J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
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Sa petite sœur était tombée amoureuse, elle aussi, d’un ancien détenu. Un membre des Latin Kings. Peu importe son quotidien de criminel, il avait toujours traité sa petite-amie comme une princesse. Seulement, elle n’avait jamais été pleinement heureuse avec lui. Elle avait toujours eu peur qu’un jour, il ne rentre pas à la maison. Une crainte qui s’était réalisée et qui avait chamboulé chaque membre de cette famille, Jacob y compris. Il comprenait donc la mise en garde du père de Victoria, mais également Victoria elle-même. Elle était amoureuse, elle ne pouvait pas aller à l’encontre de ses sentiments pour Roberto. C’était ainsi. « Il est décédé dans une rixe entre gangs ». Il espérait que le fiancé de la femme assise dans le canapé aurait un destin moins tragique. Il l’espérait de tout cœur. La jolie blonde aurait souhaité une entente différente entre sa famille et son petit-ami, et il acquiesça. Il avait déjà entendu ce discours. Cette promesse qu’ils faisaient tous, mais qu’aucun ne parvenait à tenir sur la longueur. L’appel de l’adrénaline, de l’argent facile, était toujours plus fort pour ces types-là. « C’est l’excuse qu’on trouve quand on fait des conneries. Pas la bonne origine, pas la bonne couleur de peau, pas le bon quartier, mais j’ai réussi et je ne suis pas le seul… » et ajouta « Vous devriez tenter d’en reparler avec votre père. Est-ce qu’il sait qu’il a disparu ? ». Parce qu’il ne l’avait pas vu recevoir le moindre appel, le moindre message pour savoir comment elle allait depuis qu’il était ici. Quant à la disparition de Roberto, la jeune femme savait maintenant qu’il avait replongé dans ses vieux travers, sans pour autant connaître le service qu’il avait rendu « Je tenterais d’obtenir des réponses. C’est plus facile de frapper sur une femme. On verra s’il se montre aussi agressif face à une arme ». Il n’avait jamais compris ces hommes qui osaient lever la main sur une femme, peu importe les circonstances, la force n’était pas la même, la violence des coups non plus. « On arrête pas les vendeurs de guimauves de toute manière » répliqua-t-il pour la faire sourire un tant soit peu. Quant à Mia qui avait eu raison dans son raisonnement, il fixa la jeune femme et rétorqua « Elle sait pourquoi ».
En ce qui concernait l’état de santé préoccupant de cette dernière, Jacob avait fait appel à son amie, docteure à l’hôpital de Miami « De faire une récolte de fonds au commissariat pour une association qui lui tiens à cœur, et d’en devenir le parrain pour l'année à venir ». En finalité, il s’en sortait bien au vu du risque qu’il lui faisait prendre de faire soigner un patient hors des murs de l’hôpital. Pour la faire patienter, le lieutenant l’interrogea sur sa rencontre avec Roberto et sourit avec douceur à l’anecdote, mais ce dernier se dissipa en entendant Victoria lui confier que l’histoire aurait été différente si l’aveu était intervenu un peu plus tôt dans leur relation, et émit un petit rire quand elle évoqua le blanc des beaux quartiers « Vraiment ?! ». Il l’observa un instant et répliqua « Votre âme sœur ou quelque chose du genre ? ». Ce fut à son tour de répondre à la question et il évoqua cette femme dont il était tombé amoureux rapidement. Un coup de foudre en ce qui le concernait. « Oui, elle a pratiqué la danse classique de ses sept ans à ses vingt-six ans » et se mit à sourire avec douceur tout en acquiesçant « Oui. Je suis tombé amoureux dès que j’ai posé les yeux sur elle ». Aujourd’hui, ils avaient évolué, leur relation avait changé, et leur mariage souffrait de ses changements constants. Il revint sur elle quelques secondes, et souffla un « Vous pouvez dormir si vous le souhaitez. Je veille sur vous. Et je ne vais pas vous violer ». Quand le sujet dévia de nouveau sur son mariage, Jacob se mit à rire. Un rire franc et sincère et acquiesça « Oui, ça a fonctionné. trois fois. Quand je suis rentré, le matin, et de nouveau le soir en rentrant ». Il se leva pour servir deux verres d’eau et lui en tendit un « Buvez » et reprit place sur le rebord du canapé « Je ne sais pas si ça va résoudre nos soucis, mais en attendant, on a renoué quelque peu le dialogue ».
