J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Il était désolé ? Non, c’était elle surtout qui était désolée d’être venue et d’avoir mit au grand jour des faiblesses. Maintenant, il savait qu’elle était capable de se montrer humaine, de s’inquiéter pour quelqu’un. Enfin… pour lui. Parce qu’elle n’aurait pas fait cette démarche pour Robby par exemple. Elle lui lança un regard noir. Bien sur que c’était chiant et déconcertant qu’ils aient autant de point commun niveau caractère et façon de réagir. Ça prouvait au moins une chose, ils n’étaient en aucun cas compatible. Même si ils s’étaient rencontrés dans une autre vie, ils étaient bien trop similaire pour que cela donne quelque chose de positif. Les disputes et les prises de têtes éclataient pour un rien. Sans parler de cette tension que cela faisait naitre entre eux. « -roh arrêtes ! » elle n’était pas en train de le prendre pour un con, mais d’essayer de lui faire comprendre les choses.
Comment pouvait elle lui faire confiance ? Il avait buté deux flics ! Et elle était flic ! Il semblait très bien s’en accommoder. Le jour où il comprendrait, il n’hésiterait pas à la buter. Chose qu’il semblait être incapable de concevoir pour le moment. « -rien… seulement mon comportement et ma parole. » ce qui était faible sans doute à ses yeux. « -je n’ai aucune envie de revivre ce qui sais passé avec Byron. Surtout pas avec… » elle le désigna d’une main en soupirant. Avec lui. Nouvelle preuve de faiblesse. Ou de confiance. A lui de juger. Eli mit fin à la conversation et quitta les lieux sans excuses. Elle devait partir. Ça devenait trop difficile.
Quelques jours plus tard, elle avait eut le temps de se ressaisir et d’à nouveau s’encrer dans son personnage. Comme elle le lui avait dit, elle ne sentait pas ce rendez-vous. Alors ce soir, ils allaient devoir se faire confiance, un minimum. Faire équipe, comme il l’avait évoqué chez lui. « -j’avais compris… merci… » répondit la jeune femme alors qu’Ian semblait bloqué sur le pas de la porte. Eli avait sorti le grand jeu. Pas pour lui. Pas pour le tenter ou le troubler ou le frustrer plus encore. Elle lui avait donné rendez-vous en avance, pour qu’ils aient le temps de voir ensemble les détails du dossier. De la salle de bain, elle l’entendit marmonner alors qu’elle mettait du mascara. Un regard par l’intermédiaire du miroir lorsqu’il entra dans la salle de bain. « -non, le premier qui me touche, je lui casse le bras. » hors de question. Elle n’était pas là pour jouer les prostitué de service. « -diversion comme, ils regardent ailleurs, évites les détails, et la transaction sera rapidement faite. » elle sourit à la réflexion d’Ian. « -tu leur diras. » le sourire suivant fut pour lui, juste après qu’elle eut mit du rouge à lèvres.
« -exactement… » au milieu d’un lieu bondé. L’idée l’avait empêché de dormir durant deux nuits. Une phrase de Robby également. Elle avait sonné comme une mise en garde : soit à la hauteur Eli. Elle prit le temps de se coiffer, ajoutant ainsi un peu plus de sexappeal à son personnage. Puis elle regarda Ian toujours au travers du miroir. « -j’allais pas y aller en jean. » il était plus qu’à son gout également dans son costume qui lui allait comme un gant. La jeune femme se retourna avec lenteur alors qu’il évoquait leur dernière dispute en date et l’idée qu’elle ait pleurer. Un sourire amusé étira ses lèvres alors qu’il quittait la pièce précipitamment pour aller s’hydrater. Elle attendit une ou deux minutes, avant de le rejoindre et de demander : « -tu veux quelque chose de plus fort ? » parce que de son côté, elle ne dirait pas non.
Sans attendre sa réponse, elle sortie deux verres et une bouteille. Un verre les aiderait peut-être à se détendre. Elle prit place à la table, croisa les jambes avec élégance, toujours avec cette mouvance féline et sensuelle qui lui était propre. Elle poussa le premier verre vers Ian et dit en se servant le sien : « -tu n’as pas à t’excuser. On ne se connait pas assez pour savoir là où ça fait mal chez l’autre. » elle lui sourit en soulevant son verre : « -et je n’ai pas pleuré. » mensonge, mais si cela pouvait le rassurer. Elle tendit son verre en direction d’Ian et dit : « -à notre soirée en duo alors… » pour le moment, elle tentait de cloisonner et surtout d’oublier la boule qu’elle avait dans le creux du bide. Elle avala une gorgée d’alcool fort, et ajouta : « -je suis contente que tu sois là ce soir. Je crois que… j’ai un sale présentiment… je déteste ça. »
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Sam 17 Fév - 21:21
Ian Edwards
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La jeune femme n’avait sans doute pas conscience de la lutte intérieure que menait Ian depuis le premier jour de son infiltration. Pourtant, cela n’avait pas paru évident aux premières heures de leur rencontre, mais Ian éprouvait comme une certaine envie de lui faire confiance. Comme s’il n’y avait aucun risque à se confier de temps à autre à la jeune femme. Et pourtant, une part de lui n’avait de cesse de lui marteler de rester continuellement sur ses gardes, qu’elle était et resterait l’ennemie. Ce qui avait pour conséquence que peu importait son comportement ou sa parole, tout ça ne pouvait être que mensonge afin de le manipuler. Après tout, c’était devenu son métier depuis deux semaines. Travestir sa personnalité et son comportement pour correspondre à un personnage créé de toute pièce par le Gouvernement. Il lui fallait d’autres preuves que celle-ci, comme il le lui rétorqua « Il me faut plus que des mots Eli ». Et elle lui apporta une preuve presque aussitôt à la suite. La jeune femme ne voulait pas que l’histoire avec Byron ne se répète, et encore moins avec lui. Tels étaient ses mots. Surtout pas avec lui. Il éprouva une étrange sensation en entendant ses mots. Comme si elle était réellement inquiète pour lui, qu’elle ne voulait pas le perdre. Il resta quelques secondes silencieux à la suite de cet aveu, et souffla un « Ça n’arrivera pas », encore quelque peu déstabilisé. Il le fut d’une toute autre manière quelques jours plus tard en l’apercevant dans une robe rouge au dos nu et échancré sur l’une de ses jambes. Ian n’avait pu s’abstenir de laisser glisser lentement son regard sur sa silhouette, et de lui avouer qu’il l’a trouvé magnifique. Comme bien souvent, Eli dissipa toute magie de l’instant, et il rétorqua un « Il faut vraiment revoir ta manière de recevoir les compliments toi » en inclinant la tête sur le côté.
