J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt mal.
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Jacob avait grandi dans une famille chaleureuse et aimante, dont la porte était continuellement ouverte à ceux qui en avaient le plus besoin. Ils tenaient tous fort les uns aux autres malgré les disputes et les conflits qui pouvaient parfois surgir entre eux. Ce repas mensuel était une manière de raviver les souvenirs, d’apaiser les tensions, et de se rappeler qu’ils formaient tous une grande famille qui s’aimaient malgré l’adversité. Bien souvent, le trentenaire s’était rendu seul à ce dîner de famille le jeudi soir, Sharon étant toujours prise par son travail, ou par ses obligations personnelles. Peut-être une raison pour laquelle sa mère ne l’avait jamais réellement porté dans son cœur. Son ex-femme était appréciée, mais pas de la manière dont le lieutenant l’aurait souhaité. Pas comme avait pu l’être son beau-frère Rafael, par exemple. « Une famille typique du sud » rétorqua-t-il tout en souriant alors qu’il se doutait que ça devait en être de même pour Victoria qui avait grandi dans le même environnement que lui. Même si, de ce qu’il avait pu comprendre, ses parents détestaient Roberto. Les repas de famille avaient dû se rarifier durant les dernières années… Et aujourd’hui, il n’était plus là et Victoria prenait conscience qu’elle n’avait finalement peut-être pas été si heureuse que cela avec le garagiste. « Oui, mais parfois c’est à sens unique… » souffla Jacob en parlant de connaissance de cause. Lui-même avait tenté de renouer avec son ex-femme, avait tenté de renouer le dialogue parce qu’il l’avait aimé, pour finalement n’être que le seul à fournir les efforts. Il avait donc succomber à l’appel du corps et du cœur de Mia le temps d’une nuit. « Et c’est fatiguant de se battre contre des moulins à vent. On tente une fois, deux fois… Puis après on se rend compte que ce n’est pas la personne qu’il nous faut, avec qui on fondera une famille ». C’était triste, mais la vie était ainsi faite.
La jolie brune envisageait de rentrer aux États-Unis, mais elle avait encore besoin de temps pour y réfléchir. Elle craignait son retour à Miami, la rencontre avec ceux qui connaissaient et côtoyaient Roberto au quotidien. Tout en continuant de faire danser ses doigts sur son bras nu, Jacob resta silencieux alors qu’elle se confiait à lui sur ses angoisses, et finit par répondre « Et si tu venais chez moi ? Le temps de trouver un appartement dans un autre quartier, un travail ? ». Sa proposition était sérieuse et réfléchie. Ce n’était pas la première fois qu’ils abordaient le sujet. Mais il fut quelque peu impacté par le choix de mot de Victoria en le considérant comme une béquille. Il ne s’était jamais perçu ainsi, et il était quelque peu blessé que la jeune femme le voit ainsi. Un regard pour la main qu’elle venait de poser sur la sienne, et croisa ensuite son regard. Il hocha lentement de la tête en soufflant un « D’accord… » en comprenant mieux ainsi ce qu’elle voulait dire en le désignant ainsi, et esquissa un sourire, embrassant seulement sa chevelure brune pour seule réponse. Il émit un petit rire « Mise plutôt sur toi, c’est une valeur sûre ».
Quelques jours plus tard, lorsque Victoria évoqua le retour approchant à grand pas du Lieutenant, il confirma que oui, il avait bel et bien pris son billet d’avion retour. Puis porta son attention sur les étales de fruits et de légumes qu’ils longeaient. Il finit par marquer un arrêt dans sa marche en entendant la réponse de la jeune femme « Tu… Tu rentres avec moi à Miami ? » et se mit à sourire de plus en plus à cette pensée « Et tu as pris cette décision à l’instant ? » avant d’ajouter « À notre retour, je te dévoilerais mes talents de cuisinier ! Tu n’auras plus des milliers de kilomètres pour te protéger ! », et s’arrêta à une étale pour prendre quelques produits, et tourna la tête en direction de la jeune femme « Tu en as vraiment envie ? Je veux dire de rentrer ? Tu te sens prête pour cela ? ».
