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Ananas
Mer 1 Nov - 12:42
Kennedy Perez
J'ai 29 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis assistante d'un connard et je m'en sors plutôt bien vu la façon dont il me traite. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, n'ayant pas le temps pour ça à cause du sus nommé connard. * Peu de personnes sont au courant, mais Kennedy est l'arrière-petite-fille de Sofia Perez. Ni plus, ni moins que la Queen des cosmétiques aux Etats-Unis. Vieille excentrique, elle a pris sa retraite dans le Nebraska, mais veille toujours dans l’ombre. * Kennedy était destiné à reprendre les rênes de la société familiale avec son frère, mais elle a préféré choisir sa propre voie, celle de l’écriture. Au grand damne de son père, qui dirige pour le moment les affaires de la famille. * La brune aurait donc pu utiliser les diverses connexions dues à son nom, pour se faire un trou dans le monde très concurrentiel des écrivains. Cependant, travailleuse acharnée, elle ne souhaite sa réussite que grâce à son talent et non au nom de sa famille. * Originaire du Dakota du Nord donc, Kennedy garde un goût doux amer de sa vie dans cet état. Il faut dire qu’elle en a tout de même vu de toutes les couleurs à une certaine époque. Si elle est heureuse de revoir sa famille malgré son étrange situation, revoir certains visages va être une épreuve pour elle.
Aucun commentaire. Très bien Kennedy ne compte pas rebondir là-dessus, ça vaut toutes les réponses du monde, elle a mis en plein dans le mille et si elle ne peut pas encadrer son boss, elle trouve quand même ça triste. Enfin, peut-être que ça lui convient bien de ne vivre que pour son boulot après tout, mais elle se demande si même le plus antipathique des êtres humains peut se contenter uniquement de cela ? Après tout, les hommes ont tout un tas de besoin et voir du monde, construire des liens en fait partie non ? La brune le suppose mais peut-être bien que tout ça ne s’applique pas à son boss, ce qui expliquerait pas mal de choses. La jeune femme découvre ensuite la raison de ce mariage en blanc, le visa de son supérieur ayant expiré il va devoir retourné au Canada et perdre par la même occasion tout le travail accompli jusque ici. Il a beau être un très bon élément de la boîte, le directeur des éditions Alvarès ne peut se permettre d’attendre qu’il soit de retour l’année prochaine. D'où cette idée absolument folle d’un mariage bidon pour qu’il ne quitte pas le territoir et qu’ils ne perdent pas tous les deux touc qu’ils ont accomplis durant ces quatre années. Kennedy ne se gêne quand même pas pour lui dire que ce n’est pas faute de lui avoir rappelé à plusieurs reprises de gérer ça, maintenant à cause de sa négligence, ils sont tous les deux dans le caca. Benjamin tente bien de se justifier et puis finalement, il lui sort à nouveau son joker “pas de commentaire”. L'assistante se contente de rouler des yeux, pas besoin de rebondir là-dessus non plus, l’échange risque de devenir stérile.
Benjamin lui rappelle ensuite ce qu’il risque de se passer si elle ne se décide pas à se marier avec lui, appuyant bien sur le fait qu’elle risque de voir tout ce qu’elle a bâti s’effondrer. La plus à plaindre dans cette histoire, si Kennedy décide de se marier avec lui pour sauver les meubles, c’est elle, franchement comment supporter un mec pareil ?
— Ça va, pas besoin de remuer le couteau dans la plaie, j’avais bien saisi la première fois.
La conversation finit par prendre fin lorsque son supérieur lui demande de lui fournir une réponse dès demain, un laps de temps très court pour prendre une décision si importante. Mais ce n’est pas comme si elle avait vraiment le choix de toute façon. A nouveau elle se contente donc de hocher la tête et profite que monsieur Cooper soit de dos pour lui faire un doigt, parce que décidement c’est un putain de connard.
— Mon café est sûrement froid, allez le faire réchauffer, marmonna-t-elle en imitant la voix de son boss. Pauv’ con !
Quittant le placard à balai, Kennedy va donc faire réchauffer son café, puis la journée se poursuit comme d’habitude et comme si rien ne s’était passé. Tout en travaillant, la jeune femme pése le pour et le contre, car si elle ne veut pas perdre tout ce qu’elle a construit dans cette boite, supporter Benjamin Cooper pendant un an en vaut-il vraiment le coup ? Une fois chez elle et devant un bon verre de vin et une pizza commandée dans un resto italien du coin, la brune prend le temps de tout poser par écrit, surtout du côté pour, elle note toutes ses exigences et si son éditeur en chef en refuse une seule, il pourra bientôt dire bye bye aux USA. Elle risque quand même une très lourde amende et pas moins de cinq ans de taule pour ça, il faut qu’elle puisse en tirer parti. Une fois que tout est écrit, la brunette rejoint son lit, la nuit porte conseil, même si dans le fond elle sait qu'elle a déjà pris sa décision. Le lendemain, elle donne rendez-vous à Cooper dans un café pas loin du building où sont niché les éditions Alvarès, autant qu’ils mettent ça à plat en dehors du bureau.
— Bonjour Benjamin, je ne vais pas y aller par quatre chemins, autant entrer directement dans le vif du sujet.
Kennedy sort une feuille de son sac.
— Je veux une promotion comme éditrice, une très grosse prime après ces quatre années de durs labeur, que mes premiers manuscrits soient publiés en 20 000 exemplaires. Si mes exigences ne vous conviennent pas, j'espère que vous avez déjà fait vos valises.
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Nash
Mer 1 Nov - 14:19
Benjamin Cooper
J'ai 34 ans et je vis à Boston, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis éditeur en chef aux Editions Alvarès et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma carrière qui me prend tout mon temps, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
La journée est passée vite et lentement à la fois... Il y avait cette crainte qu'elle refuse parce que c'est certain, ce n'était pas le parti le plus... Recommandé qui soit. En fait, c'était sans doute le contraire. Et pour être honnête, lui-même n'aimait pas l'idée du mariage. Heureusement que c'est pour de faux. Quand elle était présente, le temps semblait ralentir. Il lui donnait quelques regards discrets, jamais très prononcés, jamais trop récurrents. Toujours avec un regard d'un patron pour sa secrétaire qui juge son travail. Mais cette fois-ci, ce n'est pas son travail qu'il examine à la loupe. C'est son visage, ses expressions, son comportement. Toujours pareil qu'habituellement. Professionnel. C'est ça que Benjamin aimait beaucoup chez sa secrétaire, son sang froid à tout épreuve. Hochant la tête, aimant sans doute ce qu'il voyait, il reprenait aussi tôt le travail. Oui, son travail, c'est son alliance, son mariage à lui. Le travail, c'était son amant, de nuit et de jour. C'est son grand amour, celui qu'il aimait détester, celui qu'il détestait aimer. Mais qui était là, qui l'accompagnait, qui lui donnait la renommée dont il avait besoin... Cela le rendait moins seul, lui qui avait l'art et la manière d'ériger un mur d'incivilité avec tous et toutes. Il se montrait poli, courtois, envers son travail. Toujours. Il aimait son travail plus que tout et c'est peut-être cela qu'il déteste plus que tout. S'il aime plus une idée qu'une personne, qu'est-ce que cela fait de lui ? Etonnamnet, ce soir-là, il est parti plus tôt que d'habitude. Oui, tout le monde le regardait bizarement. Un employé a même osé demander "Est-ce que vous partez déjà ?", et tout ce qu'il a pu dire, c'était "Aucun commentaire". Et puis il était parti. "Aucun commentaire", il le disait beaucoup de fois mais là, il avait sans doute abusé de son utilisation. Il avait un rendez-vous... Il ne voulait pas manquer cela. Avant que cela ne ferme. Il y a passé quelques heures d'ailleurs. Puis il est rentré chez lui après quelques jours a passé au bureau, il a dormi dans son lit. Et il a bien dormi, peu, mais bien.
