J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
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Cette conversation pour le moins inattendue au sujet de son mariage permis à Jacob d’ouvrir les yeux sur le mal qu’il faisait endurer à sa femme, sans même en prendre conscience. Tout était compartimenté dans son esprit, et à ses yeux, tant qu’il ne dépassait pas les limites de la fidélité, alors personne ne pouvait souffrir. Mais pour Victoria, il en était tout autre, et il sentit soudainement le poids de la culpabilité peser sur ses épaules. Il ne répondit rien. Il n’avait pas les mots. Seulement, il se promis intérieurement de renouer avec Sharon en rentrant, de sauver ce qui restait de son mariage. Toute cette histoire ne faisait pas souffrir que son épouse. Lui aussi avait soudainement mal en pensant à la douleur qu’elle éprouvait par sa faute, par son comportement. Quant à Mia… Il n’avait jamais envisagé la possibilité qu’elle puisse tomber amoureuse de lui. Ce n’était que du flirt entre eux. Une attirance physique. Une tension sexuelle, parfois même, comme dans ce bar l’autre soir, lorsqu’ils s’étaient mis à danser langoureusement l’un contre l’autre. « Je… Je n’ai jamais envisagé tout ça pour tout vous avouer… Je ne pensais pas faire de mal à ma femme, et encore moins je me suis interrogé sur les sentiments de ma collègue à mon encontre… ». Soudainement, Jacob avait la sensation d’être au milieu d’un triangle amoureux et il en était l’unique responsable. Un poids immense pesait dorénavant sur sa poitrine alors qu’il tentait de se concentrer tout de même sur Victoria et les soins qu’il lui prodiguait consciencieusement. Et si finalement, la seule issue à toute cette histoire entre Sharon et Mia, c’était le divorce ?! Il posa son regard sur Victoria qui était pleine de sagesse lorsqu’elle ne tentait pas de fuir à toute enjambée en étant blessée, et lui sourit avec douceur « C’est douloureux, oui ». Parce que c’était la sensation qu’il avait actuellement en rentrant chez lui. Il n’était pas heureux de rentrer auprès de sa femme, et elle ne l’était sûrement pas de le voir rentrer à chaque fin de journée… « Je sais… ». Bien sûr que c’était son égo qui parlait. Il ne voulait pas échouer dans son mariage. Finalement, cette conversation lui permis de faire un pas en direction de Sharon, tentant de réparer les morceaux qui restaient de leur union…
Mais face à l’absence de message de la part de Victoria, il décida deux jours après de se rendre jusqu’à son appartement. Elle avait les traits tirés, des cernes sous les yeux, et semblablement éreintée. Ce n’était pas normal. « Votre tête me confirme le contraire » répliqua-t-il tout en refermant la porte derrière lui. Il fit quelques pas en sa direction, jusqu’au moment où elle lui avoua avoir fait une fausse-couche. Sans vraiment savoir pourquoi, Jacob passa ses bras autour de son corps et la serra tout contre lui en soufflant qu’il était désolé. C’était une épreuve difficile à surmonter, et elle ne devait pas l’affronter seule. Il ignora sa demande, resserrant son étreinte autour de celle qui avait su l’écouter la dernière fois. Il cala sa tête contre la sienne en l’entendant évoquer Roberto, et leur enfant qui venait de partir, lui aussi. « On va le retrouver… Je vais tout faire pour » promit-il implicitement tout en caressant son dos. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes. Peu importe le temps qui s’écoulait, Jacob n’avait pas envie de la presser, de lui dire qu’il était occupé, qu’il avait du travail. Elle avait besoin d’une épaule réconfortante, de quelqu’un qui prenne soin d’elle, et il venait de décider pour eux deux que ça serait lui. En attendant le retour de Roberto, il allait veiller sur elle. Il se recula légèrement « Ne soyez pas désolée », ses mains sur ses épaules « Ne dites pas des choses pareilles » et la serra de nouveau contre lui, quelques secondes, quelques minutes, et se recula de nouveau, la laissant prendre un mouchoir pour essuyer ses larmes « Il y a longtemps ? » osa-t-il demander avant de la suivre jusqu’au canapé, restant à proximité pour la rattraper si jamais ses jambes se dérobaient sous elles. Il prit place à ses côtés, posa sa main dans son dos qu’il caressa doucement, et sourit avec douceur à sa question « Non. J’en ai toujours voulu, mais ma femme n’a jamais voulu d’enfants et après sa fausse-couche, un accident, elle a fait le nécessaire pour que ça ne se reproduise plus ». Jacob s’était fait à l’idée qu’il ne deviendrait jamais père, un sacrifice fait par amour pour elle. « Vous vouliez des enfants ? ».
