J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
QUELQUES SEMAINES PLUS TÔT
Je venais de débarbouiller mon fils de son petit-déjeuner et on venait finir de s’habiller pour descendre au gym. J’avais un peu de ménage à faire mais je voulais aussi m’entraîner. La présence de Jane à McCall avait ramené bien des souvenirs, pas tous désagréables car je l’avais aimé très fort, aussi fort qu’un gamin de 15 ans peut aimer. Peut-être est-ce que j'idolâtrais cet amour de jeunesse qui n’avait jamais vraiment eue de fin si ce n’est que le départ de la rousse. Max semblait bien l’adorer d’ailleurs car pour qu’elle est le sobriquet de “Trop cool” c’est qu’il l’aimait bien fort. On venait de finir de ranger les gants et les ballons que j’allais m’entraîner avec mon petit bout à côté de moi. Bon lui se contentait de lever une petite barre de fer mais c’était trop mignon de le voir faire des grimaces exagérées. À peine je venais de commencer que la porte du gym ouvrit et je vis Cheryl dans l’embrasure. J’arrêtais le tapis roulant et descendis alors que Max restait derrière moi.
- Je viens chercher Max.
- Bonjour aussi Cheryl. Tu n’as pas pensé appeler avant?
- Allons, tout le monde sais à McCall que tu ne sors jamais de ton gym Adam. dit-elle avec un petit rire sarcastique.
* Pas faute de ne pas vouloir en sortir…*
Je restais muet par contre. En aucun temps je voulais lui donner des munitions contre moi. Cependant le téléphone ce n’était pas tant pour moi que pour notre fils. Je me tournai vers lui et ses grands yeux bleus rencontrèrent les miens. Je sais bonhomme, tu n’as pas plus envie que ça. Mon ex s’accroupit et fit un grand sourire, ses yeux noisettes se plissant de joie. Elle était jolie, je ne pouvais pas le nier et je ne comprenais pas encore pourquoi j’avais tombé pour elle.
- Alors tu viens me faire un câlin mon bébé? Maman s'est tellement ennuyée.
Je retins un rire de mépris alors que mon fils, petit bout d’homme, s’avançait timidement en me jetant un regard. Même lui ne savait plus sur quel pied danser avec elle. Si elle s'était tellement ennuyée, elle aurait au moins appelé une fois. J’encourageai mon fils d’un signe de tête d’aller voir sa mère, ce qu’il fit sans grand intérêt cela dit. Son câlin n’était pas tellement fort, l’intérêt complètement absent même. Les bras croisé je regardais cet échange, si on peut dire ça ainsi, le coeur serré. Combien de temps elle resterait cette fois? Combien de fois Max viendra me rejoindre dans mon lit la prochaine fois?
- Tu vas ramasser tes choses mon lapin? Tu reviens à la maison.
- Mais… Je veux dormir ici…
- Oh, mon bébé. Maman, a de beaux cadeaux pour toi puis on va se faire une soirée pizza ça te dis?
- Va préparer tes choses Max, je vais aller t’aider dans quelques minutes.
Il me jeta un dernier regard et il monta les escaliers pour aller à l’appartement et ses pas étaient comme s’il portait le poids du monde sur lui. Je tournai mon regard vers mon ex ne bougeant pas d’un poil et plantant mon regard dans le sien.
- Combien de temps tu vas rester cette fois?
- Adaaaaam… encore cette question! Tu es lassant à la fin! Je suis là c’est l’important non?
- Tu es là jusqu’au prochain qui te feras miroiter le rêve. Tu aurais pus l’appeler au moins une fois! Ce n’est pas toi qui gère ses peurs, ses cauchemars quand tu pars, c’est moi. Je comprends que tu m’en veuille mais pas lui. Lui il n’a rien fait, c’est notre fils bordel! Un jour tu perdras sa garde Cheryl, je t’assure.
Elle fit un rire méprisant en s’avançant vers moi alors que je gardais les bras croisés. Relevant la tête vers moi je vis non seulement la colère mais le mépris et le défi briller dans son regard.
- Toi tu vas m’enlever la garde? Tu as un gym minable et des jeunes qui ne sont pas recommandables qui viennent ici, quand tu pars c’est ton vieux schnock de coach qui est là. Tu peine à joindre les deux bouts et tu crois qu’il vont te donner la garde? Dans tes rêves.
- Les jeunes n'ont jamais rien fait devant Max et tu le sais. Mr. Robbins est un grand-père pour lui et ça aussi tu le sais. Il n’y a pas juste l’endroit où il vit mais aussi qui s’en occupe le mieux. Le parent le plus stable et présentement ce n’est pas toi. Excuse-moi, je vais aller Max…
Je pris la direction des escaliers et j’avais à peine mis le pied sur la première marche qu’elle m’interpella. Je pris une grande inspiration et me tournai la tête vers elle.
- J’ai vu Jane, ta première petite copine du secondaire. Dis-toi que Max en moins tu vas pouvoir la baiser comme tu veux, ça va te détendre. Puis tu en as toujours pincé pour elle tu as l’occasion parfaite.
Je pinçais les lèvres et montais les escaliers sans dire un mot. Arrivant dans la chambre, je vis mon fils assis sur son lit en triturant son petit poulpe appelé “M. Poulpe”. Je m’assied à ses côtés et il grimpa sur moi serrant mon cou de ses petits bras. Je refermai mes bras autour de lui en frottant son dos le coeur serré. Je sais qu’il n’avait pas plus envie que ça d’y aller mais je devais bien jouer mes cartes si je voulais avoir sa garde. - Allez Microbe, maman attends.
- J’ai pas envie…
- Je sais, mais elle aussi c’est ennuyée et elle veut te voir. Profite, tu vas pouvoir te gaver de pizzas.
- Je peux apporter M. Poulpe?
- Mais oui. Allez viens je vais t’aider.
Je pris sa petite valise et l’aidai à mettre quelques effets dedans question qu’il ne s’ennuie pas trop.
Je redescendis avec lui tenant sa petite menotte et avant qu’il monte dans la voiture il me fit un câlin tellement fort que je dû me retenir pour ne pas pleurer. Un dernier signe de la main et je regardai la voiture s’éloigner en poussant un long soupir. McCall n’était pas si grand, mais je savais qu’il ne pourrait pas venir me voir aussi souvent qu’il le voudrait, Cheryl l'accaparerait pour être certaine que je ne le vois pas. C’était comme ça depuis deux ans, aucun danger pour que ça change.