Après quelques pas dans l’appartement, sans vraiment prêté une attention particulière à la décoration – il n’était pas présent pour cela de toute manière – il se saisit du dossier qu’il survola tout en la rejoignant dans la salle de bain, l’observant s’apprêter tout en prenant connaissance des informations « Tu penses vraiment qu’ils arriveront à te toucher ? », sous-entendant qu’il était présent et qu’il comptait veiller au grain, lui aussi. Toutefois, il ne comprenait pas vraiment ce que signifiait jouer le rôle de diversion, alors Eli prit le temps de le lui expliquer « Je vois… Tout ce que j’aime ». C’était ironique. Une femme pouvait être plus que belle. C’était réduire la femme à rien de plus qu’un objet, une jolie plante posée sur le meuble du salon. Il désapprouvait à voix haute et releva son regard du dossier en esquissant un sourire « J’y compte bien ». Il replongea le nez dans les différentes feuilles qui composées la pochette kraft. Ils venaient récupérer le virus. Cela faisait pratiquement un mois qu’il était un membre de la cellule, qu’il était impliqué dans la préparation de ces attentats, et pourtant, il était incapable de justifier leur acte. Ne souhaitant pas commencer la soirée avec un esprit obscurcit par la colère, Ian préféra reporter toute son attention sur la robe que portait la jeune femme « Heureusement que j’aime être torturé de cette manière alors » avait-il répliqué en esquissant un sourire qui fut de courte durée. Il évoqua leur dernier échange, mais toujours quelque peu perturbé par la présence d’Eli dans cette robe, il décida de rejoindre la cuisine pour un long verre d’eau. Il ne s’attendait pas à ce que cette dernière lui propose un liquide plus fort « Exceptionnellement, je vais dire oui ». Depuis leur dispute au sujet de l’alcool, Ian avait fourni des efforts, et même s’il n’avait pas arrêté l’alcool, il en avait toutefois réduit son usage. Par respect pour la jeune femme.
Dans un silence de cathédrale, Ian ne quittait pas du regard la jeune femme, savourant de la voir évoluer dans l’appartement avec une telle élégance, une telle sensualité, qui ne le laissait pas insensible. Bien au contraire. C’était une véritable et agréable torture que d’être à ses côtés. Ce soir d’autant plus. Il s’approcha de la table pour se saisir du verre qu’elle avait fait glisser jusqu’à lui, et lutta pour ne pas observer ses longues jambes fuselées, avalant le verre d’une seule gorgée, et reposa le récipient sur la table aussitôt après. « Suffisamment pour savoir que je t’ai fait du mal ce jour-là » répliqua-t-il avec douceur et se mit à sourire « Même si tu avais pleuré, tu es trop fière pour me l’avouer ». Il se pencha pour récupérer la bouteille, se servant un second verre pour trinquer « A notre soirée en duo » et en avala une longue gorgée, tout en prenant place sur la chaise voisine, croisant élégamment les jambes, son pied proche de celui-ci d’Eli « Qu’est-ce qui te fait penser que ça va dégénérer ? ». De toute manière, il ne sortait jamais sans son arme. Simple précaution. Il fit danser son verre entre ses doigts et souffla « On est jamais à l’abri de rien ». Ils rencontraient des gens dangereux, du monde entier. Il suffisait parfois d’un rien pour que tout vole en éclats.
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C’était Ian qui venait de frapper à la porte. Eli s’était délestée de son arme et lui avait ouvert la porte. Puis elle avait penché la tête exactement comme lui, avec un sourire tendre. « -merci pour le compliment… » avait elle ajouté avec sincérité, limite un peu de gêne. « -c’est mieux ? » Elle laissa Ian prendre le dossier et s’en imprégner, tout en terminant de se maquiller. Elle évita avec soin de trop prendre en compte qu’ils étaient là, tout les deux chez elle, dans sa salle de bain… Hors de question qu’elle serve de femme objet ce soir. Elle avait sourit à Ian et répliqué : « -c’est moi qui vais surveiller ton petit cul ce soir. Et pas l’inverse. » parce que c’était lui menait la transaction. Pas elle. C’était lui qui était en première ligne.
Ça aurait peut-être été mieux si Ian n’avait pas fait de réflexion sur sa tenue ou la torture que cela engendrait chez lui. Eli de son côté, préféra se taire. Ce costume lui allait tellement bien. Il avait une vraie classe naturelle. Elle le laissa gagner la cuisine, lui laissant quelques minutes de répit avant de lui proposer un verre d’alcool. Elle en avait besoin. Elle savait pour la dépendance à l’alcool, mais elle faisait exception ce soir. Et visiblement Ian aussi. Un sourire à sa réponse, avant de le servir. « -ce n’est pas toi, c’est certain aspects de la conversation. » elle ne voulait pas qu’il se sente obligé de peser ses mots avec elle. « -c’est vrai. » avait elle répondu en souriant, une lueur complice dans les yeux.
