J'ai 35 ans et je vis à Miami. Dans la vie, je suis un ex-taulard et je m'en sors pas vraiment bien, en fait. Sinon, grâce à ma malchance, je suis eh bien je ne sais pas vraiment et je le vis plutôt plutôt mal.
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Roberto n’était pas contre l’idée de partir, de quitter Miami, mais ça ne serait pas sans elle. Il voulait qu’elle l’accompagne dans cette autre ville, dans cette autre vie qu’il désirait pour eux deux. Un sourire en entendant sa réponse. Elle ne pouvait pas. « Ça manque de conviction » lui fit-il remarquer. Il avait la sensation que ce n’était pas vraiment elle qui parlait en cet instant. Il voulait continuer de croire qu’au fond d’elle, elle voulait le suivre partout où il irait dorénavant. Roberto voulait s’accrocher à cette idée, à cette pensée. « Je m’en moque » finit-il par dire. La prison ne lui faisait pas si peur que cela. Ça ne serait pas un galop d’essai. Il avait déjà été condamné et avait finit par en sortir. Cette fois-ci ne serait pas différent. Mais s’il y avait une possibilité qu’il en soit autrement, qu’il puisse vivre avec Victoria cet amour qu’il avait détruit en disparaissant, alors il le ferait. De nouveau ce sourire étira ses lèvres « Et pourtant tu es là devant moi. Si ce n’est pas de l’amour ça ». Le flic désapprouvait, et pourtant elle était venue jusqu’à lui, sûrement sans l’informer. Elle tenait toujours à lui. Il suffisait seulement qu’elle accepte cette réalité. « J’avais compris la première fois » et ajouta « Tu me dis que tu ne peux pas, mais pas que tu ne veux pas… Oublie ce flic à la con. Il ne te mérite pas, de toute manière, et viens avec moi. S’il te plaît Mi Vida ». Il se rapprocha d’elle, posa son front contre le sien, et déposa ses lèvres sur les siennes, et se mit à sourire « Tu finiras par me le rendre ce baiser. Ce n’est qu’une question de temps ». C’était la seconde fois qu’elle restait inerte contre ses lèvres. Mais tôt ou tard, elle finirait par succomber à lui.
Elle se recula, continuant de leur imposer une distance qu’il ne voulait pas « Je me suis excusé pour cette année, qu’est-ce que je peux faire de plus pour te prouver que je t’aime et que je veux que tu reviennes avec moi ?! ». Pourquoi s’obstinait-elle autant à le contrer de la sorte ! « Tu n’écoutes pas ton mec pour me rejoindre, et tu n’appelles pas ça de l’amour ? Pas sûr qu’on soit d’accord tous les deux ». Pour lui, c’était la définition de l’amour, même si elle ne voulait pas l’entendre. « Je veux que tu sois heureuse avec moi Vic’ ! » finit-il par dire en haussant la voix. Il ne voulait pas la voir avec un autre homme, et encore moins un flic qui voulait sûrement sa peau. « Parce que j’ai compris ma connerie Vic’. Je ne recommencerais plus. C’est terminé tout ça. C’est derrière moi. Tout ce que je veux, c’est toi » et se rapprocha de ce pas qu’elle avait fait en arrière quelques minutes auparavant « Je suis désolé Vic. Je vais devoir te le dire combien de fois pour que tu le comprennes ?! Je suis désolé. J’ai mal agis. J’ai agis comme un con, mais c’est terminé ! ». Il sentait l’agacement l’accabler en écoutant Victoria lui rappeler sans cesse ses erreurs. Comme si elle n’en avait jamais fait. Puis elle lui annonça avoir été enceinte à son départ. Il fronça les sourcils et rétorqua « Tu es en train de me dire que tu m’as caché notre enfant ? Tu n’as pas trouvé une minute pour me dire que j’avais un gosse ? Où est-ce qu’il est ? Elle ? C’est ce flic à la con qui joue les papas à ma place ? ». Il sentait la colère monter en lui.
