Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate)
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Ven 1 Sep - 21:33
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation Deux partenaires de police. Tout qui les séparent mais dans leur travail, il font la paire, ils réussissent leur enquêtes. Ils performent, ils se complètent. Mais en-dehors du boulot ils ne s'entendent pas. Elle nouvellement transférée mais sous couvert de rumeurs plus ou moins flatteuse et lui nouveau partenaire aux rumeurs de coureur de jupons qui a peut de l'engagement. Arriveront-ils à passer par-dessus tout ce qu'on dit d'eux?
TW: Réseau prostitution, langage vulgaire, images graphiques, meurtres. Si ce sont des choses sensibles pour vous, passez votre chemin et prenez soin de vous.
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il c'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliquer pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintement 4 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Les mains sur les cuisses je venais de terminer mon jogging. J'avais fait quelques mètres de plus alors maintenant, j'étais essoufflé et j'étais trempé de sueur. Heureusement il était encore tôt alors j'avais le temps de sauter dans la douche. Remontant lentement les escalier menant à la porte de l'immeuble je tentais de reprendre mon souffle quand une porte s'ouvrit et que la vieille dame en sortait pour aller chercher son courrier. - Encore entrain de courir toi...
- Il le faut pour que je me tienne en forme Mme. Smith. Vous êtes magnifique aujourd'hui. Vous avez changé de coiffure?
- Charmeur! Va te trouver une gentille fille de ton âge.
- Oui mais vous restez ma préférée.
Dis-je en lui servant un sourire alors qu'elle me donnait une tape amicale sur le bras. Je gravi les escaliers et regagnai mon appartement pour une bonne douche chaude avant de jeter un regard dans mon miroir. Un bon rasage, je coiffai rapidement mes cheveux. Je mis mon complet, accrochai mon insigne et direction le poste de police. J'entrai donc dans mon bureau qui était enseveli de dossiers. Certains que je devais mettre à jour, d'autre que je devais signer et quelques dossiers d'enquête. À peine mon café posé sur mon bureau que mon collègue Stephen, vint me voir avec un de ses sourires de gamin qui me fit hausser un sourcil et même regarder sur ma chaise de peur qu'ils m'aient joué un tour à la con. - Phil! Tu ne devineras jamais quoi!
- Non mais je sens que tu vas me le dire Stef... dis-je avec un sourire
- Le commandant t'a trouvé un partenaire!
Mon sourire descendit aussitôt. Un partenaire? Mais je n'en voulais pas! Bill avait pris sa retraite l'an dernier et je me dépatouillais pas trop mal non? Cependant l'air trop ravi de mon collègue me fit froncer les sourcils.
- Qu'est-ce qui se passe Stef?
- Ford? Dans mon bureau!
Le commandant m'appela et mon regard se tourna vers lui et il se posa sur mon collègue. Génial, même pas une gorgée de café de prit et je suis complètement largué! Je pris donc mon gobelet et prit une gorgée avant d'entrer dans le bureau. Au moins si c'était une mauvaise nouvelle, ça passerait mieux. J'ouvris donc la porte tout sourire.
- Vous vouliez me voir comm...
Je m'interompis en voyant la jeune femme. Ce n'était pas UN partenaire mais UNE partenaire. C'est pas vrai... il allait me coller une novice dans les pattes en plus! Mon regard quitta la jeune femme pour se planter dans celui du commandant. Il se foutait de moi là! C'est clair que c'était une blague idiote!
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Sam 2 Sep - 16:08
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
Des premières journées, j'en avais connu des temps avant celle-ci, de l'entrée à la maternelle à mon premier jour en tant que flic. Certaines s'avérèrent plus difficiles que d'autres, mais jamais aussi mauvaises que cette première journée-ci.
Je l'avais commencé en me brûlant la main en renversant mon café, plus précisément en essayant de rattraper ma tasse. Par conséquent, je venais de perdre mon mug préféré, j'avais mal à la main et je n'avais pas pu boire mon café du matin. Ensuite, allez savoir comment, je m'étais coincée une mèche de cheveux dans l'un des anneaux de mon rideau de douche… Tout ça, avant de me tromper de bus pour aller au travail… Oui, il y a des jours comme ça où il vaut mieux rester couché, d'autant plus quand la journée ne fait que commencer.
Heureusement pour moi, je trouvais tout de même le moyen d'arriver à l'heure… Même si cela m'a coûté vingt dollars de taxi et une amputation dans mon capital patience… Bon sang, je détestais déjà cette ville.
Arrivée au poste de police, l'on m'envoya dans le bureau du commandant. Un homme qui devait avoir la belle cinquantaine et qui ne semblait pas avoir vu le terrain depuis des lustres. Il me présenta brièvement le département, me posa quelques questions sur mon dernier emploi et fit appeler mon nouveau coéquipier. Le sourire qu'il affichait aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Il semblait grandement s'amuser de la situation, un peu trop pour un responsable de division.