*********************************
Déjà trois semaines que Max était parti et j’avais un peu de mal à m’en remettre. La seule chose qui me tenait étaient les entraînements avec mes jeunes au moins là je pouvais mettre ma tête sur pause. Cependant je sais que Mr. Robbins avait tout décelé. Chaque départ était plus dur que la fois d’avant. Chaque avocat que j’avais appelé me couterais une blinde et amasser l’argent Max aurait le temps d’être majeur. Je ne voyais pas d’issue pour dire vrai et j’en venais à prier de tomber sur un sac rempli d’argent que je planquerais bien à l’abri. C’est un jour que M. Robbins me prit à part.
- Adam, il faut que tu te changes les idées, tu vas devenir fou si tu reste ici.
- Je ne sais pas quoi faire Stan…
- Pourquoi tu ne vas pas écouter M. Miller, manger chez Elizabeth? Va te promener sur la place mais prend l’air! Tiens cette nouvelle que tout le monde parle, pourquoi pas un rencard?
- Stan dis-je avec un petit rire, c’est la prof d’art de Max…
- Alors? Parce qu’elle est prof elle ne peut pas avoir de rencard? Allez va entraîner ton poulain.
Je fis un sourire à Mr. Robbins et enfilai mes gants en appelant mon plus prometteur des poulains. Il en avait vu pas mal dans ses 16 années de vie et la boxe l’avait aidé à prendre le droit chemin. Deux ans à l’entraîner et il avait fait des progrès incroyables et il envisageait une carrière professionnelle. Déjà il avait de petits combats régionaux et il s’en tirait vraiment bien.
- Tes poings plus au Ben…
- PAPA!
Me retournant, je me pris un coup dans les côtes me coupant le souffle sous les excuse du jeune afro-américain. J’enlevais mes gants et les donnai à Stan alors que je descendis du ring en me frottant les côtes. Max se rua vers moi et serra ma taille. Mon coeur bondissait dans ma poitrine et je souriais d'enfin voir mon petit bout.
- Tu fais quoi ici toi? Je suis content de te voir Microbe.
C’est là que je la vis. Presque minuscule dans l’embrasure de la porte, ses cheveux roux irradiant au soleil comme une couronne de feu. Je me figeai en la voyant mais me reprenant, avec quelques secondes de retard.
- Jane?
- Papa? Je peux m’entraîner avec Ben?
- Hein? Euh oui… mais attention…
Un ouais plus tard et je fis signe à Jane de me suivre dans mon bureau. Je refermai la porte derrière nous et m’assied à ses côtés m’essuyant rapidement avec une serviette.
- Je suis désolé, je ne suis pas présentable, un entraînement et…
Mais attends… pourquoi elle venait me porter Max? Pourquoi il était ici?
- Tu es venu me porter Max pourquoi?
Je me doutais de la réponse et j’espérais que ce n’était pas ça. Putin que j’espérais que non. Parce que si tel était le cas, ça serait la première fois qu’elle quittait sans le dire à personne.
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Dim 24 Sep - 12:27
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Depuis mon emménagement, les jours s'écoulaient si vite que je ne voyais plus le temps passer. Mon amie Daphnée était venue me donner un petit coup de main, allant même jusqu'à conduire le camion de déménagement qui contenait toutes mes affaires. Elle avait passé quelques jours avec moi, cherchant à comprendre comment j'avais pu quitter New York pour ce "petit bled paumé". Elle pouvait bien râler et critiquer, j'étais très heureuse de me retrouver ici, chez moi.
Mon nouveau travail me prenait beaucoup de temps. Il n'existait aucun programme officiel dans ma matière, chose que personne n'avait jugé bon de m'apprendre avant ma prise de poste. Aussi, il me fallut tout construire moi-même, en fonction de l'âge des enfants, en fonction des saisons, et des choses qu'ils apprenaient dans les autres matières. Cela m'a pris des semaines… Sans parler de mon autre travail encore plus exigeant que celui d'enseignant… Autant dire que je n'étais pas beaucoup sortie de chez moi depuis.
Mais au moins, tout le monde semblait content de mon travail. Le directeur était même venu me féliciter en personne. Les enfants avaient le sourire en entrant dans ma classe… Enfin, pour la majeure partie d'entre eux.
Je trouvais Max différent, depuis quelque temps. Il me portait toujours un grand sourire, mais son regard me semblait plus… éteint ? Au cours d'une récréation où il avait souhaité d'entretenir avec moi, j'appris qu'il était de retour chez sa mère et que son papa lui manquait. Mon cœur se brisa en voyant sa jolie bouille se décomposer. Alors je lui ai proposé de fabriquer un petit quelque chose à son papa qu'il pourra lui offrir lorsqu'ils se verraient. Max se montra très appliqué. Il choisit de modeler une sorte de gant de boxe en argile. Je le trouvais vraiment adorable ce gamin… Et, petit à petit, au fil des jours, son regard regagna en éclats jusqu'à l'explosion. La statue était enfin terminée. Le problème était qu'il ne savait pas du tout quand il pourrait revoir Adam… Chose que je trouvais extrêmement étonnante, mais je m'abstins de tout commentaire. Je sentais que la situation était suffisamment compliquée comme ça.
Et puis, un jour, alors que je quittais l'école bien après la dernière sonnerie annonçant le départ des élèves… Je tombais sur un Max en pleurs, assis sur les marches de l'école.
– Qu'est-ce que tu fais encore là, bonhomme ? lui demandais-je en venant m'asseoir à côté de lui.
Le pauvre petit bout d'homme ne dit rien mais se jeta dans mes bras à la place… Sa maman n'était pas venue le chercher. Je pris sur moi pour ne pas exploser de colère et laissa l'enfant pleurer contre moi. Un peu plus tard, je le ramenais dans l'école afin de chercher le numéro de téléphone de Cheryl… Qui ne répondit à aucun de mes appels. J'appelais Adam, même chose… Mais Max m'expliqua que son papa ne pouvait pas toujours répondre au téléphone quand il était au travail. Pas de problème.
– Prends tes affaires, je te ramène chez papa. – Je peux prendre ma sculpture alors ? – Bien-sûr !
Nous ne tardâmes pas à rejoindre la salle de sport. J'avoue m'être sentie quelque peu impressionnée, plus particulièrement en voyant Adam sur le ring… Bon sang, ce que cet homme pouvait être beau… Je me repris et vins saluer le propriétaire des lieux, ainsi que les autres hommes présents. Je suivis Adam jusqu'à son bureau pour lui expliquer la situation.
– Désolée de débarquer comme ça, mais Cheryl n'est pas venue récupérer Max à l'école. Il l'a attendu dehors pendant deux heures au moins… J'ai essayé de l'appeler mais elle n'a pas répondu alors j'ai… Enfin, j'ai pris l'initiative de te le ramener.
