J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Qu'est ce qu'ils allaient pouvoir faire ? C’était la question a se poser. Jusqu’à présent Eli avait compter sur Ian pour lui permettre d'aller jusqu’au bout. Mais voilà qu'il ne se sentait plus capable de le faire. Alors comment allait elle y parvenir ?! Cette révélation allait à nouveau changer les plans. Est-ce qu'elle pouvait vraiment faire d'Ian un allié ? Le doute persistait… ils ne se connaissaient pas encore suffisamment. Elle avait envie d'y croire bien sûr… mais elle doutait de son instinct lorsque ça concernait son binôme. Ian ne l’aida pas à y voir plus claire… ils en parleraient plus tard. Pour le moment ils avaient du travail. Il fallait également qu’elle informe la Cia de tout ça. Ils trouveraient peut-être une solution pour intégrer Ian au plan…
Lorsqu’il lui saisit le poignet, Eli s’immobilisa. Ça allait devenir une habitude ? La veille c’était ainsi qu’il l’avait retenu pour l’embrasser. Elle le laissa faire, et profita de ce moment d’accalmie. Eli savait qu’elle devait lui dire d’arrêter ça. Mais là, tout de suite, elle en était incapable. Elle avait seulement savourer ces quelques minutes de proximité. Un hochement de tête, et elle le suivit pour le rapport. Puis elle opta pour le café, bien plus sage que d’aller chez elle… ils avaient prit deux cafés à emporter, , puis ils s’étaient rendu au parc, marchant l’un à côté de l’autre en silence. Après une longue gorgée, Eli souffla : « -tu sais qu’on peut pas se laisser aveugler n’est ce pas ? » Pas forcément facile de comprendre ce qu’elle voulait dire. « -les brioches… ton étreinte… ça… on peut pas… ça va nous attirer des problèmes. » elle le regarda quelques secondes. « - j’ai pas dis que je n’avais pas aimé. Seulement… si jamais ça venait à s’apprendre pour toi et moi.. » enfin techniquement y’avait rien entre eux de sérieux ou d’officiel. « - je veux pas qu’il t’arrive quoi que se soit par ma faute. » elle le lui avait déjà dit. « -hier soir c’était… une connerie… » elle le regarda : « -une délicieuse connerie… mais ça se reproduira pas. » il le savait autant quelle. « -si on s’attache trop et que l’un de nous se faire descendre… » il voyait très bien ce qu’elle osait lui dire. Ils allaient en souffrir à force.
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Ven 1 Mar - 21:38
Ian Edwards
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Dans quelques heures, Ian allait devoir contacter son agent de liaison à la CIA pour l’informer de la funeste tournure que venait de prendre son opération. Que dans moins de deux mois, des bombes contenant du gaz sarin allaient engendrer des millier de victimes. Un attentat qui marquerait à jamais la mémoire des américains et des familles des victimes. Eli voulait empêcher ce massacre et espérait que l’agent lui vienne en aide. Toutefois, répondre à sa question, c’était aussi prendre le risque qu’elle ne découvre qu’il n’était pas celui qu’il prétendait être. Il était un agent du FBI, infiltré par la CIA, et il comptait tout mettre en œuvre pour empêcher cet attentat. Il était prêt au sacrifice ultime pour protéger tous ces innocents. Mais en cet instant, Ian ne pouvait rien dévoiler. Il préféra la saisir dans ses bras pour lui apporter quelques instants de réconfort parce qu’il savait que cette annonce l’avait bouleversé tout autant que lui. Un instant de quiétude avant qu’ils ne retournent au Bureau et s’attèlent à leur rapport de la veille. À la suite de cela, ils prirent ensemble un café en emporter pour ensuite poursuivre leur excursion dans le parc à proximité dans un silence de cathédrale. Il dégustait son café tout en observant les horizons. Les oiseaux qui picoraient les morceaux de pain disséminés par la vieille dame assise sur le banc. Les enfants qui couraient après le ballon de football dans des éclats de rires. Des amoureux se tenant la main. Des sportifs qui courraient durant leur pause déjeuner. Tous étaient à mille lieux d’imaginer que dans deux mois, ils seraient peut-être tués par leur cellule parce qu’ils attendront le métro ou qu’ils avaient prévu une excursion au centre-commercial… Il tourna la tête en direction d’Eli quand elle prit la parole et se mit à sourire « Je suis désolé Eli, mais il va falloir te montrer plus précise, parce que je ne comprends pas où tu veux en venir » et porta son gobelet à ses lèvres tout en continuant d’observer les alentours.