Quelques instant plus tard, je vis apparaître une sorte de bellâtre, vous savez le genre de mec à se retrouver à l'affiche d'un film pour adolescentes ? Apparemment, mon coéquipier, ce serait lui, ce Phillip Ford qui, visiblement, n'était pas plus ravi que moi à l'idée de travailler ensemble.
– Bien, je vous présente Taylor Martinez, elle nous vient tout droit de Détroit, pouffa-t-il avant d'ajouter : Tout droit de Détroit, c'est drôle non ? – Hilarant, rétorquais-je en affichant un sourire pincé avant de tendre la main à mon "partenaire" pour le saluer.
– Ford, je compte sur vous pour lui faire visiter les lieux et lui montrer son bureau. Je suis sûr que vous vous entendrez à merveille tous les deux.
Mouais…Bah, on verra bien.
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Dim 3 Sep - 6:46
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 4 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
J’étais venu au boulot pensant avoir une journée bien normale. J’avais fait ma routine matinale, était venu en pensant finir mes dossiers, je m’étais planté totalement. D’abord, j’apprends que je vais avoir un nouveau partenaire alors que je n’en veux pas à la base. J’étais bien tout seul, je dis pas si mes enquêtes étaient de la merde d’accord mais ce n’était pas le cas. J’espérais presque que se soit un vieux près de prendre sa retraite alors que j’allais vers le bureau de mon patron. Cependant en ouvrant la porte je pus voir que non seulement ce n’était pas un vieil enquêteur mais une jeune femme… que j’espérais pas trop novice non plus. Elle était jolie, dire le contraire serait un mensonge éhonté! Les yeux bruns-verts, une bouche pulpeuse, de jolies courbes, une jolie fille quoi. Je baissai le regard sur la main tendue et je la serrai poliment en lui faisant un sourire gentil. Cependant au jeu de mot assez nul de mon patron, je haussai un sourcil. Elle allait vraiment nous prendre pour des ploucs!
- Enchanté Taylor. Et patron… Je la retravaillerais cette blague.
Bon voilà je m’étais présenté, j’avais fait le gentil garçon maintenant je devais faire mon boulot mais non encore une fois je fus arrêté par mon commandant qui me demandait de faire l tour des lieux avec la demoiselle ajoutant qu’on allait bien s’entendre… Mouais… est-ce qu’il fallait que je lui apprenne le métier en plus? Je jetai un regard lourd à mon patron et me raclai la gorge tournant mon regard vers le petit brin de femme.
- On va commencer tout de suite, j’ai du boulot.
En bon gentleman je la fis passer devant moi et une fois la porte close, je me mis en marche. Ma nouvelle partenaire… comme si j’avais besoin de ça en plus!
- Alors, tu es enquêtrice depuis longtemps?
Sous-entendu: Est-ce que je vais devoir faire du babysitting en prime. On arriva à la salle de débriefing, Là où on mettait à jour nos dossier devant nos collègues ou des plans de match lors d'enquêtes plus complexes. Vint le tour de la salle de lunch où à peu près personne n’allait sauf les secrétaires. Les vestiaires mais ça elle devait déjà le savoir comme elle était ici. Je lui présentais les collègues de travail, les secrétaires. Dans les enquêtrices elles devaient être quatre, elle comprise.
- Ton bureau est celui-ci.
Ce bureau face au mien quoi. Le sien avec un ordinateur, quelques stylos mais complètement vide. J’aimais bien le laisser vide, après tout il s’agissait de mon ancien partenaire. La voir s’asseoir à ce bureau me fit un pincement au coeur. Désormais quand j’allais lever les yeux je la verrai elle. Ok alors je devais faire avec, faisons avec. Je n’étais plus un gamin quand même! Je m’assied à mon tour et pris un dossier pour le mettre à jour et ainsi finir mon rapport.
- Alors qu’est-ce qui t’a fait quitter Détroit? Tu ne trouvais pas que ça bougeait assez? Parce que crois-moi ici ça bouge et surtout dans le South.
Je quittai mon écran d’ordinateur pour tourner le regard vers elle et finalement m’appuyer sur mon fauteuil. Après tout mon dossier pouvais bien attendre encore quelques minutes…
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Dim 3 Sep - 10:03
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
Tiens donc, il m'appelait par mon prénom. Voilà qui me semblait original… D'ordinaire, les flics aiment s'appeler par leur patronyme, c'était un genre de tradition ancestrale dont, visiblement, ce type-là se fichait.
– Ford donc. Enchantée.
