J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse de café de qualité et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien.
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« -Ne penses plus jamais à ça s’il te plais. » parce que ce genre de pensée pouvait faire naitre tant de mauvaises choses. « -je sais… mais ça n’a rien avoir avec j’ai du mal à finir le mois est ce que tu peux me dépanner ou encore j’ai fait une rayure à la voiture. » elle osa un sourire : « -ce qui est faux, la voiture va très bien. » elle avait besoin de sourire. Elle avait besoin deçà. Juste un peu. Une semaine qu’elle n’avait que des sombres pensées. Elle savait parfaitement que Jacob était présent. Et qu’il allait l’être pour l’aider à traverser tout ça. Elle avait seulement eut besoin d’un peu de temps pour se confier à lui, sans aucun doute freiné par l’appréhension de sa réaction. « -je sais… mais un jour je t’ai demandé pourquoi tu n’avais pas tué l’homme qui était entré ici… et tu m’as dit que tu ne voulais pas avoir à porter ce poids… alors… » son regard le suppliait. « -ne prends pas ce chemin là… » elle ne voulait pas qu’il se retrouve en prison à son tour tout ça parce qu’il se serait laissé conduire par la colère. « -je vais bien… ce n’est qu’un bleu et… » elle soupira. Non, elle n’allait pas bien. Mais maintenant qu’elle lui en avait parlé, ils allaient trouver une solution ensemble.
Le retour de Roberto était douloureux. Elle se sentait tellement partagé. Entre le fuir et l’aider. Parce qu’elle l’avait aimé. Parce qu’il avait partagé des années de sa vie. Jacob l’avait dit, elle devait se marier avec cet homme. Même si elle lui en voulait, et qu’elle ne comptait pas revenir en arrière, ce passé ensemble pesait dans la balance. Et c’était difficile pour elle de le haïr. « -ne l’imagine pas. Ça ne sert à rien. » si ce n’était à se faire du mal. Vic fronça les sourcils en l’écoutant lui expliquer pourquoi il avait fait de nouvelle recherche au sujet de Roberto, juste après le Guatemala. Elle caressa sa joue avec douceur, son regard plein de tendresse : « -je sais… » oui, elle savait parfaitement qu’il n’aurait jamais agit de la sorte. Parce qu’il la respectait trop pour ça, et parce qu’il n’avait rien d’un manipulateur.
Elle le laissa préparer des cafés, tentant de se détendre un peu. Lui avoir confier tout cela lui permettait de respirer un peu mieux. « -je ne regrette rien Jacob. Et je ne peux m’empêcher de me dire que si on s’était rencontré autrement toi et moi, quelque chose serait né tout de même. » si leur chemin s’étaient croisés autrement, ils seraient devenu amis ou amant… il y avait quelque chose entre eux. De base. Ça n’avait rien avoir avec la mort de Roberto. Alors oui, peut-être que leur relation n’aurait pas été aussi profonde, avec des fondations aussi solides… Mais elle était convaincue qu’ils étaient fait pour se rencontrer et vivre quelque chose ensemble.
Vic n’était pas prête à aller voir la police. « -Jacob… » elle se mordit les langues. C’était dur pour elle. Vraiment. Elle comprenait la réaction qu’il avait, il voulait la protéger. « -qu’est ce que tu vas faire ? » elle avait besoin de savoir avant de lui donner l’adresse. « -si je te donne l’adresse, il saura que ça vient de moi… » elle n’était pas certaine que cela règles quoi que se soit.
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Lun 11 Déc - 11:31
Jacob Reyes
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Jacob hocha lentement de la tête à sa demande, soufflant un « Ok » qui résonnait comme une promesse implicite. La jeune femme était parvenue à le rassurer sur ce point, lui rappelant qu’elle l’aimait et qu’elle ne comptait pas le quitter. Mais jusqu’à aujourd’hui, ça avait été la seule hypothèse rationnelle. Il avait été bien loin d’imaginer le retour en grande ponte de Roberto dans la vie de Victoria. Toutefois, maintenant qu’elle était parvenue à se confier à lui, le problème était devenu le leur par la force des choses. Il pencha légèrement la tête quand elle évoqua une rayure sur la voiture et avait ouvert la bouche, prêt à l’interroger sur ce point, mais se mit finalement à sourire lorsque la jolie brune anticipa sa question « J’allais te le demander ». Il apprécia la voir sourire à son contact. Il avait besoin de la voir sourire. Il voulait qu’elle se repose davantage sur lui pour lui permettre d’affronter le retour de son fiancé dans son vie. Seule, ça serait difficile. Il l’avait constaté durant cette dernière semaine. Mais il comprit davantage son état d’esprit en apprenant qu’elle avait eu peur, pour la première fois de sa vie, de cet homme qui aurait pu être un jour son mari. Face à cet aveu, Jacob sentit la colère montrer crescendo en lui et avoua qu’il était prêt à le tuer. Des paroles que Victoria ne souhaitait pas entendre et lui rappela pourquoi. Il n’avait jamais usé de son arme pour ne pas porter ce poids sur la conscience… Jacob détourna le regard quelques secondes, poussant un long soupir et finalement recroisa les prunelles de Victoria. Elle le suppliait de ne pas répondre à cette colère qui l’accablait « Je ne le tuerais pas, mais s’il repose la main sur toi… ». Le silence qui suivit signifiait qu’il n’était pas certain de respecter sa parole. « Non Vic’, tu ne vas pas bien. L’homme que tu étais prête à épouser il y a un an vient de te faire du mal… Non, tu ne peux pas aller bien ». Et c’était peut-être rassurant. Elle n’était plus aveuglée par l’amour qu’elle avait pu lui porter tout ce temps. Elle continuait de réaliser que cet homme n’était pas bon pour sa vie.
