Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

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Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Dim 24 Sep - 10:30

Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.

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Un sursaut le gagna lorsque sous un élan de rage, Victoria brisa la bière qu’elle tenait entre ses mains. Elle venait de parcourir la moitié de la pièce pour venir s’écraser sur le mur et se diviser en plusieurs morceaux de verre, jonchant sur le sol au milieu du liquide mousseaux. Jacob avait marqué une hésitation avant de la rejoindre, de lui saisir les mains et de l’entrainer jusque dans la cuisine, les glissant sous l’eau froide le temps qu’il s’absente quelques secondes. Il lui essuya la peau, et lui prodigua les soins tout en relevant son regard sur Victoria « Pourtant j’ai l’impression que je ne dois être nulle part ailleurs qu’ici » rétorqua-t-il avec douceur. Il fixa un point invisible quelques secondes, puis reporta son attention sur la blessure de la jolie brune, continuant de soigner sa plaie ouverte « Pourquoi vous n’acceptez pas mon aide, tout simplement ? Je ne demande rien en retour, je veux seulement vous aider », et termina de panser la main de cette dernière, et lui caressa la joue sans ambigüité dans son geste, mais la retira aussitôt qu’il la vit réagir à son geste, soufflant un « Pardon, je ne voulais pas… ». Il la convia à rejoindre le canapé pour manger un peu, et remplir ce qui restera de son estomac avec de l’alcool. En tout cas, c’était ce qu’avait prévu Jacob.

Sur le canapé, il lui donna un petit coup d’épaule qui parvint à la faire sourire. Il déposa les différents burgers sur la table et commença à déballer le sien après une gorgée de bière, et tourna la tête en direction de Victoria « Mais aujourd’hui, c’est vous qui avez besoin d’aide ». Jacob délaissa finalement son burger alors que la jolie brune se confia à lui sur sa relation avec Roberto, sur l’homme qu’il était. Un sourire doux étira les lèvres du lieutenant au fil du monologue de cette dernière. Son sourire se dissipa alors qu’elle semblait connaître son avis sur cet homme qui avait partagé sa vie « Je n’ai pas dit cela. Je ne l’ai même pas pensé. Vous avez perdu un être que vous aimiez. Vous avez le droit d’avoir mal, d’être malheureuse, de ne plus avoir goût à la vie. Je suis là pour veiller à ce qu’un jour, vous parveniez à sourire de nouveau ». Il lui tendit un hamburger « Mangez un peu. Vous ne pouvez pas rester le ventre vide » et mordit dans le sien avant de baisser les yeux sur sa chemise froissée et dorénavant tâchée par la sauce « Eh merde ! ». Jacob délaissa son burger pour se saisir de la serviette en papier et tenta de nettoyer son impair du mieux qu’il le pouvait, avant de jeter un coup d’œil à Victoria « Ne vous moquez pas ! » en lui adressant un sourire, et souffla un « Tant pis », et reposa la serviette dorénavant chiffonnée et sale sur la table basse, et reprit sa dégustation de burger « Vous avez perdu votre travail vous me disiez ? Lequel ? ».


Charly
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lune 2
Charly
Dim 24 Sep - 11:52

Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

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Peut-être qu’il la draguait. Peut-être qu’il aimait ça, les veuves épeurées. Jacob était un homme dont le mariage partait à volo et qui souhaitait se taper sa coéquipière. Alors oui, peut-être qu’il était capable d’établir un plan drague ce soir, alors qu’il venait de lui annoncer que Roberto était mort. Certaine personne pouvait voir cela de cette façon. Les mauvaises langues. Ceux qui voyaient le mal partout. Dans cette cuisine, alors qu’il venait de soigner sa main, qu’il essayait de prendre soin d’elle alors qu’elle en était incapable, Vic n’était pas en état de se faire de fausse idée. Elle avait reculé sa joue seulement par fierté, parce qu’il lui avait demandé d’arrêter. Parce qu’il ne serait pas là à chaque fois qu’elle allait s’effondrer. Qu’il y aurait des moments où elle devrait faire face seule. Se relever seule. Elle avait détourné le visage en entendant ses excuses, sans vraiment les entendre, se détournant pour rejoindre le canapé.

