Love isn't soft, like those poets say. ... (avec Gina)
Messages : 85
Date d'inscription : 18/04/2023
Crédits : .
Univers fétiche : Réel
Préférence de jeu : Femme
Gina
Ven 19 Jan - 22:55
< > Rafaela Dos Santos
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
Rafaela est littéralement désarmée.
- C’est… gentil de votre part, inspetor.
Elle hésite à ajouter que, malgré tout, elle n’a pas besoin de protection, mais se ravise. Comme rarement depuis 15 ans, et comme souvent depuis les dernières semaines, elle ne sait pas quoi répondre. Elle reste immobile et silencieuse, jusqu’à ce qu’une de leurs dernières conversations lui revienne en mémoire. - Vous savez, quand vous disiez que votre caractère était probablement incompatible avec l’amour, et bien, je pense que vous venez de prouver le contraire. Vous, vous êtes quelqu’un de bien, à votre façon c’est vrai, mais je crois que vous avez une belle âme, et que c’est le plus important. Au fond, votre caractère est sûrement plus compatible avec l’amour que le mien.
La jeune femme regrette immédiatement ses mots. Pas par manque de conviction, mais parce que c’était sûrement inadéquat, mièvre, et peut-être même étrange, après tout ce temps à jouer les rebelles. Perdue, elle se dégage - à regret - de l’étreinte du policier, et tente de sauver les meubles : - Excusez-moi, c’était sûrement déplacé de parler de ça maintenant.
Finalement, elle décide de se tirer d’affaire en revenant justement à l’affaire en cours, celle qui les a réunis dans ces locaux. - Vous connaissez sûrement vos collègues mieux que moi, mais… Je ne ne sais pas si c’est une bonne idée de leur parler de cette piste. Je veux dire, à l’instant t, toute cette théorie, c’est juste… les élucubrations d’une tueuse à gages, donc je ne sais pas si ça vaut tant que ça.
Messages : 4171
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Dim 21 Jan - 19:07
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
- Je ne suis pas gentil, murmura-t-il tout simplement sans savoir pourquoi il se sentait un peu obliger de le préciser à la jeune femme.
Il n’était pas gentil. Parce qu’en même temps d’essayer de la rassurer, il pensait à la manière de l’utiliser pour pouvoir arrêter Poem. Il n’était pas une bonne personne. Il était un menteur. Il était une mauvaise personne. Et pourtant, il n’arrivait pas à se repousser de ses bras. Il ne voulait pas qu’elle voit la méchanceté, ou simplement le désintérêt dont il doit faire preuve pour arriver à ses fins. Il écoute sa phrase suivante et se surprend. Quoi ? Il la regarde et papillonne des cils sans comprendre, il penche la tête sur le côté, sans la moindre compréhension dans ses prunelles.
- Non, qu’il répond en la regardant, ça ne me dérange pas que tu … Dis ce que tu veux, pour te sentir mieux. Tu peux prendre quelques minutes pour revenir sur Terre. Tu n’as pas à te forcer.
Il est patient. En plus. Il n’était pas si mauvais que ce qu’il pense, lui. Il se voyait comme le pire. Il la regarde et caresse doucement son visage encore, comme pour se donner du courage, à elle comme à lui. Il caresse son visage et accroche son regard pour avoir son attention.
- On fera comme tu le sens pour le moment. Je vais te protéger, et ensuite nous allons faire en sorte de l’attraper. Pour la suite, on fera en sorte que tes conclusions te soient rendues. Tu m’entends ? On rentre à la maison et on va faire un plan. Pour le moment, il ne sait pas que tu sais. Personne ne le sait. Cela ira ?
Il continue de caresser sa joue doucement. Il est délicat avec elle. Il est doux. Il est … il la regarde et fait un sourire rassurant. Le plus rassurant possible… pour la jeune femme. Pour lui donner du courage et pour lui promettre, silencieusement, de la protéger encore. Il ne sait même pas pourquoi.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
- Mais vous êtes déjà mieux que la plupart des hommes que j’ai connus… même si c’est pas très compliqué.
Rafaela s’est encore étalée, mais cette fois, elle ne regrette pas. - Je ne me force à rien, inspetor, et je crois que je suis déjà revenue sur Terre.