J'espérais ne pas avoir commis d'impair. Mais en même temps, je ne savais pas vraiment quoi faire d'autre dans ce genre de situation… Enfin, si… En suivant le protocole, il m'aurait fallu joindre le directeur puis les services sociaux… J'aimais mieux éviter. Je déposais le sac de Max sur le sol, en faisant bien attention pour ne pas casser son cadeau.
– Je… Je vais y aller maintenant. Navrée d'avoir interrompu l'entraînement…
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Dim 24 Sep - 14:51
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
Je ne pensais pas voir mon bonhomme aujourd’hui.alors une fois remis de mon coup dans les côtes, j,enlevais rapidement mes gants et me glissai en bas du ring. On ne s’était pas vu depuis des semaines et il me semblait que ça faisait une éternité. Ses petits bras qui me firent un câlin était un baume à lui seul. Mais voir Jane dans l’embrasure de la porte me figea. Elle était magnifique dans le soleil couchant, presque timide d’entrer alors que moi… bien je dégoulinais de sueur et je devais sentir la mort. Max dans le ring à s’improviser coach, je fis signe à Jane de me suivre dans mon bureau je m’excusai de ma tenue, je ne sais pas pourquoi d’ailleurs, quand rapidement je me demandais pourquoi elle était ici. Pourquoi elle venait me porter Max alors que. logiquement, il devait être avec sa mère. C’est presque aussi mal à l’aise qu’elle m’avoua que mon fils avait attendu deux heures dehors alors que sa supposé mère n’était pas venue le chercher.
- Elle n’a pas avisé l’école? Rien? dis-je en connaissant trop bien la réponse. C’est pas vrai putin elle est de pire en pire. Merci de me l’avoir amener Jane.
Je relevais le regard vers la vitrine pour voir mon fils reprendre vie. Il riait oui mais je savais qu’aussitôt le soir tombé, je devrais encore gérer ses peurs et ses cauchemars. Quand elle me dit qu’elle devait y aller je me tournai vers elle et me mordit la lèvre une seconde. Est-ce que je devrais l’inviter à souper? Bon ça ne serait pas gastronomique mais déjà elle n’aurais pas à cuisiner.
- Tu… tu ne voudrais pas manger avec nous. Ça ne sera pas un repas cinq étoiles mais le meilleur macaroni au fromage par contre. Même Elizabeth n’en fait pas un aussi bon.
Bon en fait c’est surtout que rapidement c’est tout ce que j’avais en tête et demain je devrais aller faire des courses comme Max était ici.
- Ne t’en fais pas pour l’entraînement, regarde. Mr. Robbins peut le faire mais présentement, Ben et lui tentent de changer les idées de Max. dis-je avec un petit sourire attendrit. Je sais que Cheryl tente de faire courir des rumeurs sur moi. Comme que mes jeunes ne sont pas de bons exemple pour Max, que Mr. Robbins est celui qui s’en occupe le plus mais la vérité…
Je tournai le regard vers Jane et plantai mon regard bleu dans le sien. Comme lors de son arrivée, je sentis le temps se suspendre. C’était idiot à la fin… comme si elle pouvait s’intéresser à un loser comme moi. Je retournai mon regard vers le petit trio et je ris doucement en voyant Ben “tomber” sous un coup de Max.
- Les jeunes ont toujours protégé Max. J’ai des règles strictes quand ils viennent ici parce que certains sont dans la drogue d'autres… d'autres en ont beaucoup trop vu pour leur jeune vie. Donc quand un ne respecte pas les règles, je n’ai même pas à dire quoique se soit. Ce sont eux qui les foutent à la porte. Il adorent Max et la plupart veulent qu’il garde son innocence et c’est ça que Cheryl ne comprend pas. Elle ne voit que des petits voyous et qu’ils viennent faire leur truc louche dans mon gym.
Pourquoi je lui disais tout ça? J’en sais absolument rien! Peut-être pour qu’elle voit que je tente de me dépatouiller pas trop mal? Peut-être pour ne pas qu’elle croit mon ex avec ses ragots débiles? J’en sais rien mais ça faisait du bien en fait. Je m’appuyai sur mon bureau en soupirant longuement, j’en avais marre que mon fils vivent entre deux incertitudes, entre deux valises et que je sentes mon coeur se déchirer à chaque fois.
- Tu as bien fait Jane. Puis si tu veux bonifier ton sobriquet de “Trop cool” à “Méga cool” tu seras la bienvenue si tu le souhaites.
Et….. je restais là à me perdre dans ses prunelles noisettes comme un con. N’empêche que c’est une des choses qui m'ont fait craquer chez-elle.
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Dim 24 Sep - 15:36
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
– Elle n’a pas avisé l’école? Rien? me demanda-t-il même si la question me semblait plus rhétorique qu'autre chose. Je secouais la tête. C’est pas vrai putin elle est de pire en pire. Merci de me l’avoir amener Jane.
– Je t'en prie, c'est normal, rétorquais-je en repositionnant la lanière de mon sac sur l'épaule. Je n'allais tout de même pas le laisser seul à attendre…
Pauvre gosse. Je me sentais tellement désolée pour lui. Comment une mère pouvait-elle se comporter ainsi ? Non, décidément, je ne pouvais la comprendre… Je lançais un regard attendri vers ce petit bonhomme qui prenait son rôle de coach très au sérieux. Je souris, trouvant ce gamin vraiment adorable.
– Tu… tu ne voudrais pas manger avec nous. Ça ne sera pas un repas cinq étoiles mais le meilleur macaroni au fromage par contre. Même Elizabeth n’en fait pas un aussi bon.
– Euh… Je…
Je quoi ? Jane, bon sang ! Honnêtement, j'en mourrais d'envie. Même si je n'étais certainement pas prête à l'avouer. Il suffisait que je pose mes yeux sur Adam pour revenir deux décennies en arrière…
– Je ne voudrais pas m'imposer … Et puis, si Cheryl vient le chercher ici, ma présence risque fort de te causer des problèmes.
Il avait beau essayer de me rassurer en affirmant que je ne dérangeais aucunement l'entraînement, je ne voulais pas du tout être à l'origine d'une crise de Cheryl. Je l'avais croisé quelques fois à la sortie de l'école… Et le regard qu'elle me lançait n'évoquait aucunement l'amitié.
Adam me parla ensuite des rumeurs lancées par sa chère ex… Autant dire que j'étais bien loin de me préoccuper de ce genre de connerie.
– Elle gagnerait à sortir un peu de cette ville… Elle comprendrait sans doute que le monde ne se limite pas à ce que l'on voit. Nous avons tous nos problèmes et nos casseroles… Ces jeunes ne font pas exception.
