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LE TEMPS D'UN RP

Un frère éloigné vaut moins qu'un voisin (avec Lexis)

Lexis
Messages : 315
Date d'inscription : 26/11/2023
Région : Belgique
Crédits : allteenwolfies (on Tumblr)

Univers fétiche : City, université, magie.
Préférence de jeu : Homme
Sabrina
Lexis
Dim 20 Oct 2024 - 23:44
 
Léo Collins  
Age : 16 ans. Vit actuellement à Tree Hill, mais vivait à New-York jusqu’il y a peu. Lycéen, il a grandi sans mère et est désormais sans père. Considéré comme un petit délinquant, il est célibataire mais a déjà eu quelques conquêtes malgré son jeune âge.
Léo a été élevé par un père alcoolique et violent. Il a très vite dû apprendre à se débrouiller seul et s’est trouvé une famille dans un petit gang de quartier. Sous ses airs d'angelot, le jeune garçon est un voleur, fumeur, dealeur, ... Il a déjà frôlé la maison de redressement à plusieurs reprises.  

Malgré tout ça, Léo est un très bon ami, du genre qui donnerait sa vie pour ceux à qui il tient. Fidèle en amitié, mais pas en amour.  

Il a découvert que sa mère vivait toujours à la mort de son père, dont on passera les détails peu glorieux...  

Le voilà donc à devoir déménager dans un patelin dont il ne sait rien, devant quitter ses amis pour retrouver une famille dont il n’avait jamais entendu parler jusqu’alors... Autant dire qu’il n’est pas ravi... Il aurait de loin préféré se débrouiller seul, comme il l’a toujours fait.  

Sinon, il fait également du combat de rue. Ses poings sont sa meilleure arme pour survivre dans les rues de New-York... sans oublier le couteau à cran d’arrêt qui ne quittait jamais sa poche, jusqu’à ce qu’on lui confisque avant de l’amener chez sa mère...  

Clairement, Léo n’arrive pas en très bonne condition dans sa “nouvelle famille”...  

Chanson thème de Léo  

Un frère éloigné vaut moins qu'un voisin (avec Lexis) - Page 12 9d051351a459d5f69a887d3df0d2ed16  

Lydia affirme qu’elle et Malia vont partir, souriante et s’amusant avec Ethan. Léo, lui, commence à rassembler les coussins et les couvertures au sol pour les remettre sur le lit. La brune prend alors la parole... pour le remercier... Surpris, le garçon relève la tête au moment où elle s’apprête à lui faire un bisou sur la joue, et leurs lèvres s’effleures brièvement. Malia rougit aussitôt (il n’a pas remarqué qu’elle avait déjà commencer à rougir un peu avant), et s’excuse maladroitement. Le garçon sourit pour la rassurer.

”T’inquiète, c’est pas grave.”

Il attrape un coussin et se relève en même temps qu’elle, sans remarquer qu’elle le fixe alors que son esprit est embrumé tant par la fatigue que par la nuit et ce qui l’attend le lendemain... Au moment où il tourne à nouveau les yeux vers elle, elle l’embrasse sans qu’il ne s’y attende. Une nouvelle fois surpris, il en lâche le coussin. C’est léger, doux... et totalement inattendu...

”Je...”

Il ne sait pas quoi dire et n’a pas le temps de trouver alors que son jumeau débarque dans la chambre. Il reste coi pendant que Malia s’enfuit, posant un baisé sur la joue de son frère au passage, ce qui lui vaut d’être exempté de piscine pour la journée. Mais Léo n’est même pas soulagé, son cerveau beuguant complètement. C’était quoi, ça...

Abandonnant la pièce en l’état il rejoint rapidement sa chambre dans laquelle il s’enferme pendant une bonne heure, essayant de boire son shake tout en écrivant et fumant pour essayer de se vider l’esprit. Lorsque la matinée est bien avancée et malgré la fatigue, il descend dans la salle de musique où il tente tant bien que mal de travailler la guitare. Mais ses pensées le parasitent en permanence et il peine à faire quoi que ce soit de bon...

Son frère l’oblige à manger à midi, et à quatre heures... Léo n’arrive à avaler que quelques bouchées, mais il boit au moins la soupe à midi...

Lorsque le soir arrive, il a fait une sieste dans le divan de la pièce et à quand même réussi à pratiquer un peu ses gammes et son déchiffrage de tablatures. Ethan vient le trouver pour le prévenir que les parents sont rentrés. Il affiche un bref sourire en coin à ses paroles.  

”T’inquiète, ça n’va pas me tuer tout de suite.”  