Un homme dans les bras duquel elle serait tombée s’il ne l’avait pas poursuivi dans les rues de Guatemala quelques mois auparavant. S’il n’avait pas remarqué son absence, Victoria aurait retrouvé l’homme qu’elle aimait, et leur relation n’aurait jamais vu le jour. Il n’était pas certain que leur amitié aurait résistée à la jalousie possessive de Roberto… Une idée qui déplaisait grandement au chirurgien qui sourit en entendant les paroles de la jeune femme « Tu as raison » souffla-t-il. Ce fut à ce moment-là que Jacob décida de lui avouer qu’il avait réouvert le dossier de la disparition de Roberto après cette rencontre inopinée au Guatemala, mais qu’il avait gardé le silence pour la protéger elle de probables faux espoirs. Sa main sur sa joue le rassura. Il n’avait jamais voulu la manipuler elle et ses sentiments. Il n’y avait eu aucune tromperie d’aucune sorte. Ils devaient leur relation à la vie elle-même « C’est important pour moi » murmura-t-il. Il s’éloigna ensuite quelques minutes, le temps de préparer deux tasses de café et reprit place aux côtés de Victoria de nouveau. Il ne voulait mettre aucune distance entre eux deux. Il osa un baiser sur les lèvres qu’avaient embrassé Roberto une semaine auparavant avant d’être certain que Victoria ne regrettait en rien de l’avoir choisi lui. Il se mit à sourire avec tendresse « Je serais quand même tombé amoureux » parce que même en se battant contre ses sentiments, il avait fini tout de même par succomber. Il pouvait comprendre que Roberto n’était pas prêt à la laisser partir…
Néanmoins, Victoria avait fait son choix et c’était lui. Maintenant, elle était à la croisée des chemins. Soit elle l’aider, soit elle l’appelait la police, et elle s’en sentait incapable. Ce qui n’était pas le cas de Jacob. Il sentait bien qu’elle ne partageait pas son avis sur la conduite à tenir lorsqu’elle prononça son prénom « Tu tiens à lui, j’en ai conscience et je le respecte parce qu’il a fait partie de ta vie. Mais tu as eu peur de lui Vic’. Il ne t’a rien fait la dernière fois, mais qu’en sera-t-il de votre prochaine rencontre ?! ». Il voulait la protéger, comme il avait toujours fait depuis leur rencontre. Il lui demanda alors son adresse. Qu’elle ne lui donna pas sans davantage d’explications « Lui rendre une petite visite de courtoisie. Je le tuerais pas, je te l’ai promis. Je vais lui laisser un ultimatum. Soit il se rend à la police par ses propres moyens, et on tente de l’innocenter, soit il se fait embarquer et passera les prochaines années de sa vie en prison ». Jacob prit une gorgée de café et s’éloigna dans la chambre pour s’habiller.
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Lun 11 Déc - 12:09
Victoria Ruiz
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« -on va trouver une solution. Une bonne solution. Je ne veux pas, tu m’entends… » elle chercha son regard. Elle parlait avec aplomb, c’était la première fois depuis qu’elle avait ouvert la bouche ce matin. « -je ne veux pas que tu puisse envisager cette option. Tu es quelqu’un de droit et de bien Jacob. Et je t’aime tellement pour ça. Alors… on va régler tout ça, mais sans menace de mort. » elle avait déjà vécu avec quelqu’un qui sortait de prison. Elle ne recommencerait pas. Elle ne voulait pas que toute cette histoire change l’homme qu’elle avait à côté d’elle. C’était hors de question. Elle tenait bien trop à lui. « -tu es là pour moi… tu comprends ce qui se passe, et tu… » elle tentait de la rassurer encore une fois. « -je sais que j’ai fais le bon choix en te parlant. Et je… j’ai cette sensation de respirer un peu mieux déjà… » donc ça allait aller. Ils allaient gérer, ensemble.