Si je devais m'arrêter à ces fameuses casseroles et plus particulièrement aux miennes, autant me jeter d'un pont. Ce que l'on cache est souvent bien plus profond que ce que l'on montre. Alors autant ne pas juger les autres à l'image qu'ils renvoient…
– Je suis "Trop cool", moi ? lui demandais-je en me pointant du doigt. Je suis flattée…
Et, à ce moment-là, la porte de la salle de Gym s'ouvrit sur une Cheryl rouge de colère.
– Pas pour elle, à l'évidence…
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Dim 24 Sep - 16:47
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
C’est pas possible! Faire attendre Max sans rien dire à personne et en prime le laisser poireauter comme un con à l’école. Jane était vraiment merveilleuse de me l’avoir amener au lieu d’appeler les services sociaux. De plus, j’étais terriblement content de voir mon fils. Il m’avait manqué comme pas possible! Alors de le voir souriant et animant le gym de son petit rire clair me gonflait le coeur de fierté. Je ne sais quel élan de courage me prit mais je réussi à inviter Jane à manger avec nous… du macaronis au fromage. C’était pathétique comme repas si on regarde ça mais là tout de suite je ne trouvais rien de mieux. Elle hésita, me faisant presque regretter mon audace.Cependant quand elle me parla qu’elle ne voulait pas causer de problème à cause de Cheryl je fis un petit rire.
- Tout est un problème avec elle si on ne tourne pas autour de son nombril. Tu le sais comme moi, elle n’a pas tellement changé depuis le secondaire.
Tournant mon regard sur mon fils qui s’amusait vraiment je lui avouais que je savais que Cheryl tentait de faire courir des rumeurs sur mon compte. Probablement me faire passer pour un père irresponsable aux yeux de la ville. Cependant bien peu la croyait car j’étais quand même bien plus présent qu’elle. Les rencontres de parents, quand elle partait, je me baladais plus souvent avec lui, je jouais aussi avec lui. Depuis notre rencontre avec Jane, il priait pour aller écouter M. Miller en revenant de l’école. C’était facile de voir que Max semblait plus dégourdi avec moi qu’avec elle. Suite à l’affirmation de Jane, je fis un sourire en tournant ma tête vers elle.
- Oh mais elle sort de cette ville. Avec n’importe quel paumé qui lui fait croire d’une vie de rêve, ou quand elle en a marre de s’occuper de Max. Elle n'a jamais aimé qu’il soit grincheux ou bougon. Elle veut le gamin parfait. souriant, obéissant, gentil, qui ne fait jamais de vague. Puis mes jeunes sont tout simplement adorables avec lui. Tu le vois présentement. Ben l’adore comme s’il était son petit frère.
La raison pour laquelle elle m'en voulait était d’avoir abandonné ma carrière de boxeur et ainsi mettre fin a ses rêves de richesse et de princesse. Elle a ragé quand j’ai acheté ce gym et aménagé l’appartement au-dessus. Le comble! Elle devait vivre modestement! Donc je réitérais ma demande de manger avec nous lui disant qu’elle pourrait bonifier son statut de “Trop cool”. La mine surprise qu’elle affichait me fit sourire et hochai lentement la tête.
- C’est un compliment venant de Max en plus. Je dis ça je dis rien.
La porte du gym s’ouvrit à la volée et je poussai un soupir en voyant Cheryl folle de rage. Génial… encore un autre truc à gérer.
- Reste ici. Je vais régler ça.
Je sortis de mon bureau alors que Ben, Mr. Robbins et Max étaient figé sur le ring.
- Max, viens on va à la maison!
Max se colla sur Mr. Robbins alors je m’arrêtais à bonne distance en croisant les bras sur moi. Je lançai un regard aux trois protagonistes et voir les yeux remplis de larmes de mon fils me creva le cœur. Ben le prit dans ses bras en disant un simple “Viens petit”
- Toi! Tu ne touches pas à mon garçon!!
- Cheryl, laisse-les aller. Max ne rentreras pas avec toi. Ce soir il reste ici.
- C’est toi qui me l’a enlevé!
Je fronçai des sourcils sentant une flambée de colère exploser en moi. Moi? MOI je lui avais enlever? Mais c’était quoi cette connerie de merde?! Je dus prendre une grande inspiration pour ne pas lui foutre mon pied au train pour la sortir de mon gym.
- Il t’a attendu pendant deux heures Cheryl. Deux heures! Personne n’arrivait à te joindre alors on me l’a amené. Alors ne viens pas dire que je te l’ai enlevé, personne ne te croiras de toute façon.
- Qui te l’a amené? Ta jolie pétasse rousse?
Je la toisai durement du regard sentant mon coeur rater des battements.
- Fais attention à ce que tu dis et laisse la en-dehors de ça. Jane est sa prof d’art et oui c’est elle qui me l’a amené parce qu’elle l’a vu dehors. Elle a rien fait de plus que ce que les autres auraient fait. Puis toi? Tu étais où pour laisser Max dehors?
- Ça te regarde pas!
- OH! Que si! Quand il s’agit de Max ça me regarde! dis-je en levant le ton plus qu’elle mon regard s’assombrissant, Tu n’as appelé personne et ensuite tu viens me reprocher à MOI de prendre mes responsabilités?
- J’ai eu du boulot.
Je fis un rire de mépris en secouant la tête. Ouais c’est ça. Elle devait plus être entrain de coucher avec je ne sais quel connard au lieu d’être une mère.
- Max reste ici ce soir. On verra demain.
Elle se rapprocha de moi, encore, et planta son regard dans le mien. Contrôle-toi Adam sinon tu vas avoir que de la merde.
- Parfait. Je pars dans trois jours. Tu viendras chercher ses affaires, moi je ne lèverais pas le petit doigt.
- Pourquoi cette fois ce départ?
- J'ai envie de vivre ma vie, voir autre chose. Sortir de ce bled paumé. Toi tu as ta copine rousse, ça devrait te changer les idées entre deux crises de gamin. Jane? Profite bien de ce paumé à deux balles!
Dit-elle en me pointant et me regardant de haut en bas avec un tel mépris que ne pas avoir un peu de confiance en moi je me sentirais comme un cafard. Elle sortit en faisant claquer la porte de métal qui résonna dans le gym me faisant sursauter. Je relevai la tête en fermant les yeux et prenant une grande inspiration, elle allait user ma patience à force. Je me détendis alors que j’entendis les petits pas de Max. Je lui fis un sourire rassurant et me penchai vers lui pour le prendre contre moi alors qu’il nichait sa petite tête au creux de mon épaule.
- Ça va bonhomme. Tu vas dormir ici ce soir. Demain je vais aller chercher tes choses. Ça te va?
Un petit hochement de tête silencieux et je resserrai mon étreinte sur lui. Je tournai mon regard vers Jane et lui fit un sourire rassurant. Ça irait, Max irait bien dans quelques minutes. Pour le moment c’était un petit koala mais ça irait.
