J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.
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Parce qu’il ne voulait pas lui apprendre le décès de Roberto au milieu des autres policiers, des suspects menottés au banc, ou encore du brouhaha ambiant, Jacob la conduisit docilement jusqu’à la salle de repos où il lui offrit un café avant de lui tendre le collier qui se trouvait autour du cou de la victime. Sans grand étonnamment, Victoria lui confirma que c’était bel et bien le bijou de son petit-ami. Les doutes sur l’identité du corps calciné se réduisaient au fil des réponses de la jeune femme « Un bilan dentaire pour confirmer que c’est bel et bien votre compagnon », et ne répondit pas à la seconde question qui suivit. C’était difficile. Parce qu’il connaissait dorénavant la femme face à lui, parce qu’il savait l’amour qu’elle portait à cet homme qui avait disparu définitivement de sa vie. Mia avait eu raison. Il n’aurait pas dû tisser le moindre lien avec cette dernière. Cela compliquait l’enquête, et plus particulièrement la fin d’enquête… Il la serra dans ses bras tout en lui souhaitant ses condoléances, et se recula légèrement, ses mains se posant sur les épaules de la jolie brune. Jacob resta silencieux face aux hésitations de Victoria qui ne parvenait pas à émettre sa pensée clairement. Puis la question tomba. Pourquoi ce doute ?! Puis pouvait-elle le voir ?! Le cœur du lieutenant Reyes se mit à se serrer. Il ne parvenait pas à prononcer le moindre mot. Il la fixait seulement, le regard légèrement embué tout en faisant un signe négatif de la tête, les lèvres pincées. Cette supplique lui fit du mal et il posa ses mains sur son visage « Non Victoria… Vous ne pouvez pas... » d’une voix brisée et ajouta « Je sais à quel point c’est douloureux… ». Oui, il ne le savait que trop bien. « On ne peut pas l’identifier physiquement parce que ce n’est plus lui…Notre enquête de disparition vient de devenir une enquête pour meurtre… Je suis si désolé… ». Cela allait la briser, tout simplement. Et le voir, d’autant plus.
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Charly
Sam 23 Sep - 15:56
Victoria Ruiz
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Un bilan dentaire ? Mais ça voulait dire quoi exactement ? Vic ne comprenait pas. Ou alors son cerveau ne voulait pas comprendre. Le collier qu’elle tenait dans ses mains était bien celui de Roberto. Pourtant Reyes n’était pas claire dans ses explications. Pourquoi avoir besoin de cette confirmation ? D’ou sortait le collier ? Elle avait besoin de plus d’information même si c’était dur à entendre, dur à comprendre. « -vous… vous n’êtes pas sur de… » alors il restait peut-être un espoir non ?! Mais pourquoi n’était il pas certain de l’identité ? Peu à peu les choses faisaient leur chemin dans l’esprit de Vic. Un peu plus encore quand il lui dit qu’elle ne pouvait pas le voir. « -pourquoi ? » souffla-t-elle de nouveau dans une sorte de supplique. Qu’est ce qu’il ne lui disait pas ?
Elle ferma les yeux. Comment pouvait-il savoir ? Est-ce qu’il s’était déjà retrouvé à sa place ? Il était marié, il avait sa femme qui l’attendait bien sagement à la maison pour lui casser les couilles en fin de journée. Et elle hein ?! Elle, ça faisait des mois qu’elle vivait dans ce silence, dans cette solitude que la disparition de Roberto lui imposait. Et aujourd’hui, Reyes lui demandait de venir pour lui montrer ce collier et laissait sous-entendre qu’il n’avait pas de certitude ? Doucement, elle sentait de la colère naitre en elle. « -comment ça ce n’est plus lui ?! » demanda la jeune femme avec force en regardant Reyes, le regard sombre. « -est ce que vous allez me dire franchement les choses ? Arrêter de prendre des gants bordel ! Je veux savoir. Est-ce que c’est lui oui ou non ?! » c’était pourtant simple comme question. « -meurtre ? » elle eut la sensation de recevoir un coup de poignard en plein cœur. Rien n’était terminé alors ?
