J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis animatrice dans une maison de retraite et je m'en sors plus vraiment depuis quelques temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis solo et je le vis plutôt ... je fais avec ! .
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Susan avait poussé un gémissement en relevant le courrier. Un gémissement à la limite de la plainte animale. Le genre de petit bruit qui s’accompagne d’une grimace et d’une grosse baisse de moral. Entre les pubs il y avait trois enveloppes. Pas une seule bonne nouvelle. Pas une seule carte postale d’amis parties en vacances, encore moins de lettre d’amour enflammées. Non, il s’agissait de facture. De relance plus exactement. Deux relances et une nouvelle facture toute fraiche. Elle hésita à remettre les lettre dans la boite, ou à les glisser dans celle de la voisine extra chiante. Vu qu’il lui manquait une partie du cerveau à celle-là, peut-être qu’elle payerait à sa place. Avec un peu de chance. Un sursaut lorsque la porte du hall d’entrer claqua. Un sourire à la petite vieille du premier palier. Elle, elle l’aimait bien. Un bonjour, un comment aller vous, et Susan se décida à garder son courrier dans ses mains, avant de grimper les trois étages pour rejoindre son appartement.
Elle chercha ses clés quelques instants. Elle venait pourtant de les utiliser pour le courrier. Elle finit par les trouver, dans sa poche arrière de jean, alors qu’elle n’avait fait que fouiller son sac à main. Une fois la porte ouverte, elle jeta le courrier sur la table basse, et retira ses chaussures en même temps que sa veste. Un nouveau gémissement en ouvrant le frigo. Il était vide… enfin il restait seulement deux bières et trois yaourts qui devaient surement être périmés. Susan se hissa sur la pointe des pieds et récupéra la boite de céréale. Ça irait très bien. Elle gagna le canapé en trainant les pieds. Puis elle fouilla sous les coussins du canapé en quête de la télécommande. Elle la brandit comme un trophée en mettant la main dessus. Affalée dans le canapé, elle eut la sensation que la télé lui envoyait des message subliminaux : du mal à payer vos factures… si vous voulez trouver l’âme sœur, envoyer cœur au… pour une vie saine et équilibrée, faites du sport… « -ok ok c’est bon ! » s’enflamma la jeune femme. Elle devait se reprendre en main. Elle le savait.
Après un long soupire, elle se leva et entreprit de ranger un peu. Puis elle ramassa son linge et descendit à la laverie. Assise à attendre que son linge soit propre, un livre entre les mains, elle jeta un coup d’œil à un mec qui venait de rentrer. Elle lui rendit son sourire. Elle le perdit lorsqu’il embrassa le type suivant. Elle envoya un message à Lisa, sa meilleure amie entre toutes. Un message vocal qu’elle enregistra dehors, comme si cela lui donnait plus d’intimité. Un message vocal de genre 10 minutes ! Un roman quoi. Sa meilleure amie avait répondu en quelques mots : il te faut un colocataire. Ça aidera pour le loyer. Pour le sport, je passe te prendre demain à 17h00. Tu me raconteras tout, parce que là j’ai écouté en accélérée. Trop long tes trucs à chaque fois.
Trois jours plus tard, elle passait une annonce pour une colocation. Ça faisait quatre mois qu’elle vivait seule et que Cindy était partie. Quatre mois qu’elle pensait pouvoir s’en sortir comme ça. Ce n’était pas le cas. Elle fit passer des entretiens, à deux nanas. Mais elle n’était pas du tout convaincue. Même si elle voulait une femme. Pas d'homme. Soit parce qu'elle ne se sentirait plus chez elle, soit parce qu'elle finirait par se le faire. Donc il fallait une femme.