La jeune femme s’arrête, captivée par la douceur des caresses de l’inspecteur Wallace. Elle soutient son regard. Ça fait longtemps qu’on ne lui a pas fait autant de bien, c’est même probablement la première fois. Elle l’écoute attentivement exposer la suite de son discours, hochant doucement la tête, acquiesçant silencieusement.
Mais lorsqu’il recommence à lui toucher la joue, elle se délecte, le plaisir laisse place à une forme d’apaisement, puis de chaleur, comme si… elle en voulait plus ?
C’est seulement après un nouveau moment de silence, qu’elle reprend tout à fait ses esprits, et se décolle - à regret -de son collègue . - C’est… une bonne idée, inspecteur Wallace. On devrait y aller dès maintenant.
Le trajet jusqu’au domicile de son coéquipier se fait dans un silence qui ne lui est absolument pas pesant, et presque agréable ; elle ne se tait pas parce qu’elle est gênée, ou à court de mots, mais simplement parce qu’il lui semble que les gestes de l’Américain ont déjà tout dit.
Mais dès qu’ils franchissent le seuil de l’appartement, la sicaire se recentre sur leur objectif ; capturer Poem. Sortant son carnet de notes, elle demande : - Vous avez des idées, inspetor ?
Messages : 4171
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Jeu 8 Fév - 22:45
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
- J’en suis navré.
S’il était mieux que la plupart des hommes, comme son « ce n’est pas très compliqué » l’illustre, elle avait dû avoir une belle brochette de connard… et son passé lui fait penser à ça aussi. Il fait une grimace malgré lui. S’il était considéré comme un bel homme, il ne se voyait pas meilleur qu’un autre, dans la plupart des cas. Il trouve que la moitié de ses collègues valent mieux que lui… mais… Eh bien, pour le coup, il savait qu’elle ne disait pas un compliment en l’air et ça le rendait triste, pour elle. Il la laisse donc revenir, continua à essayer de la détendre et lui faire comprendre que tout se passerait bien. C’était compliqué comme idée… mais tout se passerait bien. Il essaie de la tranquilliser et ça avait l’air de marcher… jusqu’à ce qu’elle prenne un grand pas de recul et s’éloigne. Il se demande s’il a fait quelque chose pour lui donner ce besoin de respirer, mais il la laisse, sans plus s’interroger. Il la ramène dans son appartement. Il la ramène à la maison, même s’il était sûr que sa mère ne verrait pas d’un bon œil qu’il fricote avec une tueuse en série. Il se tourne vers elle, pince les lèvres et secoue la tête.
- J’en ai plusieurs, mais cela signifie te mettre en danger et j’attends de trouver une meilleure idée que celle-là.
Ils pourraient faire croire qu’ils sont en couple ? Si l’homme voulait réellement faire du mal à la jeune femme, il le prendrait lui comme cible. Sauf s’il comprend le mensonge et l’attaque elle directement. Ils pourraient aussi partir dans une autre région, moins peuplé. Si Poem avait réellement un grief contre la jeune femme, alors il suivra… mais là encore, ça sous entend d’utiliser la jeune femme comme on utilise une carotte pour un âne, ça le dérange.
- Tu lui connais des noms d’emprunts ? Des faiblesses ? Je sais que tu n’as peut-être pas envie d’y penser, mais plus j’en apprendrais sur lui, plus je pourrais trouver une idée lumineuse.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
Il est navré, comme il était désolé auparavant. La compassion de cet homme qu’elle connaît depuis si peu de temps touche Rafaela bien plus qu'elle ne s’y attendait, et elle se surprend à avoir envie de ses bras, alors que leur étreinte s’est à peine achevée. Ses pensées divaguent un peu, et elle se remémore son plan de le séduire, pour avoir plus de prise sur l’enquête. Désormais, elle trouve cette idée ridicule, voire obscène.
La jeune femme l’écoute attentivement, et ne peut pas s’empêcher d’être touchée lorsqu’il dit vouloir la protéger. Même si elle sait très bien que, pour lui, elle est probablement un simple moyen d’atteindre Poem, la sicaire ne peut s'empêcher de se sentir enfin… considérée ? Car, même si elle est un moyen, elle sent au moins un peu traitée comme une fin.
