J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
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Ian ne saurait dire à quand remonté la dernière fois où il avait autant rit, autant sourit, en l’espace de quelques heures. Il avait presque oublié la sensation que produisait le bonheur. Mais cette nuit, avec Eli, il apprenait à ressentir tout cela de nouveau et parvenait difficilement à se départir de son sourire en sa présence. C’était donc ça que d’être heureux ?! Ne pas s’interroger sur le lendemain, pour seulement profiter du moment présent qui était si… parfait. Tout semblait si léger en cet instant, avec la jeune femme. « Homme mature ? » il réfléchit puis finit par acquiescer « J’aime bien. Ça me donne un côté sage et posé ». Ce qu’il parvenait à être au quotidien, contrastant assez brutalement avec le caractère de celui qu’il interprétait depuis deux mois. « Oui, maintenant je sais » fit-il par ajouter alors qu’il avait mis deux mois à découvrir qu’elle avait trente-cinq ans. Ce qui ne le surprenait pas vraiment. Il avait toujours su qu’elle était plus jeune que lui, mais sans parvenir à savoir réellement de combien d’années. Finalement, ils avaient fait le choix de ne pas cesser ce bonheur qui s’offrait à eux dès le lever du jour. Ils se donnaient une chance de vivre une belle aventure tous les deux, mais cette dernière ne commencerait pas dans son appartement. Eli ne voulait pas dormir sur ce matelas posé à même le sol. Il sourit avec amusement quand elle usa de ce petit surnom avec lequel ils s’étaient taquinés par le passé « Désolé mon ange si tu ne sors pas avec un décorateur d’intérieur. Fallait bien un truc qui cloche ». Enfin, cet appartement n’était pas le sien. C’était celui que la CIA lui avait trouvé pour s’accorder avec son passé de criminel fraichement remis en liberté. Son antre était bien différente. Elle était meublée. Ce qui était devenu un luxe aujourd’hui pour celui qui vivait avec trois ou quatre meubles tout au plus dans son studio « Un lit et quelques plantes vertes ? Des tableaux ? » énuméra alors Ian. En finalité, Eli était fatiguée pour monter un lit avec lui, mais pas pour s’envoyer en l’air avec ce dernier. Elle souffrait d’une fatigue sélective. « Je ne t’excuse pas, j’apprécie que tu me préfères à une perceuse de moyen calibre », sous-entendu que sa virilité était plus imposante que la perceuse « Je te monte pour te démonter ensuite. C’est seulement de la sémantique » répliqua-t-il tout en balayant l’air d’un revers de main. « Tu me surestimes si tu penses que j’en serais capable » et émit un petit rire « J’énumérais des possibilités. Je viens de passer deux mois à fantasmer sur toi. J’ai une imagination fertile ».
Néanmoins, leur relation devait rester discrète au travail. Chacun devait veiller sur sa propre personne pour éviter le moindre impair et ainsi perdre de vue leur objectif. Toutefois, Ian mis en garde son amante. Si elle venait à se faire tuer, il n’hésiterait pas à l’exécuter une seconde fois. Il ne voulait pas la perdre. « Ah bah faut savoir mon ange ! » répliqua-t-il en se foutant gentiment de sa gueule « Seulement, quand tu peux gérer seule, je ferme ma gueule. J’ai compris. Et plus particulièrement avec Robby ». Même si ce dernier osait le moindre geste déplacé, il ne s’excuserait pas de lui foutre son poing dans la gueule. Il attendait seulement une erreur de sa part pour se ruer de nouveau sur cet individu et ainsi obtenir sa vengeance. Mais au fil de la conversation, l’agent perdit de son sourire en entendant la manière dont Eli parlait d’elle. Il ne voulait pas l’entendre. À ses yeux, elle n’était pas cette femme-là. Elle était une femme bien, qui s’enfermait dans une armure qui ne lui faisait aucunement peur. C’était aussi cette femme-là dont il était tombé amoureux et n’éprouvait pas la moindre peur « Tu vois. C’est toi tout entière que je veux », et pas seulement des brides. « Jamais de promesse » renchérit-il par la suite. Pas avec son métier. Les : Promis, je ramène le dîner ce soir, se soldait souvent par un appel au beau milieu de la nuit pour apprendre le décès de l’agent au cours d’une intervention. Ce soir, il ne ramènerait pas le dîner.