Lorsque la jeune femme évoqua les brioches, leur étreinte de ce matin sur le toit… Ian ne mit pas longtemps à comprendre où la jeune femme voulait en venir, et son sourire se dissipa aussitôt. Il hocha lentement de la tête en écoutant Eli poursuivre son monologue les concernant. Peu importe ce qu’il pourrait dire pour la contredire, elle avait pris la décision pour eux deux. Finalement, il n’avait plus envie de café et jeta le gobelet dans la première poubelle qui croisa leur route, et se tourna en direction de la jeune femme « Tu ne peux pas t’empêcher… Avec toi… » et émit un petit rire nerveux, ses mains se posant à hauteur de sa ceinture de jean, alors qu’il détourna un instant le regard. Il reporta son attention sur elle « On fait un pas en avant, tu en fais deux en arrière ». Il se recula d’un pas tout en levant les mains « Tu as raison. On risque de se faire buter à continuer ainsi, alors on arrête tout. Mais c’est la dernière fois Eli, parce que je suis fatigué de ce petit jeu. Tu prends toutes les décisions pour nous depuis le début… Je me sens comme… » et les mots de Robby retentirent dans son esprit « Ton jouet… ». Il se passa une main lasse sur le visage « Tu es venue chez moi quand j’avais la grippe, tu as pris soin de moi, et tu as choisi de dire « stop », puis il y a eu cette nuit après le night-club, et une fois encore, tu m’as dit qu’on devait prendre de la distance, et je l’ai voulu. Sincèrement. Mais tu m’as embrassé alors que j’ai tout fait pour résister. Il y a eu cette nuit qui aurait pu être différente, mais tout aussi délicieuse. Ce matin, tu étais heureuse de me voir. Tu n’as pas le droit de me dire le contraire. Et une fois encore, tu me jettes soudainement. Comme ça. En prétextant que Toby va nous buter s’il apprend pour nous...». Il se recula d’un nouveau pas « Je suis fatigué de tout ça Eli. J’en ai marre maintenant. On était … Je ne sais pas ce qu’on était, mais maintenant, ce qui est sûr, c’est que nous sommes plus rien ». Au fond de lui, l’agent savait que c’était la décision la plus sage à prendre. Mais il savait aussi que c’était difficile à accepter. Il devenait las de cette valse continue, un pas en avant, deux pas en arrière, que leur faisait subir Eli depuis le début. C’était terminé. « On se voit demain au Bureau » et il tourna les talons prêt à rentrer chez lui.
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Charly
Sam 2 Mar - 9:53
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Eli savait que la conversation qu'elle venait de lancer allait être douloureuse et qu'elle se transformerait probablement en dispute. Qu'aux vues de leurs caractères respectifs, le ton allait changer, monter… elle en eut la preuve lorsqu'il posa ses deux mains vers sa ceinture. S'il savait comme elle avait eut envie de lui retirer sa ceinture… la jeune femme le laissa s'exprimer. Il avait raison, ce pas en avant elle n'avait pas assez de force pour y résister. Et puis la réalité revenait au grand galop et elle était contrainte de faire marche arrière. Pour leur sécurité mais aussi égoïstement pour se protéger elle. Pour protéger son cœur. La véritable Eli avait déjà perdu un homme qu’elle aimait. Il y a de ça bien des années. Ce qu’elle ressentait pour Ian était différent bien sûr mais il faisait renaitre des choses chez elle, qu’elle croyait morte en même temps que Jebediah. Elle lui avait dit qu’il était son meilleur ami. C’était la vérité. Mais pas que… « - C’est loin d’être un jeu… » avait elle marmonné en regardant ailleurs, comme si ce qu’il disait n’était pas en train de l’impacter. « - C'est pas le cas… » avait elle soufflé de nouveau. Elle tentait de faire des efforts pour ne pas se laisser emporter elle aussi gagner par le colère. « - Je ne dirais pas le contraire. » Bien sûr qu’elle était heureuse de le voir ce matin. Le problème n’était pas la.
Ian ne lui laissa pas le temps de répondre plus que ça m, qu’il tournait les talons. Merde.. elle jeta son gobelet de café à la hâte, et passa devant Ian pour venir l’arrêter, posant ses deux mains sur son torse en suppliant : « - Non Ian, attends… » elle cligna des yeux plusieurs fois, avant de lisser les t-shirt qu’elle avait sous les doigts et qui recouvrait le torse musclé d’Ian. « - Je… » elle le fixa droit dans les yeux, incapable de retirer ses mains. Je suis agent du gouvernement et je dois faire mon job correctement ! Avec toi dans la tête, c’est impossible ! Voilà ce qu’elle avait envie de lui dire. Mais comment ? Comment être certaine qu’il n’allait pas la tuer à main nue après cet aveu ? Elle referma la bouche, et détourna le regard avant d’enfin retirer ses mains. « - Par le passé, j’ai déjà perdu quelqu’un… c’est arrivé par ma faute. Parce que j’ai commis des erreurs d’inattention. Et je… » elle avait mal de lui confier ça. « -Ça m’a mis en vrac pendant des années, et je sais que j’en suis pas encore tout à fait remise. Avec toi je… » elle fixa Ian du regard quelques secondes : « - Je sais que c’est différent, ce n’est pas la même relation, tu n’es pas lui et… seulement je ne veux pas… je ne veux pas que l’histoire se répète. Je peux pas… » elle soupira avant de se