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Charly
Jeu 2 Nov - 12:43
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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« -je comprends ce que tu veux dire… » oui, elle voyait parfaitement. Plus d’une fois elle avait demandé à Roberto de faire un effort. Elle avait également demandé la même chose à ses parents. Mais petit à petit, ils avaient tous fait la sourde oreille. Restant campé sur le position. Il ne veule pas de moi à leur table mi Rosa… Ce n’est pas un homme pour ma fille. Alors c’était elle qui avait baissé les bras, et qui avait calqué sa vie comme elle le pouvait au milieu de tout ça. Evitant de faire du mal au uns et aux autres, évitant de les perdre aussi. La cœur de Vic se serra. Jacob n’aurait jamais dû renoncer à son désir d’être père. Il aurait dû voir un signe, comprendre qu’il n’était pas fait pour vivre avec Shanon. « -tu l’aura un jour ta famille… » avait elle soufflé alors, avec douceur. Elle en était convaincu. Ça viendrait.
Vint ensuite le temps d’évoquer les craintes du retour à la vie normale. A la vie à Miami. La vie d’avant. Cela qu’elle avait partagé avec Roberto. Celle qu’elle allait devoir réapprendre à apprivoiser. A aimer. Elle avait reculé son visage, avait scruté celui de Jacob et puis elle avait ouvert la bouche. Mais comme elle ne trouvait rien pour dire non, elle avait finit par hocher la tête et sourire : « -d’accord… je suis d’accord… et heu… merci. » elle posa sa main sur la bouche de Jacob : « -je sais, pas la peine dire merci blabla… mais si… » elle ferait au mieux pour ne pas prendre racine chez lui très longtemps. Mais ça lui éviterait de vivre chez ses parents.
Quelques jours plus tard, elle lui annonçait qu’elle avait prit sa décision. Elle hocha la tête en souriant, amusée devant la lueur de surprise dans les prunelles de Jacob. « -oui… » avait elle soufflé comme une confidence, une sorte de secret, le genre qui fait du bien au cœur. « -oui. » elle sourit un peu plus et ajouta : « -c’est ta façon de choisir un melon qui m’a décider… » elle se foutait de lui, ça se lisait sur son visage. « -je me suis vraiment décidé hier soir. Enfin pendant la nuit. » un joli rire alors qu’il parlait de ses talents culinaires, comme s’il n’attendait que ça depuis trop longtemps. « -compte sur moi pour te laisser faire la cuisine. » tout en passant son bras sous celui de Jacob en riant encore. « -non… mais avec toi, je me dis que ça ira… » avait elle ensuite répondu avec un haussement d’épaule. Il était capable de lui donner tant de force. « -je peux pas continuer à fuir encore et encore… » elle allait affronter cette vie, celle qu’elle allait devoir réinventer sans Roberto.
Cependant, une semaine plus tard, alors qu’elle déposait sa valise sur la tapis d’embarquement de l’aéroport, elle se tenait dix mètres derrière Jacob. Elle avait la mâchoire serrée et le cœur lourd. Elle n’était pas prête à lui parler, pas prête pardonner. Elle se revoyait dans cette ruelle, courir à perdre haleine après cette ombre, ce fantôme, croyant dur comme fer que c’était Roberto qu’elle venait de croiser, que c’était sa main qui avait touché la sienne.
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Jeu 2 Nov - 16:47
Jacob Reyes
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La vie à deux nécessitait parfois des ajustements, des concessions, des sacrifices, et aussi de fournir des efforts, mais il arrivait aussi parfois que tout cela s’avérait inutile parce que la flamme qui nourrissait l’amour entre deux êtres finissait tout simplement par s’estomper, pour finalement s’éteindre définitivement. Jacob avait vécu cela avec Sharon. A continuellement la convaincre de sa fidélité, et ce, malgré le sacrifice qu’il avait fait par amour en acceptant de ne jamais devenir père, il s’était retrouvé fatigué de perpétuellement se battre pour une union qui n’avait plus lieu d’être. Cette nuit passée avec Mia l’avait convaincu que son mariage ne pouvait plus être sauvé par quiconque, et que son cœur commençait à appartenir à une autre… Que la Vie avait décidé de lui ôter précipitamment, brusquement… Pour Victoria, la prise de conscience vis-à-vis de sa relation était différente. Roberto n’était plus de ce monde. Elle se retrouvait seule et cette solitude lui ouvrait peu à peu les yeux sur ce qu’était sa relation avec le délinquant, et qu’elle n’était peut-être pas aussi belle qu’elle avait pu le penser par le passé. Il esquissa un maigre sourire alors qu’elle lui confia comprendre le fond de sa pensée. Il le savait. Il baissa ensuite son regard sur la jeune femme qui évoqua cette famille qu’il avait tant désiré par le passé, et resta ainsi à l’observer quelques secondes avant de rétorquer avec douceur « Je crois que je n’ai plus envie d’aimer à nouveau… ». C’était trop douloureux. Elle le savait mieux que quiconque. De toute manière, Jacob avait tiré un trait sur son envie d’être père un jour, et les derniers évènements qui avaient surgit dans sa vie le confortait finalement dans cette optique-là. Son divorce, le décès de Mia. Il était fatigué d’avoir mal par amour.