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Charly
Dim 17 Déc - 12:25
Victoria Ruiz
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Vic avait inspiré l’air de l’océan, avant de soupirer en regardant les vagues. Elle avait le sensation que quoi qu’elle puisse dire, Roberto resterait buté sur l’idée qu’elle l’aimait toujours. Et c’était en partie vrai. Elle l’avait aimé. Elle éprouvait toujours quelque chose pour lui, parce qu’il avait beaucoup compté. Et c’était pour cette attachement, cette tendresse qu’elle était ici, debout devant lui, sur cette plage où ils s’étaient embrassés la première fois. C’était pour cela qu’elle l’avait appelé. Intérieurement, elle espérait, priait même, pour Jacob lui pardonne d’être venu ici sans lui en parler. Elle était peut-être en train de saboter les deux relations les plus sérieuses de sa vie. Elle avait cette sensation que c’était un dialogue de sourd. Roberto n’écoutait pas, ne voulait comprendre et entendre. Il ne cessait de lui répéter de venir avec lui. La Vic d’il y a un an aurait dit oui. Sans hésitation. Mais aujourd’hui c’était terminé. « -ne joue pas sur les mots Roberto. Quoi que je dise tu interprète les choses comme tu le veux… » elle ne répondit pas à son baiser. Elle n’en éprouva pas la moindre envie. Ce qui la rassura. Face à lui, à ce qu’il promettait, à sa façon de lui dire, elle commençait à douter. Alors ce manque d’envie la rassura. Vraiment…
Reviens avec moi, tout ce que je veux c’est toi… C’était sans doute flatteur, elle aurait pu trouver ça beau. Pourtant ce n’était pas le cas. Ça la faisait presque souffrir à chaque fois que ça sortait de sa bouche. « -ça ne sera pas la première fois. » ils avaient déjà été en désaccord sur bien des choses. Elle n’avait pas envie de l’entendre parler de Jacob. Elle décida de lui avouer pour la grossesse. « -j’ai perdu notre enfant Roberto. » annonça Vic d’un ton posé. « -je me suis fais agressée en te cherchant partout. » intérieurement elle voulait qu’il se sente coupable. « -j’ai fais une fausse couche. Si Jacob n’avait pas été là, j’en serais morte. » voilà, comme ça il était au courant. Peut-être qu’ainsi il comprendrait mieux pourquoi elle était incapable de lui pardonner ce choix débile qu’il avait osé faire. Il ne pouvait pas reprendre l’histoire là où elle s’était arrêté un an plus tôt. Parce qu’entre temps, il y avait eut des conséquences sur son absence. « -disparait. Je te le redis, quittes la ville. Je ne veux pas te savoir derrière des barreaux. S’il te plais. » elle doutait vraiment de lui faire entendre raison.
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Dim 17 Déc - 13:47
Roberto Andrea
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Peu importe les paroles de Victoria, il continuait à croire qu’elle viendrait avec lui, qu’elle fuirait à ses côtés, traversant ainsi le pays rien que tous les deux. Parce qu’elle avait beau dire qu’elle ne pouvait pas, il n’entendait rien. Il la voulait à ses côtés, et pour cela, il joua la carte de la sémantique « Parce que tu es aveuglée par la colère que tu éprouves pour moi et par cette relation que tu as avec ton flic ». Mais un jour ou l’autre, elle finirait par se réveiller et reviendra à la raison. Ce n’était qu’une question de temps. Il le savait au fond de lui, comme il l’avait su pour cet appel qu’elle avait passé afin de le revoir. Un appel dont ignorait tout son nouveau compagnon. Pour elle, ce n’était pas de l’amour, mais il en était tout autre à ses yeux. Roberto tenta de la convaincre, une fois encore. Toutes ces histoires, c’étaient derrière lui dorénavant. Ça appartenait au passé. Il ne recommencerait plus, ne retomberait plus dans ses vieux travers pour faire de l’argent facile. Il y croyait en cet instant, tout en sachant, au fond de lui, que ce n’étaient que des paroles faciles et qu’il succomberait à la prochaine proposition. Mais pour le moment oui, il y croyait sincèrement et voulait qu’il en soit de même pour Victoria. Ce qui était nullement le cas. « Tu ne me laisses même pas une chance de faire la différence cette fois-ci ». Puis elle reprit parole et la nouvelle l’accabla de plein fouet. Elle lui avait caché l’existence de leur enfant… Enfant qui finalement n’avait jamais existé parce qu’elle l’avait perdu « Tu… » et continua de l’écouter évoquer les raisons de cette perte. « Qu’est-ce qui t’as pris d’enquêter sur ma disparition ?! Et je dois me sentir coupable alors que tu as perdu notre enfant en voulant faire un travail de flic ?! » et se mit à rire nerveusement, se détachant des rochers et se passa une main lasse sur le visage « Jacob… Oh ! Ton flic » il hocha de la tête « J’ai bien compris que c’était le mec parfait, pas besoin d’en rajouter ». Il leva les yeux au ciel quelques secondes, puis les reposa sur Victoria « Non, je t’ai dis que je ne partirais pas sans toi. Soit tu viens et je n’irais pas en prison, soit je reste et tu auras mon arrestation sur la conscience parce que tu auras choisi ta petite pute plutôt que moi » répliqua-t-il en la désignant du doigt « Tu sais qu’on peut être heureux alors qu’est-ce que tu attends ?! ».
