J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse de café de qualité et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien.
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Elle avait sourit avec douceur. Oui, il était là maintenant et cela la rassurait. L’altercation qu’elle avait eut avec Roberto l’avait mise dans tous ces états. Et au fond d’elle, une certaine forme de peur persistait. Et si Roberto s’en prenait à Jacob ? Si le fait de l’avoir repoussé ainsi le faisait basculer dans la haine ? Il s’était montré violent envers elle. Est-ce qu’il pouvait le devenir plus ? Elle ne voulait pas qu’il arrive malheur à Jacob par sa faute. Elle tenait bien trop à lui. « -pas ce soir… » avait elle soufflé avec tendresse. Elle n’avait le courage de lui en parler maintenant alors qu’il revenait d’une journée de travail fatigante et qu’il devait repartir tôt le lendemain matin. Elle préféra lui poser des question sur sa journée et faire comme si rien ne s’était passée de son côté. « -alors tu manges et on va se coucher. » ce qu’il venait de lui dire confirmait l’idée de ne pas prendre la parole ce soir. Ce n’était pas le bon moment. Elle confia être fatiguée et avoir froid. Un froncement de sourcils en le voyant se lever. Puis un sourire tendre en entendant l’eau chauffer. Un nouveau pour lui cette fois-ci quand il revint avec la tasse fumante. Encore un pour le plaid. « -c’est parfait… merci… » elle avait presque envie de pleurer à nouveau. « -non, ça va… le thé suffira. » elle se saisit d’ailleurs de la tasse, qu’elle entoura de ses deux mains pour trouver un peu de réconfort et de force afin de faire bonne figure. « -alors mange… » elle détestait quand il lui confiait ce genre de chose. D’accord il était chirurgien, mais il était aussi humain. Avait besoin de manger, de se reposer. Comment pouvait il faire convenablement son boulot sinon ?
Sa toucher à sa tasse, faisant seulement bouger le sachet de thé dans l’eau chose, elle l’écouta lui parler de son patient et de sa femme. « -c’est beau. » que répondre de plus… elle n’avait pas du tout la tête au romantisme… « -tu veux quatre enfants ? » avait elle demandé avec un sourire doux. « -ça fait un peu beaucoup… » elle savait ce qu’était une famille nombreuse. Et elle n’en voulait pas. Maximum deux enfants. Pas plus. Mais encore fallait-il que le ciel le lui accorde. Elle eut bien du mal à trouver le sommeil ce soir-là. Malgré les bras de Jacob autour d’elle, malgré son souffle régulier et rassurant. Son poignet la faisait souffrir, tout comme son cœur.
Il lui fallu une semaine pour trouver le courage de lui avouer son secret. Parce que ça devenait trop lourd. Parce que ça lui donnait la sensation d’étouffer. Et parce qu’elle voyait bien qu’il se faisait du souci. Alors elle avait attendu qu’il soit en repos pour lui dire. Ils étaient au petit déjeuner, lorsqu’elle avait lâché un : « -il faut que je te parle. » d’un ton plus que sérieux.
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Jacob Reyes
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Rien qui devait l’inquiéter. Et pourtant, au fond de lui, Jacob était inquiet. Ce n’était pas… Ce n’était plus dans ses habitudes de se renfermer de la sorte, emmitouflée dans un pull trop grand pour elle à l’image d’une carapace dans laquelle elle trouvait refuge, sans parvenir à lui parler de ce qui la perturbait tant. Pas ce soir. Par ces mots, Victoria venait de lui donner raison. Il se tramait quelque chose qu’elle ne sentait pas encore prête à lui confier. Il avait alors hocher lentement de la tête, tout en soufflant « Quand tu seras prête ». Jacob avait appris, avec le temps, qu’il ne servait à rien de la bousculer pour qu’elle communique. Il ne ferait que la pousser à se renfermer davantage sur elle-même. Il lui laissait donc le temps et l’espace nécessaire, puis attendait patiemment qu’elle se sente prête à lui parler. Ce soir ne faisait pas exception. Il espérait seulement en son fond intérieur que ce n’était rien qui mettait sa vie en danger… Ils poursuivirent donc la conversation comme si de rien n’était, Jacob expliquant dans les grandes lignes à quel point sa journée avait été éreintante. Un sourire « Je n’envisageais pas un programme différent », d’autant plus que le lendemain, il se levait de nouveaux aux aurores pour une opération de bon matin. Lorsqu’elle lui expliqua se sentir fatiguée, et qu’elle avait la sensation d’avoir froid, Jacob s’était levé pour lui servir un thé chaud pour lui réchauffer l’intérieur du corps, et un plaid sur les épaules pour lui réchauffer l’extérieur, et avait repris place à ses côtés. Un sourire pour seule réponse à son remerciement et lui proposa à manger, qu’elle déclina préférant le thé chaud « Si demain, ça ne va pas mieux, je jouerais les médecins ». Et ce n’était pas un jeu de rôle qu’il proposait. Quant à lui, il mangea le repas qu’il avait ramené, pour rattraper le repas qu’il avait sauté ce midi.