Son verre tinta contre celui d’Ian, avant qu’elle ne prenne une gorgée d’alcool pur. Elle observa le liquide dans son verre quand Ian posa la question. Eli hésita, et finit par lui dire : « -Robby m’a fait une réflexion hier. Ça sonnait comme un avertissement. Il m’a dit que je devais assurer. » elle reprit une gorgée, grimaça légèrement et ajouta : « -c’est peut-être rien, mais jusqu’à présent, lui ou les autres n’ont jamais eut ce genre de réflexion ou conseil. » elle regarda Ian quelques instants : « -tu avais raison… c’est moi qui suis sur la sellette. La preuve, c’est toi qui fait la transaction. » et non pas elle, alors que ça avait toujours été le cas depuis le début. Elle était en train de se faire doubler… ça ne lui posait pas vraiment problème. Ça lui laissait plus de manœuvre vis-à-vis du virus. Peut-être que Tobby voulait se venger, ou encore se débrasser d’elle parce qu’elle devenait gênante. Ces idées lui avaient traversé l’esprit. Peut-être qu’elle devenait aussi parano. Elle soupira et ajouta en redevenant pro : « -du coup le night-club, c’est du genre haut de gamme. On devrait pas avoir de problème pour entrer. » un sourire. Ils étaient plus que classe soit l’un soit l’autre. « -l’idée c’est de se fondre dans la masse un petit moment, ils viendront nous chercher. On fait… enfin… tu fais la transaction, et on se casse. » elle n’avait pas du tout envie de danser jusqu’au bout de la nuit. Elle voulait mettre la mallette en lieu sûr, le plus rapidement possible.
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Dim 18 Fév - 20:46
Ian Edwards
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Lorsque la jeune femme avait ouvert la porte, le regard de Ian avait parlé pour lui. Magnifique. Ce fut le mot qu’il prononça par la suite. Toutefois, il fallait croire que son interlocutrice n’était pas familière des compliments, que cela soit pour les formuler que pour les accepter. Il ne s’abstint pas pour le lui faire remarquer, et la laissa l’imiter en inclinant la tête dans le même sens que lui pendant qu’un sourire étirait ses lèvres « Bien mieux » avait-il souffler sans jubiler pour autant. Ian s’était rendu compte par lui-même qu’elle était presque gênée de ses mots. Un peu comme la fois précédente où il lui avait confié la trouver belle. Eli n’était pas à l’aise avec cet exercice. Celui d’accepter un mot gentil. Ian ne s’en offusqua donc pas et la suivit jusque dans la salle de bain avec le dossier, échangeant sur la transaction qui aurait lieu dans un peu moins de deux heures. La jeune femme n’était présente qu’au titre de distraction. Un rôle que condamnait presque l’agent qui considérait qu’elle était capable de bien plus que d’être séduisante. Et si l’un des vendeurs osait quoi que ce soit à son égard, il n’hésiterait pas à intervenir. Enfin, c’était son idée première, jusqu’à ce que la porte-flingue lui rappelle son rôle de ce soir. Dans ce night-club, elle serait son ange gardien. « Tu seras donc mon garde du corps. Au sens propre » répliqua-t-il en souriant pleinement, ravi de son jeu de mot. Sans vraiment de surprise, la conversation dévia sur la tenue de sa partenaire de ce soir. Une robe qui ne le laissait aucunement de marbre, et décida donc de quitter la pièce pour reprendre ses esprits. Eli le rejoignit peu de temps après, et à sa plus grande surprise, cette dernière lui proposa un verre d’alcool. Il n’allait pas refuser. L’agent était quelque peu anxieux à l’idée de prendre la direction de la transaction un peu moins d’un mois après son arrivée à la cellule. Ce verre autour de la table était également l’occasion pour Ian de revenir sur leur dispute précédente. Il n’était pas en cause. « Tu sais que si un jour tu as besoin de parler… » répliqua-t-il tout en laissant sa phrase en suspens. Elle savait où le trouver. Quant aux larmes qu’elle avait sûrement versée par sa faute, elle n’allait pas affirmer sa théorie, mais c’était tout comme au regard qu’elle échangea avec lui et qui le fit sourire avec douceur. Il ne renchérirait pas respect.
Le second verre rempli, ils trinquèrent à leur duo pendant que Ian prenait place sur la chaise voisine à celle d’Eli, les jambes élégamment croisées. Il tentait de faire abstraction des jambes fuselées de sa partenaire, et rien de tel pour cela que d’évoquer Robby et le discours qu’il avait tenu la veille. Faisant tourner le récipient entre ses doigts, l’agent n’appréciait pas les mots employés par le pyromane. Tout comme Eli, il comptait rester davantage sur ses gardes ce soir « Tu t’attends à un guet-apens ? » osa-t-il donc demander. Il déglutit avec lenteur quand la jeune femme évoqua à voix haute les craintes de l’infiltré. Elle était dans le viseur de la cellule. « Je n’ai jamais souhaité cela Eli… » souffla-t-il. Il décroisa ses jambes tout en s’avançant sur sa chaise pour se rapprocher de la jeune femme « Je n’ai rien dit de tes doutes à Toby ou quiconque. Tu dois me croire. Mon but n’a jamais été de te doubler ou … de t’inquiéter ». Bien au contraire, il souhaitait même la protéger. Il appréciait son rôle de petit nouveau dans la cellule. Moins de responsabilité. Moins de chance d’attirer l’attention de quiconque, et notamment celle de Toby. Mais il fallait croire qu’il avait failli dans son entreprise de maintenir ce rôle au sein du groupe. Il prit une gorgée à cette pensée et reposa lentement son verre sur la table. « Tu es notre billet d’entrée » répliqua-t-il en esquissant un petit sourire taquin. Dans cette robe, aucun night-club oserait la laisser sur le trottoir. « Je ne voyais pas cela autrement ». Ian n’avait jamais apprécié l’ambiance des boites de nuit, la musique trop forte, les lumières jaillissant de toute part, le brouhaha constant des conversations. Mais ce soir, il ferait une exception. L’agent délaissa le reste de son verre sur la table. Il souhaitait garder l’esprit clair pour le reste de la soirée. « On y va ? ». Une demi-heure après, Ian se garait devant le night-club. Un rapide coup d’œil sur les deux videurs à l’entrée, la queue qui attendait patiemment devant et retira la clef du contact « Tu te sens prête ? » demanda-t-il avant de se pencher vers elle, déposant un baiser sur sa joue « On ne sait pas comment va finir cette soirée. Je voulais t’embrasser au moins une fois » et quitta la voiture. Il fit le tour du SUV pour lui ouvrir la portière, et lui tendit son bras pour rejoindre le night-club.
