rafaela, mais l’idée ne lui était même pas venu à l’esprit. Il avait peut-être un problème.
- Nous allons vous laisser. Nous vous recontacteront si besoin.
Ou jamais. C’était mieux. Alors ils retournèrent dans la voiture et tendit le second document à la jeune femme.
- Tu as appris quelque chose ? dit-il en prenant une gorgée d’eau… parce que.
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— Parce que votre charme vous a empêché d'obtenir des indices ?
Un rire échappe à Rafaela. lancer une pique à l’inspecteur Wallace était trop tentant. Tant pis pour ses tentatives de séduction. De toute façon, il faut bien qu’elle sache si, comme la majorité des hommes, il préfère les femmes douces, qui le brossent dans le sens du poil, ou s’il fait partie de la minorité de ceux qui aiment celles qui “ont du mordant”.
Mikhaïl lui a toujours dit qu’elle y appartenait, que cela lui conférait un charme fou, et que, si elle avait eu deux décennies de plus ou que lui-même en avait eu deux de moins, elle aurait pu l’intéresser.
La Brésilienne se ressaisit rapidement. - Plus sérieusement, le petit Guerreiro m’a expliqué que son pauvre père s’était retrouvé dans la mouise, après avoir emprunté des thunes aux gars de Sinaloa, et qu’il s’était retrouvé à faire le sicaire pour eux. Après la mort du père, ces chiens ont obligé le gamin à reprendre le flambeau. Ils lui ont dit qu’ils allaient tuer sa mère s’il ne le faisait pas. Honnêtement, je pense pas qu’il ment, ça m’a l’air d’être un bon gars. Un peu limité, mais un bon gars quand même. D’ailleurs…
La jeune femme marque une pause. Comment faire sa requête sans risquer un refus, et sans avoir l’air trop séductrice ? Est-ce qu’elle n’a pas dépassé sa fonction d’aide en faisant cette promesse au jeune homme. Elle ne s’y retrouve pas, dans toute ses questions de hiérarchie. Son monde est celui du crime, pas celui des ordres et des uniformes.
Finalement, elle mordille sa lèvre, inspire, puis se lance : - Le petit m’a demandé une protection policière pour lui et sa mère. Ça va être possible ?
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Clionestra
Mer 31 Mai - 22:14
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
- Mon charme ? S’étonna Hunter qui ne voyait pas du tout comme un être charmant, prenant le commentaire peut-être trop sérieusement. Elle a refusé de me parler.
Elle voulait coucher avec lui pour … une raison qui était au-dessus de sa compréhension pour le moment. Il ne comprenait pas comment elle pouvait autant le haïr pour ses questions sur son mari, et autant le vouloir dans son lit. Il doute que cela soit à cause de son charme … Ou plutôt, il pensait qu’il y avait quelque chose qui manquer. Hunter était le genre à ne pas remarquer les femmes. Pas qu’il soit vierge, loin de là, mais il lui fallait connaître pour avoir envie, et il n’aimait pas beaucoup de personne. Quand elle enchaina sur la vérité, il comprit un peu plus la réaction de la mère, il mordit ses lèvres et réfléchit.
- Cela devrait être possible en effet, mais cela signifie aussi les mettre sous la protection des témoins, même en mentant un peu, et les faire changer de nom, de ville et de vie, est-ce que le petit à compris cela ?
Il attrapa son téléphone et envoya un message à un collègue qu’il connaissait dans la protection des témoins justement. Leur demandant s’il était possible de protéger une famille. L’homme lui répondit par un pouce et Hunter sourit en regardant Rafaela. N’était-ce pas le premier sourire qu’elle voyait, réellement, sur son visage ?
- Mon collègue va prendre le dossier et s’en occuper. Ne vous en faites pas. On peut passer à la famille suivante.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
Rafaela est à la fois troublée et surprise par ce premier véritable sourire d’Hunter. Elle ne sait pas comment le prendre, ni même pourquoi il lui fait autant d'effet. Décidée à reprendre le contrôle de la situation, elle décide de souffler le froid, histoire de tester la réaction de son interlocuteur. - Je rigolais, répond-elle froidement.
Il ne faudrait pas qu’il la prenne pour acquise, ni même qu’il la devine trop intéressée.
Néanmoins, ne remarquant rien de particulier sur le visage de son nouveau coéquipier, elle poursuit : - Je suis pas sûr que le petit ait vraiment tout compris, mais si on lui explique, il réussira à suivre. Comme je vous l’ai dit, il est limité, mais pas de mauvaise volonté.
Elle hausse les épaules, et soupire. Elle se souvient de ce syndrôme dont elle a entendu parler il y a seulement quelques années, le SAF. Il touche des bébés dont les mères ont bu pendant la grossesse ; ils ont des retards dans tous les domaines. C’est peut-être le cas du fils Guerreiro. Les personnes aux faibles capacités intellectuelles ont toujours fait de la peine à la Brésilienne. Si faibles, si manipulables, si vulnérables dans ce monde de fous.
Elle, c’est à sa ruse qui se fait parfois machiavélisme qu’elle doit tout ; de ce jour où elle s’est échappée en faisant exploser son bordel et ses maques avec, à son ascension dans le crime organisé, rien n’aurait été possible sans son habileté à mentir et manipuler.