Ian reposa sa tête sur l’oreiller et entoura de nouveau le corps d’Eli de son bras, laissant ses doigts glisser sur sa peau dans un effleurement, et finit par lui demander ce qu’elle aimait en dehors de lui, de sa moto et des armes. Il émit un petit rire empreint de fatigue « C’est un peu le bonus. Le cadeau au fond de la boite de céréales » et l’écouta avec attention. Ian laissa ses lèvres s’étirer dans un sourire tendre en l’entendant évoquer les brioches. Un rituel qui s’était instauré entre eux lors de sa première nuit dans ce lit « Les brioches, c’est une valeur sûre » souffla-t-il avant de réfléchir « Les brioches aussi, ainsi que l’odeur du café au petit matin… La moto… L’action aussi. Hum… J’aime lire, la musique également, les chiens… la photographie et… m’allonger dans l’herbe, près d’un lac, sans le moindre bruit excepté celui de la nature » et baissa son regard sur Eli « Et toi… » avant d’ajouter « Tu as oublié que tu aimais te faufiler sur le toit pour fumer une cigarette quand l’ambiance devenant trop pesante, que tu adorais manger des frites… Tu apprécies aussi boire ton café en marchant… m’embrasser lors des matchs de basket-ball… La nourriture italienne de ton ami Tito, apprendre nouvelles langues... me crier dessus quand tu es en colère... M'appeler en fin de soirée pour qu'on fasse l'amour par téléphone... ». En tout cas, c’était ce qu’il avait pu mémoriser durant les deux derniers mois, étayant ainsi davantage la liste de la belle brune.
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Charly
Sam 23 Mar - 16:05
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Eli avait froncé les sourcils. « -ba t’es loin d’être vieux quand même ! » alors oui, mature s’était mieux. « -ce qui colle assez… enfin, quand on est juste nous deux… » parce qu’avec les autres, il n’était pas tout à fait le même. Mais elle n’était personne pour le lui reprocher. Elle était pareil. Et dans le fond, ça lui allait bien, ça évitait qu’il plaise trop aux autres. C’était tellement agréable de ne penser à rien d’autre qu’à eux. Qu’à ce moment. Généralement, lorsqu’elle rentrait chez elle, enfin ici… puisque ce n’était pas vraiment chez elle… Eli avait bien du mal à décrocher. Elle pensait encore et encore à la cellule, sans compter les rapports pour l’agence. Mais ce soir, plus rien d’autre n’avait d’importance, seulement ces étreintes, cette conversation, ces rires… « -oui ba si y’a que ça, je vais m’en remettre. » ce n’était vraiment pas grand-chose. « -quoi ? Non ! Les plantes vertes ? Sérieusement ? ouais d’accord c’est jolie mais ça demande de l’entretien. Enfin… personnellement je suis pas capable d’en garder une seule en vie plus d’un mois. J’ai abandonné l’idée. » ça justifiait aussi le peu de déco qu’il pouvait y avoir ici. Eli n’avait pas prit le temps de faire de décoration ici. Elle n’allait pas y rester. Enfin… même dans son véritable appartement c’était ça. Parce qu’elle passait sa vie en infiltration… Parce qu’elle n’était pas une femme d’intérieure. Un joli rire et elle ajouta : « -non mais je sais très bien que ce soir c’est exceptionnel. Pour toi comme pour moi. Je suis humaine aussi hein… demain je vais avoir des cernes et des courbatures… » et la fatigue de la nuit blanche qu’ils étaient en train de s’offrir allait se faire sentir bien comme il fallait. Puis elle ouvrit de grands yeux. « -sérieusement ? Tu t’es imaginé ce genre de chose ? » elle sourit, presque flattée.
Eli roula des yeux. « -est ce que j’ai dit ça ? » elle pencha la tête sur le côté. « -non, arrête Ian… je… » elle sourit avec de venir l’embrasser. Puis elle l’observa quelques instants, caressant sa joue du bout des doigts. « -je te l’ai déjà dit, je veux pas qu’il t’arrive quelque chose à cause de moi… » il fallait qu’il l’imprime dans sa tête. « -il me fera rien. » elle voulait rassurer Ian et se persuadé elle surtout qu’elle avait assez d’emprise du le pyromane pour qu’il garde ses distance. Ils étaient raccord sur un point, jamais faire de promesse.
Ian voulu poursuivre la conversation en cherchant à la connaitre un peu mieux. Qu’est ce qu’elle aimait dans la vie ? La question était… en fait, Eli ne savait pas vraiment quoi répondre. Parce qu’à part son job, elle n’avait rien. Elle lui retourna assez rapidement la question, ne sachant pas quoi ajouter. Elle eut du mal à l’imaginer allongé dans l’herbe prêt d’un lac… mais pourquoi pas. Elle releva les yeux sur lui. Quoi elle ? A mesure qu’il parlait, les lèvres d’Eli s’étiraient dans un doux sourire. « -t’as retenu tout ça… » la fatigue était de plus en plus présente. Elle avait un peu de mal à lutter, sans doute à cause des battements de cœur d’Ian qui la berçait. La jolie brune fit un effort pour se détacher de lui, et pour se redresser afin de récupérer la couverture au pied du lit. Elle commençait à avoir froid. « -oublie la brioche… on ira déjeuner quelque part ensemble… » souffla la jeune femme avant de venir l’embrasser, cherchant sa langue avec la sienne. « -j’ai besoin de dormir quelques heures, sinon je vais être exécrable… » c’était vraiment à contre cœur qu’elle disait cela… mais ils se l’étaient dit, rien n’allait s’arrêter…
Blottit l’un contre l’autre, totalement nus, Eli ne mit pas longtemps à s’endormir, et ce furent des coups frappés à la porte qui la firent grimacer. C’était quoi ce bordel. Un regard pour Ian, avant de sortir du lit et prendre son arme dans la table de nuit. Rapidement, elle enfila un t-shirt, et un jean, avant de se diriger vers la porte. Elle regarda qui se trouvait derrière la porte, et elle serra les dents. Eli rangea son arme dans son dos, et ouvrit la porte pour sortir sur le palier, se retrouvant face à Brennan. « -vous allez me faire buter… » chuchota la jeune femme avec un regard noir. "-qu'est ce que vous foutez là?"