mordre les lèvres. « - Je veux pas qu’on se fasse la gueule. Parce qu’on dois bosser ensemble, parce que tu es mon binôme et surtout parce que… parce que je tiens à toi Ian. Y a pas que cette attirance physique. Tu me plais, tu le sais… je veux seulement pas qu’on se laisse distraire. Pour éviter de faire des erreurs et que l’un de nous y passe… » il allait peut être trouver la démarche égoïste. « - Quand tu.. ce matin quand tu es arrivé… j’ai totalement perdu de vu ce que Toby allait nous dire, pourquoi on était la. J’avais seulement envie de ressentir à nouveau ce délicieux frisson que tu es capable de provoquer chez moi. Seulement… seulement je peux pas… on peut pas se laisser… distraire… même si c’est pas le mot… » elle le regarda quelques secondes en silence et demanda enfin : « - Est-ce que tu comprends ce que je veux dire ? » Eli savait que s’ils se faisaient de nouveau la gueule, ils en souffriraient et ça n’aiderait pas. « - Il faut qu’on.. qu’on trouve une sorte d’équilibre… »
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Sam 2 Mar - 10:45
Ian Edwards
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Bien évidemment que Ian avait conscience que c’était incohérent de s’attacher ainsi à la criminelle, qu’il devait accepter cette décision qu’elle prenait pour eux deux. Parce qu’il ne faisait aucun doute qu’à l’issue de cette opération, il serait catalogué comme celui qui avait succombé aux charmes d’une terroriste. Parce que personne ne saurait qui elle était vraiment. Que derrière cette colère qu’elle transportait avec elle, tel un fardeau, se cacher une femme plus douce et douée d’une humanité rare. Qu’elle savait également devenir sensuelle tout en gardant une élégance dont peu pouvait se prévaloir. Qu’en un regard, elle était capable d’animer le désir chez lui et mettre son corps en émoi uniquement pour ses beaux yeux. Ils ne verraient qu’une femme qui a participé au second attentat le plus meurtrier se déroulant sur le territoire américain. Elle sera perçue comme une meurtrière. Ce qu’elle n’était pas. Eli avait donc raison de le repousser, de l’éloigner d’elle. De mettre un terme à ce qui était en train de naître entre eux alors qu’ils avaient lutté contre depuis leur rencontre. Et pourtant… Ian n’en avait pas la moindre envie. L’homme. Celui qui ne portait ni plaque, et qui ne détenait ni casier judiciaire. L’homme en tant que tel, n’avait pas envie qu’elle recule encore. C’était une incessante valse qu’Eli leur faisait endurer, et Ian était fatigué. Une fois encore, la jeune femme prenait la décision pour eux. Elle se rapprochait, puis s’éloigner de nouveau en le repoussant. Au début, il avait été prêt à l’accepter, mais il était devenu las de cette situation. Pas après cette nuit. Pas après qu’elle se soit donnée à lui, même si c’était à plusieurs kilomètres de distance. Ce qui s’était passé entre eux n’était pas dénué de sens, de sentiments. Mais en cet instant, l’agent avait la sensation de n’avoir été qu’un jeu pour elle. Une distraction. Peu importe qu’elle le contredise. Ses paroles n’avaient plus aucun intérêt maintenant. Il avait pensé qu’elle était heureuse de ces moments qu’elle partageait et elle confirmait. Mais pourquoi tout arrêter ?! Enfin, ce n’était plus la question. Las de tout cela, Ian décida de prendre la décision pour eux deux. C’était terminé. Peu importe ce qu’ils étaient ou n’étaient pas. Cela n’avait plus la moindre importance. Ça n’avait plus d’existence dorénavant.
Bien décidé à mettre également de la distance physique entre eux, Ian tourna les talons. Mais c’était sans compter sur Eli qui s’interposa en se dressant devant lui, ses mains sur son torse. « Quoi Eli ?! » finit-il par demander alors que la jeune femme ne parvenait pas à prendre la parole. Ses doigts sur son t-shirt ne l’aidait en rien. Il avait envie de lui ôter ses mains, de l’éloigner de lui, mais il en était tout simplement incapable. Parce que pour la première fois depuis leur rencontre, elle venait de le retenir à elle. Ce n’était pas lui qui était à l’initiative cette fois-ci, mais bel et bien elle. Ses yeux se baissèrent brièvement sur ses mains qui quittèrent son t-shirt, et releva son regard sur elle avec la même lenteur. Eli avait perdu quelqu’un. Quelqu’un qu’elle avait aimé. Par sa faute. Elle n’avait pas envie que l’histoire ne se répète avec lui. En un instant, la colère qu’il avait pu éprouver se dissipa. Il pouvait voir dans ses prunelles sombres qu’elle ne lui mentait pas. Il sentit les battements de son cœur prendre un rythme plus soutenu au moment où elle l’évoqua lui. Leur relation. Elle tenait à lui. Il lui plaisait et pas uniquement physiquement. Pourquoi avait-il fallu que ça se produise durant son infiltration ? Eli parlait et lui, écoutait. Ian n’avait pas détourné un instant son regard d’elle, comme il n’avait pas prononcé le moindre mot également. Même lorsqu’elle lui demanda s’il comprenait. Un équilibre. Ça allait être une véritable torture que de se côtoyer au quotidien, de se parler comme si tout cela n’avait jamais existé. Et à la fois, il savait aussi à quel moins c’était douloureux de la tenir à distance.