- Max, ça te dirais que Jane mange avec nous? Ça pourrait être amusant non?
Il releva la tête ses grand yeux bleus fouillant les miens avant de se tourner vers Jane. Un petit sourire et il hocha la tête.
- Ça serait méga cool même! Papa? Je peux ranger avec Mr. Robbins et Ben?
Je lui fis un sourire et le posai sur le sol. Je le regardais faire l’enthousiasme qu’il avait en arrivant semblait s’être éteint avec l’arrivée de sa mère. Ça m’attristait de jour en jour quand elle faisait ça. Mais au moins il tentait de se changer les idées. Le tout fut rapidement ramassé vu l’interruption de Cheryl. Mr. Robbins quitta en nous souhaitant une bonne soirée et quand Ben sortit de la douche il passa devant Max en lui ébouriffant les cheveux.
- M’sieur C, vous me le dites si elle vous cause trop de problème.
- Ça va aller. Merci Ben, pratique-toi à garder tes poings plus haut tu peux faire ça?
- Ouais je crois bien. On se voit demain M’sieur C, Maximus, la prochaine fois c’est moi qui t’envoie au tapis. M’dame…
- Bon bien… allons préparer les macaronis. dis-je en prenant le sac trop lourd, mais dis donc! tu as mis quoi dedans? Des roches?
- Non une surprise! Tu peux l’ouvrir en haut?
J’acquiesçai et il détala comme un lapin et je fis passer Jane devant moi la suivant derrière me demandant ce qu’il pouvait bien avoir dans son sac pour qu’il soit si lourd. La porte s’ouvrit sur un salon décoré assez sobrement ayant un canapé, une télé bon marché, une petite table basse et quelques cadres avec des photos de moi plus jeune, moi avec Max, Max tout seul. Une ou deux de mon passé de jeune boxeur. Juste à côté il y avait la cuisine. Toute petite mais fonctionnelle. En face de la cuisine la chambre de Max avec sa décoration de Flash, une petite bibliothèque de livre. La mienne était juste à côté de la sienne, face à la salle de bain. Je posai le sac sur la table alors que mon fils montait sur une chaise. J’ouvris son sac à dos et je fronçai les sourcils en voyant simplement une masse bleu et or. Doucement je tirai, ce que je pensais une boule, pour voir une petite sculpture d’argile en forme de gant de boxe. Si j’avais abandonné ma carrière de boxeur, le cadeau, lui, me fit extrêmement plaisir.
- C’est super Max. C’est très beau, merci.
- J’ai mis du bleu et du or comme sur ta photo. Tu es content pour vrai?
- Mais oui je suis content pour vrai Microbe. Tu as dû travailler fort?
- Jane m’a aidé un peu. Je peux aller le placer?
Un hochement de tête et il parti tenant sa sculpture comme si c’était le Graal. Je relevai le regard vers Jane et lui fis un sourire gentil.
- Euh… tu veux quelque chose à boire? J’ai du café, de l’eau, je pense qu’il me reste du thé. Oh! Peut-être une bière!
Pourquoi soudainement je me sentais complètement paumé? Alors ce n’était rien de formel, juste un souper entre potes… c’était bien entre potes non?
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Dim 24 Sep - 17:15
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
"Tout est un problème avec elle…"
Je ne suis pas certaine que cette affirmation puisse rassurer quiconque. Cela devait se voir à la mine désolée que j'affichais à ce moment-là. Je ne tenais pas à devenir la cause d'une autre bagarre. Max était encore petit et subissait bien assez de disputes entre ses deux parents… Sans parler du syndrome d'abandon que sa mère devait causer après chaque départ. Comment pouvait-elle se montrer aussi égoïste. Un enfant, ce n'est pas une poupée. C'est un petit humain qui a besoin d'être rassuré pour grandir en paix. La vie est loin d'être facile… Plus particulièrement lorsqu'on la regarde depuis leur hauteur.
J'observais le petit bonhomme s'amuser au grand chef auprès du jeune boxeur qui se prêtait volontiers au jeu de l'enfant. Cette scène purement adorable m'arracha un nouveau sourire qui disparut l'instant suivant, quand Cheryl fit son apparition.
Ma gorge se serra aussitôt… Je ne pouvais rien faire même si je crevais d'envie de lui dire ses quatre vérités. Pauvre Max, lui non plus ne savait plus où se mettre… Il subissait une nouvelle dispute, une nouvelle crise de nerf de son irresponsable de mère qui veillait bien à le placer au milieu de ses problèmes. Je ne réagis pas lorsqu'elle me qualifia de pétasse "rousse" pour être certaine que je me sente visée. Je l'imaginais déjà se plaindre de moi auprès du directeur… Ouais, je le voyais venir ce long moment gênant et réprobateur dans son bureau, probablement dès le lendemain. Tant pis …
Cheryl disparue, tout rentra plus ou moins dans l'ordre, sauf pour le petit Max qui se réfugia dans les bras de son père. Je plaçais une main compatissante sur son petit dos.
Adam réitéra son invitation en impliquant son fils… Et en voyant le regard du petit garçon, je fus bien incapable de refuser. Arrivé là-haut, je découvris un appartement plutôt modeste mais très chaleureux. Partout je pouvais ressentir l'empreinte d'Adam… Sa douceur comme son humilité. C'était un endroit où l'on se sentait forcément bien, même si l'appartement était très petit. Je laissais le père découvrir le cadeau du fils, me contentant d'admirer cette scène pleine d'amour et de tendresse. A eux deux, ils formaient tout un monde que je prendrais plaisir à peindre… Plus tard.
–Euh… tu veux quelque chose à boire? J’ai du café, de l’eau, je pense qu’il me reste du thé. Oh! Peut-être une bière! – Je veux bien une bière, s'il te plaît, rétorquais-je en souriant.
Tandis qu'il disparaît dans la cuisine, je pris la liberté d'observer un peu plus tous les petits détails qui constituaient cet endroit chaleureux. Partout, des photos… Des souvenirs de moments heureux.
– J'aime beaucoup ton appartement. Il te ressemble, lui dis-je en souriant, consciente qu'il lui serait bien difficile de comprendre ce que je veux dire.
Ah ces artistes… Des gens bizarres, vous pouvez me croire.
– Dis… Est-ce que je te rends nerveux ?
