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Senara
Lun 11 Sep - 23:13
Le contexte du RP
Mise en situation
Citizen Soldier - Would Anyone Care
Annabeth est la fille parfaite. Belle, intelligente, sportive et bienveillante, elle est extrêmement populaire. Tout lui réussi et elle est promise à un bel avenir. Comment pourrait-il en être autrement ?
De son côté, Sand est une personne timide au grand cœur mais est ignoré par la plupart de ses camarades. Il tente cependant de se frayer un chemin dans cette vie pas si facile et son entrée dans l'équipe de football l'aidera peut-être enfin à s'ouvrir aux autres et à se faire accepter. Qui sait ?
Très différents et pourtant très semblables, ces deux étudiants vont se retrouver liés de la plus triste et étonnante des manières.
TW : dépression, tentative de suicide, maltraitance
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Senara
Lun 11 Sep - 23:53
Annabeth Monroe
J'ai 20 ans et je vis à Portland, en Oregon. Dans la vie, je suis étudiante et serveuse dans un café et je m'en sors bien. Sinon, pour contrer les attentes sociales de mon entourage, je suis officiellement en couple mais officieusement célibataire et je le vis plutôt bien puisque ça me permet d'être tranquille. est la seconde fille d'une fratrie de trois enfants. ses parents sont aisés mais lui ont appris la valeur de l'argent et du travail. elle aimerait devenir coach sportif, mais hésite avec un métier plus prestigieux comme médecin ou avocat. souffre de trouble bipolaire non diagnostiqué.
Cette soirée était vraiment fun ! Annabeth s’amusait beaucoup, surtout depuis que le karaoké avait été lancé. Entendre ces pauvres malheureux et malheureuses chanter faux était hilarant, car de toute façon personne ne se prenait au sérieux. L’ambiance était légère, et c’était exactement ce dont elle avait besoin, elle, comme les autres d’ailleurs. Quelques vacanciers avaient cependant impressionné la foule par leur performance mais, pour la majorité, c’était juste un moment divertissant ou le maître-mot était la rigolade. Il faut dire qu’ils en avaient tous bien besoin avec les efforts qu’ils faisaient tous les jours. Car s’ils étaient en vacances et que ce camp avait des allures de colonie, les activités sportives de la journée requerraient de réels efforts pour rester au top niveau. Après tout, c’était pour cette raison qu’ils étaient là, non ? Entretenir leur compétitivité, se remettre à niveau ou dépasser ses limites avant la rentrée, et tout ça dans un cadre protégé et entouré par des spécialistes. En ce qui la concernait, Annabeth voulait se maintenir en forme et continuer de travailler et d’affiner ses compétences en cheerleading. Et aussi... elle savait que rester enfermée chez elle sans personne pour la secouer la plongerait plus profondément encore dans cette dépression dont elle tentait désespérément de s’extraire. Un état de faiblesse qu’elle détestait et l’effrayait tout à la fois. Elle n’avait jamais ressenti ce genre de « choses » auparavant et ne comprenait pas pourquoi ça lui arrivait. Du moins en avait-elle une idée mais elle refusait de se l’avouer. Ces derniers mois étaient devenus difficiles, mais elle s’accrochait, avec l’horrible et intime conviction qu’un jour elle ne parviendrait plus à éloigner cette ombre mortifère qui la talonnait. En attendant, elle comptait bien oublier son mal-être et profiter de sa soirée bien méritée.
Malgré la foule rassemblée dans la grande pièce, l’attention d’Annabeth fut attirée par un jeune homme qui restait en retrait. L’ambiance de la fête semblait lui plaire mais il restait en arrière, comme s’il s’apprêtait à s’enfuir à tout moment. La brune comprit tout de suite qu’il était timide et qu’il aimerait se mêler aux autres et partager leurs rires, il en était tout bonnement incapable. Un sourire aux lèvres, elle se décida à aller à sa rencontre. Se faire des amis, ce n’était pas facile. Surtout quand la majorité des participants se connaissaient déjà. Alors plutôt que de se mêler de ses affaires, elle prit le parti d’aller lui parler et de l’intégrer à sa propre bande d’amis. Si les rôles étaient inversés, elle serait contente qu’on se soucie d’elle, donc ça lui paraissait normal de le faire pour quelqu’un d’autre.
« Hey ! Salut ! Tu es nouveau ici ? Je me présente, Annabeth, pour te servir ! » fit-elle en arborant un grand sourire empli de douceur et de bienveillance. « Je veux dire, je peux vraiment aller te chercher un truc à boire si tu veux. Je commence à avoir soif à force de rire. » se proposa la brune après avoir remarqué que son verre était vide.
Elle ne savait pas trop comment son camarade allait réagir, mais elle espérait ne pas se montrer trop brusque ou bizarre. Il lui était déjà arrivé de voir la personne qu’elle voulait aider se liquéfier devant elle à cause de la timidité qui l’habitait. L’introversion n’était généralement pas facile à vivre en société. Annabeth essayait néanmoins d’inclure tout le monde et refusait de laisser qui que ce soit dans son coin, même si elle comprenait le besoin de solitude. Elle le comprenait de plus en plus d’ailleurs... Mais là n’était pas la question. La brune souhaitait simplement que son camarade puisse s’intégrer dans le groupe et profiter au mieux de la soirée.
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Clionestra
Mar 12 Sep - 10:34
Sand Smith
J'ai 20 ans et je vis pour le moment à Aspen Creek, USA. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors. Sinon, grâce à ma timidité, je suis célibataire et de toute façon, je vois pas bien qui pourrait avoir envie d'être avec moi. → Joue en tant que gardien → A une petite soeur, River, de 10 ans → Sa mère travaille en tant que boulangère → Son père est un ivrogne qui a perdu son travail → Il est timide, à la limite de la maladie → Il est gentil, doux, serviable, aimable. → Il aimerait devenir assistant social
Et … S’il allait vomir ? Il n’avait clairement pas bu d’alcool depuis le début de la soirée. Sa nausée avait tout à voir avec le fait que la présence de trop d’humain le mettait mal à l’aise. Rien à voir avec le fait qu’il avait bu. Il n’avait pas bu assez pour être malade. La seule chose qui avait été dans son verre était de l’eau. Il n’avait pas mangé non plus. Non…. Il avait bien envie de s’amuser, de se mélanger avec eux …. Mais ses pieds étaient coulés au sol, et son immobilité lui donnait envie de vomir. Il se demandait comment il pourrait se protéger. Depuis qu’il était venu dans ce camp, clairement une idée de sa mère pour se faire des amis et pour se remettre en santé, il s’était senti à part. Il n’était pas comme tout le monde ici… il avait un petit ventre, ferme mais rond, sans muscles. Lui, le 6-packs, c’était que quand il achète une plaquette de chocolat, qu’il mange comme ça d’ailleurs. Il finit par se reculer. Il aimerait pouvoir rigoler avec les autres, être au milieu de tout ce monde, sourire comme l’homme, là-bas. Mais il n’y arrive pas… Il était clairement a un millimètre de partir en courant pour se faire oublier. De toute façon, tout le monde l’aura oublié une fois disparu de leur champ de vision. De toute façon, tout le monde l’oublierait s’il venait à disparaître de la surface de la Terre.