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Charly
Dim 17 Déc - 16:45
Victoria Ruiz
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Vic avait ouvert la bouche. Puis elle l’avait refermé sans que rien n’en sorte. Il avait raison, elle était en colère. Même si elle tentait au mieux de gérer la situation, de garder la tête froide, de se dire qu’elle allait parvenir à trouver une solution à tout cela sans que personne ne souffre trop… oui, elle était en colère contre lui, contre ce qu’il avait fait. Sans vraiment savoir pourquoi, elle décida de lui parler de la fausse couche. Peut-être pour qu’il comprenne ce que sa décision avait engendré comme conséquences. Il ne voyait que son nombril. Qu’il l’avait perdu elle. Qu’elle s’était consolée bien vite, trop vide selon lui. Mais elle avait tant perdu aussi ! Ce qu’il répliqua la fit exploser de colère : « -comment oses tu me demander cela ?! J’étais morte de peur ! Tu avais disparu depuis plus d’une semaine. J’avais saturé ton répondeur. J’avais peur ! Je voulais savoir ce qui t’étais arrivé parce que je t’aimais Roberto ! » soudainement elle éprouva du dégout pour lui. « -alors si tu as comprit cela pourquoi tu ne veux pas ouvrir les yeux sur le reste ?! » bordel !
A nouveau elle lui demanda de quitter la ville. D’entendre raison. « -que je vienne ? Pourquoi faire ? Pour qu’on se déchire à longueur de temps ? » elle ne comprenait pas pourquoi il s’obstinait autant. Elle le fusilla du regard pour les mots qu’il employa au sujet de Jacob. Elle finit par lever les yeux au ciel. « -j’ai changé pendant une année. Mais je ne suis pas la seule. Il y a quelque chose en toi que je ne soupçonnais pas… quelque chose de mauvais… » quelque chose qu’elle détestait. « -quitte la ville. » s'il ne le faisait pas rapidement, elle ferait en sorte qu’il soit mit derrière les barreaux. Elle fit demi-tour et quitta la plage le plus rapidement possible. S’il cherchait à la rattraper, elle se mettrait à hurler. Ils n’étaient pas seul sur cette plage.
Lorsqu’elle rentra à l’appartement, elle avait le cœur lourd. En passant la porte, elle la referma et colla son dors contre. Elle se mit alors à pleurer de nouveau. Roberto avait eut des paroles si blessante. Il n’avait même pas été ému de savoir qu’elle avait perdu leur enfant. Il l’avait seulement accusé. Comme si tout ce qui était arrivé était sa faute à elle. Pourquoi est ce que les choses s’étaient compliquées de cette façon ? Elle était si heureuse avec Jacob, si heureuse de vivre cette nouvelle vie qu’elle ne s’était jamais autorisée avant.