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Dim 18 Fév - 21:27
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Les rôles s’inversaient ce soir. Il parlait, si l’échange était fait en arabe elle n’allait rien comprendre et elle détestait d’avance cela. Elle de son côté, elle était là pour la sécurité. Du moins, elle le voyait ainsi. C’était à elle d’assurer leur arrière. Un sourire pour Ian, avant de le laisser partir quelques instants plus tard. Il avait raison, c’était de la torture. Mais ça l’était également pour elle. Elle savait ce que dissimulait cette chemise et cette veste. Pour se donner un peu de courage, elle proposa un verre d’alcool fort. Elle en avait besoin. Ian aussi sans doute. Il s’excusa, elle précisa qu’il n’avait pas à le faire. Elle avait eut le temps de digérer tout ça, de le mettre de côté. Aujourd’hui, elle était seulement focus sur la mission qu’ils devaient accomplir sans le moindre accros. Les états d’âmes n’étaient pas à l’ordre du jour. Un regard… il pensait vraiment qu’elle était du genre à se confier ? Dans une autre vie, dans d’autres circonstances peut-être. Mais pas dans l’état des choses actuelles. Impossible. Cela voudrait dire lui parler de son véritable passé, et c’était hors de question. Pour sa propre sécurité.
Eli décida de se confier sur un tout autre sujet. Ces craintes pour la mission de ce soir. Elle évoqua Robby, les quelques mots qu’ils lui avaient dit. « -j’en sais rien… » elle ne parvenait pas à savoir d’où venait exactement la menace. Cela générait du stress et de l’angoisse, qu’elle tentait au mieux de contrôler. Elle devait garder la tête froide. Elle observa Ian quelques instants sans rien dire, puis elle se décida à répondre : « -je te crois. » Elle espérait ne pas faire d’erreur. Mais c’était une partie de l’équation qu’elle ne maitrisait pas. Alors elle devait lâcher prise là-dessus. Impossible de tout contrôler tout le temps. C’était également une certaine preuve de confiance. « -il y a pleine d’élément qui font que c’est toi qui dois gérer ça ce soir. Ils veulent pas traiter avec une femme, je ne parle pas langue… je me trompe peut-être après tout. » elle était seulement devenu trop parano. Elle resterait tout de même sur ses gardes. Et ils allaient faire en sorte que la soirée et l’échange soit rapidement fait. « -et tu vas faire des jaloux… » avait elle ajouté d’un ton taquin avant de terminer son verre sans la quitter des yeux. Elle évoqua la déroulement des opérations. Un hochement de tête, avant de terminer son verre et de se lever.
Eli aurait aimé être un peu plus armée, mais avec la robe qu’elle portait, c’était compliqué. De toute façon, elle espérait vraiment que tout se passerait bien et qu’elle n’aurait pas à tirer un seul coup de feu. Elle regard par la vitre lorsqu’Ian se gara devant la boite de nuit. « -oui. » avait elle répondu avant de se laisser surprendre par les lèvres d’Ian sur sa joue. En passant son bras sous le sien, elle souffla : « -tu appelles ça embrasser ? » avec de sourire et jouer son rôle à merveille. En quelques minutes, ils avaient franchit les portes se retrouvant dans cette ambiance étouffante surpeuplé que la belle brune n’appréciait toujours pas. Qu’importe, ils avaient un job à faire. Comme toujours, elle analysa l’environnement, les sorties, les gens, les risques.
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Dim 18 Fév - 22:00
Ian Edwards
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La jeune femme avait fait le choix de partager ses appréhensions concernant la transaction du soir venu. La mise en garde du pyromane semblait l’avoir quelque peu bouleversé, la contraignait à être davantage sur ses gardes les prochaines heures. Est-ce que Toby soupçonnait Eli de ne plus adhérer aux convictions de la cellule, mettant ainsi en péril leurs actions futures ? Souhaitait-il s’assurer de sa loyauté ? Sans compter que l’agent venait de prendre soudainement du galon, se retrouvant seul maître à bord pour gérer la vente, pendant que la porte-flingue veillerait à sa sécurité en arrière. Une situation qui le déstabilisait quelque peu, et le premier verre d’alcool n’aida rien à dissiper ce ressentiment. Tout ce qui importait à Ian, c’était que la jeune femme croit à sa sincérité. Il n’avait pas prononcé le moindre mot sur les doutes d’Eli à quiconque au sein de la cellule. La fuite ne provenait pas de lui. Et il éprouvait un certain soulagement quand elle lui confirma le croire. Il en laissa même retomber sa tête en avant quelques secondes, avant de reposer son regard sur elle. « Je pense qu’il n’y a pas que la Qataris qui sont en possession d’anthrax » évoqua alors l’agent, partageant les soupçons de sa partenaire. Il ne faisait aucun doute que tout cela avait été planifié par Toby. Il aurait pu jeter son dévolu sur l’Europe de l’Est ou encore la Russie pour trouver le virus, mais il avait fallu que son choix se porte sur les pays arabes. Une langue qu’il était le seul à parler d’eux deux. Il trouvait la situation particulièrement intrigante, ou était-ce son esprit d’agent qui se mettait en éveil. Il laissa Eli reprendre son professionnalisme, évoquant ainsi le night-club. Un endroit chic dans lequel ils pourront pénétrer grâce au corps et la beauté de la femme face à lui. Cela ne faisait aucun doute. « J’ai conscience de la chance que j’ai ce soir » confirma-t-il en se levant, délaissant le fond de son verre pour ce soir.
