La situation Un homme, rédacteur en chef canadien, est menacé d'être expulsé de l'empire éditorial qu'il a battit au Etats-Unis, pour cause ? Un problème dans son visa. Pour éviter de perdre tout ce qu'il a construit, il finit par mettre au point un subterfuge, le plan parfait ! Faire passer son assistante pour sa fiancée ! Le problème ? Il lui a fait vivre un enfer depuis qu'elle travaille pour lui...
J'ai 34 ans et je vis à Boston, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis éditeur en chef aux Editions Alvarès et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma carrière qui me prend tout mon temps, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Informations que seule sa secrétaire connaît : -Il boit que du café noir dès qu'il arrive dans son bureau, chaud, bouillant même. -Il ne sourit jamais. -Il ne boit que du bourbon en terme d'alcool. -Il verse de l'argent au même compte bancaire depuis qu'elle travaille pour lui. -Il n'aime personne et personne ne l'aime, les autres le surnomment "Le tyran" ou "Trou Duc", cela fonctionne aussi. Bien que tout autre insulte serait à la hauteur de sa personne. -Il n'a pas d'enfants, ni d'animaux de compagnie. -Personne ne connait sa famille dans l'entreprise mais elle connait ses origines canadiennes. -Il arrive toujours avant son assistante et repart après elle. Il fait beaucoup de nuits blanches, bien qu'il n'en montre rien, la tenue qu'il porte étant la même que la veille... Ce n'est pas difficile à comprendre. Il a une tendance incroyable à avoir des cernes presque tout le temps sous ses yeux. -Il est toujours propre sur lui, un habit impeccable, une cravate sans tâche, un costard qui lui sied à la perfection. Nuit blanche ou non, il reste toujours parfait. -Superficiel, il achète sans compter des vêtements qu'il ne portera jamais, des voitures qu'il ne conduira jamais, des objets plus coûteux et dont l'utilité dépasse la compréhension humaine... Fait intéressant, tous les ans, à la même date, il rachète une maison, un appartement, ou tout autre lieu de vie pour déménager et revendre son ancienne propriété. -Quand il a du temps, il lit du Platon, Erasme, Pierre Rimbaud, Pierre Corneille, Shakespeare,... -Il ne semble pas avoir de vie sociable, bien que parfois, un numéro canadien l'appelle mais une fois sur deux, il ne décroche pas. -Son bureau n'a aucune personnalité, très vide, très froide, elle semble austère. Il n'y a rien qui lui appartienne si ce ne sont ses papiers, voire sa sacoche. Il n'y a ni photo, ni tableau accroché au mur, c'est le néant total. Ses employés n'aiment pas entrer dans son bureau, ils ont l'impression d'être en plein milieu des abysses. -Il vouvoie tout et tout le monde, il attend pour sûr la même chose en retour. -Il est allergique aux chicons et aux concombres. -Il fait de l'équitation, du moins, c'est ce qui se dit. -Elle a cru apercevoir un tatouage sur son poignet mais ce n'est pas certain. -Il fait du sport.
Un téléphone sonne dans toute la pièce. Une main cherche l'origine du son sans que la personne à qui elle appartienne n'ouvre les yeux, tatonant elle y arrive finalement et décroche, amenant l'outil de communication à son oreille. -Que me vaut le déplaisir de vous entendre si tôt ? ... Oui, je l'ai lu. Non, cela ne va pas être possible. Le début est passable, le reste à peine décent. Recommencez. Je vous enverrai les corrections que je pense pourrait s'avérer utile. ... Oui, l'idée en général est bien. Elle a un grand potentiel. Et vous aussi, si vous vous en donniez la peine. ... D'accord, faîtes donc cela. J'attends votre manuscrit le plus tôt possible. ... Faites donc. Puis l'appel se termine.
Et voilà, la personne sort de son lit, réveillé par cet appel indésirable. Il s'agit d'un homme, 1m85, cheveux noirs, regard froid, prestance et charisme à n'en pas douter, des lèvres dépourvues de sourire. Il est beau pour beaucoup, mais il se considère comme étant juste au dessus de la moyenne. Il passe par la douche, se lave, s'habille dans un costume, celui du jeudi. Oui, il a un costard pour chaque jour de la semaine, les chaussures qui vont avec, sans oublier la cravate et la montre. Finalement prêt, vêtu de noir et de bleu, il se dirige vers sa voiture, arrivant à l'entreprise dans lequel il est rédacteur en chef, il s'avance dans son bureau, durant le trajet, il lu le manuscrit de la personne qui l'a réveillé en premier car certes, il lui a dit qu'il l'avait lu, pas qu'il l'avait terminé, fermant la porte derrière lui, il s'assied. A peine a-t-il posé son postérieur sur son fauteuil, un appel se fait entendre. Tss. Pas le temps d'être en paix.
-Oui, M.Luther ? C'est le propriétaire de cette industrie, son supérieur.
- ... Plaît-il ? ... Je ne comprends pas. ... Je peux très bien tout gérer depuis le Canada. ... Je vois... ... Est-ce que je pourrai reprendre mon poste si je suis dépossédé de celui-ci ? ... Attendez, j'ai travaillé dur pour arriver là où j'en suis... Pourrions-nous en parler dans votre bureau, j'ai une annonce à vous faire. ... D'accord. Je vous dis à tout de suite M.Luther.
Il soupire. Comment est-ce qu'il va faire ?! Et c'est quoi cette annonce ?! Lui-même n'en sait rien ! Comment peut-il refaire pencher la balance de son côté ? Comme une réponse de l'univers, son assistante vient d'arriver, en retard... ? A moins que cela ne soit lui qui soit arrivé trop tôt, ce qui n'est pas vraiment étonnant en soi.