Le Guatemala… Tout aurait pu être tellement différent… Mais elle était heureuse finalement de s’être prit la tête avec Jacob ce jour-là. Cela lui avait permit d’ouvrir les yeux sur tant de choses. L’amour qu’elle portait à Roberto était fort à l’époque. Mais il était surtout passionnel et destructeur. Elle en avait la preuve aujourd’hui. Elle en venait à avoir peur de l’homme qu’elle avait tant aimé, de l’homme à qui elle avait voulu dire oui, pour le reste de sa vie. Elle avait vu sa façon de lui parler, de chercher à la faire culpabiliser, de semer le trouble dans sa tête. De lui faire croire qu’il savait mieux qu’elle comment elle devait gérer sa vie et ses sentiments. Aujourd’hui, elle ne voulait plus de ça. Plus jamais. Et il fallait que Roberto le comprenne. « -la conclusion serait la même… nous aurions les même problèmes. » s’ils étaient tombés amoureux l’un de l’autre, Roberto aurait fait obstacle. Comme aujourd’hui.
« -j’ai conscience de tout ça Jacob. J’aimerais lui faire entendre raison. J’aimerais parvenir à lui faire comprendre qu’il… qu’il est trop tard et qu’il doit poursuivre sa vie sans moi. Que mes sentiments n’existent plus. Et qu’il n’y aura pas de retour en arrière. » si seulement Roberto était capable de comprendre tout cela seul. Mais elle le connaissait trop bien. Ça n’arriverait pas. « -non… non je ne suis pas d’accord. Tu ne vas pas là-bas. » elle savait où s’était. Jacob n’avait pas la moindre chance de ressortir vivant. D’autant qu’il n’était plus flic maintenant. « -je suis d’accord pour les options. Mais on fixe un rendez-vous. Dans un lieu public. Et je viens avec toi. » c’était soit ça, soit rien. « -Jacob c’est mon problème. Pas le tien. Je ne peux pas te laisser gérer ça. Mon problème qui est devenu le notre maintenant. Donc c’est ensemble. Je ne veux pas… je ne peux pas imaginer qu’il t’arrive quelque chose d’accord ? Si cela t’arrivait, cette fois il n’aurait personne pour m’empêcher de sauter d’un toit. » elle décida de boire une gorgée de café, mais reposa bien vite sa tasse car ses mains tremblaient. « -on peut toujours prévenir ton ancienne co-équipière. Elle connait le dossier. » Vic ne voulait pas prendre de risque. Jacob avait les relations nécessaires pour qu’ils soient en sécurité.
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Lun 11 Déc - 14:03
Jacob Reyes
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À la demande de Victoria, il n’irait pas tuer l’homme qui avait osé lever la main sur elle. Son arme personnelle resterait donc sur l’étagère de son dressing. Pour autant, ce n’était pas l’envie qui l’en empêchait, mais uniquement les sentiments qu’il éprouvait pour la jeune femme qui chercha son regard afin de lui faire entendre raison. Elle l’aimait parce qu’il était un homme bien. Ce n’était pas la première fois qu’elle le décrivait ainsi. Un homme bien. Néanmoins, en cet instant, il aurait aimé pas l’être et ainsi pouvoir agir de manière impulsive afin de protéger la femme qu’il aimait de cet homme qui avait ressurgi de son passé… Il déposa ses lèvres sur le front de la jolie brune, et murmura un « C’est seulement parce que tu me le demandes » et qu’elle avait su mettre les formes et prononcer les mots pour le contraindre à oublier cette idée dangereuse de vouloir affronter Roberto. C’était seulement qu’en restant entre ces murs, à ses côtés, en l’écoutant évoquer cet homme qui lui avait fait du mal de bien des manières en revenant dans sa vie, il se sentait inutile. Une sensation qui se dissipa avec les mots de Victoria. Elle parvenait à mieux respirer maintenant qu’elle lui avait parlé du retour de son ex-fiancé. Il l’avait aidé à sa manière. « Tu sais que tu peux tout me dire Vic’ » et il tenait à cette confiance mutuelle, à ce lien qui les avait rapidement uni l’un à l’autre. Dès leur rencontre, il s’était passé quelque chose entre eux. Jacob avait eu envie de l’aider, de la protéger de tous les malheurs de la terre, de prendre soin d’elle, et ce, de manière inexplicable. Alors si Roberto était revenu dans sa vie plus tôt, ils auraient finis par succomber tous les deux, et la jolie brune avait raison, la situation aurait été semblable. Il ne l’aurait pas laissé partir avec lui. Cela le fit sourire « À la différence que dans notre situation, je suis plus légitime à l’affronter qu’en tant qu’amant ». Et il comptait bien se battre pour garder la jeune femme à ses côtés.