Il pensait à cela alors qu’il entendit la voix de la jeune femme à proximité et releva les yeux. Et il écarquilla les yeux en la regardant. Elle était clairement belle. Elle était même magnifique. Il arrête de respirer. Se force à ne pas vérifier si elle ne parle pas à quelqu’un derrière lui. Cela serait plus logique … mais la jeune femme avait clairement les yeux rivés sur lui. Alors, il ne devait y avoir personne derrière. Il fit un hochement de tête.
- Sand, dit-il timidement avant de détourner les yeux, gêné.
Il ne sait pas trop quoi lui répondre à sa proposition d’être servi. Si elle apprend qu’il ne boit que de l’eau, elle risquerait de penser qu’il était le genre rabat-joie… On lui disait souvent. Sand ne buvait jamais d’alcool. Son père en buvait déjà assez pour la famille entière. C’était aussi une raison d’avoir fait partir son fils en colonie. Sa mère y avait tenu. Depuis que son père avait été viré de sa boîte, il végétait dans le canapé en buvant et en accusant le monde entier de se déchéance. Sand et sa sœur, River, aussi. Sa mère, qui travaillait depuis toujours dans une boulangerie, subvenait aux besoins de la famille sans trop de difficulté pourtant. Sinon Sand ne serait pas là, mais en train de travailler pour l’aider aussi. Bref. Son père buvait par dépit de sa condition sans voir la chance qu’il avait … et en frappant enfants, surtout Sand, et parfois femme, pour se défouler. Une des rares raisons qui le font rester avec ses parents, était l’idée que sa petite sœur puisse subir pire s’il n’était pas là.
Alors, pendant qu’il regardait la jeune femme magnifique et ses grands yeux lumineux, il se disait qu’il ne voulait pas boire. Il n’avait pas envie de boire. Il papillonna des yeux. Avant qu’une idée le percute et lui donne le tournis. Elle avait dit qu’elle avait soif et lui il bug ? Il se réveille affolé.
- Pa… pardon… dit-il en rougissant. Tu as soif, je vais te chercher quelque chose.
Et il fit déjà un pas en arrière pour aller vers le buffet. Elle lui avait proposé de le servir, mais il ne comptait pas laisser une jolie personne, de visage et de caractère puisqu'elle semblait gentille, le servir, ça jamais. Il regarde la table des boissons. Il y avait là plein de verre vide, propre ou pas, et Sand ne faisait confiance à aucun d’eux. Il montre son verre à la jeune femme.
- Tu veux le mien ? Il n’y a … eu que de l’eau dedans. Et … je ne suis pas sale.
Il n’était pas le genre à mettre sa bouche pleine de terre sur le goulot de l’unique bouteille disponible dans les gradins, lui. Depuis qu’il était là, il n’avait réussi à se lier d’amitié avec personne. Il était un gardien de but exemplaire. Il était si discret que même son équipe ignore parfois son nom. Et souvent, on pense qu’il ne pouvait pas être rapide. Sand n’avait pas de muscle proéminent, il n’était pas grand, ni imposant, il n’avait pas un regard noir et ténébreux, il n’avait rien de remarquable. Alors on le sous-estimait souvent quand il était dans les cages. Il ne laissait jamais rien passé pourtant. Même s’il était gentil, il était intransigeant sur ça. Et sa mère avait raison, le foot était réellement la seule activité qui pourrait lui faire oublier les problèmes.
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Senara
Mar 12 Sep - 23:06
Annabeth Monroe
J'ai 20 ans et je vis à Portland, en Oregon. Dans la vie, je suis étudiante et serveuse dans un café et je m'en sors bien. Sinon, pour contrer les attentes sociales de mon entourage, je suis officiellement en couple mais officieusement célibataire et je le vis plutôt bien puisque ça me permet d'être tranquille. est la seconde fille d'une fratrie de trois enfants. ses parents sont aisés mais lui ont appris la valeur de l'argent et du travail. elle aimerait devenir coach sportif, mais hésite avec un métier plus prestigieux comme médecin ou avocat. souffre de trouble bipolaire non diagnostiqué.
Comme elle l’avait pressenti, ce jeune homme, qui devait avoir son âge, était effectivement quelqu’un de timide vu l’air qu’il afficha lorsqu’elle lui adressa la parole. Il sembla se demander si c’était bien à lui qu’elle parlait mais lui donna finalement son nom. Annabeth sourit, tentant de le mettre à l’aise car elle avait l’impression qu’il ne se sentait pas bien. Son teint lui paraissait quelque peu livide et elle craignait d’avoir ajouter de l’embarras dans son esprit au lieu de l’apaiser. Ce qui n’était clairement pas son but...
« Enchantée Sand ! » s’exclama-t-elle, déterminée à lui montrer qu’il n’avait rien à craindre d’elle, et que non, elle ne venait pas lui parler pour tromper son ennui ou rire à ses dépens.
La surprise et la gêne lui firent oublier de répondre à sa question, à moins qu’il ait tout simplement voulu l’esquiver, ce qu’elle comprenait. Après tout, elle débarquait devant lui, là, sans aucune raison et lui faisait la conversation comme s’ils étaient de vieux amis. On pourrait presque croire qu’elle venait flirter, un quiproquo qui lui était déjà arrivé et dont se sentait encore honteuse en se remémorant cet instant. Elle oubliait parfois que faire le premier avec la gent masculine en faisant de grand sourire pouvait prêter à confusion pour certaines personnes. Mais elle était comme ça, et n’avait aucune envie de changer sous prétexte que certains de ses camarades étaient des pervers égocentriques. Il fallait juste qu’elle fasse plus attention. Et justement, Sand qui se tenait face à elle n’avait pas l’air d’être un de ces illuminés. Du moins l’espérait-elle. Toujours est-il qu’elle ne s’attendait pas à le voir soudainement bafouiller et s’excuser. Oui elle avait parlé de remplir son verre, mais elle avait plutôt imaginé que ce serait elle qui irait pour ensuite faire connaissance, et non l’inverse. D’autant que sa réaction lui donna l’impression qu’elle venait de lui donner un ordre, ce qui n’était pas du tout le cas. Du coup, elle passa de l’étonnement au malaise. Était-ce vraiment l’image qu’elle donnait, celle d’une fille qui exigeait des autres ? Elle espérait bien que non, même si elle constatait souvent qu’être jolie lui donnait des avantages, comme de voir des hommes tout lui apporter sur un plateau d’argent avant même qu’elle ne demande quoi que ce soit. Ce serait mentir de dire qu’elle n’en profitait pas, mais il arrivait que ce soit le cas, et même que ça l’agace. Comme en ce moment, où elle venait pour rencontrer ce jeune homme et qu’à la place, il partait lui chercher à boire. Ça lui donnait la terrible sensation d’être une garce qui profitait des autres. Malheureusement, il avait réagi si promptement après un long moment de silence que ça l’avait décontenancé et, qu’avant d’avoir compris ce qu’il se passait, il était déjà parti devant la table où trônaient les différentes boissons et gobelets en plastique. Annabeth le regarda, perplexe. La situation lui avait échappé avant même qu’elle ne la contrôle une seule seconde. Et maintenant ? Son camarade finit par se retourner vers elle pour lui demander si ça ne la dérangeait pas qu’il utilise son verre pour lui servir quelque chose. Sans trop savoir pourquoi, sa remarque la fit sourire.