-Vous... ? Oui, il a déjà oublié son identité de celle qui travail au plus près de lui.
-Vous êtes née sur le sol des Etats-Unis, il me semble ?
Hochant d'appréciation, il lui dit simplement, l'emmenant au bureau du propriétaire de l'immeuble. -Suivez-moi. Et déposez mon café sur mon bureau. Ne traînez pas. S'il faisait l'effort de l'attendre ? Nullement ! Il avait besoin d'elle mais il était incapable d'être un minimum aimable...
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Ananas
Mar 12 Sep - 16:26
Kennedy Perez
J'ai 29 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis assistante d'un connard et je m'en sors plutôt bien vu la façon dont il me traite. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, n'ayant pas le temps pour ça à cause du sus nommé connard. * Peu de personnes sont au courant, mais Kennedy est l'arrière-petite-fille de Sofia Perez. Ni plus, ni moins que la Queen des cosmétiques aux Etats-Unis. Vieille excentrique, elle a pris sa retraite dans le Nebraska, mais veille toujours dans l’ombre. * Kennedy était destiné à reprendre les rênes de la société familiale avec son frère, mais elle a préféré choisir sa propre voie, celle de l’écriture. Au grand damne de son père, qui dirige pour le moment les affaires de la famille. * La brune aurait donc pu utiliser les diverses connexions dues à son nom, pour se faire un trou dans le monde très concurrentiel des écrivains. Cependant, travailleuse acharnée, elle ne souhaite sa réussite que grâce à son talent et non au nom de sa famille. * Originaire du Dakota du Nord donc, Kennedy garde un goût doux amer de sa vie dans cet état. Il faut dire qu’elle en a tout de même vu de toutes les couleurs à une certaine époque. Si elle est heureuse de revoir sa famille malgré son étrange situation, revoir certains visages va être une épreuve pour elle.
Comme chaque matin durant la semaine, le réveil de Kennedy sonne à six heures quarante cinq tapante. Et comme chaque matin, son smartphone tombe lamentablement de la table de chevet, à cause de la main d’une personne encore dans le brouillard matinal. Fort heureusement, la chambre de la jeune femme en question est moquetée et elle n’a plus qu’à se tortiller dans son lit en maugréant, pour se pencher, récupérer le téléphone et arrêté la sonnerie tonitruante. Frottant doucement son visage pour tenter d’émerger, Kennedy soupira en se disant comme tous les matins que ce n’est pas humain de devoir se réveiller à cette heure-ci, surtout quand on habite pas si loin que ça de son lieu de travail. Oui mais voilà, son boss et le roi des trous duc et exige qu’elle soit là un peu avant l’heure officielle d'ouverture des bureaux des éditions Alvarès. Mais surtout, surtout, elle doit aller chercher son putain de café aussi noir que son âme dans un salon de thé bien précis de la ville, parce selon lui ils y font les meilleurs café de la ville. Tu parles, selon elle, c’est juste un moyen de lui briser bien comme il faut les ovaires, comme s’il ne le faisait pas assez le reste de la journée.
— Sale con ! Qu’elle marmonne dans la chambre vide.
Ouais, c’est pas avec le boulot de dingue qu’elle a, tout en dédiant presque sa vie à Benjamin Cooper qu’elle aura la chance de pouvoir se trouver quelqu’un. Et encore, même si ça devait arriver, son jules finirait par être jaloux qu’elle passe autant de temps avec son patron alors qu’elle le hait de tout son cœur et de toute son âme. Soupirant de plus belle, la brunette se lève pour aller se préparer et prend une douche brûlante, pour commencer un peu mieux la journée de dingue qui l’attend comme tous les autres jours de la semaine. Vingt minutes pour aller à se stupide salon de thé, dix minutes encore à poireauter pour faire la queue, prendre le café de monsieur et quelque chose pour elle parce qu’il ne faut pas déconner. Avant de se farcir à nouveau vingt minutes de transport en commun pour rejoindre son lieu de travail se trouvant à dix minutes de chez elle. Dix minutes bordel de merde ! Le seul avantage d’avoir vingt minutes retour, c’est qu’elle peut prendre son petit-déjeuner, sûrement le seul vrai repas de sa journée avant ce soir.
Finalement, la jeune femme arrive en lieu et place, avec même quelques minutes d’avance, ce qui lui laisse le temps de passer le divin café au micro-onde parce que Mr Cooper l’aime bouillant. D’ailleurs en parlant du loup, comme chaque matin il se trouve déjà dans son bureau, à se demander s’il ne dormirait pas là, vu l’engin, elle ne serait même pas étonnée qu’il ait aménagé une chambre secrète dans le coin. Et comme chaque matin, Kennedy n’a pas le droit à un bonjour, il faut croire que ça risque de lui écorcher la gueule. Non, à la place, il lui demande presque qui elle est ? Sérieusement ça fait quatre ans qu’elle joue à l'esclave pour ce con.
— Oui, Miss Perez, répond-t-elle simplement et poliment.
Autre question étrange. C’est quoi, une nouvelle façon de l’emmerder ?
— En effet, je suis américaine.
Il semble plutôt apprécier la réponse de la jeune femme, pourquoi ? Mystère. Mais comme demandé, elle dépose le café de son boss sur son bureau, avant de se débarrasser de ses propres affaires à son poste quand elle passe dans le couloir. Kennedy ne comprend pas bien pourquoi ils se dirigent vers le bureau du Saint patron, celui possédant autant l’immeuble que la globalité des éditions Alvarès. Mais la jeune femme va le décourvir. Cooper toque à la porte et il est rapidement invité à entrer en compagnie de son assistante, par Mr Luther qui semble un peu surpris de le voir accompagné de Kennedy.