Elle laissa tomber le sachet sur la table et cacha son visage entre ses deux mains. Elle était fatiguée. Ses nerfs étaient mit à rude épreuve depuis trop longtemps. « -J’ai besoin de réponses… j’ai besoin de savoir… alors… alors je vous en pris dites moi ce que vous avez trouvé, ce que vous pensez qu’il s’est passé. J’en ai besoin. » pour avancer, pour réaliser et prendre conscience qu’elle ne reverrait jamais plus celui qu’elle aimait. « -arrêtez de me prendre pour une petite chose fragile ! » elle s’était mise à crier et elle leva les deux mains devant elle en fermant les yeux avec force : « -pardon… pardon… je… » elle referma ses mains, les deux bras toujours tendu devant elle. « -Jacob… s’il vous plait… » supplia Vic une nouvelle fois. Cela semblait tellement difficile pour lui. Elle avait peur de flancher, de ne pas s’en relever. Mais elle devait avoir cette information. C’était comme essentiel pour elle. « -je… je dois savoir… » si il y avait un corps, si il était vraiment mort, elle allait devoir rester forte pour préparer les funérailles. Roberto n’avait plus que son frère. Ils n’étaient pas en bon termes. Pourtant, elle devrait allée lui dire. Lui annoncer que cette fois… Il était mort.
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Sam 23 Sep - 16:13
Jacob Reyes
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Pourquoi c’était si difficile de lui apprendre que l’homme qu’elle aimait n’était plus de ce monde ? Que son corps avait été retrouvé calciné dans un parc de Miami ?! Peut-être bien parce qu’il éprouvait une certaine affection pour la femme qui aurait pu perdre la vie quelques mois auparavant, et à qui il s’était confié sur son mariage déclinant et sa relation ambigüe avec sa coéquipière. Un signe négatif pour répondre à sa question. Non, ils n’étaient sûr de rien en cet instant. Le légiste procédait à l’autopsie, tout en attendant patiemment d’obtenir les clichés dentaires de la victime. Pour le moment, seul le collier que tenait Victoria entre ses mains laissait penser que c’était Roberto. « Il peut arriver qu’on refuse de vous montrer le défunt lorsque les circonstances de la mort sont particulières ». Jacob se trouvait dans l’incapacité de lui confier les circonstances de la mort de son petit-ami. La gorge quelque peu nouée, le regard embué de larmes également, ses mains entourant le visage de la jolie brune, il savait que tôt ou tard, il n’aurait d’autres choix que de tout lui avouer. Et peut-être plus tôt qu’il ne l’aurait pensé alors qu’une certaine pointe de colère perça dans sa voix. Il retira alors ses mains de son visage et fit un pas en arrière. Il se passa une main dans sa barbe négligée tout en poussant un soupir « Nous n’en savons rien pour le moment. La seule preuve qui va dans ce sens, c’est ce collier ». L’enquête venait de prendre une tournure différente après la découverte du corps calciné et acquiesça au mot que répéta en écho la jolie brune « Oui » confirma-t-il donc tout en restant immobile alors qu’elle lâcha le sachet sur la table.
Victoria était à bout de nerfs et ça se sentait. Jacob le sentait tout du moins. Silencieux, elle haussa violemment le ton, faisant intervenir Wendy qui ouvrit la porte pour s’assurer que tout allait pour le mieux « Tout va bien ? » et tendit la main en sa direction « Oui, oui. Tout va bien. Attends moi dehors. S’il te plaît » tout en lui lançant un regard appuyé, lui faisant comprendre qu’il gérait la situation. Il sentit l’hésitation chez sa nouvelle coéquipière et elle referma la porte. Il observa quelques secondes la porte close, puis reporta son attention sur Victoria « Ce n’est rien » souffla-t-il et acquiesça lentement de la tête « Son corps a été retrouvé calciné dans un parc à proximité. Ce sont des joggeurs qui nous ont prévenu aux aurores ce matin… Il n’est pas identifiable ». Et se rapprocha d’elle, lui saisissant la main et la serra dans la sienne « Je suis désolé… Je ne voulais pas vous le dire… Parce que c’est… » et se tut. « Je voulais vous protéger un tant soit peu… ». Seulement cela. La mettre à l’abri de l’horreur de l’humanité à laquelle il était confronté au quotidien.
