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Et puis t'as dansé avec moi (ft Clionestra)

Clionestra
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Clionestra
Mer 2 Oct 2024 - 17:32

Sand
Smith

J'ai 20 ans et je vis pour le moment à  Aspen Creek, USA. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors. Sinon, grâce à ma timidité, je suis célibataire et de toute façon, je vois pas bien qui pourrait avoir envie d'être avec moi.

→ Joue en tant que gardien
→ A une petite soeur, River, de 10 ans
→ Sa mère travaille en tant que boulangère
→ Son père est un ivrogne qui a perdu son travail
→ Il est timide, à la limite de la maladie
→ Il est gentil, doux, serviable, aimable.
→ Il aimerait devenir assistant social
Dans toutes les conversations qu’ils ont eu ensemble, Sand n’a jamais demandé à nouveau la ville de la jeune femme. Elle a parlé de canard et d’Oregon, mais il n’a pas voulu savoir si elle parlait des deux ensembles ou non. Pas qu’il s’en fichait, loin de là. Il avait simplement peur de vouloir revenir vers elle, d’une manière ou d’une autre. D’ailleurs, dans l’esprit de Sand, l’Oregon était devenu l’Ohio, et il pensait alors qu’elle se trouvait bien loin de là où elle était en réalité. Leur fin ensemble avait laissé un creux dans son cœur, un feu profond et présent qui continue de brûler dans les profondeurs de son esprit. Il a conscience qu’il ne lui était pas réellement venu en aide depuis tout ce temps. Il n’a été qu’un pansement sur une plaie ouverte et continuant de saigner. Cela le tue. Il regarde son téléphone pour la millième fois. Il regarde à nouveau s’il n’a pas un message dans les spams ou un message sur un réseau social.

Il a quitté la jeune femme il y a deux mois. Il s’est inscrit sur Instagram par la suite… Simplement pour lui donner des nouvelles si elle veut en avoir, sans s’obliger à être son ami. Il ne sait tellement pas utiliser l’application qu’il ne suit personne et que personne ne le suit, mais il laisse cette porte entrouverte. Il ne sait pas pourquoi. Il est perturbé.

Il n’avait pas dansé avec lui, ce soir là. Le jour de leur séparation, alors même que la musique était puissante au loin, mais que leur univers leur appartenait toujours, il n’avait pas osé lui proposé une dernière danse. Il s’en veut. Il regarde à nouveau son téléphone. Il aimerait un message. Sa petite sœur de 10 ans percute ses pieds de sa chaise roulante.

- Tu te morfonds encore, on dirait maman, fait la fillette.

Il laisse son téléphone et l’attrape dans ses bras pour faire des chatouilles. Elle se tortille. Sa jambe ne fonctionne toujours pas. Les psychologues disent que c’est autant mental que physique. Elle a été brisée et ses jambes ne fonctionnent plus pour la porter comme elles le devraient. River hurle à la mort en appelant leur mère à l’aide, bien que le rire qui s’entrecoupe dans son cri désespéré fasse bien comprendre la teneur de l’attaque.

- Sand, laisse donc River et vient m’aider à porter ça dans ta chambre.

Leur mère était une frêle femme. Jenny Smith a toujours été une femme douce et calme, au cœur grand ouvert. Son erreur a été de croire que l’amour est suffisant pour faire changer un homme mauvais. Après le pronostic des médecins, Sand a avoué que c’était leur père qui avait brisé les jambes de River. Jenny en a été tellement mortifié qu’elle a décidé de laisser tomber. Pendant les deux mois d’été, et les deux mois suivant, ils ont changés leur monde. Elle a quitté son mari, elle a eu le droit à un injonction d’éloignement pour leur deux enfants, et elle a vu un psychologue. L’homme leur a expliqué qu’ils avaient tous dans la famille, le père exclus, un syndrome du sauveur. Ce syndrome fait qu’ils préfèrent souffrir pour aider quelqu’un. Quand Jenny avait encore défendu son mari, le psychologue avait simplement trouvé la phrase parfaite pour l’électrocuté.

- Vous pouvez sauver votre mari, avec du temps, de l’abnégation et beaucoup de don de vous. Vous pouvez le sauver jusqu’à lui rendre une vie normale… mais d’ici là, vos deux enfants seront irrévocablement blessés et incapable d’avancer dans la vie. Et ce sont eux, que vous aurez tué.

Parfois, Sand se demande si ce n’est pas le désir de River de quitter leur père qui la rendait handicapé, psychologiquement. Tant qu’elle ne peut marcher, leur mère se rappelle de l’ignoble géniteur qu’ils avaient. Il fit par prendre le carton que sa mère poser. Six mois après sa rencontre avec Annabeth, et quatre mois après la rentrée des classes… Ils venaient d’emménager dans leur nouvelle maison. Une petite maison dans un quartier tranquille à Portland. Les voisins sont déjà passés leur souhaiter la bienvenue. Le froid ne les dérange pas. Le froid de la nouvelle année. Ils finirent par préparer un petit repas entre eux.

- Et si on n’allait pas à l’école cette année, propose River très sérieusement.
- Très bonne idée ! Et je ne vais pas aller travailler non plus, comme ça on aura encore plus de problème avec la police, réplique sa mère avant que River ne lui tire la langue.
- Tout se passera bien River. L’université est juste à côté de ton école. S’il y a quoi que ce soit, j’arriverais.
- Si tu me manques, tu viendras ?
- Oui.
- Et si j’ai envie d’entendre ta voix ?
- Oui.
- Et si…
- Oui, pour tout River. Je ne serais pas loin.

La petite fait une moue mignonne. Sand le comprend. Lui aussi il est dans cet état. Il n’aime pas débarquer dans une nouvelle école en cours d’année… mais que peuvent-ils faire d’autres ? Ils finirent de déballer et une semaine passe sans qu’il est le temps de penser plus à son stress… jusqu’à arrivé sur le parking.

Aspen Creek, bien qu’important pour son élevage d’auroqs, n’est pas une grande ville. Bien au contraire. Il y a des vaches et des bisons, une université assez reconnu pour être toute petite et tout le monde se connait… Après le divorce de sa mère, tout le monde en a fait des gorges chaudes. Pourquoi une femme au foyer sans le sous avec deux enfants à charge se permettait-elle de quitter un pompier reconnu comme un héros du village ? Partir a été une décision compliqué, mais Jenny a trouvé un travail dans une librairie tenue par un vieil ami. River assure que l’homme est amoureux de sa mère depuis la nuit des temps, et elle a déjà disputé sa mère sur ce qu’elle ferait si elle ose repousser les avances d’un homme par peur de leur réaction, à eux les enfants. Ainsi, Portland a été choisi par hasard… mais c’est une grande ville. Alors qu’il sortit de la voiture, il replonge la tête par la fenêtre pour parler à sa mère.