Elle n’avait pas faim. Vraiment pas. Elle avoua se sentir déminue, ne pas savoir comment faire face. « -c’est assez difficile à accepter… » avait elle ajouter en parlant lentement. Elle était certaine qu’il comprenait de quoi elle parlait. Puis elle évoqua Roberto, des choses qu’elle aimait de leur vie. Puis elle le dévisagea, vraiment pas certaine de sa franchise sur le moment. Il ne l’avait même pas pensé ? Vraiment ? Lui qui était flic, ancien chirurgien, et qui avait été capable de se hisser haut dessus de sa condition de base. Elle en doutait vraiment. Elle eut un léger rire ironique. « -parce que vous comptez veiller sur moi jusqu’à ce que j’aille mieux ? » c’était du grand n’importe quoi. Il n’avait rien d’autre à faire ? Pourquoi est ce qu’il tenait tant à l’aider ? « -vous m’avez sauvé la vie il y a quelques mois, je pense que c’est bon non… votre syndrome du sauveur n’a pas été comblé ? » elle était à la limite de l’impolitesse. Mais elle avait tous les droits non ?! Elle était en deuil ! Elle avait le droit de haïr le monde entier, la vie même ! Reyes venait de lui dire. « -je n’ai pas faim… » souffla-t-elle en avant de porter sa bière à ses lèvres et de venir coller sa tête contre le dos du canapé en soupirant.

Elle fixa le vide, puis le dos de Reyes. Un léger sourire en l’entendant jurer. Ses lèvres s’étirèrent un peu plus en le voyant se débattre avec la serviette en papier. Puis elle partie en fou rire. C’était nerveux. Mais cela lui fit du bien. Elle finit cependant par se morde les lèvres pour éviter de pleurer à nouveau. Elle venait de lui dire : « -vous voulez que je vous passe un t-shirt. Roberto en a… » en à plein. Il ne le remettrait jamais… Vic leva les yeux au ciel pour ravaler ses larmes. « -oh… heu… » elle prit une gorgée de bière. « -je gardais un petit garçon le matin, et je… j’ai demandé à arrêter parce que je… Parce que je suis à fleur de peau, parce que je suis capable de pleurer pour pas grand-chose et parce que ce gosse n’a pas besoin de ça dans son éducation. Je… je voulais pas qu’il lui arrive quelque chose par ma faute. » elle était moins attentive, moins concentrée, moins patiente aussi. Et le petit Oscar n’avait pas à supporter cela.

Elle marqua un silence, le regard dans le vague. Puis elle demanda : « -vous croyez qu’on arrive à être de nouveau heureux normalement ? » elle tourna la tête pour regarder Reyes : « -je veux dire… qu’on arrive à recoller ce qui s’est brisé. J’ai la sensation de… j’ai l’impression qu’à chaque fois que je souris, que j’ose sourire ou rire, une vague de tristesse submerge mon cœur. Ça monte et c’est incontrôlable, comme pour… comme pour me rappeler à l’ordre. » et c’était étouffant…

 
Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Dim 24 Sep - 12:15

Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.

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Jacob avait la sensation que la jeune femme ne voulait pas de sa présence à ses côtés, de son aide. Son silence parlait pour elle, alors qu’il tentait, vainement sûrement, de lui confirmer qu’à ses yeux, sa place était bel et bien ici. Victoria n’était tout simplement pas prête à accepter que cette fois-ci, les rôles s’inversent. Elle n’était plus celle qui aidait les gens, elle était dorénavant celle qui avait besoin d’en recevoir. « Je n’ai jamais dit le contraire » rétorqua-t-il avec douceur tout en déballant son burger de son sachet. Il la laissa évoquer les doux souvenirs de Roberto, de sa manière de chanter faux, de lui demander comme s’était passée sa journée, de cette manière dont elle vivait heureuse à ses côtés. Quant à lui, il resta silencieux jusqu’au moment où elle insinuait qu’il devait penser que c’était un mal pour un bien ce qui venait de se produire. Il la contredit avec sincérité. Il n’en pensait rien. Il comprenait qu’elle ait mal, qu’elle souffre, qu’elle ait envie de hurler sa douleur au monde entier. Alors il ferait en sorte d’être présent à ses côtés jusqu’à ce qu’elle aille mieux. Mais semblablement, cette idée ne semblait pas plaire à Victoria qui ne se fit pas prier pour le faire savoir « Oui » fut sa seule réponse. Puis il fronça les sourcils face à la dureté des paroles qui suivirent « Mon quoi ?! Vous pensez que je fais cela pour combler mon égo masculin ? » et se mit à prendre une gorgée de bière tout en haussant les épaules « On a qu’à dire que c’est plus profond que cela » et reposa sa bière sur la table basse. Elle avait le droit d’être en colère. Contre lui également. Il reposa le burger qu’il lui tendait sur la table, aux côtés des frites sûrement froide à l’heure actuelle « Ok ».