Pour cela, Jacob avait besoin de son adresse, mais il sut qu’elle n’allait pas lui donner si facilement que cela lorsqu’elle prononça son prénom. Il trouva donc pertinent de remettre les choses dans leur contexte. Pour le moment, ce n’était qu’un hématome sur un poignet, un baiser volé. Qu’en sera-t-il la fois prochaine ?! Quand allait-il abdiquer et disparaître de nouveau ?! « S’il ne le comprends pas avec tes mots, il le comprendra avec les miens » et lui expliqua qu’il allait se rendre chez lui pour lui lancer un ultimatum. Il se rendit donc dans la chambre pour troquer son pyjama pour une tenue plus adéquate pour sortir et rétorqua de la chambre « Je dois le faire ! » et revint dans le salon où se trouvait Victoria. « Il ne viendra sûrement pas » répliqua-t-il en enfilant ses chaussures. Il s’apprêtait à se lever du canapé lorsque la jolie brune évoqua sa probable disparition s’il affrontait Roberto. Il avait conscience que ses chances étaient moindres face à l’ancien détenu… Mais ne rien faire… Puis elle évoqua sa mort sans prononcer le mot. Et son cœur se serra dans un étau au moment où elle évoqua le toit duquel elle sauterait sûrement si elle le perdait lui… Il déglutit avec difficulté, et baissa ses yeux sur les mains tremblantes de la jolie brune. Il était en train de faire du mal en agissant de la sorte.
Il n’écouta pas ce qu’elle ajouta concernant Wendy et se rapprocha de cette dernière pour la serrer dans ses bras, soufflant un « Pardon…Pardon…Pardon mon amour » du fond du cœur et embrassa son cou « Il ne m’arrivera rien… » et se recula pour poser sa main sur son visage « Tu ne vas pas me perdre… Je n’y vais pas, tu vois » et retira ses chaussures qu’il délaissa au sol, et se reconcentra sur la jolie brune « Ne dit plus jamais des choses pareilles, parce que j’ai eu la peur de ma vie sur ce toit… et t’imaginer de nouveau là-haut… » sa gorge se noua et la serra de nouveau dans ses bras « Je reste avec toi, je ne vais nulle part ». Il se recula légèrement au bout de quelques secondes « On va rencontrer Roberto tous les deux dans un endroit public. Ok ?! Et j’appellerais Wendy aussi. Ça te va ? » et lui saisit ses mains dans les siennes.
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Mer 13 Déc - 21:12
Victoria Ruiz
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« -et je ferais quoi moi si tu te retrouves en prison ? » elle marqua un temps de pause : « -Jacob ne fait pas ça. » c’était une demande faite, les yeux dans les yeux. Plus que sérieuse. Elle n’envisageait pas sa vie sans lui. Elle ne voulait qu’il devienne à homme mauvais. Qu’il ternisse son âme en se laissant plonger dans la colère. Il existait une autre solution à tout cela. Elle le savait. Et ils allaient la trouver ensemble. Mais la violence, non. Roberto allait devoir entendre raison, comprendre qu’il avait renoncé à elle le jour où il lui avait menti. Que c’était finit entre eux. Qu’aujourd’hui, c’était avec Jacob qu’elle voulait passer sa vie. « -exactement. » avait elle soufflé avec douceur. Il n’était pas son amant, qu’elle cachait d’un un placard ou sous le lit. Il était l’homme qui partageait sa vie. Celui qui l’avait épaulé, comprise, rassurée. Celui qui comptait. Qui comptait vraiment.
« -tu ne le connais qu’au travers d’un dossier papier… » avait soufflé Vic. Roberto éprouvait de la haine pour Jacob. Parce qu’il considérait qu’il lui avait volé celle qu’il aimait. Qu’il avait sans doute profité d’elle, de sa faiblesse à cause de soit disant mort. Il n’avait aucun respect pour l’homme qu’était Jacob. Parce qu’il avait été flic, parce qu’il couchait avec elle… Alors qu’il aille lui parler, ne changerait rien. Elle proposa une autre solution. Lieu public, et elle venait avec lui. Visiblement elle donna le bon argument. « -on en sais rien… » à deux ou seul, il pouvait très bien être blessé. « -Jacob… » souffla Vic alors qu’il était plus paniqué quelle à cet instant. « -Jacob… ne panique pas… ça va… je vais bien. Tant que tu es avec moi, je vais bien. » avait elle ajouté en le regardant dans les yeux. Les rôles venaient de s’inverser l’espace de quelques secondes. « -ok… ça me va… » elle n’avait pas numéro de téléphone pour le joindre, mais elle savait comment faire pour lui fixer un rendez-vous. « -je vais demandé à Juan de lui faire passer le message. » elle était presque certaine que son petite frère était au courant que Roberto était réapparu.
Vic glissa une main dans ses longs cheveux et soupira. Elle était fatiguée, alors qu’elle venait à peine de se lever. Mais cela faisait une semaine qu’elle dormait peu. Et le fait d’avoir avoué tout cela à Jacob l’avait soulagé. C’était comme si son corps pouvait à nouveau être un peu plus détendu. « -du coup… on fait comment ? On en parle à Wendy d’abord ? » Vic ne savait pas vraiment dans quel ordre faire les choses. « -si seulement il était capable de comprendre… » soupira la jeune femme avec tristesse. Elle n’avait pas envie que Roberto retourne en prison. Mais comment l’innocenter ? Est-ce que c’était la meilleure solution d’ailleurs ? Elle savait qu’il ne se rendrait pas. Même si cela faisait une année qu’il était en cavale, et que finalement la prison serait peut-être des vacances à côté… il tenait trop à sa liberté. « -pourquoi tout est si compliqué… » souffla-t-elle à nouveau en se pinçant l’arrête du nez, les coudes sur les genoux.
