J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
Avatar : Mars / Gif : Tumblr
« -bien sûr ! Il adore ta compagnie ! » elle soupira et marmonna : « -et après c’est mon idée qui est pourrie.. « elle ne faisait que rarement preuve de maturité lorsqu'ils se prenaient la tête de cette façon. « -oui t'as raison, joues sur les mots, encore une fois c’est de ma faute c’est moi qui comprends mal ! » ils la faisaient tous chier avec ça ! Il y avait pourtant ce genre de sous entendre dans ce que venait de dire Ian. Elle n’était pas folle ! Il l'enervait et en même temps elle avait horriblement envie de lui. Ce qui ne semblait pas réciproque.
Enfin… Eli imagina cela durant quelques minutes. Mais Ian arriva dans la chambre prêt à la dévorer. Alors qu’il retirait ses vêtements, elle pu voir une belle érection, et c’était elle qu’il voulait. Elle qu’il fit sienne sans la moindre tendresse. Elle qu’il fit crier de plaisir et jouir comme jamais. Il y avait une alchimie telle entre eux qu’Eli s’était laissée emporter par ces mots crus, ces coups de reins violents. Et elle avait aimé cela. M »-d’accord la prochaine fois, je trouverais un moyen de te faire taire. » elle avait déjà son idée en tête. Et pour ce qui était de cette façon de se faire l’amour, ils étaient en accord. « -ça t’as permis d’évacuer la colère que tu avais pour moi… » qu’il ne dise pas le contraire. C’était la vérité. « -tu es le seul capable de me dire ces mots sans en prendre une à la sortie… » ça c’était certain.
Les sujets sérieux n’étaient cependant pas terminé. Eli tenta de rassurer Ian. Elle aussi avait peur de le perdre. Bien sur qu’elle avait cette crainte. Mais comme l’autre jour, lorsqu’il s’était retrouvé à genoux avec une arme sur la tempe, elle devait garder la peur à distance. Pour avoir les idées claires. Mais aussi pour éviter que l’histoire ne se répète. Elle lui fit comprendre. Il comprit tout seul en voulant la contre dire. « -je le suis. Je t’ai parlé de mon idée afin d’avoir ton avis et ton aide. J’aurais pu le faire sans t’en parler. » Il le savait.
Lorsqu’il s’allongea sur le dos, elle su qu’elle avait toujer le point sensible. « -ce n’est pas un concours.. » ce n’était pas qui tiens le plus à l’autre. « -je comprends… » souffla la jeune femme avant de lui grimper dessus et e s’allonger sur lui, ses mains sous son menton, sur le torse d’Ian. « -lorsque tu veux me protéger comme ça, ça provoque un sentiment d’infériorité chez moi. Je déteste ça… c’est sans doute mon ego qui parle… je sais que tu es là si jamais j’ai besoin d’aide. Je le sais. Je ne t’interdit pas de me protéger, je veux seulement que prenne en compte mes propres capacités pour le faire. » elle embrassa son torse et remonta dans son cou avec lenteur et sensualité. « -je tiens à toi Ian. N’en doute pas, même si je ne suis pas la plus démonstrative des femmes… » elle l’embrassa avec tendresse, avant de lui sourire et de lui demander de lui faire encore l’amour, parce qu’elle n’avait pas eut assez de sa peau, de sa sueur, de sa virilité.
Deux jours plus tard, elle lui ouvrait la porte de son appartement sans le moindre sourire. « -je… je pensais pas que tu viendrais ce soir… » elle aurait sans doute préféré être seule. Mais maintenant qu’il était là, elle n’allait pas lui dire de partir.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Dim 21 Avr - 20:27
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
Avatar : TAG / Gif : Tumblr
« J’essaie de trouver une solution Eli ! Bordel de merde ! » avait finit par rétorquer Ian qui avait l’impression qu’ils ne parviendraient pas à trouver une alternative à l’idée de la jeune femme. Il avait conscience que des vies étaient en jeu, qu’ils devaient tout mettre en œuvre pour protéger tous ces innocents. Néanmoins, il ne parvenait pas à accepter que sa petite-amie se rapproche d’un prédateur tel que Robby pour obtenir les informations nécessaires à leur mission. « Je n’ai jamais prétendu que tu avais envie de te faire violer Eli ! Jamais ! Je parlais de copiner dans le sens faire ami-ami avec ce dégénéré ! » et finit par grogner de colère, n’appréciant la tournure que prenait leur dispute. Ce n’était pas la première fois qu’ils se hurlaient dessus de la sorte. Durant un moment, c’était même devenue monnaie courante. Pour autant, il n’était plus l’agent infiltré qui se faisait passer pour un terroriste sans moral et qui se fichait des conséquences que pouvaient engendrer ses paroles ou encore ses actes… Cette dispute était différente. Enfin en ce qui le concernait. À l’issue, il n’avait pas eu envie de se ruer sur elle pour lui ôter ses vêtements. Ce qui n’était pas le cas d’Eli qui laissa consciemment apparaître son envie de lui. Cette manière de s’adresser à lui, de retirer son t-shirt avant de pénétrer dans la chambre. Cela avait suffi pour attiser le désir chez l’agent qui s’était montré aussi brutal que les mots employés au moment de la faire sienne. Pas de douceur, pas de tendresse. Il avait laissé exprimer toute la colère qu’elle avait su faire naître chez lui, jusqu’à finalement la dissiper, retrouvant ainsi une certaine sérénité après le sexe. « Dis-toi que je ne peux pas te résister ». La preuve en était, il n’était pas parvenu à refuser ses avances plus de deux minutes. « Oui… Oui, je pense que c’est pour ça que ça a été si… violent » avoua-t-il en posant son regard sur elle, et finit par sourire « J’en suis ravi ».