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Manhattan Redlish
Sam 23 Mar - 16:45
Ian Edwards
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Après deux mois à vivre au rythme de la cellule et des ordres de la CIA, Ian appréciait la quiétude que la jeune femme lui offrait ce soir. Malgré les confidences parfois difficiles qu’ils avaient pu se faire au cours de la soirée. Il était dorénavant bien loin de la peur qui l’avait étreint au cours de la transaction. Il n’avait plus qu’Eli à l’esprit et ce qu’ils étaient en train de partager « J’ai encore quelques belles années devant moi » répliqua-t-il sans se départir de son sourire amusé. Il était donc un homme mature aux yeux de la belle brune, lui donnant soudainement un coté sage et posé qui contrastait avec sa double-identité. Il observa un instant la jeune femme qui le souligna sans même qu’il ne le mentionne « Parce que j’ai confiance en toi ». S’il se montrait plus sensible avec les autres membres de la cellule, il risquait d’être perçu comme un élément faible et qui risquait de les mettre en danger inutilement. Il ne souhaitait pas être balancé par-dessus la rambarde du pont, avec une balle dans la tête. « Tu connais mes autres défauts » répondit-il avec un sourire. Eli connaissait dorénavant son histoire, ses problèmes avec l’alcool ou encore son mauvais caractère. Dorénavant, elle pouvait ajouter la décoration d’intérieur. Enfin en ce qui concernait Ian O’Brien. Peut-être qu’un jour, elle aurait la chance de découvrir son vrai lui, ainsi que son environnement « Pourquoi je ne suis pas surpris ?! » finit-il par demander en plissant légèrement les yeux, et répliqua « J’aime bien les plantes vertes ». Il en avait dans son appartement. C’était Benny qui venait régulièrement chez lui pour les arroser. Donc tant que son appartement ressemblerait au studio qu’il avait actuellement, ils passeraient la nuit chez Eli. Ce qui n’était pas pour déplaire à ce dernier. Toutefois, il trouva pertinent de préciser qu’il ne serait pas en capacité de lui offrir une telle nuit… chaque jour… Un soulagement l’accabla en entendant la réponse de la belle brune. Elle non plus. « Oh mon dieu ! Tu me rassures ! » répliqua-t-il en riant presque « Je ne dis pas que ça ne se reproduira pas… Mais pas dans l’immédiat ». Demain, il n’était pas certain de parvenir à la faire jouir d’une quelconque manière. Il serait sûrement bien trop exténué pour cela. Mais lorsqu’il aurait passé une nuit de sommeil réparatrice, Ian n’était pas en manque d’inspiration pour lui faire l’amour dans son studio. « Oui… Tu… Tu trouves ça déplacé ? » finit-il par demander plus timidement.
Lorsqu’ils abordèrent le sujet de Robby, la communication fut quelque peu moins fluide les concernant. « Non… C’est… » mais se tut à la demande de son amante et lui rendit son baiser avec douceur, avant de se pincer les lèvres, comme pour savourer encore un peu plus leur baiser et sourit « Le sentiment… La peur que tu éprouves à la pensée qu’il pourrait me faire du mal. Sache que j’éprouve la même te concernant. Il n’aura pas toujours le dessus avec moi. S’il te touche, je le tue ». Ce n’était pas une proposition, mais une promesse implicite. Si Robby s’approchait dangereusement d’Eli, il ne se soucierait pas de savoir qui devait agir. Il le tuerait de ses mains. Il entoura ensuite le corps de la jeune femme de son bras et changea radicalement de sujet de conversation, évoquant ce qu’elle aimait dans la vie. La liste était courte. Celle de Ian un peu moins. Il décida donc d’agrémenter la liste d’Eli avec ce qu’il avait retenu de ces deux derniers mois. Il posa ses yeux sur elle « Oui, bien sûr. Je te l’ai dit, tu me plais depuis un moment… ». Il la laissa ensuite s’éloigner brièvement de lui, le temps de récupérer la couverture qui n’avait pas survécu à leurs ébats, et apprécia le contact du tissus sur son corps nu. Lui aussi commençait à avoir froid. « Avec plaisir » souffla-t-il avant de lui rendre son baiser, l’approfondissant légèrement, puis se détacha avec lenteur avant d’acquiescer « Dors. Je suis fatigué aussi » et se serra davantage contre Eli, soufflant un « Bonne nuit ». Il ne mit pas longtemps à rejoindre les bras de Morphée, jusqu’au petit matin.