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Sam 30 Déc - 16:02
Alexander Ian Akerman
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« Tu peux ouvrir les portes George » répliqua le gardien sur sa droite par le biais de la radio accrochée à l’épaulette de son uniforme. S’en suivit une sonnerie indiquant l’ouverture de la porte sécurisée et il entendit un « À la prochaine Akerman » suivit d’un rire graveleux qu’il n’avait que trop entendu durant son année de détention. Alexander ne lui accorda pas la moindre attention. Il n’était plus contraint de les supporter dorénavant, de sourire par convenance pour flatter leur égo qui était présent dans l’unique but de surcompenser leur frêle virilité. Il se dirigea d’un pas assuré jusqu’au prochain gardien qui fit glisser jusqu’à lui un registre, ainsi qu’un sac kraft détenant ses derniers et seuls effets personnels « Signe le registre et tu es un homme libre Alexander ». Ses doigts autour du stylo, il laissa son geste en suspens et releva lentement ses yeux bruns sur le gardien « Tu remercieras ta femme pour ses lasagnes » « Ça sera fait. Bon courage pour la suite » « C’est à toi qu’il faut dire ça. Tu restes ici avec l’autre con » tout en désignant le gardien qui lui avait ouvert la porte et à qui il adressa un signe de main « Jusqu’au jour où il se fera poignarder par un détendu ». Un rapide coup d’œil en direction de l’intéressé, et laissa un rictus se dessiner aux coins de ses lèvres. Il inscrit son nom sur ledit registre avant de se saisir du sachet en papier et quitta enfin le centre pénitencier britannique. Sans grande surprise, personne n’était venue le chercher à sa sortie de prison. Il utilisa donc le peu d’argent en sa possession pour commander un taxi jusqu’à l’aéroport. Sur le chemin, il appela sa banque qui lui indiqua que tous ses avoirs avaient été utilisés pour régler les frais de sa société… Il ne détenait plus aucun bien. Il n’avait plus aucun amis également. Sa chute avait été brutale et avait tout emporté sur son chemin. Il appela donc la seule personne encore capable de lui répondre, mais n’en fit rien. Il se retrouva à échanger avec la voix féminine de sa boite vocale « Bonjour papa… J’espérais que tu répondrais…. C’était pour te dire que j’étais sortie de prison. Bonne nouvelle, n’est-ce pas ?! Je n’ai pas été violé, non plus… Ça aussi, c’est une bonne nouvelle… Bon… Je suppose que tu ne vas pas me répondre… Ce n’est pas grave, je comprends… Embrasse maman pour moi » et raccrocha, poussant un soupir et laissa reposer sa tête contre la vitre passager du taxi.
Alexander avait finalement atterri à l’aéroport JFK de New York quelques heures plus tard, après plusieurs heures à se contorsionner afin d’obtenir un minimum de confort entre un homme plus imposant que la Statue de la Liberté et un autre qui avait sûrement un casier judiciaire plus chargé que son haleine aux effluves de whisky bon marché qui était sûrement vendu comme antiseptique. Tout le vol durant, l’ancien millionnaire avait silencieusement espéré que l’un de ses géniteurs le prenne en pitié et se décide à venir le récupérer à son arrivée à New York, mais il n’en fut rien. Il se retrouva seul avec un billet de dix dollars au fond de la poche de son jean, et aucun endroit pour passer la nuit. Alexander était toutefois parvenu à user de ses charmes d’orateur pour convaincre une vieille dame de lui régler la note de taxi qui l’emmena jusqu’au centre de la Grosse Pomme, lui permettant ainsi de garder son dernier billet afin de manger un cheeseburger dans un fast-food à l’hygiène plus que douteuse. Mais il n’était plus à ça près dorénavant. Il passa sa première nuit sur un carton, dans une ruelle à proximité d’un restaurant chinois. Il parvint à trouver d’autres sans-abris pour la nuit suivante, mais l’odeur que ce petit camp de fortune dégagé lui soulevait le cœur à chaque respiration. Cela ne pouvait plus durer. Et c’est en se réveillant, la joue collée à une page du New York Times, qu’il trouva peut-être la solution. Une colocation. Le loyer était plus qu’abordable. Le quartier… Ça aurait pu être pire. Il envoya un simple message : J’ai vu votre annonce dans le journal, je serais intéressé. Quant est-ce qu’on peut se rencontrer ? et signa uniquement par un : Alex. Il n’avait jamais aimé ce surnom, mais il semait ainsi le doute sur son identité sexuelle. Elle mordit à l’hameçon. Rendez-vous le soir-même. « Pourquoi tu souris comme ça l’anglais ? » « Je crois que j’ai trouvé un endroit où vivre Gary » « Tu vas payer le loyer comment ? En nature ? » et se mit à rire avec les autres sans-abris autour du feu de camp qu’ils étaient parvenus à allumer et qu’ils arrosaient de quelques gouttes d’alcool lorsqu’ils perdaient en intensité « Non, je vais la charmer » répliqua-t-il en souriant tout en se levant jusqu’à eux « Tu ne sens pas Chanel l’anglais » « Non, tu sens Yves Saint l’Egout » renchérit Terrence, ancien combattant en riant aux éclats « Arrêtez de me charrier et faites tourner les chips » « April a tout fini » « Sérieux ?! »
C’était un homme propre sur lui qui s’était rendu au rendez-vous donné par la jeune femme de l’annonce. Pour cela, il avait glissé l’ensemble de ses vêtements dans une machine du lavomatique pendant qu’il discutait avec le client comme si de rien n’était, et avait répété cette même manipulation pour le sèche-linge et les quelques produits qu’il avait volé à l’épicier du coin. A son retour à meilleure fortune, il se promit de donner à des associations. Ce qu’il ne ferait sûrement jamais. Il frappa à la porte de l’appartement et attendit patiemment, puis lorsque la porte d’entrée s’ouvrit sur la jeune femme, il lui adressa son sourire le plus charmeur « Bonjour, je suis Alex. Enfin Alexander. Et vous devez être la colocataire, Susan, c’est ça ? » et lui tendit la main.
