J'ai 53 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, tout simplement.
Avatar : Chubby-Dumpling / Gif : Tumblr
Ezékiel poussa un soupir tout en détournant brièvement le regard. Sa protégée pouvait s’avérer particulièrement obstinée lorsqu’elle le décidait. Tout en croisant de nouveau son regard, il rétorqua d’une voix perpétuellement calme « Mais ça vous a toujours réussi. Ce n’est pas son cas ». Elionor avait dorénavant une longue carrière derrière elle. Son imprudence et son impulsivité avaient peut-être entaillées sa peau à maintes reprises, il n’en restait pas moins qu’elle était toujours devant lui et que l’Agence confirmait son choix de poursuivre leur collaboration. Il en était différemment pour l’agent Edwards. « Je vous invite à retrouver votre calme au plus agent Griffins ». Parfois, elle oubliait à qui elle s’adressait et se laissait emporter par ses émotions. Tout particulièrement ces derniers temps, lorsque ça concernait l’agent Edwards. « Rien de tout cela n’aurait eu lieu s’il ne s’était pas obstiné à enquêter sur le meurtre de l’agent Foster ». Les torts étaient partagés. Au vu de sa position, il ne pouvait pas confirmer qu’en effet, Dwayne était un sale petit con qui ne méritait en rien sa place entre ces murs. Toutefois, Ian était suffisamment en âge de gérer ses émotions, et de ne pas tuer un homme qui aurait pu être arrêté au cours de cette enquête. Ezékiel s’apprêtait à répondre que ce n’était pas une raison pour tuer quiconque, mais il resta sans voix au moment où elle évoqua sa tentative de viol. Il fronça les sourcils, et eut un mouvement de recul, réellement impacté par cet aveu « Je… Je l’ignorais » et se redressa sur le rebord du fauteuil « Tu sais pertinemment que je ne peux pas répondre à cette question. Pas en ces lieux », mais c’était une évidence qu’au regard de ces éléments, il ne l’aurait pas laissé en vie non plus. Il parviendrait presque à croire que l’agent Edwards était réellement dévoué à la jeune femme. Pour autant, ça n’empêchait pas que ce dernier risquait de sombrer et devenir un probable danger pour elle. « Elionor… » souffla-t-il, avant de l’interpeller une nouvelle fois, la mettant en garde juste avant de la laisser partir en compagnie de Ian.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Jeu 25 Avr - 22:22
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
Avatar : TAG / Gif : Tumblr
La sentence fut difficile à accepter pour Ian qui se mura dans son habituel mutisme. C’était là que résidait tout le contraste avec l’homme qu’il avait interprété ces derniers mois. Il canalisait ses ressentiments en les enfouissant au plus profond de lui, évitant ainsi de se ruer sur l’agent McCarthy lorsque ce dernier osa l’approcher à sa sortie. Il ne hurlait pas sa colère ou son désespoir face à une sanction qu’il considérait comme injustifiée. Il restait seulement silencieux, et apprécia qu’Eli respecte son choix de ne pas aborder le moindre sujet pour le moment. En arrivant à son appartement, il lui fit une visite dès plus succincte. Elle aurait le temps de découvrir les lieux durant les jours à venir. Il avait également prévu un endroit pour qu’elle puisse ranger ses effets personnels afin qu’ils ne se froissent pas dans le sac de voyage. Il avait conscience que ce n’était qu’une question de jours, mais après son séjour à l’hôpital, l’agent souhaitait qu’elle se sente ici chez elle et de nouveau libre. Il se dirigea ensuite dans la cuisine et s’autorisa un verre de bourbon, dont la qualité était bien supérieure à celui qu’il avait consommé durant son infiltration. Il avait envie de sombrer dans le breuvage et inhibé tout ce qu’il éprouvait aujourd’hui, mais Eli avait suffisamment souffert ces dernières semaines. Elle n’avait pas à subir son alcoolisme. Elle ne méritait pas cela. Il se résigna donc à ne boire qu’un seul verre et apporta deux tasses de café sur la table basse avant de prendre place dans le canapé. Ce fut à ce moment précis qu’il évoqua sa sanction et la réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre « Il a saisit l’occasion pour m’obliger à consulter ». Cette histoire avec Dwayne n’était qu’une excuse. Enfin, il l’espérait tout du moins. Il esquissa un maigre sourire « On aurait pu mourir ce jour-là… On méritait mieux ». En tout cas, c’était ce qu’il considérait. Il ne voulait pas de médailles de bravoure ou une prime, seulement un remerciement d’avoir risqué leurs vies pour sauver tous ces innocents.
