Le meilleur combat est celui que l’on ne fait pas (avec crêpeausucre)
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Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Dim 2 Juil - 23:03
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation L’amour. On croit parfois qu’il n’y a qu’une âme sœur. Une personne pour nous combler et nous comprendre. Une seule et unique personne sur toute la Terre pour être lier dans son âme, son esprit, son cœur et son corps. Une seule et unique personne. Mia avait cru connaître cet amour avec Bryan O’connor. Mais il est mort. Peter avait cru connaître cet amour avec Alisson McGuire. Mais elle l’a trompé. Depuis, le monde était différent. La vie était en pause. Leurs sentiments aussi. Comme la voiture a vive allure dans la rue de Los Angeles, les lumières défilent sous forme d’un néon lumineux. Ligne coloré dans le monde noir et oublié. Pourront-ils trouver leur propre lumière dans l’adversité ?
J'ai 40 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis instituteur en primaire et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. → Fan de voiture depuis l'âge de 6 ans. → Devenu professeur comme sa mère, et non pilote de course comme son père. → Adore faire de l'origami.
(crédit : DarleyGraph)
- JACK O’BRIAN, hurla la conseillère d’orientation avant d’attraper le bras de l’enfant de 7 ans juste avant qu’il ne cogne, pour la troisième fois, un autre garçon de 7 ans sur le sol.
Peter observe la scène. Il était au loin et avait soupiré. Il allait devoir parler, à nouveau, avec la mère de ce jeune garçon… et les trois autres fois, cela n’avait pas été une partie de plaisir. Mia Toretto est canon. Il faudrait être un imbécile pour ne pas le remarquer … Mais elle était aussi une lionne protégeant son petit contre absolument tout ce qui existe. Elle était une incroyable lionne qui pourrait mordre, ou rouler dessus plus exactement vu ses capacités qu’il avait aperçu de la mère, pour son petit. Cependant … Jack était en tort. Pas de défendre son ami, mon dieu, non. Mais de tabasser l’agresseur de son ami jusqu’à ce qu’il en perde connaissance.
Faussement. Peter finit sa cigarette qu’il a le droit de fumer à l’entrée de l’école pendant les récréations et revient à l’intérieur. Il était maître d’école pour le CE2. Jack était en CE2. Il était dans sa classe. Le garçon qu’il venait de tabasser, Gordon Walter, était en CM2. Deux classes au-dessus, deux ans plus vieux, plus de muscle mais moins habitué à subir des coups. Une petite brute qui méritait certainement tous les coups que lui avait portés Jack. Mais Peter ne pouvait pas laissé faire ça. La C.P.E. prit le petit Gordon et lui dit de ne pas s’en faire, qu’il allait soigner son sang et appeler les parents. Peter arriva devant Jack et lui lança un sourcil en l’air.
- Il était encore en train de critiquer Paul, cria le gamin alors que d’autres se mirent à le défendre donnant une cacophonie de plaidoirie.
Peter leva sa main et ferma le poing, les enfants se turent. Il jeta un regard vers le dénommé Paul. Un gamin avec un petit retard mental, évident à leur âge mais qui ne méritait pas de se faire critiquer ainsi. Peter était pour que l’on parle de ce handicap dans les classes, qu’on l’explique pour faire taire les idiots d’enfants qui ne comprenaient pas…mais on lui disait que ce n’était pas à lui de le faire. Il reprit son attention sur Jack.
- Tu l’as frappé, trois fois. Tu es en tort. Ce soir, tu me feras des lignes le temps que je parle avec ta mère.
Il fit une grimace. Il n’aimait pas avoir à faire aux parents. Encore moins les parents qui n’écoutent pas. Oui. Gordon Walter, 7 ans, était un petit con qui s’amuse à faire des commentaires désobligeants à un enfant de 7 ans handicapé. Mais, oui, aussi, Jack O’Brian, 7 ans aussi, venait de frapper de trois gros coups de poing un garçon de 7 ans.
Le soir, il attendait l’arrivé de la mère de Jack. Il venait de voir la mère de Gordon, qui avait hurlé sur le professeur comme s’il était un espèce de superman qui aurait dû être capable d’empêcher cela. Il avait eu aussi la mère du petit Paul, qui demandait à ce que la punition de Jack soit moindre. Jack avait fini d’écrire ses 50 lignes « Je ne dois pas frapper mais parler ». Il regardait Peter avec des grands yeux expressifs. Quand il entendit la C.P.E. dans le couloir, il se leva de son bureau d’instituteur.
- Madame Torreto, votre fils est dans la salle numéro 14, juste ici. Je vous laisse discuter avec le professeur Relyt pour ce qui est de sa punition et de son explication.