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Charly
Dim 17 Sep - 21:16
Victoria Ruiz
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Vic avait baissé les yeux lorsqu’il avait confirmé. Elle n’osa pas lui dire qu’elle était désolée. Après tout, ils ne se connaissaient pas assez. Et elle ne connaissait pas la personne décédé. De plus, cela datait sans doute de quelques années. Cela lui fit mal au cœur tout de même. Surtout qu’elle savait parfaitement que cela pouvait arriver également à Roberto. Même si soit disant il s’était rangé, qu’il était passé à autre chose, qu’il avait compris… une partie de lui était toujours ce gosse qui avait prit part à tout ça. Un léger sourire Reyes avait raison, certains s’en sortait sans avoir besoin de faire partie des gangs. Et cela n’excusait en rien la vie passée de son petit ami. Il avait fait ses choix, elle avait fait le sien, sans prendre en compte la mise en garde de sa famille. Si Roberto avait vraiment replongé, pour la facilité, elle entendant déjà d’avance les reproches. Les on te l’avait dit ! Un non de la tête. « -ils ne sont pas au courant. Je sais d’avance qu’il dira : bon débarra ! Tu mérites mieux ma fille. » et elle comprenait. Même si c’était douloureux. Vic releva les yeux sur le flic. « -écoutez, je sais que vous connaissez ces quartiers, et que c’est aussi votre job, mais… ne prenez pas de risques inutiles. » une partie d’elle se disait de se faire une raison. Une autre que Roberto allait finir par se pointer la bouche en cœur ou bien en lui demandant de l’aide. Elle savait d’avance aussi que ce jour-là, elle rentrerait dans une colère noire. Pour le mensonge, pour lui avoir laissé croire qu’il était mort, pour l’angoisse qu’elle ne cessait de ressentir au fond d’elle. « -comment ça ? » Demanda-t-elle lorsqu’ils évoquèrent sa coéquipière.
« -sérieusement ? » c’était peu cher payé… enfin elle s’en foutait si cela lui sauvait la vie. Elle aurait une reconnaissance de dette envers Reyes. Sans lui, elle n’en avait plus pour très longtemps à ce rythme-là. Ça la terrorisait. Elle ne voulait pas mourir. Parce qu’elle était encore bien trop jeune. Elle parla ensuite de sa rencontre avec Roberto. « -oui… je crois que toutes filles latinos des bas quartiers rêvent de s’élever socialement. Et vivre avec un homme différent de son père. » c’était un peu puérile, mais aussi très réaliste. Finalement, elle était tombée amoureuse d’un homme des même quartiers quelle, avec un lourd passé. « -plus un truc comme ça… » elle ne savait pas l’expliquer. « -qu’est ce qu’elle fait depuis qu’elle a arrêté ? » ça avait sans doute été compliqué pour elle. C’était dur de renoncer à ses passions. « -vous avez un beau sourire quand vous parlez d’elle… » constata Victoria avec une pointe de douceur dans la voix. « -si vous l’aviez voulu, ça serait sans doute déjà fait. » renchérit Vic avant de lui demander de continuer à lui parler. « -trois fois ! » lança la jeune femme comme si elle était fière de lui. « -je suis contente pour vous. Un merci et elle se redressa légèrement pour boire. Cela lui fit du bien. « -vous vous criez dessus souvent ? » demanda Vic, toujours pour faire la conversation et non par curiosité mal placé.
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Lun 18 Sep - 18:57
Jacob Reyes
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La relation qu’entretenait Victoria avec ses proches était compliquée tout simplement parce que son cœur avait choisi un ancien criminel. Peu importe s’il rendait heureuse la jeune femme, il avait un casier judiciaire. Jacob comprenait ses parents, parce qu’il avait tenu un discours similaire à sa petite-sœur lorsqu’elle était tombée amoureuse d’un membre de gang. Il espérait seulement que l’issue serait différente pour la jeune femme à ses côtés. Il avait peut-être commis des méfaits durant ces quelques jours d’absence, mais il ne méritait pas pour autant la peine capitale. Il fut surpris d’entendre qu’elle était seule pour affronter cette épreuve, anticipant d’ores et déjà la réaction de son père « Ce ne sont pas les mots que vous avez besoin d’entendre en ce moment ». Ce n’était pas une question, mais simplement un fait. La jolie brune n’avait pas besoin d’entendre ce genre de paroles de la bouche de sa famille ou de ses amis. Elle avait besoin de soutien pour affronter la probable perte de l’homme qu’elle aimait. Son regard croisa celui de Victoria et il resta interdit face à sa demande. Elle ne voulait pas qu’il prenne de risque inconsidéré pour retrouver Roberto « Ne vous inquiétez pas pour moi ». Ce n’était pas nécessaire. Elle avait bien assez à faire avec la disparition de son petit-ami et son état de santé fébrile. « Parce que quand Arturo est mort, la police n’a pas recherché l’assassin. Ils considéraient que ce n’était pas une grande perte pour la société… Je me suis engagé dans la police pour être différent de ces flics-là., pour aider les gens ». Mia connaissait son histoire, ou tout du moins les raisons qui l’avait poussé à raccrocher la blouse blanche pour la plaque de police.