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Charly
Sam 23 Sep - 16:39
Victoria Ruiz
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Refus… circonstances particulières… Elle ne pouvait pas voir le corps de Roberto. On lui interdisait de voir une dernière fois le corps de l’homme qu’elle aimait. Vic avait du mal à encaisser ce choix. Cette sentence. De quel droit décidait on pour elle ? Que voulait-il dire exactement ? Un accident ? Il était défiguré ? C’était pour ça qu’il n’était pas certaine de son identité ? « -d’accord… » donc il ne pouvait techniquement pas lui donner de certitude, alors qu’elle en avait tellement besoin. Cela faisait des mois qu’elle ne faisait que survivre. Elle avait besoin de vraies réponses, pour passer à l’étape suivante. Jusqu’à présent elle espérait encore. Reyes lui avait demandé de croire encore qu’il était possible que Roberto réapparaisse. Mais aujourd’hui, il semblait lui dire l’inverse. Il lui avait adressé des condoléances ! Cela voulait dire que lui, croyait que le corps retrouvé était bel et bien celui de Roberto.
Vic avait gardé les yeux fermés en entendant la porte s’ouvrir et une femme venir demander si Reyes s’en sortait. Elle faisait quoi ? Vingt kilos de moins. Elle l’avait vu passé la porte non ? Elle croyait vraiment que Vic était en état d’agresser Reyes ? Elle ne venait pas de l’insulter, encore moins de le frapper. Elle avait seulement haussé le ton. Pour avoir des vraies réponses. Est-ce que c’était trop demander ? Il s’agissait de sa vie ! Pourtant, elle s’excusa, parce qu’elle savait parfaitement qu’il n’était pas méchant. Bien au contraire. Elle lisait dans ses yeux toute la douleur qu’il éprouvait à être avec elle dans cette pièce, et être le messager funeste. « -mon dieu… » souffla la jeune femme alors qu’il crachait enfin le morceau. Elle ferma de nouveau les yeux. En léger frisson en sentant les mains de l’agent se poser sur les siennes. Puis elle le regarda et hocha la tête. « -merci… » il avait été sincère. Malgré le choc que cela pouvait produire chez elle. « -ce n’est pas… ce n’est pas votre job… » il n’avait pas à la protéger de quoi que se soit. Celui qui en avait la responsabilité était mort. Elle pleurait en silence, chercha à regagner un peu de dignité. « - j’avais… j’avais besoin de l’entendre. » elle déglutit avec difficulté. Elle souffla avec lenteur, avant de prendre une grande inspiration. « -je dois… vous aurez une confirmation quand ? Enfin je… pour la suite… je dois… il a un frère. Il faut que… » elle n’avait pas la moindre envie d’aller parler à Paolo. Mais elle ne pourrait pas financer les funérailles toute seule. Et puis, c’était son frère. Malgré leur différent, ils étaient liés… Durant quelques secondes, elle couva Reyes du regard, malgré sa tristesse, malgré la douleur qui lui oppressait la poitrine. « -merci… merci de l’avoir retrouvé… » c’était vraiment important. Il avait continu à suivre le dossier malgré les mois qui avaient passé. Ce n’était pas rien pour Victoria.
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Sam 23 Sep - 17:17
Jacob Reyes
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Le travail de Jacob ne se limitait pas uniquement à enquêter. Il était également le messager des funestes nouvelles comme celle d’aujourd’hui. Il ne savait pas précisément si c’était Roberto ou pas sur la table du médecin légiste. Il se fiait uniquement aux éléments qui se trouvaient sur le corps, et tout laissait à penser que c’était lui. Et d’une certaine manière, après six mois d’enquête, Jacob voulait que ça soit lui. Pour que la femme face à lui fasse son deuil et parvienne à avancer, à refaire sa vie sans lui, sans l’espoir qu’il franchisse la porte un jour. Elle avait bien trop enduré avec cette affaire, et il était temps qu’elle réapprenne à vivre pour elle. Ça ne serait pas pour demain, ni même le mois prochain, mais il avait foi en la cette dernière. Ce n’était qu’une question de temps pour qu’elle parvienne à accepter ce chapitre de sa vie, et accepte d’en écrire un nouveau seule. La mort faisait partie de la vie, et même si parfois elle était difficile, elle n’avait d’autres choix que d’avancer dorénavant et de vivre pour l’homme qu’elle avait aimé et qui avait péri. En ce qui concernait le lieutenant Reyes, son enquête venait de prendre un chemin différent et il allait dorénavant devoir enquêter sur un meurtre. Un corps calciné. Ce n’était jamais un accident. Et il ne parvenait pas à la confronter à une telle réalité. Ce qui agaça la jolie brune, de sorte que sa nouvelle coéquipière ne tarda pas à franchir la porte de la salle de repos. L’échange fut bref, considérant que son intervention était inutile, et lui demanda de repartir à sa manière pour se concentrer sur la femme devant lui.