— Ah Benjamin, vous avez fait vite, lui dit Mr Luther sans préambule. Je vous écoute, quelle est donc cette annonce dont vous souhaitez me parler ?
Une annonce ? La brunette jette un bref coup d'œil à son boss se demandant bien ce qu’elle vient faire dans cette histoire d’annonce…
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Nash
Mar 12 Sep - 23:00
Benjamin Cooper
J'ai 34 ans et je vis à Boston, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis éditeur en chef aux Editions Alvarès et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma carrière qui me prend tout mon temps, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Miss Perez... Hein ? Miss, il en déduit qu'elle n'est pas mariée donc, de toute façon, il a beau contempler l'annulaire gauche de la demoiselle, elle est dépourvue de bague. A la bonheur ! Elle est libre, du moins, de manière maritale. Le fait qu'elle aie un petit-ami ou non ne l'inquiète pas plus que cela, il a juste besoin d'elle le temps d'une année et après, elle aura tout le temps de fricoter avec d'autres hommes, voire même de retrouver son ex, après tout, il la payera pour ce travail. Et il n'y a rien de mal, ce n'est pas comme si il lui demandait d'accomplir des actes humiliants ou rabaissants, voire même indécents. Il n'est nullement un être aussi immonde. Le seul petit problème pour l'instant... C'est qu'elle ne l'apprécie pas beaucoup. Non, il faut qu'il arrête de se voiler la face. Elle le déteste, tout simplement. Enfin, la vraie question à se poser dans cette entreprise, c'est "Qui l'apprécie ?". Il ne doute pas qu'il y aura nettement moins de monde à lever la main que lorsque la question "Qui le déteste ?" serait posée. Hum... C'est vrai qu'il ne sait pas si elle est née sur le sol des Etats-Unis, son plan tomberait à l'eau si cela n'était pas le cas ! Donc sans changer sa nature, il lui posa la question. Elle répondit simplement que oui, elle est américaine. Ha ? Est-ce que... ? Est-ce qu'il serait en train de sourire ? Ha non, faux espoir. Cela ne l'empêche pas de hocher la tête de contentement, en murmurant.
-Je m'en contenterai. Il ne s'agit, après tout, qu'une histoire d'une année. Finalement, il lui demande de la suivre et de déposer sa tasse sur le bureau, ce qu'elle fait sans broncher. Hum. C'est fou, il lui semble que cela fait déjà quelques années qu'elle travaille pour lui mais vraiment, elle semble si insignifiante qu'il ne se souvient même pas d'elle, alors reconnaître sa présence, il ne faut pas trop lui en demander ! En tout cas, s'il n'a jamais eu à se plaindre d'elle -il se souvient de tous ceux qui l'ont agacé-, c'est qu'elle fait bien son travail. Sans doute mérite-t-elle une augmentation de salaire, voire même une promotion ? Rha, mais... Est-ce qu'il trouvera une assistante aussi compétente ? Il lui a fait fallu une bonne vingtaine, voire trentaine d'essais avant de trouver celle qui lui conviendrait. Elle repartait toute en pleurs ou tellement en colère qu'elle l'insultait, bien qu'il a déjà eu plusieurs secrétaires masculins, il ne fait aucune discrimination de genre. Ils sont déjà arrivés au bureau du propriétaire de l'immeuble et des éditions Alvares. Avant de répondre à M.Luther, Benjamin se tourna vers sa secrétaire, et lui demanda, d'une voix plus agréable qu'il n'a jamais eu envers quiconque.
-Nul besoin de rester debout, la place à côté de moi est libre.
Puis, il se tourne vers son patron et lui dit, dans une éloquence qui cache le plus gros mensonge de toutes ses vies confondues mais également le doute qui l'assaille, balayant tout d'un revers, il annonce.
-Tout d'abord, sachez que je comprends la situation et je nous sais dans une situation délicate. Mais en effet, j'ai une annonce à vous faire. Enfin nous en avons plutôt. Car il y a une chose dont vous devriez avoir... Connaissance. Dit-il en regardant son assistante.
-Je me dois de vous en informer, nous allons nous marier.
-Miss Perez et... Vous ? N'est-elle pas votre secrétaire ?
-M.Luther, je sais que cela est contre l'éthique de cette industrie mais nous sommes juste deux personnes qui n'auraient pas dû tomber amoureux qui, finalement, le sont devenus bien malgré eux. Les heures en fin de soirée où il ne restait plus que nous deux, où nous travaillions ensemble dans une nuit calme puisque tout le monde était parti... Le rapprochement inexorable de mon être vers le sien... C'est pour cela que je ne peux vous présenter mes excuses, car je ne regrette nullement d'être tombé sous son charme. Et puis, soyons sérieux, le cliché d'une relation entre un homme et sa secrétaire vient bien de quelque part, non ? Je ne suis pas le premier homme à avoir succombé. Et j'en suis le premier surpris, vous savez comment je suis, je m'évertue à rester professionnel en toute circonstance, mais je ne sais comment, elle réussit à me décrocher un sourire, puis un rire, et finalement, sans que je ne le sache, mon cœur était entre ses doigts... Expliqua-t-il d'un air sérieux, grave et très protecteur envers son "amour", celui qu'il éprouve pour cette femme dont il ignore tout jusqu'à son prénom ! Il vient d'apprendre son nom aujourd'hui...