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Charly
Dim 17 Sep - 12:46
Victoria Ruiz
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« -maintenant on sais pourquoi vous avez insisté pour me soigné et que j’ai fini par accepter. » Vic avait sourit malgré la douleur et la fatigue. « -on devait avoir une petite discussion. » un léger rire qui lui tira un grimace et un se finit en gémissement. La jeune femme ne savait pas si Reyes repenserait à tout ça. Ni même si il mettrait en pratique son conseil. Il faisait ce qu’il voulait. Mais la conversation avait surtout permis à Victoria de penser à autre chose que son état. D’éviter de se focaliser sur la douleur et puis… ça avait tissé une sorte de lien. Rien de bien profond. Plutôt une sorte de confiance mutuelle. Vic se sentait un peu moins en colère contre lui. Après tout, il n’était qu’un homme… et non dieu. Et maintenant, elle le croyait lorsqu’il lui avait dit qu’il retrouverait Roberto.
Lorsque Reyes frappa chez elle deux jours plus tard, Vic était assez mal en point. Son état s’était dégradé. Il y avait un souci, elle le savait. Pourtant, jusqu’à présent, elle s’était contentée de faire avec les moyens du bord. Elle avait prit un bain, enfilé trois pull, avalé quelque chose pour faire baisser la fièvre. Mais rien n’y faisait. Alors elle avait beau mentir, elle arrêta rapidement pour éviter de prendre Reyes plus un con plus longtemps. Il lui avait confié avoir été médecin, alors si quelqu’un pouvait l’aider, c’était lui non ? Elle le laissa rentrée, et très vite elle se confia sur ce qui s’était passé. Lorsqu’il la prit dans ses bras, elle se mit à pleurer. Parce que même si ce bébé, elle n’en voulait pas, qu’il n’avait pas été programmé, et bien c’était tout ce qui lui restait peut-être de Roberto. Elle avait la sensation de ne plus rien avoir. D’être complètement perdue et seule. Plus le temps passait, et plus elle doutait de revoir un jour l’homme qu’elle aimait.
Forcément elle présenta des excuses. Le job de Reyes c’était flic, pas assistante sociale ou psy. Encore moins mouchoir. « -ba c’est la vérité pourtant… » souffla Vic. Elle n’avait rien à offrir à un enfant. Si ce n’était une vie merdique. « -mère célibataire… mes parents ne me la pardonnerait jamais en plus… » comme si c’était la meilleure raison à donner à ce qu’elle avait vécue. C’était mieux ainsi. Sauf qu’actuellement, c’était sans doute entrain de la tuer à petit feu. « -il y a quelques années… j’avais… 20 ans… » un regard rapide avant de regarder ses pieds, comme s’il allait la juger comme une fille facile. Elle prit place dans la canapé, et lui posa à nouveau une question qui était indiscrète. Ils ne connaissaient rien l’un de l’autre. Ils commençaient à faire connaissance à l’envers. En commençant par les sujets délicats et intimes. « -je suis désolée pour vous. » c’était sans doute compliqué de faire une croix sur ce genre de projet. Mais c’était aussi une preuve d’amour envers sa femme, de respecter son choix. « -je suis assez partagée sur la question… » souffla Vic pour lui répondre. « -j’ai toujours vu mes parents galérer parce qu’on était cinq. » un haussement d’épaules. « -à côté de ça, je m’occupe d’un petit garçon adorable avec moi, mais qui est une sacrée terreur avec sa mère… » elle soupira : « -on en a jamais vraiment parlé avec Roberto. Parce qu’on voulait faire les choses dans l’ordre. » soit mariage avant enfant. « -après j’adore les enfants… alors… je sais pas… on verra si la vie m’en donne un autre. » elle resserra son pull autour d’elle tremblante sous la fièvre
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Dim 17 Sep - 13:44
Jacob Reyes