D’un pas, Ian combla l’espace entre eux deux pour la serrer dans ses bras. Il avait conscience qu’elle ne voulait plus de ces gestes entre eux, mais ça n’avait que peu d’importance en cet instant. Il murmura un « Je suis désolé Eli… Je l’ignorais… » à son oreille, d’une voix qui trahissait une certaine tristesse pour elle, pour ce qu’elle avait enduré par le passé. Ian aurait pu lui confirmer qu’il n’allait pas mourir à son tour, mais ça serait mentir. Parce que depuis le début de son infiltration, il avait conscience qu’à tout moment, tout pouvait basculer. Qu’il pouvait se faire tuer dans l’accomplissement de sa mission. Et si elle savait qu’il était un agent infiltré, elle saurait alors que sa vie ne tenait qu’à fil. Au moment même où Toby ou Robby l’apprendrait, il en serait finit de sa vie sur cette Terre. Ian se recula, mettant ainsi fin à leur étreinte et posa machinalement sa main sur sa joue « S’il m’arrive quoi que ce soit Eli, ça ne sera jamais de ta faute. Tu m’entends ? Je tiens à toi aussi, et…Je n’ai pas envie…Tu peux ôter cette pensée à la con tout de suite de ta tête. Je serais le seul responsable. J’aurais trop ouvert ma gueule ou… oui, bah je ne vois que ça, en fait » . Il n’avait pas envie qu’elle culpabilise s’il venait à périr. Il lui sourit en lui adressant un clin d’œil, et retira sa main dans une caresse « On marche un peu ? » tout en désignant le parc d’un signe de tête. D’un pas hésitant, il enclencha la marche et glissa ses mains dans les poches de son jean « J’ai des questions » répliqua-t-il en relevant ses yeux sur elle « Pourquoi tu es toujours revenue vers moi ? Je veux dire, hier soir, cette nuit… Si tu savais que… Je veux dire, j’avais pris mes distances. C’était l’occasion rêvée pour rester ainsi » et vint préciser aussitôt « Ne pense pas un instant que je regrette ce qui s’est passé entre nous… J’ai aimé. Vraiment. Juste que ça aurait pu être plus simple entre nous ». Douloureux également.
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Elle ne pouvait pas le laisser partir comme ça. Parce que c’était enchainer une nouvelle fois cette sorte de cycle. Ça allait leur prendre la tête, créer des tensions, des engueulades et finir par un dérapage totalement incontrôlé. Et c’était hors de question. Eli ne voulait pas qu’ils s’éloignent de nouveau. Alors, après lui avoir fait des excuses quelques heures plus tôt, elle venait de le retenir. Lorsqu’elle le retint, elle comprit qu’il était en colère. C’était légitime. Mais Eli décida de jouer la carte de vérité. Elle évoqua sa vraie vie, son vraie traumatisme… elle avait mit des années à surmonter tout ça. Et comme elle l’avoua, elle n’était pas totalement guérit. Et ne le serait peut-être jamais vraiment. Aujourd’hui elle savait que c’était son passé qui dictait cette peur en elle. Cette peur qu’il lui arrive quelque chose par sa faute. Il avait prit une certaine place dans sa vie, étrangement même. Elle l’appréciait, il lui plaisait. A cause de lui, elle redécouvrait des choses en elle, des sentiments, des sensations qu’elle pensait morte à jamais. Jamais aucun homme ne lui avait fait un tel effet, à par Jabediah. Alors elle proposa de trouver une sorte d’équilibre.
Elle ne pensait pas une seule seconde qu’il allait la prendre dans ses bras. Elle se retrouva le nez dans son cou, et se mordit les lèvres pour rester forte. « -ne t’excuses pas… » il ne pouvait pas savoir. C’était logique qu’il s’emporte. Elle n’avait pas le droit de lui jeter la pierre. Elle n’était pas vraiment d’accord avec ce qu’il dit ensuite, mais la fin de sa phrase la fit sourire. « -forcement ça viendra de là… » avait elle répliqué avec une pointe d’humour. Un hochement de tête et elle lui emboita le pas, glissant ses mains dans les poches de son pantalon. Elle fixa le sol en avançant lentement, puis elle redressa le menton pour jeter un coup d’œil à Ian. Des questions… « -plus simple peut-être… oui… » avait elle répondu après l’avoir écouté jusqu’au bout. « -je… dans la vie on croise tout un tas de gens. Certains passent d’autres vous effleurent, d’autres vous percutent de plein fouet… » elle jeta un nouveau coup d’œil à Ian. « -tu fais partie de ces personnes-là… ce que je ressens, ce que tu m’as fais ressentir… je… je pensais que je n’étais plus capable d’éprouver ce genre de chose. Cette attirance, ces frissons… » elle sourit pour elle-même et ajouta : « -on a une belle capacité à s’engueuler mais on est aussi capable de bien communiqué… j’apprécie passer du temps avec toi… alors que je te l’ai dis depuis le départ, je suis une solitaire… » un haussement d’épaule. « -je… je ne voulais pas de blesser et je n’ai jamais chercher à jouer avec toi. » elle voulait vraiment qu’il la crois. C’était important. « -au vu de ce qui se prépare au bureau, on dois rester concentré… l’un comme l’autre. Mais ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas tenter d’établir une relation… » elle ne savait même pas comment la qualifier.