Sa maladresse eut raison de ce petit silence pesant qui venait de les envelopper. Voilà qu’il avait tâché sa chemise avec la sauce de son hamburger. Il tenta, tant bien que mal, de nettoyer la trace de gras sur sa chemise froissée, et se tourna vers Victoria qui s’était mise à rire aux éclats. C’était peut-être nerveux, mais pour lui, c’était une victoire. Petite. Brève également, mais une victoire tout de même. Il marqua une hésitation quand elle évoqua Roberto, et souffla un « Non, ça ira. Merci ». Il n’était pas certain que ça soit une bonne idée. Il décida de changer de sujet pour ne pas alourdir davantage l’ambiance et la laissa évoquer les raisons de la perte de son emploi « Vous avez fait le bon choix ». En tout cas, c’était son avis. S’il était arrivé quelque chose à cet enfant à cause d’un moment d’inattention de sa part, elle s’en aurait toujours voulu. Il mordit de nouveau dans son hamburger et son geste resta en suspens quelques secondes alors qu’il reposa ce dernier au milieu de son sachet. Il termina lentement sa bouche et posa son regard sur la jeune femme « Vous allez vous sentir ainsi plusieurs semaines, vous allez passer par les différentes phases du deuil. Puis un jour, vous finirez pas vous rendre compte que ça ne vous fait plus mal. Alors vous saurez que vous pouvez avancer ». Pour sa part, il avait franchi le déni, la colère et le marchandage. Il était actuellement dans la dépression. La dernière étape avant l’acceptation. « Vous allez avoir peur de ne pas jamais parvenir à vous en remettre… Et c’est normal. Entourez-vous des gens qui se soucient de vous, qui vous aideront dans cette épreuve. C’est important ».

Charly
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Charly
Dim 24 Sep - 13:14

Victoria Ruiz
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« -sérieusement ? » avait elle demandé avec une sorte de soupçons dans les yeux. Elle ne comprenait pas pourquoi. Il faisait ça avec toutes les familles de ses affaires ? Il devait passer plus de temps à manger et tendre des mouchoirs qu’enquêter ! « -j’en sais rien ! » lança Vic. « -j’en sais rien pourquoi vous faites ça. » c’était appréciable et en même temps très déstabilisant. Elle était partagée. Elle appréciait sa présence et son aide, mais en même temps, ce n’était pas logique, pas normal… et il y avait toujours son égo à elle justement, qui se faisait entendre malgré la triste et la colère. « -ça veut dire quoi ça ? » demanda la jeune femme. « -vous avez été psy aussi dans une autre vie ? » elle finit par porter sa bière à ses lèvres, une petite voix dans sa tête lui disant que ça ne serait à rien de s’en prendre à Reyes. Le type la raccompagnait, soignait sa main, lui payait à manger, l’écoutait et elle… elle ne trouvait rien d’autre à faire que d’être désagréable. C’était presque plus fort quelle. Elle conclue pourtant qu’elle n’avait pas faim. Et il sembla lâcher l’affaire.

Heureusement pour eux, Reyes semblait maladroit et la sauce sur sa chemise eut raison de Vic. Elle se mit à rire, nerveusement mais tout de même. Elle eut la sensation que cela faisait sauter l’étau dans sa poitrine. Qu’elle respirait un peu mieux. Même si elle évoqua Roberto, ses vêtements… et que cela fit remonter ses larmes. Heureusement Reyes revint sur le sujet de son travail. Alors elle lui expliqua que c’était elle qui avait choisi d’arrêter de garder le petit Oscar. Un léger sourire lorsqu’il la conforta dans sa décision.

Vic lui demanda alors si jamais un jour cela allait s’arrêter. Peut-être qu’il n’en savait rien d’ailleurs. Mais elle avait seulement besoin qu’on lui dise que ça allait passer. Que petit à petit… elle se sentirait mieux. Elle l’écouta lui répondre en se mordant la lèvre inférieure, ses genoux sous le menton. Elle l’observa quelques secondes. « -merci… » avait elle alors soufflé. D’être là, de la supporter alors qu’elle n’était pas vraiment agréable. Elle inspira et expira lentement, puis elle demanda : « -vous voulez bien me parler de vous. Histoire de… histoire me changer les idées… » elle ne savait pas ce qu’elle voulait entendre, elle s’en foutait un peu en fait. Mais elle voulait repousser ses souvenirs et sa peine. Juste quelques minutes ou quelques heures. « -vous avez des… je sais pas, des frères et sœurs ? Vous êtes de quel quartier de base ? Et pourquoi vous avez changé de carrière ? » voilà il avait des pistes. « -on peut aussi parler d’autre chose si vous préférez. J’en sais rien… » elle haussa les épaules. « -de votre plat préféré ou du meilleur film que vous ayez jamais vu ! » elle voulait juste penser à autre chose. Faire encore un peu comme si tout était normal.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Dim 24 Sep - 13:43