Le lendemain, sa secrétaire lui a donné rendez-vous dans un café. Tout à fait grotesque... Il pourrait en parler au bureau. Personne ne serait assez fou pour le déranger avant 8h ! Oui, après avoir bu son café. S'il n'a pas bu son café, il est exécrable. Plus qu'habituellement, en tout cas. Mais bon, ce n'est pas comme s'il avait le choix. Il n'est pas vraiment en position de lui dire "Non". Après tout, elle a plus a perdre que lui. Quoique, peut-être ont-ils autant à perdre l'un que l'autre. Mais c'était lui le fautif, donc il ne peut pas vraiment lui refuser quoique ce soit.
Il n'a même pas eu le temps de dire "Bonjour" qu'elle lui a débité qu'il fallait entrer dans le vif du sujet, il n'a fait qu'hocher la tête, montrant son accord. Il aurait bien besoin d'un autre café tiens. Il en avait pris un avant de partir mais maintenant, il se rend compte que ce n'était pas assez.
-Bonjour madame, monsieur. Que puis-je vous servir ? Demande un serveur quand il a vu que Cooper regardait la carte.
-Un café noir, sans sucre, sans lait. Bouillant.
-Hum, oui. Bien sûr, je vous apporte ça.
-Besoin de quelque chose à boire ? Demande-t-il, en la coupant un peu dans son élan de "entrer dans le vif du sujet".
Après cela, elle lui donne ses exigences. Il se doute qu'elle allait demander quelque chose en retour. Après tout, elle en a l'opportunité, tout le monde aurait fait pareil. Le serveur lui dépose sa boisson et ce qu'elle a commandé, si tant est qu'elle a commandé quelque chose.
-D'accord. Dit-il en buvant sa tasse, dans un air serein. Ce n'est pas comme s'il pouvait refuser quoique ce soit. Donc, simplement, d'accord. Il ne relève même pas les dernières paroles de sa secrétaire.
-Je serai votre éditeur par contre. Parce que, comme vous le savez, vous ne pourrez l'être de vos propres écrits. Je vous aiderai en ce qui concerne vos manuscrits. C'est son métier après tout. Sélectionner les manuscrits en les lisant, en découvrant des talents, les réviser et les éditer, travailler en étroite collaboration avec les auteurs pour ne pas dénaturer leur oeuvre, concevoir le livre et sa mise en page ainsi que la couverture, négocier des contrats avec les auteurs, distribuer et s'occuper du marketing, sans parler de la gestion des droits. Et dans l'entreprise, c'est lui le meilleur. Donc ce serait idiot de refuser.
Puis, il met sa main dans la poche de son manteau. Et c'est vide. Zut alors. Où est-ce qu'il a mis ça ? Cherchant dans chacune de ses poches, où est-ce que c'est ? Ha ! Oui, après avoir cherché dans la poche avant droite, gauche, arrière droite, gauche de sa veste, il est passé aux poches de son pantalon, il s'est d'ailleurs levé pour le chercher.
-Oh, ça alors. J'aurai juré~ Deux secondes. Dit-il en parlant à Miss Perez.
Puis finalement, trouvé ! Dans les deux poches intérieures de sa veste. Soit. Il a trouvé, c'est le principal. Finalement, il en sort cinq boites recouvertes de velours bordeaux.
-Je ne savais pas ce que vous aimiez... Donc j'en ai pris cinq pour que vous puissiez faire votre choix. Et pour être honnête... Vous méritez une bague qui vous corresponde, à défaut du fiancé. Rhalala, la demande en mariage la plus bateau qui soit... Et cela l'est encore plus quand on sait qu'il ne connait même pas son prénom... Il relève chaque écrin, pour laisser place à plusieurs bagues. L'une rouge, l'autre bleu, l'autre argent, l'autre or et une autre avec un gros diamant en son centre.
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Jeu 2 Nov - 11:43
Kennedy Perez
J'ai 29 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis assistante d'un connard et je m'en sors plutôt bien vu la façon dont il me traite. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, n'ayant pas le temps pour ça à cause du sus nommé connard. * Peu de personnes sont au courant, mais Kennedy est l'arrière-petite-fille de Sofia Perez. Ni plus, ni moins que la Queen des cosmétiques aux Etats-Unis. Vieille excentrique, elle a pris sa retraite dans le Nebraska, mais veille toujours dans l’ombre. * Kennedy était destiné à reprendre les rênes de la société familiale avec son frère, mais elle a préféré choisir sa propre voie, celle de l’écriture. Au grand damne de son père, qui dirige pour le moment les affaires de la famille. * La brune aurait donc pu utiliser les diverses connexions dues à son nom, pour se faire un trou dans le monde très concurrentiel des écrivains. Cependant, travailleuse acharnée, elle ne souhaite sa réussite que grâce à son talent et non au nom de sa famille. * Originaire du Dakota du Nord donc, Kennedy garde un goût doux amer de sa vie dans cet état. Il faut dire qu’elle en a tout de même vu de toutes les couleurs à une certaine époque. Si elle est heureuse de revoir sa famille malgré son étrange situation, revoir certains visages va être une épreuve pour elle.
D’accord, d’accord, elle aurait sans doute pu se montrer peut-être un peu plus avenante avec lui, mais elle tient vraiment à lui poser ses conditions d’entrée de jeu, histoire que tout soit clair entre eux dès le départ. Enfin clair, le mot n’est pas très adéquat vu ce qu’ils sont en train de monter comme plan pour sauver leur carrière, un plan qui n’a rien de clair et qui flirte clairement avec l’illégalité. Une petite voix dans la tête de Kenny lui fait dire que c’est de la pure folie, mais est-ce qu’elle a vraiment le choix ? Techniquement oui, la jeune femme pourrait juste refuser et n’aurait pu qu’à croiser les doigts pour au pire ne pas se faire virer par le remplacement de Cooper, au mieux devoir tout reprendre à zéro avec lui. Et clairement, aucune de ces deux perspectives ne lui fait vraiment envie, alors maintenant qu’elle est lancée autant y aller jusqu’au bout. En tout cas, son très certainement futur fiancé, il va vraiment falloir qu’elle s’enfonce cette idée dans le crâne, semble ok pour qu’ils ne perdent pas de temps pour en discuter. Bien que lorsque que quelqu'un du personnel vient leur demander s’ils désirent quelque chose, il prend le temps de commander son café noir comme son âme. Ah, ah ! Bon, tant qu’à faire, elle va aussi commander de quoi boire.