« Je n’ai aucun doute là-dessus, mais quand je t’ai posé la question, c’était vraiment au sens premier. Je ne cherchais pas à te faire comprendre que je voulais que tu me serves un verre. » affirma-t-elle, toujours en souriant. « Et puis tu as bien le droit de boire ce que tu veux, on n’est pas obligé de tous finir bourrés avant la fin de la soirée. »
Elle avait parlé d’une voix douce et amusée, voulant le rassurer sur le fait qu’elle n’avait aucun jugement à émettre sur sa boisson de prédilection. En fait, elle admirait les personnes qui avaient la force de leur conviction, chose qui lui manquait parfois. Comme le fait qu’elle ne soit pas vraiment amatrice d’alcool mais qu’elle en buvait quand même pour faire comme les autres. Elle avait la sensation que c’était une obligation sociale, et que c’était encore plus le cas quand on était ado ou jeune adulte. Le besoin d’appartenance était le plus fort à ce moment-là, ce qui avait tout d’une prison à ses yeux. Pourtant, elle n’avait pas toujours pensé comme ça. Mais depuis sa difficile séparation d’avec son premier petit-copain, son premier amour, elle avait déchanté sur pas mal de sujets et se sentait différente. Triste, surtout. Infiniment triste. Jusqu’à parfois avoir l’impression d’être tombée dans des abysses si profondes que le soleil ne l’atteindrait plus jamais. Heureusement, elle avait l’habitude de sourire, de rire, alors c’était facile à cacher.
« Je vais réutiliser mon verre. » dit-elle en s’approchant de la table à son tour, pour le rejoindre et se servir elle-même. « Du coup, tu ne m’as pas répondu. C’est ta première année ici, non ? J’imagine que ce n’est pas évident de s’intégrer quand tout le monde se connaît déjà plus ou moins. Mais ne t’inquiète pas, on ne mord pas. En tout cas pas tout le monde, et moi c’est uniquement quand je n’ai pas mes huit heures de sommeil. » sourit-elle avec amusement.
Annabeth prit alors le temps de l’observer, mais pas dans l’optique de le mettre mal à l’aise. Non, ce n’était rien d’appuyé, juste un regard signifiant qu’elle s’intéressait à lui. Et puis cette pause leur permettait aussi d’avoir un moment de connexion, alors qu’ils écoutaient cette cacophonie. Entre le son de la musique qui était trop fort, les fausses notes et le brouhaha des autres vacanciers, ce n’était pas aisé de tenir une conversation.
« Je suppose que tu ne veux pas aller chanter. Du coup, on peut sortir si tu veux. En tout cas, moi, ça me fera du bien, je commence à étouffer de chaud là-dedans. »
Et comme pour le confirmer, Annabeth but une grande gorgée d’eau, avant d’attendre sa réponse.
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Clionestra
Mer 13 Sep - 0:28
Sand Smith
J'ai 20 ans et je vis pour le moment à Aspen Creek, USA. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors. Sinon, grâce à ma timidité, je suis célibataire et de toute façon, je vois pas bien qui pourrait avoir envie d'être avec moi. → Joue en tant que gardien → A une petite soeur, River, de 10 ans → Sa mère travaille en tant que boulangère → Son père est un ivrogne qui a perdu son travail → Il est timide, à la limite de la maladie → Il est gentil, doux, serviable, aimable. → Il aimerait devenir assistant social
- Je sais, dit-il simplement en prenant une bouteille d’eau pour en remplir à nouveau son propre verre. Mais j’ai trouvé cela mieux de venir te rendre un service. Quand je peux.
Il ne dit rien pour le fait de rester bourré. Sand n’aimait pas l’odeur de l’alcool. Ne comprenait pas pourquoi boire… et il n’avait aucune envie d’essayer pour tout dire. Son père l’avait sevré très clairement de tout ça. Mais il savait ce qu’on pensait de lui. Il savait qu’on le prenait pour un rabat-joie. Alors il penche à peine la tête pour lui faire un signe reconnaissant avant de regarder ailleurs. Elle était vraiment belle. Il se demande pourquoi une fille comme elle parle à un type comme lui. Il penche la tête. Il semble que quelque chose tremble chez cette fille. La beauté, mais quelque chose dessous, sous la surface. Comme beaucoup de personne. Comme lui. Comme les garçons là-bas qui rient. Tout le monde avait quelque chose sous la surface.
- Oui, c’est ma première année. Je sais que personne ne semble … méchant. C’est juste que … les gens ont déjà leur groupe.
Même son groupe de football avait déjà un gardien. Certes, il s’entrainait avec, mais Sand n’avait aucune envie de faire mal au cœur à leur autre gardien de but en prenant sa place. Ni à lui prendre sa place tout court d’ailleurs. Il était bon dans sa partie … mais quand il était dans une équipe, alors qu’il n’était personne, il n’osait pas montrer sa pleine capacité … Il secoue la tête négativement pour le fait d’aller chanter, plutôt marcher sur un lego à trois heures du matin, et il fit oui de la tête pour le fait de sortir. Le lieu était un simple salon qui donner sur une terrasse. Il faisait chaud, en pleine été, et une partie des jeunes avaient eu envie de profiter de la fraicheur de la nuit.
Pourtant, c’était clairement moins étouffant qu’à l’intérieur, il but son verre doucement en regardant la jeune femme, Annabeth, se rappela-t-il encore. Il se demande l’équipe dont elle fait parti. Elle était si belle qu’elle pouvait être absolument tout, rien ne l’étonnerait, pour tout avouer. Il se demande s’il peut lui demander.
- Tu … tu … tu es dans quelle équipe ? demanda-t-il doucement en sachant que ce camp avait plusieurs discipline, je … je fais parti de l’équipe 4 de football.
Même s’il n’en avait pas l’air. Machinalement, il regarda son ventre et observa un garçon au loin. Il avait dit un peu plus tôt dans la soirée être dans l’équipe 6…. Et il y avait clairement pas à dire, l’un était le cliché du footballeur déjà presque pro à 20 ans… et l’autre pas. Il n’avait pas besoin de dire qui était qui.
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Senara
Mer 13 Sep - 23:01
Annabeth Monroe
J'ai 20 ans et je vis à Portland, en Oregon. Dans la vie, je suis étudiante et serveuse dans un café et je m'en sors bien. Sinon, pour contrer les attentes sociales de mon entourage, je suis officiellement en couple mais officieusement célibataire et je le vis plutôt bien puisque ça me permet d'être tranquille. est la seconde fille d'une fratrie de trois enfants. ses parents sont aisés mais lui ont appris la valeur de l'argent et du travail. elle aimerait devenir coach sportif, mais hésite avec un métier plus prestigieux comme médecin ou avocat. souffre de trouble bipolaire non diagnostiqué.