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Dim 17 Déc - 19:15
Roberto Andrea
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En apprenant la perte de leur enfant survenue quelques mois auparavant, Roberto aurait pu serrer la jeune femme dans ses bras, al rassurer, mais n’en fit rien. En fait, il la tint responsable de cette perte. Peut-être parce qu’il sentait qu’elle était en train de lui échapper, qu’elle ne le rejoindrait pas en Californie pour vivre cette vie à deux à laquelle il aspirait tant. Il était donc plus simple pour lui d’agir comme il l’avait toujours fait… Mais cette fois-ci, elle ne culpabilisa pas d’avoir perdu cet enfant parce qu’elle avait tenté d’enquêter sur sa disparition, mais laissa uniquement exprimer sa colère. Une colère sûrement trop longtemps enfouie par sa faute « Oh ! Parce que tu crois que c’est intelligent de mener l’enquête ?! Tu as oublié où on a grandi Vic’ ! Ce ne sont pas des princes dans nos quartiers. Ils n’en ont rien à foutre que tu sois une femme, que tu sois enceinte. Si tu déranges, ils te font disparaître ». Une réalité dont elle semblait bien déconnectée. « Parce que je n’en ai pas envie » répliqua-t-il ensuite tout en esquissant un petit sourire narquois. Non, il n’avait pas envie de comprendre. Roberto voulait seulement qu’elle l’accompagne et qu’ils mettent cette dernière année derrière eux. Mais Victoria faisait preuve d’un entêtement à toute épreuve, ce qui agaçait peu à peu le beau latino « Ça te passera ! Ça ne sera qu’au début, ensuite tu apprécieras notre vie à tous les deux, ça te rappellera les bons souvenirs ». Cela ressemblait peut-être à du baratin de premier ordre, mais il y croyait en cet instant. Roberto avait la véritable sensation que leurs disputes finiraient pas disparaître pour ensuite profiter simplement de la présence de l’un et l’autre. En constatant que la jeune femme n’abdiquait pas face à sa demande, il durcit le ton autant que les mots, et savait qu’il était parvenu à l’atteindre en désignant le lieutenant de petite pute. Il ne le voyait pas autrement. Il se rapprocha dangereusement d’elle sans la quitter du regard « Avoir peur pour sa vie chaque jour, ça change un homme… Mais au moins, je ne me suis pas fait sauter par le premier venu pour autant. J’ai gardé ma dignité et je me fais respecter ». Il ne répondit rien à sa demande et la laissa s’éloigner, se promettant que ce n’était que partie remise.
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Dim 17 Déc - 19:26
Jacob Reyes
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La dispute avec Victoria n’avait pas été sans conséquence pour Jacob qui avait décidé de quitter l’appartement à son tour. Le bref détour par la plage n’était pas parvenu à apaiser son cœur et son esprit. Il avait donc décidé de parler, d’évoquer sa relation avec la seule personne qui lui était proche et qui savait qu’il était lié intimement à Victoria. Rachel lui avait prêté une oreille attentive et avait fait preuve d’une grande sollicitude à son égard. Il l’avait quitté après deux bonnes heures, la laissant reprendre son travail auprès de ses patients. Quant à lui, il était rentré à leur appartement vide de toute présence. Jacob avait osé un regard pour sa montre. Elle lui avait dit qu’elle serait de retour dans deux heures, il n’en était rien. Un soupir de lassitude face à cette situation, puis avait choisi de prendre une douche chaude et avait trouvé refuge dans sa propre chambre avec un livre qu’il avait ouvert sans même prendre le soin d’en lire la moindre ligne. Cela faisait des mois qu’il n’avait pas pris place dans son lit. Depuis le début de sa relation avec Victoria, en fait. Et aujourd’hui, c’était devenu son antre, son refuge. Il avait ressassé inlassablement leur dispute, et à chaque fois cela avait été douloureux. Puis il avait entendu la porte s’ouvrir et se refermer, mais pas le moindre pas ne résonna sur le parquet. Il marqué une brève hésitation, referma son livre dont aucune page n’avait été tournée depuis qu’il l’avait ouvert, le laissant choir à ses côtés et s’était levé. Une main sur la poignet de la porte et avait tendu l’oreille avant de l’ouvrir. Il s’était avancé d’un pas prudent, avant de constater que c’était Victoria qui avait finalement décidé de rentrer. Il la retrouva appuyé contre la porte d’entrée, en larmes.
Toujours d’un pas lent et prudent, Jacob s’était rapproché « Victoria » avait-il simplement murmuré, puis il était arrivé à sa hauteur, avait glissé sa main dans sa nuque pour l’attirer à lui. Peu importe ses ressentiments, peu importe la colère qu’il avait éprouvé ou encore la déception qui l’avait accablé, il n’avait jamais aimé la voir pleurer. Il la serra dans ses bras, son menton venant se poser au sommet de sa tête « Je suis là… Je suis là… » et caressa son dos de son autre main. Il se détacha lentement d’elle, entoura son visage de ses mains pour croiser son regard embrumé de larmes « Viens, je vais te servir un verre d’eau ». Pas de baisers ou de paroles tendres. Il avait décidé de laisser le petit-ami enfermé dans la chambre à coucher, pour ne laisser que l’ami en ressortir. L’un des deux avait encore besoin de réfléchir à ce qui allait advenir de leur relation. Il s’éloigna pour servir un verre d’eau qu’il lui tendit « Ça ne s’est pas bien passé avec ton frère ? ».