Il lui faut un petit temps de réflexion, avant de répondre au beau brun. - Tout d’abord, je vous rappelle que je ne suis pas en sucre, inspetor. J’ai l'habitude de prendre des risques. Ensuite, j’avais déjà commencé à y réfléchir, et je crois pouvoir vous dire qu’il déteste à peu près tout ce qui ne se rapporte pas à la violence ou au crime. D’ailleurs, il ne regardait que des sports de…
Elle s’arrête. En parlant de ses souvenirs, lui est venue une fulgurance, comme une évidence. - Monsieur Wallace, je crois savoir où et comment le débusquer, s’il est toujours en ville.
HRP - Désolée pour le délai de réponse
Messages : 4171
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Sam 16 Mar - 18:33
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Cela le démange de mettre sa main sur la joue de la jeune femme pour lui caresser la peau. Il sent les picotements dans ses doigts. Il sent qu’il a envie d’avoir un contact avec elle, même si infime que des doigts qui caresse son épiderme. Il avait envie de la prendre dans ses bras, de lui donner de la force, d’effacer sa souffrance. Il avait envie de faire quelque chose. C’était la première fois qu’une femme lui donnait cet instinct primal de protection. Il avait déjà eu envie de protéger, il ne ferait pas ce métier sinon, mais là, son instinct le pousser à vouloir la toucher, la tenir contre son torse pour pouvoir sentir son cœur battre contre son propre cœur. C’était déstabilisant. Il l’observe et parle, comme rarement avant, sans réfléchir.
- Je sais que tu peux te protéger, mais ça n’empêche pas de vouloir te protéger.
Il était ainsi fait. Il pourrait avoir plus fort que lui, plus intelligent, plus tout, il voudra protéger. C’était stupide ? Certainement. Hunter avait depuis longtemps fait en sorte d’être au dessus de tous pour éviter, justement, de protéger à pur perte. Mais elle ? Même si elle avait un lance-roquette et lui un petit couteau suisse, il ne la laisserait pas prendre des risques. Et pour la logique ? Il s’en tape copieusement le cul par terre. Il penche la tête avant d’avoir un mauvais pressentiment.
- Où est-ce que vous pensez pouvoir le trouver ?
L’alternance entre le vouvoiement qui tend à mettre de la distance professionnelle entre eux et le tutoiement, qui était bien plus intime, était remarquable. Même lui se faisait la réflexion qu’il allait finir par en avoir le tournis s’il ne faisait pas un peu plus attention… Il s’approche et approche ses doigts du bras de la jeune femme mais sans la toucher complètement. Il reste à distance.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
- Protégez-vous d’abord inspetor, on verra après.
Parce que s’il ne doit rester qu’un des membres de leur binôme, il vaut mieux que ce soit le petit policier. Parce que sa chute à elle serait logique, tandis que celle du grand brun serait tragique. Entre une future ex-sicaire et le meilleur policier du FBI, on devine aisément qui sera la plus grande perte pour la société.
- Il y a quelques temps, j’ai entendu parler de la quinceanera Marita Pérez, la fille d’un des barons de Sinaloa. Sur Instagram, la gamine se réjouissait qu’il y ait un karaoké, et de la Lucha Libre. Je me dis que puisque le dossier dit que Dimitri aide le père à couvrir ses activités derrière de l’import export, et qu’il adore la Lucha Libre, il pourrait tout à fait y être. Le souci, c’est juste que les entrées et les sorties seront étroitement surveillées, et qu’il y a peut-être même une liste pré-définie d’invités…
C’est brouillon, et peu assuré : tout le contraire des habitudes de Rafaela.
Et en même temps, cette situation est tout sauf conforme à ses habitudes ; elle ne contrôle que très partiellement les événements, elle a la responsabilité de permettre l'arrestation d’un des plus grands meurtriers du siècle, et ce “juste” en s’introduisant à la fête d’anniversaire d’une gosse de riche pourrie-gâtée.
Et si elle se trompait ? Et si elle les menait bêtement à leur perte Et si ils se faisaient liquider par le cartel pour rien ? Et si tout ça était simplement le fait de sa réflexion tordue, et de son imagination trop prégnante. Et si… elle décevait Hunter ?