— Bonjour. Oui, je vais vous prendre un thé aux agrumes et une part de tarte aux pommes s’il vous plaît.
Le contraste est assez saisissant entre elle qui se montre très avenante et polie et lui qui se contente de donner sa commande et basta. Pas de merci, pas de sourire. Quand le serveur s'éclipse pour préparer leur commande, Kennedy lui donne donc ses exigences, qui ne lui semble pas si extravagante que cela compte tenu de ce qu’elle va accepter de faire. Seigneur ! Leur commande arrive d’ailleurs assez vite, il faut dire que le café est assez calme et quand l’employé repart à nouveau, Benjamin se contente de lâcher un simple d’accord. Simple. Efficace. La brune ne va même pas avoir besoin de négocier. Portant sa tasse à ses lèvres, l’assistante se fait la réflexion qu’elle ne pensait pas que ce serait aussi simple que cela.
— Cela va de soi, se contente de répondre la jeune femme.
Comme un médecin ne peut être son propre médecin, un éditeur ne peut se permettre d’éditer ses propres livres, enfin il peut, mais ce serait assez mal vu si découvert. Toujours est-il que son patron a beau être ce qu’il est, Kennedy sait que ses manuscrits seront entre de bonnes mains, monsieur Cooper a une vraie expertise dans le domaine, alors autant profiter de cette longue expérience et en tirer le meilleur. Bien qu’elle soit son assistante depuis quatre années, il lui reste des choses à apprendre et notamment comment savoir tirer certaines ficelles.
Ceci étant dit, elle le voit ensuite chercher frénétiquement quelque chose, mais impossible pour elle de lui venir en aide, en dehors du bureau la brune ne sait pas vraiment ce qu’il en est des affaires de son pa… enfin de son fiancé désormais. Bon sang de bonsoir. Finalement après cinq bonnes minutes de recherche, l’homme semble avoir trouvé son Graal et le voilà qui dépose sur la table, des petites boîtes de velours bordeaux dés plus significatives. Waouh, il a vraiment pensé à tout.
— J’espère quand même que vous avez gardé le ticket de caisse, juste au cas où ou.
Elle hausse un sourcil l’air de dire, si jamais j’avais refusé. Les bagues sont révélées et même si elles sont toutes très jolies…
— Je sais que vous êtes du genre à prendre les choses en main, mais vous auriez peut-être pu rendre tout ça un peu moins… Je ne sais pas, j’ai l’impression d’être un dossier que vous êtes juste en train de traiter.
Kennedy se recule et croise les bras sur sa poitrine.
— J’apprécie l’effort, mais allons plutôt voir pour une bague ensemble, invitez-moi au restaurant et faites votre demande en bonne et dûe forme. Ce sera l’occasion d’échanger, parce qu’en tant que fiancés, il va falloir qu’on se connaisse très bien, autant s’y mettre le plus rapidement possible.
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Jeu 2 Nov - 14:26
Benjamin Cooper
J'ai 34 ans et je vis à Boston, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis éditeur en chef aux Editions Alvarès et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma carrière qui me prend tout mon temps, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Un thé aux agrumes et une part de tarte au pomme... ? Il hausse un sourcil. Décidément, leur "couple", c'est un contraste à lui tout seul. Il ne déjeune jamais le matin. Ni le midi en fait. Il a faim à ce moment-là mais il n'a pas vraiment le temps de manger, parfois sa secrétaire pense à lui chercher à manger dans cette sandwicherie qu'il aime bien, un sandwich, jambon, fromage, mayonnaise, avec crudités : salade, œuf, concombre, oignon. Toujours la même chose en soi avec une bouteille d'eau. Parce que oui, il boit autre chose que du café. Il en reste qu'il préfère ne rien commander à manger en ce moment. Et elle aurait commandé tout ce qui se trouve sur la carte, en soi, il ne va pas s'effaroucher de payer de la nourriture alors qu'il a payé des bagues qui valent entre 200 euros à 15k euros... Parce que cela va de soi que c'est lui qui paiera. C'est de sa faute s'ils se retrouvent dans ce café après tout.
Elle accepte. Il aurait quand même cru qu'elle accepterait la condition de "Quelqu'un d'autre doit être votre éditeur" mais pas le "Je serai cet autre éditeur". Voyez ? Bref, il est surpris mais il n'en laisse rien paraître.
-Sur quoi porte vos manuscrits au fait ? Demande-t-il curieux. Ils vont devoir travailler ensemble, en étroite collaboration même, et fort heureusement pour eux, ils sont fiancés ! Il ne peut pas y avoir plus d'étroite collaboration que cela. Donc il serait plus judicieux de savoir quel est au moins le thème de ces écrits. D'ailleurs, il savait qu'elle écrivait mais il ne s'est jamais intéressé de cette passion qu'elle semblait avoir. Enfin soit, travailler ensemble cela permettra à Miss Perez de comprendre le ressenti de l'auteur face à un éditeur et pour Cooper, il pourra lui expliquer plus en détails le procédé. Une sorte de formation. Si le manuscrit est déjà écrit, il pense que cela leur prendra 6 mois pour le faire publier, voire maximum un an. Mais avant la fin de ce subterfuge, il aura respecter sa part de ce contrat tacite.
-Non. Dit-il simplement. Il ne faut vraiment pas lui demander plus en explication. En fait, il les a jeté dès qu'il est sorti. Dans le pire des cas, il les donnera. A une oeuvre caritative ou à quelqu'un qu'il connait, à qui il doit un service. Ce sera sa manière de rembourser sa dette. Jéremy par exemple, apparemment il voudrait demander sa petite-amie en mariage. Il n'aura qu'à vendre l'une des bagues si aucune ne le satisfait. Huhum, très bon plan.
-Vraiment ?
Ha. Voilà qui est embêtant. C'est vrai qu'il a cette tendance à... Il ne sait pas. Analyser comme il analyserait une sorte de manuscrit, un dossier urgent. Mais la femme devant lui n'est ni faite de papier, ni écrite à l'encre noir. Et pour cela, il a beaucoup de mal. En vérité, il ne sait pas vraiment faire. Il ne sait comment si prendre pour faire une demande en mariage. Et pourtant, il en a lu des demandes en mariage, mais c'est tellement beaucoup plus compliqué de le mettre en place. Hum. Il soupire.
-Je m'excuse si c'est l'impression que cela vous a donné. Je ne suis pas très... Doué pour interagir avec autrui.