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Dim 24 Sep - 19:43
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
C’était la comble qu’elle vienne me gueuler dessus dans mon gym alors que c’était ELLE la fautive. Heureusement mes deux acolytes eurent la présence d’esprit d’éloigner Max bien caché dans les vestiaires mais je me doutais qu’il entendait tout. Comme s’il avait besoin de ça en plus. Après son départ tout aussi princier, je pris mon petit contre moi sachant que pendant des jours, voire des semaines il serait un petit koala. Je voulais qu’il retrouve le sourire, ne serait-ce que temporairement alors quand je lui demandais s’il voulait que Jane mange avec nous, il accepta d’emblée et Jane ne put refuser. Bon alors tant mieux, tout le monde monta alors que je tenais le sac trop lourd de mon garçon pour finalement le poser sur la table et découvrir une sculpture d’un gant de boxe. Il avait bien choisi les couleurs et je sais que ça dû lui demander énormément de temps. Quelque part j’étais ravi que Jane l’ai aidé, ça prouver bien qu’il l’aimait bien et qu’il lui faisait confiance. Je le laissai donc placer son oeuvre alors que j’offris quelque chose à boire à Jane me sentant soudainement complètement paumé.
- Une bière, parfait je t’apporte ça.
Je disparut dans la cuisine et en ouvrit deux en me disant qu’elle allait me trouver complètement stupide tout à coup. Pourtant on avait parlé longuement, on s'était croisé quelques fois en ville et on avait bavardé alors pourquoi maintenant je me retrouvais à… à je ne sais pas en fait. Je revins donc avec les deux bières et lui en tendit une comme elle me complimenta sur mon appartement et ajouter qu’il… me ressemblait? Euh… ouais normal je vis ici.
- Euh… merci.
Cherchant encore un peu ce qu’elle voulait dire. Bof… je lui demanderais tantôt, prenons une gorgée de bière… qui se figea dans ma bouche à sa question. Euh… nerveux? Est-ce que j’étais nerveux? J’avalais lentement tentant de trouver une réponse plausible et malheureusement pour moi mon cerveau décida à ce moment précis de prendre une putin de pause.
- Euh… non pas spécialement… je veux dire…
Hé oh! Depuis quand je bafouillais moi? En fait, il y a longtemps que je n’avais pas bafouiller en fait. Même Max me jeta un regard curieux en m’entendant. J’avalais difficilement parce que les seule fois où je l’avais fait était devant elle… quand elle souriait par exemple. Hé merde… si je voulais avoir l’air sûr de moi c’était complètement raté.
- Je veux dire, je ne reçois pas souvent des gens alors… disons que oui je suis peut-être nerveux.
La belle excuse de merde que voilà! Comme si je n’étais pas capable de recevoir des gens!
- Mais papa, Mr. Robbins vient souvent manger…
- Oui mais à part Mr. Robbins je ne reçois pas grand monde Microbe…
- Bien… Ben des fois…
Merci Max vraiment! J’avais envie de fondre, elle allait vraiment me croire le mec paumé. Je me raclai la gorge pour reprendre contenance, enfin le peu que j’avais en ce moment. Je pointai la cuisine avec un sourire contrit.
- Je vais… les macaronis.
Ouais, aller m’occuper les mains tiens ça me faire une petite pause. Je sortis le chaudron pour mettre les pâtes à bouillir. Râper tout plein de fromage et commencer la sauce. Ce n’était pas long en soit mais ça ferait plaisir à Max et puis c’était un de ses plat favori alors une pierre d’un coup. J’étais à mélanger les macaronis avec la sauce fromagé quand je vis Jane du coin de l’oeil.
- Merci encore d’être venu le conduire ici. Je sais que je te l’ai dit mais je voulais le refaire. dis-je en mettant le tout dans un plat et le recouvrir de fromage et le mettre au four, Voilà dans quelques minutes ça sera prêt.
Je me tournai vers elle et lui désignai une chaise pour qu’elle s’assoit pendant que mon fils écoutait ses dessins animés. Mon regard alla se porter sur sa personne.
- Je suis désolé que tu aies eu à assister à tout ça Jane. Elle… je ne la comprends plus. en fait je ne sais même pas si je l’ai comprise un jour.
Je fis un petit rire en baissant le regard sur l’étiquette de ma bière que je grattais du pouce. En fait, tout le monde se le demandait. Je me mordis la lèvre en me passant une main dans les cheveux avant de relever le regard vers elle. Je ne voulais pas en parler, du moins pas devant Max. Il avait été assez ébranlé pour la journée.
- Tu voulais dire quoi tout à l’heure en disant que mon appart me ressemblait?
Oui ça m’intriguait. Elle avait toujours eu une façon étonnante de voir la vie et à chaque fois ça me sidérait et je buvais ses paroles.
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Lun 25 Sep - 9:11
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Sa manière de bafouiller et le regard étonné de son fils, prouvait qu'il était bel et bien nerveux, même s'il faisait tout son possible pour que je pense le contraire. Très bien, je n'insisterai pas. Néanmoins, s'il avait assumé ce léger trouble, je pense que j'aurais été capable de lui avouer que je l'étais moi-même… Même si, à l'évidence, je me trouvais un peu plus douée que lui pour le cacher. Je ne dis rien, les observant tous les deux se renvoyer la balle du "non-si" un sourire amusé aux lèvres.
L'instant d'après, Adam disparu en cuisine tandis que Max insista pour me montrer sa chambre aux couleurs du fameux Flash. Je me demandais bien ce qui pouvait lui plaire chez ce super héro en particulier, la mode étant encore au Spiderman que les gosses semblaient adorer. Ils arboraient son masque partout sur leurs vêtements, leurs chaussures, leurs affaires d'école… J'aimais le fait que Max se démarquait de tout cela en assumant ses propres goûts. Je savais que ce n'était pas une chose facile … Sortir du moule, à son âge, il fallait un certain courage.
Je retrouvais ensuite son père dans la cuisine et l'observais avec grande attention. J'aimais son profil, son menton volontaire qui semblait ne jamais faillir. Lui aussi, il avait un petit quelque chose de super héros. Super papa, super coach sportif, super cuisinier… En tout cas pour les macaronis au fromage. Il me remercia encore et cela me fit rire. Visiblement, il ne savait pas vraiment de quoi me parler.
– C'est normal ! Tu l'as dis toi-même. J'ai simplement fait ce que n'importe qui aurait fait à ma place.
Et c'était vrai. Il fallait être inhumain pour laisser un gamin ainsi devant l'école … Je ne pense pas pouvoir oublier la vision de sa petite bouille triste… et résignée. Une image à vous briser le cœur et l'âme.