-Hé bien... Si je m'attendais à cela ! J'avais perdu espoir que vous ne sortiez un peu de votre bulle et que vous rencontriez d'autres gens ! Je dois avouer que vous m'étonnez, je n'avais jamais remarqué que votre relation était si... Intime.
-Nous savons juste rester professionnel sur notre lieu de travail, je vous l'assure. N'est-ce pas, chérie ?
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Ananas
Mer 13 Sep - 15:22
Kennedy Perez
J'ai 29 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis assistante d'un connard et je m'en sors plutôt bien vu la façon dont il me traite. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, n'ayant pas le temps pour ça à cause du sus nommé connard. * Peu de personnes sont au courant, mais Kennedy est l'arrière-petite-fille de Sofia Perez. Ni plus, ni moins que la Queen des cosmétiques aux Etats-Unis. Vieille excentrique, elle a pris sa retraite dans le Nebraska, mais veille toujours dans l’ombre. * Kennedy était destiné à reprendre les rênes de la société familiale avec son frère, mais elle a préféré choisir sa propre voie, celle de l’écriture. Au grand damne de son père, qui dirige pour le moment les affaires de la famille. * La brune aurait donc pu utiliser les diverses connexions dues à son nom, pour se faire un trou dans le monde très concurrentiel des écrivains. Cependant, travailleuse acharnée, elle ne souhaite sa réussite que grâce à son talent et non au nom de sa famille. * Originaire du Dakota du Nord donc, Kennedy garde un goût doux amer de sa vie dans cet état. Il faut dire qu’elle en a tout de même vu de toutes les couleurs à une certaine époque. Si elle est heureuse de revoir sa famille malgré son étrange situation, revoir certains visages va être une épreuve pour elle.
Il va s’en contenter ?! De toute façon même si Mr Cooper n’était pas content, il devrait faire avec, ce n’est pas comme si elle avait le pouvoir de changer de nationalité. Puis même si Kennedy le pouvait, pour tout l’or du monde, jamais elle ne rendrait ce service pour les beaux yeux de son con de patron. Et puis encore une fois, pourquoi se soucier de la nationalité de son assistante ? La réponse lui échappe complètement pour le moment. Jusqu’à lors, son supérieur n’avait jamais pris le temps de s'intéresser à elle de près ou de loin. Non, cet homme a toujours été plus préoccupé par son boulot et ce qui tourne autour de sa personne que les autres. De fait, ces deux questions posées presque coup sur coup rendent la brunette quelque peu suspicieuse. Cependant, Kennedy va très certainement découvrir ce qui motive son patron, puisque ce dernier lui demande de le suivre et très vite, la brunette comprend qu’ils rejoignent le bureau de Mr Luther. Vraiment étrange, les entrevues avec le boss de son boss sont en général préparées en amont et il est assez rare que la jeune femme l’y accompagne. Parce que petit un, il peut très bien gérer cela seul et petit deux, elle a assez à faire avec tout ce qu’il lui donne comme tâches à réaliser en une seule journée. Lorsqu’ils arrivent en lieu et place du bureau du patron des éditions Alvarès, Mr Cooper ne lui répond pas tout de suite, mais se tourne vers elle et… What the fuck ?! C’est quoi, elle est tombée dans la quatrième dimension ou bien ?! Depuis quand l’autre gland lui parle de façon presque agréable et depuis quand il se soucie de son existence !?! Quelque chose cloche, ce n’est pas possible autrement. Après quelques secondes à le regarder comme s’il s’agissait d’un extraterrestre, Kennedy prend finalement place à côté de lui.
Et sans doute que l’assistante aurait dû s'accrocher bien fort à son siège, parce que la conversation qu’elle s'apprête à vivre va être juste la plus incroyable qui soit et pas forcément dans le bon sens du terme. Déjà depuis quand ils sont un “nous” et depuis encore sont-ils censés faire une annonce à Mr Luther ?! Il y a un mail qui lui a échappé ou Mr Cooper a vraiment un plan machiavélique pour lui briser les reins. L’instant suivant, Kennedy manque de tomber de sa chaise ou de partir dans un rire complètement hystérique. Se marier avec lui ?! Elle est bien bonne. Même Mr Luther semble ne pas y croire, jusqu’à… Jusqu’à que ce le saint patron des trou du cul, aka Benjamin Cooper se lance dans un discours à gerber, racontant leur supposé histoire d’amour et vu la tronche que tire leur boss, il est en train d’avaler les immenses couleuvres qu’on est en train de lui servir. En tout cas, la mâchoire de la brunette se décroche complètement devant autant d’aplomb, d’autant plus qu’il ne lui a strictement pas demandé son avis. Oh oui, même le contenant de son assistante il s’assoit carrément dessus.
Kennedy sort alors de sa léthargie quand son supérieur lui donne du “chérie” et coule un regard indescriptible vers lui. Là, elle a juste envie de lui coller la tarte du siècle et de quitter le bureau avec fracas. Mais elle n’en fait rien et se contente de se lever, tout en jetant un nouveau regard brûlant vers Mr Cooper et sans doute que Mr Luther y verra un regard brûlant d’amour alors qu’elle veut juste lui arracher les burnes.
— Est-ce qu’on peut discuter quelques instants en privé chéri.
La brunette s'excuse auprès de leur patron avant d’empoigner son supérieur et de l'entraîner en dehors du bureau, puis dans une petite réserve qu’elle sait vide. Avant de laisser éclater sa colère.
— Mais vous êtes complètement malade Mr Cooper ! Qu’elle crache en lui collant une gifle sur l’épaule. Je ne veux pas me marier avec vous et depuis quand on est amoureux ? Q… Vous avez fumé la moquette ou quoi ?!