Ian s’enfonça dans le canapé et tendit son bras pour inviter la belle brune à se blottir tout contre lui, ce qu’elle fit. Sa présence avait l’effet d’un baume apaisant. Elle lui faisait du bien en étant seulement ici, dans ses bras « Pour une fois, je suis d’accord avec lui » confirma-t-il avec un sourire et resta à observer la baie vitrée donnant sur sa terrasse, jusqu’à ce qu’il entende Eli évoquer les doutes de la CIA concernant la mort de Robby. Il poussa un long soupir tout en laissant sa tête retombée contre le dossier du canapé « J’aurais pu simplement m’identifier et l’arrêter… Mais il a parlé de toi de manière si… j’ai repensé à ce jour où il aurait pu te … je me suis rué sur lui, et il m’a esquissé et a sortie son couteau. On s’est battu, il a eu le dessus et a voulu enfoncé le couteau dans mon thorax. Je l’ai … » et serra la mâchoire, prenant un instant pour lui, avant de reprendre « Je l’ai supplié de ne pas me tuer… Je ne sais pas par quel moyen, j’ai réussi à décaler la lame suffisamment loin de mon cœur et il l’a enfoncé lentement… J’ai pensé à toi. Je savais que s’ils connaissaient mon identité, ils connaissaient aussi la tienne. Je l’ai frappé aussi fort qu’il m’était possible de le faire et j’ai planté la lame dans sa gorge… Je… Je ne sais pas si c’est un meurtre ou… Je … Je n’en sais rien Eli… Seulement, je ne voulais plus que tu aies peur de lui… Je voulais que… que tu sois en sécurité » et redressa sa tête pour poser son regard sur la jeune femme « Je suis un meurtrier ? » demanda-t-il d’un ton lugubre. Puis elle évoqua Dwayne et il fronça les sourcils « Ils l’envoient en mission ? » et émit un petit rire nerveux « Je prends deux mois de mise à pied à cause de lui et il part en mission… », il laissa sa tête retomber sur le dossier du canapé « J’espère qu’il tombera amoureux lui aussi, et qu’il voit le mal que ça fait de voir la femme qu’on aime aussi proche de la mort ». C’était tout le mal qu’il lui souhaitait. Puis constata que ça pouvait être mal interprété, et ajouta « Je ne regrette pas un instant notre rencontre, de t'aimer, je t'assure. Je veux juste qu'il comprenne pourquoi je l'ai frappé, qu'il sache ce que ça fait d'entendre ces mots vis-à-vis de la femme à qui on tient et... Je crois que je suis fatigué...». Il resserra son étreinte autour d’Eli et ajouta « Je ne vais pas reboire ce soir, si c’est ce qui t’inquiète. », même s’il luttait pour ne pas retourner prendre un verre.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Ven 26 Avr - 10:32
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
Avatar : Mars / Gif : Tumblr
Elle avait soupiré en roulant des yeux. Se calmer. Comment pouvait elle rester calme face à cette injustice ! Ils avaient risqué leurs vies, l’un comme l’autre ! Et Ian allait se retrouver sur banc de touche ! C’était révoltant. « -mais il s’agit de son job non ?! C’est ce qu’on lui demande de faire, ce que le pays lui demande de faire dans son boulot ! Enquêter ! » elle se pinça les lèvres. Elle ouvrit les lèvres, mais elle serra les dents pour la fermer. Ce n’était pas judicieux de dire ici, haut et fort que les deux agences s’étaient servit d’Ian. Il n’avait été qu’un pion. Et comme il n’avait pas respecter les règles à la lettre, il était mis hors-jeu. Quand Brennan parla de Robby, Eli ne put s’empêcher à nouveau de prendre la défense d’Ian et l’infirmation lui échappa. Elle regarda ailleurs, les dents serrées. Elle n’avait pas prévu de mettre Brennan au courant de ça. « -je… » reprit Eli avant de se pincer à nouveau les lèvres. « - je n’ai pas trouvé judicieux de le consigner dans un rapport. Je n’ai eu que des blessures superficielles. Pourtant, elle savait que ça avait été une erreur. Une de plus. C’était pour mieux la faire souffrir que Tobby l’avait sauvé des griffes du pyromane. La conversation toucha à sa fin. Oui, elle savait parfaitement que son supérieur ne pouvait pas exprimer librement ses pensées ici.
Après un trajet silencieux, Eli se retrouva à suivre une visite guidée de l’appartement d’Ian. Soudainement, elle eut peur d’avoir donné la mauvaise réponse. Et si finalement après tout ça, ils avaient besoin d’espace l’un comme l’autre ? Ian était mis à pieds durant deux mois. Avec obligation de prendre en charge son problème d’alcool. « -tu n’as pas envie de le faire ? » osa demandé Eli qui avait la sensation de marcher sur des œufs. « -ils s’en foutent… ils voient seulement les écarts de conduite. Protocole de merde… ils ont même perdu de vue qu’aucune des bombes n’a explosé ! » elle soupira pour chasser lentement sa colère.
« -ça va. Je te l’ai dit. C’est normal que j’ai mal. Ça ne fait qu’une semaine. » Ian savait qu’elle détestait être materné ou considéré comme affaiblie. Elle allait se remettre. Rapidement. Après quelques minutes de silence elle évoqua Robby et les circonstances de sa mort. En l’écoutant, elle finit par poser une main sur son torse : « -je te crois Ian. Et je sais pourquoi tu l’as fait. C’était soit lui soit toi ! » elle bougea lentement la tête de gauche à droite : « -ne dis pas de conneries plus grosses que toi. Le meurtrier c’était lui. Ils avaient prévu leur coups. Tu devais mourir, tout comme moi. » elle ne voulait pas qu’Ian penser une seule seconde qu’il avait mal agit. « -il a eu ce qu’il méritait. » avait elle ajouté d’un ton plus tranché, comme pour que cela rentre bien dans la tête d’Ian.