A nouveau, la brune se sentit perplexe face à son camarade. Pourquoi est-ce qu’il voudrait lui rendre un service alors qu’ils ne se connaissaient même pas ? Elle avait à peine fait un pas dans sa direction qu’il se montrait serviable et affirmait continuer de l’être tant qu’il le pouvait. Autant dire que de grands points d’interrogations apparaissaient au-dessus de sa tête. Annabeth se retint néanmoins de le montrer. Elle n’avait aucune envie qu’il se sente encore plus mal à l’aise qu’il n’avait semblé l’être quand elle s’était dirigée vers lui. Certes il était très gentil et elle n’en avait d’ailleurs pas douté un seul instant. Simplement ses réactions l’étonnaient. Pourtant elle avait déjà croisé pas mal de personnes timides... mais pour autant qu’elle s’en souvienne, aucune ne s’était montrée si prévenante avec elle. C’était à se demander qui essayait de venir en aide à l’autre... Du coup, face à son attitude obligeante, Annabeth se sentit désarçonnée. Elle reprit cependant rapidement le contrôle en affichant un sourire et en venant se servir toute seule comme une grande. Pour autant, son objectif demeurait inchangé. Elle comptait bien discuter avec lui et essayer de découvrir s’il était bien intégré ou pas au camp. Si tel n’était pas le cas, elle ferait de son mieux pour changer ça. Annabeth n’aimait pas quand quelqu’un restait sur le banc de touche, une excellente allégorie d’ailleurs vu l’endroit où ils étaient.
« D’accord. Mais si c’est moi qui veux te rendre un service, on fait comment ? » demanda-t-elle en souriant malicieusement.
Et finalement, après avoir réitéré sa question, Sand lui répondit que, effectivement, c’était sa première année dans ce camp de vacances réservés aux étudiants souhaitant maintenir ou améliorer ses performances sportives. Elle tenta donc de se montrer rassurante en blaguant et affirmant que personne ne mordait. Du moins pas sous certaines conditions. Cela dit, elle comprenait parfaitement ses réticences, en dépit du fait qu’elle n’ait jamais eu à faire d’effort pour s’intégrer. Apparemment, elle avait toujours dégagé une aura qui amenait les gens vers elle et les poussait à lui faire confiance. Elle n’avait néanmoins jamais profité de ce « magnétisme » pour avoir de l’ascendance sur qui que ce soit. Au contraire, elle considérait que c’était de sa responsabilité de les écouter et de leur venir en aide. Même quand elle se sentait mal, et qu’elle aurait voulu qu’on l’écoute, elle.
« C’est vrai que ce n’est pas évident de faire bouger les habitudes de camaraderie. Mais je suis sûre que tu finiras par te faire des amis. La preuve, je suis là, devant toi, et je me propose déjà d'en faire partie ! » fit-elle en lui adressant un grand sourire et en prenant la pause.
Cela dit elle était un peu étonnée qu’il n’ait pas déjà des amis ou au moins quelques connexions avec ses partenaires de jeu et ceux qui composaient son groupe. En général, les garçons se liaient plus facilement entre eux pour former de grande bande alors que les filles avaient plutôt tendance à ne rester qu’en petit groupe. Et encore. Annabeth avait toujours été envieuse de ce côté plus sincère qui régnait entre les mecs. A moins qu’ils ne possèdent leurs propres règles entre eux ? Après, peut-être qu’entre les clans qui s’étaient déjà formés et sa timidité, l’intégration était plus longue et difficile... Mais ce n’était pas très grave ! Elle n’avait aucun doute sur le fait qu’il puisse se faire des amis. Il était prévenant, aimable et une grande douceur se dégageait de lui. Sans compter qu’elle allait passer du temps avec et lui présenter ses propres amis. Non, il ne repartirait pas d’ici sans avoir de bons souvenirs de son passage au camp. Il fallait juste que les abysses ne l’engloutissent pas. Une prière silencieuse qu’elle faisait de plus en plus régulièrement. Mais ça évidemment, elle le taisait. Ce n’était qu’une passade, elle en était certaine.
Une fois dehors, Annabeth se dirigea vers la balustrade et posa ses mains dessus, avant de lever la tête et de fermer les yeux pour profiter de la fraîcheur de la nuit tombée. Elle s’accorda ce petit temps d’introspection avant de reposer son regard sur la nature environnante et de récupérer son verre. Elle fut étonnée d’entendre la voix de Sand s’élever pour lui poser une question. Et elle comprit aussi à sa difficulté à le faire que ça lui demandait beaucoup d’efforts.
« Oh ! Tu es à quel poste ? » s’enquit-elle, toute heureuse qu’il accepte de lui en dire plus sur lui. « Moi je suis ici pour me maintenir à un bon niveau en cheerleading. J’aime bien cette discipline, ça mixe plusieurs sports et en plus c’est pour encourager les autres sportifs. » sourit-elle avec tendresse. « Tu joues pour quelle équipe ? Je suis toujours curieuse de connaître les mascottes des autres écoles. D’ailleurs tu viens de quel coin du pays ? »
Annabeth était consciente qu’elle pouvait lui faire peur en lui posant toutes ces questions dignes d’un interrogatoire, mais elle était certaine que derrière sa timidité se trouvait un jeune adulte plein de force et de ténacité. Après tout, il l’avait déjà surprise par son attitude, et elle ne doutait pas un seul instant qu’il possédait d’autres qualités. De toute façon, s’il était ici, c’était bien la preuve qu’il avait de la volonté et un mental d’acier. Parce que pour venir dans ce genre de camp de vacances, il fallait vraiment avoir de la détermination et la hargne de vaincre. Car même s’il y avait des temps morts pour que chacun puisse souffler et se reposer et que des soirées étaient organisées, ils devaient néanmoins se soumettre à de nombreux entrainements par jour. Après tout, pas de repos pour les héros, disait une chanson.
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Clionestra
Jeu 14 Sep - 13:16
Sand Smith
J'ai 20 ans et je vis pour le moment à Aspen Creek, USA. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors. Sinon, grâce à ma timidité, je suis célibataire et de toute façon, je vois pas bien qui pourrait avoir envie d'être avec moi. → Joue en tant que gardien → A une petite soeur, River, de 10 ans → Sa mère travaille en tant que boulangère → Son père est un ivrogne qui a perdu son travail → Il est timide, à la limite de la maladie → Il est gentil, doux, serviable, aimable. → Il aimerait devenir assistant social
Il avait haussé les épaules, simplement. Il n’aimait pas qu’on lui rend service. Ou plutôt, il pensait toujours que les autres le faisaient par pitié… après tout, n’était elle pas venu vers lui pour cela ? Parce qu’il faisait pitié ? C’était ce que son père lui disait parfois, quand il le frappait. Qu’il faisait pitié et que c’était la seule raison pour laquelle on l’acceptait dans l’équipe de foot. Sand ne pouvait pas se défendre, il pensait la même chose… Donc, il ne voulait pas qu’on lui rend service… et il était de toute façon plus naturel d’être celui qu’on utilise que l’inverse. Les rangements du matériel, c’était toujours lui qui le faisait dans son école. C’était même lui qui s’occuper du nettoyage des vestiaires pour éviter que la femme de ménage n’aie trop à faire. Il faisait toujours le maximum pour ne pas déranger. En réalité, si demain il venait à disparaître, Sand savait exactement les traces qu’il laisserait. Pas grand-chose. Il fit un faible sourire à la jeune femme pour la remercier dans un hochement de tête. Une amie. Il n’était pas sûr d’en avoir, même alors qu’il était le gardien de but de son équipe. Il n’avait pas d’amis. Sa sœur. Voilà. Sa petite sœur était sa meilleure amie… Ce qui annonçait que du bon pour le futur, il en convient. Il essaie de poser la question à la jeune femme sur son équipe et se retrouve avec une question pour lui. Logique.