Jacob Reyes
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Sa réponse laissa perplexe la jeune femme qui l’interrogea, comme si elle n’était pas certaine de savoir si le lieutenant était sincère ou non, alors il rétorqua « Oui. À moins que vous en décidiez autrement ». Il ne l’obligerait à rien. C’était son choix. Même si pour le moment, il n’était pas certain qu’elle soit doué d’assez de discernement pour y parvenir. La preuve en était, que cette dernière reposait son choix d’être présent pour elle sur un dénommé syndrome du sauveur. Il était surprit qu’elle limite sa bienveillance à son encontre à une simple question d’égo masculin. Et quand il l’interrogea sur cela, elle ne parvenait pas à trouver un argument justifiant ce choix, ce qui le fit sourire « J’ai envie de vous aider ». C’était aussi simple que cela. En apparence tout du moins, et finit par lui confier qu’en réalité, c’était plus profond. « Pas à ma connaissance » répliqua-t-il sur un ton léger, ne souhaitant pas envenimer la situation en haussant le ton à son tour. De toute manière, il n’avait jamais été familier des disputes. Il pensait que la communication se basait sur une discussion au calme et une compréhension mutuelle. Quand la colère s’emparait de votre être, les mots dépassaient la pensée et ça n’avait pour résultat, que de faire souffrir tout le monde autour de soi. Alors Jacob laissait la jeune femme s’énerver contre lui comme bon lui semblait, mais il n’y répondrait pas avec le même entrain. En fait, il parvint même à la faire rire aux éclats grâce à sa maladresse occasionnelle. Un bref moment de quiétude qui fut rapidement dissipé à l’énonciation du prénom de l’homme qu’elle aimait.

Pour ne pas faire couler davantage de larmes sur son visage, le lieutenant Reyes décida de changer de sujet en évoquant son autre travail et lui donna raison dans sa décision. Elle avait fait le bon choix. Ce n’était pas de la pitié à son encontre, mais un constat. Un bref silence s’empara ensuite des lieux jusqu’au moment où Victoria lui demanda si un jour, elle parviendrait à remonter la pente. Il n’en savait encore rien sur ce point. Lui aussi se battait contre ce qu’il éprouvait depuis des mois, et il était dans la dernière phase avant l’acceptation de la mort de Mia. La douleur était omniprésente et c’était pour cela qu’il était présent aux côtés de la jeune femme. Il savait ce qu’elle endurait aujourd’hui. Un sourire triste étira les lèvres du trentenaire qui acquiesça à son remerciement « Je suis là pour ça » souffla-t-il, et continua de manger quelques frites. Il tourna la tête en sa direction, surprit de sa question. Elle voulait qu’il parle de lui. Qu’il lui change les idées. Un simple hochement de tête et la laissa énumérer quelques questions à la suite de l’une et l’autre, ce qui le fit rire légèrement « Vous voulez que je réponde à toutes vos questions ? » et reprit quelques frites, avala sa bouchée et répondit « Le Kak ik de ma mère. Un plat traditionnel du Guatemala. Je vous en apporterais un jour », puis se mit à réfléchir « Mon film préféré… Interdiction de vous moquer, mais j’aime beaucoup Bodyguard ». Puis prit quelques frites, accompagné d’une giclée de bière et poursuivit « J’ai deux sœurs. Une grande qui est actuellement dans la publicité, et une petite sœur qui est mécanicienne ». Ce qui avait ravi ses parents. Eux qui espéraient qu’elle choisirait également la voie de l’Université. En vain. « Je suis d’Overtown, et… C’était quoi la dernière ? » avant de réfléchir « Ah oui.. Mon changement de carrière… » et reprit une gorgée de bière avant de poursuivre « J’étais chirurgien bien implanté à l’hôpital de Miami quand j’ai appris le décès d’Arturo, mon ami d’enfance. Je me suis rendu au poste de police pour connaître les détails de l’enquête, et je me suis retrouvé confronté à un système discriminatoire et à bout de souffle. Il avait un casier, il était membre d’un gang. Pourquoi enquêter ? On m’a dit que c’était une aubaine pour la société qu’il soit mort… J’ai alors compris que je devais changer les choses. A mon échelle ». Il lui tendit quelques frites « Vous en voulez ? » et ajouta « Et vous ? ».