C’était pour cette raison-là qu’il fit appel à son contact à l’hôpital et se mit à sourire quand il évoqua la contrepartie « C’est seulement faire tourner une enveloppe dans une brigade, et participer à quelques distributions de tracts les dimanches matin à l’église ou dans la rue. Je pense pouvoir m’en sortir » rétorqua-t-il avec légèreté. Le prix n’était pas fort payé au vu des risques qu’il lui faisait encourir en la faisant venir ici pour soigner clandestinement la jeune femme. En l’attendant, ils se mirent à parler de la manière dont Victoria avait rencontré le garagiste. Un homme qui ne correspondait pas pour autant aux standards de cette dernière « Un peu comme dans Pretty Woman » et afficha une légère grimace « Je ne vous compare pas à Julia Roberts, je parlais de l’idée dans sa globalité », puis leva les yeux au ciel face à sa maladresse légendaire, puis reporta son attention sur Victoria qui ne parvenait pas réellement à définir ce qui l’avait poussé dans les bras de cet homme « C’est beau » souffla-t-il avant de se confier sur sa propre rencontre avec sa femme à sa demande. « Elle est conservatrice dans un musée, et restaure certaines œuvres d’art ». Un métier passionnant pour une passionnée telle que Sharon. Il se mit à sourire avec douceur, et ce dernier s’étira davantage au commentaire de la jeune femme « Je crois que je l’aime toujours ». Il n’en était pas encore pleinement certain, mais il sentait encore ces petits papillons dans le ventre quand il repensait à leur rencontre.
Jacob émit un petit rire tout en acquiesçant « Certainement » et décida de répondre à la question de Victoria. Oui, il avait suivi ses conseils, et cela, avait fonctionné à merveilles. Ils étaient parvenus à se retrouver dans l’intimité, et il rougit presque alors qu’elle semblait fier de lui d’être parvenu à faire l’amour à sa femme. Il s’éloigna quelques instants pour lui apporter de quoi se désaltérer, et avala son verre à son tour, tout en reprenant place sur le rebord du canapé « Pendant un temps, nous faisions que ça. Ça doit remonter à un an ou deux. Puis les cris ont fini par s’estomper, mais pas les reproches. C’est là que j’ai pris conscience que ça n’allait plus entre nous » et demanda « Et vous ? Les disputes, c’est récurent ? ».
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Lun 18 Sep - 20:17
Victoria Ruiz
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« -vous comprenez pourquoi je n’en ai pas parlé… » avait elle alors répondu devant l’évidence. Vic détestait cette situation avec ses parents. Parce que cela créait une sorte de faussé entre eux, alors qu’ils avaient toujours été très proches. Depuis que Roberto faisait parti de sa vie, il y avait de la distance. Elle les voyait un peu moins souvent, y allait seule. Bien entendu, elle ne parlait pas de lui. C’était un peu comme si elle lisait de la déception dans le regard de son père, de la tristesse dans les yeux de sa mère. D’ailleurs, elle aurait aimé rencontré Roberto, mais elle se rangeait du côté de son mari. Famille latino de base. Sans compte le fait que pour eux, c’était donner le mauvais exemple aux frères et sœur de Victoria. Alors non, forcement elle avait gardé la disparition de Roberto pour elle, gardant également en elle sa peur, son angoisse… en fait, Reyes était le seul au courant de ce qu’elle pouvait ressentir. Plus ou moins. Vu qu’elle ne s’était pas étendue sur le sujet. On parlait rarement de ses sentiments chez elle, sauf pour la colère. Elle, elle avait le droit de s’exprimer sans souci. « -je m’inquiète pour qui je veux… » souffla Vic en lui lançant un regard qui se voulait fière et fort. Un haussement de sourcils. « -vous avez surement bien déchanté… » commenta la jeune femme avec amertume. « -même si par conséquent, j’ai eu de la chance de tomber sur vous… »
Plus que ça même puisqu’il allait faire des pieds et des mains pour lui permettre de voir un médecin sans engager de frais. « -quand je serais sur pieds, je viendrais vous aider. » elle lui devait au moins ça… « -heu… je n’aurai pas dit ça… » marmonna Vic avant qu’il ne se reprenne. Cela la fit sourire. « -j’ai toujours voulu avoir une belle vie, l’argent qui va avec pour éviter de se retrouver en galère… Sauf que je n’ai pas fais les études qui vont avec… que mes parents ont besoin de moi, et que je suis tombée amoureuse… » dit comme ça, ça sonnait un peu prise au piège ou fataliste. « -oh wahou ! Le métier de dingue ! ça doit être tellement passionnant ! » elle était plus que sincère. « -ça doit être prenant aussi. Un nouveau sourire : « -on dirait bien oui… » c’était rassurant non ?