La jeune femme se mets à faire les cent pas avant de revenir vers l’éditeur et de pointer un index accusateur sur lui.
— Je ne sais pas ce qui vous a pris, mais vous avez intérêt à revenir avec moi dans le bureau de Mr Luther et de lui dire qu’il n’y a pas eu de rapprochement inexorable, ni que j’ai réussi à vous faire rire…
Elle était bien bonne celle-là d’ailleurs.
— Et encore moins que je sois votre chérie !
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Nash
Mar 19 Sep - 18:03
Benjamin Cooper
J'ai 34 ans et je vis à Boston, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis éditeur en chef aux Editions Alvarès et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma carrière qui me prend tout mon temps, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Son patron n'y voyait que du feu ! Et lui... Bah il voyait du feu dans les yeux de sa "fiancée" mais il est convaincu que ce n'était pas pour les mêmes raisons. Il l'admet, il aurait pu faire un effort. D'ailleurs, sa "chérie" lui demande, dans une passion dont l'hardiesse va de paire avec son amour pour lui, de bien vouloir l'accompagner afin d'avoir une . Evidemment, il n'y a aucune autre raison qui pourrait expliquer cette envie soudaine de sa future femme de parler à son homme. Hum...
-Excusez ma fiancée, je lui ai promis de garder notre idylle secrète mais au vu du fait de, vous savez quoi, j'ai préféré que vous soyez au courant de notre relation...
-Je vois, je vois. Je comprends, n'ayez crainte, je n'ébruiterai pas la nouvelle. Félicitations en tout cas !
-Merci à vous, Monsieur~
Il n'a pas le temps de terminer sa parole que sa "fiancée" l'empoigne -sait-elle qu'il est toujours son patron ?- pour finalement l'emmener dans une... Réserve ? Très petite... C'est d'un mauvais goût quand même. Ils ne peuvent pas fort préserver leur bulle personnelle dans ces conditions.
Seule la longueur permet de marcher à peu près 8 petits pas, et encore ! C'est exiguë. Benjamin n'a jamais mis les pieds dedans. Quelle idée !
Il ne dit rien, il la laisse débiter toute sa colère, toute sa frustration, toute sa consternation. Puis là, elle lui demande, non, en fait, cela ressemble plus à un ordre, enfin soit, elle désire qu'il aille rétablir la vérité. Malheureusement, il a tellement bien réussi dans sa vie pour avoir peur de tout perdre...
-Je ne peux pas faire cela... Dit-il en la regardant, sans un sourire. Non pas qu'il ait déjà fait une blague à qui que ce soit. Enfin, pas maintenant. Il s'approche d'elle, doucement.
-Tout ce que je peux vous demander, c'est... Combien ? Que désiriez-vous pour accepter l'offre d'un mariage avec moi ? Il ne s'agit que d'un an. Je ne vous demanderai rien d'indécent, je vous le promets. Il ne fait jamais de promesse en l'air. Elle le sait très bien, enfin, il le déduit du fait qu'elle est sa secrétaire, elle a sans doute remarquer que chaque fois qu'il promit une chose, cette dernière se concrétisa. Il finit sa course à quelques secondes d'elle. Il pose une main sur le mur derrière sa secrétaire, à une dizaine de centimètres de son visage, il frôle son autre main délicatement le long de son épaule, son bras pour amener à toucher ses doigts, à les relever jusqu'à être à la même hauteur que son torse, pour finalement répéter la question.
-Je donnerai tout pour vous voir aborder la bague que je vous offrirai autour de votre annulaire... Votre prix sera le mien, miss Perez.
Puis il se recule, légèrement, lui laissant de la place pour respirer. Il réfléchit à ce qu'elle pourrait lui demander. Pour ce qui est de l'argent, il n'y a aucun problème. Pour ce qui est d'une promotion, il y a moyen de s'arranger. Prendre des congés ? Soit. Il acceptera. Il lui semble qu'elle lui avait demandé des jours de repos, ce qu'il a, bien évidemment refusé catégoriquement. Il ne sait même plus si elle a eu le temps de prononcer les dates. Mais il s'agit certainement de vacances pour les fêtes de Noël et du Nouvel An. Du moins, il suppose. C'est bientôt la période. Le froid se forme, la neige commence à pointer le bout de son nez.
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Ananas
Mer 20 Sep - 11:21
Kennedy Perez
J'ai 29 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis assistante d'un connard et je m'en sors plutôt bien vu la façon dont il me traite. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, n'ayant pas le temps pour ça à cause du sus nommé connard. * Peu de personnes sont au courant, mais Kennedy est l'arrière-petite-fille de Sofia Perez. Ni plus, ni moins que la Queen des cosmétiques aux Etats-Unis. Vieille excentrique, elle a pris sa retraite dans le Nebraska, mais veille toujours dans l’ombre. * Kennedy était destiné à reprendre les rênes de la société familiale avec son frère, mais elle a préféré choisir sa propre voie, celle de l’écriture. Au grand damne de son père, qui dirige pour le moment les affaires de la famille. * La brune aurait donc pu utiliser les diverses connexions dues à son nom, pour se faire un trou dans le monde très concurrentiel des écrivains. Cependant, travailleuse acharnée, elle ne souhaite sa réussite que grâce à son talent et non au nom de sa famille. * Originaire du Dakota du Nord donc, Kennedy garde un goût doux amer de sa vie dans cet état. Il faut dire qu’elle en a tout de même vu de toutes les couleurs à une certaine époque. Si elle est heureuse de revoir sa famille malgré son étrange situation, revoir certains visages va être une épreuve pour elle.
