J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse de café de qualité et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien.
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« -je ne suis pas d’accord. » avait elle ajouté avec aplomb. Il n’avait pas le droit de changer les plans comme ça lui chantait. Il n’avait pas le droit de la mettre sur la touche de cette façon. Ça ne fonctionnait pas ainsi. Parce que Roberto était son problème avant d’être celui de Jacob. Elle s’était confiée à lui parce qu’elle avait confiance et parce qu’elle l’aimait. Mais s’il agissait sans la consulter, ça ne fonctionnerait pas. Elle tenta de lui expliquer, mais Jacob décida de dépeindre un tableau peu reluisant de Roberto. Il s’imaginait quoi, elle ignorait tout ça ? Que ça allait la faire revenir à la raison ? Qu’à nouveau elle allait avoir peur ? Les quelques heures de sommeil qu’elle avait prise lui avait fait du bien, et l’aidait à avoir les idées plus claires. Peut-être pas du point de vue de Jacob. Mais ce qui était certain, c’était qu’elle ne voulait pas les choses se passent ainsi. Jacob l’agaça à soupirer de nouveau. Elle avait la sensation d’être le pire des boulets de sa vie lorsqu’il faisait ça.
Roberto avait dit exactement la même phrase au sujet de Jacob. Elle resta silencieuse. Parce qu’elle ne voulait pas envenimer la situation, ni se mettre à crier sur Jacob. Il voulait l’aider. Parce qu’il l’aimait. « -il est aux abois… » Cela faisait une année que Roberto devait vivre dans la peur constante. « -mets toi quelques secondes à sa place… » elle regarda ailleurs. Non, Jacob en était incapable. Parce qu’il était le premier de la classe. Celui qui ne faisait jamais un faux pas. « -je ne sais pas… à la base je pensais que tu allais les faire avec moi… essayer en tout cas. Mais tu as décidé de changer les plans. » elle détestait cela. Le fait qu’il veuille tout gérer, comme si elle n’était pas là. Il n’était plus flic, elle n’était plus victime. Il n’y avait plus de rôle à jouer. Et voilà qu’il mettait en avant le fait que c’était lui qui l’avait sauver. Elle se mordit la lèvre inférieure, mais ce fut plus fort qu’elle. « -si tu n’avais pas été présent, tu aurais bien moins de soucis aujourd’hui. » elle se dirigea vers l’entrée et enfila une paire de chaussure. Dans son dos Jacob lui posa la question : « -je l’ai aimé ! » cria Vic en écartant les deux bras. « -je l’ai aimé, et que ça te plaise ou non, je suis encore lié à lui. Parce qu’on a vécu, ce qu’on a partagé. Je… » elle chercha ses mots quelques minutes : « -je ne peux pas l’envoyer en prison comme ça, sans avoir chercher un moyen de l’aider. Je sais que tu ne comprends pas. Je ne m’attends pas à ce que tu comprennes. Ça ne change rien à mes sentiments pour toi. J’espère que tu le sais. » c’était important qu’elle le reprécise. « -et je sais que tu veux me protéger à tout prix. Seulement tu ne le connais pas comme je le connais. Alors… alors avant de l’embarquer, laisse moi essayer de lui parler. » elle en arrivait au point de regretter d’avoir tout dit à Jacob.