Garant le SUV devant le night-club, Ian prit un instant pour observer les alentours et les personnes présentes en ce début de fin de soirée. Il s’assura également qu’Eli était prête à affronter la foule et cette transaction. Oui. Parfait. Il se pencha ensuite pour venir déposer un baiser sur sa joue, justifiant son geste sur la tournure dramatique que pourrait avoir la soirée, et quitta aussitôt le véhicule. Son bras tenant le sien, il se mit à sourire à sa question et répondit à son oreille « Si j’avais embrassé tes lèvres, je n’aurais pas pu m’arrêter » tout en appréciant que cette dernière ne l’ait pas giflé à son initiative. Quelques minutes plus tard, ils se retrouvèrent à évoluer au milieu de la foule, des lumières dansantes et de la musique qui contraignait à une certaine proximité. Ils prirent le temps d’observer les issues de secours, les caméras, les vitres au-dessus de leurs têtes où généralement le gérant observer le bon déroulé de la soirée. L’agent finit par saisir le poignet de la jeune femme, l’encourageant à passer ses bras autour de sa nuque pendant qu’il posait ses mains sur ses hanches « On ne doit pas paraître trop suspect » répliqua-t-il avec un sourire « Il y a trois issues de secours donnant sur l’extérieur, un escalier qui mène à l’étage supérieur et j’ai compté environ huit caméras, mais je pense en avoir loupé quelques-unes » répliqua-t-il en venant poser sa tête contre la sienne, ses lèvres à son oreille « Je ne sais pas si tu as raison de t’inquiéter pour ce soir, si on va ressortir vivant de cette soirée, mais si notre vie s’arrête dans quelques heures, je voulais que tu saches que j’ai apprécié de travailler avec toi… Même si tu es une vraie tête de con » et ajouta en souriant « J’ai un cadeau pour toi » et se recula légèrement pour sortir un sachet en papier de sa veste de costume et en sortie un bijou qui tomba dans la paume de sa main « Je t’ai dis que je trouverais une chaine en or pour que tu puisses porter mes couilles. Il y avait plus gros, mais vu la taille de mes bourses, je n’ai pas trouvé ça utile » et lui passa autour du cou « Je ne l’ai pas volé, si c’est ce qui t’inquiète. Je l’ai trouvé chez un brocanteur du centre-ville ». Il retira ensuite ses mains du collier pour commencer à défaire sa ceinture « Manque plus que mes cou… » et marqua un arrêt « Plus tard peut-être, tu as raison » et se mit à rire. Ian voulait la détendre. Peut-être avait-elle raison d’avoir peur, mais il voulait lui laisser un dernier souvenir agréable avant que ça ne tourne mal. Qui sait, c’était peut-être leur dernière soirée ensemble…
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Charly
Lun 19 Fév - 11:43
Elionor Griffins
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Un hochement de tête, son verre proche de ses lèvres. « -c’est peut-être aussi le mien de voir comment tu es capable de gérer… » le test était peut-être pour Ian et non pour elle. Même si jusqu’à présent il n’avait sans doute jamais donné mauvaise impression. Il s’était tout de même interposé entre le flingue d’Eli et Tobby. Peut-être que ça venait de Robby… peut-être aussi qu’elle se faisait des films et que finalement tout allait très bien se dérouler ce soir. Ils avaient vu les détails ensemble, maintenant il était temps de plonger. Eli était prête. Malgré le mauvais présentiment qu’elle avait, il y avait cette adrénaline qu’elle adorait durant chaque opération. Celle qui l’avait fait sourire et adoré jouer au poker avec des russes armés jusqu’aux dents… Ou encore faire un rodéo avec des ukreniens… ça avait toujours été son moteur pour chaque mission, ce besoin de frisson. Depuis la mort de Byron, la peur avait trop prit le contrôle dans son esprit. Elle voulait faire confiance à son instinct et accorder de la confiance à l’homme qui l’accompagnait. Celui là même qui venait de déposer un baiser sur sa joue.
Provocatrice et joueuse, Eli fit forcement une réflexion. « -et tu ne porterais déjà plus de chemise… » avait-elle répliqué en échangeant un regard complice. C’était plus fort quelle. Sur ça aussi elle avait décidé de lâcher prise. Elle avait déjà trop de paramètres à contrôler. Entrer dans les lieux ne fut pas un problème. Une fois dans la place, elle évalua l’endroit tout en sirotant un cocktail sans alcool, à la paille. Elle délissa son verre lorsqu’Ian saisit son poignet, et se ne fit pas prier pour jouer le jeu. Elle glissa ses bras autour de son cou, moulant son corps au sien. Ce soir, elle avait envi que la frustration soit délicieuse. « -alors descends tes mains, on est pas dans une boom du lycée… » avait elle soufflé à son oreille, sourire aux lèvres. « -14 caméras, deux gorilles à chaque porte. » ajouta Eli avec précision pour compléter l’inventaire. « -très optimiste comme discours… » commenta la belle brune. « -et c’est réciproque… pour la tête de con… » un sourire étira ses lèvres alors qu’elle glissait ses doigts dans la nuque d’Ian avec sensualité.