Jacob finit par lui avouer la vérité, et que ce fut difficile. Les deux mots qu’elle prononça démontra le choc ressenti face à la vérité. Il déposa sa main sur les siennes, lui rappelant qu’il était présent et resta silencieux face aux remerciements. Il ne se sentait pas légitime à les recevoir. Il aurait dû le retrouver lorsqu’il était encore en vie. Pas mort… « Protéger et servir. C’est la devise de la police. La mienne également » souffla-t-il tout en baissant son regard sur leurs mains liées. Il releva ses yeux sur elle et hocha lentement de la tête « On ne sait pas. Mais dites-vous que c’est lui. Il avait la même corpulence et la même taille que Roberto. Sans parler du collier autour de son cou » rétorqua-t-il en désignant le bijou du regard. « Nous allons le prévenir. Ne vous en faites pas pour ça ». C’était son travail. Wendy l’avait peut-être déjà fait à l’heure actuelle. Il baissa de nouveau les yeux quelques secondes, dans un silence de plomb que brisa soudainement Victoria pour le remercier. Jacob releva lentement la tête en sa direction « J’aurais préféré vous le ramenez en vie » murmura-t-il avant de l’attirer à lui pour la serrer dans ses bras « Vous allez pouvoir avancer dorénavant » répliqua-t-il avec douceur, et se recula avec lenteur « Je vais vous ramenez, venez », puis posa son regard sur le collier « Nous devons le garder. C’est une pièce à conviction, mais je viendrais vous le rendre lorsque ça sera bon. Je vous le promets », et ajouta « Laissez le café, il est dégueulasse de toute manière » et lui adressa un maigre sourire. Il ouvrit la porte et la laissa passer devant, interpella ensuite sa coéquipière « Je m’absente pour quelques heures. Si tu as besoin d’aide, tu vois avec Messer, Gary ou… Peu importe qui d’autres ». Il fit un rapide détour à son bureau pour récupérer ses clefs de voiture, et rejoignit Victoria à l’extérieur. Il fit un détour vers un fast-food, puis la ramena jusqu’à chez elle « Ça vous dérange si … si je mange avec vous ? ».
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Sam 23 Sep - 18:41
Victoria Ruiz
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Malgré la colère qu’elle éprouvait contre cette nouvelle, contre la vie aussi…Vic savait qu’elle avait beaucoup de chance d’être tombé sur un agent comme Jacob Reyes. Il prenait le temps de lui servir un café, de la prendre dans ses bras pour lui apporter son soutien. Il n’avait pas à le faire. Pourtant, il était là, il lui tenait la main et elle constata que c’était sans doute la seule chose qui l’empêchait de se mettre à hurler. Sa présence rassurante, son regard doux. Elle hocha la tête à plusieurs reprise tout en reniflant. « -ok… » oui, il avait raison, c’était mieux ainsi. Vic savait qu’il avait raison. Et dans le fond, elle s’était déjà préparée à avoir ce genre de nouvelle. Malgré l’espoir de le revoir un jour, une part d’elle savait… « -ah o… ok.. » et bien elle fut presque soulagé de ne pas avoir à appeler son beau-frère. Enfin… il faudrait bien qu’ils parlent à un moment ou à un autre mais… pas tout de suite.
