J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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L’ambiance était déjà électrique alors qu’ils étaient dans la même pièce depuis à peine cinq minutes. La journée allait être longue. Si Ian était seulement arrivé en retard, Eli n’aurait surement pas réagit ainsi. Parce qu’elle n’était pas pressé d’aller faire ce repérage. Seulement elle savait que Tobby allait lui tomber dessus si ils perdaient trop de temps. Maintenant qu’il était décidé, il allait vouloir des résultats rapidement. Bref… ce n’était pas le retard d’Ian le souci. C’était sa gueule de bois. La véritable Eli, l’agent de la CIA, sortait d’un foyer où l’alcool avait fait des ravages. Elle pouvait même dire qu’il avait bouleversé sa vie. L’avait fait basculer. Alors pour l’alcool, elle avait beaucoup de mal à être tolérante. La jeune femme lui adressa un doigt d’honneur avant de quitter la pièce pour aller fumer. Mais il avait raison, elle allait prendre du bon temps, rapidement. Une fois sur le toit, voilà qu’Ian se montrait menaçant. Lorsqu’il quitta les lieux, Eli avait envie de hurler. Elle devait calmer ses nerfs. Ian n’avait sans doute pas choisi de boire ainsi. Il y avait forcement un déclencheur.
Alors lorsqu’elle s’approcha à nouveau de lui, la jeune femme essaya de faire un pas en avant. « -c’est pas avec moi que tu aurai fait ça. » elle s’autorisait une bière, deux grand max. L’alcool détruisait un homme. Il ne lui laissait même pas sa dignité. Elle ne savait pas pourquoi elle éprouvait cela, mais elle avait envie de croire qu’Ian méritait mieux que ça. Alors elle tenta d’en savoir plus. Avec un peu plus de douceur dans la voix également. Elle s’était attendue à un : va te faire foutre. Contre toute attente, il venait de répondre. « -SPT ? » avait elle ajouté en posant volontairement sa main sur les plans pour l’obligé à la regarder. Comment avait il fait en prison ? Il avait replongé rapidement ?
La jeune femme le fixa du regard : « -je sais qu’entre toi et moi c’est compliqué. » elle sourit : « -je veux dire que c’est parfois tendu. » elle se mordit la lèvre inférieure. Elle le faisait exprès ou quoi ? « -explosif. Voilà. Bref… Mais va falloir qu’on apprenne à se faire un peu plus confiance. J’ai pas envie de savoir que le soir tu rentres chez toi et tu te fais un tête à tête avec un bouteille de sky. » elle le fixa du regard jusqu’à ce que son téléphone. « -hum ? Ah oui. » elle lui sourit : « -j’écoute tes conseils. » son sourire se fit plus taquin. Puis elle décida de bosser seul. Ça ne servait à rien qu’il reste. Il la rejoindrait dans la journée. Lorsqu’il se rapprocha, elle ne bougea pas d’un centimètre. En évoquant Byron il avait gagné. La belle brune baissa les yeux, inspira, expira et finit par relever les visages et dire : « -ok… » elle détailla le visage d’Ian quelques secondes, quelques secondes de trop peut-être. Puis elle se redressa, encore plus proche de lui de cette façon : « -alors au boulot. » phrase prononcé en posant une main sur le torse d’Ian, juste quelques secondes. Eli fit trois pas de côté, récupéra son stylo et se pencha à nouveau haut dessus des cartes. « -alors ce que je te propose c’est qu’aujourd’hui on fasse le repérage du centre commercial. Pour ce qui est du capital one arena… on rentrera pas comme ça. »
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Jeu 1 Fév - 15:28
Ian Edwards
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Ian n’était pas crédule au point de penser que ses soucis d’alcoolisme étaient méconnus de tous au sein du FBI, mais c’était bel et bien la première fois qu’il l’avouait à voix haute. Pas qu’il n’en avait honte. Il avait conscience de ses vices. Il en avait, comme tout à chacun. Seulement, il fallait être lucide. Ce n’était pas un fait qui se criait sur les toits. Mais il avait accepté de se livrer sur cette réalité de sa vie à nul autre que l’ennemie. Parce que c’était ce qu’elle était concrètement. Toutefois, il ne parvenait pas toujours à la percevoir ainsi, et ça risquait de lui coûter la vie. Il en avait conscience. Mais elle semblait réellement soucieuse de son état actuel. Ce n’était pas tous les jours qu’une femme avait fait preuve d’un tel intérêt à son encontre. Ça en venait même à le déstabiliser. Elle en venait même à regretter de ne pas avoir insisté pour passer la soirée en sa compagnie la nuit dernière, l’empêchant ainsi de sombrer dans la bouteille « J’ai pu comprendre que tu n’aimais ça ». Le regard de mépris qu’elle lui avait adressé avait suffisamment parlé pour lui. Ce n’était pas un retard de quelques minutes qui engendrait à un tel ressentiment chez une personne. C’était plus profond. Cela ne faisait aucun doute. Toutefois, malgré l’attention qu’elle lui portait, Ian rencontrait quelques difficultés pour soutenir son regard, et encore plus lorsqu’il se confia sur les raisons de son alcoolisme. Le plan fut son point d’ancrage quelques secondes, jusqu’à ce que sa main entre dans son champ visuel et ne l’oblige à relever son regard sur elle « Je n’ai jamais accepté de me faire diagnostiquer », mais ça avait été une hypothèse qu’il avait envisagé. Peut-être qu’à l’issue de cette mission, il accepterait de consulter un psychothérapeute. Ou alors il poursuivrait sa vie telle qu’elle était, tel un funambule, acceptant qu’à tout moment, il pouvait basculer et tout perdre.
Eli semblait sincèrement s’inquiéter pour lui. Elle voulait un coéquipier concentré et disposant de toutes ses facultés. Il l’était. Seulement, en rentrant le soir, il s’autorisait quelques verres. Cela ne l’avait jamais empêché d’être un bon agent au quotidien. Il ne voyait pas en quoi ça mettrait en péril leur mission. Ne quittant plus ses prunelles noires du regard, Ian s’autorisa un sourire alors cette dernière se retrouvait à tenter de définir leur relation. Il balança la tête de droite à gauche, peu convaincu par le premier adjectif choisi « Tu peux faire mieux ». Le deuxième n’était pas pertinent non plus « C’est plutôt toi ça » et la laissa poursuivre, et perdit son sourire. Il glissa ses mains dans son jean, baissant la tête et les yeux également « Ce n’est pas une question de confiance… Je ne peux pas arrêter de boire juste parce que tu me le demandes… J’ai… J’ai besoin de temps. De l’aide peut-être aussi » et osa croiser à nouveau son regard « Je ne dis pas que je ne vais pas essayer… » et finit par pousser un soupir « Je vais essayer ». Oui, il allait essayer, mais était incapable de promettre quoi que ce soit. Il lança un bref coup d’œil au portable auquel elle avait souri, et la réponse n’était pas celle qu’il aurait souhaité entendre. Il le comprit quand elle confirma que c’était bel et bien un homme. « Tu n’étais pas obligé de le suivre celui-ci » répondit-il sans la quitter des yeux. Comprenait ce qu’elle souhaitait.