Elle continua sur sa lancée de curiosité et fut presque fière de lui d’avoir mit en pratique ses conseils. Elle le trouva presque attendrissant à rougir comme un gosse. Un regard alors que son sourire s’effaçait. « -alors en plus du physique, il faut renouer le dialogue. » elle se prenait pour qui à lui donner son avis ou des conseils. « -on a le sang chaud l’un comme l’autre… alors oui… ça arrive. Pas très souvent, mais lorsque ça arrive ça fait un peu comme une tempête. Ça souffle tout sur son passage, ça éclate et ça fait mal. » un léger haussement d’épaules : « -et puis… on s’excuse, on se pardonne, et on fait l’amour comme si nos deux vies en dépendaient… » elle fixa Reyes du regard, un léger sourire avant que le téléphone de Reyes sonne. C'était la médecin qui se trouvait dans la rue.
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Lun 18 Sep - 20:47
Jacob Reyes
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Victoria avait gardé le silence sur la disparition de l’homme qu’elle aimait pour ne pas entendre des paroles blessantes qui ne feraient que croître la douleur qu’elle éprouvait. Elle était donc seule pour affronter cette épreuve, et le pire était peut-être à venir. Finalement, la jeune femme avait une famille nombreuse, mais elle n’avait jamais été aussi seule qu’aujourd’hui… Et voilà qu’elle se retrouvait à s’inquiéter pour lui. Elle ne voulait pas qu’il prenne des risques inconsidérés pour retrouver Roberto. C’était presque surréaliste comme raisonnement à y penser. Il émit un petit rire tout en posant son regard sur elle « Je ferais attention » abdiqua-t-il donc face à son aplomb. Pour autant, il avait choisi le métier des armes, en acceptant les risques qui en découlaient naturellement. Alors si au cours de ses investigations, il venait à être blessé ou pire, Victoria n’y serait pour rien. C’étaient les risques du métier. Il avait choisi cette vocation née sur le tard, et en raison de la mort de son meilleur ami. Il réprima un petit rire presque nerveux face à l’observation de la jeune femme « Un peu, oui » et releva son regard sur elle « On peut dire ça, oui ». Ce n’était pas pour se vanter, mais un autre flic aurait été moins compréhensif. Un autre flic n’aurait pas été présent sur le rebord du canapé, à échanger sur leurs vies respectives, en attendant le médecin auquel il avait fait appel pour éviter qu’elle ne perde la vie durant la nuit. Un autre flic ne se serait pas soucié de la jeune femme, ni même de la disparition de Roberto. C’était un triste, mais réel constat, malheureusement.
« Rétablissez-vous. Ça sera déjà un beau remerciement » souffla-t-il avec douceur alors qu’il sentait d’ores et déjà que Victoria allait se sentir redevable à son encontre. Il ne faisait pas cela pour obtenir une quelconque contrepartie à l’avenir. Et dans l’attente de voir Rachel débarquer dans la maison de cette dernière, ils évoquèrent le souhait qu’avait nourris la jeune femme de rencontrer un homme différent de son père, un homme blanc et riche. Maladroitement, Jacob fit le rapprochement avec le célèbre film de Julia Roberts et Richard Gere, et tenta de rattraper son impair en rappelant que ce n’était qu’une vision d’ensemble. Il savait bien qu’elle n’était pas une prostituée. Un hochement de tête tout en écoutant la jeune femme lui confier la vie qu’elle aurait aimé mener. Triste constat de son existence. « Vous auriez pu être riche, avoir une belle carrière, et un homme violent ou bien infidèle, qui vous aurez constamment fait souffrir. L’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs, elle est seulement différente, et ne correspond pas toujours à nos attentes ». Une manière comme papitoune autre de lui faire comprendre qu’elle ne devait pas regretter son choix de vie. Il y avait une raison à tout cela, même s’il ne le constatait pas dans l’immédiat.
Pour sa part, il avait épousé une conservatrice de musée et qui restaurait des œuvres d’art de temps à autre. La réaction sincère de Victoria amusa le trentenaire qui se mit à rire de bon cœur « Oui. En tout cas, elle est épanouie ». Au moins dans ce domaine-là. « Elle est plus libre de son temps que moi » renchérit-il alors que Sharon lui reprochait bien assez souvent ses horaires incompatibles avec une vie personnelle. Sharon parvenait à maintenir un certain équilibre de son côté. « Oui » souffla-t-il ensuite en levant ses yeux sur la jeune femme, alors qu’il confirmait qu’en effet, c’était rassurant de penser qu’il était encore amoureux de sa femme. Ce fut pour cela qu’il avait suivi les conseils de cette dernière et était parvenu à renouer le dialogue, en tout cas dans l’intimité, avec son épouse « C’est la prochaine étape » répliqua-t-il en espérant sincèrement y parvenir. Le lieutenant échangea un regard complice avec Victoria au moment où elle évoqua sa relation, pour le moins passionnée, avec Roberto « J’aurais peut-être dû épouser une femme d’Amérique du Sud, moi aussi » et se leva pour répondre à son portable qu’il avait laissé dans la cuisine « Je plaisante » et porta son téléphone à son oreille, avant de raccrocher quelque secondes après « Rachel arrive » et sortit de la maison pour l’aider à trouver le lieu de rendez-vous.