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« Je vous sauve la vie et vous sauvez mon mariage » avait-il alors rétorqué avec un léger rire deux jours avant de débarquer de nouveau chez elle. Son silence avait quelque peu inquiété l’ancien médecin qui avait fait le choix de venir, de manière impromptue chez cette dernière afin de s’assurer que son instinct lui jouait des tours. Mais lorsque la porte d’entrée s’ouvrit sur Victoria, il sut qu’il avait fait le bon choix en venant directement jusqu’à elle. Quand cette dernière lui confia avoir fait une fausse couche durant ce lapse de temps où il avait laissé seule, Jacob la serra dans ses bras. Ainsi, blottie contre lui, elle pouvait pleurer autant qu’elle le souhaitait, personne ne pouvait voir ses larmes. Après quelques minutes, il se recula sans pour autant prendre de la distance, restant à proximité juste au cas où. Victoria tentait de déceler le positif dans cette fausse couche. Une manière comme une autre de trouver une justification à cette perte douloureuse et si soudaine. L’humain avait constamment besoin de trouver une raison à tout. C’était rassurant et moins dur à supporter que de se dire que ça s’était produit parce que ça s’était produit. « Ils sont croyants ? » osa-t-il demander alors que Victoria évoqua ses parents. Les siens l’étaient et c’était presque coutumier dans les familles latines. Généralement, les parents étaient plus durs envers leurs filles que leurs fils. En tout cas, c’était ce qu’il avait constaté au sein de son propre foyer. « Un accident ou… » demanda Jacob avec une certaine diplomatie… ou bien maladresse. Il était flic et savait que les femmes n’étaient jamais à l’abri dans la société d’aujourd’hui. Il espérait seulement que c’était seulement un accident, un coup d’un soir sans préservatif.
Assis dans le canapé, la main de Jacob caressant le dos de la jeune femme dans une démarche purement rassurante, il répondit à la question qu’elle lui posa. Après tout, ce n’était pas la première fois que la latine se montrait curieuse sur sa vie personnelle, et ça l’avait plutôt bien aidé la fois dernière. Il se montra sincère sur cette envie d’être père un jour et sur laquelle il avait tiré un trait définitif par amour pour sa femme « Ne le soyez pas. Si c’était vraiment un sentiment fort, je n’aurais pas épousé ma femme » et lui sourit avec douceur, avant de lui retourner la question. Cinq enfants. Cela lui fit hausser les sourcils, et se mit à sourire tout en acquiesçant lentement de la tête « Je vais vous le ramener, et vous pourrez l’épouser et avoir des enfants ensemble. Ok ?! » avant de retirer sa main du dos de cette dernière pour se lever « Je vais vous emmener à l’hôpital. Je ne vous cache pas que je suis plutôt inquiet de votre état, et même si cela peut vous surprendre, je n’ai pas envie d’apprendre que vous êtes décédée dans la nuit » et lui tendit la main « J’ai une amie gynécologue qui est bienveillante et très professionnelle. Vous serez pris en charge dans les meilleures conditions qui soient. Vous pouvez avoir confiance ».
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Charly
Dim 17 Sep - 14:26
Victoria Ruiz
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« croyants, pratiquants, exigeants et par conséquent assez chiant. » avait répondu Vic en terminant dans un soupire. « -je les aime, n’allez pas croire le contraire. J’ai un énorme respect pour eux. Mais parfois c’est… lourd… » oui, et le mot était un peu faible. « -sans compter que ça aurait été l’enfant de Roberto… » et là c’était certaine qu’elle serait interdite de séjour dans leur appartement. Ils ne voudraient plus jamais la voir. Son père ne lui pardonnerait jamais. Ni à elle, ni à Roberto. Il serait capable d’aller cracher sur sa tombe. Elle hocha la tête. « -un accident. Et un sacré soulagement à l’époque. » oh que oui. « -j’étais bien trop jeune. C’était arrivé après une histoire sans lendemain. J’avais même pas gardé le numéro du type en question. Alors… ça m’a évité un cas de conscience. Et de me faire tuer par mes parents. » elle en parlait facilement aujourd’hui, même si à l’époque, ça l’avait tout de même secoué.
Elle lui demandé si de son côté il avait des enfants. Elle imaginait que non. Mais il en voulait, et avait fait un croix dessus. Par amour. Et pour respecter le souhait de sa femme. « -on fait des choses étranges parfois par amour… » elle le savait. Elle n’en était parfois pas vraiment consciente. Le voyait surtout chez les autres. Vic baissa les yeux. « -je ne suis pas naïve vous savez. Je sais que ça fait plus de deux semaines… et que vous aviez raison… » Roberto lui avait menti. Et ça c’était très douloureux. « -je voulais seulement pas le croire. » il prenait ça comme des excuses si il voulait. C’était un peu de ça.