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Sam 2 Mar - 16:27
Ian Edwards
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Bien évidemment que Ian avait éprouvé de la colère pour Eli, pour le choix qu’elle venait de faire pour eux deux. Il savait qu’il n’en avait pas le droit. Qu’il devait l’accepter sans s’y opposer. Parce que c’était aussi pour son bien à lui, et pour le bien de sa carrière. Mais il n’avait pas pu faire autrement. Parce qu’il avait la sensation de n’être qu’un jouet, une distraction, lui apportant une certaine quiétude lors des moments obscures, et il n’avait pas envie d’être cela pour elle. Pas après tout ce qui avait pu se passer entre eux. En s’éloignant, il était déterminé à tirer un trait sur Eli et sur leur relation. Mais la jeune femme l’avait retenu à lui. Ça aussi, c’était nouveau pour elle. Même si c’était difficile à l’accepter autant pour l’un que pour l’autre, au vu des circonstances, ce geste trahissait le tournant que venait de prendre leur relation. Ils tenaient l’un à l’autre, et ce n’était pas uniquement physique. C’était pour cela que tout devait cesser. La jolie brune avait peur de le perdre comme elle avait perdu l’homme qu’elle avait aimé et qui avait péri par sa faute. Elle ne souhaitait pas que l’histoire soit un éternellement recommencement. Que lui aussi meurt par sa faute, parce qu’ils auraient été trop proches et pas suffisamment vigilants. Ian comprenait dorénavant son choix. Celui qu’elle avait fait pour eux deux. Même s’il était resté sans mot dire tout du long de ses explications. Il la serra dans ses bras, laissant un goût de dernière étreinte et s’excusa d’avoir réagi ainsi. Elle ne voulait pas entendre ses excuses. Ce qui ne le surprenait pas vraiment. Il se recula, mettant fin à cette proximité entre leurs deux corps, ne laissant que sa main sur son visage quelques secondes, avant de la retirer dans une caresse alors qu’il souriait avec douceur « C’est comme ça qu’on s’est connu après tout ». Il avait ouvert sa gueule, comme bien souvent et il aurait pu mourir par balle ce jour-là. Qui aurait cru que ça prendrait une telle tournure entre eux deux ? La vie était parfois surprenante. Peut-être un peu vicieuse les concernant…
Ian décida de rester encore un peu avec elle. Ils avaient besoin de parler. Ils devaient parler. Il avait des questions et elle en détenait sûrement les réponses. Les mains dans les poches, il reprit donc sa marche aux côtés d’Eli qui reprit ses mots. Plus simple. Ils laissaient deviner le fond de sa pensée. Plus simple, mais pas ce qu’ils souhaitaient tous les deux. Ian n’avait pas aimé être en colère contre elle. Même si oui, ça aurait été plus simple de la haïr que de s’attacher à elle. Si simple… Mais il était celui qui avait rendu leur rencontre percutante et qui avait fait éprouver des sentiments qu’Eli pensait disparu. Ce n’était pas souvent qu’une femme tenait un tel discours le concernant. Il avait fait revivre des sensations, des sentiments chez elle. Rien n’était mort finalement. Il fallait parfois seulement une rencontre pour tout venir chambouler. Ça avait été leur cas. Un sourire lorsque la jeune femme évoqua leur dispute. Oui. Ils avaient un don certain pour se laisser emporter par la colère. C’était explosif. Ça avait été le mot employé par Eli, par le passé, pour définir leur relation. Mais peu à peu, une certaine forme de communication avait su prendre forme également. Un peu comme maintenant. « Ça fait du bien de l’entendre de ta bouche parce que… Parce que c’est vraiment la sensation que j’ai eu tout à l’heure » et la regarda « Et au fond de moi, je sais que tout ça, ça a été sincère. Parce que c’est toi » et qu’il avait fini par tenir à elle, tout simplement. Il hocha lentement la tête quand elle lui rappela qu’ils devaient être concentrés pour l’opération. La tournure que prenait la mission devenait complexe et bafoué tous leurs principes. Ils devaient donc être pleinement concentré. « Je sais qu’on ne l’a jamais été, parce qu’on a été bien plus rapidement, mais on peut être amis. Qu’est-ce que tu en penses ? ». Ils étaient rapidement passés du « Je t’aime, moi non plus » à leur manière. Mais qu’est-ce qui les empêchait de devenir amis dorénavant ? Qui sait, peut-être que ça leur suffirait et que tout finirait par se dissiper avec le temps… Bon, c’était naïf de penser ainsi. Il suffisait de la voir. Il était incapable de la voir autrement que comme la femme à laquelle il s’était attaché avec le temps, qui parvenait à le faire sortir de ses gongs et à la fois, qui lui donnait envie de la protéger contre tous les maux de cette terre, sans parler de cette attirance physique… Elle était la seule à lui faire éprouver ce frisson grisant, qui lui donnait envie de balayer du revers de la main tous ses principes uniquement pour son corps. « Il y a des moments où je regrette notre rencontre… J’aurais préféré ne jamais avoir croisé ta route. Tout aurait été plus simple pour moi, pour toi, pour nous deux. Puis je pense à ce dernier mois et je regrette d’avoir pensé cela parce que… » et se mit à sourire timidement tout en posant son regard sur elle « J’ai aimé chaque moment passé avec toi. Même nos disputes, même ce flingue que tu as pointé sur moi… Enfin non, peut-être pas ça, mais le reste, oui. La plupart des femmes ne me voit pas, ne me regarde pas. Et il y a toi » et lui sourit avec douceur « Et tu as raison. On risque d’être moins attentif au travail et ça pourrait nous faire tuer… ». Il le constatait également par lui-même. « Alors amis ? » demanda-t-il en s’arrêtant de marcher, lui tendant la main comme pour signer ce nouvel accord entre eux deux.
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Un sourire tendre et amusée à la fois étira les lèvres d’Eli, alors qu’une petite étincelle faisait briller ses prunelles. Oui, il avait raison, c’était ainsi qu’ils s’étaient rencontrés. C’était ainsi qu’ils avaient commencé à communiqué. C’était également en se criant dessus que petit à petit cette tension et cette attirance avait pris de l’ampleur. Elle était heureuse d’avoir su faire l’effort de le retenir. Même si cela l’avait obligé à lui parler de son passé, de cette blessure émotionnelle qu’elle ne parvenait pas vraiment à soigner totalement malgré les années. Elle voulait vraiment qu’il comprenne qu’elle n’avait jamais joué avec lui. Ce qui était né entre eux n’était pas le fruit d’une manipulation ou le résultat d’un plan tordu. Elle n’avait rien prévu, rien calculé. Si elle avait pu, elle ne se serait pas compliqué la vie ainsi. Ils devaient restés concentré sur le job qu’il restait à faire. Principalement elle… mais elle ne pouvait pas lui dire. Un hochement de tête. « -je… je pense que ça ne sera pas simple tout les jours, de rester amis… » sous entendant seulement amis… « -mais c’est notre meilleure option… » elle ne pouvait rien offrir de plus, et lui non plus visiblement.