À première vue, ni lui ni moi ne l'étions réellement. Mon nouveau partenaire semblait même plutôt irrité à l'idée de bosser avec moi. Pourquoi donc ? Encore un doté d'un melon monumental à la place de la tête persuadé qu'il pourrait tout faire tout seul ? Peut-être était-ce le fait de devoir bosser avec une femme qui le dérangeait ? Allez savoir… De toute façon, nous n'avions pas le choix.
Je le suivis à travers les différents bureaux devant lesquels il ne s'attardait pas. Il avait du boulot d'après lui… Il me demanda néanmoins si je faisais ce boulot depuis longtemps… Très subtil dis donc.
– Ça doit faire huit ans, rétorquais-je souriante. Ah non, neuf ans. J'ai commencé à la DEA, mais j'ai demandé ma mutation à la criminelle.
Sous-entendu : j'avais de la bouteille dans ce boulot. Je ne débarquais pas non plus de ma cambrousse. Détroit, ce n'était pas une petite ville paumée au fond des montagnes. Il y avait de quoi faire… J'ai simplement fait le choix de tout quitter pour des raisons personnelles. Règle numéro un : ne pas mélanger vie professionnelle et personnelle. Voilà pourquoi je ne lui dis rien de plus à ce sujet. Cela ne le regardait en rien et je ne l'interrogeais pas non plus sur sa propre existence.
La visite se termina par la présentation de mon nouveau bureau, traditionnellement installé face au sien. Il paraît que c'est plus pratique pour échanger sur une affaire… Mouais. Je m'y installais sans rien dire, prenant connaissance de mon nouvel environnement. J'allumais l'ordinateur pour en apprendre un peu plus sur le fonctionnement du département, puisque mon charmant coéquipier ne semblait pas se préoccuper le moins du monde de mon intégration. Concentrée sur ma tâche, je ne prêtais pas la moindre attention à ce qui se passait autour de moi et ne remarquais pas les regards curieux de mes nouveaux collègues.
– Les pizzas étaient dégueulasses, il paraît que celles de Chicago sont meilleures, répondis-je lorsqu'il me demanda pourquoi j'avais décidé de rejoindre ce département.
Je n'avais pas quitté l'écran des yeux, signe que je ne comptais pas approfondir le sujet. On devait travailler ensemble, pas sympathiser. Il m'avait d'ailleurs fait comprendre que ma présence l'indisposait, alors autant lui faciliter la tâche en mettant un frein à toute conversation inutile.
– Ford, Martinez, venez un peu par là, y'a du nouveau, nous lança le chef depuis son bureau. Je rappliquais aussitôt. Martinez, avez-vous entendu parler de la Nourrice ?
Je réfléchis un instant… Un très bref instant. Je venais précisément de lire quelques documents sur le sujet.
– Il s'agit du surnom donné à Maria Garcia, elle y été enfermée au MCC depuis 2012 où elle purgeait sa peine pour homicide. Elle a été relâchée le mois dernier il me semble.
– Bravo. Et bien, notre chère Maria vient d'être retrouvée morte chez sa fille sur South Canal. Vous allez y aller, tous les deux. L'équipe médico-légale est déjà sur place.
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Dim 3 Sep - 20:00
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 4 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Apparemment que le commandant me coltine une nouvelle partenaire le faisait bien rigoler et là je ne parle même pas des commérages quand ils sauront que c’est une femme. Comme si ma réputation, fausse il va sans dire, avait besoin de plus. Bon ok,pas SI fausse que ça mais je n’étais pas toujours entrain de draguer la genre féminine et à la conquête d’une partenaire de nuit. J’étais plutôt gentleman en fait, oui un peu de charme, un compliment ici et là mais plus souvent seul dans mon coin et pour le moment ça m’allait parfaitement. Donc oui la venue de Taylor ne me plaisait pas plus que ça et même en lui faisant visiter rapidement les locaux, les postes de police se ressemblant un peu tous, je lui demandai si ça faisait longtemps qu’elle était enquêtrice. Je sais c’était même pas subtil, c’était limite direct même mais bon je voulais m’assurer qu’on ne m’avait pas collé une incapable dans les pattes.Je tournai mes iris bleus vers elle en haussant un sourcil. Huit ans? dont un an la DEA? Bon bien ce n’était pas une novice non plus, au moins je n’aurais pas à lui dire quoi faire. Elle avait un joli sourire également, ce genre de sourire qui ferait tomber n’importe qui à ses pieds.
- Impressionnant. Je croyais que le patron m’avait col… engagé une bleue. Au moins tu connais le boulot.