« -c’est pas mon anniversaire… » comment pouvait-il savoir que c’était dans quelques jours. Impossible. Elle recula légèrement pour l’observer, avant de froncer les sourcils en voyant le petit sachet. Il avait vraiment un cadeau ? « -qu’est ce que tu… » mais elle vit tomber la petite chaine, releva les yeux sur Ian, avant de pouffer de rire joyeusement. Sans rien ajouter, elle se tourna pour qu’il lui passe autour du cou. Un frisson lorsqu’il retira ses doigts : « -je ne… » mais elle ouvrit de grands yeux. « attends tu… » elle posa ses mains sur la ceinture d’Ian, un immense sourire aux lèvres. « -t’es cinglé tu le sais ? » elle retira ses mains de celles d’Ian et ajouta : « -garde les au chaud… » avant de passer à nouveau ses bras autour de son cou. Après quelques minutes de silence, elle dit : « -merci… » un merci sincère, doux et qui prouvait que malgré l’histoire de couilles, elle était touchée par le cadeau. Son corps contre celui d’Ian, sa joue contre la sienne, elle finit par souffler : « -j’ai terriblement envi de t’embrasser… » elle recula son visage, échangea un regard avec Ian et ajouta : « -mais ça nous causerait trop de problème… » elle se pinça les lèvres en le dévorant des yeux, avant de regarder derrière lui : « -nos amis sont arrivés… » il était temps de passer aux choses sérieuses. « -t’es prêt ? » demanda Eli. « -ne penses ni à moi, ni à ma sécurité. Uniquement à la transaction. » c’était important.
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Manhattan Redlish
Lun 19 Fév - 13:02
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
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Ian n’avait pas envisagé la possibilité qu’il était également concerné par ce galop d’essai. Probablement que la cellule souhaitait s’assurer que la nouvelle recrue était capable de procéder à une transaction du début à la fin sans la moindre complication. Cette idée ne lui avait pas traversé l’esprit jusqu’à ce que la jeune femme l’évoque à voix haute « On connaîtra le dénouement de toute cette histoire dans quelques heures » conclut-il en lui adressant un sourire qu’il masqua derrière sa gorgée d’alcool de la soirée. Ian souhaitait garder les idées claires pour le reste de la soirée. En dehors de leur nationalité, Ian ignorait tout de l’identité des revendeurs d’anthrax, et encore moins des plans de Toby. Il devait se montrer particulièrement vigilant pour eux deux ce soir. Un moment d’inattention, et qui sait ce qui pouvait advenir d’eux deux. Enfin même si devant la porte du night-club, l’agent n’avait d’yeux que pour la femme pendu à son bras et dont les angoisses semblaient s’être dissipées au moment où il avait déposé ses lèvres sur sa joue. Bien évidemment que ce n’était pas un véritable baiser, mais il savait également que s’il se laissait tenter par l’appel de ses lèvres, alors il ne pourrait pas s’arrêter sans l’avoir fait sienne. Or, ils avaient une transaction à assurer ce soir, et ils se l’étaient formellement interdit, et ce, pour des raisons qui leur étaient propres. Un interdit bien difficile à respecter certains jours. Un peu comme en cet instant alors qu’Eli renchérissait. Il approcha ses lèvres de son oreille, murmurant un « Il en serait de même pour ta robe, mon ange » et croisa ses prunelles noires en lui adressant un sourire qui en disait long sur ses pensées lubriques.
En pénétrant dans le night-club, chacun s’était mis au travail en repérant les lieux. Les issues de secours, les caméras, les videurs. Rien n’était laissé au hasard. Lorsque ce fut chose faite, Ian lui saisit le poignet pour l’attirer à lui, l’encourageant silencieusement à passer ses bras autour de son cou, alors qu’il posait les siennes sur sa taille. Ils devaient se montrer discret. Ils étaient observés dans ce genre d’endroit. Son corps moulé aux siens, Ian se mit à sourire sans la quitter des yeux, laissant glisser ses mains jusqu’au creux de ses reins, à la limite de ses fesses, dans une caresse. « Il doit avoir une clientèle privilégié pour mettre autant d’argent dans le système de sécurité » observa-t-il tout en continuant de jeter quelques regards aux alentours. Ian se concentra ensuite sur la transaction, et sur le probable dénouement funeste qui les attendait « Je ne suis pas un gars optimiste » souffla-t-il avant de rire discrètement quand elle lui retourna le compliment à sa manière. Ses doigts dans sa nuque le faisait frissonner et parvenait difficilement à détourner le regard de son visage. Il parvint tout de même à retirer ses mains de son corps pour sortir le petit sachet qu’il gardait dans la poche intérieure de sa veste « Pas besoin d’un jour spécial pour offrir un cadeau » répliqua-t-il avec douceur, et laissa retomber le collier en or dans la paume de sa main. Au moins, son présent avait eu pour effet de la faire rire. Il ne s’en offusqua pas. En fait, il souriait même sa réaction. Avec le temps, Ian avait bien compris qu’elle n’était pas à l’aise dans ce genre de situation. Pour autant, elle ne refusa pas le cadeau qu’il lui fit et se retourna même pour qu’il puisse attacher la chaine autour de son cou, prenant le temps de caresser sa peau à chaque mouvement. Il retira ensuite ses mains pour qu’elle puisse lui faire face à nouveau, et les posa sur sa ceinture. Il ne s’attendait pas à ce que celles d’Eli les rejoigne et en cet instant, il aurait aimé être seul avec elle dans la pièce « Oui, j’en ai conscience. Je n’ai jamais prétendu le contraire » et posa ses yeux sur les mains qu’Eli retiraient des siennes « Tu as raison. Je les sortirais pour une occasion spéciale ».