Mais comme bien souvent, ils ne parvenaient pas à garder certains sujets à distance. Tout simplement parce que Ian avait la sensation d’être le seul à avoir peur pour elle, de la perdre. Finalement, Eli coupa court à ses théories insensées. Elle s’inquiétait pour lui, elle aussi. Si Eli voulait qu’il cesse de vouloir constamment la protéger, elle allait devoir faire preuve de plus de prudence à l’avenir, et une fois encore, elle lui prouva qu’il avait tort de penser ainsi. Elle le devenait. C’était la raison pour laquelle elle lui avait parlé de son idée « Je sais, et je t’en remercie. Mais ce n’est pas pour autant que je suis prêt à dire « oui » ». Ian avait encore besoin d’un temps de réflexion pour savoir s’il était pertinent de prendre un tel risque, ou s’ils n’avaient pas la possibilité d’agir différemment. Peut-être que la solution leur échappait pour le moment. Ils devaient seulement prendre quelques heures pour y songer sérieusement. L’agent ne s’était pas attendu à la question qui suivit et il s’allongea sur le dos, évitant ainsi le regard d’Eli au moment où il répondit « Je sais… Mais je sais ce que ça fait de tenir plus à la personne que la personne ne tient à toi. Ça finit par un qui souffre et l’autre qui part. Je veux seulement m’assurer qu’on ait sur la même longueur d’ondes toi et moi » rétorqua-t-il avec une légère lassitude dans la voix. Las de s’inquiéter autant. Il se mit à sourire lorsque la belle brune prit place sur lui et posa ses mains sur les cuisses de cette dernière. « Je suis désolé. Ce n’était pas mon intention Eli » répliqua-t-il en même temps qu’elle, puis sourit en sentant ses lèvres sur sa peau « J’ai confiance en toi. Et… Je reste tapi dans l’ombre pour te protéger juste au cas où ». Il se pinça la lèvre inférieure « Je trouve que tu es très démonstrative là mon ange » renchérit-il avec taquinerie, lui rendant son baiser et lui refit l’amour sans se faire prier. Tant pis pour le voisinage.
Le premier soir, Ian avait accepté le silence de la jeune femme. Malgré leur réconciliation sur l’oreiller, peut-être qu’elle avait besoin de respirer à la suite de leur dispute. Toutefois, le jour suivant, l’inquiétude l’accabla et il s’était rendu directement chez la jeune femme à l’issue de sa journée de travail au centre-commercial. Il avait frappé et avait patienté, non sans jeter quelques coups d’œil derrière lui, pour s’assurer qu’il n’avait pas été suivi. C’était presque devenue une habitude avec le temps. Lorsque la porte d’entrée s’ouvrit sur Eli, l’agent s’était attendu à un accueil plus chaleureux que celui qu’elle lui offrit. Pas de bonjour. Pas de baiser. Pas même un sourire. « Ce n’était pas prévu, mais… » et se saisit de son poignet avec douceur, fronçant les sourcils en la voyant grimacer « Eli… Qu’est-ce qui se passe ? » tout en refermant la porte derrière à lui à double-tour, signifiant qu’il n’irait nulle part sans explications.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Dim 21 Avr - 21:24
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
Avatar : Mars / Gif : Tumblr
Réconciliation sur l’oreiller… Le sexe comme moyen de communication, comme échappatoire ou comme recalibrage de longueur d’onde… Ils venaient de s’envoyer en l’air de façon bestial, violente. Elle aurait pu le chasser, ne pas apprécier et pourtant c’était tout le contraire. Peut-être parce qu’elle avait besoin d’être rassurer elle aussi. De savoir qu’il la désirait toujours aussi ardemment…Quoi qu’il en soit, elle avait crié plus que d’ordinaire sous les assauts d’Ian. Elle avait répondu à son langage dominateur, et maintenant qu’ils étaient à bout de souffle et en sueur, elle affirmait avoir aimé ce qui venait de se passer. Mais seulement parce que c’était avec lui. Parce qu’elle avait une entière confiance en l’homme qui se tenait là, allongé dans ses draps. Il n’y avait que lui qui était capable de lui procurer du désir en lui parlant ainsi. Il était en colère en entrant dans cette pièce, il l’avait exprimé physiquement, là où les mots n’avaient plus de place et pas d’impact. Il était ainsi parvenu à la faire taire, d’une certaine façon.