Lorsqu’il se leva, elle le suivit du regard. Hôpital. Elle l’écouta avant de souffler un : « -non… non je peux pas… » non pas qu’elle ne voulait pas avoir de soins. Elle en avait besoin. Mais elle n’avait pas les moyens de se le permettre. « -Reyes écoutes moi… » souffla la jeune femme alors qu’il parlait d’une connaissance à lui. « -Jacob ! » s’énerva presque la jeune femme. « -je ne peux pas aller à l’hôpital. » elle fronça les sourcils. « -j’ai juste besoin d’anti bio ou d’un truc du genre. J’ai de la fièvre, ça veut dire que mon corps se bats contre un truc. Et votre copine peut très bien être un ange, c’est non. » elle ne quitterait pas sa maison. S’il voulait l’aider, il devait trouver une solution. « -hier vous avez eut des bandages, vous pouvez pas avoir des anti bio ? » elle n’avait pas la moindre idées des relations qu’il pouvait avoir ou de comment obtenir ce genre de chose de façons détournées. Elle en avait besoin. Et elle ne pouvait pas les payer. Encore moins une consultation gynéco ou une prise en charge à l’hôpital.
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Dim 17 Sep - 14:45
Jacob Reyes
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Croyant et pratiquant. Jacob connaissait cela. Il avait grandi au sein même d’une famille latine traditionnelle, se rendant prier le Seigneur chaque dimanche matin à l’Église. Cela signifiait également une éducation rigoureuse, qui n’envisageait pas le moindre écart de conduite. Mais apparemment Victoria avait choisi de sortir des rangs à sa manière « Je vous le concède » souffla-t-il avec un sourire, lui signifiant qu’il comprenait pour avoir grandi ainsi, lui aussi. Comme elle le précisa si bien, c’était pesant, mais ça n’enlevait rien à l’amour porté à leurs parents. Seulement, les générations se succédaient et la manière de concevoir la vie évoluait également. La jeune femme en était la preuve « Le petit-ami n’est pas le bienvenu ? » demanda-t-il alors qu’il avait des soupçons sur la réponse qu’elle allait lui donner. Un ancien prisonnier, ce n’était pas le genre de parti que l’on voulait pour son enfant. Quant à la première fausse couche, le lieutenant espérait que ça ne soit qu’un accident de parcours, et pas une agression sexuelle. Une espèce de soulagement s’empara de lui lorsqu’elle confirma sa théorie première « Ça arrive ». Ce n’était pas lui qui allait la condamner pour avoir eu une aventure d’un soir avec un inconnu. Il avait également connu cela avant de rencontrer sa femme. Il renchérit tout de même par un « Ça reste un bouleversement tout de même ». Même si à cet instant, la Vie lui avait permis de ne pas faire de choix sur l’avenir de ce petit être.
Pour sa part, Jacob n’avait jamais eu d’enfant. Un choix qu’il avait fait par amour. Il n’avait pas souhaité imposer cela à sa femme qui ne désirait pas devenir mère. Un sourire en entendant les mots de Victoria face à cette confidence et souffla un « Oui, mais je ne le regrette pas ». Il avait aimé ces dix années passées avec sa femme, même sans enfant au sein de leur foyer. Quant à l’enfant qu’elle aurait pu avoir de Roberto, Jacob lui promis implicitement de le ramener à elle et lui permettre ainsi de fonder cette famille. Elle s’excusait, à sa manière, et rétorqua « J’ai eu une affaire, il y a six ans de cela. Une femme avait disparu et on n’avait plus vraiment d’espoir. Cela faisait presque un an qu’on la recherchait. Puis elle est réapparu soudainement, à l’hôpital. Elle avait été kidnappée et torturée par un dingue… Mais ce que je veux dire par là, c’est qu’il y a parfois une explication et que ça ne veut pas dire qu’il est mort pour autant. Gardez espoir. ». Il se voulait rassurant. Il voulait qu’elle garde espoir pour l’homme qu’elle aimait tant. Il finirait par le ramener à elle. Il espérait seulement ne pas la faire espérer en vain…
Mais pour le moment, le plus important était l’état de santé de la jeune femme. Il poursuivit en lui parlant de l’hospitaliser, puis son prénom retentit avec une certaine fermeté dans la maison. Jacob se tut aussitôt. Il fronça les sourcils, les mains posées à hauteur de ceinture « Comment ça ?! » et la laissa poursuivre, évoquant des antibiotiques « Il faut vous faire passer des examens Victoria. Si vous avez seulement peur d’aller à l’hôpital, je serais là et ce n’est que quelques heures. Tout ira bien ». Il pouvait comprendre qu’elle ait peur de se rendre dans ce genre de lieu. Ce n’était jamais agréable. Parfois source d’angoisse, mais dans son cas, c’était nécessaire également.