« -Brennan dit que ça lui apprendra à fermer sa gueule. » un léger sourire : « -je crois que c’est également une forme de punition. » Eli redressa la tête avec lenteur, en fronçant les sourcils. Ian souhaitait que Dwayne tombe amoureux ? Les mots suivants étaient plus douloureux. Qu’est-ce qu’elle devait comprendre ? Heureusement, il se justifia rapidement. « -moi je lui souhaite de se prendre une balle, dans le cul et de souffrir pendant des mois. Ça lui fera fermer sa gueule. » elle posa son oreille contre le torse d’Ian et ajouta : « -j’ai dit à Brennan de ne surtout pas venir me demander d’aller le chercher s’il était dans la merde » un léger rire. Elle imaginait déjà Dwayne se chier dessus… La belle brune déglutit en entendant la suite. « -je ne veux pas te perdre à cause de ça… je ne le supporterais pas… » avoua Eli. Elle se sentait tellement coupable. C’était à cause d’elle que la vie d’Ian était si merdique actuellement. Elle se redressa avec lenteur et dit : « -il faut que je reprenne un anti douleur… marcher et rester debout… c’était pas la meilleure des idées… » on lui avait donné quelque chose de fort. Lorsqu’elle en prenait, la douleur physique s’estompait, et son cerveau arrêtait de se repasser toutes ces images en boucles.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Ven 26 Avr - 11:32
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
Avatar : TAG / Gif : Tumblr
Si la jeune femme n’était pas rentrée avec lui aujourd’hui afin de passer les prochains jours en sa compagnie, Ian aurait sûrement noyé son amertume, sa colère, dans l’alcool. Il aurait tant bu qu’il aurait fini par s’écrouler à même le sol, le verre encore dans la main, et aurait réitéré au petit matin en coulant quelques gouttes de bourbon dans son café. Mais il n’était pas seul. Eli était présente et il connaissait son aversion pour l’alcool. Il se limita donc à un unique verre et rejoignit cette dernière sur le canapé, priant silencieusement pour que sa présence lui soit suffisante. Il ne souhaitait pas lui faire endurer un tel quotidien… Toutefois, était-il prêt à suivre les conseils d’un thérapeute pour surmonter sa toxicomanie ? Il en était moins sûr. Même si en entendant la question de la jeune femme, il sut qu’il allait devoir l’envisager sérieusement « Je sais que je suis alcoolique Eli. Seulement… Je ne sais pas si consulter pourra m’aider » et laissa échapper un soupir de lassitude. Tôt ou tard, il allait devoir se confronter aux causes de son alcoolisme, mais pas aujourd’hui. La journée avait été suffisamment éprouvante. « Ce… Ce n’est pas grave… ». Il ne souhaitait pas que la belle brune s’emporte. De toute manière, ils n’étaient que des pions et n’avaient aucunement leur mot à dire dans les sanctions prononcées. Le seul point sur lequel Ian était d’accord, c’était que la jeune femme prenne le temps de se reposer pour se soigner « Je disais juste qu’il avait raison ». Ils étaient aussi tendus l’un que l’autre. Et évoquer Robby par la suite n’arrangeait rien à l’humeur de l’agent qui se mit à lui expliquer les circonstances qui l’avait mené à le tuer ainsi. La main sur son torse l’extirpa de ses sombres pensées et croisa le regard d’Eli « Je ne voulais pas qu’il aille en prison, qu’il soit libéré et que tu aies peur… ». Il avait voulu la protéger elle et les autres femmes qui auraient osé croiser sa route. Mais la question qui le perturbait plus profondément, était de savoir si son acte faisait de lui un meurtrier. Est-ce qu’il était devenu comme ces hommes et ces femmes qu’il traquait au quotidien ? Il hocha lentement la tête. La belle brune avait raison. Ils auraient dû mourir ce jour-là. Il déposa ses lèvres sur la chevelure de cette dernière, et souffla tout contre « Nous sommes en vie et tout est fini… ». Une information qu’il avait encore quelques difficultés à assimiler. Il resserra son étreinte face au ton tranché de cette dernière. Elle avait raison. Pourquoi culpabiliserait-il d’avoir tué un tel individu ?
Dwayne partait en mission d’infiltration. Ian ne comprenait pas comment cet agent pouvait avoir une telle opportunité après son comportement, mais Eli lui apporta la réponse. C’était une sanction. « Il ne le pense pas capable ? » et fronça les sourcils « Il l’envoi au casse-pipe ? ». Ce qui était peut-être un mal pour un bien. Il espérait maintenant que ce dernier tomberait amoureux aussi fort que lui était tombé amoureux d’Eli et que cette dernière soit traitée de la manière qu’il avait osé le faire avec la jeune femme. Toutefois, il prit conscience que ses paroles pouvaient porter à confusion et décida aussitôt de lui rappeler qu’il ne regrettait pas un instant de l’aimer elle. C’était la plus chose qui lui était arrivée ces dernières années. Il émit un petit rire « Si jamais il revient blessé, appelle-moi. Je veux le voir » et posa son regard sur cette dernière « Ils ont toute une palette d’agents, ils ont le choix ». Il ne laisserait pas Brennan prendre une telle décision. Un bref silence les enveloppa et Ian la rassura. Il ne comptait pas reboire ce soir. Il fronça les sourcils et se redressa légèrement « Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Tu as peur de ne pas le supporter ? - et sentit une angoisse grandir en lui à cette pensée - Je vais faire des efforts. Ça ne sera pas facile tous les jours, mais je veux essayer. Pour toi, pour nous » et acquiesça, se levant en même temps qu’elle, lui récupérant un grand verre d’eau qu’il lui tendit. Il la laissa gérer ses médicaments, ne souhaitant pas qu'elle s'offusque et se mette en colère parce qu'il avait voulu la materner « Si tu veux aller dormir, tu peux. Tu es ici chez toi » lui rappela-t-il avant d’ajouter « Et quand tu en auras envie, j’ai lu beaucoup d’articles sur le sexe entre deux blessés par balles, et je voulais ton avis sur la pratique » en esquissant un petit sourire en coin « Je n’ai pas envie qu’on passe notre temps à se rappeler de tout ça… Je voulais profiter de toi avant cette réunion à la con… Et j’en ai toujours envie ».