Eli savait qu’elle devait se montrer plus prudente. Parce que l’agence lui avait demandé de l’être, parce que Brennan lui avait demandé de l’être et surtout parce qu’aujourd’hui, elle tenait de nouveau à quelqu’un. Et il s’agissait de l’homme qui venait de lui faire l’amour bestialement. Elle tenait à lui, et elle ne souhaitait pas tenter le diable seulement pour un besoin d’adrénaline. « -si j’ai besoin d’adrénaline, je trouverais un autre moyen… » elle irait faire une virée en moto, pas tenter Robby pour se faire violer. Ça ne faisait pas partie de ses fantasmes. Loin de là. Si elle pouvait faire autrement pour obtenir les informations, alors elle le ferait. « -je sais, je l’ai compris… on trouvera un autre moyen. J’étais en train de l’écrire à Brennan quand tu … quand tu as débarqué. » elle lui sourit.
Elle fronça les sourcils en l’observant. Ce qu’il venait de dire lui serrait le cœur. « -Ian… tu n’es pas un jeu ou une passade… j’ai envie de vivre et de construire quelque chose avec toi. J’en ai vraiment envie. Même si comme je te l’ai déjà dit, je doute que cela soit facile. » elle sourit : « -tu es tellement une vraie tête de con ! » précisa la jeune femme dans l’espoir de le faire sourire à nouveau. Elle n’était pas la plus démonstrative des femmes… elle en était consciente. Il devait se faire à cela. Mais cela ne remettait pas en cause ce qu’elle ressentait pour lui.
Quelques jours plus tard, elle avait laissé un peu de distance s’installer, volontairement. Seulement, Ian débarqua sans prévenir et elle fut bien contrainte de le laisser entrer chez elle. Ça n’avait rien avoir avec lui. Ou avec eux. La belle brune réprima une grimace de douleur lorsqu’il se saisit de son poignet et elle se mordit les lèvres une fois le visage détourner. Impossible de lui dire que ce n’était rien. Il n’était pas débile. Et elle avait assez de respect pour lui et ne pas le prendre pour un con. Elle lui adressa un regard. « -je me suis battue… » elle se mordit les lèvres. « -contre Robby… » voilà il avait l’info.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Dim 21 Avr - 22:12
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
Avatar : TAG / Gif : Tumblr
Bien que Brennan avait insinué le contraire, et que son comportement de ces dernières semaines prétendaient le contraire, Ian n’avait jamais été un homme violent. La seule agressivité dont il était capable, c’était celle-ci. Bien que, jusqu’à ce soir, il n’avait jamais fait l’amour ainsi, avec aucune femme, pas même celle qui avait porté son nom. Et contre toute attente, ils avaient aimé s’éteindre de la sorte, si sauvagement que l’immeuble avait été témoin de l’intensité de leurs ébats. Eli n’avait éprouvé aucune crainte à son contact, elle l’avait laissé dominer de tout son être, le laissant la conduire jusqu’à la jouissance. Pour lui, c’était une manière de déclarer la colère qu’elle lui avait fait éprouver, alors qu’il avait été incapable de l’exprimer par des mots. Ainsi, c’était un homme plus apaisé qui retomba au milieu des draps qu’ils venaient de froisser. Ils purent ainsi aborder de nouveau le sujet avec plus de calme et Ian apprécia que la jeune femme accepte de trouver des alternatives à son besoin d’adrénaline. Il ne voulait plus qu’elle risque inutilement sa vie pour cela. Elle n’était plus seule maintenant. Ils étaient deux. Et maintenant il savait que ça avait de l’importance pour cette dernière « Merci » souffla-t-il avec douceur avant d’évoquer tout de même la raison de leur violente dispute et se redressa sur son coude, jetant un coup d’œil au téléphone au sol, et émit un petit « Oups » tout en grimaçant et releva ses yeux sur elle, lui rendant son sourire avant de l’embrasser « Merci de m’avoir écouté ». C’était le plus important à ses yeux. Qu’elle prenne en compte ses craintes et accepte un consensus.
Allongé sur le dos pour observer le plafond de la chambre, Ian avoua sa crainte de tenir à elle plus qu’elle était capable de le faire avec lui. Il ne souhaitait pas que l’histoire se répète, lui non plus. Il ne voulait plus avoir mal parce qu’il n’avait pas su se faire aimer suffisamment pour lui donner envie de rester à ses côtés. Mais en entendant Eli prononcer son prénom, il sut que c’était différent avec elle. Il tourna la tête en sa direction et lui sourit « Oui, mais ça fait mon charme » répliqua-t-il avant de déposer ses lèvres sur les siennes « Je m’en fous que ça ne soit pas facile. Je veux juste construire quelque chose de solide avec toi » répliqua-t-il avec conviction. Il savait que rien ne serait aisé les concernant. En raison de leur métier, de leur caractère. Mais Ian avait envie de s’accrocher à cette espèce de bonheur qui leur tendait la main. Mais peut-être qu’il devait cesser un jour ou l’autre. Peut-être plus vite qu’il l’aurait souhaité…