Fiancée. Idylle secrète. Trois mots qui font grincer des dents Kennedy et qui attisent un peu plus sa colère vis-à-vis de son supérieur, mais quand même au milieu de ce maelstrom, l'assistante sent naître une pointe de curiosité. Parce que tout même la grande question est, qu’est-ce qui peut bien prendre à son boss pour avoir l’envie subite de l’épouser ? Et c’est quoi ce, au vu du fait de, vous savez quoi ? Vraiment, elle a l’impression d’être le dindon de la farce puisque Mr Luther comme Mr Cooper semblent être au courant d’un quelque chose qui lui échappe complètement. La jeune femme embarque donc sans ménagement son fiancé, après que leur patron leur ait assurée qu’il garderait la nouvelle pour lui. “Félicitations, mon cul oui !” Voilà la pensée fugace qui traverse la jolie brune alors qu’elle s’enferme dans un réduit après que Benjamin en ait passé la porte. Elle voit bien que se retrouver dans une réserve ne plaît guère à l’homme qui lui fait face, mais pour le coup, elle s’en fiche complètement, oui, oui, oui. A la place elle abat sa colère sur son patron, allant et venant dans la toute petite pièce en râlant et forcément, Kennedy lui demande de rétablir la vérité. Qu’il demande à une autre femme de l’épouser tiens, il mettra bien la main sur une assez folle pour ça. Il y a un blanc de quelques secondes puis en la regardant avec sa neutralité absolue, monsieur lui sort que non ça ne ne va pas être possible. La jeune femme a presque envie de lui hurler à la figure et le secouer comme un prunier jusqu’à ce qu’il change d’avis, mais à la place elle n’en fait rien et se fige plutôt quand elle voit qu’il s’approche doucement. Elle tente même de reculer mais ne rencontre que le mur.
— Mais enfin je ne suis pas à vendre, vous me prenez pour quoi, un genre de prostitué ?! Et encore heureux que vous ne me demandiez rien d’indécent, de toute façon c’est hors de question, vous subir au travail est une chose, mais en dehors ça en est une autre.
En plus de ça, même si elle avait le désir de réfléchir sérieusement à cette proposition, parce qu’un moustique porteur d’une maladie étrange l’aurait piqué et lui aurait donné envie d’épouser son boss. Tout un programme. Kennedy ne saurait même pas quoi lui demander. Cependant, la jeune femme n’a pas bien le temps de creuser la question qu’elle voit avec horreur Mr Cooper s’approcher d’elle, posant une main à quelques centimétres de son visage, pendant que l’autre file le long de son bras pour s’emparer de ses doigts. Beurk, beurk ! Puis il hisse sa main pour qu’elle soit à la hauteur de son torse, avant de réitérer sa déclaration. Dans d’autre circonstances ça aurait pu être hyper romantique et lui coller un délicieux frisson, mais là elle a juste envie de prendre ses jambes à son cou pour aller hyperventilé dans un petit sac en papier, comme ils donnent dans les avions.
— Mais pourquoi voulez-vous absolument vous marier ? demande-t-elle une fois que son boss s’est reculé pour lui redonner un peu d’espace. Encore plus avec moi. Vous devez avoir des femmes dans votre entourage pour avoir envie de ça, non ?
Ça. On dirait presque qu’elle parle d’un monstre ou d’un truc horrible, ce qui est un peu le cas dans le fond. Kennedy croise les bras sur sa poitrine fixant son boss droit dans les yeux, l’air de dire, le temps des explications est venu. Enfin, même une fois éclairée sur la situation, il y a franchement peu de chance qu’elle accepte d’épouser Benjamin Cooper.
Comme l'huile et l'eau, impossible de les mélanger.
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Préférence de jeu : Homme
Nash
Lun 23 Oct - 15:19
Benjamin Cooper
J'ai 34 ans et je vis à Boston, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis éditeur en chef aux Editions Alvarès et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma carrière qui me prend tout mon temps, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Il a bien conscience qu'il est en train de s'enfoncer à mille lieux sous la Terre et qu'il est possible que sa "fiancée" sera celle qui creusera sa tombe plus profondément encore afin de l'y pousser à l'intérieur. Il avoue qu'il l'a mérité, mais il ne peut pas perdre tout ce qu'il a construit ! Et elle non plus.
-Je crains que vous n'ayez le choix... A moins que vous ne vouliez tout reprendre de zéro avec un autre ? Sauf s'il décide de vous virer en même temps que mon départ précipité simplement parce que vous étiez ma secrétaire, ce qui est fort probable. Je ne suis pas très apprécié dans l'entreprise.
Des femmes dans mon entourage hein ? Un sourire triste vient s'immiscer sur mes lèvres pendant un instant. Je regarde ailleurs, ne voulant croiser son regard. Même en ce qui concerne les hommes, à part mon travail, il n'y a personne. Alors oui, je suis désespéré au point de jeter mon dévolu sur ma secrétaire. Seule femme qu'il cotoie. Sa vie, c'est le travail. Il est marié à son boulot. La seules femme qu'il connait vient du... Canada. Cela ne l'aide pas. De plus, il s'agit de sa soeur. Enfin, de la femme qu'il considère comme telle. Donc oui, il est désespéré au point de le demande à sa secrétaire. Enfin, demander n'est peut-être pas le bon terme. Insister, forcer, faire chanter. Cela se rapproche plus de la situation.
-J'ai besoin d'une femme ayant la nationalité des Etats-Unis. Et il n'y a qu'une seule que je connais qui correspond à ce critère...