- J’ai changé d’avis, on peut aller vivre dans une grotte ?
- Tout va bien se passer Sand, regarde River n’a pas peur.
- Faux, j’ai changé trois fois de culotte ce matin.
- Dégeu, précise Sand avant que sa sœur lui envoie un regard noir.
- Parce que je voulais me sentir à l’aise, pas parce que je me suis fais dessus.
- Menteuse.
- Maman !
- Arrêter tous les deux.

Elle sourit à son fils. Elle sait très bien ce que venait de faire son fils en embêtant sa sœur ainsi, et pourquoi il insiste autant pour partir. Il lui montre l’exemple et lui donne l’occasion de le faire aussi. Elle aime son fils. Elle caresse sa joue et lui fait un signe de s’en aller. Il finit par tourner les talons, non sans bouder faussement. Il respire un grand coup. Alors qu’il va pour monter les escaliers, un homme en skate passe et poussa une blonde qui fait tomber tous les livres qu’elle a dans les mains.

- Attends, je vais t’aider, fait-il en commençant à ramasser les affaires pour lui tendre.
- Merci.

Il rougit et fait un signe de tête. Il n’a pas le temps de lui demander de l’aide pour trouver la scolarité, ou le secrétariat, qu’elle a déjà disparu. Il tourne la tête de chaque côté avant de trouver plus loin une autre personne, qui l’ignore totalement. Il se trouve perdu. Au loin, il remarque un groupe avec un ballon de football sous le bras. Il croit en reconnaître un… mais ce n’est pas possible. Il arrête une autre.


De l’autre côté de la cour, une pompon girl observe la scène et fronce les sourcils. Elle est la copine de l’un des joueurs. Tout le monde s’est rejoint dans un coin. Elle donne un coup dans son flanc.

- Malakaï, ce n’est pas ce type qui était au camp avec nous, celui qui est super bon pour les arrêts de balle ?

Malakaï tourne la tête pour regarder vers la direction demandé. Comme tout le monde. Sand ramasse un papier tombé et le rend à la personne qui venait de le faire tomber. Malakaï eut un sourire ravi.

- Capitaine ! On a trouvé le remplaçant pour notre gardien ! Et crois-moi tu vas l’aimer.

HRP – Je te laisse faire le reste héhé. J’imagine donc que le copain « faux » de Annabeth pourrait le recruté parce que leur gardien s’est gravement blessé. Et elle peut être avec le groupe ou pas, à toi de voir.


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Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
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Dim 6 Oct 2024 - 4:55

Annabeth
Monroe

J'ai 20 ans et je vis à Portland, en Oregon. Dans la vie, je suis étudiante et serveuse dans un café et je m'en sors bien. Sinon, pour contrer les attentes sociales de mon entourage, je suis officiellement en couple mais officieusement célibataire et je le vis plutôt bien puisque ça me permet d'être tranquille.

Et puis t'as dansé avec moi (ft Clionestra) - Page 4 44py
est la seconde fille d'une fratrie de trois enfants.
ses parents sont aisés mais lui ont appris la valeur de l'argent et du travail.
elle aimerait devenir coach sportif, mais hésite avec un métier plus prestigieux comme médecin ou avocat.
souffre de trouble bipolaire non diagnostiqué.
Dépression saisonnière oblige, le moral de la brune n’avait guère été au beau fixe depuis un moment. Évidemment, ça ne l’empêchait pas de donner le change, mais c’était une fatigue psychologique qu’elle trainait et qu’elle sentait s’amplifier. Même ses activités de pom-pom-girl avaient commencé à la désintéressée. Ah ! aboulie quand nous tiens... Mais elle avait gardé le cap. Tant bien que mal. Utilisant sa fausse relation pour se réserver des moments de calme et de sérénité ou elle n’était qu’en tête-à-tête avec elle-même sous couvert de passer du temps avec son copain. Puis les vacances de Noël étaient arrivées, nouvelle source de fatigue psychologique et émotionnelle où elle allait devoir continuer de jouer un double-jeu. Avec tous les membres de sa famille, y compris les plus éloignés. Ceux qu’on ne voyait qu’à cette période de l’année. Mais elle était habituée. Tout irait bien. Ou peut-être pas. Dans le pire des cas, elle pourrait jouer la carte de la fatigue après autant de devoirs à rédiger pour la rentrée. Ou simplement simuler une mauvaise grippe ? Soupirant, Annabeth se dit qu’elle verrait au jour le jour. Elle était, de toute façon, trop dépitée pour se lancer dans des suppositions qui ne feraient que l’angoisser davantage.

Et puis il y avait toujours cette enveloppe. Celle qu’il lui avait donné le dernier soir où ils s’étaient rejoints sur la plage. Encore aujourd’hui, Annabeth était indécise. Restait dans l’expectative. Au début elle l’avait mise bien en évidence sur son bureau. La regardait tous les jours. L’envie de l’ouvrir, ne serait-ce que pour avoir son numéro à porter de main, l’avait longuement démangée... Peut-être aurait-elle pu même l’enregistrer sur son téléphone, comme ça, par sécurité ? La tentation avait grande. Tous les matins et tous les soirs, elle s’installait à son bureau ou s’allongeait dans son lit, tentant d’éviter la lettre du regard. Mais c’était impossible, elle y revenait toujours. Finalement, au bout d’une semaine de tergiversation, Annabeth avait fini par la ranger dans un tiroir. Peut-être que ne plus voir l’enveloppe l’aiderait à tenir sa promesse. Et en même temps, elle ne pouvait s’empêcher de revivre la scène. Et si elle lui avait donné son propre numéro ? Parce qu’il était évident qu’il gardait un lourd secret. Pas besoin qu’il le lui dise pour qu’elle le comprenne. Simplement, il avait verrouillé l’accès au mal qui le rongeait, concentrant et dédiant l’entièrement de ton temps et de son énergie à la soutenir, à l’aider à ne pas sombrer de nouveau. A la sauver des ténèbres qui l’habitaient. Véritable phare dans son monde abyssal. Sauf que maintenant qu’elle n’avait plus le stress du camp et des autres sportifs, Annabeth ne parvenait pas à faire cesser les « et si » qui tournaient en boucle dans sa tête. Elle savait qu’elle avait été égoïste. A aucun moment elle n’avait cherché à lui rendre la moitié du soutien qu’il lui avait témoigné. Mais il était vrai aussi que la jeune femme avait eu bien du mal à le cerner. Elle doutait d’ailleurs toujours d’y être parvenu. Sand était une véritable énigme derrière le jeune homme simple qu’il paraissait être. Puis finalement les mois avaient passé et la lettre s’était fait souvenir. Une relique d’un passé étrange et onirique tout à la fois. Annabeth y repensait parfois, surtout dans les moments difficiles. Mais le temps qui s’était écoulé avait fini par la convaincre de ne jamais l’ouvrir. Les instants qu’elle avait passé en compagnie du gardien du but appartenait à une autre vie. Une autre réalité. Et elle devait en faire le deuil.