Tout en poursuivant son dîner, Jacob se confia sur un couple qu’il avait eu en osculation aux urgences. Généralement, il ne faisait qu’opérer, mais parfois, il aimait prêter main forte aux urgentistes. Cela lui avait permis d’échanger avec un couple marié depuis cinquante ans. Un hochement de tête quand elle lui confia trouver cela beau, puis émit un petit rire « Non, je ne veux pas quatre enfants » et ajouta « Ce que je voulais dire, de manière implicite, que j’aimerais qu’on soit ce couple dans cinquante ans. Mais ça a beaucoup moins de charme quand je dois l’expliquer » et reprit des nouilles chinoises, l’une lui échappant. Il leva les yeux au ciel, maugréant contre lui-même. Une heure plus tard, il s’était endormi, blottit contre la jolie brune qu’il tenait à garder près de lui. Il sentait qu’elle ne lui avait pas tout dit. Et cette impression ne le quitta pas de la semaine. À maintes fois, il l’avait observé en tentant de déceler ce qui se tramait réellement dans son esprit durant ces quelques jours. Mais elle gardait le silence. Ce qui ne faisait que croître son inquiétude…
Puis ce premier jour de week-end, alors qu’il portait sa tasse de café à ses lèvres pour tenter de désembrumer son esprit, il entendit ces quelques mots. Il faut que je te parle. Il sentit son cœur rater un battement. Il prit toutefois une gorgée du breuvage brun avant de reposer lentement la tasse sur le comptoir « Si tu comptes me quitter, ça peut attendre la fin du petit-déjeuner… S’il te plaît » avait-il soufflé. Parce que oui, cette idée avait fini par germer dans son esprit cette dernière semaine. Finalement, il se leva de son tabouret tout en finissant son café, posant ladite tasse au fond de l’évier, et fit face à la jeune femme « Je t’écoute ».
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Victoria Ruiz
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« -je préfère ça… » avait elle ajouté au sujet des enfants. « -oh. » avait ajouté Vic. « -je pense que le souci vient de ma fatigue et non de ton romantisme… » elle caressa le dos de Jacob avec lenteur avant d’ajouter : « -j’aime beaucoup cette idée… » il le savait. Elle voulait seulement lui confirmer. Même si ce soir, elle était incapable de lui dire qu’elle l’aimait. Pourtant c’était le cas. Le retour de Roberto n’avait rien changé à ses sentiments. Elle avait seulement peur. Elle ne voulait pas attirer des ennuis à Jacob. Et en même temps, elle ne pouvait pas se résigner à laisser Roberto ainsi. Ça avait été si douloureux de le revoir. De le savoir vivant durant tout ce temps. Peu à peu, une culpabilité grimpait en elle. Roberto avait raison, il la connaissait par cœur. Si elle s’était écoutée, elle aurait continué à chercher. Elle n’aurait pas douté de ce qu’elle ressentait… parce que depuis le début elle savait qu’il était vivant, elle le sentait en elle. Et elle avait renoncé à cela. C’était un peu comme si elle l’avait laissé tomber. Renié… Vic était totalement partagée.
Il lui avait fallu une semaine pour enfin trouver le courage d’en parler à Jacob. Il était en repos. Il était encore tôt. Ils avaient toute la journée pour en parler. Elle redoutait sa réaction, mais elle ne pouvait pas taire cela plus longtemps. Elle ne souhaitait pas lui mentir. Si elle le faisait, elle ne valait pas mieux que Roberto. Elle ne voulait pas que Jacob puisse lui faire ce reproche. « -excuses moi… » elle aurait pu attendre encore quelques minutes, ou mieux tourner sa phrase. Elle le laissa terminer son café. Elle en fit de même de son côté, le ventre noué. Enfin il prêt et elle se décomposa sur place. Comment lui annoncer cela ? « -je ne sais pas comment te… » elle se pinça les lèvres entre elle, regardant ailleurs, cherchant de l’air. « -le fermoir du bracelet, ce… je ne me suis pas coincée la main dans la porte de l’ascenseur… » pourquoi est-ce qu’elle commençait par ça ? Elle lui avait raconté qu’en voulant arrêter l’ascenseur pour grimper dedans au dernier moment, elle avait tendu la main et la porte en venant se fermer, avant endommagé le bracelet. Cela avait également permis d’expliquer les marques sur son poignet. « -et… et l’autre soir je ne cherchais pas un livre dans ma table de chevet… » non, elle regardait son alliance.