Oui, il a à ce point aucune vie. A quand remonte sa dernière sortie dans un bar ? A quand remonte sa dernière drague avec une femme ? A quand la dernière qu'il est amusé, de n'importe quelle manière que ce soit ?
Il soupire. Se pose contre le mur. Il passe une main dans ses cheveux. Puis encore une fois pour refaire ce qu'il avait défait de prime abord. Il est maniaque, oui. Névrosé obsessionnel, pour être exact. Les plus connus de ce groupe, ce sont les TOC's. Troubles obsessionnels compulsifs. Hum... Enfin, soit. Là n'est pas la question. Il évite de se rapprocher à nouveau. Il pense que s'il le refait une nouvelle fois, ce sera un poing dans la figure qui l'attendra. Soit. Il ne va pas risquer de se faire virer pour harcèlement sexuel. Il va rester bien sagement contre le mur et ne plus y bouger.
-Mon visa a expiré. Il ne pourra être renouvelé que dans un an... Je n'ai nullement envie qu'une tierce personne soit entraînée là-dedans mais... Je ne peux lutter seul contre une expulsion. Après, je comprendrai que vous refusiez. Mais sachez juste que si vous refusez, il y a de grande chance que vous recommenciez ces 4 ans avec un autre patron qui pourrait ou non être pire que moi. J'espère pour vous que vous avez de la chance aux jeux de hasard.
Finalement, il se met de dos et amène sa main sur la clinche.
-Je n'insisterai pas plus, cette décision est vôtre. Je ne vous y contraindrai jamais. Faites-moi part de votre réponse demain, en attendant, restons professionnels, voulez-vous ?
Puis il actionne la clinche, et pousse la porte pour finalement s'en aller en la refermant derrière lui.
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Ananas
Sam 28 Oct - 12:38
Kennedy Perez
J'ai 29 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis assistante d'un connard et je m'en sors plutôt bien vu la façon dont il me traite. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, n'ayant pas le temps pour ça à cause du sus nommé connard. * Peu de personnes sont au courant, mais Kennedy est l'arrière-petite-fille de Sofia Perez. Ni plus, ni moins que la Queen des cosmétiques aux Etats-Unis. Vieille excentrique, elle a pris sa retraite dans le Nebraska, mais veille toujours dans l’ombre. * Kennedy était destiné à reprendre les rênes de la société familiale avec son frère, mais elle a préféré choisir sa propre voie, celle de l’écriture. Au grand damne de son père, qui dirige pour le moment les affaires de la famille. * La brune aurait donc pu utiliser les diverses connexions dues à son nom, pour se faire un trou dans le monde très concurrentiel des écrivains. Cependant, travailleuse acharnée, elle ne souhaite sa réussite que grâce à son talent et non au nom de sa famille. * Originaire du Dakota du Nord donc, Kennedy garde un goût doux amer de sa vie dans cet état. Il faut dire qu’elle en a tout de même vu de toutes les couleurs à une certaine époque. Si elle est heureuse de revoir sa famille malgré son étrange situation, revoir certains visages va être une épreuve pour elle.
Pas très apprécié dans l’entreprise ? C’est peu de le dire et si Kennedy ne moufte pas sur ce point, ses yeux parlent pour elle en revanche, quant aux restes… Non, elle n’a clairement pas envie de devoir reprendre les choses à zéro avec un autre, bien qu’avec son boss actuel, les choses en question n’avancent pas des masses, enfin c’est le sentiment qu’elle a en tout cas. La brune se pince doucement l'arrête du nez, comme si elle avait besoin de stress supplémentaire dans une vie professionnelle déjà angoissante au possible. La jeune femme lui demande quand même s’il n’y aurait pas d’autres femmes pour tenir se rôle de fausse fiancée, cependant vu le visage que Monsieur Cooper tire à son interrogation, l’assitante prend ça pour un non. D’ailleurs maintenant qu’elle y pense, c’est bien la première fois qu’elle voit son patron avec un autre air que celui supérieur qu’il aborde la plupart du temps. Ce sourire triste qu’il aborde, c’est vraiment super étrange et du coup ça déstabilise un peu Kennedy… Après quelques minutes de flottement, Benjamin reprend la parole pour lui expliquer qu’il a besoin d’une femme ayant la nationalité américaine et les choses commencent doucement à s’éclairer dans l’esprit de la brune. Un mariage en blanc en somme, ce n’est pas rien quand même.
— Bon sang, je me doutais que vous aviez ce travail dans la peau mais à ce point, au point que je sois la femme que vous connaissiez assez bien pour lui demander de prendre le risque d’un mariage en blanc.
A l’occasion et s’ils arrivent à se sortir de ce bourbier, vu qu’elle semble embringué dedans bien malgré elle, Kennedy devra lui caser quelques sorties pour qu’il voit un peu de monde. Enfin, si tenté qu’elle accepte cette proposition absolument folle et dangeureuse, son boss devra attendre un peu avant de rencontrer du monde et elle aussi par la même occasion. Ce serait quand même terrible de tomber sur quelqu’un de bien, tout en étant coincé dans un mariage bidon avec son patron. Bon sang de bonsoir, on dirait le début d’un scénario d’un mauvais film romantique. Toujours est-il que cette affaire semble bien remuer son supérieur, encore une fois, elle ne l’avait jamais vu dans cet état de stress, il faut dire que la perspective de perdre tout ce qu’il a bâti ne doit pas être évidente. Tout ça à cause d’un visa qui n’a pas été renouvelé à temps… Kennedy écarquillent les yeux, toutes les pièces venant de s’imbriquer dans son esprit.