J’allais vraiment dire “collé”? Qu’est-ce que je suis con! La raison pour laquelle je ne voulais pas de partenaire. Faire attention à ce que je dis, comment je le dis et bla bla bla… si en plus je devais gérer les crises parce qu’elle le prenait mal alors là ça allait être la joie tiens! Enfin, toujours est-il qu’une fois le tour des locaux fait, la présentation des collègues - non sans quelques regards curieux en ma direction - on regagna notre lieu de travail et je lui désignais le bureau face à moi. Une fois assis, je pris mon dossier et pianotait sur mon clavier pour finalement le mettre en suspend quelques minutes le temps de lui demander pourquoi elle avait quitté Détroit pour Chicago. Sa réponse me fit sourire doucement,ok… donc elle aussi se faisait chier. Parfait ça allait être joyeux les quarts de travail tient!
- On a aussi de bons hamburgers.
Je retournai à mon écran écrire les dernières lignes de mon rapport et à peine le bouton “envoyé” appuyé le patron nous appela me faisant soupirer. Je détestais quand il nous criait du bureau. Me levant à la suite de la brunette, je regagnai le bureau et quand il parla de la Nourrice, je fronçai les sourcils une seconde. C’était un de mes anciens dossiers. Enfin un des premiers quand j’ai rejoint la criminelle. J’allais ouvrir la bouche pour répondre mais Taylor fut plus rapide que moi me faisant tourner le regard vers elle. Super, en plus j’étais collé à une Hermione des pauvres! Je restais interdit une seconde, quand il nous dit qu’elle avait été retrouvée morte chez sa fille. Putin de merde…
- En route Taylor.
Je pris les clés de la voiture et m’assied derrière le volant. Ok… je disais quoi maintenant? Pas que la route était bien longue, mais question de ne pas paraître pour le gros macho de base qu’on décrivait dans la police. Les yeux sur la route j’ouvris enfin la bouche.
- C’était un de mes premiers cas quand je suis arrivé à la criminelle. On a vraiment bossé comme des malades pour la coincer.
La Nourrice. Du haut de mes 26 ans j’avais dû lui sembler un bébé enquêteur. J’avais bien tenté de jouer le mec solide et dur mais elle n’était pas dupe, elle en avait vu d’autres et des bien plus coriaces que moi. Heureusement que Bill était là en renfort sinon elle n’aurait jamais été prise. Me stationnant, je vis là tout le bataclan de policiers, de banderoles jaunes et la fille de la Nourrice. Je me tournai vers Taylor, et un petit hochement de tête. C’était parti, on devait faire notre boulot. Une fois hors de la voiture on se dirigea vers les policiers qui montaient la garde.
- Agent Ford et voici ma partenaire agent Martinez, aviez-vous pris les dépositions des témoins? dis-je en examinant les lieux rapidement.
- Il n’y a que sa fille.
- Que sa fille? Je vois qu’elle demeure dans un appartement. vous n'avez pas fait le tour des voisins?
J’échangeai un regard avec Taylor. Je rêve! La base quoi! Le policier mal à l’aise secoua la tête.Génial, on allait devoir cogner à toutes les portes. Le remerciant on prit le chemin de l’appartement à la limite de tomber en ruine.
- On va aller voir la scène de crime et on se séparera les voisins. Ça te vas?
Même si j’avais eu l’air d’agir en gros débile, je voulais au moins qu’elle soit à l’aise quand on sera sur le terrain. On entra donc dans l’appartement, mis mes gants et fit un lent tour visuel nous dirigeant vers les lieux du crime. On ne s’habitue jamais à la découverte d’un corps peu importe le temps qu’il est là. Plusieurs vous diront que la mort avait une odeur et là je ne parle pas de la décomposition. C’était… subtil mais assez pour que vous sachiez qu’il y avait la mort qui avait rôdé. Comme un parfum enivrant qui vou hypnotise. On arriva à la chambre où l’équipe médico-légale faisait son travail. La femme,environ la mi-cinquantaine, était étendue sur son lit, à moitié couverte par sa couverture, laissant sa poitrine découverte, le regard ouvert et vitreux fixant le plafond. Une jambe en dehors des couvertures pendante sur le côté du lit. Du sang… partout du sang. Sur l’oreiller, les draps, ses cheveux.
La lampe était éclatée sur le sol, des bibelots trônaient sur une petite étagère, des livres épars sur le sol également. J’entrai doucement dans la chambre examinant rapidement celle-ci.
- Ah! Agent Ford et agent…
- Martinez, ma partenaire. On a quoi Kurt?
- Martinez, enchanté et bienvenue dans notre équipe, avis un sourire gentil,Alors on a ici la Nourrice découverte par sa fille. Le meurtre remonte à cette nuit je dirais dans les alentour de minuit et 2 heures du matin. Ce que l’on sait c’est qu’elle c,est défendue et comme une lionne en plus. Elle a des marques défensives ici **pointe les bras** et ici **pointe les poignets**.
Je notai le tout en jetant des coups d’oeil au cadavre. Même si nous l’avions coincé, il y avait quelque chose de triste qu’elle finisse ainsi.
- Cause de la mort?