Ce fut la crainte qu’éprouva Ian en constatant que la jeune femme leur imposait une certaine distance inexpliquée. Il n’avait posé de questions lorsqu’elle resta silencieuse le lendemain de leur dispute. Mais la situation ne pouvait perdurer. Ian avait besoin de savoir ce qui se passait. Ce n’était pas dans les habitudes d’Eli de rester si silencieuse sans raison. Il s’était alors rendu à son appartement et l’accueil ne fut pas à la hauteur de ce qu’il espérait. Pas de sourire. Une intonation de voix qui ne faisait que croître son inquiétude. Il était entré dans l’appartement et avait saisit son poignet. La grimace de douleur ne lui échappa pas. Ian retira aussitôt ses doigts et referma la porte derrière lui, tournant la clef à double-tour, avant d’interroger Eli. Il s’était passé quelque chose … Les premiers mots le rendirent perplexe, mais resta silencieux. Ceux qui suivirent lui firent serrer aussitôt la mâchoire. Il luttait pour ne pas quitter l’appartement, se rendre jusqu’à la cellule et le tuer ce soir. Mais il voyait aussi que la femme à qui il tenait tant n’était pas dans son état normal. Elle avait mal, et pas que physiquement. Il prit une grande inspiration et finit par demander « Est-ce qu’il… », il ne parvenait pas à prononcer le mot, alors il reprit en fermant les yeux « Est-ce qu’il t’a…- il rouvrit les paupières pour poser son regard sur elle - il a abusé de toi ? » finit-il par lâcher. Ian s’approcha de cette dernière et la serra dans ses bras « Eli… » murmura-t-il « Je vais le tuer. Je te le promets. Je vais le tuer ». C’était la première fois qu’il formulait une promesse à voix haute, parce qu’il tenait à tenir sa parole. Il tuerait Robby. Peu importe que ce dernier ne le supplie de l’épargner au moment venu, qu’il l’implore ou ne se rende aux autorités. Ian le tuerait de ses mains. Mais ce soir, Eli avait besoin de lui. Il se recula, entourant son visage de ses mains et déposa ses lèvres sur son front. Il retira sa veste sans la quitter des yeux, comme s’il craignait qu’elle disparaisse s’il osait détourner le regard, puis laissa tomber le bout de tissu au sol. Il glissa sa main dans la sienne, et la conduisit jusqu’à la salle de bain, tourna les robinets pour remplir la baignoire et se retourna vers la jeune femme « Je peux te déshabiller ? ».
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Lun 22 Avr - 12:29
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
Avatar : Mars / Gif : Tumblr
Après la soirée qu’ils avaient passé, passant de la dispute à la réconciliation de manière assez nouvelle pour l’un comme pour l’autre, Eli abordait la fin de la mission de façon un peu plus sereinement. Ils formaient une équipe. Elle considérait avoir fait une avancé majeure. Elle ne s’était précipitée, elle avait communiqué sur son idée. Elle avait également prit en compte l’avis d’Ian, malgré la remarque qu’elle avait fait au début de la conversation. Si… si il avait son mot à dire. Elle l’avait compris, assimilée. Et elle ne pouvait que le remercier en réalité d’avoir agit ainsi. Brennan était au courant. Une solution devait être trouvée. Et pourtant, durant le début d’après-midi, c’était Robby qui était venue à elle. Lorsqu’elle avait entendu sa voix, la jeune femme s’était forcée à garder son calme. Au départ, rien ne laissait pensé qu’il était venu pour l’agresser. Même si elle ne perdait pas de vue qu’elle était la gazelle et lui le prédateur.
Eli n’avait rien dit à Ian. Il bossait au centre commercial, elle avait prétexté un rendez-vous avec Brennan le premier soir. Mais voilà qu’il débarquait sans prévenir. Impossible pour elle de le laisser dehors. Impossible également de lui mentir. Alors elle l’avait laissé entrer, et elle avait grimacé lorsqu’il avait saisit son poignet. Même s’il l’avait fait avec douceur… elle avait deux beaux bracelets de contisions, allant du bleu foncé au noir. Là où Robby avait serré plus que raison pour qu’elle ne puisse plus se servir de ses mains contre lui. « -non… » avait-elle répondu en bougeant légèrement la tête de gauche à droite. « -non… » Elle s’était défendue. « -doucement… » souffla la jeune femme alors qu’Ian la prenait dans ses bras. Pas pour le repousser, mais parce qu’elle avait mal partout. « -je sais… » souffla la jeune femme alors qu’il lui faisait une promesse.
Lorsqu’il entoura son visage, elle tenta de lui adresser un sourire. Mais elle avait mal à la mâchoire parce qu’elle avait prit le poing de son agresseur dans la figure. Pareil pour le baiser qu’elle lui donna du bout des lèvres. Lèvres fendues, douloureuses. Elle n’était pas vraiment belle à voir ce soir… mais ce n’était que de la douleur physique. Robby n’était pas parvenu à ses fins. Et c’était tout ce qui comptait. Elle couva Ian d’un regard plein de tendresse. Il aurait pu partir en courant, pour la venger. Mais il avait choisi de rester prêt d’elle. Et ça comptait beaucoup… « -ça va d’accord… » souffla la belle brune. « -j’ai seulement… mal de partout… » parce qu’elle s’était défendue. « -j’imagine que lui aussi d’ailleurs… » ricana Eli pour elle-même. Elle ne l’avait pas loupé cet enfoiré.