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Lun 18 Déc - 21:03
Victoria Ruiz
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« -parce que c’était plus intelligent peut-être de dire oui pour revendre de la drogue et de voir disparaitre pendant une année entière en faisant croire à ta mort ? » il se foutait de la gueule de qui ? Il était en train de lui dire qu’ils auraient pu être heureux, avoir un enfant comme ils en avaient rêvé et lui, il n’était capable que de lui faire des reproches ? Elle eut ensuite un léger rire amer. Il n’en avait pas envie… Il allait pourtant devoir se faire une raison, elle ne reviendrait pas avec lui. C’était terminé. Et plus il parlait plus il ne cessait de la convaincre qu’aujourd’hui, elle avait une meilleure vie. Qu’elle avait été aveugle durant bien des années. Même si elle avait souffert de sa perte, elle était parvenue à se reconstruire et surtout à changer. Elle ne reviendrait pas en arrière. Elle serra les dents pour éviter de lui dire d’aller se faire foutre, et préféra partir avant de le gifler à nouveau. Elle ne tenait pas à s’approcher plus de lui, ni à subir physiquement sa colère.
En rentrant, plus tard qu’elle ne l’avait dit, Vic se mit à pleurer, à peine la porte refermée. Les nerfs… la fatigue… La désillusion aussi peut-être. Elle avait légèrement sursauté en entendant son prénom. C’était Jacob… elle chassa ses larmes bien rapidement, écrasant ses deux mains sur ses joues. Il allait se sentir obligé de la consoler ou de lui adresser des paroles rassurantes. Elle en avait perdu le droit. Elle le savait. Elle savait également qu’elle faisait souffrir cet homme si merveilleux, et cela la rongeait de l’intérieure. Elle ne bougea pas lorsqu’il la prit dans ses bras, se laissant seulement bercer quelques instants, savourant son parfum rassurant. Elle s’en voulait tellement. Vic savait qu’il avait raison sur toute la ligne. Elle était seule fautive, la seule responsable de leur dispute.
La jolie brune observa celui qui était devenu son conjoint, mais avant tout son meilleur ami. A nouveau son cœur se serra. Elle avait raison tout à l’heure, si elle avait sauté de ce toit, il aurait eu bien moins de souci. Elle prit le verre qu’il tendait, et en avala une petite gorgée. Elle était exténuée. « -Roberto est passé le voir. » commença la jeune femme avant d’ajouter : « -Juan lui a dit qu’il ne marchait plus. Que c’était finit tout ça. Qu’il ne l’aiderait pas. » c’était sans doute le seul point positif. Elle décida de passer aux aveux. « -je l’ai vu. » Jacob comprenait de qui elle voulait parler. « -il refuse de quitter la ville. Sans moi. » elle regarda l’eau dans son verre. « -je te présente des excuses. Je sais que tu avais… que tu as raison. J’ai été stupide de croire que je pouvais avoir le pouvoir de lui faire entendre raison. » il ne la contredirait pas. « -demain j’irais au commissariat pendant ma pause, et je raconterais tout ce que je sais à Wendy. » elle ne voulait pas donner l’adresse à Jacob, redoutant qu’il fasse justice seul. Même s’il avait promis.
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Lun 18 Déc - 21:28
Jacob Reyes
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En entendant la porte s’ouvrir, puis se refermer, Jacob avait marqué une pause pour s’assurer que ce n’était pas un intru qui venait de faire irruption dans son appartement. Après tout, Roberto s’était déjà introduit illégalement en ces lieux. Mais en constatant le silence qui suivit, l’ancien lieutenant avait décidé d’ouvrir la porte de sa chambre pour en savoir davantage et aperçut Victoria en pleurs contre leur porte d’entrée. Il combla l’espace entre eux deux et la serra dans ses bras pour tenter d’apaiser son chagrin, et finit par se reculer, la conviant à boire un verre d’eau. Jacob était présent en tant qu’ami en cet instant, parce qu’il n’était pas prêt à davantage pour le moment. Il lui tendit le verre et la laissa évoquer sa conversation avec son jeune frère. Appuyé contre l’évier, les bras et chevilles croisées, il attendait patiemment la suite. Finalement Juan avait été plus perspicace que Victoria. Il avait su dire stop au bon moment pour éviter de s’enchevêtrer dans des problèmes qui auraient pu le dépasser et l’emmener tout droit en prison. Il fit un hochement de tête tout en rétorquant un « Il a eu raison » sans en dire davantage. Il resta ensuite interdit en écoutant l’aveu que venait de lui faire la jeune femme. Il se détacha lentement de l’évier, décroisant ses bras et ses chevilles. Il se passa une main lasse sur le visage, puis s’éloigna légèrement de Victoria, faisant quelques pas dans leur cuisine, avant de finalement poser ses deux mains sur le comptoir, étirant son dos un court instant, et finit par se redresser, ses mains se posant à hauteur de ses hanches tout en fixant la jeune femme.