Ian se retrouva à se rapprocha de la jeune femme au moment où elle s’apprêtait à le laisser sur le bord de la route. Elle ne pouvait pas prendre une telle décision. Pas pour une gueule de bois. Il risquait d’être poussé loin de la cellule ou exécuté au même titre que Byron… Elie finit par abdiquer et se redresser sans qu’il ne bouge pour autant. Il sentit les prunelles noires de la jeune femme détailler son visage. Quant à lui, il éprouvait une envie irrépressible de déposer ses lèvres sur les siennes, et sa main sur son torse n’était qu’une tentation de plus. Un appel à succomber à l’appel de ses lèvres. Si elle ne s’était pas éloignée, il se serait peut-être laissé tenter, et ce n’était pas envisageable. L’ennemie. Elle était l’ennemie. Même pour une nuit. Les paupières closes, il inspira profondément en tentant de reprendre contenance, et se concentra sur les cartes devant eux « Pour le Capital One Arena, il y a en ce moment du basketball. On pourrait prendre des tickets… Pour un soir ». Comme ça, elle s’assurerait qu’il serait au soda et hot-dog toute la soirée durant « Il y a également le métro » tout en désignant l’endroit du doigt « On pourrait s’y rendre demain ». Il se redressa, et ajouta en se tournant vers elle « On mange avant ? ».
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Charly
Jeu 1 Fév - 17:55
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« -ça vient de mon passé… » avait elle soufflé pour toute réponse. Eli était consciente qu’elle laissait une énorme porte ouverte pour qu’Ian pose tout un tas de question. Elle avait sans doute fait une erreur en réagissant ainsi. Mais ça avait été plus fort quelle. Alors mentalement, elle s’inventa un gros mensonge qui pouvait coller à tout ça. Elle n’avait pas donné de détail sur sa vie passé, enfin sa fausse vie. Elle l’avait laissé imaginé ce qu’il voulait. Il savait seulement que son meilleur ami avait été tué. Elle allait inventé une histoire au sujet de l’alcool, évitant ainsi de lui parler de son véritable père et de son penchant pour la bouteille. « -pourquoi ? » encore une fois, elle posait peut-être trop de questions. C’était chacun son tour depuis qu’ils se connaissaient. Elle n’était pas ici pour lui donner des conseils sur sa santé. Elle n’était pas non plus sa mère, encore moins sa meuf. Ce qu’elle ressentait là, c’était l’agent de la CIA qui le ressentait. Elle en avait vu des collègues revenir totalement traumatisé. Peut-être qu’elle était la prochaine sur la liste… « -ça n’a pas dû être facile en prison… » elle imaginait qu’il n’avait pas été suivit ou soigné plus que ça. Même si elle ne cautionnait pas la cellule terroriste, elle savait parfaitement que le système était loin d’être parfait.
« -hé j’essaie d’être sympa là, alors arrête de te foutre de ma gueule tu veux ! » avait elle répliqué parfaitement consciente qu’elle n’employait pas du tout les bons mots. « -et si je te montre mes seins ça t’aide ? » bon d’accord c’était une connerie, le sourire de la jeune femme en témoignait. Elle voulait désamorcer tout ça. Renouer le contact. Eventuellement le voir sourire. « -je peux t’accorder du temps et de l’aide. » avait-elle seulement rajouté avec un petit haussement d’épaules. C’était à lui de voir. Avec douceur elle lui souffla : « -merci… » c’était déjà un grand pas de dire ce genre de chose. Leur conversation fut quelque peu coupé par l’application et cette fois-ci, Eli avait souris. « -t’as dit que t’étais pas intéressé et que ça pourrait me détendre. Je cherche ailleurs. » elle jouait avec lui. C’était presque plus fort quelle. Eli jouait avec le feu, et elle n’avait pas la moindre idée d’où ça allait la mener. C’était totalement différent qu’avec Robby. Avec Ian il y avait ces petits moments de flottements, ce truc qu’elle devait garder sous contrôle afin d’éviter de franchir la ligne. Avec l’artificier, il n’y avait pas la moindre attirance, pas d’alchimie. Ian lui, était capable de faire naitre quelque chose dans le creux de ses reins.
Il en vint presque à la supplier de ne pas le laisser là. Il voulait venir. C’était important. Eli ne mit pas longtemps à réfléchir et céder. Ian avait besoin d’aide, pas de se faire buter. Encore une fois, elle était peut-être naïve. Il était temps de se remettre au travail. Il était surtout temps qu’elle s’éloigne de lui de quelques pas. Aujourd’hui, ça serait centre commercial. Pour le reste, Ian semblait avoir une idée. « -bonne idée. Je ne suis pas hyper calé niveau sport, mais bon, on va surement passer plus de temps à se balader dans les couloirs qu’à regarder le match. » ça faisait presque chier de payer pour ça. « -demain ? » elle hocha la tête. « -ok… je suis ravie d’avance d’aller faire un tour là-bas. » avait lancé avant de prendre les plans en photos. Eli pencha la tête sur le côté pour voir une notification de l’appli de rencontre, enfin de plan cul. Un sourire. Pas mal. Si ça pouvait lui éviter de faire une connerie avec Ian, ça serait parfait. La jeune femme rangea son téléphone dans la poche arrière de son jean et se pencha pour récupérer les plans, afin de les ranger. « -aller on se tire d’ici. » D’un geste, elle récupéra sa veste, l’enfila et demanda : « -tu veux que je prenne le volant ? » elle avait bien comprit qu’il tenait à sa caisse. Elle, à sa vie.