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Jeu 14 Déc - 21:45
Jacob Reyes
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Au cours de la conversation téléphonique qu’il avait eu avec son ancienne coéquipière, Jacob avait décidé de modifier substantiellement les plans préétablis avec Victoria en proposant à son interlocutrice de procéder à l’arrestation de Roberto lors de leur rencontre. Au réveil de la jeune femme, il ne s’en cacha pas. Il avait toujours mis un point d’honneur à lui dire la vérité, aujourd’hui ne faisait pas exception. Il souffla un « Je m’en doutais ». Bien sûr qu’elle n’était pas d’accord avec lui. Le trentenaire donc de la ramener à la raison en lui rappelant quel homme était Roberto. Il n’était pas un saint. Bien au contraire. Il avait un casier judiciaire et au lieu de se rendre à la police pour ses méfaits, il continuait de fuir en implorant Victoria de lui venir en aide, quitte à la mettre en danger pour cela. Il en venait à s’interroger sur les sentiments qu’elle portait encore à cet homme, et si elle ne souffrait pas d’une espèce de syndrome de Stockholm… Une fois encore, la jeune femme lui trouva des excuses. Ce n’était pas la première fois. Aux abois. Il détourna le regard quelques secondes « Il aurait dû y réfléchir avant de commettre un délit » et reporta son attention sur la jolie brune qui se trouvait à quelques mètres de lui « Que je me mette à la place d’un homme qui a disparu pendant un an sans se soucier de toi une seconde, et qui agit de telle manière que tu finis par avoir peur de lui ? Non, je ne vais pas pouvoir, désolé Vic’ » et ajouta « Si tu penses que j’en suis capable, alors tu te méprends sur moi ». Jacob avait de l’empathie et c’était pour cela qu’il était devenu médecin. Néanmoins, il rencontrait quelques difficultés à se mettre à la place d’un homme au passé de criminel et qui, de surcroît, avait osé apposé la marque de son passage sur sa peau. Si Victoria envisageait qu’il puisse éprouver une certaine empathie pour cet homme, alors c’était qu’elle ignorait encore bien des choses sur lui…
« Je n’ai jamais dis que j’allais l’aider à se réintégrer dans la vie civile Victoria. Je comptais uniquement lui laisser le choix entre se rendre à la police pour tenter un aménagement de peine, ou alors une arrestation en bon uniforme ». En aucun cas le chirurgien n’avait envisagé de lui trouver un appartement ou encore un travail. Pas après le mal qu’il avait fait endurer à Victoria. Mais apparemment, il était le seul à prendre conscience de cela. La jeune femme avait une capacité certaine à lui pardonner la souffrance qu’elle avait enduré par sa faute… Et c’était douloureux pour le chirurgien qui souhaitait seulement que Roberto disparaisse et qu’ils puissent enfin vivre leur relation en paix. Mais c’était peine perdue, il le sentait. Il serra la mâchoire en entendant les mots que prononça la jeune femme et qui eut un certain impact sur sa personne « Tu t’entends Vic ?! » et prit une seconde pour lui, pour ne pas se laisser emporter par la colère et reprit « C’est ton ex-petit-ami qui me pose souci, pas toi. Je t’aime et je ne regrette pas un instant d’être intervenu. Ne fait pas ça, s’il te plaît ». Jamais Jacob n’avait laissé sous-entendre qu’elle était un souci pour lui. C’est également à ce moment qu’il comprit à quel point Roberto avait encore une emprise pour son ex-fiancée. Il avait laissé sa marque. Une marque qu’il espérait ne pas être indélébile.
Il l’observa se rendre dans l’entrée de leur appartement pour enfiler ses chaussures « Qu’est-ce que tu fais Victoria ? Tu vas le rejoindre ? » demanda-t-il tout en désignant la porte de la main, et finit par lever le visage au plafond, ses mains sur ses hanches. Il inspira profondément et reposa son regard brun sur elle « Je l’avais compris ». Oui, il suffisait seulement de l’écouter. « Tu vas donc aider un homme qui t’a oublié pendant une année, qui t’a fait pleurer toutes les larmes de ton corps, qui t’a poussé à enquêter, quitte à risquer ta vie, et ce, jusqu’à en perdre le bébé que tu attendais, qui t’a donné envie de mourir sur ce toit, qui a été poursuivi par des hommes qui ont bien failli te tuer la fois dernière. Tu parles de ce type-là ?! ». Lui aussi pouvait se laisser emporter par la colère lorsque ça devenait trop difficile. Un soupir de lassitude traversa ses lèvres en écoutant les propos de la jolie brune « Je ne doute pas de tes sentiments à mon égard. Je m’interroge seulement sur ceux que tu lui portes à lui… C’est différent » et ajouta « Tu as raison. Je veux te protéger à tout prix parce que… parce que j’ai peur que tu me donnes raison dans cette histoire Vic’… J’ai peur de recevoir un appel de Wendy ou d’un ancien coéquipier pour me dire que tu es au commissariat ou pire… ». Il se passa une main lasse sur sa barbe mal rasée et la reposa à hauteur de sa hanche « Je ne sais pas ce qu’il a pu te dire quand il est venu mais… je n’aime pas ce qui se passe là, entre nous, par sa faute ».