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Ven 26 Avr - 12:37
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
Avatar : Mars / Gif : Tumblr
Le sujet alcool était complexe. Il était conscient qu’elle avait une tolérance limite là-dessus. De son côté elle savait parfaitement que c’était une addiction, une maladie et que si Ian n’avait pas la volonté d’arrêter, rien ne marcherait. Ça devait venir de lui. Un haussement de sourcils en baissant les yeux. S’il commençait à penser ainsi… « -si tu n’essayes pas, tu ne pourras pas savoir. » elle le regarda à nouveau. « -et si tu veux récupérer ton job, tu n’as pas le choix… » est ce qu’il n’avait pas envie de laisser derrière lui tout cela ? Elle se pencha pour avaler son café. Elle n’avait pas envie qu’ils s’engueulent… Parce que malgré sa jambe, elle serait capable de se tirer assez rapidement. Pas parce qu’elle ne l’aimait plus, mais parce qu’elle était une boule de nerfs…
Une fois contre lui, elle lui fit comprendre qu’elle allait bien. Et que le sujet était clos. Si jamais, elle lui ferait savoir. Il ne pouvait pas passer son temps à s’inquiéter pour elle. Ça ne fonctionnait pas comme ça. Reparler de Robby, de ce qu’ils avaient enduré et vécu… c’était douloureux. Et ça ne faisait qu’alimenter la colère qu’Eli ressentait. « -Ian… s’il te plais… » elle chercha son regard : « -tu te souviens le soir chez moi, dans ma baignoire. Tu m’as dit que je ne devais rien à Tobby. Ne doute pas de qui tu es. Si j’avais été à ta place, j’aurais sortie mon flingue seulement pour le criblier de balle. » elle détacha ensuite ses mots : « -je ne veux pas que tu laisse cette idée stupide germer dans ton esprit. Tu est un homme bien. Et grâce à toi, le monde compte un monstre de moins. D’accord ? » non, ils ne pouvaient pas flancher tout les deux. Elle avait besoin d’Ian garde la tête hors de l’eau. Là tout de suite, maintenant. Rien n’était finit non… maintenant ils devaient se reconstruire et avancer de nouveau. Sortir la colle et le scotch afin de faire tenir des âmes déjà trop abimées.
« -non, je pense que c’est une leçon… ou un baptême du feu… » un haussement d’épaules : « -lui montrer ce que c’est que le terrain… pour être un meilleur agent de liaison. » elle sourit : « -la seule chose qui me réjouit c’est d’imaginer sa gueule de petit con se décomposer sur place devant l’annonce. » oui, c’était assez amusant à imaginer. « -si tu n’es pas là, je me ferais un plaisir de faire des photos et des vidéos ! » il allait comprendre sa douleur. « -il a une autre mission pour moi… » elle soupira : « -je lui ai fais comprendre que je n’étais pas prête. » ce qui allait la poussé à faire sa convalescence convenablement. Elle se sentait presque coincée… Et elle évita avec soin de dire que cette mission avait une durée d’un an… elle n’avait même pas envie d’y penser.
Le sujet de l’alcool revint sur le devant de la scène. C’était une sorte de menace. Elle l’avait volontairement ignorée jusqu’à présent. « -je ne supporterais pas de te perdre à cause de ça. Je ne supporterais pas de te perdre… à cause de ça. » elle savait que ce n’était pas son combat. Elle lui avait dit qu’elle serait incapable de gérer à sa place. Elle n’osa pas lui dire qu’elle serait capable de le quitter s’il ne se soignait pas sérieusement, si cela prenait trop d’ampleur. Elle prendrait la fuite. Parce qu’elle avait tué le dernière homme qui avait abusé de l’alcool à outrance, dans sa vie. Ian le savait. Essayer… ce n’était pas assez… mais elle lui sourit : « -je sais… » il avait besoin d’être rassuré, elle l’avait vu dans ses yeux. « -et je te crois… » elle caressa sa joue avant de se lever avec lenteur pour reprendre quelques comprimés. La douleur jouait sur son moral, sa patience, son sale caractère.