Elle se leva et elle commença à faire les cent pas, cherchant à contrôler ce qu’elle contenait en elle depuis une semaine. Vic avait la sensation d’avoir ouvert les vannes et que tout allait se déverser d’un coup. « -je t’aime. Et je ne peux que te remercier de ta patience cette semaine. Je sais que tu te fais du souci. Et je t’aime… » elle l’avait déjà dit, mais il fallait bien qu’il se souvienne. Elle porta ses deux mains en prière devant son visage.
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Dim 10 Déc - 14:25
Jacob Reyes
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Victoria avait aimé l’idée de passer les cinquante prochaines années à ses côtés, et pourtant, son comportement de cette dernière semaine avait insufflé des doutes dans l’esprit de Jacob. La marque sur son poignet, le bracelet qu’il lui avait confié en symbole de leur amour n’était plus à son poignet. Il avait envisagé toutes les possibilités. Son travail. Des soucis de santé. Sa mère. Et plus il tirait à trait sur ses hypothèses, plus la crainte qu’il éprouvait prenait de l’ampleur. Donc au moment où elle évoqua vouloir lui parler avec un sérieux qui ne lui était pas habituel, il évoqua leur séparation. Elle le quittait. Victoria aurait pu démentir, mais elle n’en fit rien. Elle s’excusa. En cet instant, Jacob crut son univers s’effondrer sous ses pieds. Il n’avait plus le moindre appétit et termina son café avec hâte, leur imposant par la même occasion une certaine distance physique. « Comment me le dire ?! ». Lui avait une idée. Rapide, comme un pansement. Parce que Dieu savait qu’il avait mal en cet instant… Lui qui pensait que leur amour était réciproque, qu’elle tenait tout autant à lui qu’il pouvait tenir à elle. Qu’est-ce qui lui avait échappé finalement ?! Le dos contre l’évier, il serra les bras autour de son corps, comme s’il s’enlaçait. Une manière comme une autre de se protéger de ce qui allait suivre. « Le bracelet n’est pas cassé ? Mais la marque sur ton poignet… ». Jacob ne comprenait plus rien. Au lieu d’apaiser ses souffrances en lui disant clairement qu’ils feraient monde à part à compter d’aujourd’hui, elle évoqua ce bracelet, et cet hématome sur son poignet. Il était complètement perdu.
La suivant du regard, il l’observa faire les cent pas dans leur salon et afficha une légère grimace, trahissant son incompréhension « Tu m’inquiètes encore plus là Vic’… Tu m’aimes, mais tu me quittes. Tu me parles de ce bracelet, de ce livre que tu cherchais dans ce tiroir… Je ne comprends plus rien là Victoria. Qu’est-ce que tu me caches depuis une semaine ?! ». Il sentait un étau se resserrer autour de son estomac, pendant que son imagination florissante se plaisait à imager tout et n’importe quoi « Tu… ». Sa gorge se noua et il inspira profondément « Tu as eu une aventure ? ». Pas de colère dans sa voix, mais uniquement de la peur. Peur que cette théorie soit vraie. Peur que l’amour qu’elle lui portait n’était pas aussi fort qu’il l’aurait pensé. Lui qui avait une confiance aveugle en la jolie brune, trouvait cette théorie complètement absurde, mais il avait la sensation que ce qu’elle comptait lui révéler risquait de les briser tous les deux… « Parle-moi, je t’en prie Vic’ ».
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Dim 10 Déc - 14:46
Victoria Ruiz
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Au lieu de balancer un : Roberto n’est pas mort, elle avait commencé par évoquer le bracelet, le livre de sa table de nuit… « -si… si… le fermoir est cassé. Je l’ai porté à la bijouterie pour qu’il soit réparé au plus vite. » parce qu’elle se sentait nue sans l’avoir contre sa peau. « -je l’ai… je l’ai juste pas cassé comme ça. » elle reculait le moment de lui dire la vérité et lorsque Jacob reprit la parole, elle se figea sur place : « -non… non je… » commença-t-elle à bafouiller sans comprendre. Et puis son cerveau fit le chemin. Elle s’était excusée d’avoir lancé cette conversation si tôt, alors qu’il n’avait pas finir de manger. Ce n’était pas des excuses pour répondre à sa peur. « -je… non… je t’aime et je n’ai aucune envie de te quitter. » oui, il avait raison, elle devait lui dire. Le plus clairement possible, parce que l’esprit de Jacob travaillait vite. « -quoi ? Non ! Jamais ! » elle fronça les sourcils : « -je n’ai pas d’aventure et je n’ai pas l’intention de te quitter. » elle baissa les yeux : « -c’est peut-être toi qui va prendre cette décision… » elle releva les yeux sur lui. Qu’est ce qu’elle l’aimait… elle avait mal de le voir se torturer ainsi l’esprit.