La doctoresse posa aussitôt un regard désapprobateur sur son vieil ami « Tu vois ce que tu me fais faire Jacob ? » « Je te revaudrais ça » « J’y compte bien » alors qu’elle le suivit jusqu’à la maison. Elle sourit avec bienveillance à sa nouvelle patiente « Vous devez être l’amie de Jacob, Victoria. Je suis Rachel, on a travaillé ensemble, et apparemment il n’a pas oublié mon numéro » rétorqua-t-elle en concluant sa phrase en lui lançant un regard qui fit lever les yeux au ciel au lieutenant, comme s’il cherchait soudainement un insecte ou une idée pertinente. En vain. Il reporta son attention sur Victoria « Elle va prendre soin de vous. Je vais… Je vais peut-être rester dehors pendant que… Enfin vous voyez ».
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Mar 19 Sep - 18:05
Victoria Ruiz
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« -merci… » avait répondu la jeune femme sans le quitter des yeux. Même si il avait émit ce petit rire, elle espérait qu’il comprenait ce qu’elle lui demandait. Elle ne voulait pas avoir ça sur la conscience. Ça ferait trop lourd à porter pour ses épaules. Et elle ne perdait pas de vu que Roberto était probablement déjà mort… cela lui crevait le cœur, mais Vic devait se rendre à l’évidence non ? Plus les jours passaient et plus ça serait compliquer de le retrouver. Elle s’estimait vraiment chanceuse d’être tombé sur Reyes. Plus que chanceuse même. Aujourd’hui, il était en train probablement de lui sauver la vie. Elle le regarda quelques secondes. Il savait comme elle que ça ne suffirait pas à effacer son ardoise. Elle n’allait pas le harceler, mais clairement, elle lui devait beaucoup. « -je vais commencer par ça oui… » avait elle finit par répondre.
« -vous avez raison. Mais ça aurait pu être géniale aussi… » un sourire. « -je ne suis pas malheureuse dans ma vie. » se justifia Vic. « -j’aimerais seulement parfois que ça soit moins compliqué. Histoire de souffler. » La disparition de Roberto n’arrangeait rien à tout cela. Vic sourit en parlant de la femme de Reyes. Il allait parvenir à remettre son mariage à flot. Ça allait bien se passer. Elle n’en doutait pas. Surtout après ce sourire qui avait illuminé ses yeux. Un hochement de tête. La médecin était là. Elle se redressa tant bien que mal. Un léger sourire à l’étrangère, même si le visage de Vic c’était fermé. Elle ne connaissait pas cette femme. Pourtant, elle avait besoin d’elle. « -Jacobs… » intervint la jeune femme : « -restez dans la cuisine… on va… on va passer dans la chambre. Mais heu… pas dehors… » elle n’avait pas envie d’entendre des commérages à son sujet. Elle avait d’autres choses à gérer que les veilles du coin.
Avec lenteur, elle se leva pour rejoindre la chambre. L’examen dura une grosse demi-heure. Vic manqua tourner de l’œil à plusieurs reprise. Rachel la félicita sur sa force. Conclusion : « -vous avez une infection. C’est suite à votre fausse couche. Ça arrive parfois. Je vais… » Rachel se pinça les lèvres : « -je vais vous trouver les anti bio qu’il vous faut. » pas de prescription. Vic hocha la tête avant de souffler en retenant Rachel par le bras : « -merci… je ne sais pas comment le faire alors je vais simplement vous le dire. Mais je… merci. » cette femme prenait des risques pour elle. Pour lui sauver la vie. "-reposez vous, je vais voir les détails avec Jacobs."