Il prononce ces mots sur un ton sarcastique, mais au fond de lui il est touché que son jumeau s’inquiète ainsi pour lui, même s’il ne l’avouera jamais...

Il laisse son frère partir devant, ralentit par la fatigue encore bien présente malgré sa sieste. Aussi, et malheureusement, lorsqu’il rejoint le hall pour monter, il tombe nez à nez avec les adultes.

Le père d’Ethan le toise un instant et retiens sa femme lorsque celle-ci veut aller embrasser Léo.

- Ah tu tombes bien toi ! Si tu espères échapper à la discussion concernant cette histoire de drogue, tu te trompes lourdement. Nous en parlerons dès demain avec ton directeur. Tu as de la chance de ne pas encore avoir été viré de l’école. Les gamins comme toi sont irrécupérables, jamais je n’aurais dû accepter de t’accueillir sous mon toit, je savais que tu ne nous causerais que des problèmes !

Malgré que Léo ne soit pas d’humeur, il reste le plus impassible possible face à l’homme. Mais à ses derniers mots, il tourne un regard noir vers Catherine et ne peux retenir ses paroles.  

”Pour ça, arrange-toi avec ta pute de femme !”

Les mots ont dépassé sa pensée, et il les regrette aussitôt, mais il est épuisé et à bout... L’homme qui lui fait face réagit aussitôt, levant la main pour le frapper.

- Je ne te permet pas d’insulter ainsi ta mère !

Au moment où le coup arrive, les instincts de Léo prennent le dessus. Il bloque le bras du père de sa main droite et lui renvois un coup de poing du gauche dans l’estomac. Il recule aussitôt alors qu’il prend conscience de son geste. Plié en deux, le père d’Ethan relève un regard assassin sur lui.

- Catherine, appelle la police... Je ne veux plus de se délinquant chez moi !

La mère des jumeaux intervient alors enfin, tentant de tempérer l’affaire. Léo en profite pour se barrer, quittant la maison sans attendre, attrapant juste ses chaussures au passage. Il fait désormais noir, il est en t-shirt et training, à pied, il n’a que son téléphone sur lui et ne connais toujours pas bien les lieux, mais il préfère passer la nuit dehors que de rester dans cette foute barraque...  

Tremblant de rage, il marche pendant bien deux heures, sans but, avant d’enfin réussir à se calmer. Il a frappé le père Maguire... il ne manquait plus que ça pour compléter le beau bordel de ces derniers jours...  

Voulant économiser la batterie, et surtout qu’on lui foute la paix, il éteint son téléphone et va se poser dans un parc où il attend que les heures passent, la tête en vrac et n’ayant même pas de quoi fumer... ni même d’argent... Si un flic passe, il se fait embarquer directe...

Léo a déjà passé des nuits dehors, mais c’était en ville, et il n’était pas seul... Là, il se sent plus seul que jamais... Il refuse d’aller chez Lydia de peur de la blesser encore plus, il ne peut pas rentrer chez les Maguire... il n’a nulle part où aller...  

Grelotant, il somnole un moment avant de se remettre en marche pour se réchauffer. Vers 4 heure du matin, il retourne à la maison, s’assure que tout le monde dort, se glisse discrètement dans la chambre pour se changer et prendre son portefeuille et ses cigarettes ainsi que le reste de son joins de la veille et ressort tout aussi discrètement. Il prend la moto dans le garage mais ne la démarre qu’une fois dans la rue, afin que le bruit ne réveille pas la maisonnée. Il roule un moment sans but avant de se diriger vers le lycée. Dès que celui-ci ouvre ses portes, il va directement vers le bureau du directeur qui, heureusement, est déjà là. Surpris de voir le garçon se présenter de lui-même, pour une fois, et surtout de si bonne heure, il lui propose de s’asseoir, mais Léo reste debout, décidé.

- Qu'est-ce qui vous amène, Monsieur Collins-Maguire ?

Il le fait exprès, le garçon le sait, mais il ne relève pas cette fois. Il est pâle, la fatigue se lit sur ses traits tirés et abîmés par les coups. Il prend une profonde inspiration avant de commencer.

”Si j’vous donne un nom, est-ce que vous pourrez faire en sorte que l’admission de mon frère aux Jeux Olympiques soit réévaluée ?”  

L’homme à la chevelure grisonnante se redresse dans son fauteuil, l’air soudain attentif.

- Vous comptez enfin avouer ?

Le garçon soutient son regard un instant avant de répondre.

”Je maintiens qu’la drogue dans mon casier n’est pas à moi. Mais j’peux vous amener à celui qui a voulu m’piéger, a la seule condition qu’Ethan puisse avoir une nouvelle chance.”