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Dim 17 Sep - 15:34
Victoria Ruiz
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Vic avait souri. Puis elle avait levé les yeux sur Reyes. C’était vraiment une question ? « -vous vous doutez bien que non. » elle regarda ses mains. « -mon père ne veut pas en entendre parler. Il n’a pas chercher à la connaitre. Pour lui, Roberto est quelqu’un de mauvais. Parce qu’il a fait des erreurs. Mon père n’a même pas chercher à le connaitre. Quant à ma mère, je crois qu’elle souhaite seulement me voir heureuse. Même si j’imagine que oui, en tant que mère, elle souhaitait sans doute que sa petite fille tombe amoureuse d’un autre. » Roberto ne serait pas d’une bonne famille comme la sienne. C’était presque logique qu’ils voient ça d’un mauvais œil. Mais Vic n’avait pas pu contrôler ses sentiments. Ça leur était un peu comme tombé dessus. Lorsqu’elle avait apprit que Roberto avait fait de la prison, elle était déjà amoureuse. Alors, elle avait accepté cela. Comme une partie de son passé. Tout le monde en avait un après tout. « -exactement. » Oui, ça arrivait. Cette fois-ci, c’était seulement un peu plus douloureux à encaisser. Mentalement et physiquement surtout.
Vic fut assez franche. Elle savait que plus le temps passait, plus les chances de retrouver Roberto étaient minces. Reyes pouvait bien chercher encore et encore… Ils avaient quoi ? Un nom. Et après. Roberto avait replongé. Elle savait pourquoi. Et elle lui en voulait. Vraiment. Surtout si cette idée stupide de se faire de l’argent facilement avait finit par le faire tuer. « -c’est… c’est difficile… » en deux semaines, elle était passée du déni à la colère. La colère contre le monde entier qui n’en avait rien à foutre de la disparition de son homme, mais aussi la colère contre Roberto lui-même. « -je lui en veux vous savez… » souffla Vic comme un aveu. Avant que Reyes parle d’hôpital. « -non, non vous ne comprenez pas… » répondit la jeune femme. « -je… je n’ai pas peur. Non Jacobs… » elle ouvrit de grands yeux : « -il est hors de question que vous me teniez la main pour ce genre d’examen mais le problème n’est pas là ! » il allait l’écouter à la fin. « -je… j’ai pas d’assurance. » voilà ça c’était dit. « -et je suis loin d’avoir l’argent pour payer ce genre de consultation. » voilà… « -donc je… je peux pas. Enfin encore la consultation peut-être mais elle va vouloir me faire d’autres examens, une prise de sang peut-être ou peut-être encore autre chose j’en sais rien moi je serais des cafés ! » voulant dire par là qu’elle n’était pas une pro de l’uterus. « -me faites pas la morale sur l’absurdité de ne pas avoir d’assurance s’il vous plait. Je suis jamais malade. Et j’ai deux jobs pour arriver à payer les factures. Donc… non payer pour la couverture malade, c’était pas vraiment ma priorité. » elle le regarda, les yeux brillants à cause de la fièvre. "-vous étiez médecin, vous pouvez pas savoir ce que j'ai?" magicien plutôt que médecin
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Dim 17 Sep - 15:54
Jacob Reyes
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Le petit-ami n’était pas le bienvenu au sein de la famille Ruiz, et personne n’avait laissé la moindre chance à cet homme en raison, sûrement, de son passé de criminel. C’était légitime. Ses parents espéraient sûrement qu’elle rencontre un homme avec une situation différente, et qui saurait prendre soin d’elle en tout temps, sans craindre qu’il se fasse arrêter ou tuer au coin de la rue parce qu’il ne côtoyait pas les bonnes personnes. Toutefois, Victoria semblait en être follement amoureuse, alors il répliqua « Mais l’amour ne se contrôle pas. Il vous tombe dessus et il est difficile de s’en défaire ». Il se mit à sourire avec douceur « À son retour, vous pourriez organiser une espèce de guet-apens afin de les obliger à rencontrer Roberto, et qui sait, ils l’apprécieront peut-être ». Bon, peut-être qu’il n’était pas d’aussi bon conseil que cette dernière en matière maritale, mais il faisait des tentatives. Victoria se retrouvait entre sa famille qu’elle aimait, et l’homme dont elle était tombée amoureuse, mais qui ne correspondait pas aux standards attendus par ses parents. Cela ne devait pas être simple à vivre au quotidien. Peut-être qu’avec le temps, ils se rendront compte que le cœur de leur fille a choisi, et qu’il en sera ainsi jusqu’à la fin. Mais pour cela, Jacob devait retrouver le disparu, et il avait l’impression que la jolie brune perdait peu à peu espoir. Il fit donc une tentative en tentant de la rassurer. Le temps écoulé ne signifiait pas pour autant qu’il était décédé. Un froncement de sourcils et demanda « Pourquoi vous lui en voulez ?! ». Cela l’intriguait.