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Manhattan Redlish
Sam 23 Mar - 17:08
Ezékiel Brennan
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Dans l’obscurité qu’offrait la nuit, les lumières des véhicules du FBI et de la police de la ville éclairaient la scène de crime de bleu et de rouge. Ezékiel avait été contacté par celui que le médecin légiste surnommé « Benny ». Un gringalet qui avait tout juste l’âge de s’engager dans l’armée et qui on avait confié une arme malgré tout. Il s’était rapproché du corps sans vie qui gisait dans une marre de sang, dans cette ruelle étroite. C’était un dealer qui avait découvert le corps et qui, dans un acte de bonté, avait composé le numéro de la police avant de détaler comme un lapin avant leur arrivée. Ezékiel n’avait pas besoin d’entrer les empreintes dans le fichier de la CIA. Il connaissait la victime. Jiminy Rodriguez. Jusqu’à ce soir, il était le chauffeur de la cellule dans laquelle était infiltré de deux de ses agents. « Ça ne sent pas bon pour Ian, ça. N’est-ce pas, agent Brennan ? » avait osé demandé un Benny semblablement inquiet pour son ami. L’intéressé tourna tout juste la tête pour avoir le gringalet dans son champ de vision, et répliqua un « Ne soyez pas pessimiste. Tout ira bien pour votre ami », même s’il n’en était pas réellement convaincu. Il devait parler à Eli avant qu’elle n’apprenne la sombre nouvelle de la bouche de ses assassins. Avant cela, il passa au siège de Langley pour partager les informations avec sa hiérarchie qui confirma que l’agent Griffins devait être informée au plus vite de la mort de l’un de ses équipiers. La discrétion était de mise. Plus que jamais. Il avait donc fait un détour par le Starbucks au coin de la rue et s’était rendu jusqu’à l’appartement de la jeune femme. La dernière fois qu’il s’était rendu ici, c’était pour lui demander de prendre de la distance avec l’agent Edwards qu’elle connaissait sous le nom d’O’Brien, tueur de flics. Lorsque la porte s’ouvrit sur la jeune femme, qu’il venait semblablement de réveiller, Ezékiel ne fut pas surprit de l’accueil de cette dernière « Je t’ai ramené du café » et osa un regard à l’intérieur, se montrant particulièrement suspicieux « Tu n’es pas seule ? » et pensa aussitôt à Edwards. Il espérait que ça n’était pas lui et seulement qu’elle était frappée d’insomnie à cause de la mission. Le manque de sommeil l’avait toujours rendu particulièrement exécrable « On peut parler. C’est urgent » et recula d’un pas alors qu’il comprit que la conversation se poursuivrait sur le palier « Jiminy Rodriguez vient d’être retrouvé sur le parking d’un supermarché à 4 heure du matin… Il a été tué de deux balles dans le cœur. Il ne fait aucun doute que c’est un coup de Robby ou de Toby. Tu aurais une idée de ce qui a pu se passer ? » et ajouta « On ne pourrait pas aller chez toi. Si on se fait surprendre ici, … Les murs ont des oreilles », puis plissa les yeux, réfléchissant « Dis-moi que c’est un homme que tu as rencontrée dans un bar hier soir qui est chez toi actuellement ».
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Charly
Sam 23 Mar - 17:40
Elionor Griffins
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Lorsqu’on avait frappé à la porte de son appartement, Eli avait eut un sursaut. Elle avait eu un peu de mal à remettre ses idées en place. Nue dans les draps, Ian dormait encore. Elle grogna légèrement contre le connard qui venait de tirer du lit, alors qu’elle avait seulement envie de réveiller Ian avec beaucoup de douceur. Elle avait enfilé rapidement un jean et un t-shirt à elle, dégageant ses cheveux du col tout en regardant par la trou de la porte. Brennan… un rapide regard pour Ian, juste pour voir s’il avait bougé, puis elle glissa son arme dans son dos et se présenta sur le palier, pieds nus et pas vraiment disposée à parler. En sortant ainsi, elle savait parfaitement qu’elle venait d’affichait clairement qu’elle n’était pas seule chez elle. Mais bordel, elle avait le droit d’avoir une vie privée ! C’était la première fois que cela lui arrivait ! Alors merde ! « -c’était pas la peine de vous déplacer pour ça. » clairement pas ! Mais elle savait que s’il était ici ce matin, c’était pour une urgence, pas pour le café. En le voyant jeter un œil à l’intérieur, elle referma un peu plus la porte. « -non. » un petit mot pour seule réponse. Elle n’était pas seule.