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Jeu 1 Fév - 18:39
Ian Edwards
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L’intuition de Ian ne l’avait pas trompé. Elle lui en avait voulu d’avoir abusé de l’alcool, et non pour son retard de ce matin. Et il était naturel de penser que c’était la résultante d’un passé compliqué, ce qu’Eli confirma assez rapidement. À la grande surprise de l’agent du FBI qui avait toujours dû faire preuve de témérité pour parvenir un obtenir un soupçon d’information la concernant. Et ce midi, autour de cette table, la jeune femme venait de se livrer naturellement à lui. Il l’avait donc fixé l’espace de quelques seconde, dans un silence de cathédrale, puis souffla un « Si un jour tu es prête à en parler, tu sais où me trouver ». Pour cette fois-ci, Ian choisit de ne pas se montrer davantage curieux à l’encontre de la jeune femme. L’alcool n’était jamais un sujet simple à aborder, et d’autant plus lorsque ça faisait naître des traumatismes. Il ne souhaitait pas qu’elle lui devienne hostile parce qu’il aurait posé la question de trop. Ils ne se connaissaient que depuis trop peu de temps pour se permettre d’enclencher un tel sujet, d’autant plus dans un endroit comme celui-ci, où les oreilles indiscrètes étaient monnaie courante. En ce qui le concernait, il avait sombré dans l’alcool depuis bien longtemps maintenant. Parce qu’à l’époque, ça lui avait semblé être sa seule issue pour oublier. Mais peut-être que finalement, ça ne l’était pas et qu’il aurait dû consulter au lieu de penser qu’il pouvait affronter de tels traumatismes seul. Lorsqu’il confia cela à Eli, il ne s’était pas attendu à ce qu’elle approfondisse la conversation. Plus d’un aurait prit la fuite ou aurait considéré qu’il n’était pas suffisamment stable pour mener une telle opération. Mais il n’en fut rien. La jeune femme lui prêta même une oreille attentive et semblait réellement se soucier de lui en cet instant. Il réprima un petit rire nerveux « Je… Je n’en sais rien… Je n’avais pas envie de revivre ce que j’avais vécu au front à l’époque… ». Il avait surtout nourris le doux et naïf espoir qu’un jour ou l’autre, il finirait par oublier et que l’alcool ne serait plus une béquille au quotidien. Il s’était bel et bien fourvoyé sur ce point.
Jusqu’à ce qu’Eli n’évoque la prison, c’était l’agent du FBI qui s’était confié à elle sur son alcoolisme et non O’Brien. Il en avait presque oublié sa double identité. La jeune femme risquait de mettre en péril sa couverture. À son contact, il sentait que le véritable Ian, celui qui se cachait derrière cette couverture, voulait ressurgir, sans prendre conscience du danger que cela pouvait représenter. Il retourna donc bien hâtivement dans son personnage et haussa les épaules « On parvient toujours à trouver quelque chose en prison pour pallier le manque d’alcool ». Ce n’était pas un secret d’État. La drogue tournait au sein des cellules. Il fallait seulement avoir les bons contacts et ne pas craindre de dépenser plus que cela était nécessaire pour la même dose à l’extérieur. Ce mensonge lui laissait presque un arrière-goût amer en cet instant précis, alors qu’il se livrait à elle sur sa dépendance. Il parvint toutefois à retrouver le sourire alors qu’Eli s’efforçait à trouver un terme adéquate pour définir leur relation « Tu savoures chaque seconde de ces moments-là, ne mens pas. Je le sais ». C’était une certitude, sinon elle n’aurait pas hésité à l’envoyer chier comme ce matin ou encore la veille au soir. Enfin, son insolence se dissipa bien vite lorsqu’Eli lui proposa de voir sa poitrine. Il haussa les sourcils en inclinant légèrement la tête, quelque peu interloqué d’une telle proposition, et finit par esquisser un petit sourire en coin « Je pense que je serais miraculeusement guéri ! » et se retint de laisser glisser ses yeux jusqu’à ses seins. « Je ne suis pas le genre de type qu’on aide généralement alors si… Enfin tu vois. Ne le prends pas personnellement ». Oui, il arriverait sûrement des moments où il ne serait pas prêt à accepter sa main tendue. Plus par fierté que par autre chose. Toutefois, lorsque ça se produirait, Ian ne souhaitait pas qu’elle prenne son refus personnellement. Seulement, ça ne serait pas le moment pour lui d’accepter. Mais peut-être le lendemain.
Par la suite, Ian lui adressa un sourire plus doux qu’à son habitude, appréciant sincèrement sa sollicitude à son égard. Rien ne l’obligeait à faire une telle démarche à son encontre. Leur conversation fut momentanément dérangée par les vibrations incessantes du portable, et ce fut ainsi qu’il apprit que ça provenait d’un homme. Elle avait suivi son conseil. Pourtant, ça n’avait pas été le seul qui lui avait insufflé, mais c’était tout du moins le seul qu’elle était prête à suivre. Son regard ancré dans le sien, il se mit à esquisser ce même sourire qu’elle arborait en cet instant « Je ne crois pas avoir employé ce mot, mais oui, je confirme que ça pourrait te détendre ». En réalité, jusqu’à ce qu’elle pose ses mains sur son torse nu, et lui la sienne sur le bas de ses reins, dans l’obscurité de cette chambre d’hôtel, il n’avait jamais été intéressé. Mais peu à peu, un petit jeu s’était instauré entre eux. Un jeu dangereux et grisant à la fois. Un jeu auquel il n’avait aucunement le droit de perdre. Et pourtant un jeu auquel il aimait joué. Parce que peu importe le sérieux de leur échange en cet instant, il avait surtout pensé à l’embrasser. Si elle ne s’était pas éloignée, peut-être se serait-il laissé tenter. Ils finirent toutefois par reprendre le cours de leur conversation initiale, se concentrant sur le plan devant eux « Désolé s’ils n’ont pas de comédie musicale en ce moment » répliqua-t-il en souriant « Le métro demain. Non ? Tu as d’autres projets ? » tout en sous-entendant l’homme avec qui elle échangeait. « Tout se passera bien » répondit-il avant qu’Eli ne regarde, une nouvelle fois, son téléphone. « Il t’a envoyé la taille de sa queue ? ». Depuis quand éprouvait-il une certaine jalousie ?! Qu’est-ce que ça pouvait bien lui foutre qu’elle s’envoie en l’air avec un autre type ?! Il devrait peut-être songer à suivre lui aussi son propre conseil. Une femme. Une nuit. Il osa un regard sur sa poitrine alors qu’elle se penchait, et détourna les yeux en déglutissant avec lenteur. « Bonne idée » répliqua-t-il en la talonnant et lui tendit les clefs « Si on se fait arrêter par les flics, je n’ai pas envie qu’ils me fassent souffler ». Ce n’était pas le moment pour lui d’avoir des soucis avec la justice « Tu connais un restau sympa ? ».