Pour le moment, Jacob souhaitait se concentrer sur sa carrière et sur le retour de Victoria à qui il proposa de vivre chez lui quelques temps. Il se mit à sourire quand elle se décida à accepter, mais n’eut le temps de répliquer qu’elle posa sa main sur sa bouche, ce qui le fit rire tout contre, et posa sa main sur la sienne pour la lui retirer avec douceur « Je suis très content que tu acceptes. Ça te va comme ça ? ». Et voilà que quelques jours plus tard, la jeune femme lui confia qu’elle prenait le même vol que lui pour le retour. Il ne put cacher sa joie face à cette nouvelle. Le trentenaire se retint de la serrer dans ses bras au milieu du marché, mais son enthousiasme face à cette nouvelle se lisait sur son visage. Il finit par pencher la tête sur le côté alors que Victoria se moquait gentiment de lui « J’ai une technique bien à moi pour les choisir », et lui fit un clin d’œil, et redressa la tête alors qu’elle lui confia que son choix s’était fait durant la nuit « Tu n’as pas dû beaucoup dormir ». Il allait enfin pouvoir cuisiner pour elle, et se mit à rire « Tant que tu te charges de nous ramener du bon café, je ferais tout ce que tu veux », et la laissa passer son bras sous le sien « Je veille sur toi » souffla-t-il à son oreille, comme un secret et acquiesça « Tu sais que tu peux te reposer sur moi les jours où tu te sentiras fatiguée de tout affronter ».
Néanmoins, le jour de l’embarquement à l’aéroport, la proximité n’était plus de mise. Jacob se tenait à quelques mètres de la jolie brune, sa carte d’embarquement dans la main, et son bagage de l’autre, se retenant de lever les yeux sur celle qui lui manquait tant alors qu’elle était si proche. « Vous pouvez poser votre bagage monsieur. Votre passeport et votre carte d’embarquement s’il vous plaît » et le lieutenant obéit, osant un regard en direction de Victoria qui s’éloignait déjà…
FLASH-BACK
Jacob s’était retourné et elle n’était plus là. Elle avait soudainement disparu. Son cœur avait raté un battement alors qu’il balayait toute la place du regard, jusqu’à l’apercevoir tourner à l’embouchure d’une ruelle à toute allure. Il s’était alors hâter pour la rejoindre, craignant le pire. Les rues de Guatemala n’était pas sûre pour les touristes, et pour les femmes tout particulièrement. S’il lui arrivait quoi que ce soit, il ne s’en relèverait jamais… Il interrogea les passants, à bout de souffle, les interrogeant sur une jolie femme aux cheveux longs, décrivant ainsi sa tenue. Certains n’avaient aucune réponse à lui apporter, alors que d’autres désigner une destination au loin. Après des mètres de courses à en perdre haleine, Jacob était parvenu à la rattraper, l’arrêtant dans sa course effrénée « Victoria ! Arrête de courir ! Eh ! Je te parle ! ».
FIN FLASH-BACK.
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Charly
Jeu 2 Nov - 19:05
Victoria Ruiz
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« -n’importe quoi… » c’était ce qu’elle lui avait répondu. « -si moi j’ai le droit ou même le devoir d’aimer à nouveau, alors ça t’arrivera aussi. Fais confiance à ta mère ! » un jolie rire avait suivi. Ils n’étaient pas capable de contrôler quoi que se soit en ce qui concernait l’amour. Ça lui tomberait peut-être sur le coin du nez sans qu’il ne l’ait voulu. Et peut-être que ça serait la plus belle histoire d’amour de sa vie. Elle restait convaincue qu’il deviendrait père. Et qu’il serait un très bon père. Il avait tout comme elle, besoin de faire le point sur bien des choses, d’en mettre d’autres entre parenthèses. Mais la vie suivait son cours.