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Charly
Sam 30 Déc - 17:32
Susan Hamilton
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Une nouvelle colocataire. Lisa avait sans doute raison, c’était la solution. C’était débile d’avoir cru possible de vivre seule dans cet appartement et parvenir à payer les factures avec son salaire. Plus d’une fois ses amies lui avait dit de demander une augmentation. Susan n’avait encore jamais osé. Elle adorait son travail. Elle adorait s’occuper de ces petits vieux, comme les appelaient ses amies. Elle adorait leur proposer des activités et voir à nouveau une petite flamme de vie dans leurs yeux. Sans compter qu’elle apprenait beaucoup à leur côté. Alors demander a être mieux payer, c’était risquer de déplaire à la direction et d’être remplacée. Hors de question. Pour le moment, elle allait trouver une autre solution. Et c’était de passer cette petite annonce et de trouver une autre nana pour partager l’appartement.
Lorsqu’elle avait reçu le message, Susan avait bloqué quelques secondes dessus. Pas de bonjour… pas plus d’info que ça. Elle hésita à en demander, mais elle avait finit par se dire que c’était plus simple de rencontrer la dénommée Alex. Et puis en face à face, on pouvait évaluer le feeling. Elle était très sensible à ça. Elle donna un rendez-vous le soir même, vers 18h. Vers 17h30, Lisa était passée faire un coucou et avait décidé de rester pour évaluer la candidate potentielle. Elles étaient en grande discussion lorsqu’on frappa à la porte. Susan se leva en montrant ses doigts croisés. Pourvu que ça se passe bien ! Elle avait besoin de payer ses factures. Lorsqu’elle ouvrit la porte, elle marqua un temps d’arrêt. C’était un homme. Il avait dû se tromper. Mais visiblement non. « -heu… non je suis la locataire qui cherche une colocataire. Et visiblement, vous ne correspondez pas au profil recherché. Je suis désolée… » pourquoi est ce qu’elle était toujours désolée, c’était lui le fautif, pas elle ! « -mais vous avez sans doute mal lu l’annonce. Je ne… » mais la porte s’ouvrit en grand et Lisa afficha un sourire jusqu’aux oreilles : « -salut, moi c’est Lisa la meilleure amie. On va vous faire visiter. » alors qu’elle laissait Alex entrer, Susan lui lança un regard noir. Lisa en fit de même, elles allèrent jusqu’à se faire des grimaces avant de reprendre leur sérieux comme si de rien, lorsque l’étranger se tournait vers elle. « -alors parlons peu parlons bien. » lança Lisa en lui montrant le canapé. « -un petit café ? » Susan avait comprit que sa meilleure amie allait prendre les choses en mains. Elle se dirigea donc vers la partie cuisine pour faire un café. De loin elle observa l’homme. Il avait mentit ou il avait lu en travers l’annonce ? « -vous faites quoi dans la vie ? Et niveau salaire on se situe où ? » Susan adressa un sourire presque gêné à l’étranger en lui donnant son café. Lisa n’y allait pas par quatre chemin.
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Manhattan Redlish
Sam 30 Déc - 18:10
Alexander Ian Akerman
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Par le biais de quelques subterfuges, Alexander était parvenu à paraître présentable, ôtant également l’odeur des ordures desquelles il vivait à proximité depuis son arrivée à New York. Toutefois, il n’avait rien pu faire pour sa barbe de quelques jours, et encore moins pour ses cheveux dont quelques mèches retombaient sur ses yeux, le poussant à les dégager régulièrement d’un revers de main. Loin était son charme de millionnaire. Il espérait néanmoins parvenir à séduire suffisamment la jeune femme pour qu’elle lui loue une chambre au sein de son appartement. Pour le moment, ses prétentions n’allaient pas au-delà d’un toit au-dessus de la tête et de la nourriture chaude dans son assiette. En franchissant le hall de l’immeuble, Alexander comprit qu’il était bien loin du standing de ses nombreuses résidences d’antan. La peinture s’écaillait à plusieurs endroits de la cage d’escalier, et il mettrait sa main à couper que ce qu’il venait de voir sortir en toute hâte était un rat. Il se consola avec l’idée que ça serait toujours plus somptueux que la tente qu’il partageait avec Gary depuis ces deux derniers jours. Quelques coups contre la porte d’entrée pour signaler sa présence, et attendit patiemment dans le couloir, jetant quelques regards hasardeux par-ci et par-là, jaugeant ainsi l’immeuble dans lequel il venait de pénétrer. La porte s’ouvrit enfin sur une jeune femme à qui il adressa son plus beau sourire « Je voulais dire locataire… Pardon » puis fronça les sourcils « Oh ! Non, non… » mais n’eut le temps d’argumenter pertinemment qu’une voix au loin l’interrompit dans son entreprise. Lisa. La meilleure amie. Elle risquait bien de devenir la sienne si elle continuait de l’aider de la sorte « Enchanté Lisa, meilleure amie de Susan ».