« -pourquoi vous avez pas envoyé un message… » ils communiquaient toujours avec l’appli de rencontre à la con. Eli croisa les bras, parce que clairement il ne faisait pas chaud, puis elle fixa Brennan du regard. Urgent… ça puait du cul surtout. Eli se gratta le front avant de hocha la tête, ok elle l’écoutait. « -putain… » de nouveau elle se massa le front. Mauvaise idée cette nuit blanche… Elle grimaça. « -Jiminy n’était plus… » mais Brennan la coupa pour demandé à entrer. « -bien sûr, parlons de meurtre devant un parfait inconnu… » elle lui adressa un sourire acide. « -vous allez me faire buter, je vous l’ai dit. Disons dans deux heures à l’agence. » c’était non négociable, elle ne le laisserait pas entrer. « -je vous ai donné toute ma vie… je crois que j’ai dois à avoir quelques secrets qui vous échappes. » elle ne comptait pas lui révéler l’identité de l’homme qui était dans son lit, avec qui elle avait passé la nuit. « -vous devriez partir. Si Jiminy s’est fait tuer, je suis peut-être la prochaine sur la liste… » une idée sombre et absurde lui traversa l’esprit. Et si Toby avait confier ce genre de mission à Ian… le passeport, le billet d’avion… un froncement de sourcils, avant de regarder à nouveau Brennan en entendant bouger dans son appartement. « -non, désolée je connais pas. C’est sans doute pas dans cet immeuble. Bonne journée. » elle recula d’un pas, ouvrit légèrement la porte, histoire de rentrer. Puis son dos se colla contre le torse d’Ian et elle ferma les yeux. Hé merde… Brennan allait lui chier une pendule.
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Sam 23 Mar - 18:34
Ezékiel Brennan
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Généralement, l’agent Brennan veillait à ne pas mettre en péril la sécurité de ses agents en se rendant jusqu’à leur planque. Byron avait été la victime d’une négligence qu’il ne souhaitait pas commettre à son tour avec Elionor. Elle était sa protégée, et comme le terme le désigner, il devait la protéger. Mais aujourd’hui, c’étaient des circonstances exceptionnelles qui nécessitaient qu’ils se voient. Il avait eu toutefois la délicatesse de ramener du café pour cette dernière qu’il avait semblablement dérangé en pleine étreinte ou en plein sommeil paradoxal. Dans tous les cas, il n’était pas le bienvenu. C’était certain. « Vous me prenez pour un bleu ? » répliqua-t-il en inclinant la tête sur le côté, et la redressa pour prendre une gorgée de son propre café. Il désigna ensuite d’un simple coup d’œil la porte d’entrée derrière elle. Elle n’était pas seule. Ses tripes lui criaient que ce n’était nulle autre que l’agent Edwards qui se cachait actuellement entre ces murs. Ou qu’elle cachait, plus précisément. Il ne répondit rien, et se concentra davantage sur la raison qui l’avait mené jusqu’à elle ce matin. « Elionor, ne me faites pas l’affront de me prendre pour une recrue. Si j’avais pu utiliser la messagerie, je l’aurais fait », d’autant plus que cette application était réellement un cauchemar pour lui au quotidien, avec toutes ces notifications. Il finit donc pas se décider à annoncer à son agent que Jiminy avait été assassiné et abandonné sur un parking, comme s’il n’était qu’un vulgaire sac poubelle. Enfin, il n’allait pas commencer à éprouver de la compassion pour un criminel. La réaction de l’agent ne se fit pas attendre. Elle était choquée. C’était soudain et inattendu.
Néanmoins, l’agent ne souhaitait pas poursuivre cette conversation sur le palier de sa porte. Une proposition qu’Elionor déclina bien vite. Ezékiel plissa les yeux en la fixant « Tu es certaine que c’est un parfait inconnu ? ». Parfois, il avait réellement la sensation d’être face à sa fille. Une adolescente de seize ans qui mentait à son père sans vergogne. « Tu n’as pas intérêt à être en retard » répliqua-t-il sur un ton quelque peu autoritaire, n’appréciant pas la tournure que prenait toute cette opération. « Ce n’est pas un secret là Elionor, c’est un mensonge ». Il restait convaincu que c’était l’agent Edwards qui était allongé dans son lit en cet instant. « Vous devez redoubler de surveillance, vous m’entendez ? Ils sont fourbes et au moindre moment de faiblesse, ils n’hésiteront pas à vous éliminer ». Ezékiel préférait la mettre en garde de manière abrupte pour qu’elle ne perde pas de vue que sa vie à elle aussi pouvait être en danger. Il fronça ensuite les sourcils en comprenant où elle voulait en venir, répliquant un « Désolé pour le dérangement. Bonne journée » alors qu’il tourna les talons, mais la voix de Ian Edwards lui parvint « Agent Brennan ? », et il ferma les yeux avec force tout en laissant échapper un soupir. Il afficha un sourire de convenance tout en faisant de nouveau face aux deux agents « Je crois que je peux entrer maintenant… » et pénétra dans l’appartement en échangeant un regard avec Elionor qui allait sûrement le détester quelques jours après ces révélations.