« -Roberto n’est pas mort. » voilà ce qu’elle avait enfin réussit à articuler alors que Jacob la suppliait de lui parler. Elle déglutit et resta silencieuse quelques secondes. Elle ferma mes paupières et ajouta des explications : « -quand je suis rentrée de mon jogging, je l’ai trouvé dans le salon. Bien vivant… » elle inspira et expira avec lenteur. « -je… je ne savais pas comment te le dire… quand tu es rentrée le soir, j’étais encore sous le choc de… » elle avait décidé de zapper une bonne partie de la conversation qu’elle avait eut avec Roberto. « -il a besoin d’aide… et tu avais raison, il s’est laissé embarqué dans une histoire de trafic de drogue et… » est ce qu’elle devait lui donner toutes les infos tout de suite ? Jacob n’était plus flic après tout…
Et voilà qu’elle pleurait à nouveau. « -je sais pas quoi faire… » avait elle marmonné avant de cacher son visage entre ses mains, après s’être assise sur le canapé. Les coudes sur les genoux, elle redoutait maintenant la réaction de Jacob. « -je ne savais pas comment te le dire… je… pour la première fois de ma vie, j’ai eu peur de lui… » et ce n’était pas rien. « -il… il a très mal prit que… enfin toi et moi… » ce qui était logique d’une certaine manière. « -sans compter le fait que je lui dise que c’est toi que j’aime aujourd’hui… » maintenant elle avait peur de perdre Jacob… "-ne m'en veux pas je t'en pris... je ne savais pas comment te dire tout ça..."
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Dim 10 Déc - 15:17
Jacob Reyes
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Jacob était perdu, déboussolé, inquiet... Les adjectifs ne suffisaient pas à définir ce qu’il éprouvait réellement en cet instant. Il avait confié à voix haute sa plus grande crainte et elle s’était excusée. Elle ne parvenait pas à trouver l’art et la manière de lui dire qu’elle ne voulait plus de lui dans sa vie. Lui qui pensait que la perte de Mia avait été sa plus grande douleur, il prenait conscience qu’il n’en était rien. Que l’amour qu’il lui portait était bien plus fort qu’il ne s’en serait douté jusqu’alors, et se retrouver confronter à l’idée d’une vie sans elle à ses côtés… Il ne préférait pas y songer en cet instant. Jacob voulait seulement qu’elle le lui dise que tout était terminé, plutôt que de le torturer de la sorte en évoquant ce livre dans la table de chevet ou encore ce bracelet qu’elle n’avait finalement pas brisé dans l’ascenseur. Le trentenaire ne parvenait plus à suivre le fil conducteur de leur conversation « Je ne comprends plus rien Vic’, pourquoi m’avoir mentit sur ça ?! ». Et voilà qu’il se retrouvait face à une femme qui lui répétait l’aimer, et pourtant elle voulait le quitter. Pourquoi ?! Un long soupir de soulagement s’échappa de ses lèvres au moment où Victoria ôta tout doute concernant leur relation. Elle ne voulait pas le quitter. Elle l’aimait. La seconde théorie, c’était qu’elle avait eu un écart de conduite. Une aventure. Pourtant, aucune colère ne transperça dans sa voix au moment d’évoquer cette possibilité à voix haute. Jacob était uniquement terrorisée à cette idée. Il leva le visage vers le plafond, ses mains sur son visage alors que la jolie brune venait de dissiper toutes ses plus grandes craintes ces dernières minutes « Merci mon dieu… » souffla-t-il avant de reporter son attention sur Victoria, ses mains tenant le rebord du comptoir. Pas d’aventure et aucune intention de le quitter « Ne me refait plus jamais ça à l’avenir Vic’. Mon cœur ne résistera pas ». C’était sincère. Mais il fronça les sourcils en entendant ce qu’elle ajouta « Vic’… Qu’est-ce qui se passe ?! » avait-il demandé en se rapprochant d’elle.