Les bras d’Eli de nouveau autour de son cou, l’agent glissa à nouveau les siens autour de sa taille, son corps contre le sien, reprenant ainsi une lente danse au milieu de la foule. Aucun mot ne fut prononcé entre eux le temps de quelques minutes, et Ian apprécia ce moment. Elle finit tout de fois par prendre la parole pour le remercier de son présent. Il sourit simplement en resserrant son étreinte. Sa tête contre la sienne, il sentit son cœur battre un peu plus fort dans sa poitrine en entendant les mots de la jeune femme à son oreille, et la laissa reculer légèrement son visage pour en croiser ses prunelles sombres « Je sais… Mais j’en ai terriblement envie aussi… ». Son regard était habité de la même lueur d’envie que celle qui dansait dans les yeux de sa partenaire. Il la désirait tant… Il se racla la gorge en reprenant contenance « Très bien » et sans détourner le regard, répliqua un « Je le suis ». En un instant, l’agent reprit son rôle d’Ian O’Brien alors qu’il retirait lentement ses bras de la taille de la jeune femme. Il prit toutefois le temps de souffler un « Fait attention » tout en effleurant ses doigts, et se retourna vers leurs contacts qui arrivèrent à leur hauteur. Ian leur serra la main tour à tour « Marhaba ». Ils s’installèrent à une table réservée par les Qataris pour l’occasion, et Ian tenta de faire abstraction de certains regards à l’attention de la femme à ses côtés. Imprégné parfaitement par son rôle, Ian conversa en arabe tout le long, prenant soin de se montrer discret à l’approche d’une serveuse ou de clients un peu éméchés. Il fit glisser la valise pleine d’argent à l’abri des regards, et récupéra celle détenant le virus, qu’il confia soigneusement à Eli. Encore quelques banalités en arabe, un dernier verre de limonade, et il serra de nouveau la main de chacun d’entre eux…
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Charly
Lun 19 Fév - 14:58
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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C’était peut-être de cette façon qu’ils devaient prendre leur étrange relation. Comme un jeu. Comme quelque chose de dangereux, d’alléchant et excitant à la fois. Un jeu où il était interdit de perdre. Pour l’un comme pour l’autre. En évoquant ce baiser qu’il n’avait pas osé lui donner, Eli eut cette sorte de révélation. C’était ça qu’elle aimait. Tout comme durant ses missions. Le gout du risque, celui de l’aventure et l’adrénaline qui se déverse dans les veines. Avec Ian, c’était la même chose. Elle fut forcée de constater qu’il avait également envie de jouer.
« -où un paquet d’activité aussi sympa que la nôtre. » Eli avait donné toutes les infos qu’elle possédait sur l’opération de ce soir, à la CIA. Ses supérieurs avaient dans l’idée de tout bloquer une fois que les doses seraient en sécurité au bureau. Ils avaient comme projets d’arrêter toute la cellule. Sans attendre plus. Le risque devenait de plus en plus grand. Eli leur avait dit et répété qu’elle était incapable de leur indiqué avec précision si tous les membres de la cellule seraient au bureau cette nuit. Elle leur avait demandé de laisser tomber. Tout en examinant des yeux son environnement, elle chercha également des agents dissimuler dans la masse. Pour le moment rien en vue. « -j’ai pas prévu de mourir ce soir. » avait répliqué Eli avec aplomb. S’en suivit d’un cadeau qu’elle n’avait pas du tout vu venir et qui la fit rire. Elle avait complètement oublié cette histoire. Ian non visiblement. Par contre, elle avait du mal comprendre pourquoi ce présent… Elle ne posa pas plus de question, savourant le contact des doigts d’Ian dans son cou, imaginant ses lèvres venir embrasser sa peau, frissonnant sous les caresses… « -plus tard… et avec moins de monde… » avait elle ajouté, même si elle doutait maintenant qu’il ait eu le culot ou le cran de faire cela ici.
Alors qu’ils reprenaient cette position coller serrer, la belle brune trouva judicieux de lui dire merci. Mais également de lui confier ce qui la torturait intérieurement. Elle aimait terriblement sa façon de lui répondre. Mais ils n’étaient pas ici pour finir à baiser comme des bêtes dans les toilettes. Sans compter qu’Eli étaient certaines que des agents de la CIA étaient dans la salle. Embrasser Ian ici, c’était signé sa mise au placard. C’était déjà fort probable qu’elle se fasse remonter les bretelles parce qu’elle était trop proche du criminel… De toute façon, ils allaient devoir passer à l’action. Enfin… surtout Ian. Elle répondit à ses doigts dans une caresse et suivit le groupe sans intervenir. Il l’avait présenté, elle était restée là, sans rien dire, sur ses gardes. Tout se déroula sans le moindre problème. L’échange fait, Eli s’était levée, mallette en main, suivit de prêt par Ian. Un regard, pas un mot. Et puis elle les avait vu. D’abord Doc, accouder au bar, picorant des cacahuètes. Et puis Max et Jiminy un peu plus loin. Sans s’en rendre compte, elle s’était arrêtée de marcher. Son regard avait alors chercher les deux derniers. Robby la regardait presque avec une lueur de dégout dans les yeux. Depuis combien de temps était-il ici ? Et puis elle vit enfin Tobby, avec son sourire satisfait. Il s’était approché et lui avait murmuré à l’oreille : « -il faut qu’on parle ma belle. » il avait glissé sa main dans le dos nue d’Eli. Pas du tout le même sensation en terme de frisson. Ils les avaient entrainé à l’écart. Un regard pour Ian. « -qu’est ce que vous faites tous là ? » avait demandé Eli d’un ton neutre et relativement calme. « -t’avais pas confiance ? » elle s’adressa directement à Tobby.