Après une brève hésitation, Alexander entra lentement dans l’appartement et balaya son environnement d’un regard. La dénommée Susan semblait aimer se vautrer dans le luxe apparemment… C’était ironique, bien évidemment. Il tourna la tête vers les deux femmes, puis en direction du canapé que lui désigna la jeune femme et prit place sur ce dernier. Il croisa élégamment les jambes sans pour autant s’imposer. Il était un invité pour le moment « Je veux bien. Merci ». Un rapide coup d’œil en direction de Susan qui était chargée finalement de la préparation du breuvage brun, puis sourit avant de reporter toute son attention sur la meilleure amie qui ne s’embarrassa pas des fioritures et des conventions sociales « Je… » et l’observa quelques secondes. Il n’avait pas le moindre emploi. En fait, il n’avait jamais eu de supérieur non plus. Il avait créé sa société aussitôt sortie de l’université et avait rapidement brassé des millions. Mais il n’allait pas évoquer cette période de sa vie. Elle n’existait plus et ça signifiait aussi évoquer sa ruine soudaine et son passage en prison pour criminels en col blanc. Il n’était pas certain que ça soit le plus pertinent qui soit pour une première rencontre. Au lieu de ça, Alexander se mit à sourire « Je suis manager… oui manager… dans un fast-food… Je gagne… pas grand-chose » et se redressa sur le canapé en voyant la tasse de café arriver, adressant un sourire à Susan, semblablement mal à l’aise face à l’ingérence de sa meilleure amie « Merci… Susan, c’est ça ? » et prit une gorgée « Très bon ». Il mentait. « Pour en revenir au salaire, je pense que nous en sommes tous là, sinon aucun de nous deux chercheraient une colocation, je me trompe ? » et dirigea ensuite son regard sur l’intéressée « Vous devriez vous détendre. Elle ne me fait pas non plus une coloscopie vous savez » et se mit à rire discrètement avant de reporter son café à ses lèvres. Il n’allait pas faire le difficile, c’était toujours mieux que la gnôle que rapportait Terrence.
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Sam 30 Déc - 20:21
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Feeling, feeling… pour le moment il était totalement absent de la pièce. Susan avait encore du mal à savoir si elle devait prendre le temps d’adresser la parole à ce type. Elle avait pourtant écrit dans l’annonce qu’elle cherchait une femme. Clairement elle ne se voyait pas partager son appartement avec un homme. Elle voulait une nana avec qui elle finirait par devenir bonne copine en l’espace de deux jours. Avec qui elle pourrait papoter mec, mode, vernis à ongle ou encore littérature. Il n’avait pas du tout le physique de l’emploi. Un homme ça rimait avec poil dans le lavabo, lunette des wc jamais baissée, chaussettes qui trainent… le jour où elle habiterait avec un homme, elle l’aurait choisi et serait amoureuse de lui. Et puis Lisa qui se mêlait de ce qui ne la regardait pas. Susan cligna des paupières. Mince elle était un poil énervée. Elle porta le café demandé.
Manager dans un fast food… merveilleux en plus des poils il y aurait les odeurs de fritures… non, c’était pas la peine de parler plus, c’était non. Catégoriquement non. « -oui c’est ça. Jusqu’à présent vous l’aviez plutôt bien retenu. » elle lui adressa un sourire forcé, restant debout, les bras croisés. Elle leva les sourcils lorsqu’il complimenta le café. Soit il avait des gouts de chiotte, ou alors il n’avait plus de papilles… mais non, elle n’avait pas un super café à servir. Elle en buvait tout les matins. A force elle s’était habituée, mais non, ce n’était pas un super café. « -mon ancienne colocataire est partie il y a quatre mois. C’est appartement pour deux. Toute seule, c’est impossible. Je n’ai pas envie de déménager. » mais pourquoi elle était si froide d’un coup ? Ce n’était pas dans ses habitudes. Parce qu’elle avait la vague sensation qu’il se foutait de sa gueule. Elle lui adressa un nouveau sourire forcé. Pourtant elle était capable de rire pour une blague pareil. « -je suis désolée mais c’est non. Je ne veux pas partager l’appartement avec un homme. Alors, c’est sans doute ma faute, j’aurai dû vous appeler ou poser des questions. Mais ça ne va pas être possible. » mince elle était assez grande pour décidé avec qui elle voulait habiter !
Pas la peine de le faire visiter, il allait finir son café et débarrasser le planché. « -pourquoi vous avez répondu à l’annonce d’ailleurs ? Vous n’avez pas vu la précision ou vous avez prié pour que je sois aveugle ? » roh elle avait envi de s’asseoir et en même temps, elle voulait qu’il comprenne qu’il devait partir. Sans avoir à être encore plus grossière. Si sa mère la voyait. Elle n’avait pas été éduqué comme ça.