Roberto n’était pas mort… Jacob prit place sur l’accoudoir du fauteuil qui était le plus proche. Il n’était pas certain d’avoir bien entendu « Qu’est-ce… Tu en es sûre ?! ». Il observa le salon dans lequel ils se trouvaient, comme s’il pouvait apercevoir la scène une semaine après qu’elle se soit déroulée. Le fiancé de la jolie brune était entré par effraction chez eux… Il s’enferma dans son mutisme, le temps d’accepter cette révélation. L’homme qu’elle s’apprêtait à épouser, celui pour lequel elle avait voulu mourir était de retour. Il était en vie durant tout ce temps. « Tu as eu peur de ma réaction ? » finit-il par demander. Le trentenaire fixa un point invisible au sol, tentant de réaliser la situation pour le moins abracadabrante « Les indices convergeaient dans ce sens » répliqua-t-il comme si c’était une évidence même. L’ancien taulard n’avait pas pu se retenir de se faire de l’argent facile. Toutefois, ce dernier le surprenait d’avoir disparu une année entière, loin de la femme qu’il aimait. Il en aurait été tout bonnement incapable. Il releva son regard sur la jolie brune qui s’était mise à pleurer et son cœur se serra. Il vint prendre place à ses côtés sur le canapé, son bras autour des épaules de Victoria « Je suis là… » et vint la blottir tout contre lui. Peu importe qu’elle ait gardé le silence durant toute une semaine, il n’avait jamais supporté de la voir pleurer.
Néanmoins, Jacob se recula légèrement, ses bras se retirant d’autour de son corps, quand elle évoqua la peur qu’elle avait éprouvé au contact de Roberto, et son sang ne fit qu’un tour « Vic… » il inspira profondément pour ne pas se laisser submerger par toutes les émotions qu’il éprouvait en cet instant, alors qu’elle poursuivait. Roberto n’avait pas accepté leur relation, et encore moins de l’entendre lui dire que c’était lui qu’elle aimait aujourd’hui. Les sourcils au milieu du front, il prit un instant à l’observer alors qu’elle espérait ne pas le perdre par cet aveu. Il l’attira à lui, embrassant sa tempe chaude « Je t’ai dis que je te laissais le temps pour venir à moi, tu l’as pris. Je… Je ne t’en veux pas ». Elle semblait si désemparée dans ses bras. Il se recula une nouvelle fois et finit par poser la question dont la réponse l’inquiétait le plus « Est-ce qu’il t’a fait du mal Victoria ? Est-ce qu’il t’a touché d’une manière ou d’une autre ? ».
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« -parce que… je pouvais pas te dire la vérité sans t’expliquer le reste… » elle s’était retrouvée comme obligé d’inventer ces histoires parce qu’elle n’était pas encore prête à lui dire toute la vérité. Cette vérité qu’elle peinait à lui révéler ce matin, alors que pourtant elle s’était décidée à le faire. Parce qu’elle en avait besoin. Qu’elle voyait bien qu’il se faisait du souci même s’il ne posait pas de question. Mais surtout parce qu’elle ne voulait pas le perdre à trop lui mentir. Il avait droit de savoir. C’était important. Vic fit le malheureux constat que l’esprit de Jacob s’était imaginé bien des choses, en venant à croire qu’elle voulait le quitter. Alors elle s’employa à le rassurer. Au plus vite. « -pardon… pardon… je suis désolée… » elle porta sa main devant sa bouche, elle s’en voulait de lui avoir fait du mal.
Elle finit par enfin lâcher l’information. « -oui… » avait-elle murmurer en pleurant. Oui, elle l’avait vu en personne. Ce n’était un bruit de couloir. Elle l’avait vu de ses yeux. Un hochement de tête, même si elle réalisait à l’instant que c’était absurde. Oui, elle avait eut peur de sa réaction également. Qu’il ne la crois pas. Qu’il remette en question sa santé mentale aussi peut-être. Un nouveau hochement de tête. Oui, il avait eut raison. Mia également. Seulement elle n’avait pas voulu le voir. L’accepter. Elle s’était bien trompée… Quel soulagement lorsque Jacob vint la serrer dans ses bras. « -je suis tellement désolée… » elle avait la sensation de n’avoir que ce mot à la bouche. « -je t’ai pas trompé, je veux pas te quitter, c’est mon… c’est mon passé qui refait surface et qui… » qui venait troubler leur existence à nouveau. « -j’aurai dû t’en parler tout de suite mais je… je voyais pas comment et je… » elle avait paniqué tout simplement. Son présent et son passé venait d’entrer en collision.