- Gardien, souffla-t-il simplement.
Les gardiens avaient un statut à part dans les équipes de foot. Pas dans l’équipe à proprement parler, mais un bon gardien faisait toute la différence pendant un match. Sand n’était pas le genre à pouvoir courir d’un bout à l’autre du terrain. Ses muscles étaient habitués à l’attentisme et à sauter sur le ballon pour qu’il ne passe jamais ses cages. Il fit un nouveau sourire doux quand elle parle de sa discipline. Il avait toujours eu un grand respect pour les cheerleadeuses. Parce qu’elles faisaient des figures qui lui donnent mal aux muscles, rien qu’à les voir, parce qu’elles devaient supporter la pression du « sexy » et du « sensuelle » sans être vulgaire, parce qu’elles motivaient les autres. Lui, il ne s’était jamais sentit motivé par les cheerleaders de son équipe… mais peut-être parce qu’il savait que même elles ne le reconnaissaient pas. Il lui fit donc un sourire simple et doux avant de reprendre.
- Aspen Creek, dans le Montana, nous avons un loup pour mascotte.
Ce qui était le plus original du monde, il en convient… Mais après tout, à Aspen, la ville entre les montagnes et la forêt, il n’y avait pas un millions d’animaux à présenter … et les loups y étaient en abondance donc.
- Et toi ? Si … si … Si … on se croise en compèt … je … je pourrais croire que tu m’encourages, dit-il avant de détourner les yeux et de rougir.
Merde alors c’était le genre de phrase que l’on dit à une amie non ? Bon… après, il n’avait vraiment pas d’amis sauf sa sœur alors … il ne savait pas s’il avait le droit de lui demander de l’encourager, lui, l’oublier de l’équipe toujours. Il regarde un groupe en train de danser une danse trop coller serré pour lui, et il fit une grimace. Il ne pourrait jamais faire ce genre de danse. Déjà que la célèbre valse il ne le faisait que pour les fêtes de famille, mais alors ça.
Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
Préférence de jeu : Les deux
Senara
Jeu 14 Sep - 20:16
Annabeth Monroe
J'ai 20 ans et je vis à Portland, en Oregon. Dans la vie, je suis étudiante et serveuse dans un café et je m'en sors bien. Sinon, pour contrer les attentes sociales de mon entourage, je suis officiellement en couple mais officieusement célibataire et je le vis plutôt bien puisque ça me permet d'être tranquille. est la seconde fille d'une fratrie de trois enfants. ses parents sont aisés mais lui ont appris la valeur de l'argent et du travail. elle aimerait devenir coach sportif, mais hésite avec un métier plus prestigieux comme médecin ou avocat. souffre de trouble bipolaire non diagnostiqué.
Il ne répondit pas à sa demande, se contentant de hausser les épaules, ce qui laissa une nouvelle fois la brune perplexe. Qu’est-ce qu’il pouvait bien penser ? Qu’est-ce qui pouvait bien traverser son esprit en ce moment ? Annabeth se le demandait et aurait bien aimé être douée de télépathie pour le savoir. Ses réactions, son attitude, tout lui donnait envie d’en apprendre plus sur son camarade. Peut-être que ça n’avait rien à voir avec lui, et que c’était simplement son goût pour les énigmes qui lui donnait envie de découvrir ce qui se cachait derrière sa timidité. Mais peut-être que c’était au contraire parce qu’il n’avait rien à voir avec les autres types qu’elle rencontrait au quotidien ? En tout cas, elle devait bien avouer qu’à aucun moment elle n’avait imaginé qu’il soit si mystérieux. Et en réalité, ça lui plaisait bien. Cela dit, elle avait bien compris le message : si elle voulait lui rendre service, elle devrait le faire d’elle-même et ne pas attendre sur lui. En fait, il lui faudra même développer une grande vélocité car derrière son masque de mec tranquille et maladroit, Sand était sacrément rapide pour combler les besoins des autres, et les siens ensuite. Eh bien puisque c’était comme ça, Annabeth comptait bien le prendre à son propre jeu en devançant ses attentes, dont elle était certaine qu’il ignorait lui-même l’existence. Elle voulait lui montrer que lui aussi avait de l’importance et qu’être introverti n’était pas synonyme de transparence.
Quant à sa remarque sur le fait de se faire des amis et qu’elle n’était sûrement que la première d’une longue liste, le jeune homme se contenta de lui adresser un petit sourire timide. Bon, il fallait reconnaître qu’il n’était pas facile à faire parler. Mais elle n’allait pas abandonner. Et pour commencer, elle proposa d’ailleurs de sortir pour se libérer un peu de la chaleur étouffante de ce salon transformé en karaoké. Sand accepta et, à sa grande surprise, lui posa une question. Heureuse qu’il fasse cet effort, Annabeth afficha un grand sourire. Elle n’allait peut-être pas avoir besoin de l’attacher sur une chaise, la lumière crue d’une lampe en pleine figure pour lui soutirer des informations finalement ! Par contre, elle en profita bien évidemment pour lui retourner certaines de ses questions et en apprendre plus sur lui.
« Gardien ? C’est vrai que ça te va bien. Et je suis sûre que derrière ton air de ne pas y toucher, tu te donnes à fond et que t’es un véritable tigre qui ne laisse rien passer. Et ça te plaît comme sport ? Oui je sais, c’est bizarre comme question. C’est juste que... je sais pas pourquoi, je me dis que le football américain ça t’irait bien aussi. »
Parce qu’il avait une certaine carrure qui, en se donnant la peine de la muscler un peu, lui donnerait une impressionnante envergure qui n’aurait rien à envier aux autres. Mais si c’était le soccer son sport de prédilection, il avait bien évidemment raison de l’avoir choisi. Elle n’évoquait cette idée que parce que c’était la réflexion qu’elle s’était faite en le voyant. D’ailleurs, elle avait même pensé qu’il en faisait déjà partie, où alors qu’il était en athlétisme côté lancer de poids ou de marteau.
« Oh ! Le Montana, ça doit être magnifique aussi ! Bon, peut-être pas autant que l’Oregon, mais c’est vrai que c’est un État qui me plairait de visiter. » réagit-elle avec sincérité, même si on pouvait avoir la sensation qu’elle serait toujours contente quoi qu’on lui réponde, et qu’ainsi elle jouait la comédie. Mais pas du tout. Annabeth était une personne simple et joyeuse. Enfin, de moins en moins pour cette seconde affirmation, mais c’était un autre problème. « En tout cas un loup pour mascotte, c’est classe. Non c’est un canard. C’est moins... impressionnant. » sourit-elle.