Ils marchaient lentement, l’un à côté de l’autre, mains dans les poches. Elle évitait de trop le regarder. Parce que ça restait malgré tout leur bonne idée, une tentation. Ce qu’il ajouta la força à regarder devant elle, plutôt que ses pieds. Ça faisait presque mal à entendre. Oui, il n’avait pas tort, ils en revenaient toujours au même. Moins compliqué… mais ils en étaient là et comme deux adultes ils devaient mettre des barrières, faire des choix. Être amis semblait les plus éclairé. Elle osa croiser son regard, et esquissa un sourire. Elle non plus ne regrettait pas. Même si cela pouvait vraiment lui couter. Un nouveau sourire en regardant ses pieds. La plus part des femmes étaient donc aveugles… Elle s’arrêta à son tour, regarda la main qu’il lui tendait. Un sourire et elle prit sa main pour sceller leur pacte. « -amis… » elle savait d’avance que ça allait être compliqué… mais ils n’avaient pas le choix.
Ils passèrent encore une petite heure ensemble, avant qu’elle ne rentre chez elle. Les deux semaine suivantes se passèrent plutôt bien. Ils parvenaient à maintenir cette sorte d’équilibre. Un soir, Max voulu l’emmener boire quelques verres avec des amis à elle. Eli accepta, surtout avec dans l’idée de se rapprocher de nouveau de sa collègue et de parvenir à comprendre ce qu’elle pensait des changements de plans de Toby. Le moment venu, elle n’avait pas vraiment envie de s’y rendre mais bon… elle avait fait l’effort de s’habiller, alors elle se fit violence pour aller à la soirée. Elle se déroula sans vraiment grand intérêt. Au bar, un type l’aborda, gentiment. Elle commença à discuter avec, simplement. Peu à peu, il y ajouta de la drague.
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« Ma femme est chez sa mère avec les gosses, on sort ce soir ? ». En entendant la question, Ian avait levé son regard de la bécane qu’il terminait de réparer sur son temps libre « Tu parles à moi ? » avait-il fini par demander, ce qui avait fait sourire celui qu’il appelait affectueusement Le Cricket depuis le premier jour de leur rencontre « Tu vois quelqu’un d’autres dans ce taudis ? » répliqua ce dernier en écartant les bras pour désigner le garage désaffecté. Cela fit sourire l’agent qui se redressa pour venir prendre place sur le rebord de la moto, un chiffon dans les mains pour en ôter toutes les tâches de cambouis « Je suis ton homme ». Après tout, personne ne l’attendait chez lui le soir venu. « Tu me laisses une minute, le temps de me nettoyer et j’arrive » renchérit Ian en se redressant pour se rendre dans la salle de bain « Max et Eli doivent être déjà sur place » précisa le chauffeur de la cellule, ce qui contraint l’agent à marquer un arrêt, puis reprit son chemin jusqu’à l’évier pour tenter de retirer les tâches d’huile de moteurs sur ses mains, puis revint auprès de Jiminy qui s’amusait à jeter ses clefs en l’air de plus en plus haut, puis de tenter de les rattraper à chaque essai. En revenant vers lui, il rétorqua un « Je suis prêt, on peut y aller », ce qui attira l’attention de son camarade qui grimaça en recevant le trousseau de clef sur le sommet du crâne, ce qui fit sourire aussitôt Ian. Un quart d’heure plus tard, Ian poussait la porte du bar tout en cherchant machinalement des yeux les deux femmes, et resta un instant interdit en remarquant Eli, accoudé au bar, en présence d’un autre homme et dont elle semblait apprécier la compagnie. Il se rappelait de cette conversation au parc, deux semaines auparavant, et de ce qu’il lui avait dit lorsqu’elle avait évoqué les difficultés d’une amitié pour eux deux « Ça sera une torture, tu veux dire ». Il prenait pleinement l’ampleur de ses mots en cet instant, en la voyant flirter avec cet inconnu. La main de Jiminy sur son épaule le ramena à la réalité « Max est là-bas, tu viens » en désignant la table dans un coin du bar « Hum… Oui, j’arrive » et suivit sagement son camarade, saluant d’un signe de main l’autre membre de la cellule « Je vous ai commandé une bière » qui arriva au moment même où ils prirent place sur leurs chaises. Ian interpella la serveuse « Un bourbon, sec s’il vous plaît » et se justifia auprès de ses deux collègues « J’en ai besoin ».