— Vous êtes sérieux là ?! Ce n’est pourtant pas faute de vous avoir envoyé des mails de relance pour que vous évitiez justement cette situation. Mais j’imagine que vous étiez trop pris par le boulot pour avoir pris le temps de vous en occuper.
Et voilà où ils en sont aujourd’hui ! Bordel, si elle avait su Kennedy aurait plus insisté que cela pour qu’il se bouge les fesses.
— Je ne pense pas qu’on puisses faire pire que vous, qu’elle répond avec un rire jaune. Mais non, je n’ai pas spécialement envie de devoir reprendre tout à zéro avec la personne qui prendra votre poste. Mais un mariage en blanc tout de même...
Finalement, son patron s’avance vers la porte et lui demande de lui faire part de sa décision dès demain. Un laps de temps assez court pour peser vraiment le pour et le contre, parce que oui aussi fou que cela soit, Kennedy envisage cette possibilité, mais avec des bénéfices faut pas déconner quand même. Elle hoche donc simplement la tête, attend quelques minutes que Benjamin soit parti et à son tour elle quitte ce placard à balai les yeux dans le vague. Sacrée journée !
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Date d'inscription : 29/07/2023
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Nash
Lun 30 Oct - 1:48
Benjamin Cooper
J'ai 34 ans et je vis à Boston, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis éditeur en chef aux Editions Alvarès et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma carrière qui me prend tout mon temps, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Je sais ce qu'elle pense. "Pas très apprécié dans l'entreprise" était, si ce n'est une vérité avec quelques non-dits, un euphémisme ! Il est bien conscient qu'il n'a jamais été dans le cœur des gens. Certains lui trouvaient un charme, mais il n'y avait là, rien d'autre qu'une attirance physique. Qui pourrait lui en vouloir ? Il inspirait le respect mais cela n'était qu'à une seule chose, la crainte. Ses traits durs, son sourire inexistant, toute trace d'une quelconque émotion prohibée... Il n'était qu'un robot qui ne pouvait comprendre la nature humaine, il n'y avait pas d'autre explication ! Car, sinon, pourquoi il refuserait à une mère de rejoindre son enfant pour son spectacle de fin d'année ? Pourquoi il refuserait à un homme, une journée de congé du fait qu'il a mal à la tête et qu'il ne se sent réellement pas bien alors que ce dit-homme n'a pas un seul jour d'absence ! Et plus que tout encore, pourquoi fait-il travailler sa secrétaire telle une forcenée sans lui montrer ne serait-ce qu'un minimum de gratitude pour les heures supplémentaires qu'il lui fait faire ! Pas même un merci ! Donc oui, beaucoup pense que c'est une IA ou un robot, une machine expérimentale ou tout autre idiotie pareille ! Alors oui, cela lui arrive de sourire. C'est juste que sa secrétaire ne l'a jamais vu quand il était dans son bon jour. Oui, pendant 4 ans. Et alors ? Il ne contrôle pas ses bons jours et ses mauvais jours !
-Hum. Aucun commentaire. Que dire de plus ? Elle avait quand même visé juste. A part son travail, il n'avait pas grand chose. Une propriété, quelques voitures de luxes, des montres hors de prix mais tout cela n'est que matériel. Pourtant, il n'a jamais aspiré à plus. C'est peut-être cela, le pire. Il ne s'est jamais rendu compte qu'il manquait quelque chose dans sa vie. Enfin, non, pas quelque chose mais quelqu'un.
-Hum. C'est juste que j'avais beaucoup de choses à penser et... Cela m'avait échappé. Et, puis zut, aucun commentaire finalement ! Il n'a absolument pas à se justifier à sa secrétaire comme un gosse qui aurait fait une bêtise ! C'est n'importe quoi. C'est lui le patron, un point c'est tout. Pour dire vrai, il avait eu tellement de dossier a traiter qu'il n'avait absolument pas lu les mails de sa secrétaire, après tout, c'est lui qui lui envoyait des mails, pas l'inverse ! Quand elle disait un rendez-vous, elle le disait à voix haute et il le notait et... Ha, maintenant qu'il y réfléchit, il avait bien noté cela. 6ème post-it en partant de la droite, 2ème post-it en partant du bas. Et merde. Quel crétin ! Il n'avait pas mis écrit dans le post-it rouge mais jaune, qui était "Pas urgent". Le rouge, c'est "EN URGENCE", le orange "Important", le jaune "Pas urgent" et le vert "Prend ton temps". Quel imbécile ! Putain ! Rhaaaa. Il a envie de se frapper la tête contre le mur mais il ne le fera pas. Pas maintenant en tout cas. Bon, cela ne sert à rien de se flageller. Il a fait une erreur d’inattention, sans doute à cause de ses nuits blanches à répétition mais c'est humain après tout. Allez, il faut se reprendre.
-Oui, hé bien c'est soit vous mariez avec moi et je vous assure que cette idée ne m'enchante pas plus que vous, soit... Vous refaites 4 ans, 3 ans si vous avez de la chance, dans une autre entreprise parce que vous allez sans doute être licencié d'ici dès que je serai remplacé.
Finalement, cette conversation doit se terminer, M.Cooper a des dossiers à régler.
-Je vous ai mis au courant des faits, il n'en tient qu'à vous de faire votre choix. Donnez-moi votre réponse demain matin en arrivant dans mon bureau. En attendant, faisons comme si de rien était. Il ouvre la porte et avant de la fermer, il lui lance.
-Mon café est sûrement froid, allez le faire réchauffer. Puis il part et la ferme derrière lui, laissant Miss Perez seule avec ses pensées.