Charly
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Charly
Dim 24 Sep - 14:41

Victoria Ruiz
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Il avait envi de l’aider. Cela ne lui donnait pas plus d’info sur le pourquoi il voulait l’aider. Pour le moment elle était convaincue que c’était par pitié et culpabilité. Vic n’avait pas les idées claires. Impossible pour elle de voir que Reyes non plus n’allait pas bien. Pour le moment, elle était auto centrée sur sa propre douleur. Elle n’avait pas fait attention à la coupe de cheveux, la barbe ou encore la chemise froissée. Elle n’avait pas vu la différence avec l’homme qu’elle avait rencontré quelques mois plus tôt. Parce qu’elle était submergée par son chagrin. Parce qu’il lui était impossible de voir autre chose que la mort de Roberto. Elle ne voyait pas non plus la patience qu’avait Reyes face à elle. Vic aurait aimé qu’il cri, qu’il la résonne, qu’il réponde sans la moindre tact, juste pour qu’elle ait un peu plus mal encore. C’était comme si elle avait besoin de cette douleur. Une punition parce qu’elle, elle était en vie ? Peut-être…

Malgré le caractère difficile de la jeune femme, le flic était toujours là et il parvint même à la faire rire. Avant que ce rire ne soit chassé par des larmes lorsqu’elle évoqua Roberto. Elle ne voulait pas rester ainsi… Alors elle lui demanda si ça allait toujours être comme ça. Elle l’écouta avec attention avant de le remercier. Un sourire triste. La jeune femme décida de changer de sujet, de surtout se changer les idées. Elle avait besoin de parler d’autre chose. Alors elle opta pour lui, pour sa vie. Posa des questions pour l’aider à parler. « -c’est vous qui voyez… » avait elle répondu en haussant les épaules, toujours le même sourire triste sur les lèvres. Il s’étira lentement lorsqu’il évoqua sa mère et son plat préféré. « -les mamans ça cuisinent toujours super bien… » elle grimaça en entendant le titre du film, avant de lever les deux mains, signe qu’elle n’oserait pas se moquer ouvertement.

Un hochement de tête. Deux sœurs. Son sourire s’effaça en entendant le job qu’occupait la dernière. Elle baissa les yeux sur sa bière, avant de dire : « -pas commun… j’imagine que ça a enchanté vos parents… » apprendre à ne pas pleurer. Elle allait y parvenir. Elle devait se laisser du temps. Elle la sentait cette boule dans sa gorge, qui l’étouffait et l’empêchait de respirer pleinement. Elle chercha à la faire passer avec une nouvelle gorgée. Bière terminée, elle la déposa sur la table basse Elle se leva en récupérant celle vide de Reyes, et se dirigea vers la cuisine pour en prendre deux autres. Elle les décapsula en l’écoutant lui parler de son changement de carrière. Vic revint vers lui, reprit sa place et fit un non de la tête pour les frites. « -c’est pour ça que vous voulez m’aider ? » demanda la jeune femme en restant assise sur le bord du canapé, coudes sur les genoux.