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Ven 15 Déc - 10:45
Victoria Ruiz
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« -et donc tu prends la décision sans m’en parler… » elle n’apprécia pas. Où était passé le Jacob compréhensif, celui qui laissait le bénéfice du doute, celui qu’elle avait rencontré au commissariat un an plus tôt, qui n’avait pas jugé Roberto sur son passé. Est-ce que sa réaction venait de leurs sentiments ? Parce qu’il était guidé par cet instinct de protection qui le caractérisait. Emmitouflé dans son pull comme si elle pouvait disparaitre dedans, Vic essaya de faire entendre raison à Jacob. Même si elle savait parfaitement qu’il serait incapable de se mettre à la place de Roberto. Il n’en avait pas envie. Il répondit exactement ce à quoi elle s’attendait. Dans d’autres circonstances, elle aurait pu voir dans tout cela une preuve d’amour. Seulement elle était fatiguée, elle voulait trouver la meilleure solution à tout cela. Et arrêter Roberto sans lui laisser une chance de se rendre volontairement, elle ne trouvait pas ça bien. Jacob n’avait même pas l’intention de l’écouter, de comprendre ce qui s’était passé. Il voulait seulement le mettre derrière les barreaux afin qu’ils puissent reprendre leur vie. Sauf que tout était maintenant différent. Parce que Roberto n’était pas mort.
« -dans ce que tu viens de me dire, tu ne vas pas appliquer cela. Tu vas le faire arrêter, sans lui laisser la moindre chance de s’expliquer avant. De se rendre de lui-même. » à moins qu’elle n’ait pas comprit correctement. Cette conversation était stérile. Comme elle venait de le dire, si il n’était pas intervenu pour la sauver sur ce toit de parking, il n’aurait pas de souci aujourd’hui. Elle le fixa du regard. Faire quoi ? Il était en train de se laisser gagner par la colère. Ce qui était rare chez lui. Que pouvait-elle répondre ? Non, elle ne pouvait pas balancer Roberto en prison ainsi. C’était au-dessus de ses forces. Elle enfila ses chaussure et roula des yeux en l’entendant : « -je vais voir Juan. Tu comptes me faire suivre ? » elle s’en voulu d’avoir dit cela. « -je veux mettre mon frère sur la touche avant que tout cela ne se répercute sur lui. » c’était en train de gâcher sa relation avec Jacob. Elle ne voulait pas que Juan ait des ennuis, même si elle avait entendu Jacob dire à Wendy de le laisser hors de tout ça.
« -il ne m’a pas oublié. » avait elle répliqué avant de serrer les dents. « -il ne serait pas revenu sinon. » elle était en train de tuer leur couple. Elle en prit conscience et ce fut pour cela qu’elle précisa que c’était Jacob qu’elle aimait. Non Roberto. « -tu ne comprends pas. Même en prison, il sera toujours un problème. » parce qu’il ne serait pas loin d’ici. Pas loin d’eux. Parce qu’il y avait ces réseaux dans les quartiers et en prison. Elle ne voulait pas qu’on l’appelle un jour et qu’on lui annonce que Jacob était mort poignardé dans une ruelle. Mettre Roberto en prison n’était pas la bonne solution. Elle en était convaincue. « -arrêtes… » souffla la jeune femme lorsqu’il évoqua les sentiments qu’elle pouvait encore avoir pour Roberto. Il se contredisait lui-même. « j’ai la même peur Jacob ! Je sais qu’il s’en prendra à toi pour s’en prendre à moi. Et je ne veux pas laisser faire cela. » elle se saisit de ses clés. « -moi non plus. » c’était douloureux. Ils étaient censés se soutenir. Il avait dit qu’il serait là pour elle. Ce n’était pas la sensation qu’elle avait. Jacob ne prenait pas en compte son avis, son passé, ses sentiments. Il résonnait comme un flic. Comme un de ces flics qu’il avait détesté durant sa carrière. Elle n’avait donné aucun adresse pour qu’il retrouve Roberto. Mais Wendy était au courant. Alors elle devait sortir d’ici et parler à son frère. Elle devait savoir s’il était au courant de quelque chose. « -je serais rentrée dans maximum deux heures. » avait elle ajouté avant de passer la porte.