Les quelques mots de Reyes la firent pleurer de plus bel. « -je sais… » souffla la jeune femme avant de venir nicher son visage dans le cou du policier. C’était totalement déplacé, mais elle avait besoin de lui pour ne pas s’effondrer totalement. « -ouais… » elle renifla de nouveau. « -je crois que… je crois que j’avais besoin de… de vraiment savoir. » cela mettait un terme à cette douloureuse attente, à ces faux espoirs. Cela n’empêchait pas qu’elle ressentait une terrible colère pour Roberto. « -vous n’êtes pas… » non, il n’était pas obligé pourtant il proposait. « -merci… » cela voulait dire d’accord. Vic eut du mal lui rendre le petit sachet. « -je… je comprends… » même si elle se fit violence pour lui rendre. Un léger rire nerveux pour le café, alors que ses yeux étaient toujours noyés de larmes.
En l’attendant dans le couloir, elle avait remonté la capuche de son pull sur ses cheveux. Comme pour se faire toute petite, se cacher du monde. Puis elle l’avait suivit en silence jusqu’à sa voiture, et s’était ratatinée dans le siège. « -non. » avait répondu Victoria en voyant l’hésitation dans sa question. « -venez. » ajouta la jeune femme avant de sortir de la voiture. Elle tourna la clé, puis entra avant de le laisser en faire de même. « -faites comme chez vous. » souffla la jeune femme en allumant la lumière. Elle se dirigea directement vers la cuisine pour récupérer deux bières. Elle en fit glisser une devant Reyes. Puis ouvrit l’autre pour elle. Elle la porta à ses lèvres sans attendre, en avalant une grande gorgée. « -je crois… je crois qu’avec le temps… je m’étais préparé à l’idée vous savez. » elle n’arrivait pas à s’asseoir. « -je suis… horriblement triste, et bouleversée et en même temps… je suis tellement en colère contre lui… » Reyes n’était surement pas ici pour l’écouter mais tant pis. C’était lui qui avait voulu rester. « -on devait se marier… je me rappelle plus si je vous l’avais dit… » avait elle ajouté avant de reprendre une gorgée de bière. « -il voulait un mariage de dingue, le genre qui impressionne la galerie. Parce qu’il voulait prouver à mes parents qu’il était digne de leur fille. Il voulait montrer qu’il s’en était sorti malgré la prison. Il voulait… » elle glissa une main dans ses cheveux, qui y resta quelques secondes avant d’ajouter : « -moi j’en voulais pas de ce mariage de fou. Je voulais seulement qu’on se dise oui, et qu’on vive. Qu’on vive ensemble, qu’on galère ensemble et qu’on s’aime. » à nouveau elle se remit à pleurer. « -je lui en veux tellement… »
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Sam 23 Sep - 20:20
Jacob Reyes
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Victoria venait de le remercier pour avoir retrouvé le corps calciné de son petit-ami. Pourtant, Jacob ne se sentait pas légitime à recevoir de tels remerciements. Il avait failli à sa mission qui était de retrouver l’homme qu’elle aimait en vie. Elle était venue pour signaler la disparition de Roberto, et elle se retrouvait à devoir faire le deuil de cet homme parce qu’il n’était pas parvenu à le retrouver à temps… Il aurait seulement voulu le ramener en vie à ses côtés. Les mots qu’elle prononça ensuite tout en venant se nicher dans ses bras, furent douloureux pour le lieutenant qui après un bref moment d’hésitation, passa ses bras autour de son corps pour la serrer tout contre lui avec douceur. En lui annonçant la mort de Roberto, il s’était attendu à des hurlements de douleur, des sanglots à en perdre haleine, ou encore une colère spontanée, et le cas échéant, des coups. Mais rien de tout cela ne se produisit. Victoria venait trouver réconfort dans ses bras. À lui. À l’enquêteur qui n’était pas parvenu à retrouver l’homme qu’elle aimait et qui venait de lui annoncer son meurtre. Il la laissa se reculer, ne sachant plus vraiment comme agir soudainement et acquiesça lentement de la tête « C’est toujours mieux de savoir » souffla-t-il dans un murmure avant de lui proposer de rentrer. Il n’eut le temps de rétorquer qu’il ne se sentait pas obligé de la raccompagner, qu’elle le remercia une fois encore. Un sourire pour seule réponse, et précisa que le collier devait rester là le temps de l’enquête « Je vous promets de vous le ramener lorsque la lumière sera faite sur toute cette histoire ». Lui qui ne formulait aucune promesse, il comptait bel et bien tenir celle-ci. Il récupéra le sachet contenant la preuve à conviction et la confia à Wendy en sortant du bureau, tout en signalant qu’il s’absentait.