Premier jour de la rentrée. Après des vacances mouvementées entre le réveillon de Noël et celui du Nouvel An, la pom-pom-girl n’était pas certaine d’être d’attaque pour reprendre le chemin de l’université. Néanmoins, ce n’était pas comme si elle avait le choix... Se trainant hors du lit, la fatigue et le stress des derniers jours n’ayant pas aidé, Annabeth se mouvait à la lenteur d’un escargot. Chaque geste lui paraissait d’une difficulté insurmontable. Face au miroir de la salle de bain, elle observa sa mine qui tenait davantage d’un cadavre que de celle d’une étudiante promise à un bel avenir. La jeune femme soupira longuement avant de se coiffer et de se maquiller. Avant de sortir, elle prit néanmoins un instant pour se composer un visage de façade. Elle planta un sourire sur ses lèvres et afficha un air jovial. Puis elle descendit prendre le petit-déjeuner avec le reste de sa famille.

Arrivant un peu à la bourre, Annabeth aperçut son groupe d’amis manifestement en pleine discussion passionnée. Elle se dirigea droit sur eux, embrassa Mike par habitude avant de saluer les autres. Son bras autour des hanches de son copain, elle s’enquit du sujet du jour qui semblait agiter le groupe. Ce fut Mike, le capitaine de l’équipe de soccer qui prit la parole.

« Apparemment on a trouvé notre nouveau gardien de but. Du moins selon Malakaï. Cela dit, il parait que tu l’as vu aussi et que vous aviez même plus ou moins sympathisés. Du coup tu en penses quoi ? » lui demanda-t-il en désignant du menton l’étudiant qui semblait perdu et ramassait tous les papiers qui trainaient sur le sol.

Étonnée par ces propos, son regard se porta dans la direction montrée. Un gardien de but qu’elle aurait croisé ? Le nom de Sand ne frôla même pas son esprit. Pour elle, il appartenait désormais au passé et elle était persuadée que leur chemin ne se croiserait plus jamais. Et pourtant... ! Lorsque ses iris azurs se posèrent sur le jeune homme en question, la brune resta interdite. Prise entre peur que ses secrets se dévoilent puisqu’il était le seul à les connaître – notamment que son petit-ami ne l’était pas réellement – et surprise de le revoir, Annabeth ne sut si elle était heureuse de le revoir ou non. Hésitante, elle reprit son rôle de comédienne et parla avec détachement.

« Ah oui effectivement, il était dans le même centre que nous cet été. C’est un bon gardien de but pour autant que je m’en souvienne. Il me semble même que ses statistiques étaient plutôt impressionnantes. Tu devrais lui parler. C’est plutôt une chance d’avoir un remplaçant si rapidement. Et de toute façon, tu verras rapidement s’il correspond bien au poste ou pas. »

Son ton avait été neutre, celui qu’elle employait tout le temps dans ses conversations avec les autres. Quant à la suite... impossible de savoir si elle devait se montrer tout de suite ou non. Il serait peut-être même préférable qu’il ne la voie jamais ? Comment allait-il réagir en la voyant ? Et elle, comment était-elle censée se comporter ? Rester amicale mais distante, ou se montrer chaleureuse ? Elle n’en avait aucune fichue idée. Elle n’était certaine que d’une chose : sa présence allait soit contribuer à son malaise hivernal quotidien, soit lui permettre justement de penser à autre chose qu’à ses soucis. Revoir Sand et le compter parmi son proche entourage, au minimum pendant les cours et les entrainements, allait bouleverser tout ce travail d’oubli auquel elle s’était résignée ces derniers mois.

Mike quittant le groupe pour aller trouver l’étudiant, la brune observa la scène de loin. Son cœur s’était mis à battre de plus en plus fort, attendant le moment fatidique où il la reconnaitrait. Annabeth utilisa discrètement cette fameuse astuce d’inspiration et d’expiration profonde qu’elle avait appris en trainant sur des forums. Et puis qui sait ? peut-être que derrière son écharpe et son bonnet, il ne la reconnaitrait pas ?


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Jeu 10 Oct 2024 - 20:26

Sand
Smith

J'ai 20 ans et je vis pour le moment à  Aspen Creek, USA. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors. Sinon, grâce à ma timidité, je suis célibataire et de toute façon, je vois pas bien qui pourrait avoir envie d'être avec moi.

→ Joue en tant que gardien
→ A une petite soeur, River, de 10 ans
→ Sa mère travaille en tant que boulangère
→ Son père est un ivrogne qui a perdu son travail
→ Il est timide, à la limite de la maladie
→ Il est gentil, doux, serviable, aimable.
→ Il aimerait devenir assistant social
Il regarde l’inconnue partir avec le papier qui lui a récupéré. Il ne sait plus quoi faire. Au milieu de cette mer de personnes dont il ignore même le prénom, il se sent mal. Il sent que son cœur bat trop fort. Sa mère pense qu’il a fait une scène pour sa sœur, mais la réalité c’est qu’il est vraiment stressé. Il ne sait pas trop ce qu’il doit faire et comment il doit se débrouiller pour aller à la scolarité. Si on ne lui montre pas le chemin, il va vraiment craquer et partir. Il cherche et ses yeux tombent sur un homme qui s’approche de lui. Il ne le connait pas du tout. Il se pointe cependant réellement devant lui. Sand se retrouve devant lui alors qu’il lui tend sa main. Il lui prend avec un sourire amical.