Mais bien sûr, donner le bébé au professeur Relyt, il vous dira rien, ironisa-t-il en silence. Ce n’était pas comme s’il venait de se taper déjà deux mères, à expliquer la situation, à essayer de trouver une solution, et à limite se faire cracher dessus parce qu’il n’était PAS superman. Il avait la porte ouverte et pu voir Mia avant qu’elle arrive. C’était vraiment dommage qu’elle soit si… incroyablement belle et lumineuse. Il aurait préféré une harpie pour ne pas avoir de regret à lui expliquer comment son fils était un démon avec un léger, mais certain, manque de contrôle sur la colère. Il laisse ses trois petites grenouilles en papier et attends, patiemment, pour voir à quelle sauce il allait être manger.
J'ai 40 ans et je vis à Los Angeles, Etats-Unis. Dans la vie, je suis femme au foyer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuve et je le vis plutôt pas bien. a perdu son mari depuis 3 ans, elle a du mal à remonter la pente surtout pour l'éducation de son fils - son frère l'aide financièrement et lui suggère de se trouver un autre travail - elle aime la course et les voitures depuis son plus jeune âge - elle aime beaucoup faire de la pâtisserie. (crédit : avocado)
La crème de visage et l'anti cernes pour pallier sa mine déconfite et insomniaque de la veille, Mia tentait de se faire belle pour un entretien d'embauche. Elle avait suivi le conseil de son frère d'envoyer des CV pour trouver un travail à mi temps pour arriver à ne pas se morfondre dans cette maison que jadis elle affectionnait plus que tout mais qui aujourd'hui devenait son mouroir. La présence de Brian était partout et elle avait l'impression d'entendre sa voix. C'était presque aussi cruel que réconfortant tant elle ne voulait pas reprendre sa vie. Rester dans cet entre deux la rassurait pour ne pas affronter les remarques des uns, les commentaires des autres. Elle ne sortait pas beaucoup bien qu'à chaque apparition, elle soignait ses habits et son visage pour paraître la plus normale possible. Intérieurement, elle n'était qu'une coquille asséchée et esseulée. Elle avait donc choisi une robe noire cintrée et avait lâché ses cheveux qui étaient lisses. Elle avait prit la voiture pour se diriger à l'entretien. Celui ci s'était bien passé, si bien que le directeur avait lorgné sur sa silhouette et ses yeux tout le long de l'échange. Quand elle s'était levée, elle avait eu un haut le coeur tant son regard semblait pervers. Ouch, elle préférait encore rester chez elle. Elle sortait du bâtiment quand elle reçut un coup de fil. La C.P.E de l'école. Elle décrocha immédiatement. "Oui allô ? Oui... oh j'arrive tout de suite!" . Encore, la quatrième fois qu'elle était convoquée pour le comportement de Jack. Elle passa une main sur son front : sérieusement, qu'allait t-elle faire de ce môme ? Il ne se canalisait jamais et elle sentait bien qu'il lui manquait une présence paternelle pour l'obliger à être plus raisonnable. Si seulement son père était encore là... Les yeux embués de larmes, elle reprit sa voiture. Elle eût envie de s'effondrer, de pleurer comme elle pouvait le faire à la maison mais non, elle ne pouvait pas. Elle devait rester forte surtout maintenant qu'elle allait le chercher.
Sur le chemin la conduisant à l'école, elle se demandait si c'était le professeur Relyt qui lui exposerait de nouveau la situation. Cela était très probable comme il était l'instituteur principal de Jack mais elle voulait croire que c'en était un autre. Quand elle le voyait, elle était prise d'un tiraillement intérieur des plus troublants : d'un côté elle voulait l'envoyer sur les roses, lui dire qu'il n'était qu'un homme sans manière mais de l'autre... elle le trouvait foutrement séduisant. Beau, une carrure assez imposante et son regard... Non, stop! Elle ne devait pas penser ce genre de choses surtout qu'il était non seulement l'instituteur de son fils mais qu'en plus, elle ne remplacerait jamais Brian dans sa vie et encore moins pour Jack.
Elle parvint à se garer et entra dans le hall. La C.P.E lui indiqua la salle et que oui, le professeur Relyt était celui qui expliquerait tout. Instinctivement, elle bouillonnait de l'intérieur. Instinct maternel qui confrontait son instinct féminin, autant dire que cela donnait un cocktail explosif. Toutefois, elle respira un bon coup comme pour se préserver d'une crise et se dirigea vers la salle où était le professeur Relyt. Elle croisa les bras, haussant les sourcils. "Monsieur Relyt, sérieusement ne pensez-vous pas qu'il ne sert à rien de se voir tant de fois ? Vous connaissez Jack, vous savez comme il est...n'est-ce pas?" . Elle démarrait déjà au quart de tour, ça ne présageait rien de bon. "Donnez moi une bonne raison de le punir. Une qui changerait des autres fois.". Le pire dans tout ça? Le regarder lui donnait la sensation qu'il n'était pas le père fouettard, loin de là. Il pourrait être un parfait bienfaiteur... si seulement la situation n'était pas si compliquée.