Enfin, il ne lui apprend rien. Déjà plus jeune, il n'était pas le plus... Hum, social des enfants. Il était considéré comme "bizarre". Forcément, il avait des manies. Il aimait ranger ses crayons par ordre de couleur, toujours dans la même position et quand quelqu'un bousculait son rangement, il ne disait rien et il recommençait. D'ailleurs ses amis ne comprenaient pas pourquoi il se laissait faire, pourquoi il ne disait rien, pourquoi il ne s'énervait pas. Pour dire vrai, il n'a jamais été en colère contre qui que ce soit. En fait, malgré sa réputation dans l'entreprise, il n'a jamais crié sur un employé. Même quand ce dernier lui disait qu'il avait oublié de faire une tâche que Cooper lui avait donné, il leur disait "Je le veux dans mon bureau dans deux heures". Et tout le monde avait tellement la crainte de savoir ce qu'il se passerait après ce laps de temps accordé qu'ils ont toujours rendu à l'heure. Il ne sait pas trop ce qui lui veut cette réputation d'ailleurs. Son ton détaché, sa voix toujours professionnel, son regard, son attitude ? Va savoir. Il s'est toujours dit que l'entreprise fonctionnait comme cela donc pourquoi changer ?
-D'accord, comme bon vous plaira. Il suppose qu'elle sait mieux à ce sujet.
Il sort par la même occasion un document de sa mallette. -Ce sont les questions que nous poseront les agents de l'immigration pour voir si nous n'essayons pas de frauder.
Il lui aurait demandé, avant, de compléter le document afin qu'il puisse l'étudier par cœur mais après ce qu'elle vient de dire sur le fait qu'elle ne soit qu'un dossier à ses yeux, il va s'abstenir. Et il va aussi éviter de lui donner celui qu'il avait complété pour qu'elle le retienne.
-Lisez-les, cela vous donnera peut-être des idées pour... Le prochain rendez-vous. Est-ce que cet après-midi, vous seriez d'accord pour aller dans une bijouterie ? Afin que vous~ Afin que nous puissions choisir une bague. Choisissez la bijouterie qu'il vous plaira.
Il savait quand même que 5 bagues, c'était trop peu. Il aurait dû en prendre une dizaine. Réduire une femme à 5 bagues, c'était vraiment lui tout craché ! Au fait, voulait-elle une bague de fiançailles ? Cela tombe, elle préférerait un collier ou un bracelet ? Il n'a jamais vraiment fait attention aux bijoux qu'elle portait donc... C'était étrange pour lui d'être aussi perdu. Comme s'il n'avait pas bien assez révisé avant un examen et qu'il y allait "au talent". Le problème ? Avec les femmes, il n'en avait aucun !
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Ven 3 Nov - 14:31
Kennedy Perez
J'ai 29 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis assistante d'un connard et je m'en sors plutôt bien vu la façon dont il me traite. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, n'ayant pas le temps pour ça à cause du sus nommé connard. * Peu de personnes sont au courant, mais Kennedy est l'arrière-petite-fille de Sofia Perez. Ni plus, ni moins que la Queen des cosmétiques aux Etats-Unis. Vieille excentrique, elle a pris sa retraite dans le Nebraska, mais veille toujours dans l’ombre. * Kennedy était destiné à reprendre les rênes de la société familiale avec son frère, mais elle a préféré choisir sa propre voie, celle de l’écriture. Au grand damne de son père, qui dirige pour le moment les affaires de la famille. * La brune aurait donc pu utiliser les diverses connexions dues à son nom, pour se faire un trou dans le monde très concurrentiel des écrivains. Cependant, travailleuse acharnée, elle ne souhaite sa réussite que grâce à son talent et non au nom de sa famille. * Originaire du Dakota du Nord donc, Kennedy garde un goût doux amer de sa vie dans cet état. Il faut dire qu’elle en a tout de même vu de toutes les couleurs à une certaine époque. Si elle est heureuse de revoir sa famille malgré son étrange situation, revoir certains visages va être une épreuve pour elle.
Kenny ne loupe pas le sourcil levé de son boss lorsqu'elle effectue sa commande, et oui monsieur Cooper il y a des personnes qui boivent autre chose que du café et qui mettent des choses solides dans leur corps. Bon ok, elle grossi le trait il est vrai que Benjamin boit autre chose que du café comme de l’eau par exemple, mais pour ce qui est de manger c’est une toute paire de manches. L’homme est toujours tellement pas monts et par vaux avec son travail qu’il ne prend même la peine de faire une pause pour avaler quoi que ce soit, souvent, c’est même elle qui doit penser à le nourrir. Elle se demande comment il fait pour ne pas faire de syncope, parce qu’elle doute un peu qu’il soit du genre à se faire péter le bide le matin avec un bon petit-déjeuner. Très certainement qu’il doit être workalcoholic. Enfin, ceci étant dit, la brunette pose ses conditions au sujet de ses fiançailles et il lui demande en retour que ce soit lui qui soit son éditeur, ce qu’elle accepte sans rechigner. Elle sait qu’il bosse bien et à l’habitude de collaborer avec lui, autant faire d’une pierre deux coups. Toujours dans le thème de l’édition, il lui demande donc sur quoi porte ses manuscrits, la question serait venue à un moment ou un autre.
— Il s’agit d’une série de romans policiers, c’est un genre que j’affectionne particulièrement et j’ai pris plaisir à développer mon héros et son entourage au fur et à mesure de mes écrits. Mes deux autres manuscrits sont une duologie de science-fiction qui traite de colonisation spatiale, mais vous aurez l’occasion d’en découvrir en les lisant.
Mais cela devra attendre encore un peu, pour l’heure ils ont des choses bien plus importantes à régler, notamment celle de faire illusion devant le service de l’immigration, mais aussi devant la famille de Kennedy. Car aussi bidon que soit ce mariage, elle se voit mal leur cacher ça et si l’immigration fait bien son boulot, c’est peut-être le genre de point qu’ils voudront vérifier. Autant dire qu’ils ne sont pas encore sortis de l’auberge. Et en parlant de point à régler, il semble que son “fiancé” se soit occupé de celui des bagues et Kennedy lui demande si il a bien gardé les tickets de caisse ou autre preuve d’achat. Parce que rien ne garantie qu’elle aurait accepté ou qu’une bague aurait pu lui plaire plus qu’une autre. Il semble que non, en voilà un qui n’est vraiment pas près de ses sous, il est vrai qu’il arbore toujours un costume de très bonne facture et toujours impeccable avec une belle montre, le tout devant coûter une blinde. Mais quand même. La brune ne répond rien, ce n’est pas son argent après tout, si son boss veut balancer le sien par les fenêtres, grand bien lui fasse, en revanche il aurait pu y mettre un peu les formes pour sa demande en mariage. La jeune femme a d’ailleurs le sentiment d’être juste un dossier qu’il doit traiter, sentiment qu’elle lui partage, ce à quoi il semble surpris. Le contraire aurait été étonnant, après quatre ans au côté de son boss elle l’a vu de nombreuses fois interagir avec autrui et disons que les rapports humains ce n’est pas trop son truc. Enfin, elle note quand même qu’il vient de lui présenter des excuses et rien que ça, c’est carrément notable.