- Bonjour, salue-t-il tout de suite avant de pencher la tête sans comprendre, est-ce que…
- Tu es un gardien de but ? coupe Mike avant de se reprendre. Désolé pour la brutalité de cette question, mais mon co-capitaine m’a dit que tu avais fait le camp cet été avec lui.
- J’ai… oui. Je suis gardien.
- Et tu es bon ?
- Je ne suis… pas mauvais je dirais. J’ai des bons statistiques en récupération de balle et en renvoie. Je…
- Tu serais disponible pour faire un essaie ce soir, avec l’équipe ?
- Oui mais…
- Alors ce soir !
- Mais…

Il n’a pas le temps de finir que le garçon est déjà parti avec son groupe, précisant qu’il l’attendait à 18 heures précises… Sauf que Sand n’a aucune idée d’où se trouver le stade pour faire ce premier essaie. Il finit par chercher de l’aide vers le groupe et il se fige à peine une seconde. Il la remarque. Là. Derrière une écharpe et un bonnet, mais il ne pourrait ignorer ses yeux limpides et si unique. Il se fige mais il sait qu’il doit faire semblant de rien. C’est ce qu’elle lui a demandé… alors, il fait simplement un sourire radieux, pour elle, et tourne la tête pour continuer à sourire à d’autres personnes. Son cœur bat bien plus fort maintenant. Il finit par trouver la scolarité qui lui remet un emploi du temps. Avant d’avoir pu comprendre, il finit par aider la secrétaire à tout mettre dans l’ordre alphabétique avant qu’il ne soit en retard. Elle décide de l’aider à trouver sa classe en échange.

Devant la porte fermée, il prend une longue respiration. Son cerveau ayant eu le temps de faire la mise au point. Elle est là. La fille dont il regrette la disparition dans sa vie. Elle est dans cette école, avec lui… Elle est la pompon girl de l’équipe de football….. Les canards et l’Oregon. C’était une chance et une malchance. La chance parce qu’il pourra peut être l’aider un peu plus, maintenant qu’ils étaient dans la même ville. La malchance parce qu’il ne voulait pas la faire souffrir. Il finit par toquer alors que le professeur d’anglais moderne l’accueillit.

- Bonjour, je suis Sand, fait-il en rougissant, un nouvel élève.
- Oui, j’ai entendu parler de toi. Tu viens d’Aspen Creek ?

Il hoche la tête.

- Mon mari a ta petite sœur en classe.

Sand hoche la tête, même s’il n’a aucune idée de qui était l’instituteur de River. D’ailleurs, l’homme cherche une réaction sur son faciès, peut-être sur son homosexualité, peut-être sur le fait qu’il sache qui est sa sœur, mais Sand ne répondu que d’un sourire. Il s’assoit et laisse échapper un long soupire. Les heures vont être longues. Pour le midi, il prend un repas et cherche un coin tranquille. Au départ, il a traversé la cafétéria en cherchant une table tranquille. Puis, il est allé dehors. Dans un coin, où personne ne semble le voir et se faire voir, il s’assoit. Il y a une odeur de composte. Il prend son sandwich et le mâche. Il prend son téléphone et commence à répondre aux messages de sa sœur. Alors qu’il rit d’une blague qu’elle fait, une ombre apparaît.

HRP – Je suis parti du principe que c’était Annabeth, mais si jamais on peut aussi dire que c’est elle et son mec, pour venir l’inviter avec eux. Tu n’hésites pas d’ailleurs, il viendra en silence.


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Ven 11 Oct 2024 - 2:55

Annabeth
Monroe

J'ai 20 ans et je vis à Portland, en Oregon. Dans la vie, je suis étudiante et serveuse dans un café et je m'en sors bien. Sinon, pour contrer les attentes sociales de mon entourage, je suis officiellement en couple mais officieusement célibataire et je le vis plutôt bien puisque ça me permet d'être tranquille.

Et puis t'as dansé avec moi (ft Clionestra) - Page 4 44py
est la seconde fille d'une fratrie de trois enfants.
ses parents sont aisés mais lui ont appris la valeur de l'argent et du travail.
elle aimerait devenir coach sportif, mais hésite avec un métier plus prestigieux comme médecin ou avocat.
souffre de trouble bipolaire non diagnostiqué.
Sans étonnement, la brune assista à la scène particulière qui se déroula sous ses yeux. D’un côté Mike, sportif massif et tout droit sortit d’un magazine de mode et, de l’autre, Sand, un élève effacé, hésitant, perdu à la recherche d’une aide qu’il ne recevait pas tandis qu’il continuait d’en manifester aux autres. Annabeth aurait pu bouger, lui sourire, feindre de ne pas se souvenir de lui ou juste un peu, histoire de lui faciliter son intégration... Mais non. Elle resta là, interdite, sentant les battements de son cœur s’accélérer alors que ses iris étaient fixées sur son confident de l’été. Le groupe n’entendit pas la conversation dans le brouhaha ambiant, mais connaissant leur leader, il avait dû aller droit au but (sans mauvais jeu de mots) pour lui proposer de faire un essai avant de l’accueillir définitivement dans l’équipe. Vu les mimiques du nouveau venu, le tact bancal et passionné de Mike devait ajouter encore plus à sa confusion. C’était tellement étonnant de voir les deux garçons qui partageaient tant de ses secrets être en train de se parler... Une partie d’Annabeth se disait que ce ne pouvait être qu’une hallucination. Quelles étaient les chances que son danseur estival soit dans son université ? Une coïncidence d’autant plus troublante qu’il tombait pile au moment ou le gardien de but était absent pour raison de santé. Presque comme si le hasard s’était maquillé en destin pour les réunir.

Sortie de ses pensées et de sa contemplation par la voix d’une amie qui l’appelait, la pom-pom-girl détourna à peine le regard. Elle ne voulait rien rater de l’échange entre les deux footballeurs et se contenta d’un léger grognement. Puis finalement, lorsque Mike revint vers eux, un sourire aux lèvres, Annabeth lui sourit en retour. Ce type était un dieu vivant et pourtant... pourtant... elle ne put empêcher ses yeux de venir à nouveau se poser sur le nouvel élève. Sand. Son soleil en plein orage, son ancre durant la tempête... Il avait pris tellement de place dans son petit cœur où régnait la grisaille et dans sa tête fêlée en quelques semaines à peine... Mais il avait fallu l’oublier, puisqu’il le lui demandait. Puisqu’il ne voulait qu’être le dernier barrage de ses tourments. Et longuement, Annabeth avait pensé à ce bout de papier où était noté son numéro. Elle avait songé à mentir, à inventer un prétexte. Puis il y avait eu la rentrée, les retrouvailles, les études, les entrainements, les matchs... Ces beaux souvenirs s’étaient peu à peu mués en un idéal sacré, avec tous les « et si ? » qui pouvait en découler. Et là, le « et si » se transformait en réalité. Était-ce pour un mal, ou pour un bien ? L’étudiante se sentait perdue dans ce qu’elle était censée faire, dans le comportement qu’elle devait adopter vis-à-vis de lui, l’attitude à avoir. Et même en partant du principe qu’elle devait simplement être elle-même, qui était-elle ? Une suicidaire en sursis ? Une simple fille aux idées noires sans raison ? Une pom-pom-girl qui se prenait trop au sérieux ? Passant son bras autour de son amoureux officiel, elle jeta un dernier coup d’œil au gardien de but et lut dans ses yeux qu’il l’avait reconnue. Comment cette situation improbable allait-elle tourner ? Annabeth espérait juste qu’elle ne ferait de mal à personne. Et que ses secrets continuent d’être gardés...