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Sam 23 Mar - 18:47
Ian Edwards
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Dormant du sommeil du juste, Ian n’ouvrit pas les yeux en entendant frapper à la porte de l’appartement. Il était paisiblement bercé par les bras de Morphée. La nuit blanche avait eu raison de lui, tout autant que la douceur de la présence d’Eli à ses côtés. Néanmoins, il fallait croire qu’il restait toujours sous ses gardes, même dans un sommeil profond. Ce n’était pas tant la voix de la belle brune qui l’extirpa de ses rêves, que celle de l’homme avec qui elle conversait. Il ouvrit alors les yeux, non sans difficulté, et machinalement, tendit le bras jusqu’à la place froide de son amante. Elle n’était plus dans le lit. Ce n’était donc pas son esprit qui lui jouait un mauvais tour. Il se passa une main sur le visage, tentant de retirer les derniers grains du marchand de sable, et finit par se lever, entièrement nu comme un ver. Il pria donc que la porte ne s’ouvre pas davantage, et enfila en toute hâte son jean, tenant son t-shirt entre ses doigts alors qu’il eut, un instant, le doute sur la voix. Elle lui était familière. Mais… ce n’était pas possible… Il s’approcha alors d’Eli pour en avoir le cœur net. L’arme dans le dos de la jeune femme ne le surprit pas davantage. Elle était constamment sur ses gardes. Quand il arriva, ça parlait d’erreur d’immeuble. Son esprit lui jouait donc des tours de si bonne heure. Le manque de sommeil ne lui convenait pas. Sourire aux lèvres, l’agent vint alors se blottir contre le dos de la belle brune, s’apprêtant à la saluer en l’embrassant dans le cou, mais son regard se porta sur l’homme qui s’éloignait « Agent Brennan ?! ». Il se recula alors d’un pas en observant tour à tour Eli et l’agent de la CIA. En l’appelant ainsi, il aurait pu mettre en péril sa couverture, mais quelque chose lui disait qu’il n’y avait aucun risque là-dessus. Les deux mains dans ses cheveux courts, il souffla un « J’ai besoin d’un café » et lança un sombre regard au second homme qui se trouvait dans l’appartement. Il revint avec une tasse de café et demanda aussitôt à Eli « Dis-moi que tu ignorais qui j’étais… J’ai besoin de le savoir Eli… » « Elle l’ignorait » répliqua l’agent Brennan « Vous, je ne vous ai pas sonné je crois » répliqua-t-il en le fusillant du regard, et reporta son attention sur la belle brune, s'adoucissant aussitôt.
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Sam 23 Mar - 19:09
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« -je n’ai plus 18ans depuis longtemps. » avait elle répliqué, lui faisant comprendre qu’il n’avait pas son mot à dire sur le fait qu’un homme dormait dans son lit. Oui, il l’avait prévenu, oui, elle s’en foutait ! Et oui, elle était en train de lui mentir mais c’était vraiment le dernier de ses soucis. Qu’est ce qu’il y avait de si urgent pour qu’il débarque chez elle à huit du mat sans prévenir. Ils avaient un autre système de communication. Merdique mais plus sûr. « -et vous ne commencez pas à utiliser mon prénom… » elle détestait ça. Elle posa son regard sur lui, afin qu’il lui explique les raisons de sa venue et Eli tomba des nues. Jiminy était mort… elle jura. Elle n’avait pas assez dormi pour vraiment avoir les idées claires, là tout de suite. En plus Brennan la faisait chier en sous entendant clairement que c’était Ian qui se trouvait chez elle.
« -monsieur, s’il vous plait… » voilà que c’était elle qui remettait la distance. Elle n’avait pas à lui faire un rapport sur ce qui s’était passé dans son lit cette nuit. « -ça sera pas le cas. » elle avait parfaitement comprit que la situation était merdique. Elle allait encore devoir trouver un moyen de mettre Ian dehors. En douceur. Sans qu’il ne se doute de rien. Elle entendit bouger et tenta de faire passer la visite comme une erreur. Mais la porte s’était ouverte, et elle avait sentit le torse d’Ian se coller dans son dos. Eli avait fermé les yeux en se disant que Brennan allait la tuer dans deux heures, puis elle avait écarquillé ces mêmes yeux alors que son sang se glaçait dans ses veines. Est-ce qu’elle avait bien entendu ? Eli s’était alors collée contre la porte, dévisageant Ian. Qu’est ce qui était en train de se passer ? « -oui et je crois que vous me… ou nous devez des explications monsieur. » claqua Eli juste avant de claquer la porte. Elle la referma d’ailleurs à clé, et vint coller son dos contre, comme si elle avait peur de flancher.