Elle porta sa bière à ses lèvres et en avala une grande gorgée. Tant pis si elle buvait trop. Elle avait le droit. Et puis elle avait sa nounou juste à côté. « -c’était quoi les questions déjà ? » demanda la jeune femme avec un sourire un peu plus franc. « -je… je suis une grande fan des accras. Même si c’est portugais. » un sourire. « -c’est facile à faire, ça se mange tranquille. Autant pour un repas rapide que pour un apéro entre amis. Je tiens la recette de la grand-mère de Roberto… » son sourire se fit plus fade. Mais elle inspira un grand coup et reprit : « -j’adore en général tous les films de Will Smith et de Dicaprio. Sauf Titanic… celui-ci moins… » elle regarda Reyes et prit une frite : « -me demandez pas de choisir je peux pas. » elle grimaça parce que c’était froid, et préféra boire du coup. « -on est cinq. Je suis la plus âgée. Deux frères un poil plus jeunes que moi. Et puis deux sœurs. La plus jeune à 22ans. » Personne n’avait fait de grandes études. Mais ils étaient tous heureux de ce qu’ils avaient.
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Jacob Reyes
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Victoria voulait parler de lui, de sa famille, ou encore de son plat et film favori. En réalité, elle voulait penser à autre chose qu’à la mort de son petit-ami. Elle voulait peut-être sourire à nouveau, se dire qu’elle en était encore capable. Qu’elle ne resterait pas dans cette mélancolie tout le reste de sa vie. Jacob se plia donc à l’exercice sans rechigner. Cela ne le dérangeait pas de répondre aux questions, même si généralement c’était lui qui les posait au quotidien. Un sourire alors que la jeune femme lui laissait le choix de répondre à celles qu’il souhaitait. Il décida d’apporter à une réponse à chacune des questions posées, en évoquant dans un premier temps son plat préféré. Celui que sa mère préparait depuis qu’il était petit, pour son anniversaire, et lorsqu’il avait passé une mauvaise journée. C’était un plat chaud et réconfortant. Les effluves de la sauce lui rappelait ses souvenirs d’enfance. Ceux qui étaient doux et qui restaient gravés à jamais dans la mémoire. Un sourire étira les lèvres du lieutenant alors que Victoria confirma que ces plats-là étaient les meilleurs « Oui, toujours… » et évoqua ensuite son film favori et cette fois-ci, ce fut un petit rire qui résonna dans la pièce « Vous ne dites peut-être rien, mais vos yeux parlent pour vous ! » répliqua-t-il en la désignant du doigt, et finit par prendre sa gorgée de bière. Il évoqua ensuite sa famille. Il avait deux sœurs. Il était donc leur seul garçon de la fratrie et ça le rendait particulièrement protecteur avec ses sœurs. Sa grande sœur avait fait des études supérieures en communication et publicité, alors que sa petite-sœur avait une passion dévorante pour l’automobile. Il vit le voile de tristesse traverser le regard de la jolie brune. Ça lui rappelait sûrement Roberto. « Pas particulièrement, non. Mais elle s’en sort bien. Vous lui plairiez. ».

Quant à la dernière question sur les raisons qui l’avait poussé à quitter la blouse blanche pour la plaque et le 9mm, Jacob décida de se montrer honnête. C’était pour être différent et pour apporter ce réconfort que lui n’avait pas pu obtenir parce que son ami était un délinquant avant d’être un être humain aux yeux des flics en charge de l’enquête. Un sourire à l’attention de Victoria et lui souffla « Pas tout à fait ». En tout cas, pas totalement. Il prit quelques frites froides, les trempant dans le ketchup et les porta à ses lèvres alors qu’il lui avait retourné les questions, et se mit à rire doucement à sa question. Il acquiesça lentement de la tête « Je n’en ai jamais mangé » répliqua-t-il avec sincérité avant de demander « Il était portugais ? » en parlant de Roberto. « Je suis d’accord pour le premier, pas le second. DiCaprio ? Vraiment ? C’est le côté blanc et riche, ça non ? » en faisant référence à leur conversation passée. Il avait dit cela sur un ton léger, presque taquin. Il voulait la faire rire et non pleurer. « Je ne vous demande rien » renchérit-il par la suite en levant les mains en l’air, puis se saisit de sa nouvelle bière pour en avaler une longue gorgée « Cinq enfants ?! Eh bien ! Et que font-ils dans la vie ? ». Oui, ça l’intéressait sincèrement « Vous les voyez régulièrement ? ».



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Ce n’était peut-être pas grand-chose, et peut-être que Reyes se forçait pour lui donner des détails de sa vie perso. Mais cela lui faisait du bien d’entendre ce genre de chose. De penser à des choses de base. « -je ne vous voyais pas aimer ce genre de film, c’est tout. » conclue la jeune femme « -mais chacun ses gouts. » oui voilà exactement. Il évoqua ensuite sa famille et Vic fit de son mieux pour éviter de pleurer à l’évocation du métier de la cadette. « -ah bon ? » comment pouvait-il affirmer cela ? « -vous êtes donc le chouchou de maman et le protecteur de vos sœurs ? » demanda la jeune femme en grattant l’étiquette de sa bière avec son ongle. Il semblait sortir d’une bonne famille. Tout comme elle. Un espèce de cocon protecteur dans lequel ils avaient grandit sans trop de difficulté.