Le groupe avait parlé de tout et de rien pendant qu’ils se rendaient à leur premier cours de la journée. Sand avait été évoqué bien sûr, chacun donnant son avis sur la première impression qu’ils avaient eue en le voyant, blaguant et supposant de ce qu’il serait capable – ou non – de faire. Les filles aussi avaient leur mot à dire. Certaines se plaignant qu’il n’ait pas le physique, quand d’autres se montraient curieuses. Annabeth, de son côté, restait silencieuse, se contentant de sourires, de hochement de tête et de quelques « hum » signifiant tout et son contraire. Personne n’y prêta attention. Ils la pensaient simplement fatiguée après des fêtes de fin d’année mouvementées.

Assise sur sa chaise, la brune avait sorti paresseusement ses affaires, trouvant toute sorte d’astuce pour s’obliger à arrêter de fixer la porte. Sand allait bien finir par débarquer et il ne servait à rien de se torturer. Ou plutôt si ? Parce que tôt ou tard – et ça allait manifestement être tôt – ils allaient devoir se parler donc, autant prendre les devants et s’y préparer. Quand finalement le jeune homme apparut à la porte, Annabeth sentit tous ses muscles se raidir et son cœur se remettre à galoper. Elle était misérable à faire comme s’ils ne se connaissaient pas, et même pire, à faire comme si elle ne s’en souvenait pas. Il fallait qu’elle se rattrape. Après tout, elle était connue pour ça. Pour être une personne chaleureuse et dynamique, prendre les devants et tout dédramatiser, tout en étant à l’écoute des autres. Donc, elle ne devait pas changer ses habitudes et se montrer accueillante avec lui. Oui, elle allait se rattraper. Et cette détermination se renforça alors qu’elle l’observait à la dérobée. Avant de fléchir en se disant qu’il méritait mieux qu’elle. Soupirant longuement à l’intérieur d’elle-même, Annabeth chercha du réconfort dans le regard de son meilleur (et petit)-ami.

A la pause de midi, le groupe se rejoint autour de la table qu’ils s’étaient attribués depuis le premier jour. Les premiers commentaires sur la reprise et l’ennui qu’elle procurait ne tardèrent pas à fuser, une distraction qui fit sourire la pom-pom-girl. Si elle arrivait à chasser certains de ses démons, c’était uniquement grâce à l’enthousiasme ambiant et la positivité général de l’équipe. Néanmoins, malgré tout cela, le regard de la brune fut immédiatement happé par Sand qui entrait dans le self. Consciemment ou non, elle l’attendait. Et une fois de plus, elle l’observa tandis qu’il cherchait un endroit où s’installer. Sans grand étonnement, il resta en retrait, finissant même par sortir dehors malgré le froid de janvier. Annabeth donna un coup de coude à son copain.

« Mike, ton futur gardien tente apparemment de se choper une bronchite en allant manger tout seul dehors. Si tu veux pas en chercher un autre dès ce soir, on devrait lui dire de se joindre à nous. Par contre je viens avec toi.

- Pour quoi faire ?

- Mmm... je sais pas... peut-être parce que tu lui a balancé une invitation fortement suggérée à un essai sans même te présenter ?

L’attaquant réfléchit quelques secondes, se remémorant ce passage de la matinée.

- Oui, peut-être que je me suis un peu trop enjaillé. Mais on est en plein milieu de saison et j’avoue que j’ai pas trop le temps de mettre les formes. On a besoin de quelqu’un, alors si je peux trouver un remplaçant qui tient la route, pas le temps de m’enquiquiner avec des formalités.

- Tu sais qu’il va bien finir par connaître ton nom ? le taquina-t-elle.

- Oui, je sais, fit-il en roulant des yeux avant de lui sourire tendrement.

- Alors go ! »

Le couple se leva et prit le chemin des tables extérieurs. Il chercha le nouveau venu et ce fut Annabteh qui le repéra. De là à savoir si c’était parce que son corps semblait être devenu un radar pour le localiser ou parce qu’elle connaissait déjà le personnage et savait où le chercher – comme vers les poubelles, un endroit reculé dont il avait apparemment l’impression d’appartenir – elle finit par tirer sur le bras du grand blond. Tous deux se dirigèrent vers lui.

« Salut ! Je suis Annabeth, une des pom-pom-girls de l’équipe et je te présente Mike, mon petit-copain qui a oublié de se présenter. Ça te dirait de déjeuner avec nous ? Après tout, tu vas bientôt faire partie de l’équipe si j’ai bien compris. Et puis de toute façon, c’est bien normal d’intégrer les nouveaux venus. »

Pas vraiment, en fait. Chaque groupe repérait ceux qui correspondaient au leur, et se faisaient donc accueillir par la case qui lui correspondait. Sauf que si Sand était un sportif, il ne cochait pas vraiment les cases de ce milieu. Toujours est-il que Annabeth se montra souriante et avenante. Pourtant, à cause ou grâce à leur passif, elle fut tout de même étonnée qu’il accepte et les suive. Ce fut alors la brune qui le présenta au reste du groupe et géra la discussion de sorte qu’il se sente à l’aise, bien que ça parut mission impossible. En dépit de sa gentillesse maladive, Sand restait naturellement effacé et ce n’était pas l’ego et l’esprit de compétition qui allaient aider. Mais peu importe, Annabeth ferait de son mieux pour que tout se passe bien. D’ailleurs, elle le gardait toujours à l’heure, sans savoir toutefois ce qu’elle attendait exactement... L’heure de retourner en cours finit par arriver, et tous quittèrent la cantine. Annabeth se retourna pour s’assurer qu’il les suive et croisa son regard. Elle aurait aimé trouver quelque chose à dire, le rassurer – et se rassurer par la même ? – bref, faire un pas dans sa direction. Mais elle n’y parvint pas.