Le trajet se déroula en silence, ne prenant la parole que pour le temps de la commande au drive du fast-food du quartier, puis il sourit à la jeune femme qui accepta sa compagnie pour le temps du repas. Il pénétra dans la maison, déposa les sacs sur la table basse, retira sa veste qu’il déposa négligemment sur le canapé et récupéra la bière tendue par Victoria « Merci ». Une longue gorgée, et posa son regard sur la jeune femme à quelques mètres de lui. Debout devant le canapé, il l’écouta évoquer ce qu’elle éprouvait, la colère contre Roberto, la tristesse également de l’avoir perdu à tout jamais. « Non » murmura-t-il comme pour ne pas l’interrompre alors qu’elle évoqua le mariage. Non, elle ne lui en avait jamais parlé. Il avait sûrement commis ce délit pour pouvoir subvenir aux besoins de sa fiancée, et financier ce mariage fastueux qu’il désirait tant. En la voyant pleurer de nouveau, le lieutenant déposa la bière sur le rebord de la table, se saisit de celle de Victoria et répéta le geste, et vint la serrer tout contre lui « Vous avez le droit d’être triste, d’être en colère, de vouloir que tout s’arrête. C’est normal… » répliqua-t-il tout en caressant son dos « Vous avez le droit de haïr la vie de vous l’avoir ôté si brusquement, sans avoir eu l’occasion de lui dire que vous l’aimiez une dernière fois, ou que vous avez apprécié chaque moment passé avec lui ».
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Sam 23 Sep - 21:21
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Assise dans la voiture de Reyes, Victoria avait la sensation d’être absente de son corps. Elle prenait pleinement conscience qu’elle ne reverrait jamais plus l’homme qu’elle aimait. Que cette partie de sa vie était terminée. Cela faisait des mois qu’elle se berçait d’illusions, qu’elle espérait que ce mauvais rêve allait toucher à sa fin. Que ce n’était qu’une mauvaise blague. Mais aujourd’hui, on venait de lui annoncer que cela ne servait plus à rien d’avoir de l’espoir. Que c’était terminé. Que Roberto était mort. Sans vraiment savoir pourquoi, elle avait accepté le fait que Reyes mange avec elle ce soir. Peut-être pour ne pas être seule. Peut-être parce qu’il était le seul à savoir, à comprendre. Silencieusement, elle l’invita à entrer, avant de lui servir une bière sans même penser à lui donner un verre. Elle avait tellement mal. Elle se sentait si impuissante et en même temps il y avait toute cette colère. Contre le monde entier qui n’en avait rien à foutre qu’elle souffre, mais surtout contre Roberto. Elle lui en voulait tellement d’avoir fait ce choix, d’avoir prit la solution de facilité. Et tout ça pour quoi, un peu plus d’argent ?!