- C’est là où c’est compliqué…
- Compliqué comment? ajoutais-je en fronçant les sourcils, Il doit bien en avoir une.
- Elle a été battue, probablement étranglée et on ne sait pas si c’est l’étranglement, les coups ou la coupure au cou qui en a été la cause.
Je poussai un long soupir. La noirceur humaine me surprendra toujours. À chaque enquête, c'était encore plus sombre que la fois d’avant. Étonnant que je ne sois pas devenu dépressif ou même morose avec tout ce que j’avais vu. J’étais peut-être mort en-dedans et je l’ignorais. Je tournais le regard vers Taylor si elle avait d’autre questions
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Lun 4 Sep - 10:45
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
Visiblement très pressé, Ford m'entraîna avec lui dans les couloirs pour rejoindre la voiture. Je pensais qu'il profiterait du temps de trajet pour me parler de l'affaire de la Nourrice, histoire de m'en apprendre un peu plus… Mais il se contenta de me dire qu'il s'agissait de sa toute première affaire et qu'ils avaient bossé très dur pour l'arrêter.
– Merci pour ce partage très… utile, Ford… dis-je en levant les yeux au ciel avant de les reporter sur le décor qui défilait à travers ma vitre.
J'espérais sincèrement que ce type était juste timide et pas simplement nombriliste, sans quoi, il me serait impossible de le supporter. Néanmoins, je m'efforçais – tant bien que mal – de ne pas le juger trop durement. Après tout, nous venions tout juste de nous rencontrer.
Nous arrivâmes bien vite sur les lieux du crime. Je saluais très sobrement tous les gens que je croisais, veillant à rester attentive au moindre détail. Concentrée dès mon arrivée, je laissais Ford me présenter, puisqu'il aimait prendre les devants, autant le laisser faire.
Apparemment, nous étions face à un homicide. Vu l'état du corps, il était aisé d'affirmer qu'il ne s'agissait pas d'un suicide… Ou alors, cette Maria était une force de la nature et avait beaucoup de choses à se reprocher… Notamment son goût atroce niveau décoration, si l'on devait se baser aux nombres d'objets cassés dans la pièce. Bref, il s'agissait là d'une scène de bataille où la victime s'était défendue jusqu'à la fin.
Je restais silencieuse, observant l'ensemble de la pièce tout en prêtant une oreille attentive à ce qui se disait autour de moi.
– Comment ça "vous ne savez pas " ? demandais-je, surprise. Elle est vautrée sur le dos, les yeux et la bouche ouverte. Sa langue en sort légèrement et les bleus autour de sa gorge sont profondément marqués… Vous allez me faire croire que vous êtes incapable de déterminer la cause de la mort ?
Autant le dire, j'étais profondément outrée. Alors, certes, cette pauvre femme devait présenter de multiples blessures internes et externes suffisamment graves pour la tuer… Mais il semblait pourtant évident que son meurtrier l'avait achevé en l'étranglant…
– Êtes-vous un stagiaire? demandais-je avant de tirer mon carnet de note de la poche arrière de mon jeans. Je vais commencer à interroger les voisins.
Mieux valait que je m'éloigne de là au plus vite, sans quoi je risquais fort de devenir désagréable. Il y a des métiers qui exigent une certaine expertise, des capacités, des connaissances et surtout un instinct. J'estimais que celui-ci en faisait partie. Aussi, lorsque je me retrouvais face à l'incompétence de certains, mon sang avait la fâcheuse tendance à se mettre à bouillir. Dans ces cas là, je préférais prendre de la distance de manière constructive.
– Je prends les nombres pairs, je te laisse les autres, enfin, si cela te convient, bien-sûr.
J'attendis son accord et commençais ma quête d'information. Les personnes vivant au dernier étage n'avaient rien vu et rien entendu. Ils connaissaient à peine Maria puisqu'ils travaillaient avec des horaires décalés et ne la croisaient que très rarement dans les escaliers. Ils ne savaient même pas qu'il s'agissait de la Nourrice qui avait fait couler tant d'encre quelques années plus tôt. À l'étage du dessous, vivait une jeune mère célibataire. Elle avait bien entendu des cris et des bruits de casses mais, apparemment, c'était très commun chez la victime. J'appris ainsi qu'elle fréquentait un homme depuis plusieurs semaines et que ce dernier n'était pas très sain. Malheureusement, la jeune femme ne l'ayant jamais vu, elle était incapable de me fournir la moindre description. Pas plus qu'un nom d'ailleurs… Mais cela, il était fort probable que la fille de Maria, cette fameuse Sofia, nous en apprenne un peu plus. Au rez-de-chaussée vivait la concierge de l'immeuble. Il s'agissait d'une femme d'une cinquantaine d'années fort peu aimable qui pensait pouvoir vendre ses informations à la police… Cette erreur lui a coûté une nuit au poste, histoire de lui remettre les idées en place.