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Sam 30 Déc - 20:43
Alexander Ian Akerman
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Sans la meilleure amie, il aurait sûrement reçu la porte sur le bout du nez. Par chance, cette dernière était intervenu en sa faveur et il avait ainsi pu franchir le seuil de l’appartement. S’il avait jeté son dévolu sur cette colocation, ce n’était pas par choix, mais par nécessité. Alexander n’avait aucun reproche à formuler à l’encontre de ses colocataires actuels, mais il préférait avoir une chambre à lui au lieu d’une tente partagée sous un pont du centre-ville. Néanmoins, il ne s’était pas attendu à ce que Lisa se montre si efficace dans son interrogatoire. Un travail. Il n’en avait plus depuis un an maintenant. Depuis qu’il avait été incarcéré au pénitencier britannique pour les méfaits de son associé. Mais en effet, s’il voulait parvenir à régler sa part du loyer, il allait devoir également scruter les offres d’emploi… En attendant, il se désigna comme manager dans un fast-food alors qu’il était incapable de faire cuir un steak correctement. Néanmoins, il restait réaliste et savait pertinemment qu’avec son passé, c’était le seul emploi qui lui était accessible à ce jour. Il leva son regard sur Susan qui lui apporta une tasse de café et se mit à sourire face à son animosité à son encontre. Il ne s’en offusqua pas le moins du monde « Vous avez envie de m’envoyer me faire foutre, mais vos parents vous ont trop bien élever pour le faire, je me trompe ? » et porta la tasse de café à ses lèvres en complimentant la qualité du breuvage, alors qu’il n’en était rien. Il n’avait jamais bu un café d’une qualité aussi moindre, et ne comprenait pas pourquoi cela existait sur le marché… Pour les pauvres sûrement. Ce qu’il était dorénavant, alors il allait devoir apprendre à se contenter de si peu. Alexander déposa sa tasse sur le rebord de la table basse, et revint sur le sujet du salaire. Il était inexistant. Mais il s’enfonça davantage dans son mensonge, tout en restant toutefois raisonnable. Il ne gagnait pas des fortunes. Comme tout employé de fast-food. Et il en était sûrement ainsi pour Susan qui le lui confirma. Plus de colocataire pour la moitié du loyer et pas la moindre envie de déménager « J’avais compris la logique de la colocation, vous savez » répondit-il avec légèreté.
Alexander reprit sa tasse en main pour en boire une gorgée, et en apprécia malgré tout le goût. Après tout, si cette colocation n’aboutissait pas, ça serait ce qu’il aurait avalé de mieux pour les jours prochains. Après une dernière tentative pour la détendre, et le cas échéant, la faire rire, Susan déclara qu’elle n’était pas prête à partager son appartement avec un homme « Vous êtes bien catégoriques » répliqua-t-il entre deux gorgées, prenant le temps de terminer son café et se décida à se lever, comprenant qu’il n’était pas le bienvenu en ces lieux. Il serra la main de Lisa « Merci pour cet échange » et se rapprocha de la locataire de l’appartement et se mit à rire en entendant sa question « Non, je n’ai pas pensé que vous étiez aveugle. Seulement… » et haussa les épaules « Je me disais que vous seriez moins catégorique si c’était un homme… gay qui tentait sa chance ». Une petite voix intérieure l’interrogea sur comment il allait parvenir à maintenir son mensonge sur le long terme alors qu’il était nullement gay, mais il préféra l’ignorer « On est plus soigneux que les hétéros, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles même ivre, et on aura pu mater les petits culs ensemble » avant de rire et se dirigea vers la porte « J’aurais tenté. Tant pis. Merci encore pour le café. Lisa. Susan. Passez une bonne journée » et inclinant légèrement de la tête, prêt à quitter l’appartement avec politesse. Il avait toujours appris à soigner ses sorties, c’était la dernière image que l’on renvoyait au monde. Celle qui pouvait faire la différence.
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Sam 30 Déc - 21:12
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Se faire foutre… Elle n’aimait pas le langage grossier. Lorsqu’elle jurait c’était des crottes, zut et flute qui sortaient de sa bouche. « -exactement mes parents m’ont bien élevé. » sous entendant ainsi que ce n’était visiblement pas son cas. Elle n’avait rien contre lui, elle ne le connaissait pas assez pour être certaine qu’il lui déplaisait. Seulement il était muni d’un service trois pièces et ce n’était pas ce qu’elle avait inscrit dans son annonce. Point à la ligne. Fin de la conversation. Merci au revoir et bonne chance pour la suite. Alors qu’il terminait son café, elle jeta un coup d’œil à Lisa, qui semblait se délecté de l’échange verbale. Elle lui fit envoya un regard insistant, comme pour lui dire de faire un effort. Mais il avait un je ne sais quoi qui irritait la jeune femme. Sa façon de lui répondre… non, c’était non.