Elle se pinça les lèvres, les yeux pleins de larmes. Elle ouvrit la bouche pour répondre à la question de Jacob mais rien ne sortit. Elle inspira de nouveau : « -il a cherché à m’embrasser. Je l’ai repoussé. Plusieurs fois. » elle ne voulait pas que Jacob doute d’elle. « -et puis je… je… je l’ai giflé. Parce qu’il… » elle décida de terminer sa phrase rapidement : « -parce qu’il est allé trop loin dans ses propos. » Jacob n’avait pas besoin d’avoir tous les détails. « -mon poignet… » elle hésita et finit par le dire : « -il m’a saisit le poignet et c’est en serrant son emprise que… que le fermoir a cassé… » rien avoir avec l’ascenseur. « -on a eut une violente dispute. Il est revenu pour moi. Soit disant il a réglé ses soucis d’argent mais il veut être innocenté pour… » pour lui offrir une vie de princesse. « -je ne sais même pas quelle aide je peux lui apporter. Je vends du café… je n’y connais rien. » elle soupira lentement, chassant ses larmes en passant ses deux mains sur son visage. « -et… c’est lui… au Guatemala… » elle ferma les paupières. « -je suis tellement heureuse que tu m’aies retenu ce jour-là… que tu aie cherché à me faire entendre raison même si c’était faux. »
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Jacob Reyes
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Les premières explications de Victoria n’avaient aucun sens pour le chirurgien qui était davantage focalisé sur leur séparation. Parce que c’était ce qu’il avait compris en l’entendant s’excuser. Il fallut plusieurs minutes pour que la jolie brune ôte tout doute sur leur relation. Pas de séparation. Pas d’infidélité. Le soulagement qu’il éprouva à cet instant-là était indéfinissable, qu’il en remercia même Dieu de ne pas lui avoir soumis une telle épreuve. Il était inenvisageable pour lui de la perdre, d’une quelconque manière. Il en était tombé éperdument amoureux, et elle rendait sa vie si douce au quotidien, que d’imaginer un futur sans elle lui était impossible. Victoria s’excusa à plusieurs reprises de ce quiproquo qui lui avait fait si mal, et souffla un « Ce n’est rien. ça n’a plus aucune importance maintenant ». Maintenant qu’il savait qu’elle n’allait pas le quitter. Néanmoins, Jacob ne s’était pas attendu à une telle révélation. Il était à mille lieux d’imaginer que Roberto avait été en vie toute cette année durant. Il préféra s’asseoir quelques secondes pour digérer la nouvelle alors qu’elle lui confirma qu’elle était sûre que c’était bel et bien lui devant elle. Il était entré par effraction chez eux pour revoir la jeune femme. En remarquant les larmes couler sur son visage, Jacob était venu jusqu’à elle, venant la blottir tout contre lui « Ne doute jamais de ma réaction Vic’, s’il te plaît ». Il voulait qu’elle ait pleinement confiance, qu’elle se sente en sécurité pour tous les sujets qu’elle souhaitait aborder, aussi abracadabrant que puisse l’être, tel que le retour de Roberto d’outre-tombe. « Ne le sois pas » lui murmura-t-il avec douceur et lui sourit, tentant de la rassurer « Eh ! » et entoura son visage de ses mains « Calme-toi Bonito Corazòn… Je t’ai dis que je te laisserais du temps pour aborder le sujet. Je suis content que tu n’ais pas choisi de venir m’en parler dans un mois » et embrassa son front « Tout ce qui m’importe, c’est que tu m’en ais parlé, et surtout que tu ne me quittes pas » avait-il ajouté en souriant pour les derniers mots.
Mais le sourire de Jacob fut de courte durée et se dissipa au moment où elle inspira, comme pour trouver la force de répondre à sa question. Il sentit la colère l’accabler de plein fouet quand elle évoqua les tentatives de Roberto de la reconquérir. La mâchoire serrée. Il eut la sensation de manquer d’air quand elle ne termina pas sa phrase, craignant le pire, et elle dû s’en rendre compte car elle la conclut avec une certaine hâte. Il baissa ensuite son regard sur son poignet, effleurant son hématome d’une caresse « Je vais le tuer… » murmura-t-il comme une promesse, puis releva soudainement ses yeux bruns sur elle « Oh non ! Tu ne vas rien l’aider du tout Victoria. Tu as bien failli mourir pour lui, j’aurais pu te perdre sur ce toit alors que tout ça n’était qu’un mensonge. Il va se démerder tout seul et la prison lui fera le plus grand bien ». Lorsque Victoria lui avoua que c’était bel et bien lui au Guatemala, il éprouva une certaine culpabilité d’avoir douté d’elle ce jour-là « Pourquoi ça ? » demanda-t-il en ne comprenant pas vraiment pourquoi elle avait préféré qu’il pense à une hallucination plutôt qu’à la vérité « Je dois t’avouer une chose… J’ai réouvert l’enquête concernant Roberto après cet évènement au Guatemala… Ça n’a abouti à rien, je me suis fait tirer dessus et tu connais la suite ». Jacob se leva pour leur servir deux cafés et ramena les deux tasses, reprenant place aux côtés de la jolie brune « Je ne veux pas que tu l’aides. Tu n’es plus sa fiancée Vic’… » et pencha légèrement la tête « À moins que… Que je me trompe sur ce point, et que ça t’a traversé l’esprit ».