Le directeur garde le silence.

”Deal ?”

Le terme n’est pas des plus approprié au vu de la situation...

L’homme appuie ses coudes sur son bureau et répond enfin.

- Je vous écoute.

”Promettez-moi d’abord de faire tout ce que vous pourrez pour Ethan !”  

Le directeur reste silencieux quelques secondes avant de hocher la tête.

- Je verrais ce que je peux faire pour votre frère.

Ce n’est pas vraiment ce que Léo voulait entendre, mais c’est déjà mieux que rien...

Il prend à nouveau une grande inspiration, et reprend.

”Si j’vous dit le nom, vous n’voudrez pas me croire. Vous devez voir par vous-même... Rendez-vous dans la ruelle derrière le centre commercial à 18 heure. Restez dissimulé si vous voulez assister à la transaction. Vous aurez alors votre fournisseur principal...”  

Pas besoin de préciser de quel centre commercial il parle. Le directeur le fixe avec intensité, se demandant si le garçon se fiche de lui ou non. Léo reprend alors, tendu.

”Si ça échoue, vous pourrez faire c’que vous voudrez avec moi. Tout c’que je demande, c’est qu’Ethan soit tenu à l’écart de tout ça...”

Nouveau silence. L’homme croise les bras sur sa poitrine et répond enfin.

- J’admire ce que vous faites pour votre frère, jeune homme, mais sachez que la situation est bien plus compliquée que ça n’en a l’air. Nous parlons tout de même d’un trafic de drogue en sein même de notre école...

Léo lève les yeux au ciel.

”Je sais c’que ça implique pour moi, si c’est c’que vous voulez dire. Mais si j’peux embarquer l’enfoiré qui a provoqué tout ça dans ma chute et sortir Ethan de la merde, je l’ferais sans regrets...”

Le directeur grimace face au langage du garçon, mais ne fait aucun reproche.

- Très bien. 18 heures donc. Je compte sur votre entière coopération, Monsieur Collins...  

”Et moi sur la vôtre, Monsieur le Directeur.”  

Pas de Maguire, cette fois. Léo sort du bureau, envoie un message de rendez-vous à Gordon puis rejoint sa classe. S’il n’est pas très attentif en temps normale, inutile de dire que cette-fois il a carrément la tête ailleurs. Nerveux, il arrive même à faire de la merde au cours de musique particulier qu’il avait sur le temps de midi. Il a une migraine carabinée et bien trop de chose en tête pour réussir à se concentrer...

Il fuit son frère et les filles, ne voulant pas savoir ce que le père du premier lui réserve ni s’expliquer auprès des trois. Il a mis son téléphone en mode avion l’avoir rechargé afin d’éviter tout messages ou appels...

Lorsque la fin de journée arrive enfin, il quitte l’école sans attendre et se rend directement au centre commercial. Il traine dans la zone jusqu’à l’heure prévue. Gordon est bien là, son air hautain et satisfait coller sur sa face de con, pourtant encore marquée des coups de Léo le vendredi soir.

- Alors Maguire, remis de ta rouste ?

Léo ne répond pas, son regard parlant clairement pour lui, du genre “Tu t’es regardé ?”

La mâchoire crispée et les bras croisés pour éviter de lui en foutre une, il répond d’une voix neutre.

”T'as la came ?”  

Gordon ne cache pas sa surprise à cette question. D’habitude, la transaction se fait d’une simple poignée de main. Fronçant les sourcilles, il sort la main de sa poche et la lui tend. Léo ne bouge pas.

”Comment tu comptes expliquer le fait que tu te sois fait confisquer tout un stock en voulant me faire coffrer ?”

Gordon laisse retomber sa main, incrédule, puis éclate de rire.

- Je ne vois pas de quoi tu parles, Maguire. Tu t’es mis dans la merde tout seul, comme un grand, je n’ai rien à voir là-dedans.  

Sur ces mots, il attrape le bras de Léo pour lui fourrer le sachet dans la main. Au lieu de refermer le poing dessus, le garçon la garde bien ouverte, montrant ainsi le petit paquet contenant une dizaine de pilules. A cet instant, quatre flics sortent de derrière les poubelles et du fond de la ruelle, arme au poing.  

“Police, on ne bouge plus !”

Surpris, Gordon lève instinctivement les mains, ne comprend pas ce qui est en train de se passer. Léo lève également lentement les siennes, impassible. L’un des flics attrape Gordon et le menotte. Le garçon s’attend à subir le même sort, mais rien ne vient. Lorsque l’information atteins le neurone de Gordon, ce dernier fusille Léo du regard.  