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Mar 19 Sep - 19:41
Jacob Reyes
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Jacob avait été touché par la demande pour le moins inhabituelle de la jeune femme, pour autant, il avait conscience que son métier n’était pas sans risque. Lui promettre qu’il ferait attention, il en était capable. Lui promettre que rien ne lui arriverait, il en était tout autre. Mais ses paroles suffirent à rassurer cette dernière, et c’était tout ce qui lui importait en cet instant. Au même titre que son état de santé. Victoria envisageait déjà les possibilités qui s’offraient à elle pour lui rembourser sa dette. Pour lui, tout cela n’avait pas la moindre importance. Il voulait seulement qu’elle s’en sorte et recouvre pleine santé. Un sourire tout en acquiesçant. Et en attendant l’arrivée de Rachel, ils évoquèrent la vie qu’aurait désirée la jolie brune avec un homme riche, hors de ces quartiers « Oui, ça aurait pu » répondit-il avec douceur et un sourire. Elle aurait pu rencontrer un homme bien, posé, qui l’aurait encouragé dans chaque étape de sa vie, et l’aurait aimé sincèrement, la rendant véritablement heureuse. « Je n’ai pas pensé le contraire » précisa-t-il avant de répliquer « Une vie posée sans le moindre souci d’argent, de factures qui s’accumulent, de sécurité sociale ou de petit-ami criminel ». Oui, il pouvait aisément comprendre que Victoria aspirait à une vie différente de temps à autre. Mais la vie avait choisi de mettre Roberto sur sa route, de la faire tomber amoureuse, ainsi que de le faire disparaître également. Il en avait été de même pour lui en tombant amoureux d’une femme blanche aisée, des beaux quartiers de Miami. Ça aurait pu être différent.
L’arrivée de Rachel mit fin à la conversation et le lieutenant proposa de patienter à l’extérieur de la maison, mais en entendant son prénom, il sut que ce n’était pas ce qu’elle voulait et désigna la porte du doigt machinalement « Oui, la vieille voisine » précisait-t-il alors qu’il croisa le regard interrogateur de la doctoresse « L’ancêtre des caméras de surveillance » justifia-t-il, ce qui fit rire la jeune femme qui suivit Victoria jusque dans la chambre. Pour sa part, il resta dans le canapé et appela Mia pour être informé des avancées de l’enquête sur Roberto « Toujours rien » « Tu as enquêté sur le nom que je t’ai donné » « Oui, il est toujours recherché. Tu es où au fait ? Pourquoi je me tape le boulot toute seule ? » « Je suis avec Victoria. C’est trop compliqué à expliquer » « Tu te l’as fait ? » « Non. Elle avait besoin d’aide et j’avais les contacts » « Ecoute… » « Mia, il n’y a rien entre nous, à part un certain respect. Ça aurait été un mec, tu n’aurais pas tenu le même discours » « Peut-être bien que si » et il l’entendit rire « Tu peux le dire que je te manque » répliqua-t-il sur un ton taquin « Terriblement. J’en rêve même la nuit » « Tu rêves de moi la nuit ? » puis recula son portable, avant de le reposer contre son oreille « Je dois te laisser, ma femme m’appelle » et raccrocha avec Mia avant de répondre à son épouse « Un souci ? » « Je suis passée au poste et tu n’y étais pas » « Je suis avec une victime. Chez elle ». Un silence, et elle ajouta « Une » « Son mari est porté disparu, et elle a été agressée. Je suis venu recueillir son témoignage » « Sans ta coéquipière ? » « Je peux te donner son adresse et tu viens vérifier si tu le souhaites ». Un nouveau silence « Non, non. Je te crois. Tu rentres diner ce soir ? » « Oui. Faut que je te laisse. Eh Sharon ? » « Oui » « Je t’aime ». Ce silence à nouveau, et ajouta « Moi aussi » avant de raccrocher. Jacob sentit un poids se poser sur son cœur en entendant ces derniers mots, mais il n’eut le temps de s’apitoyer sur son sort que Rachel sortit de la chambre à coucher.
« Alors ? Diagnostic Docteur ? » « Une infection. Elle va avoir besoin d’antibiotiques » « Je vais t’accompagner jusqu’à l’hôpital et les lui ramener. Je te dois quelque chose ? » « Pas plus que notre accord ». Jacob sourit avec douceur et hocha de la tête en soufflant un « Merci », puis frappa à la porte de la chambre avant de passer la tête « Je vais chercher vos antibiotiques Victoria. Je reviens vite. Dormez un peu en attendant » et quitta la maison avec Rachel « Comment vous vous êtes connus tous les deux ? » « Une enquête en cours » « Elle a été agressée » « Je sais, mais ce n'est pas la raison de l'enquête ». Ils poursuivirent la conversation sur le chemin, et il revint seul à la maison de la jeune femme, récupérant un verre d’eau dans la cuisine avant de venir dans la chambre à pas de loup, la réveillant avec douceur « Victoria, réveillez-vous, c’est Jacob. Je vous ai ramenez vos médicaments ».