— Je le sais bien, je travaille pour vous depuis un moment déjà maintenant, cependant vous n’allez avoir d’autre choix que de faire des efforts sur ce point. Avec moi du moins, vous avez bien conscience que ce mariage va nous amener à devoir habiter ensemble ? Les services de immigration vont certainement nous avoir à l'œil et si on habite pas ensemble, cela va leur sembler étrange...
Bon sang, c’est seulement quand elle formule la chose qu’elle en prend vraiment conscience, vivre avec son boss et accessoirement fiancé et futur mari, qu’est-ce que ça va donner ? Elle retient une grimace, se projeter là-dedans n’est peut-être pas une bonne idée pour le moment, ils ont encore bien des obstacles à franchir avant cela. Comme apprendre à se connaître et cette soirée au restaurant ne sera pas trop et cette idée de demande en mariage en bonne et dûe forme donnera du crédit à leur histoire, si jamais on leur demande comment et où a lieu cette demande si romantique.
— Oh ! s’étonne Kennedy en le voyant sortir les questions qu’un des agents de l'immigration pourra leur poser. Cela va nous aider c’est sûr, mais notre attitude vis-à-vis de l’autre et l’histoire que nous devrons nous construire comptera aussi beaucoup dans la balance.
Commençant à prendre connaissance du questionnaire, la jolie brune relève finalement les yeux sur son patron, qui lui propose une petite virée dans une bijouterie pour qu’ils choisissent une bague ensemble. Benjamin Cooper qui va sacrifier au moins une heure de travail pour flâner dans une bijouterie avec sa fausse fiancée… On aura tout vu.
— Je n’y vois pas d'inconvénients, cela ne devrait pas nous prendre trop de temps, je ne suis pas du genre difficile, cela évitera que nous prenions trop de retard sur le planning du jour. Bulgari fera très bien l’affaire, ils font des bagues tout à fait remarquables, mais très simples dans l’ensemble.
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Lun 4 Déc - 23:57
Benjamin Cooper
J'ai 34 ans et je vis à Boston, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis éditeur en chef aux Editions Alvarès et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma carrière qui me prend tout mon temps, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
C'est ennuyant. Les petits-déjeuners, à quoi bon ? Ce n'est pas tant qu'il a horreur de cela, c'est juste qu'il n'a pas vraiment le temps. Et puis, les petits-déjeuners, c'est un moment de partage. Avec qui pourrait-il "partager" ce moment ? Et tous les autres, à qui pourrait-il les dédier ? Il ne peut que lever son verre à cette personne qu'il ne connait pas encore, à moins que cela soit celle qu'il aurait dû connaître mais qu'il a raté le coche en travaillant trop ?
Il a réussi, c'est vrai. Il a tout sacrifié pour mais il a réussi. Même cela, il ne pourra le partager avec personne. Son monde est fait de partage, il a beaucoup de choses à offrir mais personne ne souhaite les recevoir. A moins qu'il n'arrive même à tendre cette main qui contient son bien ? Comment peuvent-ils voir qu'il y a quelque chose à recevoir s'ils ne savent pas qu'il y a quelque chose dans le creux de leur main ? Et quand bien même le voient-ils, leur a-t-il réellement donné l'envie de découvrir ce qui s'y trouve ?
Non, peut-être pas. Rien ne dit que la cadeau ne se révèle pas empoisonné. Finalement, c'est ce que c'est, non ? Un cadeau empoisonné qu'il fait à sa secrétaire. Sans doute est-ce les seuls cadeaux qu'il est capable d'offrir. Empoisonné. Mortel. Pourri. Il soupire. Distrait.
Elle lui parle de ses manuscrits. Il lui a posé la question après tout. Il a écouté mais il n'a pas entendu. Il a regardé mais il n'a pas vu. Vu ce qu'il aurait du voir. Une passionnée. Elle lui rappelle un peu son moi du passé. Ce qu'il fut. Du moins, il ne s'en rend pas encore compte mais cela viendra. Bientôt. Quand il se réveillera.
Où en étaient-ils ? Ha oui, elle lui a parlé de ses histoires. Il n'a vraiment rien à dire pour rebondir dessus.
-Je vois. Je les veux demain matin sur mon bureau. Il n'en reste qu'il est le patron. Et bon, même si elle est devenue sa cliente, les habitudes ont la vie dure !
S'ensuit une conversation sur des bagues, et une tentative de mariage avortée par des bijoux qui ne conviennent pas à la demoiselle. Elle trouve cela trop impersonnel, égal à un dossier à traiter pour son patron. Ce qui n'était pas complètement éloigné de la réalité. Pour dire vrai, considérer les gens comme des dossiers étaient relativement plus simples que de les considérer sous tous les angles, tous les rapports. La complexité humaine le rendait étrangement timide, fiévreux et mal à l'aise. Les réduire à un nombre, un chiffre, une feuille dans un dossier, cela le rassurait. Le matériel n'avait rien d'effrayant. Le réel, lui, par contre... Le réel était terrible. Cruel. Intraitable. Et l'humain l'était tout autant. Il l'a appris à ses dépends. Mais il a aussi appris qu'il y en avait des bons. Malheureusement, il n'est pas du genre à voir la beauté de chaque individu au premier regard. C'est plutôt l'inverse. Et c'est bien cela qui le rendait si... Phobique des gens. L'idée qu'il puisse être blessé par eux. Enfin, bon, cela ne l'a jamais empêché de blesser autrui par contre. L'attaque restera sa meilleure défense face à ces êtres qui ne sont ni faits en papier, ni révélés par l'encre noir qui recouvrent les pages d'un manuscrit, d'un livre, d'une nouvelle, d'un roman... Les gens faits de papier resteront tout de même ses préférés.
-Je comprends. Voulez-vous vivre chez moi ? A moins que vous ne préféreriez que je ne réside dans votre logis ? Il n'a pas vraiment de préférence. Ce n'est pas comme si il restait souvent chez lui. Peut-être devrait-il emménager chez elle ? Il manque un poil de décoration dans son appartement. En fait, il y a encore des cartons et un manque flagrant de personnalité. Il s'en va du genre au lendemain, la seule existence d'une vie possible en ces murs, c'est le lait qu'il y a dans son frigo. C'est tout. Pas de photo, pas de bureau aux papiers éparpillés, pas de lunettes qui traînent, pas de vêtements qui sont semés un peu partout. Il n'y a que le vide. Il passe tellement peu de temps chez lui qu'il n'a pas eu le temps de remédier à cela. Donc si elle vient habiter chez lui, il y aura du boulot... Parce que pour créer une vie de couple dans le néant, ça le fait moyen. Mais d'un autre côté, il habite près de son lieu de travail et vu qu'elle a le même, ce serait bizarre qu'elle n'ai pas saisi l'occasion de vivre plus proche de son lieu de travail ? Va savoir. Elle va décider et il dira juste qu'il est d'accord. C'est un point qu'il ne maîtrise pas vraiment.