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Ven 15 Déc - 13:59
Jacob Reyes
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Sans même se retourner pour affronter son regard, il souffla un « Pour une fois, oui ». Jacob ne comptait pas revenir sur sa décision parce que ça risquait d’engendrer une dispute avec la jeune femme. En procédant à l’arrestation de Roberto, il l’empêchait de nuire, protégeant ainsi Victoria de son influence. Pour autant, ce n’était pas ce que désirait cette dernière. Elle voulait qu’il l’aide à s’intégrer de nouveau à la vie civile. Son argument était qu’il devait se mettre à sa place, mais il le ferait aucunement. Roberto avait pris une décision et l’avait détruit par son choix. C’était lui qui avait été à ses côtés pour affronter cette épreuve, qui l’avait soutenu et qui l’avait aidé à guérir. Pas Roberto. Mais en cet instant, il avait la sensation que ça n’importait pas, que ça ne pesait pas dans la balance. Elle voulait aider celui qui avait tant compté pour elle par le passé, peu importe la peur qu’elle avait éprouvé le jour de leurs retrouvailles. « Je ne veux pas lui laisser une chance de s’enfuir à nouveau. Et de toute manière, le résultat sera le même, il ira en prison ». Seulement, l’ancien lieutenant ne souhaitait pas que le criminel puisse s’évanouir dans la nature à nouveau. Il ne voulait pas qu’ils vivent avec cette Épée de Damoclès au-dessus de leur tête jusqu’à la fin de leur existence. Enfin, c’était sa volonté, mais elle différait quelque peu de celle de Victoria qui alla jusqu’à évoquer cet incident sur le toit. C’était donc ainsi qu’elle résumait leur situation ?! Elle voulait quoi en agissant de la sorte ? Qu’il culpabilise de ne pas vouloir sauver Roberto ou, au contraire, qu’il laisse reposer toute la culpabilité sur ses épaules à elle ?! Qu’il lui reproche d’être encore en vie ?! Si tel était le cas, elle se trompait d’interlocuteur. Il n’était pas Roberto, mais peut-être que c’était ça le fond du problème… Cette pensée lui déchirait le cœur, mais elle n’était pas pourtant dénouée de sens. Un regard pour ses chaussures et serra la mâchoire « Tu veux vraiment jouer à ce petit jeu avec moi ?! Parce que si c’est le cas, tu seras seule ». Il hocha ensuite de la tête « Profites-en pour savoir où vit ton fiancé ».
Même s’il n’était pas certain qu’elle lui confie cette information. Victoria s’était montré pour le moins claire dans ses propos. Elle ne voulait pas qu’il aille en prison. Jacob prit donc le soin de lui rappeler qui était cet homme, et détourna le regard en l’entendant lui répondre, comme s’il venait de se prendre une gifle. Ces mots signifiaient tellement… Il finit par relever ses yeux bruns sur la jeune femme « Il n’est pas le seul ». Elle non plus ne l’avait pas oublié, et même si jusqu’à aujourd’hui, Jacob avait toujours accepté de laisser une place à cet homme de son passé, aujourd’hui tout était différent. « Parce que tu crois que vivre dans la même ville que toi, ça ne sera pas un problème ?! ». Est-ce que tout cela n’était qu’un mauvais rêve ? Si tel était le cas, il avait hâte de se réveiller. En cet instant, la jolie brune avait beau lui dire qu’elle l’aimait lui, ce dont il ne doutait pas, il savait aussi qu’elle tenait encore à Roberto, peu importe ce qu’elle pouvait dire. Elle ne pouvait pas mettre autant d’ardeur à sauver un homme qui l’avait brisé de bien des manières s’il n’y avait pas de l’amour dans tout cela. « Si j’écoute ton raisonnement, le seul moyen de pouvoir vivre en paix, c’est qu’il meurt. Tu comptes le tuer ? Je ne pense pas ». Ou alors elle était bien crédule de penser qu’un travail et un appartement allaient aider à faire taire les sentiments que Roberto éprouvait pour elle. Si cet homme n'était pas revenu dans leurs vies, ils seraient en train de regarder les mouettes s’envolaient sur la plage de Miami. Au lieu de ça, il avait l’impression que leur relation s’effritait un peu plus à chaque mot prononcé. Il la laissa partir sans ajouter le moindre mot et se laissa tomber sur le rebord du canapé, son visage enfouit entre ses mains.
Jacob avait finalement choisi de mettre ses chaussures, puis avait longuement marché dans les rues de Miami, et avait trouvé refuge sur le bord de mer, assis dans le sable. Il resta ainsi une longue heure, puis avait pris le chemin de l’hôpital. Il retrouva Rachel dans les couloirs de son service et elle sut immédiatement que ça n’allait pas. Il resta laconique, expliquant qu’il s’était disputé avec Victoria à propos d’un ex de retour dans leur vie. Ils avaient pris un café tous les deux, puis avaient finis par déjeuner, et ce ne fut qu’au bout de deux heures qu’il rentra à leur appartement, le cœur pas plus léger pour autant.