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Mer 20 Sep - 17:39
Victoria Ruiz
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« -oui… exactement… » hocha Victoria. L’argent était toujours un souci. La conversation cessa lorsque le contact de Reyes signala sa venue. Une femme. Cela détendit un peu Victoria. Même si elle restait toujours sur ses gardes lorsqu’elle rencontrait quelqu’un qui n’appartenait pas à son monde. Elle demanda à Reyes de rester discret, et il parvint à la faire sourire, avant qu’elle ne s’effondre dans son lit à bout de force. Elle espérait vraiment que cette femme allait lui trouver une solution. Allait l’aider surtout sans trop poser de question. Visiblement il n’y avait rien d’alarmant ou alors Rachel ne laissait vraiment rien paraitre. Antibio… ok… avant de partir, Rachel précisa : « -j’aimerais pouvoir vous revoir d’ici deux semaines, pour refaire un examen. Je vous laisse mon numéro mais ce qui serait bien, c’est que vous veniez consulter au dispensaire. Je m’arrangerais pour que les soins soient pris en charge. » Vic regarda le numéro sur le bout de papier. Puis elle releva son regard sur la médecin. Elle avait presque envie de pleurer. Cette femme risquait gros en venant la soigner et en l’aidant de cette façon. La jeune femme hocha la tête, puis elle regarda Reyes. Un nouveau hochement de tête. Quelques minutes plus tard, elle dormait, après avoir confié les clés de chez elle au policier.
La jolie brune eut bien du mal à ouvrir les yeux. « -Ro… » mais ses yeux se posèrent sur Reyes. « -je… j’ai cru que… je crois que je rêvais… » bafouilla Vic avant de regarder le verre qu’il avait dans les mains. Dans l’autres se trouvaient le traitement. Elle releva les yeux sur lui : « -je ne sais même pas comment vous remercier… » avant d’avaler ce qui allait la guérir et lui permettre de survivre. « -vous devriez rentrer chez vous… » souffla Vic en reposant sa tête sur l’oreiller. « -d’ici quelques jours ça ira mieux… et promis je vous tiens au courant cette fois… » elle lui devait bien ça. Un nouveau merci, avant de le regarder partir. Elle fut encore assez mal durant deux jours. Et puis petit à petit, elle reprit des forces. La fièvre était tombée. L’infection passait peu à peu. Comme elle l’avait promis, elle envoya un sms : je vais mieux. Encore merci. Que dire de plus. Elle n’avait pas la force de demander s’il avait avancé sur le dossier de Roberto. Plus tard… elle avait encore besoin d’un peu de temps, rien que pour elle. Pour gérer ses propres problèmes. Pour assimiler le fait qu’elle avait perdu le bébé de l’homme qu’elle aimait.
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Manhattan Redlish
Mer 20 Sep - 20:07
Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
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Remontant la rue, Jacob faisait tourner les clefs autour de son doigt, tout en prenant conscience qu’une certaine confiance s’était instauré entre eux pour qu’elle lui laisse les clefs de son domicile ainsi. Il avait ouvert la porte d’entrée et s’était dirigé immédiatement jusqu’à la chambre de Victoria après un bref détour vers la cuisine pour récupérer un verre d’eau. Il la réveilla en murmurant son nom et lui adressa un doux sourire sur les lèvres. Pas besoin d’être médium pour deviner qu’elle était en train de rêver de l’homme qu’elle aimait « Ce n’est rien » souffla-t-il et lui tendit le traitement à prendre, ainsi que le verre d’eau « Guérissez et nous serons quittes » rétorqua-t-il avant de jeter un coup d’œil à sa montre, et acquiesça « Pour me disputer avec ma femme ? Très peu pour moi. Je vais passer au poste avant ». Au vu de leur conversation téléphonique, Jacob savait d’ores et déjà que l’entente ne serait pas cordiale en rentrant à l’appartement ce soir et acquiesça « Je compte sur vous » et se leva, lui adressant un signe de main avant de quitter l’appartement, déposant le jeu de clef confié sur la table basse. Comme prévu, il fit un rapide détour par le poste. Mia était déjà rentré d’après les dires d’un autre lieutenant, et travailla une petite heure sur le dossier de Roberto, et se décida finalement à rentrer. Il ne pourrait pas éviter sa femme continuellement. En franchissant la porte, il constata que la lumière du salon était allumée et le bruit de la télévision lui parvint. Au moins elle n’était pas enfermée dans sa chambre à imaginer le pire des scénarios. Il déposa sa veste sur le canapé, déposant un baiser sur sa chevelure sombre et souffla un « Bonsoir » « Bonsoir » et prit place à ses côtés « Il n’y a rien entre cette femme et moi. Elle s’est faite agresser et elle a perdu son bébé… ». Sharon tourna la tête en sa direction, son regard s’adoucissant soudainement à cette révélation « Je suis désolée pour elle » « Je dois retrouver son fiancé » rétorqua-t-il plus pour lui que pour réellement participer à la conversation.