La jeune femme se confia au lieutenant sur le mariage que souhaitait avoir Roberto. Ce mariage grandiose qui demandait une somme folle et qui l’avait pousser à reprendre le trafic. Qui l’avait poussé vers la mort. A nouveau les larmes noyèrent ses yeux. Des larmes de tristesse et de rage. Lorsque Reyes la prit contre lui, elle résista quelques secondes, avant de se blottir contre lui une nouvelle fois. Elle finit par reculer, peut-être un peu trop brusquement. « -ce n’est pas à la vie que j’en veux. C’est à lui ! » elle recula de deux pas : « -est ce que vous… est ce que vous pouvez arrêté de faire ça. Parce que… » elle se mordit les lèvres : « -parce que vous allez partir et que… et je ne vais de nouveau me retrouver seule face à tout ça. » c’était mieux qu’elle ne prenne pas trop l’habitude d’avoir une épaule sur laquelle pleurer. « -pourquoi est ce qu’il ne m’a pas écouté lorsque je lui ai dit que je ne voulais pas d’un grand mariage ! Une bague en plastique dans un de ces trucs du super marché, vous savez qu’on tourne là. Y’a une boule qui tombe et hop une bague ! » il y avait une petite touche d’hystérie dans sa voix. « -c’était parfait ! Je voulais simplement faire ma vie avec lui. Rien de plus. Je voulais pas de belle robe ni de traiteur hors de prix ! Mais… » elle récupéra sa bière, en prit une nouvelle gorgée et ajouta : « -mais il a rien comprit, il a rien voulu entendre. Et maintenant… maintenant je me retrouve seule avec mon chagrin et ma colère ! Je sais même pas comment on gère un enterrement ! J’espère que son frère va payer parce que j’ai perdu un boulot alors je… » clairement, elle ne savait pas comment faire financièrement. Elle avait déjà deux loyers de retard. Vic serra les points et de rage, finit par jeter sa bière contre le mur en hurlant. Le spectacle étant sans doute bien pathétique. Rapidement elle se mit à genoux pour ramasser les morceaux de verre, forcement avec les mains tremblante elle se coupa. Elle jura en espagnol avant de se remettre à pleurer encore et encore.
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Sam 23 Sep - 21:42
Jacob Reyes
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Parce qu’elle n’avait pas hurlé sa douleur, parce qu’elle n’avait pas explosée de colère contre lui, contre la vie, ou encore contre l’homme qui était mort à cause de ses propres choix, Jacob n’avait pas souhaité la laisser seule. Il l’avait raccompagné jusqu’à sa maison, et avait décidé de dîner en sa compagnie. Pour être présent au moment où elle n’aurait plus la force de tout maîtriser. Elle se confia sur ce mariage que Roberto avait tant désiré pour prouver sa valeur aux yeux du monde, et qui l’avait poussé dans ses anciens travers. Puis les larmes avaient fini par couler sur son visage et il l’avait serré dans ses bras, tentant de trouver des paroles rassurantes, l’autorisant à exprimer ce qu’elle éprouvait. Mais contre toute attente, elle le repoussa presque abruptement, l’obligeant à faire un pas en arrière tout en écartant les mains. Le lieutenant laissa ses bras retomber le long de son corps « Vous n’êtes pas seule Victoria » précisa-t-il avec douceur, et la laissa s’exprimer avec tout le flot d’émotions qui surgissait de manière soudain, inopiné, sans le moindre contrôle. Jacob resta en retrait et impassible vis-à-vis des mots de cette dernière. Elle avait besoin d’exprimer sa colère, de se montrer hystérique, de détester Roberto de l’avoir abandonné ainsi, alors qu’elle ne voulait qu’une chose, vivre à ses côtés le restant de sa vie. Silencieux, il lui prêta une oreille attentive sans pour autant l’interrompre. Il sursauta toutefois lorsqu’elle jeta sa bouteille de bière contre le mur, étalant ainsi le breuvage au sol, parmi les morceaux de verre brisé.
Restant interdit à quelques mètres de cette dernière, il l’observa se diriger jusqu’aux débris de verre éparpillés au sol, les ramassant d’une main tremblante en pleurant à chaudes larmes. Jacob décida d’intervenir, se rapprochant lentement jusqu’à elle, et se saisit de ses mains avec douceur « Laissez ça. Vous vous êtes blessée… Laissez, je ramasserais tout à l’heure. Venez » et la fit se lever avec lenteur, la rapprochant de l’évier, faisant glisser ses mains sous l’eau froide « J’ai une trousse de soin dans le coffre de ma voiture, je fais vite ». Son absence fut brève, à peine perceptible et il déposa la trousse sur le rebord de l’évier, avant de retirer la main de cette dernière de sous l’eau en silence. Quelques regards à son attention, et désinfecta sa plaie avec minutie, appliqua des strips pour maintenir la peau, et déposa un pansement par-dessus. Il débarrassa toute trace de son passage, referma la trousse de soin, puis se tourna de nouveau en direction de Victoria « Vous n’êtes pas seule. Je suis présent pour vous et je le resterais. Vous avez assez affronté toute seule. Reposez-vous sur moi, je suis assez solide » et lui adressa un sourire tout en venant caresser sa joue, et sortie une nouvelle bouteille de bière qu’il décapsula pour elle, et la lui tendit « Buvez et mangez. Le repas va refroidir » en parlant des burgers frites qu’ils avaient pris sur la route. Un dernier regard pour Victoria, et se chargea de nettoyer les débris de verre et la bière au sol, faisant disparaître toute trace de son geste de rage, puis prit place sur le canapé, déballant les sacs krafts « C’est gras. C’est bon pour ce que vous avez » répliqua-t-il avec un sourire à son attention, tout en lui donnant un léger coup d’épaule.