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Ven 15 Déc - 14:46
Victoria Ruiz
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« -et toi tu comptes arrêté quand de jouer les fics bornés ? » Ce n’était pas le vrai Jacob qu’elle avait devant les yeux. C’était un homme qui avait peur et qui voulait à tout prix régler les choses au plus vite. Eliminer, éradiquer le problème. La vermine. Roberto avait certes un passé, mais Vic ne voulait pas croire qu’elle s’était trompée. C’était fou. Elle qui avait dit à Jacob qu’elle avait prit conscience de tant de choses… mais c’était plus fort quelle. « -ex fiancé. » avait elle reprit en lui lançant un regard noir. Un de ces regards qu’il n’avait pas vu depuis un an. Un de ces regards qu’elle lui avait offert en quittant le commissariat la première fois, en sachant qu’il ne ferait rien pour l’aider. « -tu dis que tu ne doutes pas de mes sentiments, mais tu viens de me prouver le contraire Jacob. » en plaçant ce mot dans son dialogue, il laissait place à ces doutes. Alors pas la peine de clamer qu’il savait qu’elle l’aimait. Là tout de suite, il en doutait. Il n’avait pas confiance en elle. Vic baissa les yeux. Si elle était à sa place, elle ferait le même constat. Mais il en rajouta. Il fallait qu’elle sorte d’ici avant de faire voler en éclat leur amour, tout ça pour un fantôme de son passé…
« -c’est pour ça que je veux qu’il quitte la ville. Qu’il parte loin. » cela ne servait à rien de parler plus. Elle ne voulait pas perdre Jacob. Mais ils creusaient un faussé petit à petit. Un dernier regard à ce qu’il venait de dire. Puis elle passa la porte. Elle descendit les escaliers rapidement, les deux mains dans les poches de son sweet. Un taxi, et elle décida d’éteindre son téléphone avant d’arriver à la boutique de son frère. Quand elle entra, son petite frère comprit que quelque chose n’allait pas. Elle avait ses airs de grande sœur prête à lui faire une scène. Il demanda à son employé de le remplacer à la caisse et accompagna sa sœur dans son bureau, dans l’arrière-boutique. « -dis moi que tu n’étais au courant de rien. » commença Vic qui était certaine que Roberto avait contacté Juan. « -il est venu hier soir, à la fermeture. Il m’a fait la peur de ma vie. » « -les flics sont au courant. » «-Jacob… » « -oui. » « -tu devrais être heureuse qu’il soit toujours en vie, je ne comprends pas. » « -tu ne sais rien. Tu ne peux pas comprendre. » « -qu’est ce que tu veux Vic ? » « -je veux que tu restes en dehors de tout ça. Tu n’as pas ta place en prison. » « -Vic… je l’ai envoyé se faire foutre » « -quoi ? » « -on s’était déjà prit la tête quelque temps avant qu’il disparaisse. Il voulait que je l’aide. J’ai dit non. J’ai même tenté de le dissuader. » « -pourquoi tu ne m’as rien dit ?!! » « -parce que tu souffrais déjà trop Vic. Ne reporte pas ta colère sur moi. » Un silence passa : « -qu’est ce que tu vas faire? » « -reste en dehors de tout ça. Il t’a donné un numéro. Merci » et elle quitta le magasin toujours aussi rapidement. Dans la rue elle demanda à une femme si elle pouvait lui emprunter son téléphone, prétextant un souci de batterie, elle était perdue… « -c’est moi. Donne moi une adresse. Je serais là dans quinze minutes. » elle raccrocha. Rendez vous où ils s’étaient embrassé pour la première fois. Elle fut en retard de dix parce qu’elle mit un certain temps à traverser la plage. Une fois sur place, au milieu des rochers, devant cette petite plage un peu isolée, elle le chercha du regard. Il fallait qu’elle lui parle.