La main d’Ian saisit la sienne et elle le laissa l’entrainer dans la salle de bain. Un regard pour la baignoire. Le genre de truc qu’elle n’utilisait jamais. « -si je m’allonge là-dedans… il faudra m’en sortir… » elle n’était pas certaine de pouvoir se relever… Eli tentait de faire de l’humour, pour alléger tout ça. Même si elle avait les yeux brillants. Elle avait eu la peur de sa vie… pour sa vie… elle avait envie de pleurer, chose qu’elle n’avait pas encore fait jusqu’à présent. C’était peut-être la présence d’Ian qui la forçait à fléchir… Un hochement de tête : « -j’ai mis une demi-heure à enfiler ma chemise… alors doucement… » elle le laissa s’approcher et lentement défaire les quelques boutons de la chemise en question. Elle glissa ses mains sous le t-shirt d’Ian. « -viens avec moi… » elle avait besoin de ses bras, de sa chaleur et de son réconfort. Il n’y avait rien de sexuel dans sa façon de lui défaire sa ceinture cette fois-ci. Aucune arrière-pensée. Une légère grimace alors qu’elle levait la cuisse tout juste cicatrisée. Nue devant lui, elle lui sourit toujours avec la même douceur, la même fragilité. « -j’allais te le dire. J’avais prévu de t’appeler d’ici une heure ou deux. Je… je cherchais mon courage et faisait taire mon égo… » elle n’avait pas envie qu’il la voit comme une victime. Elle ne voulait pas voir ça dans ses yeux. Elle allait bien.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Lun 22 Avr - 13:11
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
Avatar : TAG / Gif : Tumblr
En venant frapper à la porte de son appartement ce soir-là, Ian avait bien évidemment eu des craintes. Son silence l’avait inquiété. Mais pas autant que la manière qu’Eli l’accueillit chez elle. Ce regard, cette absence de sourire en le découvrant derrière sa porte, ne faisait que croître l’angoisse qui l’étreignait de l’intérieur. Son esprit se montra prolifique, imaginant le pire et plus encore au moment de constater la grimace qui déforma son visage au moment où il s’était saisit de son poignet pour la retenir à lui. Eli eut la bonté de lui apporter une réponse à ses interrogations, même si au moment où elle prononça le prénom de Robby, un tourment intérieur s’enclencha, mêlant une colère viscéral à ses craintes les plus profondes. Sa première question était de savoir si ce dernier était parvenu à ses fins. Imaginer qu’elle puisse avoir été violée par son prédateur l’empêchait presque de l’interroger à ce sujet. Tellement oppressé, il n’entendit pas la première réponse d’Eli. Non. Ian resta interdit quelques secondes, le temps d’assimiler son retour. Il finit par hocher lentement de la tête et se rapprocha de cette dernière, la serrant dans ses bras, avant de retenir ses gestes quand elle le lui demanda. Il sentit sa mâchoire se crisper davantage à la simple idée que Robby avait osé lever la main sur elle… Il allait le tuer. Cette fois-ci, il le lui promis. Et alors qu’il s’était attendu à ce qu’Eli le raisonne, elle n’en fit rien. Elle savait sûrement qu’elle ne parviendrait pas à le dissuader d’agir ainsi. Il aurait pu le faire maintenant, mais le pyromane n’était pas sa priorité. C’était la femme devant lui et dont il entourage le visage de ses mains. Il déposa un baiser sur ses lèvres, puis sur son front, avant de retirer sa veste, informant ainsi Eli qu’il resterait à ses côtés au lieu d’aller tuer de ses mains son agresseur. Il hocha lentement de la tête sans pour autant être convaincu. Elle ne pouvait pas aller bien. Son silence témoignait pour elle. Si elle allait aussi bien qu’elle le prétendait, elle l’aurait appelé. Elle ne l’avait pas fait. Mais Ian n’avait pas envie de la contredire dans l’absolu, répliquant seulement un « J’espère bien qu’il souffre tout autant que toi » et glissa sa main dans la sienne, la conduisant ainsi dans la salle de bain, faisant couler l’eau dans la baignoire. Sa mise en garde le fit que légèrement sourire alors qu’il observa la baignoire à leurs côtés, puis releva ses yeux sombres sur elle. Il resta silencieux en remarquant ses yeux s’humidifier.
Au cours de sa carrière, Ian avait rencontré des femmes et des enfants victimes de violences sexuelles, et il savait que sa présence n’était pas toujours la bienvenue. Pas parce qu’il était un agent du FBI, mais parce qu’il était un homme. Une certaine méfiance s’instaurait généralement, et il avait pris l’habitude d’agir différemment avec ces victimes. Robby n’avait pas violé la jeune femme. Toutefois, il s’en était pris à elle, et il ne souhaitait pas la pousser dans ses retranchements en commettant un impair. Alors si pour elle, sa question semblait probablement superflue, il préférait la poser. Toujours renfermé dans son mutisme, Ian retira un à un les boutons. Pas d’arrière-pensée en cet instant. En fait, il craignait de découvrir le corps de la jeune femme lorsque la chemise ne serait plus là pour masquer ses ecchymoses. Ian fronça les sourcils en sentant les doigts d’Eli glisser sous son t-shirt, réprimant un frisson sous ses caresses et acquiesça. Il termina de lui retirer sa chemise et resta un instant à l’observer, entièrement nue. Il serra la mâchoire et termina de retirer ses propres vêtements, puis marqua une pause dans ses gestes, relevant son regard sur elle « De quoi avais-tu peur Eli ? » osa-t-il enfin lui demander après plusieurs minutes sans prononcer le moindre mot. Il entra à son tour dans la baignoire, saisit les bras de la jeune femme pour l’aider à s’enfoncer dans l’eau chaude et moussante, et se glissa derrière elle, entourant sa taille de ses bras pendant que sa tête reposait contre la faillance de la baignoire « Tu veux m’en parler ? » demanda-t-il de cette même voix blanche avec laquelle il s’adressait à elle depuis quelques minutes.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Lun 22 Avr - 16:14
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
Avatar : Mars / Gif : Tumblr
Ian était là, chez elle, en face d’elle. Impossible de mentir. Pas à lui. Elle avait alors seulement évoqué une bagarre avec… Robby. Le chemin s’était fait tout seul dans l’esprit d’Ian. La réponse d’Eli avait suivi. Non. Non, Robby n’était pas parvenue à s’emparer de son corps. Elle s’était battue, elle s’était défendue avec ses poings, avec ses ongles, avec ses dents. « -il a certainement mal rien que pour pisser… » avait elle ajouté pour laisser comprendre à Ian là où elle avait donner le plus de coup possible. Sans compter les lacérations au visage grâce à ses ongles, les doigts dans les yeux… L’égo de Robby devait également souffrir. Et c’était tant mieux.