Messages : 4171
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Mer 27 Mar - 14:46
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Il ne répondit pas, cette fois. Parce qu’il n’y avait pas la moindre chance pour qu’il choisisse de se protéger en premier lieu. Non. Pas la moindre. D’ordinaire, déjà, il n’était pas le genre à se protéger et laisser les autres dans leur mélasse. Mais la jeune femme avait aussi quelque chose de plus, qu’il se refuse de définir. L’image de leur baiser lui revient à l’esprit. La jeune femme ne pouvait pas se douter qu’elle était la première à réussir à le « toucher » à ce point. Donc. Non. Elle pouvait lire dans ses yeux qu’il n’y avait absolument aucun moyen qu’il se protège en premier, quoi qu’elle dise, mais il ne répondit pas à l’oral pour éviter une conversation qui ne mènerait à rien. Parce qu’il ne changerait pas d’avis, et qu’il n’avait aucune envie de mentir pour lui faire plaisir en disant qu’il le ferait. Point final. Quand elle lui propose une fête, il eut un frisson. Comme pour la boîte de nuit, il n’était clairement pas le genre de personne qui apprécie ce genre d’endroit… Il pouvait demander, cependant, de l’aide à des indics et des agents sous couverture pour les faire rentrer à l’intérieur. Il prit son téléphone, sans lui répondre réellement bien que la discussion qu’il a avec son interlocuteur lui fasse dire qu’il accepte le plan.
- J’aurais besoin de rentrer dans une fête d’anniversaire de…, il réexplique sa demande et l’homme au bout du fil lui dit que ça sera compliqué, débrouilles-toi. Il doit bien y avoir un moyen.
Il raccrocha après quelques autres paroles avant de regarder la jeune femme et de soupirer.
- Mon ami dans la D.E.A. va voir ce qu’il peut faire. Il me dit qu’il y a des agents sous couvertures qui n’ont pas pu être exfiltré pendant cette nouvelle loi sur Poem, et que donc ça pourrait se faire. Cependant, il doit trouver où nous placer.
Il fit une moue mécontente.
- La dernière fois, il a mit l’agent Rodriguez comme gigolo pour un enterrement de vie de jeune fille et ça a très mal fini pour tout le monde. J’espère qu’il ne va pas me faire le coup, sinon je lui fais manger ses dents, qu’il marmonne plus pour lui que pour la jeune femme.
Son téléphone se met à sonner et il regarde à nouveau les mots qui y défilent. Il y avait trois possibilités. Qu’ils essaient d’y rentrer en prenant la place de deux serveurs, qu’il y rentre en secret et se débrouille à l’intérieur ou….
- Il propose que vous vous fassiez passer pour exactement ce que vous êtes, un tueur à gage. Il vient d’Afrique et devait se rendre à la fête mais peu de personne savent qui il est, personne n’a jamais vu son visage et ne peut affirmer qu’il soit réellement un homme. Il a été abattu y a deux semaines par un agent de la D.E.A. et moi je serais… votre escorte.
Un mot plutôt mignon pour dire qu’il serait vue comme le soumis de la jeune femme qui l’utilise pour des actions sexuelles classé X, mais au moins, il pourrait garder sa chemise… tant qu’elle ne désire pas lui faire enlever pour montrer sa dominance, bien sûr.
J'ai 31 ans et je vis à New York, aux États-Unis. Dans la vie, je suis tueuse à gages et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis très bien. -> Brésilienne, a grandi à Rio -> Parle couramment russe, anglais et portugais
Rafaela n’a pas hésité une minute, avant d’accepter la troisième proposition.
Peut-être parce qu’elle adore jouer la comédie. Peut-être parce que le rôle de “Leslinho”, cet homme de main Angolais qu’elle pensait invincible. Peut-être, en dépit du contexte, parce que les “fêtes” de trafiquants et rassemblements de truands lui manquent. Peut-être parce que l’idée de jouer la “maîtresse” de Hunter ne lui est pas vraiment désagréable.
Quoiqu’il en soit, c’est avec un enthousiasme certain qu’elle se prépare pour la quinceanera de Marita Perez. Après avoir jeté un dernier coup d’oeil à son rouge à lèvres bordeaux et sa robe rouge, elle rejoint Hunter au salon. - Désolée pour l’attente, inspetor.