« -c’est-à-dire ? » il voulait dire quoi par-là ? L’histoire était pourtant similaire en pas mal de point. Encore une fois, elle se dit qu’elle avait eu de la chance de tomber sur lui. Un autre aurait pu avoir les même réflexion que Reyes avait enduré à l’époque. Un peu comme l’avait fait Miller. « -alors quand je… quand je serais un peu plus motivée, je vous en ferais. Vous allez adoré. » c’était une certitude. Mais là, elle n’avait pas vraiment le cœur à cuisiner. Il comprenait. Elle en était certaine. « -du côté de sa mère. » avait elle répondu avant d’enchainer sur le reste de la conversation. « -quoi ? Non ! C’est un super acteur. » enfin c’était son point de vu. « -je croyais qu’on devait pas critiquer les gouts de l’autre. » elle lui adressa un sourire avant de boire à nouveau une longue gorgée. Elle évoqua ensuite sa propre famille.

« -alors Javier fait de la maçonnerie. Diego est électricien. J’avoue que ça aide beaucoup quand j’ai un souci à la maison. » un sourire. Elle adorait ses frères. Tout comme ses sœurs d’ailleurs. « -ils ont tous les deux des enfants. Deux garçons chacun. » puis elle passa à ses sœurs : « -Estela fait de la mise en rayons. Elle est en couple avec un con. Ils ont une fille. Avec ce job, elle se garde du temps pour éduquer sa fille. Quand à Marta, elle s’est pas mal cherchée et finalement, elle veut faire assistante sociale. » ce qui était un beau métier. « -elle vit encore chez mes parents et tant mieux. Ça m’évite de devoir passer tous les deux jours. » peu à peu, tout le monde prenait sa vie en main. « -je ne sais pas comment leur annoncer… ni quand leur dire… » elle ne voulait pas entendre les reproches ou les jugements de son père.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Dim 24 Sep - 16:33

Jacob Reyes
J'ai 38 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis lieutenant de police et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis marié et je le vis plutôt mal.

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nJacob émit un petit rire discret tout en posant son regard sur Victoria qui lui apprenait qu’il n’avait pas l’apparence du genre de personne aimait le film Bodyguard « Je suis un homme plein de surprise » rétorqua-t-il sur un ton léger, avant d’évoquer sa famille, notamment sa petite sœur devenue garagiste et qui s’entendrait sûrement à merveilles avec la jeune femme à ses côtés. Une remarque qui interpella quelque peu cette dernière, alors il confirma en argument « Elle n’a besoin de personne également. Indépendante et forte. Un peu comme vous ». Un nouveau rire résonna dans la pièce « Je ne suis pas le chouchou de ma mère, ni même de mon père. Ils nous ont éduqué de la même manière, avec la même douceur et le même amour. Comme s’ils avaient divisé leurs cœurs en trois parties égales, et que chacune de ses parties nous étaient attribuées ». Il baissa la tête tout en se passant une main dans la nuque, quelque peu gêné par sa métaphore « C’est un peu niais comme explication, mais vous voyez l’idée », et finit par prendre une gorgée de bière tout en poursuivant. Elle lui avait posé un certain nombres de questions, et il voulait répondre à chacune d’entre elles. La jeune femme semblait penser que son histoire personnelle se répercuté sur eux deux, sur l’aide qu’il voulait lui apporter « Je vous ai aidé la première fois qu’on s’est rencontré parce que votre histoire faisait écho à la mienne. Je ne voulais pas que votre dossier prenne la poussière sur un rebord de bureau parce que Roberto avait fait de la prison. Aujourd’hui… » et lui sourit avec douceur tout en la fixant « Je vous expliquerai tout… Un jour. Mais pas ce soir. S’il vous plaît ». Ce soir, il n’avait pas envie d’évoquer Mia, la perte de cette dernière et la descente aux Abysses qui avaient suivie.

Il lui retourna ensuite les questions, ne souhaitant pas être le seul centre de l’attention et se mit à sourire « J’aimerais beaucoup ». Et ça signifierait qu’elle allait mieux, qu’elle avait réappris à vivre sa vie sans Roberto à ses côtés. Qu’elle avait repris goût à la vie. Un hochement de tête alors que cette dernière pris le temps de lui confirmer qu’il était portugais du côté de sa mère, avant de critiquer son choix de film, ou plus précisément son choix d’acteur « Je n’en suis pas convaincu ! » répliqua-t-il sur un ton taquin et se mit à rire tout en levant les mains « Ok ! Ok ! Je ne critique plus ! », et après un dernier regard pour Victoria, il prit une gorgée de bière accompagnée d’une bouchée de burger. Il l’interrogea ensuite sur sa famille, ses frères et sœurs. Aucun n’avait fait de grandes études, mais chacun semblait avoir trouvé sa voie dans ce monde « Vous êtes donc Tata Victoria ». Il n’avait pas de difficulté à l’imaginer en tata gâteau, sans vraiment savoir pourquoi. « Vous veillez finalement sur tout le monde… Mais qui veille sur vous ? » demanda-t-il avec sérieux cette fois-ci, avant de la fixer, restant silencieux quelques secondes, puis ajouta « Ne réfléchissez pas. Dites-leur simplement. Ils vous aiment et seront présent pour vous, peu importe leur ressentiment à l’encontre de Roberto. C’est vous qui souffrez aujourd’hui… Ayez confiance en votre famille ». Ils avaient semblablement eu la même enfance, et si les rôles avaient été inversés, ses parents auraient su être présent, peu importe l’animosité éprouvé pour sa moitié. « Vous voulez les appeler ? Je reste à côté ».