« Bon, se revoit plus tard ? Je pense que je serais là pour tes essais. Enfin, si ça ne te dérange pas. »

Ce fut tout ce qu’elle trouva à dire une fois les cours terminés. Sorte de promesse qu’elle n’avait pas oublié et, surtout, qu’elle n’allait pas se défiler. Tout en lui laissant une porte de sortie car après tout, rien ne disait que lui avait envie de la revoir...


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Dim 13 Oct 2024 - 17:15

Sand
Smith

J'ai 20 ans et je vis pour le moment à  Aspen Creek, USA. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors. Sinon, grâce à ma timidité, je suis célibataire et de toute façon, je vois pas bien qui pourrait avoir envie d'être avec moi.

→ Joue en tant que gardien
→ A une petite soeur, River, de 10 ans
→ Sa mère travaille en tant que boulangère
→ Son père est un ivrogne qui a perdu son travail
→ Il est timide, à la limite de la maladie
→ Il est gentil, doux, serviable, aimable.
→ Il aimerait devenir assistant social
C’est tout de même… ironique ? Que la fille qui prend le plus de place dans ses pensées se trouve dans cette ville-même. Dans la ville où un homme se souvient, lui aussi, de sa mère comme de la prunelle de ses yeux et la femme de sa vie. Il est ironique de ressentir tout ça. Si River lui dit avoir trouvé une personne qui la désarçonne ainsi, Sand se posera des questions. Cette ville doit une magie particulière sur les Smith… Il répond encore à sa sœur, perturbé par l’apparition d’Annabeth dans sa vie, quand les ombres apparaissent. Il remonte le regard sur les nouveaux arrivants. Il se fige. Quand Annabeth se présente comme s’il ne la connaissait pas, il comprend qu’elle préfère oublier leur relation passé. Si cela le blesse dans les tréfonds de son âme, il se souvient aussi que c’était ce qu’il a promis de faire, sur cette plage hors du temps et de l’espace. Personne ne le sait qu’ils se sont côtoyés bien plus intimement. Parce que, sans sexe ou ambigüité, leur relation a été la plus intime qu’il ait eu avec une femme de sa vie. Il rougit.

- Je sais, réponds-t-il sans la moindre violence dans ses paroles, que de la gentillesse et de l'amicalité, on s’est rencontré au camp… mais je n’étais pas très intégrer, cela ne m'étonne pas que tu es oublié. Enchanté Mike.

Il est minuscule dans sa veste pour lui tenir chaud. Il essaie de se faire oublier, transparent pour ne déranger personne de sa présence. Comme il le faisait avec son père avant. Il doit se faire oublier pour ne pas enquiquiner son monde. Pourtant, Annabeth est là, en face de lui… avec Mike. Quand ils lui proposent de venir, il rougit un peu plus et dit oui. S’ils sont venus pour faire cette invitation, ne pas l’accepter serait tout bonnement… il ne peut pas dire « non », Sand. Il est incapable de dire non quand on lui demande quelque chose. Il accepte alors l’aide, même s’il se demande comment la jeune femme pouvait autant partir du principe qu’il fera l’affaire pour l’équipe. Ce n’est pas de la confiance, n’est-ce pas ? Elle ne l’a que rarement vue jouer avec les autres sur le terrain. Il s’avance et fait son Sand. Quand on lui pose des questions, il reste très vague sur lui-même et apprends à connaître les autres. Quand une fille remarque ne plus avoir d’eau, il lui propose sa bouteille d’eau tout de suite. Oui. Sand est typiquement le genre de personne que, avec un groupe de mauvaises personnes, se ferait marché dessus, et qui ne dirait rien dessus. Il passe le temps et observe plusieurs fois la jeune femme, elle a décidé de faire semblant de ne pas le connaître, pourtant elle mettait une ardeur pour son intégration plus importante, non ? Il croise le regard de Mike, son petit ami, et Sand détourne le regard en rougissant. C’est une plaie de ne pas pouvoir sourire sans que toutes ses émotions débordent. Il lui fait un signe de la main quand ils se séparent. Il a oublié de prévenir sa famille pour l’essaie. Il le fait pendant l’interclasse. Sa mère lui répond qu’elle va être en retard de toute manière parce qu’elle veut finir l’inventaire pour son premier jour. River dit qu’elle viendra le voir. Sand se sent plus heureux de savoir que sa sœur viendrait.

Une demi heure avant l’heure, soit à 18 heures, il arrive dans le stade qu’il a finit par trouver. River l’attendait dans un coin pour les handicapés, depuis son fauteuil roulant qu’elle traite toujours de tous les noms. Il arrive à côté d’elle et la prends dans ses bras, inconscient que l’entrainement pour certains ont commencés depuis un moment. River l’enlace et sourit.

- Alors premier jour et tu passes déjà un essaie pour être de l’équipe ? sourit-elle avant d’observer autour d’elle.

Comme son frère, elle se fait petite… mais son état l’empêche de l’être totalement. Il sourit et s’assit à côté d’elle pour pouvoir parler ensemble. Il ne lui parle pas d’Annabeth, bien que sa petite sœur lui dise qu’il est bizarre. Longue histoire. L’heure fini par réellement arriver et il descend de sa tenue. Il n’aime pas se changer avec les autres. Avant, c’était pour cacher les bleus que son père lui faisait. Maintenant, c’est pour cacher les cicatrices qui courraient sur son corps. Il arrive et Mike le met en place. Il cherche inconsciemment Annabeth du regard mais ne la trouve pas. Il commence à se concentrer… et il joue. Mike lui envoie plusieurs balles, puis plusieurs autres de l’équipe. Tout le monde a remarqué que Sand n’a pas un égo très grand, ni qu’il ne cherche la compétition, pourtant ses arrêts sont toujours parfaitement orchestré et les renvois sont précis. Il finit par revenir vers River quand on lui donne une pause pour « débattre » sur sa rentrée dans l’équipe. En réalité, c’est couru d’avance, mais les joueurs ont envie d’en parler. Il rejoint sa sœur qui essaie d’avancer pour s’approcher aussi. Sa roue se coince et son fauteuil tangue en avant.

- RIVER !

Sand est trop loin pour éviter la chute.


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Senara
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Lun 21 Oct 2024 - 4:25

Annabeth
Monroe

J'ai 20 ans et je vis à Portland, en Oregon. Dans la vie, je suis étudiante et serveuse dans un café et je m'en sors bien. Sinon, pour contrer les attentes sociales de mon entourage, je suis officiellement en couple mais officieusement célibataire et je le vis plutôt bien puisque ça me permet d'être tranquille.