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Ven 15 Déc - 15:07
Jacob Reyes
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« Lorsque tu auras cessée de jouer les petites amies bornées » avait-il aussitôt rétorqué. Jacob voulait seulement lui faire entendre raison concernant l’homme qu’était réellement Roberto, qu’elle prenne conscience de l’emprise qu’il avait encore sur elle. Il voulait la protéger, mais elle ne lui en laissait pas la possibilité. Au lieu de le voir comme un allié, elle le percevait comme le flic qu’il n’était plu et contre lequel elle devait se battre pour protéger Roberto. Une réalité qui était douloureuse pour Jacob qui avait pensé leur relation plus solide que cela et qui finalement, s’ébréchait, s’évanouissait tel un château de carte sous l’effet du vent. Victoria avait beau lui confirmer qu’elle n’aimait plus cet homme, il n’en était rien. Sinon elle ne s’obstinerait pas autant à vouloir le sauver, quitte à se liguer contre l’homme qu’elle disait aimer si fort… Et à qui elle adressa un regard noir qui le ramena un an auparavant. Il n’aurait jamais envisagé le revoir à nouveau, et encore moins depuis ce baiser à la fête foraine qui lui semblait, lui aussi, bien loin et presque illusoire en cet instant. Ils risquaient de mettre en péril cinq mois de relation pour un ex-fiancé, comme elle le précisa si bien… « En cet instant, c’est du pareil au même » se justifia-t-il avant de détourner finalement le regard un instant, poussant un soupir, puis reporta son attention sur la jolie brune « Je sais que tu m’aimes Vic, je n’en ai jamais douté. Je me demande seulement si l’amour que tu me portes ne serait pas anodin comparé à celui que tu lui portes à lui… Parce qu’en cet instant, c’est avec moi que tu te disputes alors que je cherche à te protéger… » et laissa un bref moment avant d’ajouter « Mais peut-être que je me trompe… Je l’espère en tout cas ». Un hochement de tête suivit « Il ne quittera jamais la ville Vic. Pas sans toi », et la laissa quitter l’appartement.
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Ven 15 Déc - 15:19
Roberto Andrea
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Lorsque Roberto avait quitté l’appartement de Victoria une semaine auparavant, il savait que ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne reçoive un appel de sa belle. Même si leurs retrouvailles n’avaient pas eu l’issue escomptée, il savait qu’il était parvenu à raviver quelque chose chez Victoria. Un doute. Des sentiments qu’elle avait tenté de faire taire pour ne plus souffrir. Son histoire avec ce flic serait bien vite de l’histoire ancienne. Il profita de ces quelques jours pour revoir ses proches, il expliqua à ses parents les raisons de sa disparition, puis avait également retrouvé la trace de son vieil ami Juan. L’accueil ne fut pas des plus chaleureux et avait conclu leur brève conversation par un « On se reverra ». Lorsqu’il aurait enfin retrouvé Victoria, il n’aurait plus d’autres choix que de lui pardonner sa disparition de cette dernière année. Il était tranquillement affalé dans le canapé lorsque son téléphone sonna. Il eut un moment d’hésitation en ne reconnaissant pas le numéro, mais se mit à sourire en entendant la voix de Victoria. Il lui donna l’adresse de leur premier baiser. Il s’était ensuite levé du canapé d’un bon, enthousiasmé par cet appel inopiné. Il avait pris soin de se doucher, de se parfumer et s’habilla avant de rejoindre la plage. Il l’observa au loin lorsqu’elle arriva et sourit. Il finit par faire les quelques pas qui la séparait d’elle, déposa un baiser sur sa joue « Bonjour Mi Vida » et ajouta « Je suis content que tu m’ais appelé. Je me demandais quand est-ce que tu le ferais ». Il laissa son regard glisser sur sa silhouette, puis remonta lentement jusqu’à ses yeux « Toujours aussi belle » et ajouta « Je suis surpris que tu n’ais pas ramené ton flic à la con », attendit un instant et renchérit « Il n’est pas au courant pour moi, c’est ça ? ».
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Ven 15 Déc - 15:47
Victoria Ruiz
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A nouveau il avait poussé un soupir. A nouveau ça avait exaspérée Victoria. Pour elle, il y avait une différence. Mais elle comprenait ses doutes. C’était légitime. Logique. « -arrêtes… » avait elle soufflé à nouveau. Elle ne voulait pas entendre cela. C’était trop douloureux. A l’instant, ils ne se comprenaient plus. Ça aussi c’était logique. Jacob ne pouvait pas comprendre. Elle l’acceptait. Et c’était pour ça qu’elle lui demandait de se taire. Pour ne pas qu’ils disent des choses qu’ils allaient regretter, sans les pensées vraiment. Elle avait quitté l’appartement avec la ferme attention de faire entendre raison à Roberto. De lui demander de quitter la ville. Mais aussi de l’oublier. De passer à autre chose. Elle voulait lui épargner la prison. C’était son objectif.