Elle avala deux pilules et les avala avec un grand verre d’eau, le visage penché en arrière. Puis elle sourit à Ian. Son sourire s’effaça peu à peu en écoutant la suite. Elle baissa même les yeux sur le verre vide. « -ne crois pas que je n’en ai pas envie… c’est juste que… » elle posa sa main sur sa cuisse douloureuse. « -juste le temps que les comprimés fassent effet… c’est… douloureux et je… j’ai pas envie de gâcher ce moment avec toi parce que j’ai mal… » ça lui crevait le cœur d’être en train de repousser ses avances. Eli se tourna pour déposer le verre dans l’évier, puis elle s’approcha d’Ian, en boitant. Elle vint poser son visage contre son torse. Elle avait envie de pleurer. « -je te demande pardon… » souffla-t-elle avec lenteur, alors que les larmes coulaient sur ses joues. Ces larmes qui n’avaient pas réenvahit ses joues depuis qu’elle avait ouvert les yeux à l’hôpital.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Ven 26 Avr - 13:16
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
Avatar : TAG / Gif : Tumblr
L’alcool était un sujet sensible. Parce que la jeune femme avait grandi au sein d’un foyer ravagé par l’alcoolisme et la violence de son père, et qu’elle n’avait eu d’autres choix que de l’abattre pour protéger sa mère et elle-même. Mais pour Ian, c’était devenu sa béquille avec les années, sa seule manière d’appréhender une situation qui le dépassait, d’endormir ses démons et d’inhiber tout ce qu’il pouvait ressentir. C’était un poison pour sa santé et pour sa vie au quotidien. Il venait d’en faire l’amer expérience en se retrouvant contraint à une obligation de soin, et en entendant les paroles d’Eli dont il avait la sensation qu’elles étaient tintées de jugement, il sut que ça allait être un obstacle pour leur relation. Il se sentait à fleur de peau, il avait conscience qu’un rien pourrait faire tourner la conversation en véritable dispute. Il serra donc la mâchoire tout en détournant le regard, restant silencieux quelques secondes pour tenter de retrouver un semblant de calme, et réplique un « Je vais y réfléchir, d’accord ?! ». Ian ne souhaitait pas que la conversation s’envenime, et qu’à peine arrivée, Eli ne se sente contrainte de repartir pour le fuir, pour éviter que leur relation soit écorchée à vif par le trop plein de ressentiments qu’ils éprouvaient l’un et l’autre à la suite de cette réunion. Il retrouva un semblant de calme, venant blottir la belle brune tout contre lui, mais il fallut évoquer le meurtre de Robby. Brennan, McCarthy ou même Andrews. Tous semblaient le percevoir comme un meurtrier, alors qu’ils ignoraient tous le mal qu’il avait fait endurer à Eli, de la peur qu’elle avait éprouvé à ce moment-ci et que sans l’intervention de Toby, il aurait pu parvenir à ses fins… Rien que cette pensée le mettait hors de lui. Il bouillonnait de l’intérieur, et pourtant, il posa son regard sur la jeune femme qui attirait son attention. Il hocha lentement de la tête face aux paroles rassurantes d’Eli. Elle le percevait différemment. Elle le comprenait. Il vint poser sa tête contre la sienne, murmurant un « S’ils ne pensaient pas tout ça… » et finit par ajouter en redressant la tête « D’accord ». Il abdiquait. Il lui adressa un sourire et déposa ses lèvres sur son front « D’accord Eli ».
« J’espère que Brennan a choisi la mission idéale pour lui apprendre la modestie » répliqua-t-il, non sans se réjouir à l’idée que Dwayne allait sûrement éprouver la peur de sa vie en infiltration. Il sourit et rétorqua « Il se considère comme plus compétent que nous tous. Il va rapidement défaillir au premier danger ». Il ne faisait aucun doute. Il avait une bien trop grande gueule pour parvenir à gérer une opération en infiltration. « Ça sera mon cadeau de Noël ! ». Oui, l’agent se satisfaisait de savoir que Dwayne serait loin quelques temps, et qu’il allait risquer sa vie au même titre qu’eux ces derniers mois. Le sourire qu’arborait Ian se dissipa à l’annonce d’Eli. Une nouvelle mission. Il déglutit avec lenteur « C’est trop tôt » confirma-t-il « Je n’ai pas envie de te revoir repartir maintenant ». Il ne serait jamais un obstacle à sa carrière, mais ça ne faisait que quelques jours qu’ils avaient fini leur mission. Elle était blessée. Elle était abîmée. Ian ne voulait pas la savoir à l’autre bout du pays ou du monde dans cet état. Ils avaient aussi besoin de temps tous les deux. « Il t’a dit quel genre de mission il te proposait ? ».
Lorsqu’il lui assura de ne pas boire le reste de la journée, Ian ne s’était pas attendu à entendre de telles paroles sortir de la bouche de la jeune femme. Que devait-il comprendre ? Est-ce qu’elle était prête à le quitter s’il abusait de l’alcool ? La réponse qu’elle lui apporta ne le satisfait pas, et finit par ajouter « Tu ne réponds pas à la question Eli » et l’observa en sentant l’angoisse l’étreindre et hocha lentement de la tête en sentant sa main se poser sur sa joue « Tu ne me perdras pas, je ne vais pas faire de connerie », en préférant ne pas penser qu’elle puisse se sentir en danger lorsqu’il était sous l’emprise de l’alcool. Il ne lui ferait jamais de mal. Il posa ensuite ses yeux sur la jambe blessée de la jeune femme et se leva pour lui ramener un verre d’eau. Ian avait envie de poursuivre cette journée sur une note plus douce, plus légère, en évoquant les projets qu’ils avaient eu en voiture, mais il se rendit compte à sa réaction qu’il y avait un problème. Il fronça les sourcils d’incompréhension « Non Eli… Je voulais seulement te changer les idées… ». Il se gifla mentalement d’avoir fait une telle proposition alors qu’il la savait blessé « J’aurais dû penser à ta jambe…Je te l’ai dit, je suis fatigué ». Avec lenteur, Eli se rapprocha de lui « Tu devrais pas … » et souffla le dernier « …marcher ». Le bras écarté, il la laissa blottir son visage contre son torse et posa sa main sur son dos. Elle lui demandait pardon. Puis au soubresaut de son corps, il sut qu’elle pleurait. Il resserra alors son étreinte « Tu me demandes pardon parce que tu as trop mal pour qu’on couche ensemble ? ». Ian ne comprenait pas. « Eli. Eli, regarde-moi mon ange » et caressa sa joue « Je suis désolé de t’avoir proposé ça alors que tu es blessée, que tu as mal. Je n’aurais jamais dû… Je voulais seulement… Dans la voiture tout à l’heure… » et déposa ses lèvres sur les siennes, avant de poser son front contre le sien « Jamais, tu m’entends, jamais ne sois désolé de refuser mes avances » et la serra tout contre lui, sa joue contre sa chevelure brune.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Ven 26 Avr - 14:37