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Manhattan Redlish
Lun 19 Fév - 15:30
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
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Finalement, l’Épée de Damoclès qu’avait délicatement posé Robby au-dessus de la tête de sa partenaire n’entravait en rien la volonté de cette dernière de jouer avec lui d’une manière particulièrement délicieuse et excitante. Même si ce soir, c’était lui qui avait lancé les hostilités en déposant ses lèvres sur ses joues. Cela ne les empêcha pas de se montrer professionnels en franchissant le seuil du night-club, prenant le temps de repérer tout ce qui était pertinent. Un sourire étira les lèvres de l’agent en écoutant la théorie de la jeune femme « C’est probable, en effet ». Sinon pourquoi choisir ce lieu pour échanger des billets verts contre un virus dangereux ? Ian n’avait pas seulement pris le temps de vérifier les différentes issues de secours et les caméras. Il avait notamment tenté de rechercher un visage familier au milieu de la foule. Son agent de liaison à la CIA l’avait informé qu’ils interviendraient ce soir. L’opération touchait à sa fin. Cela avait bien évidemment intrigué l’homme qu’il était. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ne pas attendre d’avoir plus éléments en leur possession afin de s’assurer qu’aucun des membres ne puisse échapper à la peine capitale ?! On lui avait alors demandé de ne pas poser davantage de questions. Après tout, c’était sa première infiltration, mais c’était loin d’être le cas pour la CIA. Seulement, il ne souhaitait pas terminer comme Byron… Et ne souhaitait pas qu’Eli subisse également le même sort. Au moins, cette dernière était plus optimiste que lui quant à l’issue de la soirée, et apprécia son aplomb qui était presque rassurant « C’est tout ce que je voulais entendre » avait-il alors murmuré à son oreille alors qu’ils dansaient l’un contre l’autre. Une proximité qui fut de courte durée. Ian s’était reculé tout juste d’un pas pour lui offrir un collier en or auquel ils avaient fait référence, il y a de ça plusieurs semaines auparavant. La jeune femme s’était placée dos contre lui pour qu’il puisse l’attacher autour de son cou. Intérieurement, Ian menait une lutte de tous les instants pour ne pas venir embrasser son cou en cet instant précis. Pour dissiper son trouble, il opta pour l’humour et évoqua ses couilles qui devaient lui servir de pendentifs. « Juste toi et moi » souffla-t-il alors qu’il entourait de son nouveau son corps de ses bras, la ramenant tout contre lui.
Cette proximité sans l’intimité était une véritable torture, mais de celle qu’on savourait chaque seconde. Il aimait la sentir dans le creux de ses bras, d’humer son parfum, de caresser son dos nu de ses doigts, tout en sachant pertinemment que c’était la seule intimité qu’ils pouvaient s’offrir l’un à l’autre. Ce n’était pourtant pas l’envie qui les empêchait de succomber. Leurs regards parlaient pour eux tout autant que leurs mots. Lui aussi avait envie de goûter ses lèvres. Terriblement. Dangereusement. Par chance, si l’on pouvait appeler cela ainsi, les Qataris arrivèrent jusqu’à eux. Ian s’occupa de la transaction du début à la fin, les saluant tour à tour lorsque l’échange fut effectué et se leva de la banquette pour quitter au plus vite cet endroit. Au moment où Eli s’arrêta de marcher au milieu de la foule, Ian posa aussitôt sa main dans son dos « Qu’est-ce… » mais n’eut le temps de rétorquer le moindre mot supplémentaire pendant qu’il retirait brusquement sa main du dos d’Eli. Il aperçut Toby et Robby arriver à leur hauteur. D’un seul regard, l’agent condamna celui que le pyromane portait sur la jeune femme. Un pas en arrière, il laissa le gourou s’adresser à la porte-flingue de la cellule. À cet instant-là, Ian sentit une angoisse sombre et funeste l’accabler de toute part. Il craignait le pire pour l’issue de la soirée. Silencieusement, il talonna le reste du groupe, tout en soutenant le regard de la jeune femme. Il avait envie de la rassurer, mais lui-même ignorait ce qu’il allait advenir d’eux, d’elle… Toujours un pas en arrière, l’agent observa les membres du groupe qui s’étaient rassemblés auprès d’eux. Il salua Jiminy et Max d’un signe de tête. Il s’abstint concernant le Doc qui avait ramené son mangeoire avec lui. « Je commence à douter Eli. De ta loyauté envers notre cause. Ce n’est pas bon de douter. Je n’ai pas le temps pour ça » répliqua Toby arborant toujours ce sourire carnassier. « On a discuté avec le groupe et on pense qu’il est temps pour toi de nous prouver que tu as ta place parmi nous. Que tu es prête pour le grand final. Byron ne l’était pas. Et toi ? ». L’agent fit un pas en avant, jusqu’à ce que le bras de Robby ne l’en empêche « Reste en dehors de cette histoire le nouveau » le menaça-t-il « Tu retires ton bras, sinon tu vas le retrouver dans ton colon » répliqua Ian d’un ton que peu lui connaissait. Le pyromane hésita une seconde, et obtempéra « C’est quoi ce putain de plan à la con que tu nous as concocté Toby ?! Tu te mets à douter soudainement de sa loyauté alors qu’elle est là, avec ta putain de valise ? » « Toi, tu la fermes ! » avait alors répliqué le gourou du groupe avec un aplomb qui fit serrer la mâchoire de l’infiltré qui fit le choix de se taire « On ne t’a pas causé le nouveau ». Il pouvait entendre Robby jubiler à côté de lui. Pauvre con. Pourtant, il avait raison. Il devait se taire. Mort, il était inutile. Des centaine d’innocents comptaient sur lui.