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Mer 13 Déc - 21:38
Jacob Reyes
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Jacob n’avait jamais été un homme violent, même avec les mots. Il était davantage celui qui apaisait les conflits. Mais cette fois-ci faisait exception. Il avait touché la femme qu’il aimait, et ce n’était pas la première fois qu’elle avait peur et se sentait en danger par sa faute. L’intru qui avait pénétré chez eux par force quelques mois auparavant aurait pu la tuer s’il n’avait pas été présent. Il voulait donc le faire disparaître. Le trentenaire avait conscience que c’était une décision impulsive et qu’elle aurait sûrement disparu le lendemain matin. Mais en cet instant, il souhaitait seulement le tuer pour que tout ça cesse… Seulement Victoria lui demanda de ne rien faire. Il accepta. Parce que c’était elle qui le lui demandait. « Tu n’as plus besoin de t’inquiéter. Je t’ai dis que je n’irais pas le tuer » souffla-t-il. Toutefois, cela ne signifiait pas pour autant qu’il n’allait pas le confronter. Il voulait que Roberto laissa la jolie brune enfin tranquille. Il était peut-être revenu à Miami, mais il ne faisait dorénavant plus partie de la vie de Victoria. C’était lui qui avait pris sa place et elle l’aimait lui. Une réalité sûrement dure à encaisser, mais il s’en moquait. Il s’était donc préparé, prêt à se rendre jusqu’à l’adresse que la jeune femme allait finir par lui donner. Enfin, il l’espérait. Il fronça les sourcils « Que veux-tu dire par là ?! ». Oui, il voulait savoir ce qu’elle sous-entendait par-là ?! Est-ce qu’il était dangereux ?! Enfin plus que ce que son comportement envers la jeune femme laissait paraître ?!
Mais Jacob abdiqua rapidement au moment où elle évoqua son envie de mourir si jamais il venait à disparaître. Apparemment, elle ne le voyait pas gagnant dans un conflit avec Roberto… Le confronter, c’était comme signer son arrêt de mort. Il ne voulait pas qu’elle pense ainsi. Il ne voulait pas qu’elle se donne la mort, qu’elle tire un trait sur sa vie parce qu’il avait péri… Il se hâta donc jusqu’à elle, s’excusant à maintes reprises de lui avoir fait si peur en prenant cette décision. « Je ne panique pas… Je… Je ne veux pas t’entendre parler ainsi… C’est de ma faute, je t’ai fait peur et ce n’était pas voulu » souffla-t-il en la serrant dans ses bras, et se recula, lui proposant de rencontrer Roberto sur une place publique « Juan ?! » finit-il par demander, interloqué par cette révélation. Il ignorait que son jeune frère était si proche du criminel… Enfin, elle l’avait évoqué au détour d’une conversation, mais au point de savoir où il vivait actuellement…
Le chirurgien sentait bien que la jeune femme était à bout de souffle, qu’elle était fatiguée, et pourtant elle continuait de préparer cette rencontre. « Je vais m’en occuper. Je l’appellerais dans l’après-midi » et lui saisit la main avec douceur « Il n’en a pas envie. Il t’aime et veut se battre pour toi. Je le comprends, d’une certaine manière » répliqua-t-il en lui souriant. Si ça avait été son cas, il aurait voulu se battre pour son amour. Pas de la même manière, mais l’idée restait la même. Il déposa un baiser sur sa tempe « Viens » et se leva, lui prenant la main pour l’entrainer dans la chambre. « Tu as besoin de dormir. Je vais rester avec toi, je ne vais nulle part » et retira son jean avant de se glisser sous les draps. L’appel à Wendy attendrait. Victoria avait besoin de dormir « Je veille sur toi ».
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Jeu 14 Déc - 15:40
Victoria Ruiz
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« -je veux dire que tu le vois comme de l’homme dont j’étais amoureuse. J’ai pris sa défense tellement longtemps. Tu connais son passé, tu sais qu’il a fait de la prison. Et je sais que tu es surement moins naïf que je l’ai été. » ça s’était certain. « -j’ai vu une part d’ombre chez lui que je n’avais jamais perçu avant. » et c’était sans doute cela qui lui avait fait peur. « -même s’il a disparu durant une année, il a des connaissances. Un certain réseau et… et je sais que si tu te rends seul là-bas, il va t’arriver quelque chose. Je le sais, je le sens et je… je ne peux pas laisser cela arriver. On doit se montrer plus intelligents que lui. Garder notre sang froid, faire jouer notre réseau aussi. Surtout le tien. » Jacob avait été flic assez longtemps pour connaitre du monde du côté de la loi. « -je ne veux pas qu’on se retrouve à vivre dans la peur par ma faute. » elle voulait pouvoir vivre comme ils le souhaitaient, sans avoir à se retourner dans la rue ou surveiller leur arrière. Alors pour Vic, il fallait faire les choses dans les règles. Même si elle voulait aider Roberto. Au mieux. Mais il n’était pas innocent. Et ça, il ne voulait pas le comprendre. Tout comme le fait qu’il ne veuille pas entendre qu’elle en aimait un autre. Qu’elle avait ouvert les yeux sur leur relation et sa toxicité.