Ian posa la première question. Brennan répondit pour elle. Elle lui jeta un regard noir. « -Ian je… enfin si c’est bien ton nom… je… » elle leva les deux mains et ferma les yeux. Elle inspira, expira, maudit Brennan et ses méthodes à la con qui déteignaient sur elle , et finit par regarda à nouveau l’homme avec qui elle avait passé la nuit. Elle ouvrit la bouche mais elle fut incapable de dire quoi que se soit tout de suite. Le seul constat qu’elle se fit c’était qu’il était beau au réveil. « -tu es… tu es agent fédéral ? » demanda-t-elle enfin en se concentrant uniquement sur lui. Elle le dévisagea, cherchant à trouver par elle-même le vrai du faux. Elle aurait pu se sentir rassurer en réalité. Mais elle tourna la visage vers Brennan et demanda alors avec bien plus d’acidité dans la voix : « -je veux des explications. Pourquoi ?! Pourquoi m’avoir fait croire qu’il était un assassin ?! Pourquoi ne pas m’avoir dit que vous aviez trouvé un remplaçant pour Byron ?! » son regard passa de Brennan à Ian. Puis à nouveau à Brennan. Elle finit par lâché un petit rire nerveux. « -tu… tu devais enquêté sur moi c’est ça ? Au départ… putain.. » elle se mit à marché de long en largue, les deux mains sur les hanches. Brennan allait bientôt lui demander de respirer, de sa calmer, de poser son cul aussi.
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Manhattan Redlish
Sam 23 Mar - 20:51
Ezékiel Brennan
J'ai 53 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, tout simplement.
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Ezékiel n’était pas particulièrement ravi à l’idée que sa protégée ait passé la nuit avec le seul homme qu’il lui avait formellement interdit de voir. Il fallait croire que son projet de diffamer l’agent du FBI pour le faire passer pour un criminel au passé de mari violent et alcoolique n’avait pas dissuader Elionor de s’attacher à ce dernier. Parce qu’elle avait beau lui mentir, il n’en croyait pas le moindre mot « C’est tout comme pourtant » avait-il donc répliqué alors qu’il avait la sensation d’être face à une adolescente cachant son petit-ami sous le lit de sa chambre pour que papa ne le flanque pas lui-même à la porte. « Il me semble que vous avez omis que j’étais avant tout votre supérieur Elionor. Vous n’avez pas à choisir la manière dont je dois vous désigner. Surtout qu’il serait absurde de ma part de vous appelez autrement dans cet endroit ». Ils ignoraient qui se trouvaient dans les appartements voisins, et la désigner explicitement comme un agent, c’était dessiner une cible dans son dos. Il souhaitait donc éviter cela. Sa sécurité était importante pour lui. Pour la CIA un peu moins. Mais cela n’avait que peu d’importance. Les yeux légèrement plissés, il fixa son agent « Je n’aime pas quand tu me mens. Tu le sais pourtant ». Ils ne se connaissaient pas d’aujourd’hui. Cela faisait presque vingt-ans qu’il l’avait sortie de sa prison pour la recruter au sein de la CIA. Il savait quand elle lui mentait, et aujourd’hui ne faisait pas exception. Un hochement de tête quand il eut confirmation qu’elle ferait attention, et entra ensuite dans le rôle de cet inconnu qui l’avait dérangé pour rien. Mais c’était sans compter sur l’agent Edwards. Il n’avait plus d’autres choix que de s’expliquer dorénavant.
La porte se referma sur eux et Ezékiel se retrouva entre les deux agents qui ignoraient tout de leur véritable identité respective. Les mains croisées devant lui, il tenta d’intervenir mais il baissa bien vite la tête en se pinçant les lèvres. Le silence était peut-être un gage de sécurité pour lui en cet instant. Il les laissa échanger un instant, jusqu’à ce que Elionor ne lui adresse à nouveau la parole « La CIA voulait s’assurer que vous soyez encore capable de discernement, d’accomplir une mission après la mort de votre mari. On en a eu la certitude, jusqu’à ce que… » et désigna l’agent Edwards de la main « Ian vienne tout chambouler. On a tenté de passer tout ça sous silence avec l’agent McCarthy, mais songez un instant que vous étiez véritablement des terroristes. C’est l’ennemi et vous l’avez perdu de vue. Vous avez succombé à l’ennemi, vous avez baissé votre garde, sans avoir la certitude qu’il ou qu’elle, parce que ça vous concerne aussi agent Edwards, ne vous manipule pas et ne finisse pas par vous mettre une balle dans la tête au moment venu ». Ezékiel n’avait rien à se reprocher sur ses méthodes de fonctionnement. Ils avaient tous les deux commis une erreur qui aurait pu leur être fatal s’ils n’avaient pas été tous deux des agents du Gouvernement. La réaction d’Elionor ne se fit pas attendre, et finit par répliquer un « Asseyez-vous et respirez Elionor », mais Ian lui demanda de sortir de l’appartement « Agent Edwards » mais il réitéra sa demande. Un regard pour sa protégée, un soupir « Dans deux heures à Langley » et partit après un dernier regard pour ses deux agents.
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Sam 23 Mar - 21:22
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
A venir ...