Un détour pour parler à son frère. Un échange bref mais elle était heureuse de savoir que Juan avait dit non à Roberto pour l’aider. Elle n’avait pas eu à lui faire un monologue barbant ou à ce qu’ils se hurlent dessus. Son frère était assez intelligent pour comprendre seul. Maintenant, c’était Roberto qu’elle devait voir. Maintenant. Pas dans trois jours. Elle voulait le prévenir. Lui dire. Il devait quitter la ville. Un appel bref d’un autre téléphone, puis un rendez-vous dans un endroit qui renfermait des souvenirs pour l’un comme pour l’autre. En arrivant sur place, elle le chercha des yeux. Il était déjà là. « -ne commence pas s’il te plait. » non, elle ne voulait pas de ça. Entre le baiser sur la joue, le compliment, le surnom, la dénomination de Jacob… non, il ne devait pas commencer ainsi. « -si il le sais. » Qu’est-ce qu’il s’était imaginé ? « -tu dois quitter la ville. » avait elle ajouté après avoir fait deux pas pour mettre un peu de distance entre eux. « -tu dois partir si tu ne veux pas finir en prison. » elle le regarda et ajouta : « -il y a trop… il y a trop de fait. Te faire innocenter c’est… c’est impossible. Tu ne peux pas rester ici. » oui, elle avait prévenu la police. Mais elle voulait l’aider à fuir avant que les mailles du filet se resserrent sur lui. « -au plus vite. Tu dois partir loin. C’est le seul moyen pour que tu puisses avoir une vie en dehors des barreaux. » c’était douloureux de le voir là, bien vivant.
Vic savait qu’elle mettait en danger sa relation avec Jacob pour Roberto. Et elle savait surtout que celui-ci n’en avait rien à faire. Il voulait la récupérer. Elle le savait. Mais elle ne se laisserait pas faire. « -je peux seulement te prévenir. Si je t’aide… c’est moi qui vais finir en prison. » et ce n’était pas prévu au programme. « -j’aurai aimé que ça se passe autrement… mais tu as fait des choix. Des choix qui nous conduisent à cette conversation aujourd’hui. Et à cette conclusion : tu dois à nouveau disparaitre. » pas pour qu’elle puisse vivre tranquillement son nouvel amour, mais pour qu’il puisse rester un homme libre.
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Ven 15 Déc - 16:12
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J'ai 35 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis un ex-taulard et je m'en sors pas vraiment bien, en fait. Sinon, grâce à ma malchance, je suis eh bien je ne sais pas vraiment et je le vis plutôt plutôt mal.
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Roberto n’avait pas été particulièrement surpris de l’appel de la jeune femme, sachant qu’elle le ferait tôt ou tard. Leur histoire n’était pas terminée, quoi qu’elle en dise. Il lui avait donné rendez-vous sur le bord de plage, près des rochers. C’était là qu’ils avaient échangé leur premier baiser. Il attendait patiemment l’arrivée de Victoria et avait sourit en l’apercevant. Il se redressa, déposant ses lèvres sur sa joue en lui signifiant qu’il la trouvait belle. Sans se départir de son petit sourire en coin, il rétorqua « Commencez quoi ?! » en jouant les innocents, ce qu’il n’était pas. « Il a dû sauter de joie ! » rétorqua Roberto en riant presque. Le fiancé présumé mort qui revient dans la vie de sa bien-aimée pour la reconquérir. Il n’avait aucun mal à imaginer la réaction du flic à la con. « Je vois que tu sais toujours autant mettre les formes Mi Vida ! ». Un nouveau rire et ajouta « Et la réponse est non. Pas sans toi ». Elle se mettait le doigt dans l’œil si elle envisageait une seconde qu’il allait quitter Miami sans elle, la laissant à ce flic. Il détourna le regard pour observer le flux vagues s’écrasant sur le sable, comme si cette conversation était futile. « Je suis un cas si désespéré que ça ?! ». Il préférait tourner sa situation en dérision « Il en pense quoi ton flic ? Que tu aides un criminel à prendre la fuite au lieu de le laisser faire justice ? ». Ou alors c’était que son joli couple n’était finalement qu’un écran de fumée, au même titre que ses sentiments. Si elle était venue jusqu’à lui pour le protéger, c’était que ses sentiments à son encontre existaient toujours. Appuyé contre le rocher, il reporta ses yeux bruns sur elle « Viens avec moi » demanda-t-il comme si le choix était simple à faire.