Après, elles n’étaient jamais très recherchées. Pourtant Annabeth adorait voir les mascottes sur le terrain. C’était idiot, mais c’était son plaisir coupable. Elle avait l’impression d’appartenir à quelque chose de plus grand qu’elle quand les athlètes entraient sur le terrain, que les pom-poms girls performaient pour soutenir leurs équipes, et que les mascottes en faisaient tout autant auprès des spectateurs. Ces moments étaient d’une grande importance pour elle, et comme elle avait le sentiment que c’était aussi le cas des autres, ça lui donnait la sensation enivrante qu’ils étaient inarrêtables, et que leurs cœurs battraient à l’unisson pour toujours.
« Si on est dans la même équipe, y a intérêt que je t’encourage ! Et je me sentirai vexée que tu ne prennes pas mon soutien pour toi personnellement. » lui assura-t-elle avec un clin d’œil.
Elle aperçut aussi le fard qu’il piqua après avoir posé sa question, mais elle fit mine de ne rien remarquer pour ne pas le mettre mal à l’aise, puis suivit son regard. Un groupe de jeunes étaient en train de danser de manière lascive, ce qui lui fit esquisser une grimace. Ce n’était manifestement pas son genre de danse préférée. Pourtant, elle s’entendit lui demander :
« Tu veux pas m’emmener danser ? »
Évidemment qu’il ne voulait pas ! Annabeth n’avait d’ailleurs pas très envie de danser non plus. Mais c’était sorti tout seul. Elle soupçonnât son inconscient de leur avoir jouer ce tour par pure curiosité de voir jusqu’à quel niveau de timidité le baromètre de Sand se situait. Tout en se doutant que ça allait casser. Et elle se détestait déjà pour ça...
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Clionestra
Ven 15 Sep - 0:11
Sand Smith
J'ai 20 ans et je vis pour le moment à Aspen Creek, USA. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors. Sinon, grâce à ma timidité, je suis célibataire et de toute façon, je vois pas bien qui pourrait avoir envie d'être avec moi. → Joue en tant que gardien → A une petite soeur, River, de 10 ans → Sa mère travaille en tant que boulangère → Son père est un ivrogne qui a perdu son travail → Il est timide, à la limite de la maladie → Il est gentil, doux, serviable, aimable. → Il aimerait devenir assistant social
Il ne sait pas si gardien lui allait réellement … en tout cas, c’était un post qui lui convenait. Il y avait une facilité à ce poste, qui était assez bien pour lui. Il y avait aussi de la difficulté que personne ne pouvait connaître sans l’avoir expérimenté. Être un gardien, c’était devoir vérifier le terrain, comprendre la stratégie, comprendre où et comment les tirs allaient être fait. Il ne sait pas si ça lui allait, alors, mais il appréciait y être. Aussi, il n’avait pas besoin de se mélanger trop. C’était parfait. Un poste qu’il aimait en tout cas, à défaut d’être fait pour lui.
- J’ai des bons statistiques.
Ce qui était un fait. Il ne mentait pas, et ne se vantait pas. Pour chaque match, il arrivait à arrêter plus d’une dizaine de tirs ennemis. Pour chaque match, il se donnait à fond pour ne rien laisser passer. On pouvait l’oublier le reste du temps, mais il devenait un mur imprenable. Il n’avait aucune envie de laisser son équipe perdre et les laisser triste. Ils n’avaient pas gagné tous leurs matchs … mais Sand n’avait jamais voulu faire remarquer que leurs défaites étaient toujours quand il n’était pas là. Il était bien trop gentil pour ce genre de commentaire. Il hausse les épaules doucement.
- J’ai toujours joué au football. Depuis aussi longtemps que je me souvienne. C’était une évidence. Ma mère m’envoyait le ballon et je devais l’arrêter.
Loin du cliché, sa mère avait toujours été la femme qui sortait avec ses enfants, qui faisait de la mécanique, qui faisait du foot avec elle. Sa mère était une femme incroyable. Et bien avant la naissance de River, Sand se demandait ce que sa mère faisait avec un con pareil qu’était son père. Pire quand il avait arrêté de travailler, bien sûr. Il la regarde. Il la croit, quand elle dit qu’elle aimerait voir le Montana. Cela ne l’étonne guère parce qu’il avait un jolie état … Il pencha la tête, pas encore prêt à lui proposer de venir visiter son état. Sinon, il l’aurait fait. Parce qu’il était une gentille personne, il l’aurait fait sans hésiter. Sans son père aussi… Son père était un frein à la gentillesse qu’il pouvait vouloir donner aux autres.
- J’aime bien les canards.
Mais il était le genre à aimer tous les animaux. Un peu comme la jeune femme d’ailleurs, non ? Elle semblait être simplement aimante des choses et des lieux. Il était pareil. Il aimait les canards autant que les loups. Et avant simplement plus l’habitude de côtoyer les premiers que les seconds. Il ne précisa pas qu’il voulait parler d’équipe différente, pour parfaire leur amitié … mais comme il doute que leurs équipes se retrouvent ensemble de toute façon … Ce n’était pas si grave. Il regarde la danse qui était en cours au loin. Mal à l’aise de voir la femme mettre son postérieur sur le … l’entrejambe du garçon pendant qu’il passait la main sous sa culotte … non… Il n’avait pas envie de voir ça. La question le surpris. Il sursaute un peu, regarde vers elle en penchant la tête. La jeune femme voulait danser ? Pas ça, il espère bien… Mais comment pourrait-il danser avec elle ? Il voulait lui rendre service si elle voulait danser, mais il ne savait pas comment lui rendre comme ça.
Il la regarde en silence pendant plusieurs secondes, réfléchit avant de lui prendre la main, comme il l’aurait fait pour sa sœur. Il reste silencieux, même s’il rougit clairement. Ils s’enfoncent un peu dans la pénombre. Un peu plus loin de la fête, la musique était un peu plus étouffée, et ils étaient à l’abri des regards même si pas assez éloigné pour mettre mal à l’aise la jeune femme. Ainsi, elle n’aurait pas honte d’être avec lui. Et elle n’aurait pas non plus peur de ce qu’il pourrait faire. Il y avait un petit air rafraichissant qui diminué la chaleur sur ses joues.
Il sort son téléphone et va directement sur les chansons pour River. Il jette son téléphone sur le sol par la suite. Il se poste devant alors qu’une musique classique et bien plus douce commence à monter depuis son téléphone qu’il avait jeté sur la pelouse. La chanson était douce et faite pour le genre de danse que l’on fait ensemble.
- Je danse parfois comme ça avec ma sœur. Sauf que je la porte.
Il la porte tout le temps. Sa sœur était en fauteuil roulant. Et elle n’était clairement pas lourde. Alors quand il dansait, il la prenait dans ses bras et la faisait tourner. Il prit la main de la jeune femme, la passa au-dessus de la tête de la brune et la fit tourner sur elle-même avant de lui tendre sa seconde main et de rougir encore plus.