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Charly
Jeu 1 Fév - 19:39
Elionor Griffins
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« -ouais… » elle avait soufflé ce petit mot en détournant les yeux. Ça ne risquait pas d’arriver. Elle en avait déjà trop dit. Alors si Ian ne faisait pas la démarche de poser les questions-là, tout de suite, Eli allait bien gentiment la fermer. Pour une fois. La belle brune ne savait pas exactement pourquoi elle était en train de tendre la main à ce type. Peut-être parce qu’il avait été dans l’armée, qu’à la base il avait aimé ce pays et l’avait défendu au même titre qu’elle. Eli trouvait injuste ce qui était arrivé à Ian. Sans compter qu’elle ne pouvait pas se permettre d’avoir quelqu’un de totalement alcoolisé à surveiller. « -je comprends… » même s’il devait déjà, parfois, le revivre par la biais de mauvais rêve. Il avait pourtant dormi paisiblement lorsqu’ils avaient passé la nuit ensemble. « -tu vois, c’est pour ce genre de chose que le monde actuel dois changer. C’est pas normal qu’un type comme toi, qui a été dans l’armée, en soit là aujourd’hui. » là c’était l’agent qui parlait. Mais ça collait aussi à ce qu’Eli mettait en avant jusqu’à présent. Faire changer les choses oui. Mais sans avoir de sang sur les mains.
Elle eut un peu de mal à trouver les bons mots pour définir leur relation et Ian ne se fit pas prier pour la faire chier. « -le pire, c’est que c’est vrai. » autant l’avouer. Elle était convaincue qu’il en était de même pour lui. « -miraculeusement rien que ça ! » s’amusa la belle brune. Mais elle redevint sérieuse et lui proposa véritablement son aide. « -non ba c’est parfait, comme ça je suis pas tout le temps obligé de me forcer à être gentille avec toi. On s’enverra toujours chier comme hier ou ce matin. Parfait. » elle savait parfaitement qu’ils n’étaient pas amis. Elle n’était pas non plus diplômée en psycho et elle ne comptait pas le surveiller H24. Seulement, si elle pouvait l’aider de temps en temps, ça serait déjà ça.
Son téléphone n’arrêtait pas de vibrer. Eli ne comptait pas dissimuler tout ça. S’ils étaient au courant, alors ils ne poseraient pas de question. Et elle, elle pourrait avoir les infos de la CIA sans souci. Tout comme les joindre également. Elle savait parfaitement qu’il n’avait pas dit ça. Ça s’était résumé à des : je mélange pas pro et perso. Il était le nouveau. Ni l’un ni l’autre n’avait jamais dit haut et fort qu’ils n’étaient pas intéressés. Et au regard qu’Ian posait sur elle à cet instant, il était claire qu’il pouvait se montré intéressé. Alors pour étouffer l’envie qui lui brûlait les reins, Eli se déplaça. C’était plus sage. Plus raisonnable. Ils étaient là pour bosser. « -comment tu sais que j’adore les comédies musicale ? » s’exclama Eli presque comme une gamine. « -je déconne. » ce n’était pas du tout son truc. « -ça fait un millénaire que je n’ai pas assisté à un concert… mais va pour le basket. » oui ça serait parfait. « -quoi ? Non, j’ai pas d’autre projet. Je déteste le métro c’est tout. » trop de monde, trop de gens trop prêt. Trop dans son espace personnel. « -j’aime la lumière du soleil. » clairement elle avait besoin d’être dehors. Il n’était pas faite pour être enfermé dans un bureau. Un sourire quand il tenta de la rassurer. Ce n’était pas la première fois qu’il faisait ça. Elle apprécia tout autant.
« -non. Je lui ai pas demandé. On peut demander ça ? » une légère grimace comme si elle posait vraiment la question. Eli décida qu’il était tant de partir. Eli prit les clés, ses doigts touchant ceux d’Ian au passage. « -ouais, si c’est moi qui conduit, on se fera pas arrêter. » elle monta en voiture, boucla sa ceinture et lorsqu’elle démarra elle dit : « - ses abdos. » elle regarda Ian : « -c’était ses abdos. » ils quittèrent le bureau et elle enchaina : « -c’est une amie qui m’a dit d’installer ce truc. J’y connais rien. Vu que c’est une appli pour les coups d’un soir, j’ai mis des photos sexy, j’aurai peut-être pas dû. » Coincée au feu rouge, coude contre la portière, la jeune femme regarda Ian du coin de l’œil. « -mexicain ça te va ? J’imagine que l’idée du poisson cru c’est pas top. Alors je me dis que mexicain, ça serait pas mal. » elle adorait ce genre de bouffe et savait où aller. Quelques minutes plus tard, elle poussait la porte d’un petit resto qui ne payait pas de mine. « -ola Tito ! » s’exclama la jeune femme. Elle conversa en espagnol avec le restaurateur, puis ils furent vite installer à une table dans le fond de la salle. « -j’ai commandé, tu m’en diras des nouvelles. » elle s’installa comme si elle était à la maison.
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Jeu 1 Fév - 20:23
Ian Edwards
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Ian avait la sensation que l’instant confidence entreprit par la jeune femme cesserait là. À sa manière, Eli venait de clôturer la conversation avant même qu’elle ne commence réellement. Bien évidemment, il aurait pu l’interroger sur ce sombre passé qu’elle évoquait, mais comment s’assurer qu’elle lui confierait la vérité, ou tout simplement accepterait de se confier ?! La jeune femme ne se retrouvait pas à mépriser autant des alcooliques sans avoir souffert des conséquences de la boisson sur un être aimé. Cela ne faisait que trois jours qu’ils se connaissaient. Dans quelques semaines, elle parviendrait sûrement à se confier sur le sujet. Enfin, fallait-il encore parvenir à survivre jusque-là. En ce qui le concernait, Ian opta pour la sincérité au lieu de poursuivre dans les méandres du mensonge. Au contact de la jeune femme, il lui arrivait, de temps à autre, d’omettre qu’il interprété un rôle au sein de la cellule. Un peu comme en ce moment où il se confiait sur les raisons de son alcoolisme. Il en vint à exposer les raisons qui l’avait contraint à ne pas consulter. Elle comprenait. Et aussi courte soit sa réponse, elle lui fit du bien à entendre. Elle comprenait. Ce n’était pas rien pour celui qui s’était sentit seul presque toute sa vie, et parfois incompris. Il était probable que ça ne soit que des paroles de convenance. Mais en l’observant, il souhaitait croire que sa démarche était sincère. Et d’une certaine manière, elle le lui confirma en effectuant un rapprochement avec leur cause actuelle. Celle qui était défendu ardument par la cellule. « C’est pour cela que nous sommes tous là, non ? ». C’était parce que l’État et les valeurs qu’il défend en avait détruit plus d’un, et notamment ceux qui se trouvaient entre ces murs.