-Je suis d'accord. Avez-vous une idée d'une histoire crédible en ce qui nous concerne ?
Revenant sur l'histoire -tant qu'à faire- des bagues, il lui annonce qu'ils pourraient visiter une bijouterie afin qu'ils fassent leur choix sur une bague. Enfin "ils", surtout elle. Il n'a pas vraiment l'intention de montrer un quelconque intérêt à une chose aussi futile que cela. Au moins elle accepte, c'est déjà cela de régler.
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Ananas
Mer 20 Déc - 11:11
Kennedy Perez
J'ai 29 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis assistante d'un connard et je m'en sors plutôt bien vu la façon dont il me traite. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, n'ayant pas le temps pour ça à cause du sus nommé connard. * Peu de personnes sont au courant, mais Kennedy est l'arrière-petite-fille de Sofia Perez. Ni plus, ni moins que la Queen des cosmétiques aux Etats-Unis. Vieille excentrique, elle a pris sa retraite dans le Nebraska, mais veille toujours dans l’ombre. * Kennedy était destiné à reprendre les rênes de la société familiale avec son frère, mais elle a préféré choisir sa propre voie, celle de l’écriture. Au grand damne de son père, qui dirige pour le moment les affaires de la famille. * La brune aurait donc pu utiliser les diverses connexions dues à son nom, pour se faire un trou dans le monde très concurrentiel des écrivains. Cependant, travailleuse acharnée, elle ne souhaite sa réussite que grâce à son talent et non au nom de sa famille. * Originaire du Dakota du Nord donc, Kennedy garde un goût doux amer de sa vie dans cet état. Il faut dire qu’elle en a tout de même vu de toutes les couleurs à une certaine époque. Si elle est heureuse de revoir sa famille malgré son étrange situation, revoir certains visages va être une épreuve pour elle.
Ah ! C’est vrai, ils ont beau avoir évoqué un mariage en blanc pour sauver les fesses de Benjamin, il est son patron et visiblement les vieilles habitudes ont la vie dure. Ce qui fait naître un sourire en coin sur le visage de Kennedy, elle a l’habitude qu’il lui donne des ordres après tout, donc oui elle lui ramènera sans faute les manuscrits qu’elle vient d’évoquer. La brune hoche la tête alors que ses pensées reviennent sur leur futur mariage et oui elle a accepté le deal, cependant ça reste pour le moment encore très flou pour la demoiselle sans doute parce que rien n’est encore vraiment concret. Peut-être bien que lorsqu’elle sera face à une ribambelle de bagues, elle prendra vraiment la mesure de l’aventure, ou la galère c’est au choix, dans laquelle elle vient de s’embarquer pour au moins une année. A ce propos, son fiancé va devoir aussi revoir sa façon de lui parler, au moins en public, parce que c’est un peu bizarre s’il continue de prendre un ton hyper sévère avec elle alors qu’il est censé être amoureux. Il va y avoir du boulot, Kennedy ne se souvient pas l’avoir déjà entendu prendre autre qu’un ton sérieux, sévère voir désobligeant en fonction des circonstances. Mais tous ces détails peuvent encore attendre un peu pour être évoqués, oui il semble que régler l’histoire de la bague de fiançaille soit la quête principale pour le moment. En effet, ce sera plus simple que ce soit l’assistante qui choisisse sa bague au moins ce sera un anneau qui lui correspond bien et ça donnera au passage le sentiment que son patron l’a connait bien elle et ses gout. Oh, il va falloir aussi qu’ils apprennent tout de l’autre, enfin pour Kenny ce n’est pas difficile, elle a déjà quelques connaissances sur le sujet Benjamin Cooper. Pour lui en revanche c’est une autre paire de manches. Ce soir après cette drôle de journée, la brunette prévoit donc de faire une to do list des choses auxquelles ils vont devoir penser pour donner le sentiment d’être un vrai couple et amoureux de surcroît. Tout un programme ! Quant au fait d’aller vivre chez lui ou que lui vienne vivre chez elle, Kennedy suppose que la première possibilité est la plus logique, elle sait que son boss habite plus près du boulot que lui et que son logement est très certainement plus grand que le sien. N’empêche que ça l’embête quand même un peu de devoir quitter son appartement, aussi petit soit-il, elle avait réussi à en faire un vrai petit nid douillet.
— Ça me semble plus cohérent que je vienne vivre chez vous que l’inverse, on pourrait s’occuper de ça une fois que nos fiançailles seront officialisées.
Sa famille, ses amis, les collègues ne vont certainement pas en revenir qu’elle prévoir de se marier avec son connard de boss, pour ça aussi elle va devoir trouver une histoire crédible, du comment elle a pu tomber amoureuse de lui…
— A ce propos, il serait bon également que nous prenions l’habitude de nous tutoyer, c’est un peu étrange deux fiancés qui se vouvoient. Tant qu’on a gardé le secret ça passait encore, mais vu qu’on va bientôt officialiser la chose.
Quant à savoir quel genre d’histoire crédible ils pourraient inventer, Kenny n’a pas encore d’idée lumineuse, il n’y a encore pas si longtemps elle disait à qui voulait bien l’entendre que son patron est un sacré trouduc et maintenant elle va se marier avec le trouduc en question ?! Bah voyons, difficile de gober ça quand même, l’histoire va devoir être très bien ficelée.
— Ecoutez, on va commencer par aller chercher la bague, vous ferez en sorte de faire une proposition romantique dans un restaurant sympa, avec des gens autour ça rendra la chose plus crédible. Si vous ne savez pas comment faire, internet et votre ami, les jours suivants nous devons faire en sorte de montrer que nous sommes amoureux, sans forcément partir dans des effusions intenses, des petits gestes discrets devraient faire l’affaire. Ensuite nous prévoirons que je vienne habiter chez vous et on avisera ensuite pour la suite, vous en pensez quoi ?
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Nash
Sam 3 Fév - 9:33
Benjamin Cooper
J'ai 34 ans et je vis à Boston, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis éditeur en chef aux Editions Alvarès et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma carrière qui me prend tout mon temps, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
L'habitude qu'a pris Benjamin de donner des ordres à sa secrétaire ne risque pas de disparaître tout de suite. Pour dire vrai, c'est tellement ancré qu'il ne remarque qu'après de quoi il s'agit. Il faudra d'ailleurs arrêter cette manie pour qu'ils passent pour un "couple", aussi fictif soit-il.
Ha... Zut. Son appartement... Non. Comment il va expliquer qu'il a toujours des cartons de 6 mois à ouvrir ? Que c'est froid, austère et qu'il n'y a aucune décoration. Se raclant la gorge, il lui répond.
-Oui... Ce serait le plus... Cohérent. C'est vrai, elle a raison. L'appartement, en terme de localisation, leur est favorable. Et il ne doute pas que le sien est plus grand et spacieux. Cela pourrait être un bel appartement, si seulement il y avait un peu de vie à l'intérieur.