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
Avatar : Mars / Gif : Tumblr
Elle aurait pu se montrer plus douce. Elle le savait. C’était compliqué pour elle de s’exprimer sur ce sujet. Parce que ça faisait échos à trop de fantômes. Elle inspira et bloqua sa respiration, avant de soupirer : « -j’ai pas envie que tu perdes ton job… » c’était déjà à cause d’elle qu’il en était réduit à deux mois de mise à pieds… Et elle s’en voulait. Elle n’avait pas encore osé lui dire. Mais elle considérait que tout était de sa faute. Eli savait qu’il réfuterait son idée. Qu’il voudrait prendre une part de responsabilité dans tout ça. Exactement comme il l’avait fait en salle de réunion. Pourtant, si il n’avait pas croisé sa route, il n’en serait pas là. « -merci… » elle aurai pu dire d’accord. Mais elle voulait qu’il comprenne bien l’importance que cela avait pour elle. Il avait deux mois devant lui, à tourner en rond. Le mental pouvait flancher, le besoin d’alcool prendre le dessus. Elle ne voulait pas le voir sombrer. C’était peut-être le moment idéale pour commencer à se faire aider, à ouvrir les yeux réellement sur tout ça. Elle était bien plus à l’aise et sur d’elle pour exiger de lui qu’il retire cette idée stupide d’être un meurtrier de son esprit. Même si encore une fois, il avait tué Robby pour elle, à cause d’elle.
Eli évoqua brièvement la mission que souhaitait lui confier Brennan, très bientôt. « -je sais… et il le sais aussi… » ajouta Eli. « -je ne vais nulle pas. Tu te souviens, je dois me reposer. » elle lui sourit. Elle avait parfaitement vu son sourire disparaitre. « -je lui ai dis que c’était trop tôt, que je n’étais pas du tout prête. » Ian pouvait être rassuré là-dessus, elle n’allait pas bouger avant un moment. « -non. Et je n’ai pas envie de savoir pour le moment. » tout ce qu’elle savait, s’était que la mission était similaire et de longue durée… Retour sur le sujet alcool… Elle ouvrit la bouche avant de la refermer et de se mordre les lèvres. Il savait. Pourquoi la forcer à répondre ? Sa main sur sa joue, elle hocha la tête. « -d’accord… » pas de promesse, elle savait qu’il n’en faisait pas. Mais elle voulait croire qu’il fournirait les efforts nécessaires. Pour eux… comme il venait de le dire.
Elle venait d’avaler des comprimés pour lui faire oublier la douleur à la jambe. Cette putain de douleur… « -non Ian… je… » et voilà qu’il était à deux doigts de s’excuser. Elle s’en voulu d’autant plus. Elle finit par se rapprocher de lui et venir coller son visage contre son torse. Rapidement elle se mit à pleurer. C’était comme si elle avait besoin de lâcher les vannes. Elle bougea lentement la tête de gauche à droite. Ce n’était pas que ça. Le visage baigné de larmes, elle le regarda. Elle ferma les paupières. « -y’a pas que ça… » murmura la jeune femme. « -tout… tout ce qui te tombe dessus et ma faute Ian… » elle renifla : « -tu as beau dire que tu ne regrettes pas, si on ne s’était pas rencontré, tu ne serais pas mis à pieds, tu n’aurais pas subit tout ça… c’est de ma faute et uniquement ma faute et j’en suis tellement désolée… j’ai la sensation d’avoir été totalement impuissante. J’ai rien vu venir, je me suis fais avoir comme une bleue… je… je m’en veux… et non c’est pas finit parce que Tobby est toujours dehors… que ça peut recommencer à tout moment… et j’ai mal… je suis fatiguée et en colère… » tout sortait d’un coup.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Ven 26 Avr - 15:04
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
Avatar : TAG / Gif : Tumblr
Ian avait conscience de son alcoolisme. Cela faisait bien longtemps qu’il faisait partie intégrante de son existence, et qu’il était arrivé à un tournant dans son addiction. Il ne bernait plus personne. Il était un alcoolique qui avait besoin d’aide. Toutefois, il n’était pas prêt à l’entendre aujourd’hui, pas de cette manière. Il abdiqua donc. Il savait que la jeune femme souhaitait seulement l’aider pour ne pas revivre un passé qu’elle désirait oublier. Silencieux un instant, il laissa échapper un soupir « Je sais Eli… J’ai juste besoin d’un peu de temps pour y réfléchir ». Il avait deux mois pour consulter un thérapeute. Il pouvait donc s’octroyer le temps nécessaire à la réflexion, même si ça pouvait sembler saugrenue de réfléchir, alors qu’il avait bel et un bien un souci avec l’alcool et qu’on lui offrait une solution. Mais ce n’était pas si facile… Cela signifiait parler de son passé tumultueux, de la perte de ses parents, de sa maltraitance, de la moitié de son unité qui était décédée devant ses yeux, son divorce… Avec le temps, Ian avait poussé la poussière sous le tapis, et envisager un instant devoir soulever ce tapis-là l’effrayait. Il voulait donc prendre le temps de réfléchir. Il espérait seulement qu’Eli le comprendrait. Pour le moment, il comptait sur la présence de la jeune femme pour éloigner les Démons que faisait ressurgir la mort de Robby, et la peur qu’il avait éprouvé en pensant la perdre ce jour-là. Il devait seulement accepter que ça s’était passé et que tout allait bien dorénavant.