« Devine qui l’officier Messer a retrouvé près de la plage ? » « Carlos Herera » « Bingo ! Il est en salle d’interrogatoire si tu veux ». Lui qui avait pensé que l’enquête n’avancerait jamais ! Il déposa son arme dans le premier tiroir de son bureau et se hâta jusqu’à la salle d’interrogatoire, talonné de près par Mia « Monsieur Herera. On ne pensait jamais vous revoir » répliqua-t-il en pénétrant dans la pièce, déposant… jetant presque le dossier sur la table « vete a la mierda (va te faire enculer) » répondit l’intéressé sur un ton menaçant, et cracha à proximité du dossier. Jacob se mit à rire tout en levant son regard sur Mia « Il est drôle ». Il sentit que sa coéquipière craignait soudainement le pire « Tu peux éteindre les caméras et les micros s’il te plaît ». Une hésitation et face au regard du policier, abdiqua. Le lieutenant attendit quelques secondes, puis se leva et contourna la table, poussant le suspect au sol « Qu’est-ce que vous faites ? » « Tu aimes frapper les femmes apparemment » « Vous parlez de Vic ?! Elle l’a bien cherché cette garce ». Jacob le saisit par le col de son t-shirt et le souleva avec force « Répète pour voir ? » et le poussa violemment contre le mur « On ramène moins sa gueule face à un homme ! Hein ! Vas-y ! Essaie de te défendre sac à merde ! » alors qu’il le bouscula de nouveau contre le mur, jusqu’à l’intervention de Mia « Lieutenant Reyes ! ». Il hésita un instant, fixant le suspect d’un regard noir, et relâcha sa prise, quittant la salle d’interrogatoire pour laisser sa coéquipière procéder à l’interrogatoire. Evidemment, à sa sortie, il eut le droit à des remontrances qu’il ignora, et finit par se rendre chez Victoria « C’est Jacob » déclara-t-il en frappant contre la porte.
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Charly
Mer 20 Sep - 21:06
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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Vic aurait pu demandé pourquoi il parlait de dispute avec sa femme, mais elle était épuisée et souhaitait seulement se rendormir… Elle avait épuisé toute son énergie à faire la conversation avec Reyes, là elle avait besoin de repos. Maintenant qu’elle avait un traitement, elle allait pouvoir reprendre des forces. Durant deux jours, ce fut encore compliqué. Mais peu à peu la fière était tombée et Vic se sentit mieux. Un sms au policier pour lui signaler qu’elle était en bonne voie de guérison, puis elle s’était levée. Sa maison était en bordel et elle détestait ça. Il était l’image de sa vie actuelle. Et pour Vic cela signifiait une perte de contrôle. Elle avait besoin de retrouver de l’ordre et de reprendre les choses en mains. Alors elle s’était mise à ranger, lentement mais surement. Elle avait lancé une lessive, fait le peu de vaisselle qui se trouvait dans l’évier. Puis elle s’était occupée à plier du linge, assise dans le canapé, se sentait tout de même encore un peu faible.
Lorsqu’on frappa à la porte, elle fronça les sourcils avant de déposer les chaussettes qu’elle avait dans les mains et de se rendre à la porte. Un léger sourire en voyant le lieutenant. « -bonjour… » elle ne s’attendait pas à ce qu’il vienne lui rendre visite. « -vous aviez besoin de me voir pour croire mon sms ? » demanda la jeune femme en ouvrant un peu plus pour le laisser rentrer. « -je suis désolée, je n’ai pas encore eut la force de faire tout le ménage. » avant de refermer la porte derrière eux. Il restait le balai, la serpillière également. Mais clairement, elle n’avait pas encore assez la forme pour tenir longtemps sur ses jambes. « -vous allez bien ? » demanda Vic qui sentait que quelque chose clochait. Elle se dirigea vers la cuisine et lui prépara un café, sans même lui avoir demandé s’il en voulait un. C’était peut-être le seul truc de luxe qu’elle pouvait avoir. Mais elle bossait dans un café réputé pour le breuvage qu’il servait. Et puis ça le changerait du café dégueulasse du commissariat. « -vous pouvez, vous asseoir. » proposa Vic en tendant la main vers le canapé.
Quelques minutes plus tard, elle revenait avec deux cafés. « -je ne pensais vraiment pas vous voir débarquer chez moi vous savez… » elle souffla sur sa tasse. « -ça veut dire que vous avez du nouveau ? » elle se permettait la question, même si elle redoutait la réponse. Parce qu’elle pouvait être négative. Elle essayait de rester positive, d’y croire encore mais… mais ça devenait difficile. « -ça c’est bien passé avec votre femme l’autre jour ? Vous avez parlé de dispute. J’espère que je ne vous crée pas d’ennuis… » elle n’avait pas vraiment envie d’entendre une réponse sur ce sujet non plus. Sa femme était déjà bien assez jalouse de sa relation avec Miller, pour se faire des idées en plus.