- Cela suffira ? De danser comme ça je veux dire ?
Il la regarde avec sérieux. Il n’était pas sûr de pouvoir faire mieux que ça. Le coller serré … Il ne peut pas… Mais il pourrait … lui trouver quelqu’un d’autre ? Sauf qu’il ne connait personne … ou alors trouver autre chose ? Il ne sait pas du tout… sauf les quelques danses de jeunesse avec sa mère, et celle avec sa sœur quand ils n’étaient que tous les deux …. Il ne savait pas danser et en rougit de honte. Il s’excusa doucement.
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Senara
Sam 16 Sep - 21:20
Annabeth Monroe
J'ai 20 ans et je vis à Portland, en Oregon. Dans la vie, je suis étudiante et serveuse dans un café et je m'en sors bien. Sinon, pour contrer les attentes sociales de mon entourage, je suis officiellement en couple mais officieusement célibataire et je le vis plutôt bien puisque ça me permet d'être tranquille. est la seconde fille d'une fratrie de trois enfants. ses parents sont aisés mais lui ont appris la valeur de l'argent et du travail. elle aimerait devenir coach sportif, mais hésite avec un métier plus prestigieux comme médecin ou avocat. souffre de trouble bipolaire non diagnostiqué.
Sand confirma qu’il avait de bonnes statistiques puis avoua que, pour lui, le football avait toujours été une évidence. Elle n’en doutait pas un seul instant. Après tout, la majorité de ceux qui venaient dans ce camp l’étaient volontairement par amour de leur discipline et pour maintenir et améliorer leur niveau. Être au top de sa forme et conserver d’excellentes aptitudes dans son domaine, c’était la base pour tout sportifs passionnés rêvant de faire carrière. Ça offrait aussi de belles vacances. Une façon de profiter de son été tout en revenant plus performant que jamais ! Dans cette filière comme dans tous les domaines, il fallait s’entrainer encore et encore pour maintenir ses performances. Évidemment, quand c’était un sport qu’on aimait, ce n’était pas très difficile. Elle afficha cependant un air légèrement perplexe lorsqu’il affirma que c’était avec sa mère qu’il s’entrainait quand il était enfant, et non avec son père, ce qui était pourtant généralement le cas. Est-ce que ça signifiait qu’il était décédé ? Il ne laissait rien transparaître de particulier et Annabeth préféra s’abstenir de demander. Ce serait maladroit et un peu cruel, surtout pour une première conversation. Déjà qu’elle était venue l’embêter et qu’elle l’avait fait sortir du cœur de la fête, elle n’allait pas en plus mettre des sujets difficiles sur le tapis.
« De mon côté, j’ai découvert le cheerleading au lycée. Dès que j’ai commencé à m’entrainer et que j’ai rejoins les pom-poms girls, ça m’a ouvert les yeux. J’avais toujours trouvé ça cool, mais maintenant, je sais que je veux devenir coach sportif. J’ai envie de transmettre cet amour pour le sport à d’autres personnes, et leur montrer qu’on peut tous en faire, selon ses capacités. Et surtout, c’est excellent pour la santé mentale comme physique. »
Annabeth ne s’était jamais prédestinée à suivre cette voie. Contrairement à d’autres, elle ne l’avait pas rejoint par envie de faire partie du groupe des nanas populaires du lycée. Elle avait été curieuse et des amies l’avaient encouragées à essayer, ce qu’elle avait fini par faire. Et tout avait changé. Les acrobaties, la danse, l’esprit d’équipe... elle avait adoré ! Sans compter l’adrénaline et la fierté qui coulaient dans ses veines lorsqu’elle encourageait son équipe ! Non, vraiment, ça avait été un évènement décisif dans sa vie. Elle avait même commencé à hésiter sur le choix de ses études. Pour le moment elle venait de faire sa première année en éducation physique, mais elle se demandait néanmoins si elle ne devrait pas prendre des cours en médecine ou en droit. Peut-être en business ? Prise entre envie et réalité de la vie, elle se perdait parfois. Ses parents lui faisaient confiance, quoi qu’elle décide, mais elle se sentait égoïste de suivre ce qui pourrait s’apparenter à un caprice, plutôt que de se lancer dans une vraie carrière. Pourtant, elle venait d’affirmer à Sand qu’elle serait coach sportif. Il faut dire que c’était sorti naturellement parce que c’était ce dont elle avait vraiment envie ! Et aussi parce qu’il était facile de lui parler, à lui qui écoutait bien trop, et parlait trop peu. Elle se rendit compte que ce serait facile de trop lui en révéler sur elle sans même s’en rendre compte. Sa gentillesse était un peu dangereuse, en fait.
Quant au choix de leur mascotte, Annabeth admit que le canard faisait pâle figure en face d’un loup. Pourtant, en une simple phrase, Sand balaya sa gêne. Une fois de plus, il venait de la surprendre. Il n’était jamais là où elle pensait qu’il irait. Elle afficha alors un sourire attendri après quelques secondes, avant de détourner le regard. Elle-aussi aimait les canards. Elle les trouvait adorables à se dandiner quand ils marchaient, à se suivre en file indienne, surtout quand c’était la maman avec ses canetons, ou encore dans cette joie de vivre qu’ils semblaient ressentir, comme si le reste du monde et ses souffrances ne les concernaient pas, ne pouvaient pas les effleurer. De ce point de vue, elle aimerait bien être un canard, oui.
Puis elle lâcha ce qu’elle pensait être une bombe. Alors qu’ils observaient un couple en train de « danser » elle lui demanda s’il n’avait pas envie de la faire danser, elle-aussi. Sans grand étonnement cette fois-ci, Sand fut secoué d’un soubresaut que la brune remarqua. Elle ne chercha pourtant pas à revenir en arrière et, tandis que leurs regards s’accrochèrent, Annabeth se demanda ce qu’il allait faire. Elle s’attendait à chaque seconde à ce qu’il fuie, où à ce qu’il la traite d’allumeuse. A l’inverse, il finit par lui prendre la main, leur fit franchir la terrasse et l’emmena un peu plus loin. Que pouvait-il bien avoir en tête ? Curieuse et parce qu’il n’avait rien d’un prédateur (ou alors il allait vraiment falloir qu’elle revoie ses critères en matière de pervers ou qu’elle s’interroge sérieusement sur ses pulsions suicidaires) Annabeth le suivit. Ce qui l’étonnait, ce n’était pas qu’il l’emmène à l’abri des regards, mais plutôt qu’il lui ait pris la main. Elle aurait pourtant juré que quelqu’un de timide n’aurait jamais osé un contact. D’un autre côté, allant de surprise en surprise avec lui et ce depuis le début, il devenait évident qu’elle s’était largement trompée à son sujet.