Et c’était justement pour cela que Vic avait décidé de rentrer. Pour reprendre sa vie en main. Pour avancer, étape par étape. Et cela avec l’aider de Jacob. Elle acceptait son aide, le fait qu’il l’héberge durant quelques temps également. Elle apprécia le sourire qui se lisait dans ses yeux. Il était heureux. C’était peut-être une des premières fois qu’elle ne voyait vraiment heureux. Elle adora cette image. Elle avait rit au sujet des melons, avant d’avouer qu’elle avait prit sa décision durant la nuit. Elle avait réalisé que sans lui, elle serait perdu. Il était devenu vraiment essentiel à son équilibre. Pas comme un soutien, mais comme un besoin. Besoin de sa présence, comme de respirer ou manger. Elle avait besoin de le voir, de discuter avec lui…
Pourtant aujourd’hui, elle venait de déposer ses bagages sur le tapis, de donner ses papiers et il n’était pas là, juste à côté d’elle pour faire une plaisanterie. La dispute avait eu lieu la veille alors qu’ils flânaient une dernière fois au marché. D’un certain côté tant mieux, cela avait éviter trop de journée à se supporter en se lançant de mauvais regards. Ou bien de devoir donner des explications à Greta. Enfin, des explications en détails. Jacob en avait peut-être parlé d’ailleurs.
Flash Back
Ils avaient décidé de marché un peu, de profiter une dernière fois du marché. A cette heure, il y avait moins de monde, Vic était un peu plus à l’aise. Pourtant, rapidement, une sensation étrange l’avait envahi. Comme si elle était observée ou suivit. Elle s’était arrêtée devant un étale qui présentait des bijoux, avait admiré les pierres et puis… et puis il y avait eu un parfum. Son parfum. Avant qu’on ne lui frôle la main. Son cœur s’était emballée, tout comme son esprit. « -Roberto ? » avait elle murmuré en se retournant. Un homme de dos, qui marchait en s’éloignant. Sa carrure, ses épaules… Elle n’avait pas réfléchit, elle avait traversé la foule pour le suivre. Elle avait appelé, une fois… deux fois… puis s’était mise à courir alors qu’elle perdait de la distance. Au détour d’une ruelle, elle l’avait perdu. Les larmes aux yeux, le cœur au bord des lèvres, elle avait crié lorsque Jacob l’avait saisir par le bras. « -c’était lui ! Il était là ! Jacob ! Roberto ! C’était lui ! » elle avait regardé à nouveau dans la direction où elle avait perdu son fantôme. « -il… il était là… » elle avait réalisé qu’elle manquait d’air.
Fin du flash.
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Manhattan Redlish
Jeu 2 Nov - 20:17
Jacob Reyes
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La jeune femme semblait bien confiante quant à son avenir sentimental, ce qui était nullement le cas de l’intéressé qui avait fini par tirer un trait définitif sur l’idée de devenir père, mais pas seulement. Jacob n’était pas certain de vouloir aimer de nouveau. C’était bien trop douloureux. Ne souhaitant pas épiloguer davantage sur le sujet, il émit un simple petit rire alors qu’elle évoquait sa mère et s’abstint de préciser que s’il écoutait sa mère, comme elle le lui conseillait, ça serait d’elle dont il tomberait prochainement amoureux. Dans le genre saugrenue, ça l’était tout autant que les paroles qui se voulaient enthousiastes pour l’avenir de Victoria. S’il avait choisi de ne pas confier son cœur, alors il en serait ainsi. Pour le moment, il parvenait à gérer au mieux sa vie professionnelle, et son amitié avec la jolie brune. Il était parvenu à trouver un certain équilibre dans sa vie, et ne voulait pas que qui que ce soit vienne chambouler cela, brusquement, sans crier gare, au nom de l’amour. C’était pour cela que la seule personne qu’il acceptait auprès de lui, au sein des murs de son appartement, était la jeune femme, et nulle autre que cette dernière. Elle était sa plus proche amie, son soutien au quotidien, son souffle de vie, tout comme il l’était pour elle, mais avant tout, elle avait encore besoin de lui, même si c’était une réalité difficile à accepter pour la femme forte qu’elle était au fond d’elle.
FLASH-BACK
C’était haletant que Jacob était parvenu à rattraper la jeune femme dans les rues dangereuses du Guatemala. Elle était, elle aussi, à bout de souffle, et avait le regard embué de larmes. Sa main autour de son bras, Jacob était dans une totale incompréhension quant à l’état de Victoria face à lui. Puis elle prononça le prénom de feu son petit-ami. Roberto. Il était là. Respirant encore à grande bouffée d’air, il la fixa quelques secondes avant de oser regarder au loin à la recherche de ce dernier. Parce qu’au fond de lui, le doute avait toujours subsister quant à la mort de ce dernier. Ils avaient retrouvé un corps calciné, et même si tous les indices convergeaient vers Roberto, le doute persistait toujours dans l’esprit du lieutenant qui avait tout fait pour demander la poursuite de l’enquête, avant de se retrouver confronter à un mur. Personne ne voulait enquêter sur le décès d’un criminel. Il reporta son attention sur la jeune femme « Arrête ! Il est mort ! Tu m’entends ?! Il est mort ». Que c’était difficile de lui dire ces mots, mais elle devait avancer. Elle devait de nouveau être heureuse. Parce que si même lui n’était pas certain, les indices prouvaient que ça ne pouvait être que lui qu’ils avaient mis six pieds sous terre quelques mois auparavant. Il finit par entourer son visage de ses mains « Ce n’était pas lui Victoria. Et ne me refait plus jamais cela ! Il aurait pu t’arriver malheur dans ces rues ! ».