-Est-ce que vous aimez vous occuper de la décoration ? Oui parce qu'ils sont loin de "vivre" dans un nid douillet, un cocon d'amour, une place où réside l'amour et la tendresse. Très loin même. Après, si elle n'aime pas faire cela, il demandera à un professionnel de s'en charger, peut-être en collaboration avec elle. Lui, il n'a clairement rien à dire, il n'a pas des goûts très chaleureux et accueillants. En fait, cela ressemblerait plus à une mise à mort, ses goûts.
-Mon appartement n'est pas encore... Très décoré. En fait, pour être exact, il ne l'est pas du tout. Dit-il, confiant cela de manière posée alors qu'intérieurement, il se sent aussi gêné qu'un gamin pris en faute.
-D'accord, mais seulement en dehors de notre lieu de travail. Mais c'est sans doute très limitant tout cela.
Il rajoute. -Dans notre lieu de travail, j'accepte de vous~ de te tutoyer seulement quand nous sommes en privé. Dire une chose et ne pas l'appliquer, quelle ironie.
Romantique ? Heu, pourquoi Google ? Elle le prend pour un handicapé des émotions qui ne sait pas être "romantique" ?! ... Non, il ne veut pas connaître la réponse finalement. Mais c'est tout de même vexant qu'elle puisse croire qu'il ne sait pas faire de demande en mariage mirifique, romantique et innovent ! C'est super vexant. Qu'est-ce qui lui a indiqué qu'il était si nul que cela en demande en mariage ?! ... Non, il ne veut toujours pas savoir. Il soupire. Mais il écoute ce qu'elle a à dire sans l'interrompre.
-Ne vous en faites pas, ce sera très voyant et romantique. Dit-il en souriant légèrement. Parce que la demande en mariage, personne ne pourra la rater. Par contre, cela va être dur ! Puis bon, il doit faire en sorte que cela soit romantique sans exagération tout en étant bien remarquable. Okay, Google va peut-être lui être utile. Mais ça, il ne l'avouera jamais ! Non mais quelle pression, c'est juste une demande de mariage fausse pour un mariage blanc. Son esprit analytique ne comprend pas trop. Le "voyant", là, il comprend mais le "romantique"... ? Bref. Il va s'en sortir. Il l'espère en tout cas.
-Parfait. Je dois vous faire la demande de mariage quand ? Dit-il comme si c'était un devoir que sa professeur venait de donner... Rhalala, ça commence bien. Il sort son agenda, et regarde son horaire.
-Le samedi dans deux semaines, cela v~ te dit ? Pour avoir le temps de faire ma préparer ma demande. Je pense qu'il serait préférable d'apprendre à se connaître dès maintenant. Mon rendez-vous avec l'agence d'immigration n'est que dans un mois. Mais quel romantisme...
-N'hésite pas à me tutoyer et à me surnommer comme bon te plaira. Avec Benjamin comme prénom, il y a pas mal de choix en termes de surnoms. Et en plus, lui, il est THE Benjamin, donc en plus des surnoms dits "communs", il écope de tous les surnoms grossiers ou vulgaires, voir les deux.
-Puis-je... te poser des questions sur toi, Kennedy ? Et oui, il se souvient de son prénom. Le peuple en est ébahit. Il n'a absolument pas regardé dans son dossier... Absolument pas. Rho ça va hein, c'est l'intention qui compte !
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Ananas
Mar 6 Fév - 12:13
Kennedy Perez
J'ai 29 ans et je vis à Boston, USA. Dans la vie, je suis assistante d'un connard et je m'en sors plutôt bien vu la façon dont il me traite. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, n'ayant pas le temps pour ça à cause du sus nommé connard. * Peu de personnes sont au courant, mais Kennedy est l'arrière-petite-fille de Sofia Perez. Ni plus, ni moins que la Queen des cosmétiques aux Etats-Unis. Vieille excentrique, elle a pris sa retraite dans le Nebraska, mais veille toujours dans l’ombre. * Kennedy était destiné à reprendre les rênes de la société familiale avec son frère, mais elle a préféré choisir sa propre voie, celle de l’écriture. Au grand damne de son père, qui dirige pour le moment les affaires de la famille. * La brune aurait donc pu utiliser les diverses connexions dues à son nom, pour se faire un trou dans le monde très concurrentiel des écrivains. Cependant, travailleuse acharnée, elle ne souhaite sa réussite que grâce à son talent et non au nom de sa famille. * Originaire du Dakota du Nord donc, Kennedy garde un goût doux amer de sa vie dans cet état. Il faut dire qu’elle en a tout de même vu de toutes les couleurs à une certaine époque. Si elle est heureuse de revoir sa famille malgré son étrange situation, revoir certains visages va être une épreuve pour elle.
C’est fou de voir que dans sa vie professionnelle son boss semble tellement assuré autant dans sa prise de parole que dans ses décisions, alors que dans sa vie privée ça semble être tout l’inverse. Enfin vie privée c’est vite dit, en dehors de son boulot Kenny n’est pas bien sûr qu’il en vraiment une ce qui est tout de même un peu triste, mais elle suppose que cela doit lui convenir ou du moins fait-il avec. Difficile de percevoir les pensées de cet homme à l’aura si froide et assez mélancolique quand elle y pense. Tiens d’ailleurs, une pensée en amenant une autre, la brune se fait la réflexion qu’elle va maintenant faire partie de sa vie privée, vu qu’ils vont se marier et habiter ensemble, le soir après le boulot ce n’est plus un appartement vide qu’ils retrouveront. Pour l’heure, elle ne sait pas trop si c’est une bonne chose, un peu dur de se projeter là-dedans, bien que ça en vienne à toujours plus se concrétiser. Elle revient ensuite un peu sur terre lorsque Benjamin lui demande si elle aime la décoration.
— Je ne sais pas, je ne me suis jamais vraiment trop posé la question.
Enfin, elle apprécie de donner un certain style à son chez elle pour qu’il soit à son image et surtout aussi chaleureux que possible, mais la décoration d’intérieur n’est pas non plus une passion. L’assistante se demande quand même pourquoi il lui pose la question, vu son agenda surchargé et son compte en banque, il a dû faire appel à une agence pour décorer son appartement avec style non ? Bah non, au vu de ce qu'il lui répond il semble que ça ne soit pas trop le cas, voir même absolument pas. Clairement, il ne doit pas recevoir tous les jours, ce qui confirme que sa vie sociale doit être plus ou moins au ras des pâquerettes.
— Vous voudriez me confier la décoration d’intérieur de votre appartement ? Je ne dis pas que je ne peux pas le faire, mais mes goûts ne vous plairont peut-être pas et je n’ai pas l'impression que vous lancez là-dedans avec moi pourra vous passionner.
Parce que bon, ça lui semble plus cohérent qu’ils fassent ça ensemble, pour que leur personnalité ressorte et pas juste celle de Kennedy. Car le jour où elle partira pour reprendre le cours de son existence, ça ne sera peut-être pas agréable pour l’éditeur de rester avec cette déco sur les bras, ça lui rappellera sans doute des mauvais souvenirs.