Roberto refusait de partir. Le chirurgien émit un petit rire nerveux en entendant ces quelques mots « Tu croyais vraiment qu’il en serait autrement ? ». Jacob ne parvenait pas à comprendre comment elle pouvait encore croire naïvement qu’il serait parti sans mot dire, les laissant ainsi vivre en paix jusqu’à la fin de leur existence. C’était utopique. Il hocha lentement de la tête alors que Victoria abdiquait, reconnaissant que l’homme qui se trouvait face à elle avait finalement raison « Je ne te disais pas tout cela pour te faire du mal Victoria. Je ne suis pas Roberto. Je voulais seulement te protéger de son emprise ». Il avait failli à sa mission parce qu’elle s’était rendu jusqu’à Roberto pour lui faire entendre raison, au lieu de le croire lui. Aux yeux de chirurgien, elle avait beau se dire guérie de lui, ne plus l’aimer, il maintenait toutefois une certaine emprise sur elle. « J’irais voir Wendy demain soir pour faire le point avec elle à la fin de ma journée ». Il se servit un son tour un verre d’eau qu’il prit le temps de boire en silence, puis sans regarder Victoria, il ajouta « Je vais me coucher… Bonne nuit » et se dirigea jusqu’à sa chambre, sa main sur la poignet, il justifia son choix de ne pas passer la nuit avec elle ce soir « La journée a été compliquée… J’ai… J’ai besoin d’être seul… » et referma la porte derrière lui.
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Charly
Mar 19 Déc - 14:54
Victoria Ruiz
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Vic ne voulait pas mentir à Jacob. Parce que c’était lui manquer de respect, manquer de respect à son intelligence et à l’homme qu’il était. Elle savait parfaitement qu’il faisait des efforts. Il était encore là, présent pour elle, alors qu’elle compliquait tout. Alors après avoir parlé de son frère, elle lui avoua qu’elle avait vu Roberto. Jacob était contrarié, elle le voyait à sa façon de bouger. A son silence aussi. Il se contrôlait certainement pour ne pas dire quelque chose de blessant ou encore la quitter et la mettre à la porte. De l’appartement et de sa vie. « -je ne sais pas… » avait elle soufflé dans un murmure, comme une enfant prise en faute, le regard baissé. Une partie d’elle avait voulu croire que Roberto retrouverait la raison. Qu’il pourrait être capable d’être heureux pour elle. De reconnaitre également ses erreurs. Il n’en était rien. La jeune femme présenta des excuses, même si elle savait qu’aucun mot ne serait capable de réparer leur relation. Elle en était pleinement consciente et c’était tellement douloureux. Simplement parce qu’elle aimait l’homme qui se tenait là, dans cette cuisine. Elle l’aimait de tout son cœur. Eperdument.
Un léger hochement de tête sans osé le regarder. Elle se sentait si mal. Mais elle ne pouvait pas faire marche arrière. Elle avait saboté leur relation. Elle devait en assumer les conséquences. Elle lui confia qu’elle irait voir Wendy le lendemain. Un nouveau hochement de tête. Puis elle osa relever les yeux quelques secondes alors qu’il s’adressait à elle sans la regarder. Elle l’avait mérité. Elle préférait cela plutôt que de lire du méprit dans ses yeux. La belle brune ferma les paupières lorsqu’il ferma la porte de sa propre chambre. Elle comprenait. Elle devait l’accepter.