Roberto se pencha pour lui saisir la main et l’attirer à lui alors qu’il se détacha des rochers pour combler l’espace entre eux deux. Il posa son autre main sur sa joue « Viens, on disparaît tous les deux et on refait notre vie ailleurs. Rien que tous les deux » et ajouta « On aurait une petite maison rien qu’à nous deux, le temps qu’on la remplisse d’enfants. Avec une année à rattraper, il y aura bien un mini-nous qui va naître » et esquissa un sourire en coin « On pourrait adopter un chien, et on ferait des barbecues le dimanche soir avec nos nouveaux amis » et laissa ses doigts se perdre dans ses cheveux « Qu’est-ce que tu en penses Mi Vida ? » tout en continuant de lui sourire « On aurait la vie qu’on a toujours voulu » et vint poser son front contre le sien « Tu peux te mentir à toi-même, mais pas à moi… Je t’aime et même si tu tentes de t’en dissuader, tu m’aimes encore » et déposa ses lèvres sur les siennes, avant de se reculer légèrement « Qu’est-ce que tu en penses ? » et ajouta « Tu es ici devant moi, à tenter de me sauver… Ce n’est pas n’importe qui qui ferait ça Mi Vida. C’est une femme amoureuse et j’ai envie de rattraper tout ce temps perdu avec toi. Viens avec moi ».
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Charly
Ven 15 Déc - 17:12
Victoria Ruiz
J'ai 33 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis vendeuse de café de qualité et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt parfaitement bien.
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Il a juré de te tuer… elle aurait pu répondre ça, mais ce n’était que mettre de l’huile sur le feu. Et ce n’était pas le but de sa présence ici. Ce qu’elle voulait c’était faire entendre raison à Roberto. Lui faire comprendre qu’il était en danger. La jeune femme ferma les paupières lorsqu’il lui répondit. Pas sans elle. « -je peux pas… » au aurait dû dire cela avec aplomb. Ce n’était pas le cas. Elle espérait presque qu’il comprendrait par le ton de sa voix, qu’il devait se résigner. « -tu sais combien de chef d’accusation peuvent être écrit dans ton dossier ? » elle savait qu’il était conscient de tout ça. « -il désapprouve. » pourquoi lui mentir ? Elle prit tout de même d’éviter de lui dire que Jacob ne savait pas qu’elle était ici, avec lui. Elle ne parla pas non plus de Juan. Pas tout de suite. Suivant la tournure de la conversation, Vic savait qu’elle finirait pas s’énerver à nouveau. « -je ne peux pas Roberto. » avait-elle répété.
Vic resta plantée sur place lorsqu’il s’approcha. Elle ferma les yeux en l’écoutant. Il lui avait tant manqué. Elle avait tellement souffert de son absence. Aujourd’hui, c’était sa présence qui était devenu douloureuse. Pas parce qu’elle le détestait. Elle en était incapable. Mais parce qu’il y avait ces mensonges, ce choix facile mais qui avait foutu leur vie en l’air. Qu’est-ce qu’elle en pensait ? Que c’était impossible. Avant, cela l’aurait fait rêvé. Mais aujourd’hui elle ne l’aimait plus ainsi. Ce n’était pas avec lui qu’elle s’imaginait avoir une maison, des enfants… Elle ne répondit pas à son baiser. A nouveau il lui demanda son avis. Fatiguée, elle souffla : « -il n’y aura pas d’enfant. Pas de nous. Pas de maison et pas de chien… » elle leva les yeux sur Roberto, sans pour autant avoir fait un pas en arrière. « -je ne suis pas ici par amour. Je suis ici par respect pour ce qu’on a vécu. Parce que je t’ai aimé, au point de vouloir mourir pour toi. Mais les choses ont changé… je te l’ai déjà dit. » elle marqua un léger silence et ajouta : « -si tu m’aimes comme tu le prétends, tu voudra que je sois heureuse. Et ce n’est pas la vie que tu proposes que le fera. Parce que tu seras toujours recherché. Par les flics ou par d’autres. Comment est ce que je pourrais à nouveau te faire confiance ? » Vic voyait bien qu’il ne changerait pas d’avis. Elle ne voulait pas que la conversation tourne mal. Parce qu’elle était seule ici, son téléphone était éteint. « -j’aurai aimé que tu me dises tout ça il y a un an. Plutôt que de prendre cette décision sans me consulter. » elle décida de lui avouer pour l'enfant. "-j'étais enceinte quand tu es partie...."