FIN FLASH-BACK
Les deux heures d’attente avant l’embarquement se passèrent éloignés l’un de l’autre. À maintes reprises, Jacob s’était retenu de relever son regard sur la jeune femme. Les souvenirs de la veille le hantait encore. Les mots prononcés. Ils finirent par embarquer dans l’imposant avion à destination de Miami et remercia Dieu de ne pas les avoir placé l’un à côté de l’autre durant ces quelques heures de vol. Au lieu de ça, une autre femme prit place à ses côtés qui lui adressa un sourire chaleureux. Il lui rendit un timide sourire tout en la saluant et prit place à son siège, nouant la ceinture autour de sa taille après s’être penché dans l’allée pour observer Victoria quelques rangs plus loin « C’est votre petite-amie ? » demanda l’inconnue à ses côtés « Non ». Puis une main se tendit devant lui « Je suis Alicia. Je travaille dans le milieu de la mode et vous ? ». Un nouveau regard pour la jolie brune au loin, et serra la main de la dénommée Alicia « Jacob, et je suis flic » « Enchantée » « De même… » rétorqua-t-il avec l’esprit ailleurs.
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Jeu 2 Nov - 20:57
Victoria Ruiz
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Victoria avait cligné des yeux et s’était excusée au prêt de la personne qui lui tendait son passeport. Elle n’avait pas imaginé son retour ainsi. Elle avait mal de le savoir là, si proche et pourtant si loin. Elle s’était installée de façon à lui tourner le dos. C’était trop dur de la voir. De ne pas lui parler. De ne pas trouver la force de lui demander pardon ou de lui pardonner. Elle ne savait pas très bien qui devait faire des excuses à qui d’ailleurs… Ils s’étaient emportés… et cela avait tordu le cou à leur amitié. Vic s’en voulait, mais elle en voulait également à Jacob. Et puis il y avait cette rencontre, ce doute, cette sensation qu’elle ne parvenait pas à s’ôter de la tête voir même du corps. Elle avait senti ces doigts, elle avait senti ce parfum… cette sensation de picotement derrière la nuque quand quelqu’un vous observe… elle restait persuadée de ne pas avoir rêvé ou déliré. Même si ça paraissait fou…
Flash
Est-ce que finalement elle n’était pas en train de perdre l’esprit ? Vic s’était posée la question, l’espace de quelques secondes alors que Jacob venait de la rattraper. Pourtant, c’était si… réel… Les yeux pleins de larmes, la voix brisée, elle avait crié de plus belle : « -je te dis que c’était lui ! Il m’a… » elle avait regardé sa main, puis de nouveau Jacob. « -non ! Non ! depuis le début j’ai des doutes… et je… c’était lui je te dis ! » elle ne voulait plus entendre ces mots. Jacob avait entouré son visage et elle l’avait repoussé des deux mains. « -arrêtes de tout le temps vouloir me protéger ! » sa sécurité lui importait peu à l’instant. « -tu n’écoutes pas ! » elle bougea la tête de gauche à droite, une lueur désespérée dans les yeux. Est-ce qu’elle devenait folle ? Soudainement, elle en avait marre que Jacob lui dise toujours ce qu’elle devait faire ou pas, ce qu’elle devait ressentir ou non. Ce qui venait de se passer là, c’était important ! Et il ne voulait pas entendre ou écouter.
Fin du flash.
Un frisson et elle s’était massée la nuque, glissant une main sous sa capuche. On appelait pour l’embarquement. Lorsqu’elle s’était mise sur ses pieds, son regard avait chercher. Elle l’avait vu de dos, déjà debout, partir. Son cœur s’était serré. Puis elle avait prit ses affaires et avancer comme le reste des passagers. Puis elle l’avait de nouveau aperçue dans l’avion. « -hé puis merde… » avait elle marmonné en espagnol, presque comme un encouragement. Mais elle avait fait mine de bailler pour cacher sa bouche ouverte, prête à lui clamer qu’elle s’excusait d’être aussi conne. Une femme des plus attirante venait de prendre place à côté de Jacob. Direction le fond de l’avion. Elle était au milieu de la rangée. Elle détestait ça. Un peu plus encore lorsqu’elle vit arriver droit sur elle une femme avec un bébé et juste derrière le super papa. Un sourire forcé, un regard pour le bébé, à nouveau un trou dans le cœur.