Je venais donc de terminer ma part niveau interrogatoire et retrouvais l'agent Ford. Je lui fis mon petit résumé, écoutais le siens et finis par conclure :
– Je pense qu'il est grand temps d'interroger la fille…
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Lun 4 Sep - 18:32
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 4 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Si j’avais pensé dans ma vie retrouvé La Nourrice ainsi je crois que je ne l’aurais pas cru… enfin si un peu mais elle semblait plus tranquille depuis sa sortie de prison. En même temps elle n’était plus aussi belle qu’elle était, comme quoi les années de prison avait eue raison de sa beauté et de sa grâce. Donc en entrant on pouvait déjà sentir l’odeur de la mort et la scène de crime avait à la fois cet air violent et triste. C’était toujours triste de trouver un cadavre peut importe la vie qu’il avait eue. Enfin force d’admettre que malgré l’appartement un peu miteux elle avait lutté pour sa vie. De plus avec les indications du légiste on ne pouvait contredire la chose. Là où ça se compliqué, c’est quand il avoua ne pas savoir la cause exacte de la mort. Je fus surpris de la réaction de Taylor et tournai le regard vers celle-ci en retenant - bien mal - un sourire.
- Je n’ai jamais dit que je ne savais pas Agent Martinez. Ils ont pu être plusieurs, Un qui étrangle, un autre qui égorge ou juste un étranglement simplement. Je dois faire des examen à la morgue… dis le légiste en fronçant des sourcils Vous aurez tout ça dans mon rapport.
Cependant, quelque part, je devais être d’accord avec elle mais d’un autre côté je ne pouvais exclure la possibilité d’un petit groupe venu se venger et là… il y en avait des candidats! Quand elle me dit qu’elle allait interroger les voisins je hochai la tête la laissant aller.
- Elle est toujours comme ça?
- J’en sais rien, c’est son premier jour. Mais avoue qu’elle n’a pas tort…
- je dois voir à toutes les possibilité Phil et…
- Je sais. Fais ton boulot et je vais faire le mien et fais-nous parvenir ton rapport le plus rapidement possible.
J’allais la rejoindre enlevant mes gants et la jetant dans un poubelle alors qu’elle me dit qu’elle prenait les chiffre pairs en me laissant les autre
- C’est parfait. Commençons.
Ok je devais le dire, elle était efficace, rapide et surtout professionnelle. Je commençais donc la collecte de données et dire que les voisins étaient coopératifs seraient un gros mensonge. La plupart n’avait rien vu, rien entendu, ne connaissait pas la victime. Le comportement normal des voisins qui ne veulent pas se mêler de trucs bien moche de peur d’être pris dans une spirale de la justice. Ceux du dernier étage bien sûr n’avait rien entendu et je pouvais comprendre comment entendre ce qui se passe deux étages plus bas. Les voisins autour avait entendu de la bagarre, des cris mais rien d’anormal dans l’appartement ni même sur l’étage. Cependant un des voisins du bas, pas très loin de Maria, avait entendu la bagarre, les cris, les choses lancés ou brisé au sol. Il avait souvent vu un homme avec elle et quand je lui demandait un nom il ne le savait pas. La description était assez sommaire. Grand, musclé, tatoué sur les bras et selon ses dires: Un gros connard qui faisait peur à tout le monde dans l’immeuble. Donc en gros, l’homme typique du South. Rien pour m’aider vraiment. Je le remerciais et lui donnait ma carte s’il avait d’autre détails qui lui revenait… comme pour tout les autres. Une fois terminé,, j’allais parler avec Taylor et force d’admettre que même à deux ont avaient pas beaucoup plus d’information mise à part la brève description du mec de Maria. Je refermai mon calepin en soupirant, encore une enquête où on allait devoir réfléchir et se retourner les cerveau.
- Je crois qu’il est temps oui. Avant… je ne t’ai pas briefé sur Maria. mon erreur. C’est une femme qui faisait du leurre auprès de jeunes adolscentes paumées ou dans les rues. Elle leur promettait une meilleure vie, de beaux vêtements enfin tu vois le genre. Cependant c’était pour les mettre dans un réseau de prostitution parfois en les laissant à Chicago, d’autre fois en les envoyant ailleurs pour… Une terrible histoire. On a réussi à en retrouver quelques-unes, amochées, blessées, d'autre avec des traumatisme sévère qui ont demandé un longue hospitalisation en psychiatrie. L’autre partie, on ne les as jamais retrouver et on ne peut que supposer sur leur mort. Une horreur pour un jeune enquêteur. Alors des candidats à sa mort, il y en a beaucoup… vraiment beaucoup.