Néanmoins, Ian apprécia que la porte-flingue ne s’apitoie pas davantage sur son sort. Ce n’était pas le souhait de l’agent. Et l’entendre énuméré des adjectifs pour décrire leur relation l’amusa. Il ne put s’empêcher de parsemer cela de sa propre opinion, et en vint même à lui sourire, réjouie de l’entendre confirmer, en rétorquant « Oh mais je le sais bien ! ». Il donnait pratiquement l’air de jubiler en cet instant qu’elle lui donne raison de la sorte. Mais Eli trouva les mots pour le laisser interdit quelques secondes, le temps qu’il réalise le sens de cette proposition. Il n’était pas contre l’idée de découvrir sa poitrine galbée « Oui, je suis certain que ça soignerait mon mal » renchérit-il en se retenant, uniquement par respect pour cette dernière, de ne pas poser ses yeux sur ses seins. Le ton de la plaisanterie se dissipa pendant que Ian se montra plus sérieux, la remerciant presque de l’aide qu’elle était prête à lui apporter pour s’extirper de l’emprise de ses vieux démons. Il esquissa un petit sourire en coin « Comme si l’un pouvait empêcher l’autre ?! Avec ton caractère à la con, il ne fait aucun doute qu’on se foutera sur la gueule avant la fin de la semaine ». Il n’était pas naïf à ce point. Il acceptait son aide, mais il savait que ça n’impacterait en rien leur relation qu’elle avait choisi de définir comme étant explosive. Elle n’aurait pas pu trouver plus adéquate au regard de la situation.
Même si leur relation était bien plus que complexe que cela. Elle ne se résumait pas uniquement à l’affecte qu’ils se portaient ou à leur dispute frénétique. Il y avait notamment une certaine attirance entre eux. Une affinité qu’ils se refusaient, parce qu’ils ne devaient pas mélanger le personnel et le professionnel, pas même pour une nuit. Parce qu’il était un agent infiltré et qu’elle était l’ennemie. Et pourtant, ils le désiraient tout autant l’un que l’autre. Il y avait des regards qui ne trompaient pas, des gestes également. Cette manière de détailler son visage. Ce n’était pas innocent. Et si elle n’avait pas bougé de la sorte, il aurait sûrement succombé. Il la remercia alors intérieurement de cette initiative et décida de se concentrer sur la mission confiée par Toby. Parce que c’était la raison pour laquelle ils étaient autour de cette table. « C’était un coup de poker » répondit-il, peu convaincu par le ton employé par cette dernière, et sourit à sa précision « Le concert, ça sera pour la fois prochaine » proposa-t-il. Après tout, ça pourrait être sympa de sortir de temps à autre dans un contexte différent que le travail. Quant au métro, elle n’était pas séduite par l’idée « Je peux m’y rendre seul si tu préfères ». Il ne craignait pas les endroits exigus et sombre. « Désolé si Toby n’a pas choisi de faire sauter une île dans les caraïbes » répliqua-t-il tout en relevant son regard espiègle sur elle, et se reconcentra sur les plans. Ça avançait. Plus vite ils attendraient l’objectif et plus vite il quitterait cette cellule et reprendrait le cours de son existence en tant qu’agent enquêteur. Même si il n’y avait pas que des inconvénients à se retrouver infiltré dans cette cellule, pensa-t-il en observant Eli.
Un nouveau message. Cet homme toujours. Il fronça les sourcils, ses yeux vacillant entre le portable et la jeune femme qui venait de lui poser une question « Tu m’as pris pour ton meilleur ami gay ?! Démerde-toi » et lui confia les clefs, ses doigts caressant ceux d’Eli au passage. Jouait-elle avec lui ?! « Si jamais ça arrive, tu n’auras qu’à mesurer la taille de sa queue avec ta bouche. Je n’ai pas les tunes pour payer une autre contravention » et prit place côté passager. Il ne comprit pas immédiatement pourquoi elle parlait d’abdos, mais eut rapidement sa réponse. Pourquoi se justifiait-elle à son encontre ?! Il n’était personne. À moins que… Que lui aussi lui plaisait et que cette règle à la con qu’ils s’imposaient l’emmerdait tout autant que lui. « Vu ton sourire, ils étaient à ton goût ». Il attacha sa ceinture, cala son coude contre la portière et écouta Eli lui confier les raisons de cette application sur son téléphone « Tu n’as pas besoin de poster des photos sexy pour attirer les mecs » ou alors elle n’avait pas conscience de son physique plus qu’attrayant. Il bidouilla ensuite la radio tout en répondant par un « Ça me va », plus concentré sur la musique diffusé que le repas de ce midi. Ils se retrouvèrent donc attablé dans un coin du restaurant mexicain « Je suis ouvert à tout » rétorqua-t-il après avoir aspiré une gorgée de soda au travers de sa paille « Tu le connais depuis longtemps ? ».
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Charly
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Voilà ! Il était content ! Elle avait avoué haut et fort qu’elle appréciait ces échanges merdiques. C’était bien plus stimulant que les vannes à deux balles de Jiminy. Et pourquoi est ce qu’il venait de sourire de la sorte sérieusement ? Juste pour bien enfoncé le clou ? Juste pour bien rappeler à Eli qui oui, putain elle se le ferait bien, sauf que s’était interdit. Non pas touché ! Elle en rajouta un peu plus encore, proposant un traitement de choc. La réponse d’Ian la fit sourire, amusée. Puis elle lui proposa réellement son aide. « -avec MON caractère de merde ? T’es sérieux là ? Tu vas pas assumé un peu le fait que je suis pas la seule dans le lot ? » elle souriait en disant cela, un brun provocatrice. C’était ce genre de phrase qui, énoncé d’une toute autre façon, mettait le feu aux poudres. Actuellement, c’était surtout les reins d’Eli qui était en feu… et elle se fit violence pour se décaler et revenir au plan.