Il s'excusa ensuite pour le comportement de Cheryl et plus particulièrement pour la scène à laquelle j'avais dû assister. Il ne l'a comprenait plus et se demandait s'il l'avait déjà comprise un jour. Je ne pouvais clairement pas répondre à sa place. Je n'avais jamais su apprécier Cheryl, même en primaire. Cette femme m'a toujours détesté, des le premier jour de notre rencontre sans que je n'en comprenne la raison… En dehors de la couleur de mes cheveux qu'elle aimait pointer du doigt… Même maintenant :"pétasse rousse" quand une brune aurait été qualifiée de simple "pétasse". Mais le fait est que, d'une manière ou d'une autre, Adam et elles s'étaient aimés suffisamment fort pour donner naissance à Max. Il ne m'appartenait pas de juger ceci. Cela ne me regardait en aucune manière.
– Tu voulais dire quoi tout à l’heure en disant que mon appart me ressemblait? – Oh ! Et bien, il a des murs, des fenêtres, un plafond… raillais-je gentiment en espérant l'aider à se détendre un peu. Plus sérieusement. Il est modeste mais chaleureux. Et aussi, plutôt… douillet et apaisant.
Je lui souris en rougissant légèrement. Un peu gênée d'avouer que c'était bel et bien ainsi que je le voyais.
– C'est délicat à expliquer… Disons que ce lieu est empreint de ta personnalité d'une manière que seul les illuminés dans mon genre peuvent discerner.
Cela se voyait dans sa manière de disposer chaque meuble, chaque élément de décoration. Les photos exposées représentaient des souvenirs qu'il tenait à garder en mémoire. Elles n'étaient pas là pour faire joli, mais bien pour ne rien oublier d'une époque révolue, d'un moment plaisant… Cela représentait, à mes yeux, une face de sa personnalité, celle qu'il gardait dissimulée aux yeux de tous.
– Merci de m'avoir invité à partager votre repas.
Je sais que cela tenait lieu de remerciement… et aussi un moyen de redonner le sourire au mini Collins présentement installé devant la télé.
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Mar 26 Sep - 10:37
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgueilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyaient en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêté, il ne parle presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
Je rêve! Je bafouillais devant elle! Ce ne m’étais pas arrivé depuis mes 15 ans soit, quand j’étais adolescent. Même Max enfonça le clou un peu plus me rendant un peu plus mal à l’aise. Pourtant… je n’étais pas si débile. Je savais parler aux gens, j’étais sociable. Aux gens oui… Jane il y a longtemps que je ne l’ai pas vu et même encore, 20 ans plus tard, elle arrivait à me faire perdre le peu de moyens que j’avais. Préférant me pousser à la cuisine, je commençai les macaronis. Peut-être trouverais-je un semblant de confiance au fond du chaudron. Max en profita pour montrer sa chambre à l’effigie de Flash. Si moi à son âge j’aimais bien Superman, lui en revanche… il le trouvait bête. Alors que je mettait le tout dans un plat je la vis du coin de l’oeil et la remerciai - encore - pour l’aide apporté à Max. Son petit rire me troubla l’instant de quelques secondes. Il y a tellement longtemps que je l’avais entendu!
Mettant le plat au four, je m’assied à la table avec elle en grattant l’étiquette de ma bière m’excusant pour la scène que Cheryl a fait. Elle n’avait pas à être mêlée à tout ça. C’était une fille bien qui avait fait un geste bien. De toute façon Cheryl n’avait jamais vraiment aimé que Jane soit avec moi. Elle était déjà jalouse à l’époque alors imaginez maintenant que Jane est revenue! Je ne la comprenais plus et je ne sais pas si je l’ai vraiment compris en fait. Même si j’étais gentil avec elle, elle trouvait toujours un truc à rechigner. Peut-être y avais-je cru? Enfin je n’allais pas régler la question ici et maintenant. Surtout pas devant mon fils qui était maintenant calme. Je préférais grandement parler d’autre chose, quelque chose de plus joyeux et lumineux… comme la dame à côté moi. Je lui demandais donc ce qu’elle voulait dire quand elle avait dit que mon appart me ressemblait. Je riais doucement, sourire en coin et mon regard se tourna dans le sien. Ouais bon mis à part qu’il y ai des murs alors…
Modeste mais chaleureux. Douillet et apaisant. Hum… j’aimais bien cette description de ma demeure. C’est vrai qu’ici c’était plutôt paisible, peut-être une des raisons pourquoi Max était toujours content de venir. Attends… est-ce qu’elle rougissait? Je l’avais toujours trouvé mignonne quand elle rougissait même légèrement et là… Elle était même très mignonne! Cependant quand elle se qualifia “d’illuminée” je fronçai les sourcils une seconde. Sans y penser, machinalement, je posai un index replié sous son menton la forçant à me regarder. Geste que je faisais jadis, il y a longtemps. C’était comme un automatisme.
- Hé… Tu n’es pas une illuminée. Je ne l’ai jamais pensé et je n’ai jamais aimé que tu te qualifies comme ça. dis-je mon regard dans le sien, Tu vois la vie autrement, et ça fait du bien.
Je fouillai son regard encore un moment… un siècle? Enfin je fini par rompre le contact et prendre une gorgée de ma bière. J’avais toujours aimé comment elle voyait la vie, les choses. Je n’étais pas tellement artistique et sa vision était rafraîchissante, vivante même. Ça me changeait de mes parents pleins de tunes qui me voyaient entre deux rendez-vous. Je lui souris gentiment.
- C’est rien voyons.. Le repas!
Je me levai d’un bond ayant oublié momentanément les macaronis. Heureusement je les sortis du four à temps. J’appelai Max qui grimpa sur sa chaise alors que je déposai une assiette fumante devant lui et nous servit ensuite. Après un bon appétit, Max se mit à genoux sur sa chaise et mangea de bon appétit non sans avoir lancé que c’était “Les meilleurs macaronis de tout l’univers.” J’étais un peu plus détendu en voyant la mine de mon bonhomme plus réjoui mais je me doutais que le soir venu, ça en serait autrement. Pour le moment il nous raconta ses péripéties de la journée avec un peu, beaucoup, d’exagération avant de prendre son dessert et aller au bain. Je débarrassai la table pour faire la vaisselle et ainsi pouvoir profiter de la soirée avant que Jane quitte pour aller chez-elle.
- J’espère qu’il ne te donne pas trop de misère dans tes cours. dis-je en plongeant les mains dans l’eau chaude. Là tu sera méga cool, ce n’est pas rien.
Ajoutais-je en riant doucement. Alors que je finissais de laver les assiettes pour m’attaquer au chaudron. Que je frottai pour enlever tout résidus de sauce et de fromage collé. Max finit par sortir du bain quémandant une collation et il prit une pomme en s’asseyant devant la télé.
- Dix minutes Microbe!
- Aaaah mais papaaaa
- Pas de mais. 10 minutes tu as de l’école demain.
Une petite moue alors qu’il croquait sa pomme alors que je finissais la vaisselle et fit couler du café ne pensant pas une seconde si Jane voulait quitter ou non. Je versai deux tasses et m’assied aux côtés de Jane levant mon regard vers Max m’assurer que ça allait.