Je fouillai son regard et me raclai la gorge pour chasser le début d’émotion qui pourrait me prendre. J’en avais mal dormi pendant des mois en voyant les jeune filles défiler devant moi toutes plus amochées les unes que les autres. C’étaient des gamines paumées qui ne voulait qu’améliorer leur sort. Je tournai le regard vers l’extérieur en voyant sa fille pleurer avant de le tourner vers Taylor.
- Je vais te laisser interroger sa fille. Je ne sais pas, je ne le sens pas avec elle. En fait je ne l’ai jamais senti. Appelle ça l’instinct mais il y a quelque chose qui me turlupine avec elle et je n’arrives pas à mettre le doigt dessus. Je vais me contenter de l’observer.
En fait j’ai toujours cru qu’elle avait joué une part importante dans cette histoire mais faute de preuves on l’avait laissé aller. En même temps elle était bonne comédienne si tant es qu’elle était une partie importante de cette affaire. Son air angélique, sa douceur, même ses larmes semblaient vraies. Ou c’est parce que je la voyais déjà suspecte allez savoir
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Lun 4 Sep - 21:03
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
Je fus plutôt surprise de l'entendre me parler de l'affaire de la Nourrice… Version longue et développée, s'il vous plaît. Je prie d'ailleurs grand soin de l'écouter, en bonne professionnelle attentive et impliquée que j'étais. J'appris donc que notre bonne Maria était grandement impliquée dans une sombre histoire de trafic d'être humain à des fins sexuelles. Génial. Difficile après coup de se sentir désolée pour la mort d'une telle pourriture. Cette femme n'était donc pas une victime à proprement parlé. C'était un monstre qui ne méritait rien de plus que la mort…Les vraies victimes n'étaient autre que ces pauvres femmes qu'elle avait piégé pour quelques billets verts. Un bon système judiciaire n'aurait certainement jamais permis sa libération… Après tout, rien ne pouvait garantir à cent pour cent que ce trafic n'avait pas perduré après son incarcération…
D'ailleurs… Avait-il réellement été démantelé celui-là ? La question me traversa l'esprit en même temps que je remarquais une petite lueur dans le regard de Ford. À l'évidence, je me trouvais face à un sensible. Il me demanda d'interroger la fille, ce qui ne me posait pas le moindre problème.
– Ça marche, dis-je en prenant la direction de la sortie de l'immeuble pour retrouver la demoiselle éplorée à l'extérieur.
Je commençais par me présenter avant de lui présenter mes condoléances. Je lui offris un mouchoir et lui proposais un verre d'eau. Elle accepta le premier et refusait le second. Très bien. Je lui demandais plus d'informations sur les fréquentation de sa mère.
– Il se fait appeler Jazz. C'était son correspondant quand elle était en prison. Ils parlaient de se marier à sa sortie… Ma mère en était folle… Mais ce type, il se montrait juste horrible avec elle.
La description qu'elle me fournit ensuite correspondait à celle recueillie par Ford un peu plus tôt. Parfait.
Je lui demandais ensuite comment sa mère gagnait sa vie depuis sa sortie. Elle fit mine de réfléchir. Intéressant.
– Difficile à dire. Elle enchaînait les petits boulots. Elle suivait un programme pour les anciens détenus. Elle allait régulièrement à leurs réunions sur la huitième.
Je notais l'information afin de la vérifier plus tard. Je voulais également en apprendre plus sur l'ancien réseau de sa mère.
– D'autres fréquentations ? – Son parrain du programme de réinsertion. Logan quelque chose… Elle devait l'appeler à la moindre difficulté.
Je continuais un peu mais je n'appris rien de particulièrement intéressant. Je lui laissais ma carte et la prévins qu'elle serait probablement de nouveau convoquée, au poste. Lorsqu'elle se fut éloignée, je me tournais vers Ford, tout sourire.
– Et bien, on a quelques pistes à fouiller. Tu parlais d'hamburger tout à l'heure…
Oui, j'avais faim moi.
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Jeu 7 Sep - 3:43
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 4 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
J’aurais dû lui dire avant pour la Nourrice mais j’avais été plutôt surpris d’apprendre qu’elle avait été tuée. En fait, je pensais même que ça se serait fait un peu plus en prison mais visiblement non. Malgré que cette enquête m’avait ébranlée comme pas possible lors de ma toute jeune expérience d’enquêteur, n’en reste pas moins que j’avais toujours eu un doute sur sa fille. Je ne savais pas pourquoi, j’étais incapable de la piffer. instinct de flic sans doute. Toujours est-il que je demandais à Taylor de l’interroger pendant que je l’observerais lui expliquant les raisons. J’étais quelque part plutôt content qu’elle accepte car j’avais un peu peur de tomber dans la vision tunnel comme on appelait. Ok donc l’homme s’appelait Jazz… quel nom de merde! Mais le typique bad boy dont certaine femmes raffolaient et qui croyait qu’elles pouvaient changer. Est-ce que Maria en faisait partie? Sûrement vu les dires de la fille. Quand Taylor lui demanda se que sa mère faisait pour gagner sa vie, elle fit mine de réfléchir me faisant froncer les sourcils. Attends… elle ne savait pas exactement ce que sa mère faisait pour vivre? Je laissais Taylor continuer notant cette information dans un coin de ma tête en me disant que c’était pratiquement impossible qu’elle ne sache pas.