Une fois dans la salle de bain, la jeune femme tenta de faire un peu d’humour, comme pour montrer à Ian qu’elle allait bien. Même si dans le fond ce n’était pas le cas. Elle avait eu peur. Elle s’en était sortie de justesse. Elle laissa Ian la déshabiller avec lenteur, avec douceur. Elle en fit de même, enfin lui fit comprendre qu’elle voulait qu’il vienne avec elle, plonger dans cette eau chaude. Elle voulait pouvoir être dans ses bras. Peut-être aussi lui parler de tout ça sans avoir à la regarder en face. Ça lui semblait plus simple comme ça. Elle finit par lui avouer qu’elle allait l’appeler, ne voulant pas qu’il s’imagine qu’elle aurait été capable de garder cela pour elle. Ils en avaient bien trop parlé, trop redouté ce moment. « -que tu t’en veuilles… » avait elle articulé avec difficulté. Parce qu’il n’était pas présent au moment où c’était arrivé… qu’il n’était pas là pour couvrir ses arrières.
Elle se glissa dans l’eau chaude, et surtout dans le creux des bras d’Ian. Son corps douloureux contre le sien. Eli posa sa tête contre le torse d’Ian, le regard rivé sur le robinet duquel s’échappait une goutte de temps à autre, laissant échapper un petit ploc lorsqu’elle s’écrasait dans l’eau de la baignoire. Elle prit quelques minutes avant de répondre à la question d’Ian. C’était sans doute bien de faire sortir tout ça, plutôt que de mettre un mouchoir dessus. Elle soupira et invita silencieusement Ian à la serrer dans ses bras. « -il est venu me parler. J’allais partir. Je me dépêchais de partir… » parce qu’elle savait qu’elle serait bientôt seule dans le bâtiment. Doc avait mis les voiles, Max aussi. Tobby ce n’était qu’une question de minutes. Alors oui, elle avait rassemblé ses affaires et s’apprêtait à partir lorsqu’il avait passé la porte. « -il m’a demandé comment j’allais, s’est excusé pour son comportement de l’autre soir. M’a demandé comment allait ma jambe. » jusque là, rien de bien dramatique. « -il a refermé la porte avec lenteur en me posant ces questions, et puis j’ai entendu le verrou… » elle ferma les yeux quelques secondes.
Eli déglutit avec difficulté. « -il s’est approché, son regard avait changé… je lui ai demandé de rester où il était. » est ce qu’elle était obligée de donner chaque détail. « -il a continué d’avancer. » Eli… je sais que tu en as envie… t’attends que ça… toi et moi… ça va être bon tu vas voir… « -j’ai frappé en premier. Un coup de genou dans les couilles… » il avait grogné, puis l’avait traité de salope. Il l’avait rattrapé le temps qu’elle parvienne à ouvrir la porte. Elle avait prit la poigné dans le dos, le souffle de Robby dans le cou. « -on s’est battu… » pas besoin qu’elle donne plus de détails. Elle ne parla pas de son t-shirt qu’il avait déchiré, de la main qu’il avait tenté de glisser dans son jean. « -plus je résistait, plus il m’insultait et plus semblait aimer ça… » une grimace de dégout déforma les traits d’Eli. Elle remonta ses jambes, comme pour se replier sur elle-même.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Lun 22 Avr - 17:15
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
Avatar : TAG / Gif : Tumblr
Après presque vingt ans à enquêter sur des faits similaires, pas un instant il n’avait songé que la victime pourrait être un jour sa petite-amie. Et maintenant, il se retrouvait confronté à cette sombre réalité qui engendrait en lui un tumulte de ressentiments contradictoires, mêlant le soulagement d’apprendre que son agresseur n’était pas parvenu à ses fins, la culpabilité de ne pas avoir été présent pour la protéger, puis cette colère viscéral, cette haine qu’il éprouvait contre le pyromane qui avait osé poser ses mains sur elle comme si elle n’était qu’un objet dont il pouvait s’emparer selon son bon vouloir … Mais au lieu de se rendre à la cellule pour tuer cet homme de ses mains, il décida d’être présent pour la seule personne qui comptait à ses yeux. Eli. Il tenta d’esquisser un sourire peu convainquant en apprenant qu’elle s’était débattue pour se déloger de son emprise, tout en soufflant de manière presque inaudible « Il a de la chance de pouvoir encore pisser ». Si ça ne tenait qu’à lui, il lui aurait sectionné sa virilité pour qu’il n’en abuse plus jamais à compter d’aujourd’hui. Mais pour le moment, il devait être présent pour la jeune femme qu’il conduisit jusqu’à la salle de bain, lui ôtant sa chemise avec douceur, comme si elle était aussi fragile que de la porcelaine. Il la laissa en faire de même avec lui et termina seul de retirer ses derniers vêtements quand elle prit la parole. Elle cherchait le courage de l’affronter, de lui expliquer ce qui s’était passé entre Robby et elle, comme si elle craignait sa réaction. Sa réponse lui fit baisser les yeux et sa mâchoire se contracta de nouveau. Ian ne dit rien, évitant seulement soigneusement de croiser les prunelles noires de sa partenaire et la rejoignit dans l’eau chaude de leur bain. Bien sûr qu’il culpabilisait de ne pas avoir pu la protéger de cet homme, de ne pas être intervenu pour la sauver de son emprise. L’agression aurait pu être plus violente encore, il aurait pu la briser et il n’aurait pas été là pour elle… Rien que cette pensée le déchirait de l’intérieur, mais ce n’était pas le moment de l’évoquer. Il n’était pas question de lui, mais d’elle. C’était Eli qui avait subi tout cela …
Il lui proposa alors d’en parler, de lui expliquer le déroulé des évènements. À sa demande silencieuse, Ian redressa la tête, venant nicher son visage dans son cou pendant que ses bras se resserrèrent davantage autour de son corps nu et abimé. Il ne l’obligeait à rien. Elle était libre de parler ou non. Il respecta son silence, autant que le moment où elle choisit de se livrer à lui. Ce fut ainsi que l’agent apprit que la belle brune n’avait pas exécuter l’idée qui avait germé dans son esprit dans le courant de la semaine. Elle avait voulu partir, mais Robby l’avait retenu… Ian déposa un baiser sur sa peau avant de nicher à nouveau son nez dans son cou, la laissant poursuivre. Plus Eli avançait dans le récit et plus il sentait la colère s’emparer à nouveau de lui. Comment avait-il pu … En la sentant se mouvoir dans ses bras, Ian releva les yeux et la vit ramener ses jambes contre elle, comme pour se renfermer sur elle-même. Ian déposa un nouveau baiser sur sa peau humide, aux saveurs de son gel douche, et souffla avec douceur « Eli… Mon cœur… je suis là. Il ne te toucheras plus jamais, tu m’entends » et remonta son étreinte à hauteur des bras de la jeune femme, la serrant tout contre son torse, sa tête blottie contre la sienne « On peut faire une pause si tu veux… Tu n’es pas obligé de tout me dire maintenant… ». Ces mots… Combien de fois les avait-il prononcé à l’encontre des victimes, les seuls témoins dans une affaire. Ça lui faisait mal de les prononcer à l’attention d’Eli, dans cette baignoire. « Je sais que tu ne me dis pas tout pour… je ne sais pas vraiment… Mais si tu veux être rassurée, je n’irais pas le tuer ce soir… ». Un nouveau baiser sur son épaule et laissa le silence les envelopper de nouveau. Elle reprendrait son récit quand elle le souhaiterait.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Lun 22 Avr - 19:26
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
Avatar : Mars / Gif : Tumblr
C’était compliqué d’expliquer à Ian ce qui s’était déroulé. Pourtant, Eli savait parfaitement qu’elle devait le faire. C’était un peu comme faire sortir de la mal d’elle-même. Elle s’était défendue, Robby n’était pas parvenue à la faire sienne par la violence. Elle ne se considérait pas comme une victime. Elle ne voulait pas être vue comme une victime. Surtout pas par l’homme qui la serrait dans ses bras à cet instant. Elle ne voulait pas que cela lui fasse changer de regard sur sa personne. « -je sais… » avait-elle soufflé avant d’ajouter : « - il n’ira pas en prison. Je veux qu’il meurt. Aussi douloureusement que possible. » avait elle ajouté avec lenteur, consciente de ce qu’elle était en train de dire. Ian ne la contredirait pas. Il avait la même envie de meurtre quelle. Ils en avaient déjà parlé. Ils s’étaient déjà promis d’en finir avec cet homme.