Spoiler:
Lorsque leur “chauffeur” arrive pour les récupérer et les briefer sur leur opération, la jeune femme se surprend à ne pas vraiment l’écouter, trop occupée à dévisager son coéquipier. Elle a a récemment appris les états de service de l’inspecteur Wallace, et se remémore leur première rencontre, lorsqu’il lui a demandé pourquoi elle faisait ce métier si elle craignait la justice divine.
Étrangement, ce dernier épisode la taraude depuis qu’ils ont commencé à planifier cette infiltration.
En fait, plus ce moment se rapproche, plus tout cela lui semble irréel. Il y a quelque chose de surréaliste à imaginer qu’en quelques semaines, elle, l’orpheline devenue prostituée puis sicaire, elle permettrait à l’un des meilleurs policiers des Etats-Unis de résoudre l’affaire qui traumatise le pays depuis une décennie.
Une fois descendue du véhicule, et avant que le grand brun ne puisse dire quoique ce soit, elle lui demande, avec un enthousiasme à peine dissimulé : - Prêt ?
Messages : 4171
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Mar 23 Avr - 22:20
Hunter Walace
J'ai 35 ans et je vis à New York, USA. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et ça évite bien des emmerdes. → Orphelin depuis une dizaine d'années. Agent de police depuis 15 ans. Il a commencé au SWAT. Workaholic
Bien sûr qu’elle avait accepté qu’il soit l’escorte. Il était sûr que ça l’amuse. Mais après tout, au moins ça donnait l’impression qu’il était réellement comme ça… Il avait mis un costume très classe, mais avec les boutons ouverts sur le cou. On pouvait voir le début de son torse et une cicatrice qui remonter le long de sa nuque. Il était prêt. Une fois qu’il eut le temps de voir la jeune femme, il prit quelques secondes pour déglutir sans rien dire. Elle était magnifique. Mais il savait qu’il n’était pas dans son rôle de dire le moindre compliment, aussi décida-t-il de ne rien dire du tout.
- Ne m’appelez pas Inspector, répondit-il simplement en baissant la tête, utilisez un sobriquet adapté.
Il ne sait pas exactement comment était traité les escortes masculines, mais il doute que cela soit aussi bien que leurs alters égo féminins. Cependant, il savait qu’il ne risquerait pas d’être choqué par la réaction de la jeune femme, ou à ce qu’il allait devoir faire. Il devait être un jeune homme « épris » de la jeune femme, étant à la fois son garde du corps (ou plutôt l’agneau sacrificiel), son compagnon, son homme de main, son homme à tout faire, et son amant. Il écouta le débriefing et les conseille de son collègue. Il lui lança un regard noir quand il osa proposer de faire tomber la chemise pour distraire les femmes avec son corps d’athlète. Il allait le bouffer. Une fois dehors, il présenta son bras à la jeune femme et attendit qu’elle le prenne avant de se souvenir de son rôle. Avec douceur, il se pencha pour venir lui parler à l’oreille, comme l’aurait fait un amant qui voulait faire naître des petits frissons dans le corps de sa compagne.
- Je suis toujours prêt pour toi, mi querida, souffla-t-il contre elle avant de se reculer et de lui faire un sourire parfaitement acté.
Vraiment ? Il ne souriait pas que parce que son rôle le voulait… Il souriait parce que l’idée de l’embrasser avait effleuré son esprit, puis l’imagination de sa tête choquée avec refluer comme une seconde vague pendant un tsunami. Il souriait parce qu’il l’avait dans les bras, et quelque part, il avait l’impression qu’il l’avait attrapé, et ça le faisait rire. Il finit par rentrer en se présentant devant l’homme qui vérifier les invitations. Il n’était jamais allé à ce genre de soirée, mais comme toute personne prostituée, imagine-t-il. Il observe chaque personne sans sembler les observer et reporta son attention sur sa coéquipière. Pendant le débriefing, la phrase pour dire avoir repéré leur cible était « Je vois le perroquet ». Mais, tout de suite, il avait dû mal à voir autre chose que la rose dans ses bras. Il avait aussi prévenu la jeune femme que, étant donné son « statut », il fallait qu’elle fasse comme elle l’aurait fait réellement, et un petit coin de son esprit avait envie de voir comment la jeune femme réagissait, quand elle était « la tueuse » et non « elle-même ».