Tout autant que ce qui pouvait affaiblir autant la jeune femme assise face à lui dans le canapé. Il voulait l’emmener à l’hôpital, et elle déclina. Si c’était une question de phobie, il serait présent pour elle et répliqua un « Quoi ?! Non, pas durant l’examen. J’aurais attendu devant, mais… » et ne termina pas sa phrase alors que Victoria poursuivit en évoquant l’absence totale d’assurance maladie. Il se passa une main sur le bas du visage tout en la fixant. Cette révélation n’était pas rassurante. Si elle n’avait pas d’assurance maladie, et que ce qu’elle avait été plus grave qu’il pourrait le penser, alors elle se retrouvait rapidement endetté, et deux jobs ne suffiraient pas à régler ses frais de santé. « Je n’ai rien dit ! » rétorqua-t-il en même temps qu’elle, alors qu’elle lui demandait de ne pas lui faire la morale sur ce point. Il fit quelque pas sur place, une main dans ses cheveux grisonnants, et la reposa à hauteur de ceinture tout en fixant Victoria « Je doute que vous appréciez que je regarde entre vos jambes… », et lui non plus. Il se saisit de son portable tout en continuant d’observer la jeune femme « Rachel ? C’est Jacob. J’ai besoin d’un service… Un très grand service… ». Il s’éloigna pour expliquer la situation, il prenait en compte les contestations de son interlocutrice, puis tenta de trouver des arguments pour justifier sa demande. Il raccrocha après une longue demi-heure de négociations et revint auprès de Victoria « Allongez-vous » et posa sa main sur son front encore chaud. Donc tout en allant glisser des glaçons dans un torchon, il répliqua « Elle va venir d’ici une heure ou deux » et revint vers elle, prenant place sur le rebord, la poche sur le front de cette dernière « Je m’en occupe » et demanda « Comment vous vous êtes rencontrés avec Roberto ? ».
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Dim 17 Sep - 16:27
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« -c’est exactement ça… » confirma la jeune femme. Elle n’avait pas choisi de tomber amoureuse d’un ex détenu. C’était arrivé. Elle s’était éprise de l’homme qu’était Roberto. Malgré son passé, malgré ses erreurs. Elle tenta de rire quelque peu à l’idée de Reyes. Cela la fit grimacer. « -alors figurez vous que j’ai déjà essayé. Mon père a posé sur regard sur lui, et à fait demi-tour. Sans lui laisser la moindre chance. Il ne lui à jamais laissé la moindre chance. » elle sourit : « -ne prenez pas sa défense de Roberto alors que vous pensez la même chose que mon père. » pas la peine de lire dans les pensées pour le savoir. Il était flic après tout. Un long soupire. « -je lui en veux parce que peu à peu j’entrevois la vérité. Il n’a pas disparu du jour au lendemain comme ça. Il m’a menti. La veille, il m’avait promis que je me trompais, que ce n’était pas ce que je pouvais imaginer. Que c’était seulement un service à un ami qui lui permettrait d’avoir un peu plus d’argent. » elle regarda dans le vide. « -vous pourrez dire à votre co équipière qu’elle avait raison. Elle sera contente. » Vic était un peu désabusée.