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En ouvrant les yeux ce matin, Ian aurait préféré être encore enlacé à la jeune femme qu’il aurait observé dormir quelques minutes durant, puis il l’aurait réveillé en douceur. Ils avaient parlé de petit-déjeuner en extérieur. Ils auraient sûrement pris une douche ensemble, et auraient pris place à une terrasse de café pour profiter du printemps. Au lieu de cela, il se retrouva en jean, son t-shirt toujours en main, dans le salon d’Eli, encaissant difficilement la révélation de ce matin. La belle brune qu’il pensait être une terroriste était finalement un agent de la CIA, infiltrée elle aussi, afin de démanteler la cellule terroriste. Ian avait besoin d’un café. De toute urgence. Son absence fut brève et revint rapidement auprès de l’agent Brennan et de celle dont il ignorait peut-être tout finalement. Est-ce qu’il était tombé amoureux d’une fausse identité ? Mais ce qu’il souhaitait savoir avant tout, c’était si elle était au courant de tout cela. Quand l’agent Brennan répondit à sa place, il ne mit pas les formes pour lui répondre. C’était à Eli qu’il s’adressait et uniquement à elle. « Oui… Je suis Ian Edwards… Et toi ? ». Il voulait être sûr que tout n’était pas faux. Il voulait revenir à cette nuit qu’ils avaient partagé l’un et l’autre, dans ce lit avec elle, à rire et discuter encore et encore. « Je suis agent du FBI » ce qui était quelque peu différent du statut de la belle brune qui appartenait semblablement à la CIA. Ian finit par prendre sa première gorgée de café avant qu’Eli n’engage les hostilités avec l’agent Brennan. Il fronça les sourcils en entendant les explications de ce dernier… Aussi affreux que cela puisse-t-il être, Ian était rassuré d’apprendre qu’elle ne lui avait pas mentit sur son défunt mari. Ian finit par baisser les yeux, comprenant sa part de responsabilité. Si elle avait été une terroriste… Il aurait pu compromettre la mission et sa sécurité également « On a compris ! On a merdé ! Seulement, ce qui nous a attiré l’un à l’autre, c’est cette justice qu’on avait ancré en nous. Ça signifie qu’on est pas aussi cons que vous le prétendez. On a eu suffisamment d’instinct pour voir au-delà des apparences » répliqua-t-il avec conviction.
La jeune femme commençait à se laisser emporter par ses émotions, et lorsque Ezékiel demanda à cette dernière de s’asseoir et de respirer, il finit par répliquer « Partez ! Sortez de cet appartement ». Il avait beau prononcé son nom, il n’en avait rien à foutre en cet instant. Eli était sa priorité « Vous partez, j’ai dit… Maintenant ! » renchérit-il en lui lançant un regard noir. Ce n’était pas en exigeant d’elle qu’elle prenne place sur une chaise et respire que ça allait changer quoi que ce soit sur ce qu’elle éprouvait. La porte close, Ian se rapprocha de la belle brune et lui saisit la main, entrelaçant ses doigts aux siens « J’ignorais que tu étais un agent infiltré jusqu’à tout à l’heure Eli… Par conséquent, tu ne dois jamais mentionner le passeport et le billet d’avion à qui que ce soit, il en va de ma carrière et de mon intégrité ». Oui, si la CIA ou le FBI apprenait qu’il s’apprêtait à aider une terroriste à échapper à la justice américaine, il ne faisait aucun doute qu’il en serait finit de sa carrière, et son poste d’agent de sécurité au centre-commercial deviendrait son nouvel emploi à temps plein « Je voulais enquêter sur la disparition de Byron Foster. Je voulais connaître la vérité, et la seule option que m’a offert la CIA, c’était celle-ci. M’infiltrer au sein de la cellule. Ils ont mentionné la présence d’un autre agent, mais quand j’ai appris que Byron était de la CIA… J’ai tout de suite pensé que c’était lui auquel faisait référence l’agent McCarthy ». Il baissa la tête en poussant un soupir, et finit par relever ses yeux sur la jeune femme face à lui « Je sais que tu dois avoir plein de doutes, de questions qui doivent te venir à l’esprit, alors je vais tenter d’en dissiper quelques-uns avant qu’on aille prendre ce petit-déjeuner dont tu m’as parlé cette nuit ». Il prit une grande inspiration et reprit « Je ne t’ai pas mentit sur l’homme que je suis. Quand c’est nécessaire, je peux rester silencieux des heures. J’aime les chiens. J’ai vraiment perdu mes parents quand je n’étais qu’un môme. Je suis divorcé parce qu’elle m’a trompé avec Stan. Je suis alcoolique depuis que j’ai perdu la moitié de mon unité en Irak. Tout est vrai. J’aime fumer une cigarette avec toi sur le toit du garage, j’aime te faire l’amour, j’adore les brioches au beurre et l’odeur du café au petit matin, je tiens énormément à toi… Seulement, je ne m’appelle pas O’Brien mais Edwards. Je n’ai jamais tué de flics et je n’ai pas passé huit ans dans un pénitencier haute sécurité. Je n’ai donc jamais été violé ou tenté d’être violé par un codétenu » et lui sourit avec douceur, avant de caresser sa joue « Et je suis heureux de savoir que tu es de la CIA ».