« -j’estime avoir le droit de choisir qui va mettre les pieds dans ma vie privée. » avait-elle ajouté alors qu’il la jugeait. Elle voulait pouvoir se balader en soutien-gorge si cela lui chantait, sans avoir à se demander si cela faisait de l’effet au type de la seconde chambre. Elle voulait pouvoir faire des soirées entre filles, comme elle en avait l’habitude avec ses amies, sans qu’une présence masculine ne vienne perturbée l’équilibre. Enfin il se leva. Susan remercia le ciel, il avait compris. Elle osa lui demander ce qu’il n’avait pas comprit dans l’annonce. La réponse lui fit ouvrir de grands yeux. Lui gay ? Elle avait un peu de mal à le croire. Enfin… elle n’était pas une spécialiste. Elle n’avait pas un radar à gay dans l’œil. Mais il lui était plus facile d’imaginer Alexander comme homme à femme plutôt qu’avec un homme. Qui jugeait qui là ? Elle ouvrit la bouche mais ne su pas quoi répondre. Puis elle plissa les yeux. Elle n’avait jamais pensé qu’il allait venir la regarder dormir alors qu’elle bavait sur son oreiller après avoir trop bu. « -si vous le dites. » elle n’était pas experte en comportement gay.
Elle lui adressa à nouveau un petit sourire forcé, avant de fermer la porte derrière lui. Puis elle se retourna vers Lisa. « -tu l’avais vu venir celle-là ? » Lisa se mit à rire. « -non mais il n’a pas totalement tors. Et il te faut quelqu’un pour payer le loyer. » « -oh s’il te plais, il est aussi fauché que moi. » comme si cela allait pouvoir l’aider. « -tu ne lui as même pas laissé une chance. »« -mais carrément ! Je le sais ! Mais je… je sais pas, j’ai été surprise de voir un homme. » « -gay. »« -ça ne change rien. »« -bien sur que si. » Susan leva les yeux au plafond. « -je cherche encore quelques jours et si jamais j’ai personne je le rappellerais, ça te va ? » chose qu’elle fit une semaine plus tard. « -oui allo, bonjour, c’est Susan pour l’appartement. Ecoutez je… enfin vous avez sans doute trouvé ailleurs. Mais si ce n’était pas le cas, et bien j’aimerais qu’on se revois. Que je puisse au moins vous faire visiter. » elle avait raccroché. Heureuse d’être tombé sur le répondeur. Vu son comportement, il n’allait surement pas rappeler.
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La jeune femme venait de confirmer implicitement que si elle n’avait pas reçu une telle éducation, elle l’aurait fait déguerpir de chez elle immédiatement. Mais voilà, elle n’avait été éduquée de la sorte et devait le subir encore quelques instants, et tout cela par la faute de nulle autre que sa meilleure amie. Quant à lui ?! Eh bien il s’amusait de la situation, et sans se départir de son sourire, il répliqua un « Vous jugez déjà l’éducation de mes parents après… » et jeta un coup d’œil à sa montre « Six minutes, bientôt sept » et afficha une légère moue « Ils ignorent que je suis devenu comme ça » murmura-t-il tout en se penchant légèrement en savant, comme s’ils se trouvaient dans la pièce à côté. Enfin, peu importe les arguments qu’il avait en sa possession, Alexander n’aurait pas le droit d’occuper la chambre voisine parce qu’il était un homme. Son raisonnement n’était pas dénoué de logique, bien au contraire. Toutefois, l’ancien millionnaire ne désirait qu’un toit au-dessus de sa tête, le temps de se rétablir financièrement après sa descente aux Enfers. Ça ne sera pas pour aujourd’hui. Il était prêt à rendre les armes et à quitter l’appartement jusqu’à la question de Susan. Pourquoi avait-il tenté sa chance ?! C’était sa dernière chance de parvenir à la convaincre, et pour cela, Alexander avait un talent tout particulier. Il savait manipuler la vérité pour parvenir à ses fins. En d’autres termes, il n’hésitait pas à mentir. Susan ne voulait pas d’un homme… hétérosexuel. Un homme qui pourrait tenter de la séduire, en compagnie duquel, elle n’aurait d’autres choix que de veiller à ce que la clef de sa chambre et de la salle de bain soit toujours tournée en sa présence. Ce qui n’était nullement le cas en présence d’un homme gay et n’hésita pas à se faire passer pour tel, tout en lui énumérant quelques avantages qui allaient avec. Un dernier sourire et quitta l’appartement pour retourner à sa vie de sans-abris.