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« -comment veux tu que je me calme ? » avait répliqué Vic avant d’ajouter : « -ça fait une semaine que j’ai la sensation de manquer d’air. Que je vois tes regards inquiets et que cherche le moyen de t’annoncer tout… » Elle n’avait pas la moindre envie de le quitter. Si Roberto lui avait fait savoir que c’était réellement lui au Guatemala, les choses auraient pu être différentes. Mais il ne l’avait pas fait. Il n’avait pas chercher par tout les moyens possible à rentrer en contact avec elle. Aujourd’hui, c’était de Jacob qu’elle était tombée amoureuse. Elle l’aimait plus que tout. Et en se retrouvant face à face avec Roberto, elle avait eut bien des confirmation sur la toxicité de leur relation passée.
Vic devait se montrer des plus sincères avec Jacob. Alors elle avoua ce qui s’était passé, ici même dans ce salon. Les tentatives physiques de Roberto pour la faire revenir vers lui, et puis la gifle qu’elle lui avait administré. Qui avait conduit à cette blessure au poignet. « -ne dit pas ça… » elle ne voulait pas que Jacob se mettent en danger ou se laisse aller à la colère. « -tu ne comprends pas… si je l’aide, alors il… il me laissera tranquille. » du moins c’était l’espoir qu’elle avait. Qu’ainsi il sorte de sa vie et la laisse vivre la sienne avec Jacob. Elle avoua ensuite pour le Guatemala. « -parce que si je m’étais écoutée ce jour-là, toi et moi on serait passé à côté de ce qu’on vit aujourd’hui. Parce qu’à l’époque, mon cœur lui appartenait encore et que j’aurais tout fait pour le revoir vivant, pour vivre à nouveau avec lui. » elle caressa la main de Jacob toujours sur son poignet : « -je n’aurais jamais ouvert les yeux sur cette relation… » alors même si à l’époque ils étaient rentrés brouillé, de ce pays, elle ne regrettait pas qu’il ait insisté pour lui faire entendre raison.
« -tu avais des doutes… » souffla Vic en le regardant. Un léger hochement de tête. Oui, elle connaissait la suite. Elle le laissa faire deux cafés, son visage entre ses mains durant ce temps. Lorsqu’il s’approcha avec les tasses, elle lui adressa un faible sourire, avant de dire : « -je le sais… » bien sur qu’elle savait qu’elle n’était plus avec Roberto. « -non ! Non ! Jamais de la vie ! » pas une seule seconde elle n’avait hésité. « -Jacob je t’en pris ne doute pas de moi et de mes sentiments. Parce que c’est ce qu’il va chercher à faire. A nous séparer. A me ramener à lui. Mais je… » elle saisit les mains de Jacob : « -j’aurais pu faire ma valise et partir avec lui. J’aurais pu lui sauter au cou et renouer avec mon passé. Mais je l’ai rejeté. Je ne veux pas de son amour. Je n’en veux plus. Parce que… parce qu’il m’a menti, qu’il m’a trahit, qu’il m’a détruit avec tout ça. » non, Jacob ne pouvait pas douter d’elle. Pas maintenant. Un soupire : « -je ne sais pas quoi faire… est ce que je dois le signaler à la police ? Et en même temps… » elle laissa ses épaules s’affaisser. « -je ne sais pas si je suis capable de lui faire ça. »
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Dim 10 Déc - 19:27
Jacob Reyes
J'ai 39 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis chirurgien traumato et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien.