Enfin pour Brennan, cette opération semblait n’être qu’une futilité parce qu’il avait d’ores et déjà proposé une prochaine infiltration à la belle brune. Ian n’était pas particulièrement enthousiaste à cette idée. Elle était encore blessée et à fleur de peau. C’était trop tôt. Eli en avait conscience, et apparemment Ezékiel aussi « Oui, je m’en souviens bien » répliqua-t-il tout en acquiesçant « Il t’a donné un délai pour y réfléchir ? », même s’il ne souhaitait pas la voir s’éloigner maintenant. Elle ignorait tout de l’affaire. Elle n’avait pas souhaité savoir. Ce qui était un bon présage. « Quand tu seras prête, on pourra en parler tous les deux. Enfin… Tu dois être tenu au secret ». C’était crédule de penser qu’elle aurait le droit de lui divulguer les grandes lignes de sa prochaine mission. Eli était tenue au secret et il allait devoir prendre son mal en patience, espérant qu’elle n’ait rien et qu’elle rentrerait à l’issue. C’était le travail qu’ils avaient choisi. Quand ils évoquèrent de nouveau son alcoolisme, Ian n’apprécia pas particulièrement le sous-entendu d’Eli. Il savait ce qu’elle voulait dire et n’avait peut-être pas envie de l’entendre. Il ne pouvait toutefois rien lui promettre. Il fournirait seulement les efforts suffisants pour ne pas sombrer davantage dans l’alcool en sa présence. Elle acceptait. Pour le moment.
Pour ne pas continuer d’assombrir davantage la journée, Ian évoqua ce qu’ils avaient préalablement envisagé pour cette journée, mais Eli déclina. Elle avait mal. Il comprenait et en venait presque à s’excuser d’avoir soulever le sujet. Il ne voulait la contraindre à rien et avait omis sa blessure. Il avait été stupide. Eli finit par se rapprocher de lui avec lenteur et laissa les larmes couler sur son visage. Elle lui demandait pardon. Pardon pour quoi ? Pour avoir refusé ses avances ? Ce n’était pas envisageable pour Ian qui tenta de lui faire entendre raison avant de la serrer tout contre lui de son bras valide. Il croisa son regard embué de larmes et son cœur se serra. C’était peut-être la première fois qu’elle pleurait en sa présence. Les sourcils au milieu du front, il la laissa parler, se fustiger pour tout ce qui lui arrivait et il avait mal de l’entendre. « Eli… Eli, écoute-moi, je t’en prie » et posa sa main sur sa joue, essuyant ses larmes de son pouce « Je t’aime comme un dingue, et rien n’y changera quoi que ce soit. Je suis fou de toi et je ne regrette pas une seconde notre rencontre. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée depuis… depuis si longtemps» et lui sourit. Elle était à bout de nerf et il allait devoir être présent pour elle, être un point d’ancrage sur lequel elle pourrait se reposer « J’aurais dû tenir la ligne directrice à la cellule, mais je ne voulais pas que tu me perçois comme un pourris sans cœur. Je tombais amoureux de toi » répliqua-t-il en riant presque à cette pensée « Et je suis celui qui a bu et qui a frappé Dwayne. Le seul responsable, c’est cet enfoiré qui a décidé de jouer avec ma carrière. Pas toi. Toi, tu es celle qui me garde debout là, tu vois » et posa son front contre le sien « Tu n'y es pour rien. On n’a rien vu venir. On n’aurait jamais pu se douter que Max jouait double-jeu. Pas même l’agence. Et ils finiront pas arrêter Toby. Il ne doit pas être bien loin. Il n’est pas assez intelligent pour ça ». Il recula légèrement sa tête et déposa ses lèvres sur les siennes avec douceur. Ses lèvres avaient le goût de ses larmes « Je ne veux pas que tu t’en veuilles. La mise à pied m’a fait du mal parce qu’elle est injustifiée, mais je n'ai jamais pensé que c'était de ta faute Eli. Jamais. Donc tu vas aller te reposer, et quand tu te réveilleras, j’aurais préparé un dîner pour tous les deux. Tu veux des aubergines ? » et se mit à rire « Je plaisante. Tu aimes quoi ? ». Après tout, ils avaient mangé plus chez les traiteurs à proximité de son appartement qu’autre chose.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Ven 26 Avr - 16:05
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
Avatar : Mars / Gif : Tumblr
Besoin de temps pour réfléchir… Putain comment pouvait-il dire cela ?! Elle avait prit sur elle pour ne pas exploser. Ils étaient l’un comme l’autre mal en point, à fleur de peau… et elle ne voulait pas qu’ils se crient dessus. Elle l’avait choisi, elle l’avait choisi lui… alors il ne pouvait pas laisser l’alcool tout ruiner. Pas maintenant. Alors qu’ils étaient passés si proche de la mort. Quant à partir de nouveau sur le terrain, Eli avait été claire avec son supérieur. C’était trop tôt. Elle avait emporté avec elle le dossier, mais n’avait pas la moindre envie de l’ouvrir. Elle voulait du repos et que cette putain de douleur s’en aille. Elle ne remettrait pas les pieds au bureau tant qu’Ian serait en repos forcé.