Comédie musicale… il l’imaginait vraiment écouter ce genre de chose ? Quoi qu’il en soit, ça ne serait pas de la musique qu’ils iraient voir, mais du basket. Ça serait pour une prochaine fois. « -non ça ira. Je prendrais sur moi. » il fallait bien faire le job. Et puis plus vite ça se mettait en place, plus vite elle retrouverait sa vie. Finit les infiltrations après ça. « -ça aurait été clairement plus sympa ! Reconnaissance en maillot de bain, au bord de la place, cocktail à la main… » elle ferma les yeux, comme si elle s’y voyait déjà. Malheureusement pour eux, c’était le métro qui les attendait le lendemain.
« -ba quoi c’est toi qui pose la question ! J’y avais pas pensé moi ! » elle ne draguait pas. C’était les hommes qui venaient à elle. Alors là, faire un semblant de conversation pour se trouver un coup d’un soir, ce n’était pas exactement dans ses compétences. « -je me contenterais de lui sourire. » répliqua Eli en bouclant sa ceinture. Elle décida de donner l’info. Ça permettait surtout d’avoir un sujet de conversation bidon, évitant des question plus personnelles. Elle ne tenait pas à ce qu’il revienne sur cette relation à l’alcool. Alors parler d’abdos et de taille de queue pourquoi pas ! « -mouais, je sais pas, on verra. » ils avaient l’air un peu trop parfait. Eli aurait pu répondre que son torse à lui aussi lui avait clairement plu. Mais c’était vraiment jouer avec le feu. Il allait croire à force, qu’elle lui faisait du rentre dedans. Elle aimait ce petit jeu, mais elle ne tenait pas à s’attirer des problème. Ian s’était montré raisonnable une fois. Elle avait peut-être eut de la chance. Un bref regard lorsqu’il lui fit, ce qui ressemblait à un compliment. « -oui, enfin tu dis ça parce que tu m’as vu presque à poil. » chose qui n’était pas le cas de tout le monde. Si Robby apprenait ça… il n’avait pas finit de la faire chier.
Eli décida du resto vu qu’Ian n’avait pas d’avis sur la question. Quelques minutes plus tard, elle déboulait avec lui dans un restaurant mexicain qu’elle adorait. Le patron avait été son indic pendant un temps. Aujourd’hui, ils étaient devenu amis. Elle connaissait sa femme, ses gosses. Tito savait qu’elle était sous couverture actuellement, et il savait également très bien la fermer quand il le fallait. « -ouais, j’ai été serveuse ici un temps. Tito n’était pas le patron à l’époque. Il était seulement le chef en cuisine. » Eli se frotta les mains lorsque les plats arrivèrent. La bouche pleine elle demanda : « -tu cherches dans quoi pour le boulot ? » il avait été militaire, mais qu’est ce qu’il savait faire d’autre. C’était uniquement pour faire la conversation. Et éviter de parler du repérage qu’ils allaient devoir faire après le repas. « -alors t’en penses quoi ? » qu’il ne lui dise pas que ce n’était pas bon. Si c’était le cas, il avait un problème de goût.
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Ven 2 Fév - 14:54
Ian Edwards
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A venir ...
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Bien évidemment que leur relation était explosive. Il suffisait de les observer depuis qu’ils s’étaient rencontrés, vacillant entre les disputes et l’entente cordiale, le tout parsemé d’une attirance physique mutuelle qu’ils n’étaient pas prêt à s’avouer parce qu’ils se l’interdisaient, tout simplement. Par conséquent, ce n’était pas parce que la jeune femme pouvait faire preuve de sollicitude à son encontre, que ça les empêcherait de se hurler dessus avant la fin de la semaine, ou ne serait-ce avant la fin de la journée. Eli avait un caractère de feu qui n’était pas sans conséquence sur leur relation « On ne parle pas de moi là ! » répondit-il tout en esquissant ce petit sourire en coin, et qu’une lueur taquine dansait actuellement dans ses prunelles foncées. Ian avait conscience qu’il était relativement bourru dans son genre. Toutefois, il savait également que cet aspect-là de sa personnalité ne laissait pas Eli insensible. Bien au contraire. Dans une autre vie, dans d’autres circonstances, ils auraient d’ores et déjà succombés à l’appel de leurs corps. Si cette petite voix ne retentissait pas sans cesse dans son esprit en lui rappelant qu’il était en mission sous couverture, et qu’elle était l’adversaire à arrêter à l’issue, Ian se serait laissé tenter à la découverte de son corps nu, vouant sa nuit à la faire jouir de biens des manières. Elle faisait bien de s’éloigner de lui, parce que la tentation était devenue palpable. Il était plus sérieux de se concentrer sur la mission confiée par Toby. Ils devaient faire du repérage au centre-commercial aujourd’hui, ainsi qu’au métro et au Capital One Arena. Pour ce dernier, la tâche allait s’avérer plus complexe. La sécurité ne les laisserait pas entrer s’ils ne venaient pas assister à une des manifestations organisées. En ce moment, c’était le Basket-Ball masculin qui était organisé, et cela, sur plusieurs semaines. Et contre toute attente, c’était la visite des sous-terrain qui n’enchantait pas particulièrement Eli. Il lui proposa donc d’effectuer le repérage en solitaire. Toby ne serait informé de rien. Il passerait son absence sous silence. Mais elle refusa « Si tu changes d’avis, tu sais qu’il n’y a aucun souci ». Dommage que la cellule n’ait pas choisi une île des caraïbes pour leur attentat. Le repérage aurait été plus attrayant, et encore plus quand la jeune femme évoqua un maillot de bain. Il n’avait aucun mal à l’imaginer seulement vêtu d’un bikini qui laissait apparaître ses formes affriolantes « J’imagine parfaitement la scène ».