- J’espère qu’il sera plus sage que moi en vieillissant. dis-je en prenant une gorgée de mon café en la regardant par-dessus ma tasse. Tu te rappelles de Mme. Porter? Le nombre de craies que je lui ai cassées, les avions de papiers que je faisais voler dans la classe. Là je ne parle même pas quand je copiais pas sur Jim… le nombre de retenues que j’ai eue à cause de ça.
Mme. Porter, la prof de math la plus sévère de l’histoire des profs. J’ai tellement détesté son cours que je faisais tout pour le rendre plus amusant, du moins à mes yeux peut-être moins pour ceux qui avaient envie d’apprendre. N’empêche que ça me valait des œillades de la plus jolie rouquine de l’école, ce qui n’était pas rien pour moi. Je n’étais pas tellement sportif, un bon élève mais pas tellement sportif alors je m’occupais comme je pouvais. Je fis un petit rire en tripotant mon anse.
- N’empêche que je me suis bien amusé. J’espère que M. Lincoln n’est pas trop dur avec toi…
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Mar 26 Sep - 13:39
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et professeur d'Art plastique et je m'en sors plutôt bien, je trouve. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Je ne m'étais certainement pas attendue à une telle réaction de sa part. Après tout, je n'avais rien contre le fait que l'on me voit comme une illuminée. J'ai toujours été cette fille sympathique, mais très bizarre et cela me convenait parfaitement. Malgré tout, Adam ne semblait pas l'entendre de cette oreille, sans doute voyait-il cela comme une insulte ou quelque chose dans le genre… Ce doigt posé sur mon menton m'arracha quelques frissons… Une sensation qui venait d'une autre époque, pourtant si lointaine à présent mais qui… N'avait finalement jamais été oubliée. Nos regards s'affrontèrent un moment, probablement trop long pour être jugé convenable par quiconque.
– D'accord… répondis-je, gênée… Tentant de dissimuler tout ça derrière ma bière. Et merde… ce sourire… Je n'étais pas vraiment certaine de survivre à cette soirée moi.
Heureusement pour moi, il se leva subitement afin de vérifier que le repas n'était pas en train de se consumer dans le four. Une petite interlude offerte par une odeur de fromage qui me permit au moins de gagner en contenance…Il revint ensuite avec le plat avant que Max ne nous rejoigne. Nous mangeâmes en écoutant les péripéties scolaires du garçon. D'ailleurs, nous étions tous deux très attentifs à ses histoires…Assez pour en oublier de parler nous-mêmes.
Le repas terminé, j'aidais Adam à débarrasser la table, lui proposant même d'essuyer la vaisselle afin de gagner un peu de temps.
– J’espère qu’il ne te donne pas trop de misère dans tes cours. Là tu seras méga cool, ce n’est pas rien. – Non, du tout. Il est très appliqué durant mes cours… Mais bon, j'enseigne les arts plastiques, généralement, ils n'ont pas vraiment le temps de s'ennuyer durant mes cours.
Je n'avais vraiment pas à me plaindre de mes élèves. En même temps, je faisais tout mon possible pour m'adapter à eux afin de leur proposer des travaux qui leur plaisent. Je leur offrais énormément de liberté… Suffisamment pour qu'ils n'aient pas à se sentir obligés de franchir les limites pour affirmer leur existence. Après tout, j'estimais que la créativité prenait naissance dans la liberté. Aussi, il aurait été stupide de ma part de les contraindre…
Adam évoqua ensuite quelques scènes de notre propre scolarité… D'un cours en particulier, le seul que nous partagions à l'époque.
– Attends, tu es en train de me dire que tu faisais ça parce que tu t'ennuyais ! Mince, j'étais certaine que c'était pour impressionner les filles !
Ce qui fonctionnait plutôt bien vu le nombre de demoiselles qui lui courraient après à l'époque. Je bu une gorgée de mon café, lançant quelques regards du côté de Max… Vision un peu plus supportable pour mon petit cœur que le regard de son père.
– J’espère que M. Lincoln n’est pas trop dur avec toi… – Hm… On a eu quelques débuts difficiles… Disons que mes méthodes d'enseignement ne sont pas très… protocolaires. Mais quand il a commencé à voir les résultats et surtout que les parents sont venus le gratifier pour mon embauche, il a changé son fusil d'épaule.
Les enfants étaient généralement très heureux de retrouver ma classe chaque semaine. De plus, ils ramenaient toujours un petit quelque chose à la maison… de quoi ravir leurs parents toujours en attente de résultats.
– Tu auras l'occasion de voir tout ça si tu viens à la réunion parents profs de la semaine prochaine, lui dis-je en souriant.
C'est le moment que Max choisit pour venir se planter devant moi, l'air déterminé… Pour me demander de lui raconter une histoire avant de dormir. J'éclatais joyeusement de rire…
– D'accord, juste une avant de partir… Mais c'est moi qui choisi l'histoire, lui dis-je en souriant.
Le petit homme alla embrasser son père pour lui souhaiter une bonne nuit avant de prendre ma main pour m'entraîner dans sa chambre. Je choisi de lui raconter mon histoire préférée, celle de la Soupe au cailloux.
– C'est l'histoire d'un jeune vagabond affamé qui arrive dans un village… Il frappe à toutes les portes, une à une, même celle du château afin de demander un petit crouton de pain manger… Mais tout le monde lui ferme sa porte… Personne n'aime les vagabond. Tout le monde pense que c'est un profiteur… "Très bien" dit le vagabond "puisque ces gens ne savent pas partager, je vais leur apprendre." Alors il s'en va demander un grand chaudron et un peu d'eau… Et comme cela ne coûtait rien, on les lui donna aussitôt. Dans l'eau, le vagabond posa un gros caillou bien lisse et bien propre puis il invita tout le village à venir partager son repas. Curieux, les gens venaient voir ce que fabriquait le vagabond… Personne ne pouvait croire qu'une soupe au cailloux puisse être bonne. Alors le vagabond répondit "Le cailloux libérera tout son goût si on le cuit aux petits oignons." Et on lui porta des oignons… Puis on ajouta des carottes, des navets, un chou et même des pommes de terre… Puis tous les villageois se mirent à apporter, chacun, un petit quelque chose. Du pain, du lait et même un poulet. Le châtelain prêta une table immense ainsi que des bancs et, quand la soupe fut prête, ils purent tous partager un vrai festin…
Je n'eu pas le temps de raconter la fin, Max s'était déjà endormi. Je le quittais donc, à pas de loup, avant de rejoindre son père.
– Merci encore pour la soirée, c'était très… agréable, vraiment.