L’arrêtant non loin du lieu de la fête, Sand sortit son téléphone portable et enclencha une musique avant de le le jeta au sol, détail qui fit soulever un sourcil à la brune. Il se posta ensuite devant elle. Alors qu’elle-même hésitait quant à la marche à prendre, consciente qu’elle avait voulu le tester mais que son « jeu » se retournait contre elle, une douce musique classique commença à se faire entendre. Non, définitivement, ce garçon était plein de surprises. En fait, il la désarmait complètement. Chaque fois qu’elle pensait le cerner, il lui démontrait qu’elle n’avait rien compris et, au bout du compte, c’était elle qui se retrouvait désarçonnée. Elle apprit cependant qu’il avait une sœur avec qui il s’entendait bien. Sans vraiment savoir pourquoi, elle se sentit aussitôt curieuse et désireuse de la rencontrer. Peut-être pour voir s’il était aussi serviable et infiniment adorable avec elle qu’il ne l’était avec sa sœur ?
Annabeth observa le jeune homme avec toujours plus d’intérêt tandis qu’il se saisissait à nouveau de sa main. Elle se laissa guider alors qu’il la faisait tourner sur elle-même et eut un sourire rêveur. Sand était quelqu’un de simple et d’incroyablement sincère et doux dans chacun de ses gestes. Aussi fût-elle surprise lorsqu’il se mit à rougir. Sans doute pensait-il être idiot à faire ça, et à ne pas « danser » comme les autres. Et sans doute pensait-il aussi qu’elle le jugeait pathétique pour ça. Pourtant rien n’était plus éloigné de la vérité. Contrairement à ce qu’il s’imaginait sûrement, Annabeth avait la réelle impression qu’il était légitime dans chaque pas qu’il posait, dans chaque mouvement qu’il proposait et, plus étrange encore, qu’il savait exactement quoi faire, quelque soit la situation qu’elle lui imposait. Depuis le début, c’était uniquement lui qui contrôlait la situation. Ça aurait sans doute dû l’effrayer, mais la vérité c’était qu’elle se sentait merveilleusement bien en sa compagnie. Elle avait la sensation de respirer à nouveau après des années d’apnée. Annabeth commençait même à se demander s’il ne fût pas le produit de son imagination ou si elle n’était pas en plein rêve. Parce que ce genre de personne extraordinaire n’existait pas, si ?
« Oui. C’est parfait. » sourit-elle avec tendresse.
C’était exactement ce dont elle avait besoin, sans même le savoir. Dès le début, c’était lui qui la sauvait de son mal-être, de ses désillusions, de ses souffrances... d’elle-même... et non l’inverse.
Après cette douce et brève danse, Sand s’excusa de n’avoir rien d’autre à lui donner. Elle trouvait au contraire qu’il lui avait énormément donné, plus qu’elle ne s’y était attendue, et plus qu’il n’aurait dû le faire. Alors elle balaya ses excuses d’un revers de main et, toujours son sourire tendre accroché à son visage, elle répondit plutôt :
« Elle en a de la chance ta sœur, d’avoir un frère comme toi. »
De son côté, Annabeth possédait deux sœurs. Une grande et une petite, avec lesquelles elle s’entendait à merveille. Alors pour elle, ce genre de lien était important.
C’est alors qu’une voix s’éleva non loin d’eux, ce qui eut pour effet de rompre ce moment magique, au plus grand désarroi de la brune, qui sauta sur le portable pour en arrêter la musique. A son plus grand déplaisir, elle connaissait le propriétaire de cette voix de débile, et elle faisait tout pour l’éviter. Désormais aux aguets, Annabeth cherchait du regard où était ce type qu’elle détestait de tout son être pour pouvoir l’esquiver. Puis elle se souvint qu’elle n’était pas seule et tourna la tête pour apercevoir Sand. Devait-elle fuir et ne pas le mêler à cette histoire ou l’emmener avec elle ? Son choix fut finalement rapide. Refusant qu’il tombe nez-à-nez avec cette brute, elle ramassa le portable et fit signe à son chevalier servant de la suivre sans faire de bruit. Ils contournèrent ainsi plusieurs arbres et buissons et se dirigèrent vers la plage. Ils marchèrent encore plusieurs dizaines de mètres et Annabeth ne s’arrêta qu’une fois qu’elle fut sûre qu’il ne pourrait pas les retrouver.
« Désolée... Dale est vraiment un abruti de première et je voulais pas qu’il nous voie. » Mais avant qu’il n’interprète mal ses propos, elle reprit. « Il s’est mis en tête qu’on formerait un super couple et n’arrête pas de me harceler. Pourtant je lui ai déjà dit que j’avais un petit-copain... »
Elle soupira, pensant à Mike qui, avec un peu de chance, vivait une belle histoire d’amour en ce moment avant de retourner à l’université et de faire comme s’il était « normal ». Mikael, son petit-copain fake et meilleur ami pour la vie, n’était guère intéressé par la gent féminine. Malgré tout, il ne parvenait pas à trouver le courage de faire son coming-out. Alors Annabeth lui avait proposé un deal après avoir remarqué son « souci ». L’un comme l’autre ayant besoin d’une couverture, ils avaient décidé de sortir officiellement ensemble tandis qu’officieusement, ils servaient d’alibi à l’autre quand c’était nécessaire. Ils devaient juste se mettre d’accord à l’avance pour vérifier la cohérence de leurs faits et gestes et de leur emploi du temps. Ainsi, Mike pouvait continuer de vivre son homosexualité en toute discrétion pendant qu’on lui fichait la paix à ne pas vouloir la caser avec tous les débiles qui passaient. Sans oublier que Mike était un véritable apollon, respecté par ses pairs, et qu’Annabeth jouissait ainsi d’une paix royale. Le temps passant, ils étaient devenus meilleurs amis et le confident l’un de l’autre. Malheureusement, il y avait toujours des obsédés qui venaient lui prendre la tête quand il n’était pas dans les parages, ce qui était le cas pendant ces vacances. Cela faisait donc déjà une semaine qu’elle fuyait Dale, le cliché typique du sportif sans cervelle qui s’était persuadé qu’elle voulait être avec lui, et pensait que non voulait dire oui.
« Parfois, j’ai l’impression de toujours tombé sur l’abruti du coin. » fit-elle en levant les yeux au ciel. « Heureusement, tu étais là ! Qui sait dans quelle galère je me serais retrouvée si tu m’as emmenée plus loin ! » sourit-elle, triomphante. « Mmm, avec un peu de chance il se perdra dans les bois pour toujours... »
Cette fois-ci, elle arbora un regard malicieux et un rictus carnassier tout en regardant dans la direction présumée de Dale. Si Annabeth possédait une certaine empathie, elle savait aussi se montrer aussi affectueuse qu’un cactus. Puis elle reposa son attention sur Sand.
« Et toi ? Tu as aussi quelqu’un qui t’attend quelque part où tu te traines aussi des pots-de-colle insupportables ? » s’enquit-elle sans se douter une seule seconde que c’était potentiellement un sujet compliqué et trop intime.
De son point de vue, tout le monde avait droit au bonheur. Enfin, sauf Dale. Lui, il avait surtout besoin d’un cerveau. Mais pour le reste, elle avait toujours cru à l’adage que tous les goûts étaient dans la nature et que la beauté était subjective, et donc que tout le monde pouvait trouver chaussure à son pied, pour peu qu’on s’en donne les moyens.
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