Taylor continua et mon impression se renforçait peu à peu et je n’aimais pas ça. Peut-être que Taylor aurait des arguments pour me faire changer d’avis… et ils devraient être vachement solide pour que je pense le contraire. Rien de plus en ressorti qu’on ne savait déjà. La regardant s’éloigner je poussais un long soupir pensif jusqu’à ce que Taylor me parle de burger. Elle était jolie quand elle souriait ainsi, de ce fait je répondis à son sourire et rangeai mon calepin dans ma poche.
- Alors allons chercher des burgers.
Je conduisis jusqu’à un petit resto, un peu le repaire de flic comme il n’était pas loin du poste. C’était un peu le style des années cinquante avec le long comptoir aux tabourets tournants, les banquettes en vinyle et même la déco rétro. À croire que ce resto avait survécu au temps. Après des salutations chaleureuses, présenter ma nouvelle partenaire on ressorti avec des burgers bien chauds et bien juteux et un sac de frites. Oui je sais rien de santé et hautement caloriques mais bon, je ferais un plus long jogging demain matin. On regagna nos bureaux et je déballait mon burger qui me faisait déjà saliver.
- Bon appétit.
Je mordis dedans et prit une grosse bouchée. Ouais mauvaise idée si on voulait discuter du cas. Je pris un temps de malade pour finir par avaler ma bouchée. Mon regard remonta à Taylor et je m’adossai à ma chaise en m’essuyant la bouche.
- Tu en penses quoi de cette affaire? Tu dois avoir une petite idée.
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Arthécate
Jeu 7 Sep - 9:46
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
Mon burger en main, je ne prêtais plus vraiment attention à cette affaire et encore moins à l'homme assis en face de moi. J'avais faim et grandement besoin de poser mon cerveau pour mieux réfléchir ensuite. Je mordis dedans et savourais le goût de cette première bouchée… Et il avait raison, ce burger était délicieux. Non, mais… vraiment… J'ai toujours été plus attirée par la malbouffe que par tous ces trucs healthy que l'on trouvait à chaque coin de rue. Je ne me préoccupais pas vraiment de mon apparence. Je n'étais ni maigre, ni grosse. J'arborais aussi fièrement mes poignées d'amour que mes abdominaux, remerciant tout de même mon attrait pour le sport qui me permettait de rester en forme… Et de continuer à dévorer ces morceaux de graisse.
Mais si j'étais partie pour une pause cérébrale, ce n'était clairement pas le cas de mon coéquipier. Aussi, je lui fis signe de patienter le temps que je termine mon repas. Non mais …
– Pour l'heure, je n'arrive pas à m'enlever l'idée que le trafic de la Nourrice existe toujours, quelque part. Je ne sais pas pourquoi… C'est instinctif.
Cela ne voulait certainement pas dire que mon raisonnement se trouvait dans le vrai. Je pouvais tout aussi bien me planter royalement. Mais quoiqu'il en soit, il nous manquait encore beaucoup trop d'éléments pour en être sûr.
– Ok, pour commencer, il faudrait déjà chercher dans nos fichiers qui est ce Jazz. Il doit bien avoir un casier… Nous n'avons pas son nom, mais son pseudonyme doit forcément apparaître. Ensuite, voir avec les bleus ce qu'ils ont trouvé dans l'appartement de Maria. S'ils se sont échangés des lettres, elle a forcément dû les garder comme une sorte de trésor… Enfin, s'il s'agit vraiment d'une correspondance amoureuse parce qu'on ne peut pas écarter la possibilité qu'ils aient échangés sur un tout autre sujet en utilisant une sorte de langage codé.
Tous les courriers entrant ou sortant de la prison étaient systématiquement ouverts et lus par les gardiens. Ils ne pouvaient donc pas parler ouvertement d'un éventuel trafic toujours en activité… C'était peu probable, certes, mais il valait sans doute mieux vérifier.
– Ensuite, nous devrions rendre visite à son fameux parrain ainsi qu'à son surveillant judiciaire. Ils devraient avoir des choses à nous apprendre, notamment au sujet de ces petits boulots.
Mais ce n'était pas tout, évidemment. Cette enquête ne faisait que commencer.
– Voir ce que le croc mort a à nous apprendre aussi et de nouveau interroger la fille… Ce serait intéressant de la surveiller celle-là. Elle nous cache forcément quelque chose… Et toi, qu'en penses-tu ?
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