Un coup d’œil en direction d’Eli à qui il avait confié les clefs de son SUV et rétorqua « Généralement, sur ce genre d’applications de rencontre, les mecs adorent envoyer des photos de leur engin » et précisa « Je ne parle pas d’expérience personnelle. Je… Je n’ai pas ce genre d’applis ». De toute manière, Ian passait le plus clair de son temps au travail. Il n’avait que trop peu de temps pour se concentrer sur sa vie personnelle ou même sexuelle. Même si il allait devoir envisager de s’aventurer dans les draps d’un autre lit avec une inconnue pour tenter d’oublier Eli. « Je ne suis pas certain que ça soit aussi efficace » répliqua-t-il en attachant sa ceinture. Sans vraiment en connaître les raisons, la jeune femme revint sur le sujet de cet homme qui l’avait contact pour lui montrer ses abdominaux « Tu n’as pas l’air si emballé que ça pour une nana qui s’est inscrite sur ce genre d’appli ». Elle aurait pu être plus émoustillé que cela, si son objectif était réellement de s’envoyer en l’air avec de parfaits inconnus. Eli pensait que ces messages résultaient des photos sexy qu’elle avait posé. Pour Ian, elle n’avait pas besoin de se montrer sexy pour attirer les hommes. Elle était attirante au quotidien. La tête appuyé contre son poing, il tourna son visage en sa direction en sentant son regard sur lui « Non. Enfin – et émit un petit rire mal à l’aise – Ne te méprends pas, tu es très belle nue » et se racla la gorge, tout en remuant quelque peu sur son siège, se concentrant pour ne pas repenser à cette nuit au motel « Mais… Rah… Tu vas encore te foutre de ma gueule, me trouver fleur bleue » et après un bref silence reprit avec sincérité « Je t’ai trouvé belle bien avant de te voir nue. Tu n'as pas besoin de poser sexy pour attirer un homme... Enfin, ce n'est que mon avis». Il fallait être aveugle pour ne pas le constater par soi-même. Eli était une beauté naturelle. Pas besoin d’artifices pour qu’un homme ne se retourne sur elle. Sur ces belles paroles, Ian observa le pays urbain en attendant d’arriver au restaurant mexicain.
C’était l’occasion pour la jeune femme de lui faire découvrir un restaurant qui lui était familier. Pour Ian, c’était la possibilité de découvrir un peu plus de la jeune femme en dehors de la cellule. Assis face à elle, il s’intéressa à son lien avec Tito « Et tu as appris l’espagnol dans ce restaurant ? » avant de poser ses yeux sur les plats déposés tour à tour sur leur table. Malgré le fond de gueule de bois qui persistait, Ian devait bien avouer que tous ces mets semblaient appétissant. Il termina sa bouche avant de répondre à la jeune femme « Un peu de tout. Aujourd’hui, je veux juste parvenir à payer mon loyer et manger » et reprit une bouchée tout en acquiesçant vigoureusement à la question d’Eli, signifiant qu’il appréciait le repas « Vraiment très bon ». Il accompagna le tout d’une gorgée de soda et ajouta « Je suis désolé d’avoir ravivé de vieux traumatismes en arrivant dans cet état tout à l’heure. Ce n’était pas volontaire ».
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Ven 2 Fév - 19:49
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Elle avait plissé les yeux l’espace de quelques secondes, comme pour lui dire : je te retiens. Puis elle avait finit par les lever au ciel, et déclarer forfait. Ils faisaient une belle paire. Il ne pouvait pas le nier. Ce n’était pas du faux du côté d’Eli. Elle avait toujours été ainsi. Elle avait prit un blâme dans son dossier à la CIA à cause de ce comportement trop impulsif. Mais elle ne s’était pas virée parce que c’était aussi ce qui faisait d’elle un bon agent. Sauf que pour le coup, elle n’était pas certaine d’être longtemps à la hauteur. Il y avait quelque chose chez cet homme qui l’attirait. Elle parvenait difficilement à le cacher, ou encore à le dompter. Elle avait dû se faire violence pour détourner le regard et s’éloigner de lui. Son envie hurlait embrasse le ! Son mental : assassin ! Elle n’avait pas le droit de faire ça. Elle perdrait son badge. Si elle couchait avec Ian et que celui-ci n’était pas tué lors de l’assaut, il ne se priverait pas pour ressortir ce dossier lors de son procès. Et elle finirait au même endroit que lui. Collaboration avec un terroriste. C’était ce genre de truc qu’on allait lui coller.
Rester focus. Elle ne devait pas perdre de vu la mission. C’était elle, sa priorité. Sa frustration et sa vie sexuelle déserte allait devoir attendre. « -ça ne sera pas la première fois que je ferais un truc qui ne me fait pas envie. Alors ça ira. » elle prendrait sur elle. Pas le choix. Elle ne pouvait pas négliger ce repérage. Encore moins le laisser aller seul sur place. « -avec le bruit des vagues en fond sonore… » elle sourit : « -au lieu de ça on va se retrouver avec des odeurs de transpiration et d’air déjà respiré mille fois. » tchao le rêve ! Bonjour la réalité.
La belle brune avait jeté un regard à Ian alors qu’il semblait soudainement bien au courant de ce qui se passait sur des sites de rencontres. « -si tu le dis… » comprenait comme il voulait. « -tu devrais peut-être essayer. Y’en a qui calcule le pourcentage de match et qui te propose que les types qui peuvent vraiment coller. » ça évitait les boulets. Elle avoua ensuite que c’était des abdos qu’elle avait eut en photo et non une queue en érection. « -je sais pas… il est peut-être un peu jeune… Pour moi. » le type en question avait visiblement son âge. Elle préférait les hommes plus âgés. Les torses imberbes c’était pas vraiment son dada. Ian collait bien mieux à ce qu’elle aimait. Mais elle préféra taire cela. Il avait bien vu qu’elle appréciait son physique l’autre nuit. Il avait également profité du spectacle. Elle n’allait pas lui jeter la pierre, c’était entièrement sa faute. Un léger froncement de sourcils en lui jetant un regard en coin. Puis elle se reconcentra sur la route. Ce qu’il venait de dire l’avait touché plus qu’elle ne l’aurait pensé. « -c’est pas du tout mon genre ! » il décida d’enfoncer le clou. Elle resta muette. Elle aurait peut-être mieux fait de se foutre de lui. Mais c’était assez rare qu’on lui fasse un compliment de cette façon. Généralement on la trouvait bonne, sexy, canon… mais le mot belle était rarement utilisé. « -wahou… heum… et bien… » et voilà qu’elle bafouillait presque. « -je… merci… » que dire de plus ? Elle enchaina en demandant ce qu’il voulait mangé, et finir par choisir pour eux.