Et puis t'as dansé avec moi (ft Clionestra) - Page 4 44py
est la seconde fille d'une fratrie de trois enfants.
ses parents sont aisés mais lui ont appris la valeur de l'argent et du travail.
elle aimerait devenir coach sportif, mais hésite avec un métier plus prestigieux comme médecin ou avocat.
souffre de trouble bipolaire non diagnostiqué.
Maintenant qu’elle avait choisi d’agir comme si elle l’avait oublié, Annabeth jouait au mieux ce rôle qu’elle s’était donnée. Amicale mais relativement distante, comme elle le ferait avec tout nouvel arrivant. Et ça passa. Personne ne l’observait avec curiosité, trop occupé à discuter de tout et de rien, comme des étudiants lambdas de vingt ans qui s’imaginaient un avenir radieux plein d’opportunités et de succès. Évidemment. Ils étaient populaires, enviés, promis à un bel avenir, rien ne pouvait se mettre en travers de leur route. Du moins en apparence. Car secrètement, certains doutent autour de la tablée. Dont Annabeth. Premièrement, elle hésitait toujours sur la voie qu’elle aimerait suivre, celle dans laquelle elle pourrait s’épanouir. Avocat ou médecin lui paraissaient être de belles carrières prometteuses mais... en son for intérieur, la brune ne pouvait nier qu’elle aimait le sport. Il lui donnait l’énergie, la motivation et la sérénité dont elle avait cruellement besoin. A ce stade, c’était même vital. Viscéral. Hélas, c’était là qu’entrait en jeu le deuxièmement. Serait-elle à la hauteur ? Car parfois, elle avait la triste sensation que c’était juste une manière de fuir ces ombres qui s’accrochaient à son âme. Alors, que ferait-elle si elle venait à manquer de souffle ? Si elle tombait en pleine course ? Ces pensées la hantaient. Et en dépit de son amitié particulière avec Mike, elle lui avait à peine parlé de ces incertitudes, de ce mal inconnu qui la rongeait sans raison. Parce qu’elle avait honte. Parce qu’elle ne comprenait pas, alors comment pourrait-elle expliquer ce qu’elle ignorait elle-même ? Le seul qui savait, c’était Sand. Elle sentait parfois son regard, et en faisait autant de son côté. Mais leurs regards ne se croisaient jamais, comme s’ils craignaient de se faire prendre. Du moins, c’était l’impression qu’elle avait puisqu’une légère paranoïa qu’on la confonde en plein délit de mensonge s’était emparée d’elle. Alors que bien sûr, tous ses camarades ne se souciaient que de leurs problèmes, mineurs et sans intérêt pour la majorité. Personne ne s’intéressait au nouveau venu, et ce en dépit de ses efforts pour l’intégrer. Mais il fallait croire qu’elle était la seule à se soucier de lui. Cette idée lui creva le cœur. Sand était un ange tombé du ciel, une personne profondément bienveillante et altruiste. Il méritait d’être connu par tous. Pourtant, aucun membre de l’équipe ne prêtait vraiment attention à lui. Sauf Mike, qui derrière ses airs parfois superficiels, cherchait à sonder le futur gardien. Étant le capitaine de l’équipe, Annabeth sut qu’elle devrait passer par lui pour obliger les autres à lui faire de la place. Elle s’en chargerait plus tard, lorsqu’ils ne seraient que tous les deux. En attendant, elle ne pouvait qu’essayer de lui offrir un peu de place, et l’observer de loin.

A l’heure de l’essai, les filles venaient tout juste de terminer leur entrainement dans le gymnase. Annabeth se sentait épuisée. Le temps gris et glacial de l’hiver n’aidait pas ses idées noires à disparaître. Ces dernières ne partaient pas en vacances au ski, malheureusement. Et la reprise de l’entrainement dès le premier jour l’avait engourdie. Et puis il y avait Sand. Après des semaines et des mois à contraindre son esprit de lâcher ces souvenirs pour les ranger dans l’écrin de ses plus beaux moments de vie, il était de retour dans son quotidien. Comme ça. Sans prévenir. Comme un coup du destin qui aimait se jouer des pantins qu’ils étaient. Entre angoisse et réjouissance, son cœur balançait. Sa curiosité en revanche, était toujours présente. Raison pour laquelle après s’être changée, elle avait pris la poudre d’escampette pour rejoindre le terrain attenant. Par chance, elle eut la possibilité de voir la fin de l’essai et un sourire s’esquissa sur ses lèvres. On pouvait bien le mettre de côté et le mépriser, personne ne pouvait nier ses incroyables capacités en tant que gardien. Fonçant vers la porte pour s’assurer qu’elle ne manquerait de le féliciter, la pom-pom-girl ne s’était même pas rendu compte qu’elle avançait à vive allure, bien trop vite pour juste pour accueillir un nouveau membre dans le groupe de soccer. Un sourire naquit à nouveau sur son visage, masqué par son écharpe, tandis que toute son attention était portée sur son ami estival. Ce n’est qu’en l’entendant hurler le nom de sa sœur qu’elle sortit de sa bulle. Avec l’agilité d’un félin, elle se précipita vers la pré-adolescente qu’elle attrapa par la taille juste avant que celle-ci ne touche le béton. Dans l’adrénaline du moment, la brune se saisit du fauteuil roulant avec précision, le remit sur ses quatre roues et rassit River dans celui-ci. Annabeth fut la première surprise par la rapidité avec laquelle elle avait agi.

« Est-ce que ça va ? » s’enquit-elle, inquiète.

Puis elle leva les yeux vers Sand qui était arrivé en panique. Se sentant de trop entre le frère et la sœur, Annabeth recula de plusieurs pas, leur laissant l’intimité dont il avait besoin. Quelques instants à peine plus tard, Mike était là.

« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »

Annabeth lui raconta la catastrophe qui venait d’être éviter et l’attaquant se tourna vers les Smith.

« Ça va miss ? » demanda-t-il à la jeune fille. Il se tourna ensuite vers Sand une fois qu’il eut jugé qu’il y avait eu plus de peur que de mal. « Bon, tu es pris dans l’équipe, et on a tous hâte de collaborer avec toi. Sois ponctuel et régulier dans les entrainements, soit un mur infranchissable durant les rencontres, et ce sera parfait ! »

Les deux faux amants passèrent un bras autour de la taille de l’autre et un silence étrange s’installa.

« River, tu voudrais qu’on aille se manger un milkshake ou quelque chose pour se remettre de nos émotions ? » proposa alors Annabeth, en espérant que, se faisant, elle pourrait aussi parler à Sand et retrouver un semblant de leur échange passé.