« -ok… ok… je veux seulement qu’on reste en sécurité. Toi et moi. » et pour cela, il était hors de question qu’il aille voir Roberto ainsi, sur un coup de tête, avec le faux espoir de lui faire entendre raison. « -oui… » avait soupiré Victoria. « -il s’est toujours bien entendu avec Roberto et je suis pratiquement sur qu’il aide parfois pour certain truc pas très claire… » avouer cela pouvait créer du tord à son petit frère. « -j’espère qu’il m’écoutera. » parce qu’elle avait bien l’intention de lui faire comprendre qu’il était tant d’arrêter de jouer. Qu’il avait des gosses et une femme qui l’aimait. Et que ce genre de magouilles ne pouvaient lui apporter que des ennuis. Que Roberto ne pouvait lui apporter que des ennuis. « -peut-être que je me trompe et que Roberto n’est pas rentré en contact avec… » elle l’espérait presque. Pour le mettre hors cours et en dehors de tout soupçons.
En voyant Jacob lui tendre la main, elle releva son regard sur lui « -j’ai la sensation d’être une mauvaise personne… pourtant je sais que c’est faux… » elle avait droit au bonheur, droit à l’amour si merveilleux que lui donnait Jacob. Elle ne devait plus rien à Roberto. Vic finit par glissa sa main dans celle de Jacob et se lever pour le suivre. Elle le suivit docilement, et se glissa dans les draps, il lui fallut un peu de temps, mais le sommeil finit par lui ouvrir les bras, alors qu’elle était lové dans ceux de Jacob. Lorsqu’elle se réveilla, il était au téléphone dans le salon. Au vu de la conversation, il devait s’agir de Wendy.
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Jeu 14 Déc - 16:00
Jacob Reyes
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En entendant Victoria lui dépeindre le tableau de son ex-fiancé, Jacob avait l’impression certaine qu’elle avait ouvert les yeux sur cet homme toxique qui avait partagé sa vie durant des années. Elle décrivait un homme qui était différent de celui qu’il avait pu connaître au travers des anecdotes de cette dernière. Loin était celui qui la faisait rire et sourire. Elle éprouvait dorénavant de la peur face à lui et ne souhaitait pas que Jacob décède parce qu’il avait agi de manière spontanée en se rendant jusqu’à chez lui pour lui faire entendre raison. « Est-ce qu’il a changé durant cette dernière année ou ça a toujours existé chez lui ? » en parlant de cette part d’ombre qu’elle avait découvert lors de leur dernière rencontre « Roberto est peut-être un ancien prisonnier, mais je sais aussi me défendre Vic’, tu sais » et lui sourit « J’ai peut-être l’air plus fragile que lui, mais j’ai de la ressource. Je saurais te protéger ». Il ne voulait pas qu’elle en doute. Il saurait la protéger de son ex-fiancé. Seulement, il ne voulait pas aller jusqu’à tuer celui qui avait tant compté pour elle parce que ça risquait de mettre en péril leur relation, et il ne le souhaitait pas. « On est en sécurité ici. J’ai toujours une arme à la maison. S’il entre encore une fois par effraction, je n’hésiterais pas. Sache-le ». En entrant par effraction dans leur appartement une fois encore, il donnerait une raison légitime à Jacob de faire usage de son arme sans craindre pour sa liberté.