« Apparemment Eli est en chasse ! » répliqua le Cricket tout en portant sa bière à ses lèvres, avant qu’une grimace ne déforme son visage et qu’il ne rétorque un « Quoi ?! » à l’attention de Max qui désigna l’agent d’un signe de tête qu’elle voulu discret, et qui ne l’était en rien. Jiminy fixa Ian quelques secondes et bafouilla un « Oh… Pardon Ian… ». L’intéressé se mit à sourire avant de remercier la serveuse pour le verre qu’elle venait de lui apporter et qu’il avala d’une seule traite « Il n’y a rien entre nous, vous savez » et fronça les sourcils en surprenant l’échange de regards entre ses deux camarades « Quoi encore ?! » « On n’a rien dit », mais il avait bien vu le coup d’œil que venait de porter Max sur son verre de bourbon dorénavant vide « Je vais bien. On est amis et on est que ça » « On te croit » « Ah bon ? » et à peine Jiminy eut posé sa question qu’il reçut un nouveau coup sous la table « Oui, on te croit ». Pourtant, Ian ne pouvait s’empêcher de jeter quelques regards au-dessus de son épaule pour observer la belle brune en compagnie de cet inconnu. Il avait raison. C’était une torture. « On paris quoi qu’elle rentre avec lui ? » « Non mais tu le fais exprès, ce n’est pas possible autrement » « Mais il a dit qu’il allait bien » « Parce que tu trouves qu’il va bien toi ? » « Bah il a les traits tirés, et il devrait rasé un peu sa barbe, mais oui » « Qu’est-ce que… laisse-tomber ». Ian tourna la tête en direction de ses deux camarades en esquissant un sourire « Vous savez que je suis présent et que j’ai des oreilles ? » parce qu’il en avait éprouvé un doute l’espace de quelques instants « On paris 100$ qu’elle ne rentre pas avec lui » renchérit l’agent en esquissant un large sourire « Tu as l’air bien sûr de toi. Qu’est-ce que tu manigances belle gueule ? » demanda Max en plissant les yeux, légèrement rapprochée de la table, comme si ça lui permettait de mieux sonder son esprit « Je tiens le pari et je mise 100$ qu’elle rentre avec lui et qu’elle se le tape » « Je ne vous suis pas du tout sur ce coup-là » répliqua l’afro-américaine en se reculant, perplexe face au soudain engouement du nouveau-venu.
Ian déposa le billet sur la table et se leva de sa chaise, ignorant le « Mais… Mais Ian, qu’est-ce que tu fais ? Ian ? Ramène ton cul ici ? Putain ! Le nouveau ! » de Jiminy qui parlait à voix basse pour ne pas attirer l’attention des autres clients du bar. Il prit sa mine la plus grave et arriva à la hauteur de la jeune femme et de l’inconnu « Eli… Tu peux me dire qui est ce type ? » et leva la main pour le faire taire avant même qu’il ne prenne la parole « Tu m’as dis que tu travaillais tard… Je… J’ai laissé les enfants à la voisine quand on m’a appelé pour me prévenir que tu étais ici… » tout en laissant sa voix trahir un certain agacement, tel un mari surprenant sa femme adultère, alors qu’intérieurement, il jubilait de son intervention « Comment… Comment tu peux me faire ça alors qu’on attend notre quatrième enfants ! » et se tourna vers l’inconnu « Notre quatrième ! On voulait l’appeler Basil… Vous savez, comme le détective privé et… Vous alliez sauter ma femme sale espèce de petit enfoiré ! Mon bébé n’a pas besoin de voir votre queue ! C'est encore un être si innocent... » et se tourna à nouveau vers Eli « Je pensais que tu m’aimais, que nos enfants … Tu te souviens de nos enfants ?! Tiana, Mérida et Mickey ? » « Eh mais ! Attendez… ce sont des prénoms de Disney ». Ian tourna la tête en direction de l’inconnu en lui lançant un regard noir et avec aplomb répliqua « Oui et alors ?! Qu’est-ce que ça peut vous foutre ! Dégagez de là ! », puis prit place sur le tabouret à sa place, arborant son plus beau sourire « Bonsoir toi ».
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Charly
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[
Elionor Griffins
J'ai 35 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent de la CIA et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien .
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Eli n’était pas une grande adepte des endroits rempli de monde et des soirées entre filles… Mais lorsque Max l’avait invité, elle avait vu là l’occasion de pouvoir renouer le contact, regagner un peu sa confiance. Depuis le coup du night-club, les deux femmes avaient très peu communiqué. Seulement pour le travail. Alors qu’elles avaient, avant cela, une certaine complicité. De plus, l’annonce de Toby avait également secoué Max. Eli en était certaine. Donc… la jeune femme s’était préparée et s’était rendue au rendez-vous. La soirée se déroulait plutôt bien, et elle avait finit par se faire abordé au bar. Il était sympa. Ils discutaient seulement. Jusqu’à ce qu’il pose des questions plus privés. Elle lui avait annoncé être mariée, et que par conséquent, elle n’était pas intéressé par une aventure d’un soir. Il trouva cela étonnant qu’elle soit mariée. Elle trouva sa répons étonnante également. Et puis se fut une voix qu’elle connaissait qui se fit entendre. Elle leva les yeux sur Ian et répondit : « -hum… Finn… Franz… » le type précisa : « -phill. » Eli sourit et regarda Ian : « -Phill… » qu’est-ce qu’il faisait là ? Elle jeta un regard plus loin. Jiminy était à côté de Max… « -quand on t’a appelé ? J’ai aussi le droit de vivre en dehors de notre foyer je te signale ! » il voulait jouer, elle allait le faire et ça allait lui permettre de se débarrasser de Phill sans souci.