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Sand
Smith

J'ai 20 ans et je vis pour le moment à  Aspen Creek, USA. Dans la vie, je suis étudiant et je m'en sors. Sinon, grâce à ma timidité, je suis célibataire et de toute façon, je vois pas bien qui pourrait avoir envie d'être avec moi.

→ Joue en tant que gardien
→ A une petite soeur, River, de 10 ans
→ Sa mère travaille en tant que boulangère
→ Son père est un ivrogne qui a perdu son travail
→ Il est timide, à la limite de la maladie
→ Il est gentil, doux, serviable, aimable.
→ Il aimerait devenir assistant social
OK. Il l’aime. Pas amour romantique, pas encore, il n’y pense pas. Mais là, il pense simplement au fait qu’Annabeth est la femme la plus incroyable du monde. Et il l’aime. Parce qu’elle vient de rattraper sa sœur. Et il l’aime. Bordel. Son cœur bat tellement fort qu’il a l’impression qu’il va exploser. Lui qui ne crie jamais plus haut que la norme. Lui qui se fait oublier. Lui qui ne veut pas se faire remarquer… en tout cas, là, il ne peut pas s’en empêcher. La jeune femme vient d’empêcher sa sœur de tomber et se faire mal, et cela suffit pour Sand. Il s’accroupit à côté de sa sœur, il vérifie ses jambes, ses bras, son visage alors que la petite n’arrête pas de répéter « ça va ». Sand a du mal à laisser le visage de sa sœur jusqu’à ce qu’elle lui lance un regard clair et lui attrape les mains pour un dernier « ça va je te dis » qui tonne. Il respire à nouveau. Il n’a pas réalisé qu’il ne respirait plus depuis quelques secondes.

Voir sa sœur souffrir, il ne le supporterait pas à nouveau. Son cœur ne survivrait pas.

Sand veut remercier Annabeth. Lui dire qu’elle peut lui demander tout ce qu’elle veut, même ses reins ou ses poumons, il le ferait. Mais il ne peut pas le faire. L’arrivée du Capitaine lui sert le cœur. Il a l’impression que… Cela lui manque, en réalité, de pouvoir parler à Annabeth. Ce manque est une lame ardente qui remonte le long de ses veines et qui lui fait exploser son cœur. Sand frissonne de ce désir de lui parler, de la prendre dans ses bras, de communiquer avec elle, comme sur la plage. Seuls. Lui et elle avec la mer comme fond sonore et la lumière comme seul phare. Il a besoin de revenir à ce moment là ! Il a vraiment besoin de ça. Mais il ne peut rien faire contre Mike. Entre temps River fait un sourire de perfection et de bienveillance vers Mike.

- Je vais bien monsieur, parce que la plus jolie femme du monde vient de me sauver ! Je te remercie, d’ailleurs.

Elle fait un large sourire. Puis elle écoute les paroles de l’homme. Sand l’écoute aussi. Les deux papillonnent des yeux. D’un coup, elle écarte les bras dans une moue parfaitement adorable.

- Sand ! Tu as réussi ! C’est super ! Tu ne ressembleras plus à un raisin sec de ne pas pouvoir jouer !
- Mais…, essaie-t-il de calmer sa sœur.
- Quand mon frère, il ne joue pas au foot pendant trop longtemps, il finit par voir tout en ballon de foot, comme le minion qui voit le monde en banane quand il a faim ! D’ailleurs, si tu l’aurais…
- Les Si n’aiment pas les Rais, River.
- Si tu ne l’avais pas pris, cela aurait été pire. Il n’a pas joué au foot pendant presque quatre mois, depuis le camp et…

Elle se tait elle-même. Elle ne veut pas dire qu’il n’a pas joué au foot depuis le divorce de ses parents et des catastrophes qui en découlent. Elle sourit. Elle regarde son frère qui rougit jusqu’à ses oreilles avant de se relever pour faire une poignée de main à Mike.

- Je serais ponctuel.
- Et il sera parfait, marmonne sa sœur.

Sand la regarde, loupe le moment où ils changent de position et se sent percuter par leur nouvelle pose quand il les regarde à nouveau. Il se demande, une petite voix en tout cas, si Mike a déjà danser sur la plage avec Annabeth. Si elle a déjà pleuré puis ris dans ses bras, alors qu’elle demandait simplement d’être elle-même. Et puis, il se demande si Annabeth peut être elle-même avec lui. Et l’idée qu’elle puisse ne pas l’être et souffrir lui brise le cœur. Il doit trouver un moyen de l’aider, un peu, juste lui redonner leur moment sans l’imposer. Lui proposer doucement. Il va pour ouvrir la bouche mais elle le devance. Il la ferme quand River rougit comme son frère quand elle comprend que c’est vraiment à elle de choisir. Elle est comme son frère. Elle n’aime pas être sur le devant de la scène. Alors, elle respire doucement et elle accepte.

- On ne connait pas bien… les endroits, mais on peut oui… et on peut vous l’offrir.

Sand fait un hochement de tête. Ils ne sont clairement pas riches mais la famille Smith a beaucoup de mal à accepter qu’on leur donne ou leur offre la moindre chose. Sand passe derrière le fauteuil alors que River positionne ses jambes comme il faut. Ils marchent en silence. Sand regarde parfois les amoureux, parfois sa sœur. Sa sœur fait pareil. Une fois en place, Sand attrape sa sœur dans les bras pour la poser sur une chaise et laisser le fauteuil roulant là où il ne gênerait pas. Une femme approche tout de suite.

- Nous avons une place pour les personnes en fauteuil si vous voulez.

Les deux Smith s’étonnèrent avant de se regarder.

- Vous voulez dire, essaie de préciser Sand, pour passer le fauteuil dessous ?
- Oui. Cela évite de la porter, si vous voulez. Vous êtes combien ?
- Quatre.
- Suivez-moi.

Sand repose sa sœur et se retrouve sur une place tout à fait charmante. River aussi touche la place comme si elle a une autre chaleur depuis son propre fauteuil. Sand se lève pour aller chercher quatre menus alors que River explique.

- Dans notre ville, il n’y avait pas d’aménagement pour les personnes comme moi. Sand devait toujours me porter pour rentrer dans les bus, ou même pour traverser la place. Merci, fait-elle, de l’avoir pris. Mon frère est le meilleur mais il ne le sait pas… alors je vous remercie.

Elle sourit encore quand Sand revient avec les quatre menus et observe sa sœur en silence, puis les amoureux. Il fait un sourire.

- Je vous invite, pour le sauvetage de ma sœur et pour mon entré dans l’équipe !


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» “Journaliste. D'abord, il lèche, puis il lâche et il lynche.” [Ft. Charly]

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