Néanmoins, Jacob ne cacha pas sa surprise en entendant parler de Juan. Il avait tendance à se laisser influencer par ce dernier et à agir dans la limite de la légalité. Cela fit soupirer le trentenaire « Je veux que tu appelles ton frère et qu’il s’éloigne de Roberto. La police n’aura aucun mal à remonter jusqu’à lui et on ne sait jamais si Roberto décide de lui faire porter le chapeau… Il me sera difficile de plaider en sa faveur », même s’il était le petit-frère de sa petite-amie. « J’espère de tout cœur que c’est le cas » parce que Wendy était bien trop éthique pour fermer les yeux sur ce cas, frère ou non de Victoria. En attendant la suite des évènements, Jacob se leva et se saisit de sa main pour l’entraîner jusqu’à leur chambre « Tu n’es pas une mauvaise personne. Tu te protèges et tu ne lui dois plus rien ». Le trentenaire resta à ses côtés jusqu’à ce qu’il sente sa respiration ralentir et devenir plus régulière. Il s’était alors extirpé lentement des draps, avait bu un café, avait pris le temps de préparer de quoi déjeuner lorsque la jolie brune se réveillerait et après un long moment de réflexion, il décida d’appeler Wendy. Il lui exposa les faits. Elle aussi n’en crut pas ses yeux. Il évoqua son intrusion dans leur appartement, la dangerosité qu’il représentait, mais aussi le fait que Victoria veuille l’aider. Son ancienne coéquipière avait compris que ce dernier point déplaisait grandement au chirurgien. Il évoqua aussi une rencontre tous les trois, mais surtout, il voulait que la police en profite pour procéder à son arrestation ce jour-là. Peu importe le souhait de Victoria, il ne comptait pas le laisser en liberté. Au moment où cette dernière se réveilla, il évoquait Juan et lui demanda de fermer les yeux sur ce dernier. Il finit par raccrocher, déposa le portable sur le canapé et s’approcha de la jeune femme, passant ses bras autour de sa taille « Bien dormi ? » et lui sourit « C’était Wendy. Je lui ai demandé d’arrêter Roberto lors de notre rencontre ».
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Charly
Jeu 14 Déc - 19:35
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse de café de qualité et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien.
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Vic avait ouvert la bouche pour répondre. Et puis elle l’avait gardé ouverte quelques secondes, sans que rien n’en sorte. Elle avait fini par souffler : « -je sais pas… » en ayant soudainement envie de pleurer à nouveau. Est ce que ça avait toujours été là ? Est-ce qu’elle avait été aveugle à ce point-là ? Elle prit quelques secondes pour réfléchir, faisant monter dans sa mémoire des souvenirs qu’elle tenait d’oublié depuis une année. Est-ce que Roberto avait déjà agi ainsi ? Avec quelqu’un d’autre ? Est-ce qu’il avait joué double jeu depuis le début ? Elle finit par répondre : « -je ne l’ai jamais perçu ainsi. Je pense… enfin j’imagine, j’espère même, que c’est cette année à se cacher qui a… qui a assombrit son âme. » sinon, cela voulait dire qu’elle avait vraiment été la plus belle des connes. Qu’elle était prête à épouser un homme qui n’avait jamais été réellement sincère. Elle ne voulait pas croire cela. C’était trop douloureux. « -je sais… » un froncement de sourcils : « -je n’ai jamais dit cela Jacob. Je t’ai… je t’ai déjà vu en action… et je ne doute pas une seule seconde d’être en sécurité avec toi. » sauf que demain, Jacob irait travailler, et elle aussi. Les paroles qu’il prononça lui procurèrent un frisson. Elle ne voulait pas imaginer cela. Ils allaient trouver le moyen de régler tout ça sans faire un bain de sang.
En l’entendant soupirer, Vic comprit que Jacob prenait conscience de qui elle était vraiment. Des emmerdes qu’elle trainait avec elle. Non, elle ne sortait pas de la famille Reyes. Ils n’étaient pas tous irréprochables chez elle… Les paroles de Roberto résonnèrent dans sa tête. Elle n’avait jamais jouer un rôle face à Jacob, mais finalement il ne connaissait pas encore tout de sa personne, de sa vie passée… A côté d’elle, il passait pour le premier de la classe… Médecin, flic, de nouveau chirurgien… Il n'avait sans doute même pas un pv à son actif… Elle était loin d’être aussi irréprochable. Un hochement de tête. Elle le ferait. Elle allait le faire oui… à nouveau cette boule dans la gorge, cette envie de pleurer parce que tout lui échappait.
Elle n’avait rien répondu, l’avait seulement suivit pour aller dormir un peu. Lorsqu’elle se leva, elle écouta de loin la conversation téléphonique. Elle avait enfilé un pull en sortant du lit, capuche sur la tête, les bras croisés sous la poitrine, les mains perdues dans les manches. Une épaules contre le montant de la porte de sa chambre, elle fit un oui de la tête. Pas de sourire. Elle ne se sentait pas mieux. Et ce qu’ajouta Jacob n’aida pas. « -ce n’est pas ce qu’on avait dit. » elle se mordit la lèvre inférieure. « -Je comprends ton point de vu, je te jure… mais… » elle inspira, comme si elle cherchait de l’air, et qu’elle respirait très mal. « -j’ai aimé cet homme… pendant des années… je l’ai pleuré parce que je croyais disparu à jamais… aujourd’hui il réapparait et je… » quand est ce qu’elle allait arrêté de pleurer. « -il m’a menti, il m’a trahit, il m’a menacé, mais je… je peux pas le laisser comme ça… » elle savait qu’en disant cela, elle risquait de provoquer une dispute. Voir pire… mais c’était haut dessus de ses forces. Elle ne pouvait pas tout simplement envoyer Roberto croupir en prison.
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Manhattan Redlish
Jeu 14 Déc - 20:35
Jacob Reyes
J'ai 39 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis chirurgien traumato et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien.