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Ses mains entourant son visage, Jacob voulait qu’elle retrouve son calme afin de poursuivre cette conversation avec une certaine quiétude. Il avait conscience qu’elle n’avait pas voulu lui cacher la venue inopinée de Roberto à leur appartement aussi longtemps, mais il était en partie responsable. Il lui avait dit de prendre son temps, sachant que tôt ou tard, elle finirait par se confier sur ce qui l’impactait tant. Bien évidemment qu’il avait été inquiet durant ces derniers jours, face au silence de Victoria qui commençait à perdurer dans le temps. Pour autant, il avait foi. Il savait qu’elle finirait par se confier à lui et il avait eu raison d’y croire. « Bien sûr que j’étais inquiet. Je tiens à toi et je sentais bien qu’il se passait quelque chose d’important. J’ai surtout pensé que tu allais finir par me quitter » et lui sourit avec douceur « Tu n’es plus toute seule pour l’affronter, je suis là maintenant ». Par la force des choses, c’était également devenu son problème, et Roberto était sûrement bien loin de s’imaginer à quel point il pouvait lui compliquer le quotidien. Voire davantage. Parce qu’il avait senti la colère l’accabler de plein fouet en apprenant qu’il avait tenté tant bien que mal de la reconquérir, et lorsqu’il s’était retrouvé confronter à un mur, il s’était montré violent à l’encontre de Victoria. Autrement dit, il s’en était pris à la femme qu’il aimait et en cet instant, Jacob n’avait qu’un désir, le tuer. Un regard pour la jolie brune qui ne voulait pas entendre ces mots sortirent de sa bouche « Je ne peux pas rester impassible alors qu’il t’a touché Vic. Tu m’en demandes beaucoup là ». Il se faisait violence pour ne pas s’habiller immédiatement pour aller à sa rencontre, et exprimer toute la colère qu’il éprouvait pour lui en cet instant.
« Si tu l’aides, il croira que tu l’aimes toujours et fera tout pour te reconquérir » et il craignait le pire au vu du portrait qu’elle venait de dépeindre de son fiancé. Il pouvait se montrer violent s’il n’obtenait pas ce qu’il désirait. Au fil de la conversation, le trentenaire appris que c’était bel et bien lui qui se trouvait au Guatemala ce jour-là, et s’il n’avait pas été présent, s’il ne l’avait pas ramené à la réalité, s’il l’avait laissé poursuivre sa route pour le retrouver, il ne serait pas à ses côtés aujourd’hui. Tout aurait pu être différent. Est-ce qu’ils seraient restés amis ?! Il ne voulait pas penser à cette réalité alternative parce qu’aujourd’hui, il n’imaginait plus un quotidien sans Victoria à ses côtés. Un regard pour sa main sur la sienne, puis releva ses yeux bruns sur elle en lui souriant avec douceur « Je ne veux même pas imaginer une réalité dans laquelle tu n’existes pas et que tu es avec lui ». C’était douloureux. Et parce que le sujet du Guatemala était enclenché, Jacob décida de lui avouer qu’il avait commencé à mener une enquête sur Roberto. Il hocha lentement de la tête « Oui… Après notre dispute, j’y ai longuement réfléchis et je savais que tu n’étais pas folle. Il te manquait, mais pas au point de poursuivre un fantôme dans les rues du Guatemala. Si je ne t’ai rien dit, ce n’était pas pour te garder pour moi seul Vic’, crois-moi. Seulement, tu réapprenais à vivre sans lui et je ne voulais pas te faire espérer alors que j’avais peut-être tort ». Elle se serait accrochée alors un fantôme, et leur histoire n’aurait jamais vu le jour. Il se leva pour aller chercher deux cafés et revint vers elle avec le doux breuvage fumant.
Jacob savait que la jolie brune voulait aider cet homme qui avait été si important pour elle, mais aujourd’hui, elle ne lui devait plus rien. Elle n’était plus fiancée à Roberto. À moins qu’il se fourvoyait… Il posa sa tasse sur le rebord de la table basse et fut convaincu par sa réponse qui sortait du cœur. Elle voulait réellement lui faire entendre raison. Il baissa ses yeux un court instant sur ses mains qu’elle venait de saisir. Victoria voulait qu’il entende que c’était lui qu’elle aimait et pas cet homme revenu d’outre-tombe pour la reconquérir. Le trentenaire se pencha pour déposer ses lèvres contre les siennes, et posa son front contre le sien quelques secondes « Je voulais juste être certain que tu étais en paix avec cette décision… Parce que je t’aime et que je ne veux pas vivre sans toi » et se recula tout en écoutant la jeune femme. Elle était perdue. Déchirée entre deux décisions. « Toi, peut-être pas. Mais moi, je le suis » répliqua-t-il avec aplomb « Est-ce qu’il t’a dit où il vivait en ce moment ? ».