« -pour l’amour du ciel, je ne suis pas enceinte ! Je te l’ai déjà dit mille fois ! Je ne veux plus d’enfant ! » elle se retenait de rire. C’était une belle impro qu’il était en train de lui faire là. « -quoi ?! Vous vouliez me sauter ?! » enchaina Eli comme si elle n’avait rien vu venir. Elle ouvrit la bouche pour répondre à Ian mais elle ne parvint pas à faire sortir le moindre mot. Elle détourna même les yeux pour avaler son verre qu’on venait de lui apporter. « -comment veux que tu que je ne m’en souvienne pas ! Ce n’est pas toi qui te lève la nuit et qui a des vergetures ! » wahou le coup de je croyais que tu m’aimais l’avait déstabilisé… Phill la regarda et elle lui fit un petit signe de la main pour qu’il se casse. Lorsqu’Ian prit sa place, elle demanda : « -Tiana, et Mickey ? Vraiment ? » elle lui sourit : « -t’as venu avec Jiminy ? » elle se tourna pour lui faire un doigt d’honneur juste pour le plaisir. « -j’allais pas rentrer avec ce type tu sais… » précisa la jeune femme en plissant les yeux, cherchant à savoir s’il était intervenu par ce qu’il avait eu peur de ça.
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Manhattan Redlish
Dim 3 Mar - 13:19
Ian Edwards
J'ai 41 ans et je vis à Washington. Dans la vie, je suis agent du FBI et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et je le vis, tout simplement.
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Peu importe le discours qu’il pouvait tenir face à leurs camarades, Ian n’aimait pas ce qu’il voyait. Il n’aimait pas voir Eli discuter avec cet inconnu, laissant émerger l’hypothèse qu’elle puisse rentrer chez elle en sa compagnie. Donc lorsque Jiminy se mit à prendre les paris sur l’issue de la soirée, Ian y perçut une occasion d’intervenir à sa manière. Il ignora les paroles du Cricket et d’un pas assuré, il se rapprocha de la jeune femme et de son aventure d’un soir. Il se mordit la lèvre pour ne pas sourire en entendant Eli bafouiller sur le prénom de cet homme. Elle n’en avait pas le moindre souvenir. Il jeta un bref regard au dénommé Phil et poursuivit dans sa tirade. Une réelle improvisation. Un jeu auquel la jolie brune se plia sans hésitation et qui ne faisait que croitre l’amusement qu’en tirait Ian en cet instant « Tu as le droit de sortir, mais pas de t’envoyer en l’air avec Jill » « Phil » avait répliqué l’inconnu du bar, et à qui l’agent répondit sans même un regard pour lui « Peu importe ». Ça n’avait aucune espèce d’importance. Intérieurement, Ian jubilait à l’idée que ce dernier n’aurait pas l’occasion de découvrir le corps nu de son amie, et de la faire jouir comme il avait pu le faire quelques semaines auparavant. Il évoqua ce quatrième enfants qui n’existait pas « Tu fais un déni de grossesse mon ange, mais ça ira. Basil verra le jour, que tu y crois ou non ». Puis il tourna la tête en direction de Phil qui les observa tour à tour, quelque peu décontenancé par la question de la jeune femme en présence de celui qui se faisait passer pour son époux « Je… Vous… Enfin… ». Face au bafouillage de l’intéressé, Ian reporta son attention sur la jeune femme, désignant l’inconnu de la main « Tu es belle et si attirante. Bien sûr qu’il voulait te sauter. Qui ne le voudrais pas ?! ». Ces mots sonnaient comme l’évidence même. Si cet homme était venu jusqu’à elle pour engager la conversation, ce n’était pas pour bavarder afin de passer le temps.
Ian sentit que les mots qu’il venait d’employer n’avaient pas laissé la jeune femme impassible. Ce qui lui fit plisser les yeux légèrement tout en poursuivant ses accusations au sujet de l’amour qu’elle portait à leurs enfants. Avait-elle oublié leurs enfants ?! « Je m’occupe d’eux aussi. Enfin pas dans l’immédiat, mais c’est tout comme. Je viens récupérer leur mère pour qu’elle rentre à la maison » et dégagea ensuite Phil sans détour, confirmé par Eli qui lui adressa un signe de la main. Sourire aux lèvres, Ian prit place sur le tabouret encore chaud de son prétendant « Tu n’aimes pas les Walt Disney ? » et saisit le verre d’Eli pour en prendre une gorgée. Il acquiesça à sa question pour en le désignant d’un signe de tête, ne se doutant pas qu’elle allait lui faire un doigt d’honneur, et lui adressa un petit signe de la main, accompagné d’un sourire satisfait « J’ai gagné 100$ ». Son regard posé sur la jolie brune, il ne se départit pas de son sourire « Je n’en savais rien » répliqua-t-il tout en venant blottir ses jambes aux siennes discrètement. Il fit signe à la serveuse de lui remettre un verre de bourbon « On a dit qu’on serait amis. Ce n’est pas pour autant que je sois prêt à te voir avec d’autres hommes » répliqua-t-il avec une certaine douceur. Il paya l’addition et avala d’une traite son verre avant de se lever du tabouret, comblant ainsi l’espace entre leurs deux corps. Sa main se glissant dans l’intérieur de sa cuisse, il approcha ses lèvres de son oreille pour lui murmurer « Je sais que tu m’aimes toujours ». Il se recula ensuite, croisant ses prunelles sombres « Ce soir… Ce soir, c’est une torture d’être ton ami » et désigna leur table d’un signe de tête « On retourne les voir » tout en retirant sa main de sa jambe. Il reprit place sur sa chaise et tendit la main en direction de Jiminy « Donne-le fric, Cricket » « Tu as triché » « On n’avait pas établi de règles. Allez ! Allez ! ».