« -non… je veux… je veux en parler et mettre ça derrière moi. » répondit Eli d’un ton assez ferme. Elle devait aller jusqu’au bout. La belle brune blottit un peu plus sa tête dans le cou d’Ian, comme si elle pouvait rentrer en lui, y trouver de la chaleur et être en parfaite sécurité. « -je sais… » elle l’avait compris. Il était là, dans cette baignoire dont l’eau refroidissait peu à peu. « -je ne veux pas que tu me considères comme une victime… » ajouta Eli. « -parce que j’étais préparée à ça. Je savais que ça arriverait. On le savait. » elle tourna légèrement la tête, comme si elle pouvait le voir. Lui faire comprendre que c’était important. « -je me suis défendue et je n’ai rien subit. J’ai donné des coups, je me suis défendue. Il a perdu… » même si ce n’était pas elle qui était venu à bout de Robby. Elle lâcha d’ailleurs l’information : « -si je m’en suis sortie, c’est parce que Tobby est intervenu. » elle marqua un silence. « -je ne sais pas vraiment pourquoi d’ailleurs… il a débarqué avec une arme, a menacé Robby. » putain mais qu’est-ce que tu fou ?! On a besoin d’elle ! T’as complétement peter un câble ? Heureusement qu’il était intervenu… parce que clairement, elle n’aurait pas réussit à garder le dessus encore longtemps. « -j’ai même pas envie de lui dire merci… je suis… je suis redevable de ce fils de pute… ça me dégoute… » elle soupira. « -je ne comprends pas pourquoi il est intervenu… alors qu’il était prêt à me sacrifier l’autre soir… ça n’a pas de sens… » elle ferma les paupières. « -j’ai tellement hâte que tout s’arrête… et j’ai pris ma décision. J’arrête l’infiltration. » stop, elle n’en pouvait plus.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Lun 22 Avr - 20:04
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
Avatar : TAG / Gif : Tumblr
Entendre la jeune femme lui contait le récit de son agression n’était pas chose aisée pour l’agent du FBI, d’autant plus qu’il avait été absent au moment où elle avait le plus besoin de lui. Il n’avait pas su être présent pour la protéger de ce prédateur qui ne devait éprouver aucun remord après son acte. Pas un instant, Ian aurait pu se douter que ce dernier agirait ainsi en son absence. C’était la raison pour laquelle il avait répondu à l’appel de son agent de liaison, et il regrettait amèrement sa décision. La culpabilité l’étreignait de l’intérieur et tenta de l’intériorisé pour que la belle brune n’ait pas besoin de le rassurer. Ce n’était pas son rôle. C’était à lui de trouver les mots pour apaiser sa peine, à défaut de pouvoir apaiser sa douleur physique. Ses bras autour de son corps nu et abimé par les coups qu’elle avait reçu, il tentait d’être une présence rassurante, un point d’ancrage pour cette dernière. En entendant souhaiter la mort de Robby, l’agent ne s’offusqua pas. Sa demande était légitime, et d’une voix profonde et mordante qu’il ne se connaissait pas lui-même, il rétorqua « Je vais m’en occuper ». Ian ne prononçait pas ces mots pour apaiser la colère qu’elle pouvait éprouver vis-à-vis de son agresseur. C’était une promesse. Il le tuerait. Il clamerait la légitime défense si nécessaire, mais à l’issue de cette opération, Robby serait un homme mort. Ainsi, il apporterait un peu de quiétude à la jeune femme qui ne craindrait plus la présence de cet homme au détour d’une rue. Celui qui se délectait de l’entendre l’insulter, lui résister…
Ian déposa ses lèvres sur sa peau pour seule réponse. Elle se sentait capable de poursuivre son récit alors il lui laisserait le temps de le faire. Il posa sa tête contre la sienne alors qu’elle s’enfonçait un peu plus dans ses bras, qu’elle se blottissait davantage contre sa peau. Il souffla un « Déformation professionnelle » répliqua-t-il avec un maigre sourire « Tu n’es pas une victime. Tu es ma petite-amie et cet enfoiré t’as fait du mal. Alors laisse-moi prendre soin de toi. C’est… tout ce que je peux faire pour toi ». Ou sinon il pouvait aller tuer cet homme, mais il venait de lui confier qu’il ne le ferait pas ce soir. Il le gardait pour le grand final. « J’espère qu’il doit manger avec une paille » murmura-t-il à son oreille avant d’avoir un mouvement de recul en l’entendant évoquer Toby. Il était intervenu pour la sauver ?! Ian peinait à le croire. Cet enfant de salaud qui était prêt à tuer des milliers d’innocents et qui avait accepté de troquer la femme dans ses bras contre du gaz sarin, cet homme-là, était venu la sauver de l’emprise de son chien de garde ?! C’était presque surréaliste, et pas uniquement pour lui. « Je… Je n’aurais jamais pensé qu’il aurait pu te sauver… » et finit tout de même par ajouter « Toby ? Vraiment ? ». Il reposa son menton contre l’épaule d’Eli et la laissa poursuivre « Tu ne lui ai pas redevable Eli ! Il t’a sauvé une fois et toi ? Combien de fois tu as sauvé son cul ? Tu ne lui dois rien ». Il ne manquerait plus qu’elle le remercie pour le service rendu après tout ce qu’il avait fait. « Je veux que tu restes sur tes gardes avec ces deux-là, compris ? », puis renchérit aussitôt « De toute manière, c’est terminé. On ne se quitte plus dorénavant. Si tu bouges, je bouge aussi ». Ses lèvres sur sa peau, il recula légèrement la tête face à la décision soudaine de la jeune femme « Tu ne devrais pas prendre ce genre de décision après ce qui vient de se passer Eli… D’accord ? On termine notre mission et on en reparlera calmement par la suite. Rien ne presse ». Il nicha de nouveau son nez dans son cou, et finit par souffler « Je ne sais pas toi, mais je commence à avoir froid dans ce bain ».