Une fois à table, elle avait déjà hâte de manger. « -exactement. Apprendre sur le terrain y’a rien de mieux. Les livres ou les cours c’est pas du tout représentatif de la vraie vie. On t’apprends pas à jurer par exemple. Ou des expressions qui s’utilise tout les jours. On s’en tape de savoir dire cochon d’inde ou fusée spéciale. » enfin quoi que, celui-ci il était encore possible de l’utiliser… Changement de sujet, hop on basculait sur Ian. Réponse rapide. Merde, à nouveau à son tour. Elle prit le temps d’avaler ce qu’elle avait dans la bouche, se régalant comme à chaque fois. « -on peut éviter de revenir sur le sujet ? » elle le regarda droit dans les yeux : « -s’te plais. » peut-être que si elle était polie, il éviterait ses questions. « -t’as jamais eu de gosses ? » bam ! A nouveau sur lui. Il lui avait posé la question l’autre soir. Question qu’elle ne lui avait pas retourné.
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Ven 2 Fév - 20:46
Ian Edwards
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Cette manière si particulière qu’elle avait de plisser les yeux, trahissant ainsi le fond de sa pensée, ne pouvait que faire sourire Ian. Un de ces sourires à la fois amusé par sa réaction et qui témoignait d’une certaine complicité partagée entre eux deux. Pourtant, tous les deux savaient que ces moments étaient bien souvent éphémère. À tout moment, tout pouvait basculer pour une parole déplacée et dégénérer en une dispute. Même si en cet instant, il était bien loin d’éprouver de la colère à l’encontre de la jeune femme. Bien au contraire. Intérieurement, il menait une lutte impitoyable contre lui-même pour ne pas goûter ses lèvres, et la faire sienne sur cette table, au milieu des plans confiées avec soin par Max. Elle était et restait l’ennemie. Celle à qui il devrait tôt ou tard menotter pour l’adresser au Procureur des États-Unis. Une femme prête à participer à ces assassinats au nom de ses convictions. Et pourtant… Il n’avait pas envie de voir l’assassin en elle. C’était la première femme, depuis son divorce, à se soucier de lui et à lui faire ressentir des sentiments si contradictoires que ça devenait presque addictifs. Mais elle était la cible à abattre, et il était déjà perçu comme le dépendant au travail et à l’alcool au sein du FBI. Si ça venait à se savoir qu’ils avaient eu une relation, même aussi brève qu’une seule nuit, il se retrouverait enfermé dans un bureau de sous-sol à veiller sur les pièces à convictions huit heures par jour et six jours par semaine, et ce, jusqu’à sa retraite. Il devait donc résister à l’appel de son corps, de ses mains… Oui, il devait résister. Toutefois, ça s’avérait être une tâche particulièrement ardue à certains moments. Le travail était donc une alternative sur laquelle il allait devoir se focaliser pour ne pas commettre d’impair. « Ce n’est qu’une question d’une heure ou deux ». Eli parviendrait à surmonter cette épreuve sans difficulté. Il ne se faisait pas de souci sur ce point. « Je vais tout de même soumettre l’idée à Toby ». Pour la plage et non le métro.
Dans la voiture, la conversation fut tout autre alors que la jeune femme se confia sur l’application de rencontre. Ian ne s’était jamais laissé tenter par l’expérience, mais certains équipiers, si. Femme ou homme. C’était relativement fascinant de constater la différence d’approches selon le sexe. « Une amie s’est inscrite sur Tinder et elle a sûrement plus vue de chibres qu’une prostituée encore en exercice » précisa-t-il en grimaçant à cette pensée et fronça ensuite les sourcils, quelque peu surprit par sa proposition qu’il déclina bien vite « Ça ne m’intéresse pas vraiment. Si je veux soulever une fille, je vais dans un bar, je discute quelques minutes avec elle. On va chez l’un ou l’autre, on baise et je disparais ». Les applications de rencontre, très peu pour lui. Les relations entre les personnelles étaient suffisamment superficielles, pour ajouter un écran entre eux. Il était de l’ancienne génération. Il préférait le contact humain. Néanmoins, elle avait raison sur un point, il devrait essayer. Il devrait se trouver une femme, pour une nuit et pour oublier au plus vite Eli. « Il a quel âge ? » finit-il par demander alors que la conversation se poursuivait sur celui qui avait envoyé un message à la jeune femme. Selon elle, tous ces prétendants s’intéressaient à elle uniquement en raison des photos sexy qu’elle avait posté. Quant à Ian, il avait une toute autre théorie. Elle était belle naturellement, et n’avait pas besoin d’être en tenue légère pour les attirer. Néanmoins, il ne voulait pas qu’elle se moque de lui parce qu’il se montrait trop sincère à son égard. Elle affirmait que ce n’était pas son genre. Il n’en croyait pas un mot, et il le lui fit comprendre en lui lançant un regard en coin. Pour autant, Ian décida de lui confier qu’il avait trouvé belle bien avant de la découvrir dans sa nudité. Son regard rivé maintenant sur le paysage urbain, il finit toutefois par tourner la tête en sa direction. C’était la première fois qu’il entendait la jeune femme bafouillait de la sorte. Sa sincérité l’avait touché, ou était-ce simplement son compliment. Peu importe. Elle n’était pas resté de marbre à ses paroles, et ça toucha inéluctablement l’agent qui se trouvait à ses côtés. Il lui adressa un simple sourire pour seule réponse. Eli ne s’était pas moquée de lui, il ne comptait pas en faire de même. Il préféra se concentrer sur la playlist qui était diffusée.
Autour de la table du restaurant mexicain choisi avec soin par la jeune femme, Ian s’intéressa à son lien avec le propriétaire des lieux. C’était en travaillant ici qu’elle avait appris à parler l’espagnol « Je ne vais pas te contredire. J’ai appris l’arabe quand j’étais établi en Irak ». Le terrain avait toujours été la meilleure école qui soit. La conversation dévia ensuite sur le travail. Sur ce qu’il recherchait. Rien de bien précis. Et puis, ça n’avait que peu d’importance. Il préféra s’excuser pour son état de ce matin et la fixa quelques secondes avant de répondre « Oui… Bien sûr ». Le sujet était semblablement plus sensible qu’il ne l’aurait songé. D’habitude, il se serait peut-être laissé tenter à se montrer plus curieux, mais il n’en éprouvait pas la moindre envie en cet instant. Il appréciait leur entente cordiale. Il la laissa donc changer de sujet de conversation « C’était en projet avec mon ex-femme, mais l’armée m’a renvoyé en Irak pour un nouveau détachement. Elle ne m’a pas attendu. Quand je suis rentré, c’était pour signer les papiers du divorce… Et après, tu connais l’histoire. De toute manière, je ne suis pas sûr que l’homme que je suis devenu aurait été un bon père ». Il prit une gorgée de soda et ajouta « Tu es fille unique ? ».