Chose qu’elle ne fit pas… Deux semaines plus tard, le dossier lui avait fait de l’œil alors qu’elle venait de jeter ses affaires sur son propre lit. Elle était venue récupérer un tailleur. Elle avait une audience… toujours pour la même affaire… Eli avait la sensation que ça n’allait jamais s’arrêter. Elle avait allumé une clope, et s’était penchée sur le dossier. Elle avait parcouru des yeux les informations. Douche froide… c’était à l’autre bout du monde. C’était dangereux. Mais elle parlait russe… Elle eut bien du mal à croire que Brennan lui demande de participer à une telle mission, après ce qu’elle venait de vivre. Elle s’était bêtement imaginée quelque chose de tranquille… cela la fit rire nerveusement. Elle avait prit le temps de fumer une nouvelle cigarette. Elle avait drastiquement diminuée. Pourtant l’envie était là. Le jour passait, elle marchait de mieux en mieux, mais il y avait une douleur de fond qui était toujours présente. Usante.
La cohabitation avec Ian se passait assez bien… Elle n’osait pas lui dire que parfois elle avait besoin d’être seule. Cela faisait tellement d’années qu’elle vivait en électron libre. Pourtant il était attentionné, présent… le problème c’était elle. Enfin… il ne semblait pas encore avoir prit de décision pour soigner son alcoolisme. Ça non plus, elle n’osait pas revenir sur le sujet… c’était comme si tout courage l’avait quitté. Comme si lui parler de ça allait lui faire mal. A lui… Malgré ce qu’il avait pu lui dire, elle restait sur ses positions. Tout était de sa faute. Avant de partir, elle récupéra le courrier. Un carte postale au milieu des factures. Elle ne recevait jamais de carte postale. Lorsqu’elle lu les premiers mots, son sang se glaça. Elle composa le numéro de Brennan : « -Monsieur… il… Tobby… il sais où j’habite… laissez-moi parler ! » coupa la jeune femme : « -il a laissé une carte postale. « -très bien. Je ne bouge pas. » Eli attendit sagement qu’une équipe débarque. Elle rentra tard chez Ian…
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Ven 26 Avr - 16:24
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
Avatar : TAG / Gif : Tumblr
Plus d’une fois, Ian avait fait tourner la carte de visite du psychologue entre ses doigts, alors que de son autre main, il tenait tour à tour une tasse de café qui n’en était pas toujours une, ou alors un verre de bourbon. La situation était presque ironique. La solution dans une main, le problème dans l’autre. Il avait conscience que si Eli n’abordait pas le sujet avec lui, c’était par crainte de sa réaction. La première fois, il avait bien cru qu’ils allaient se disputer à ce sujet. Eli voulait qu’il consulte, lui n’en était pas certain. Pourtant, il lui avait dit qu’il fournirait des efforts pour ne pas sombrer. Il lui arrivait certain jour de se limiter qu’un seul et unique verre, puis d’autres, où la tentation était trop forte. Jusqu’alors, Ian n’avait jamais bu jusqu’à outrance. La jeune femme finissait seulement sa convalescence et parvenait à marcher sans béquille depuis peu, il avait également encore en mémoire la culpabilité qui pesait sur ses épaules. Elle se sentait responsable de bien trop de choses et ses mots n’avaient pas suffit à apaiser sa peine. Il le savait. Il prenait alors sur lui pour ne pas revenir ivre du pub au coin de la rue, ou de somnoler sur le canapé après avoir finit la bouteille du jour. C’était une lutte de tout les instants, mais il parvenait à garder le cap. Uniquement pour elle. Ian craignait qu’elle le quitte pour cela. Alors il buvait suffisamment pour faire taire son manque, et pas suffisamment pour qu’elle le quitte par lassitude. Néanmoins, Ian savait que l’idéal de cette vie normale qu’ils avaient tant rêvé n’avait pas lieu. Ils étaient brisés autant l’un que l’autre. L’enquête sur Toby n’aboutissait à rien, et lui avait la sensation de tourner en rond dans son appartement malgré la présence de la jeune femme. Toute son attention était focalisée sur elle, il était aux petits soins, mais un jour ou l’autre, elle finirait par être lassée. Il appréhendait ce jour.
Ian avait décidé de faire quelques cours pour le dîner et se surprit à n’entendre pas le moindre bruit dans l’appartement « Eli ? Je suis rentré. Tu es là ? ». Seul le silence lui répondit. Il se rendit jusqu’à la cuisine, déposa les sacs qui pesaient sur son épaule encore endolorie, se servit un verre de bourbon et tenta de l’appeler sur son portable. Aucune réponse. Un nouvel appel après une demi-heure, préparant le repas en attendant. Toujours aucune réponse. Il avait tenté d’appeler Brennan, et lui non plus ne prit pas la peine de répondre. Il reprit un verre de bourbon en l’attendant, jetant d’incessant coup d’œil à l’heure, jusqu’à ce que la porte ne s’ouvre. Il avala cul sec son verre et se dirigea en toute hâte dans le couloir, laissant passer un soupir de soulagement « Eli. Mon dieu. Tu n’as rien » et s’approcha d’elle « J’ai passé la soirée à t’appeler, tu n’as pas répondu ». Il fronça les sourcils « Qu’est-ce qui se passe ? Parle-moi ». Ils retournèrent dans le salon, servit deux cafés noir et prit une longue gorgée sans supplément, cette fois-ci, tout en prenant place sur le canapé « Je t’écoute ».