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Jeu 2 Nov - 21:34
Jacob Reyes
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FLASH-BACK
Les gouttes de sueur perlaient sur son front après sa course sous la chaleur accablante qu’offrait Guatemala. Il était toutefois parvenu à retrouver la jeune femme, tout aussi haletante que lui, dans les rues de la capitale. Elle semblait à fleur de peau, le regard embué de larmes, puis elle avait prononcé le nom de feu son fiancé. Jacob tenta de la raisonner du mieux qu’il le pouvait en lui rappelant qu’il était mort, qu’il n’appartenait dorénavant plus à leur monde. Un regard pour la main qu’elle avait levé « Ça aurait pu être n’importe qui ! », se retenant d’évoquer la possibilité que ça aurait pu être aussi un guet-apens, une manière comme une autre de l’attirer à l’abri des regards pour la kidnapper à l’arrière d’un van à l’hygiène douteuse, afin de lui faire subir les pires sévices. Il fronça les sourcils alors que Victoria évoqua les doutes qu’elle éprouvait depuis le début, et se retrouva à bafouiller, non sans une colère perçante dans la voix « Qu… Quoi ?! Pourquoi tu ne m’as rien dit ?! ». Et finit par poser ses mains sur son visage, mais elle le repoussa. Le lieutenant laissa alors retomber ses bras le long du corps, encaissant son reproche « Je n’aurais pas besoin de le faire si tu veillais toi-même à ta sécurité ! » rétorqua-t-il avec agacement, légèrement amer. « Si ! Tu me dis que Roberto est venu te chercher au fin fond du Guatemala, t’as caressé la main et t’as entrainé dans les rues de la capitale sans prendre la peine de t’attendre, et tout ça pour disparaître. Désolé, mais la logique m’échappe ! Il te manque, je le sais ! Mais il est décédé Victoria. On a tué Roberto ! ». Sa voix résonnait dans les rues colorées de la ville, attirant l’attention du voisinage sur eux deux, et il s’en moquait bien. « Je comprends que tu aies envie qu’il soit toujours en vie, que tu puisses l’aimer de nouveau, que tu en veux à la vie de te l’avoir arraché ainsi, de cette manière, mais c’est ainsi… Il est mort Victoria. Sinon, pourquoi n’est-il pas ici à t’attendre ? A t’embrasser parce que tu lui as terriblement manqué ?! » et fit un tour sur lui-même en écartant les bras « Où est-il ?! Roberto ?! Roberto ?! » et se concentra de nouveau sur la jeune femme « Où est-il ?! ».
FIN FLASH-BACK
C’était le cœur lourd que Jacob avait pris place dans l’avion, à plusieurs rangs devant la jolie brune. Depuis cette dispute, ils ne s’étaient pas adressé le moindre mot. À chaque fois que leurs regards se croisaient, l’un ou l’autre baissait brusquement le regard. C’était douloureux, mais le lieutenant n’était pas prêt à s’excuser de quoi que ce soit. Cela avait été dur pour lui de lui répéter inlassablement que l’homme qu’elle aimait encore tant était décédé, tel un mantra, pour qu’elle ne prenne pleinement conscience. La femme qui avait pris place à ses côtés ne parvenait pas à avoir raison de l’attention qu’il portait à Victoria, malgré son physique dès plus attrayant et son envie de faire la discussion. « Vous êtes de Miami ? » « Hum… » rétorqua-t-il en se redressant pour croiser le regard de la jeune femme « Oui, et vous-même ? » « Oui, depuis peu. Peut-être qu’on pourrait… » et il se pencha de nouveau dans l’allée pour un dernier regard pour Victoria avant que l’hôtesse de l’air ne l’avertisse du décollage. « Vous disiez ? » « Vous êtes sûre que vous ne voulez pas aller lui parler ? » « On n’a plus rien à se dire… ». Il finit par poser sa tête contre le dossier de son siège, laissant l’avion prendre de la vitesse avant de décoller dans les airs.