Puis Reyes évoqua l’hôpital et Victoria tenta de lui faire comprendre que c’était totalement impossible. Elle finit par avouer qu’elle n’avait pas de couverture santé, et qu’elle n’avait pas du tout les moyens de se faire soigner. Alors, elle espérait qu’il ait une solution miracle. « -si c’est le seul moyen, je mettrais ma fierté de côté. » si cela lui permettait d’être remise sur pieds sans s’endetter à vie… oui, elle pouvait le faire. « -hé ! » alors qu’il venait de commencer une conversation téléphonique sans même la consulter. C’était qui cette Rachel ? Un service ? Il lui faisait quoi là ? Vic fournit de gros efforts pour rester assise, elle avait froid et pourtant elle était brulante. Lorsqu’il revint, elle ne se fit pas prier pour s’allonger. A quoi bon jouer les fortes alors qu’elle ne l’était plus. Elle faisait certainement une infection, voir une septicémie. Et elle allait en crever. C’était quand même con… A cette idée, elle avait envie de pleurer. « -qui est… » mais il l’informa que cette femme allait venir ici. Alors Vic décida de ne pas poser plus de question.
Une main tenant ce qu’il lui avait posé sur le front, elle le regarda quelques secondes. Qu’est ce qu’elle se sentait faible. « -il est garagiste. J’avais des soucis sur ma voiture. Je suis passée au garage et il a proposé de s’occuper de ma voiture le soir. Cela m’évitait des frais. Je n’ai pas posé de questions sur la pièce à changer, ni d’où elle pouvait provenir. La première fois que je l’ai vu, il y avait déjà quelque chose. » un léger haussement d’épaule. « -on a discuter, on s’est rapproché… quand il a osé m’avouer son passé, j’étais déjà amoureuse. Mais il tenait à ce que je sois au courant, avant qu’on décide de poursuivre notre histoire. » un léger sourire. « -et vous ? »
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Dim 17 Sep - 16:58
Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
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Jacob percevait l’amour comme une initiative du cœur qui n’avait pas consulté l’esprit au préalable, et ne se souciait même pas de son avis. Ainsi, Victoria était tombée amoureuse d’un ancien criminel, et elle n’avait pas pris ses distances pour autant. Parce que c’était ainsi. C’était fort et ça ne répondait à aucune espèce de logique. Mais les parents de Victoria ne semblait pas le comprendre et condamnaient la relation de leur fille avec cet homme. Jacob décida donc de lui soumettre une idée saugrenue qui la fit rire, et lui aussi également. Apparemment, son idée avait déjà fait l’objet d’une vaine tentative par le passé « Je n’ai pas d’autres idées ! ». Il la fixa alors que la jeune femme évoqua le fait qu’il condamnait, lui aussi, sa relation avec un ancien détenu « C’est plus complexe que ça. Ma sœur est tombée amoureuse d’un ancien détendu, et membre du gang des Latin King. Elle l’a aimé à en crever, et pour autant, elle n’a jamais été pleinement heureuse, parce qu’elle avait constamment peur pour lui… Je comprends votre père, parce que j’ai tenu le même discours, et pourtant, ce type était mon meilleur ami… Seulement, on aspire à une autre vie pour les gens qu’on aime ». Il n’allait donc pas condamner le discours du père de la jeune femme. Cumuler deux emplois, avoir un petit-ami qui disparaît dans la nature du jour au lendemain, qui peut-être autant mort que vif, ce n’était pas une vie à mener. Si aujourd’hui, Victoria éprouvait une certaine colère à l’égard de son petit-ami, ce n’était pas pour rien. Il avait replongé dans ses anciens travers, lui avait mentit, et avait donné raison à sa coéquipière qui avait condamné ce dernier à l’instant même où elle avait lu son casier judiciaire. « Vous savez quel genre de service il comptait rendre à cet ami ? » demanda-t-il alors que le flic qu’il était revint sur le devant de la scène, et ajouta avec un sourire « Elle n’est pas obligée de le savoir dans l’immédiat ». Surtout qu’il ne souhaitait entendre un : Je te l’avais bien dit.