« L’enfant prodigue est de retour ! » avait alors rétorqué Gary en écartant les bras lorsqu’Alexander arriva au camp « Comment ça s’est passé l’anglais, raconte-nous ? ». Alexander prit donc place autour du feu de fortune qui brûlait sans cesse du matin au soir, et conta sa rencontre avec les deux femmes. Il eut le droit à des plaisanteries sur son mensonge, mais également des encouragements. Il ne lui restait plus qu’à continuer de poursuivre ses recherches d’appartement, et de travail. Il se fit refuser à maintes reprises en raison de son manque d’expérience. Il était parvenu à trouver un emploi dans un fast-food, mais se fit licencier à la fin de la journée. « Tu finiras par trouver l’anglais, ne t’inquiète pas trop. Dors maintenant » avait répliqué Gary, allongé dos à lui, tout en lui tapotant la cuisse à l’aveugle en signe d’encouragement. Finalement, il parvint à trouver un emploi de commis en cuisine dans un pub du centre-ville. Il se chargeait de vider les poubelles, de faire la vaisselle et d’éplucher les patates afin d’en faire des frites. L’entretien avait été bref avec le chef de cuisine, mais pas suffisamment pour parvenir à répondre à Susan qui lui avait laissé un message sur sa boite vocale. Un sourire avait étiré les lèvres d’Alexander au fil du monologue et n’avait pas prit la peine de lui répondre qu’il se hâta jusqu’à chez elle, frappant à la porte et patienta jusqu’à ce qu’elle ouvre « Bonjour. J’ai reçu votre message et je suis disponible pour visiter l’appartement ».
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Charly
Dim 31 Déc - 9:17
Susan Hamilton
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis animatrice dans une maison de retraite et je m'en sors plus vraiment depuis quelques temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis solo et je le vis plutôt ... je fais avec ! .
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« -qui a commencé ? » avait elle répliqué alors qu’il venait de regarder sa montre. Sept minutes… il lui avait fallu à peine sept minutes pour décider que c’était non. Même moins que ça, parce que si Lisa n’était pas intervenue, elle n’aurait pas laissé ce type entrer chez elle. Depuis quand est ce qu’elle agissait ainsi ? Ce n’était pas dans ses habitudes… d’ordinaire Susan était quelqu’un d’assez ouvert. Mais comme elle le confia à sa meilleure amie après avoir fermé la porte, elle avait été trop surprise de voir un homme. Et ça l’avait braqué. Lisa avait réussit à la faire culpabiliser. Alors elle avait promis d’appeler Alexander si jamais, mais vraiment si jamais elle ne trouvait personne d’autre. Ils n’étaient pas vraiment parti sur de superbes bases tout les deux. A cause de Susan…
Elle avait vu deux autres personnes. Ça n’avait pas collé non plus. Elle en avait discuter avec ses trois petites mamies préférées au travail. Avec le temps, Susan s’était fait des copines qui avait deux fois son âge, voir plus. Mais elles étaient de bon conseil, ne voyant pas la vie par le même prisme. L’un d’elle lui avait reproché son manque d’éducation. Susan avait répliqué un : mais c’est lui qui a commencé ! Une autre mamie avait ajouté : « qu’est-ce qui vous fait peur chez lui ? »« -peur ? Je n’ai pas peur, je veux seulement pouvoir garder ma liberté, chez moi. »« -oui mais si c’est les hommes qui l’attirent, désolée ma petite chérie mais il ne va même pas se retourner quand tu porteras une robe. »« -ça j’avais compris toute seule… » avait marmonné Susan. « -écoutez, c’est soit vous allez demandé une augmentation à Tina, soit vous acceptez cet Alexander dans votre vie. »« -non dans la chambre d’à côté pas dans ma vie ! » Les trois petites mamies avaient regardé Susan comme si elle venait de dire une absurdité plus grosse que ses fesses. La jeune femme s’était mise à rire : « -oh arrêter de me regarder comme ça toutes les trois, je vais lui téléphoner. »
Ce qu’elle avait fait. Répondeur. Yes ! Elle avait laissé un message en croisant les doigts pour qu’il ne réponde jamais ! Comme ça tout le monde allait la lâcher. A peine une heure plus tard, on frappait à la porte. Elle ouvrit et qu’elle ne fut pas sa surprise de découvrir Alexander. « -vous avez couru ? » demanda la jeune femme en plissant les yeux. Elle se concentra pour éviter de le détailler de haut en bas. « -je pensais avoir un sms ou un appel mais hum… ok… entrer. Entre. » oui ils allaient se tutoyer directement. Elle le devança de quelques pas et finit par se retourner en joignant ses mains en prière. « -d’abord, je suis désolée pour mon attitude lors de l’entretien. Ensuite… » elle montra l’endroit : « -ici comme tu le vois, c’est salon et cuisine. Elle fit quelques pas. « -ici c’est la salle de bain. » qui n’était pas digne d’une star mais elle possédait une baignoire ! Enfin, Susan ne prenait que rarement le temps de prendre un bain, par souci d’économie d’eau. « -je vais peut-être poser un rideau… » marmonna la jeune femme. Oui, ça pouvait être une bonne idée. « -et ensuite et bien là c’est ma chambre, et ici la tienne si tu acceptes de rester. » elle marqua une petite pause pour le laisser avancer dans la pièce. « -je sais, ce n’est pas un palace, loin de là même. Mais personnellement je suis assez attachée à ces lieux. Ça fait trois ans que je vis ici. Et comme je te l’ai dis, pas envie de trouver ailleurs. » elle ajouta ensuite un: "-alors?"