En se re-maquillant, elle demande : - Quel est le profil de cette famille-là ?
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Gina
Sam 3 Juin - 16:20
< > Rafaela Dos Santos
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
Rafaela est à la fois troublée et surprise par ce premier véritable sourire d’Hunter. Elle ne sait pas comment le prendre, ni même pourquoi il lui fait autant d'effet. Décidée à reprendre le contrôle de la situation, elle décide de souffler le froid, histoire de tester la réaction de son interlocuteur. - Je rigolais, répond-elle froidement.
Il ne faudrait pas qu’il la prenne pour acquise, ni même qu’il la devine trop intéressée.
Néanmoins, ne remarquant rien de particulier sur le visage de son nouveau coéquipier, elle poursuit : - Je suis pas sûr que le petit ait vraiment tout compris, mais si on lui explique, il réussira à suivre. Comme je vous l’ai dit, il est limité, mais pas de mauvaise volonté.
Elle hausse les épaules, et soupire. Elle se souvient de ce syndrôme dont elle a entendu parler il y a seulement quelques années, le SAF. Il touche des bébés dont les mères ont bu pendant la grossesse ; ils ont des retards dans tous les domaines. C’est peut-être le cas du fils Guerreiro. Les personnes aux faibles capacités intellectuelles ont toujours fait de la peine à la Brésilienne. Si faibles, si manipulables, si vulnérables dans ce monde de fous.
Elle, c’est à sa ruse qui se fait parfois machiavélisme qu’elle doit tout ; de ce jour où elle s’est échappée en faisant exploser son bordel et ses maques avec, à son ascension dans le crime organisé, rien n’aurait été possible sans son habileté à mentir et manipuler.
En se re-maquillant, elle demande : - Quel est le profil de cette famille-là ?
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Clionestra
Sam 3 Juin - 16:58
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Hunter ne s'imaginait pas avoir du charme. Pour lui, son travail donnait de l'intérêt à sa personne aux yeux des femmes, et de certains hommes, mais lui... Il s'en fichait comme sa première chaussette c'était dire. Il se fichait des commentaires des autres. Il ne pensait jamais à son charme. Alors ça ne le dérangeait pas qu'elle rigole. Il ne la pensait pas intéressé, et n'imaginait pas un jour la prendre pour acquise. Lui, il était loin de ce genre de considération.
- Mon collègue va s'en occuper. On peut lui faire confiance. Il faisait aussi parti de ce programme en tant qu'enfant alors il sait l'importance et sera expliqué.
Bien sûr, il arrive que ça ne marche pas. Que cela finisse mal... mais pour le moment ... Hunter ne préférait pas voir le pire qui pourrait arriver mais le mieux. Il attrapa le nouveau dossier. Spencer Reid était mort en étant découpé en morceau. Et le poème associé parlait aussi d'un enfant que l'on aurait mal élevé. Il ne fit aucun commentaire en la voyant se maquiller.
- Il a une femme et deux enfants de trois ans. Des jumeaux. De ce que je sais, tout le monde savait que le mari était un tueur à gag. La femme en avait conscience mais tu le verras vite elle n'avait pas "le droit" d'en parler. Je dois dire que de tous les morts de Poem, c'est peut-être celui qui m'attriste le moins.
Il ouvrit le dossier sur les genoux de la brésilienne.
- Sa femme a été plusieurs fois aux urgences, et ses enfants aussi. Pour des "chutes". Faut pas sortir de saint cyr pour savoir que le gars, il cognait dessus.
Ce qui montrait autre chose sur Poem. Cela montre que c'était vraiment pour les meurtres qu'il faisait. Il n'avait pas choisi de tuer les deux hommes pour leur caractère. Il n'y avait pas plus différent que Guerrero et Reid.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
Cette fois, Rafaela est tellement courroucée qu’elle ne parvient pas à taire sa pensée : - La violence domestique, quelle horreur… Je ne comprendrai jamais comment des mères font pour rester dans ces situations, alors qu’il y a des enfants en jeu. Être battue est une chose, mais lorsqu’on est parent, on a quand même des responsabilités.
Néanmoins, elle se ressaisit rapidement : - Enfin bref, les jumeaux parlent déjà ? Ils peuvent être interrogés ? Je me débrouille plutôt bien avec les enfants.
Si elle devait être tout à fait honnête, Rafaela dirait même qu’elle aime plus les bambins que les adultes. Pour elle, ils sont la pureté et l’innocence incarnées. Elle déteste particulièrement l’idée qu’on leur fasse du mal, ou qu’on ne les protège pas. Les enfants, c’est sacré, aimait-elle à dire.
C’est pour ça que, contrairement à Mikhaïl, elle n’a jamais accepté de contrat concernant un enfant. C’est aussi pour ça que, le jour où elle aurait dû tirer sur un parrain de la mafia alors qu'il était dans sa voiture, accompagné de sa fille de 5 ans, elle n’a pas pu. Peut-être pas assez endurcie, peut-être trop sentimentale, peut-être trop humaine encore.
Réalisant qu’ils s’enfoncent dans un quartier délabré, la Brésilienne demande : - On y est ?
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