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Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Lun 10 Juil - 1:47
Peter Relyt
J'ai 40 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis instituteur en primaire et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. → Fan de voiture depuis l'âge de 6 ans. → Devenu professeur comme sa mère, et non pilote de course comme son père. → Adore faire de l'origami.
(crédit : DarleyGraph)
Il prit une grande respiration, regarda Jack qui lui faisait un sourire de connivence bien peu adapté. Jack pouvait être un garçon parfaitement futé et intéressant. Quand il l’avait en cours, le gamin semblait toujours vouloir prouver sa valeur et y arriver. Il avait un sens de la famille plus fort que la moyenne et ces sens de la famille déteignent souvent sur le sens de l’amitié. Jack, quand il avait un ami, avait un frère. Ce qui n’était pas un problème en soi … S’il n’était pas prompt à tabasser quiconque regarde seulement de travers son ami. Il soupira alors qu’il observa sa mère arriver. Si seulement elle pouvait être moins … belle. Ouais. Il faudrait qu’elle le soit. Il lance un nouveau regard à Jack, qui avait relevé les yeux pour faire un sourire à son professeur, puis à sa mère.
Si Peter n’était pas certain que Jack n’était pas à ce genre de réflexion, il dirait qu’il attendait cette rencontre entre les deux adultes… Peut-être qu’en plus du manque de contrôle sur sa colère, Jack avait un peu de sadisme en lui ? Un vrai sociopathe. Peter se rappela alors qu’il avait souvent discuter avec le petit, et qu’il possédait des émotions bien profondes. La perte de son père, l’incapacité à rendre heureuse sa mère, l’idée qu’il n’était pas réellement un « bon Toretto » qu’importe ce que cela pourrait bien vouloir dire … bon… Il fallait maintenant faire l’instituteur sérieux et il lâcha un regard vers le jeune, puis vers la mère.
- Bonjour Mademoiselle Toretto. Je le connais, et c’est justement parce que je le connais que je m’inquiète pour lui, à long terme. Il a tabassé un autre élève dans la cours de l’école. Et si on ne l’aurait pas arrêté, il aurait continué de le frapper jusqu’à l’épuisement…
Pour ne pas dire jusqu’à la mort du second. Peter avait vu la colère transformer le visage du petit… il avait vue la colère et la haine. Il avait vue qu’il ne s’arrêterait pas si on ne l’arrêtait pas.
- Votre fils doit être puni parce que, même si l’autre élève à en effet insulter son meilleur ami, il n’a porté aucune atteinte physique. Votre fils a frappé en premier. Au-delà d’être puni, je dois vous demander à ce qu’il voit un psychologue…
Cela c’était la demande de la C.P.E. pas celle de Peter. Mia pourrait le comprendre à l’étrange grimace qu’il venait de faire quand il avait proposé cela. Il ne dit pas qu’il ne croit pas à l’utilité d’un psychologue… Il dit qu’il n’y croit pas quand ce médecin était une obligation. Un psychologue doit être pris par envie de changer, de trouver une solution à un problème, pas une obligation, donc.
- Avez-vous déjà pensé à inscrire votre fils dans une salle de boxe ? Je suis coach dans une salle et la boxe est une méthode vraiment efficace pour apprendre à contrôler sa colère, et ses émotions. Il pourra ainsi peut-être apprendre à réfréner ses pulsions colériques.
Ouais. Il se mêle de ce qu’il ne le regarde pas, là, mais il ne voyait pas quoi faire d’autres. Le petit Jack avait déjà fait du grabuge et la C.P.E était à un doigt de le virer purement et simplement de l’établissement. Peter n’avait pas envie que cela arrive. Il ne voyait pas pourquoi il devrait laisser faire ça. Alors il se mêle de ce qu’il ne le regarde pas. Ou elle le prenait mal, et tant pis il aura prévenu, ou elle le prenait bien.
De plus, même si cela semblait de prime abord contre intuitif, il ne mentait pas sur les bienfaits de la boxe. Lui-même avait eu un tempérament de feu quand il était jeune. Il s’était battu plus d’une fois contre des adversaires … Dont il ne pourrait parler. Il avait un dossier juvénile ainsi qu’un casier judiciaire avec des délits mineurs. Il avait réussi à le faire disparaître en utilisant des vices de procédure mais … Il en avait eu un. Il savait comment c’était difficile de changer, ou de se calmer. Il ne voulait pas que Jack passe par les mêmes problèmes que lui. Il voulait vraiment l’aider. Et la boxe était exactement ce dont il avait besoin.
- Malgré ce que cela laisse paraître, j’aimerais vraiment pouvoir venir en aide à votre enfant.