Vic dormi très peu. Elle quitta l’appartement sans un bruit au petit matin, après avoir hésité à laisser un mot à Jacob sous sa tasse de café. Lui dire encore une fois qu’elle l’aimait. Mais elle s’était résignée. Elle avait perdu le droit de lui dire ces mots. Alors qu’elle arrivait au travail, elle reçut un appel. Roberto. Il était d’accord. Il partait. Le lendemain. Il lui demandait un dernier aurevoir avant de disparaitre de sa vie. Une adresse, un horaire. Et un d’accord de la part de Vic. Information qu’elle donna à Wendy durant sa pause déjeuner. L’ancienne co équipière de Jacob était venu en civile, sur le lieu de travail de Vic. Cette dernière ne souhaitant pas être vu au commissariat. Wendy lui avait demandé si elle croyait à cette histoire. Au fait qu’il ait soudainement changé d’avis. Vic avait soupiré au bord des larmes qu’elle n’en savait rien. Qu’elle n’était plus sur de rien. Que Jacob avait raison, Roberto avait encore sur elle une certaine emprise. Et que c’était pour cette raison qu’elle allait se rendre au rendez-vous mais qu’elle donnait l’information. Elle avait un mauvais présentiment. Elle voulait que tout cela s’arrête. Au plus vite.
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Mar 19 Déc - 15:09
Jacob Reyes
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En se rendant seul dans sa chambre ce soir-là, Jacob n’était plus sûr de rien les concernant. À vouloir désespérément sauver Roberto de la prison, elle avait nuit à leur relation. Et aujourd’hui, il n’était plus certain de pouvoir poursuivre leur relation comme si de rien n’était, comme si toute cette histoire n’avait jamais vu le jour. En le confrontant de la sorte le matin-même, il avait considéré qu’elle avait choisi son camp. Roberto plutôt que lui. Elle avait beau lui dire que c’était lui qu’elle aimait, elle avait été incapable de le choisir pour autant, préférant encore croire à une bonté d’âme inexistante chez son fiancé, au lieu de croire celui qui partageait aujourd’hui sa vie. Il avait bien évidemment conscience qu’elle se retrouvait à des feux croisés et que la décision n’avait pas dû être simple pour la jolie brune, mais il savait aussi que ces derniers temps, elle s’était rendue compte de la réalité de sa relation avec Roberto, ces années passées avec lui. Et pour autant, au moment où il lui avait demandé de le laisser agir pour la protéger elle, Victoria avait refusé. Par amour. En tout cas, pour celui qu’elle avait éprouvé ces dernières années. Et apprendre en cette fin de journée qu’elle était allée à sa rencontre pour le retrouver, pour tenter de le dissuader de rester à Miami… C’était de trop pour le chirurgien qui n’aspirait pas à une telle vie à deux. Il aspirait à une vie paisible rien que tous les deux. C’était ce qu’il était prêt à lui offrir, et finalement, elle l’avait balayé tout cela d’un revers de main pour lui… Faire face à un tel constat concernant eux deux avait été douloureux pour Jacob qui n’avait pas fermé l’œil de la nuit, remuant inlassablement dans ses draps froids sans la présence de la jeune femme à ses côtés. Mais il savait aussi qu’il avait eu mal face à Victoria ce matin-même…
En décidant de se lever avant la sonnerie de son réveil, Jacob trouva un appartement vide de toute présence. La jeune femme était déjà partie, sans un mot à son attention. Il préférait peut-être cela. Il n’était pas prêt à entendre ou lire des mots tendres à son encontre après ce qui s’était passé. Il avait avant tout besoin de temps et d’espace. Il prit son café dans un calme absolu, puis s’était douché, avait enfilé son costume et s’était rendu à l’hôpital jusqu’au soir où il reçu la visite de Wendy qui lui fit part de sa conversation avec la jolie brune. Il avait seulement acquiescé, la laissant diriger l’opération. Il n’était plus légitime à quoi que ce soit de toute manière. Il avait raccroché insigne et arme pour soigner de nouveau les gens. Face à son silence pour le moins suspect, son ancienne coéquipière l’avait interrogé et il avait répondu par un simple sourire de politesse, signifiant qu’il n'avait ni l’esprit, ni le cœur à parler. Il l’avait ensuite laissé prendre congés, puis était retourné au travail jusqu’à la fin de service. En rentrant, il osa un bref regard à l’attention de Victoria, puis se dirigea jusqu’à la salle de bain en silence. En pyjama, il se rendit ensuite dans la cuisine pour se faire un sandwich « Tu as faim ? » furent les premiers mots qu’il prononça depuis son retour « Wendy est passé me voir pour m’expliquer votre conversation ».