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Jacob savait que sa question était difficile à répondre. Ce n’était que depuis peu qu’elle réalisait l’homme que Roberto avait réellement été, et il parvenait encore à la surprendre par sa nature profonde. Victoria ne devait pas avoir envie de se dire que leur histoire avait finalement été construite sur un mensonge, qu’elle avait évolué aux côtés d’une personne dont elle ignorait tout. Il le comprenait. Néanmoins, le trentenaire avait besoin de connaître le profil de cet homme pour appréhender son niveau de dangerosité. S’il était capable de s’en prendre à la femme qu’il aimait, il n’hésiterait pas à le réduire à néant. « Si tu ne t’es jamais sentie en danger avec lui jusqu’à la semaine dernière, c’est que ça doit venir de ça ». Il ne voulait pas assombrit davantage son état d’esprit en évoquant à voix haute la possibilité qu’elle ait pu être aveuglée par l’amour qu’elle lui avait porté toutes ces années durant. Il laissait la porte ouverte à une autre théorie. Celle de Victoria, en fait. Néanmoins, il trouva pertinent de préciser que peu importe que Roberto soit un homme dangereux aujourd’hui, il saurait la protéger et l’entendre préciser qu’elle se sentait en sécurité avec lui le rassura d’une certaine manière. Il avait besoin de savoir qu’elle pouvait dormir sur ses deux oreilles à ses côtés parce qu’elle risquait bien d’en avoir besoin au vu de son état actuel « Je ferais tout pour protéger », et ce n’était pas une promesse en l’air. Il était réellement prêt à tout pour la protéger, même l’envisageable.
Un soupir lui échappa par la suite en apprenant que Juan n’était pas blanc comme neige non plus. Le petit-frère de Victoria allait devoir rapidement se ranger au risque de voir ses enfants grandir au travers d’un parloir… Jacob ne connaissait que trop bien cette situation avec son ami d’enfance qui avait finalement péri sous les balles. Il s’était retrouvé à devoir faire le deuil de son plus proche ami tout en consolant sa sœur qui était tombée amoureuse de lui malgré sa désapprobation. Il savait que s’il n’était pas décédé dans ces circonstances, Eva aurait poursuivie sa relation au travers d’un parloir elle aussi… Il ne voulait pas de ça pour les enfants et la femme de Juan, ni même pour Victoria. D’autant plus que cette dernière ne se pardonnerait jamais d’être tombée amoureuse de celui qui avait participé à mettre son petit-frère derrière les barreaux. Face au silence de cette dernière, Jacob ne renchérit pas et l’accompagna dans leur chambre afin qu’elle puisse se reposer un peu. Lorsqu’il fut certain qu’elle s’était endormie, il quitta le lit pour appeler Wendy.
Elle se réveilla peu de temps avant qu’il ne raccroche et annonça la couleur à la jolie brune. Il comptait faire arrêter Roberto lors de leur rencontre. Il servit deux cafés quand il entendit la réponse de Victoria. Elle désapprouvait sa décision. « J’ai décidé de changer les plans à la dernière minute » répliqua-t-il en se tenant dos à elle, concentré sur les deux tasses de café, puis il se retourna en sentant un « mais » intervenir d’ici peu. Il déposa la tasse de la jeune femme sur le comptoir et porta la sienne à ses lèvres alors qu’il s’appuya dos à l’évier « C’est un criminel en cavale, qui a brûlé le corps d’un homme pour se faire passer pour mort, qui a disparu pendant un an et qui revient en entrant par effraction chez nous, et te fait du mal, et tu me dis que tu ne peux pas le laisser comme ça ? ». Un soupir et se pinça l’arête du nez de sa main libre alors que l’autre se délestait de sa tasse de café sur le rebord de l’établi de la cuisine. Il croisa ensuite les bras tout en fixant Victoria et émit un petit rire nerveux « Tu souffres d’une forme particulière du syndrome de Stockholm Vic ? Il est dangereux ! ». Son ton parvenait à rester calme, mais intérieurement, il sentait une certaine colère grimper peu à peu en lui « Que vas-tu faire pour l’aider ? Dis-moi ! Tu vas lui trouver un joli appartement, un travail et une nouvelle petite-amie pour qu’il t’oublie enfin et qu’on puisse vivre en paix ? » et ajouta avec une pointe de cynisme dans la voix « Oh ! J’allais oublier, il a un casier judiciaire et la police est à ses trousses pour le corps calciné, la drogue qu’il aurait dû acheter pour le compte d’Alvarez et l’argent qu’il lui a volé et qui aurait pu te couter la vie si je n’avais pas été présent… ». Un nouveau soupir alors qu’il se détacha du comptoir pour s’avancer jusqu’au salon, et plus précisément vers Victoria « Comment peux-tu vouloir l’aider après tout ce qu’il t’a fait endurer Vic ? ». Oui, ça l’intriguait.