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« -c’était lui Jacob ! » avait elle répondu comme torturée. Puis elle avait évoqué ces doutes. Ces doutes qu’elle n’avait jamais osé mettre en avant. « -parce que… » elle avait serré les dents. Il allait la prendre pour une dingue. Et en même temps… « -parce que je n’ai pas rêvé de sa mort ! Parce que je le sens au fond de moi. Parce que… parce qu’à part toi personne ne voulait du dossier et que ça devait bien les arranger de boucler rapidement. » A nouveau elle regarda dans cette ruelle où elle avait perdu la trace de son fantôme. Elle eut envie de reprendre sa course, de le poursuivre à nouveau pour en avoir le cœur net, mais Jacob avait entouré son visage de ses deux mains. C’était presque avec violence qu’elle l’avait repoussé. « -mais je vais bien ! » avait elle hurlé à nouveau. Qu’est-ce qu’il pouvait l’agacer à toujours avoir peur pour elle ! Déformation professionnel ou pas, elle allait bien ! Et surtout elle n’avait plus quatre ans !
« -je sais que c’est pas logique ! » avait elle crié de plus belle, sans se soucier une seule seconde des regards des passants. « -mais c’était lui Jacob ! J’en suis certaine ! » cette fois-ci elle pleurait. Elle allait presque abdiquer, lui dire qu’il avait raison, mais lorsqu’il se mit à crier le nom de son ex fiancé, elle su qu’il la prenait pour une hystérique. Alors elle l’avait regardé avec dédain. « -tu prends pour une cinglée… j’ai compris… » elle levait les deux mains pour éviter qu’il ne le retienne ou ne la touche. Et elle avait fait demi-tour, se retenant de l’envoyer se faire foutre. Elle l’avait fait deux heure plus tard, quand il avait tenté de lui parler, alors qu’elle faisait sa valise.
Fin du flash
Va te faire foutre Jacob… c’était ce qu’elle avait dit. Sans compter le regard noir qu’elle lui avait lancé. Comment revenir en arrière ? Comme lui demandé pardon ? Comment lui pardonner également ? Ce n’était pas ici, dans cet avion bondé qu’elle allait parvenir à le faire. Il était en bonne compagnie. Et elle… et bien elle allait devoir supporter la merveilleuse petite famille qui venait de prendre place à côté d’elle. Cette merveilleuse famille pleine de sourire et d’amour, qui lui arrachait le cœur. Elle avait demandé si elle pouvait passer côté hublot, pour que cela soit plus simple pour eux. Ainsi elle se retrouva le nez collé à la vitre, sa capuche sur la tête, les genoux sous le menton. Heureusement, le voyage ne durait pas des heures et des heures.
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Jacob Reyes
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FLASH-BACK
Il sentait bien que c’était douloureux pour elle d’entendre ces mots une fois encore, mais il ne pouvait pas la laisser espérer. Lui-même n’était pas certain qu’il soit toujours de ce monde. Sa hiérarchie l’avait empêché de poursuivre l’enquête pour déterminer si le corps calciné était réellement celui de Roberto. Mais avouer cela à voix haute n’aiderait pas Victoria. Cela ne ferait que la conforter à croire qu’il était toujours en vie, et qu’il avait seulement disparu de sa vie du jour au lendemain. Elle ne parviendrait jamais à avancer, à accepter de vivre à nouveau sans lui. Il souffla alors un « Victoria » alors qu’elle tentait de lui faire entendre raison à lui. Que ferait Roberto au Guatemala ? Aurait-il suivit la jeune femme tout ce temps durant sans jamais se montrer à elle, la laissant pleurer sa mort encore et encore ? Alors il voulait savoir pourquoi elle s’accrochait à cette idée qu’il était toujours en vie. « Tu ne peux pas continuer à espérer qu’il soit toujours en vie Victoria… Tu dois avancer ! ». Parce que si c’était bel et bien son fiancé dans le cercueil, alors elle ne s’en remettrait peut-être jamais d’avoir continué à espérer de la sorte… Il tenta une approche, mais elle le repoussa presque violemment « Je vois ça ! » rétorqua-t-il avec aplomb. Il n’avait pas l’impression qu’elle allait bien en cet instant, en poursuivant un fantôme dans la capitale du Guatemala, les larmes aux yeux et le cœur sûrement dans un étau.