Charly
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lune 2
Charly
Dim 24 Sep - 19:07

Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis femme de ménage et nounou, histoire de joidnre les deux bouts et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt mal.

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« -un peu comme moi avant… » souffla Vic de façon très défaitiste. Aujourd’hui, elle avait cette sensation de n’être qu’une petite chose fragile qui avait besoin d’être épaulé. Elle détestait ça. Ce qu’il ajout au sujet de ses parents la fit sourire avec tendresse. « -non ce n’est pas niais… j’aime beaucoup l’image. » Reyes était un grand romantique visiblement. En tout cas, il avait beaucoup de respect pour ses parents. Une chose qu’ils avaient en commun. « -et oui, je vois très bien ce que vous voulez dire… » même si de son côté, elle avait de plus en plus le sensation d’être l’élément à problème au sein de sa famille. Celle qui avait tout raté alors qu’elle pouvait faire mieux que ça. Quant à l’aide qu’il lui avait apporté, la fin de l’explication lui fit froncer les sourcils. « -d’accord… » une autre fois. Elle réalisa enfin qu’il ne semblait pas être au mieux de sa forme. Cela lui sauta presque aux yeux. Elle se sentit très égoïste soudainement.

La suite de la conversation fut légère, et cela fit du bien à Victoria. « -exactement, tata Vic. » elle était également la plus vieille de la fratrie, et celle qui n’avait pas d’enfant malgré son âge. Cela désolait un peu sa mère. Son père préférait de loin qu’elle n’ait pas d’enfant avec Roberto. Il serait heureux, cela n’arriverait jamais. Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun mot ne sortit. « -vous ? » demanda elle. Il trouvait les mots qui lui faisait du bien. Pourtant, elle avait peur de leur dire. Elle bougea la tête de gauche à droite. « -non… je veux… je veux pas faire ça par téléphone. Si j’appelle maintenant, je vais le faire en pleurant, et connaissant ma mère elle va débarquer et monter un campement dans mon salon. » et c’était hors de question. « -j’irais les voir… demain… » ou un autres jours. Elle finirait par leur dire de toute façon. Ils avaient déjà vu qu’elle était différente, sa mère lui avait posé des questions. Fatigue, travail… toutes les excuses étaient bonnes. Ils avaient passé le reste de la soirée à boire, et à parler. Finalement ils s’étaient endormi sur le canapé, chacun de son côté. Le lendemain matin, elle l’avait remercié, lui avait promis d’appeler si elle avait besoin. Elle ne l’avait pas fait bien sûr.

Le lendemain, elle avait eut un appel de Paolo. Il s’était montré bienveillant et compréhensif. Au grand étonnement de Victoria. Ils avaient géré ensemble les funérailles. Le surlendemain, elle était allée voir sa mère. Heureusement son père était absent de la maison. A peine avait elle passé la porte qu’elle s’était effondrée en larmes dans les bras de celle qui l’avait bercé enfant. Elle avait tout avoué. Le disparition, le décès, la fausse couche. Sa mère l’avait consolé. Tout comme son père lorsqu’il était rentré. Pas une parole déplacé. Seulement de la tendresse et de la douceur. Pourtant, le jour de l’enterrement, elle était seule avec Pablo devant la tombe. Elle avait insisté pour que ses parents ne viennent pas. Ils ne l’appréciaient pas. Elle comprenait. En larmes, elle était restée encore de longue minutes devant le tombe. Elle lui avait parlé, lui avait dit combien elle était en colère et combien elle l’aimait. Puis elle avait glissé sous la terre encore fraiche, le médaillon que lui avait rendu Reyes lorsque les conclusions avaient été données. Elle ne savait pas qu’un doute subsistait et que le légiste avait fait son travail à moitié. Rien à foutre du dossier d’un ex détenu. Un de plus un de moins.


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