La jeune femme refusa que le lieutenant l’emmène jusqu’à l’hôpital. Pas d’assurance santé et pas d’argent pour payer les soins. C’était ainsi que fonctionnait le système médical américain. Jacob ne lui fit pas la morale sur ce point, elle était bien assez dans le mal comme ça. Au lieu de ça, elle lui proposa que lui l’aide, mais il n’était pas certain qu’elle accepte qu’il l’ausculte ainsi « J’ai une autre idée… Et si ça ne fonctionne pas, alors je … enfin vous savez ». Jacob n’était pas gynécologue et maintenant qu’il apprenait à connaître la jeune femme, il n’était pas particulièrement enthousiaste à l’idée de se faufiler dans son entre-jambe pour vérifier que tout allait pour le mieux de ce côté-là. Après une longue négociation, Rachel accepta et il revint auprès de cette dernière « Mon amie à l’hôpital » répondit-il alors qu’elle n’avait pas finit de poser sa question. Jacob s’éloigna quelques secondes, le temps de remplir un torchon de glace, et vint lui poser sur le front, prenant place à ses côtés « Je le tiens, laissez » et lui demanda comment elle avait rencontré Roberto. Un sourire en entendant l’histoire. Une rencontre banale qui avait fini en histoire d’amour. « Il a voulu être sincère avec vous. Ce n’est pas donné à tout le monde ». Après tout, il aurait pu lui mentir. Elle n’en aurait jamais rien su. « Une espèce de coup de foudre, d’une certaine manière. C’est beau ». Oui, parfois Jacob pouvait se montrer un peu fleur bleue. « Je venais de finir mon internat en médecine, et elle était venue accompagner une amie qui s’était tordue la cheville en cours de danse classique. Je n’ai eu d’yeux que pour elle. Je l’ai invité à dîner, et elle m’a appris qu’elle partait pour étudier en France pendant une année. Je ne voulais pas tirer un trait sur elle, donc on a commencé une relation à distance pendant cette année-là, ensuite elle est venue vivre chez moi à son retour, et ça fait dix ans que nous sommes mariés ». Il posa sa main sur son front encore tiède « Comment vous vous sentez ? ».
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Charly
Dim 17 Sep - 17:25
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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« -vous parlez au passé… il est décédé ? » demanda Vic en ayant du mal à le regarder. « -je vous l’ai dit, je comprends mes parents. J’aurais seulement aimé qu’ils essayent eux aussi de comprendre. Je ne suis pas tombée amoureuse d’un homme mauvais. Il n’est pas chef de gang. Il a été entrainé là-dedans parce que… parce que c’est comme ça que ça fonctionne dans nos quartiers. Il s’est fait prendre, il a payer pour ça. Quand on a décidé de vivre ensemble, il m’a juré que c’était finit. » c’était cette promesse qui l’énervait. Parce qu’elle avait voulu croire en lui, et que pour une histoire d’argent, il avait prit le chemin le plus facile. « -j’espérais le savoir il y a deux jours, je me suis fait casser la gueule… » une grimace. « -donc j’imagine que ce n’était pas pour vendre de la guimauve. » et ça l’énervait encore plus. « -elle va vous poser des questions hein… savoir pourquoi vous tenez à m’aider… » et vu qu’il ne le savait pas lui-même, il tenait à faire profil bas. Pas de souci.
Vic apprécia le fait qu’il ne lui fasse pas la morale. Ils avaient pas mal de points communs en réalité. Même si aujourd’hui il était flic, il sortait des mêmes quartiers quelle. Avait visiblement le même type de famille aussi. Il comprenait son problème. Et il semblait avoir une idée pour l’aider, sans avoir à jouer les spéléologues dans son vagin. Ce qui lui allait très bien. « -vous lui avez promis quoi en échange de son aide ? » demanda Vic qui avait de plus en plus de mal à faire la conversation. Pourtant, elle se confia sur son histoire d’amour. « -si je l’avais su tout de suite, je ne sais pas si j’aurai voulu le revoir. Surtout qu’à la base, je voulais épouser un blanc des beaux quartiers ! » s’amusa la jeune femme. « -non… non c’était pas un coup de foudre… c’est différent. » un lien ? Un truc karmique d’une autre vie… elle ne savait pas l’expliquer. Pourtant, malgré ses sentiments, elle n’était pas toujours heureuse avec lui. Mais elle l’aimait. Elle pardonnait. Elle faisait preuve de patience et de compréhension. « -danse classique ? » elle s’imagina forcement une très belle femme. « -c’est du solide alors si vous avez commencé par une relation à distance. » elle lui sourit : « -j’ai connu bien mieux. Je lutte parce que je tombe de fatigue. Mais… continuez à me parler d’accord ? » elle sourit faiblement : « -vous avez appliqué mes conseils avec votre femme ? Ou vous avez opté pour le canapé ? »