Une fois encore, Jacob tenta de lui faire entendre raison « Alors pourquoi tu continues d’espérer ainsi ?! » rétorqua-t-il en haussant le ton à son tour. « Tu ne peux pas en être certaine Victoria. Ni toi, ni moi, personne ! ». Parce que les preuves allaient dans ce sens. Tout convergeait pour dire que c’était bel et bien son fiancé qui était décédé. Il cria donc son nom pour tenter de le faire venir, mais personne n’arriva à leur hauteur. « J’essaie de te faire entendre raison ! » et la laissa partir. Il avait tenté une approche quelques heure plus tard, mais elle l’avait envoyé se faire foutre. Jacob avait alors levé les mains en signe d’abdication, avait rassemblé ses affaires, avait passé la nuit dans le canapé du salon et s’était rendu à l’aéroport quelques heures avant son vol.
FIN FLASH-BACK
La femme qui partageait son rang avait fait plusieurs tentatives pour nouer le contact avec le lieutenant, en vain. Dans son esprit, leur dispute revenait en boucle, tel un mauvais refrain dont il était impossible de se défaire. A l’atterrissage, il osa un dernier regard en direction de Victoria, avait récupéré sa valise, puis était rentré à son appartement. Un simple message à ses parents pour leur confier qu’il était rentré, avait éteint ensuite son téléphone et s’était réfugié devant la télévision, avec un burger frites, tentant d’oublier Victoria. En vain. Il n’était pas parvenu à trouver le sommeil durant la nuit, remuant encore et encore dans les draps. Un sourire avait toutefois étiré ses lèvres, le ramenant ce fameux jour de leur arrivée au lagon. Elle lui avait confié qu’il ne bougeait pas en sa présence. Son sourire s’estompa et son cœur se serra à la pensée qu’elle ne ferait peut-être plus jamais partie de sa vie…
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Charly
Ven 3 Nov - 18:04
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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Le nez collé au hublot, Vic ne cessait de broyer du noir. Elle ne cessait de penser à cette dispute. Enfin… c’était bien pire qu’une dispute en réalité. C’était sans doute la fin de leur amitié. Finalement il n’y avait pas fallu beaucoup pour qu’ils se déchirent. Et pourtant… pourtant elle n’en démordait pas. Non, elle n’était pas folle. Ce n’était pas un parfait inconnu qu’elle avait croisé au marché. Cette sensation… et puis son cœur se serra. Elle revoyait presque le désespoir dans les yeux de Jacob alors qu’il ne cessait de lui dire que Roberto était mort et surtout qu’elle devait allée de l’avant. Elle qui pensait avoir fait du chemin, elle se retrouvé confronter au fait qu’en réalité, elle n’attendait que ce signe. Qu’elle avait besoin de vraiment savoir…
Elle avait chassé un larme qui coulait sur sa joue, puis avant monté le son dans ses écouteurs afin d’éviter d’entendre les paroles d’amour que soufflait les parents au bébé, juste à côté. Elle avait agrippé les accoudoirs à l’atterrissage, et avait prit tout son temps pour bouger dans les dernières. Son regard avait furtivement croisé celui de Jacob. Son cœur s’était serré en le voyant descendre de l’appareil. Sa sac sur le dos, elle avait niché son visage dans le cou de sa mère en arrivant chez ses parents. A nouveau elle s’était mise à pleurer. Elle n’avait rien voulu dire. Pas pour le moment. Elle avait seulement sourit et dit qu’elle était heureuse de les revoir, c’était pour cela les larmes…
Tout en buvant un café, elle avait expliqué le Brésil, puis le Guatemala. Elle avait fait défilé les photos et son sourire s’était envolé en voyant Jacob apparaitre sur l’un d’elle. « -oui… il va bien. C’était vraiment très agréable de passer du temps en sa compagnie. » un nouveau sourire avant de détourner les yeux et de passer la photo. « -je sais maman… » oui, elle était au courant que Jacob était un homme parfait, un ami dévoué et qu’elle était vraiment chanceuse… A nouveau son cœur se serra. Il lui manquait… elle s’en voulait. Allongée dans sa chambre d’enfant, entre la planche à repasser de sa mère et une montagne de linge, elle avait saisi son téléphone, avait écrit un message… puis elle avait soupiré, effacée et éteint l’écran.
Le lendemain, elle avait cherché un psy, deux jours plus tard, elle faisait la première séance. Une semaine plus tard, elle tombait à genoux sur la tombe de Roberto. Elle y avait déposé le bijou, lui avait longtemps parlé, et lui avait réellement dit adieu. Adieu et à jamais. Une semaine plus tard, elle prenait sur elle pour supporter sa mère, trois semaines plus tard, elle frappait à la porte de chez Jacob. Un nœud dans le ventre, elle avait laissé s’abattre son poing sur le bois. Elle avait longtemps hésité entre un sms, un appel et puis finalement, elle avait décidé de venir lui parler en personne.