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Sam 23 Sep - 22:14
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.
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Elle l’avait repoussé. Il était peut-être là ce soir, mais il rentrerait chez lui à un moment ou à un autre. Et à nouveau elle serait seule face à sa souffrance. Alors elle ne voulait pas s’habituer à sa douceur. Même si ça faisait du bien, même si c’était réconfortant. Vic n’était pas du genre à demander de l’aide, même au plus bas. Et lui, il était là à lui offrir la sienne sans rien attendre en retour. Est-ce que c’était par culpabilité ? Parce qu’il avait été incapable de retrouver la trace de Roberto et le ramener en vie ? Ou alors par pitié parce qu’elle semblait fragile et qu’elle manquait de vriller à n’importe quel moment ? « -si… si je le suis puisqu’il n’est plus là ! » avait répliqué la jeune femme. Bien sur qu’elle était seule. Qui pouvait comprendre ? Les gens de son entourage n’appréciait pas Roberto. Ils verraient là-dedans seulement une sorte de vengeance de la vie. Il avait mal agit, il avait été puni. Fin de l’histoire. Et elle alors ? Devait elle comprendre qu’elle s’était trompée ? Qu’elle n’était pas tombée amoureuse de celui qu’il fallait, que tout le monde avait raison ?
De rage, elle fracassa sa bière contre le mur et se coupa en voulant ramasser les morceaux de verres. Des sanglots secouaient ses épaules et elle eut un mouvement de recule lorsque Reyes s’approcha, comme si elle avait déjà oublié sa présence. Pourtant, elle l’écouta, laissant les morceaux lui glisser des mains. Puis elle se redressa le visage noyer de larmes. La jeune femme fixa l’eau qui lavait sa peau du sang. Elle se perdit dans la contemplation de ce mélange dans l’évier, et ne bougea pas lorsque Reyes revint prêt d’elle. C’était un peu comme si elle était dans un état second. Un frisson la parcouru lorsqu’il prit sa main avec tant de douceur pour s’occuper de la blessure. Elle garda le regard rivé sur sa main. « -vous ne devriez pas être ici… » souffla la jeune femme en relevant son regard sombre sur lui. « -vous dites ça parce que vous êtes quelqu’un de gentil. Mais vous n’avez pas à endosser ce rôle pour moi. » pourtant, cela lui faisait du bien qu’il soit présent.
Elle détourna quelque peu la joue lorsqu’il la caressa, avant de prendre la bière qu’il lui tendait. Un regard, avant de se diriger vers le canapé. Elle s’y blottit, remontant ses genoux sous son menton. Un léger sourire lorsqu’il lui donna un coup d’épaule. « -je me sens tellement perdue… » souffla Vic. « -normalement c’est moi qui aide les gens… moi qui gère pour eux… mais là… » comment faire quand c’était pour soi ? « -il me manque tellement… » ajouta la jeune femme en fixant sa bière. « -ça fait plus de six mois mais… mais là c’est… bien réel. Il ne reviendra pas. Je ne reverrais jamais son sourire, il ne viendra plus coller son épaule contre le montant de la porte de la cuisine pour me demander comment c’est passé ma journée. » elle sourit malgré le chagrin : « -il chantait comme une casserole et pourtant j’adorais l’entendre quand il voulait bien ranger la vaisselle. » elle renifla et se pencha pour prendre la boite de mouchoirs. Elle se moucha et reprit : « -je sais que vous devez vous dire que c’était pas un homme parfait, loin de là même… que je suis sans doute mieux sans lui… et vous êtes surement pas le seul à vous dire ça. Mais… » elle se mordit les lèvres. « -j’étais bien avec lui… on était heureux… »