— Coupons la poire en deux, je veux bien gérer le plus gros, mais ce serait bien que vous validiez mes idées, c'est important que vous vous y retrouviez personnellement c’est surtout votre appartement Benjamin.
Et puis continuer de faire illusion, la brune lui propose qu’ils se tutoient, ce sera beaucoup plus naturel et crédible pour deux personnes censées s’aimer et devant bientôt se marier. Cependant, la réponse que lui donne son patron n’est pas vraiment celle à laquelle elle s’imaginait, il est ok pour la tutoyer en privé mais pas en public ? Est-ce de la pudeur ou il y a autre chose derrière ? Bon, dans tous les cas, Kennedy ne va pas faire son enquiquineuse, donc elle hoche doucement la tête, chacun doit pouvoir y trouver son compte après tout. La brune entame ensuite un petit listing des choses qu’ils vont devoir faire, une façon aussi pour elle de mettre un peu d’ordre dans tout ça et loin de se douter qu’elle vient de vexer son patron, la jeune femme ne pensant pas ça possible, elle esquisse un sourire, curieuse de voir ce que sa demande en mariage va donner.
— Pas besoin de feux d'artifices non plus, ça risque d’être un peu trop je crois, répond-t-elle avec humour.
Elle se demande quand même si elle doit avoir peur de ce que va donner cette demande en mariage, ce n’est pas évident de visualiser quand il s’agit de Benjamin Cooper qui lui a toujours paru si froid et austère. Par la suite, Kennedy doit se retenir de rire dans la façon que son boss a de traiter cette demande en mariage et tout le reste, toujours comme s’il s’agissait d’un dossier. Le romantisme doit être parti se pendre en entendant tout ça. Peut-être qu’elle devrait lui proposer de prendre des cours de romantisme, ça doit bien exister ça.
— Ça me semble plus cohérent en effet d’apprendre à se connaître en premier lieu, quant à la date de la demande en mariage surprend moi, ça rendra la chose plus crédible encore.
Ce n’est pas comme si elle avait tout un tas d'événements à honorer dans les prochains jours, étant donné que la plupart du temps elle passe son week-end à se reposer en vue de la semaine suivante. Triste vie…
— Oh ! Bonne idée, je vais réfléchir à un surnom tout à fait charmant.
Peut-être bien qu’il aurait mieux fait de se taire.
— Je t’en prie Benjamin, pose toutes les questions que tu veux, on est là pour ça après tout.
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Dim 11 Fév - 17:20
Benjamin Cooper
J'ai 34 ans et je vis à Boston, aux Etats-Unis. Dans la vie, je suis éditeur en chef aux Editions Alvarès et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma carrière qui me prend tout mon temps, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Oui, forcément qu'elle ne s'est jamais posé la question. Qui se poserait comme question "Est-ce que je m'intéresse à la décoration ? Il faut que je réponde cela parce que je vais me marier malgré-moi à un homme, boss qui est plus, qui n'a pas défait ses cartons depuis 6 mois dans son nouvel appartement austère et froid, et glacial, et mortuaire, et~". Oui, c'est bon, il a compris. Elle lui fait comprendre ses doutes et ses appréhensions. Elle lui dit que c'est son appartement avant tout.
-Faisons-le ensemble, que cela me plaise ou non n'est pas vraiment la question. De cet appartement, faites-en ce que vous désirez. Je vous aiderai pour la main d'oeuvre. Je serai, en fait, la seule main d'oeuvre à votre disposition. Ainsi, vous dites les directives, comment vous imaginez la chose et je pourrai dire mon mot. Qu'en pensez-vous ? Bien sûr, il sera la seule main d'oeuvre parce qu'il est hors de question qu'elle travaille dans un appartement dans lequel elle ne va vivre qu'un an, qui plus est, appartenant à son supérieur. Il lui prend assez d'heures supplémentaires comme cela. Et dans le cas où elle décide quand même de l'aider, il suppose qu'il pourra la rémunérer après le divorce -quel romantique, parler divorce avant mariage !-. Il faudra qu'il compte les heures qu'elle a travaillé, en plus des primes de week-end et des primes de vacances. Il fera passer cela... Il ne sait pas quoi, mais il trouvera bien. De plus, il ne risque pas de dire grand chose quant à la décoration, il n'a jamais vraiment aimé cela. Et il ne prend jamais le temps non plus. Enfin bon, dans le pire des cas, il peut toujours faire appel à un décorateur d'intérieur. Il ne veut pas non plus qu'elle se tracasse pour cela.
-Après, je peux très bien faire appel à un décorateur d'intérieur mais... Je me suis dit que... C'est idiot, je le sais mais... Je me disais que ce serait... Hum... Une belle occasion pour apprendre à... A se connaître. Fit-il, très gêné. Oui, quelle idée saugrenue, il fera appel à un décorateur d'intérieur, c'est plus cohérent. Ils auront d'autres occasions pour apprendre à se connaître.
S'ensuit dès lors la question du mariage. Parce qu'après mariage, il y a évidemment la question de la demande en mariage, vu que la précédente était quand même une nuance de chantage et de non-réciprocité. Oui, ce n'était pas vraiment son meilleur moment. -Pas de feux d'artifice, d'accord. Je note. Et oui, il notait vraiment. Littéralement, sur une feuille de bloc qu'il avait sorti de son sac de travail noir.
-Te surprendre, huhum. Je vois. Donc pas dans deux semaines puisque je viens de te donner cette estimation. Oui, il notait toujours, il parle tout en disant ce qu'il écrit. Haa, quel romantique ! Il sait que ce n'est pas un dossier mais... Une demande en mariage ! Il n'en a jamais faite au cours de sa vie ! Personne n'en est surpris mais chut. Il ne sait pas faire, voilà tout. Donc oui, noter l'aidait à surmonter cette tâche, même si cela fait tout de suite plus élève de CM2 en train d'écrire ce qu'explique le professeur qu'un homme de 34 ans, rédacteur en chef aux Editions Alvarès... Allez, il a lu un roman de 2000 pages, il est arrivé là où il en est maintenant, il a coulé alors qu'il était en plein milieu du pacifique nord, il a sauté du haut d'un avion, il a été enfermé dans un bâtiment en flamme, ce n'est pas une demande en mariage qui va le tuer ! Il peut le faire ! -Et non, sa vie n'a pas toujours été si ennuyante...-
-Fais donc cela... Il avoue qu'il n'est pas vraiment rassuré. Qu'est-ce qu'elle va lui pondre comme surnom ? Enfin bon, maintenant, il assume !
-Hum hum, d'accord. Je commence. As-tu des adelphes ? Demande-t-il. Et pourquoi demander simplement quand on peut faire compliquer, quand on a l'occasion d'utiliser le terme "Adelphe"? Tout le monde utilise cette expression pour demander si quelqu'un a des frères ou sœurs, c'est bien connu !