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Manhattan Redlish
Dim 31 Déc - 11:48
Alexander Ian Akerman
J'ai 39 ans et je vis à New York depuis ma sortie de prison. Dans la vie, je suis au chômage et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien .
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Un sourire pour seule réponse à sa question. Alexander savait lorsqu’il était temps d’interrompre la conversation. Ils n’allaient pas passer cette rencontre à se renvoyer mutuellement et constamment la balle afin de savoir qui avait lancé véritablement les hostilités. À son appréciation personnelle, aucun d’eux deux n’était innocent, mais Susan ne partagerait peut-être pas son avis sur la question. Un sourire suffisait donc amplement à mettre un terme à cette joute verbale. De toute manière, la jeune femme était catégorique. Elle ne voulait pas partager son appartement avec un homme, même si ce dernier se décrivait comme jouant dans l’équipe adverse. Il quitta donc le lieu sans un regard en arrière et reprit le cours de son existence, aussi tumultueux soit-il. Par cette rencontre, Alexander avait compris que sans emploi, il ne parviendrait à obtenir aucune location. Il avait donc jeté son dévolu sur les petites annonces et avait également essuyer plusieurs refus jusqu’à ce fameux jour radieux ! Un chef cuisinier d’un pub du centre-ville était prêt à le prendre à l’essai au poste de commis de cuisine. Rien de bien reluisant. Il serait bien loin de son bureau à l’ambiance feutré qu’il avait occupé ces dernières années à Londres. Mais soit. C’était une nouvelle page qui s’écrivait et ce n’était pas fini. En sortant de son entretien, il remarqua l’appel en absence d’un numéro inconnu. Susan. Il le comprit en entendant son message.
Ne voulant pas prendre le risque de commettre un impair par message ou par téléphone, Alexander s’était dirigé directement jusqu’à l’appartement et avait attendu patiemment que la jeune femme vienne lui ouvrir la porte « J’ai l’air d’avoir couru ? » demanda-t-il en posant son regard sur sa tenue. La même depuis sa sortie de prison. « C’est trop impersonnel » répliqua-t-il pour justifier sa présence devant sa porte aussi rapidement et pénétra dans l’appartement. Les mains jointes dans son dos, il se mit à sourire tout en écoutant les excuses de Susan relatives à son comportement de la fois dernière « Ce n’est rien » et se concentra sur son environnement. Salon et cuisine. Il avait compris jusque-là. Il la suivit jusqu’à ce qui semblait être la salle de bain. Jusqu’à aujourd’hui, il n’avait jamais éprouvé une telle joie à l’idée seule de pouvoir prendre une douche tous les jours. Un petit rire « Ça serait pertinent, oui ». Rien que pour une question d’intimité. Il s’était décrit comme étant gay, alors qu’il n’en était rien. Mais s’il voulait poursuivre dans son mensonge pour garder ce toit au-dessus de la tête, il allait devoir éviter de tenter le Diable. Il ne s’opposa donc pas à ce petit aménagement de dernière minute.
Ils poursuivirent la visite de l’appartement, jetant un bref coup d’œil à la chambre de Susan et entra ensuite dans celle qui serait la sienne. Un petit sourire étira les lèvres d’Alexander. Peut-être que la chance allait finir par lui sourire tout fin de compte. Il se retourna en direction de la jeune femme « Je vis dans plus petit que ça en ce moment… C’est parfait ! » répliqua-t-il tout en balayant une nouvelle fois la pièce du regard « Si tu n’y vois pas d’inconvénient, alors c’est d’accord. J’accepte » et se rapprocha de Susan « Je pourrais aménager quand ? » tout en priant qu’elle accepte dès à présent. L’avantage en ayant tout perdu, c’était que le déménagement serait rapide. Enfin tout perdu… Son avocat l’avait appelé dans le courant de la semaine, en apprenant qu’il avait finit de purger sa peine, et l’avait averti qu’il était parvenu à négocier avec la justice pour récupérer au moins ses effets personnels. Ces derniers étaient actuellement stockés dans un box et n’attendait que le feu vert de son client pour les lui faire parvenir par avion dans les plus brefs délais. Enfin, son avocat avait toutefois précisé que ça se résumait à ses vêtements et à une collection de vinyles qu’il avait en sa possession depuis l’adolescence, et qui n’avait donc aucun lien avec l’enquête qui accablait actuellement sa société. « Encore merci de m’avoir rappelé » finit-il par dire et cette fois-ci, ce n’était pas un mensonge.