- Sérieusement ?! T’es tellement un homme mort, Maguire !  

“La ferme ! On vous arrête pour trafique de drogue...”

Léo n’écoute pas la suite des paroles du policier alors qu’il emmène Gordon. Tout s’est passé très vite, trop vite... Le directeur apparait et interpelle le garçon, qui ne comprend pas pourquoi il n’est pas arrêté aussi.  

- Officiellement, vous êtes victime d’un complot de la part de Monsieur Watler. Vous n’avez fait que coopéré afin de l’appréhender, mais vous n’avez rien à voir avec ce cartel. Me suis-je bien fait comprendre ?  

Interloqué, le garçon le fixe sans répondre.  

- Monsieur Collins, avez-vous bien compris ?  

Léo cligne plusieurs fois des yeux avant de hocher lentement la tête. Il ne s’attendait pas à ça...

- Bien. Vous vous en sortez pour cette fois, jeune homme, mais sachez que si nous vous prenons encore une fois à vendre ou à consommer de la drogue, complot ou non, vous n’aurez plus de seconde chance. Est-ce bien compris ?  

Nouveau hochement de tête. Le directeur se racle alors la gorge, puis reprend.  

- Parfait. Je vais contacter le comité d’admission dès demain matin pour votre frère. Vous feriez mieux de rentrer chez vous et de faire profil bas durant les prochaines semaines.  

Il s’éloigne alors, rejoignant la police qui est en train d’embarquer Gordon qui continue d’insulter Léo et de le menacer de mort. Le directeur ne se rend pas compte d’à quel point cette histoire est loin d’être terminée... Léo vient de donner un coup de pied dans la fourmilière, et les fourmis sont du genre rancunières. Si le garçon est tranquille avec la police pour le moment, il va avoir non seulement le gang sur le dos, mais pas qu’eux...  

Une fois seul, le garçon s’allume une cigarette et prend le temps de la fumer. Il n’aurait pas imaginé que cette partie serait aussi facile...  

Une fois les tremblements de ses mains calmés, il téléphone à son chef et lui explique ce qu’il vient de faire. Son ami lui hurle dessus et l’insulte de tous les noms pendant au moins dix minutes. Lorsqu’il tombe à court de mots, Léo peut enfin en placer une.  

”Je suis le seul responsable dans cette histoire, et ils le sauront. Vous n’risquez rien, ça fait trop longtemps que j’suis partit…”  

Un blanc, puis son chef reprend avec colère.  

- T'es sérieux ?! On s'en fout de nous, on peut gérer avec le gang, mais toi… t'es tout seul mec. S'ils décident de te faire payer, y a personne pour t'aider…

Léo ferme brièvement les yeux et prend une profonde inspiration avant de répondre.  

”Ca ira, t’inquiète. J'dois y aller.”  

- Non, att…  

Mais le garçon raccroche sans attendre. Il reste encore quelques minutes dans la ruelle avant d'aller rechercher sa moto. Lorsqu’il a désactivé le mode avion, tous les appels manqués et messages ont spammés son tél. Ethan, Lydia, et même Malia... mais aussi Catherine...

Léo reste un instant sans démarrer, ne sachant pas trop quoi faire. Finalement, voyant un message disant que le père n’est pas à la maison, il décide de rentrer. Il a besoin d’une douche, et surtout de dormir... manger serait une bonne chose également, mais ça va être plus compliqué... dormir aussi, d’ailleurs...

Peut-être pourrait-il trouver des somnifères dans la pharmacie des parents... il est certains qu’ils sont du genre à en avoir...
 
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Clionestra
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Clionestra
Hier à 14:51

Ethan
Maguire

J'ai 16 ans et je vis à Tree Hill. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Ethan a des problèmes de gestions de la colère. Petit, il frappait très souvent et on lui a fait faire de la boxe et de la piscine de manière constante pour brider ses émotions.

Il essaie souvent de cacher sa colère par d'autres émotions, mais il n'arrive pas à laisser lire ses pensées sur son visage. On lit sa haine, sa peur, sa joie, et toutes les émotions sur son visage assez facilement. Ce qui lui cause bien des tracas.

Il fait donc de la piscine et de la boxe, en club et à la maison.
Il joue du piano.
Il aime dessiner des dessins minimalistes.

Il a envoyé une lettre à son frère un jour où il a appris son existence mais n'a jamais eu de réponse, ce qui fait que sa colère est encore plus grande.
Ethan s’inquiète, parfaitement. Il sait les soucis que peuvent causer les rebellions dans sa famille. Même s’il rêve de faire manger son poing à son père, il ne le fera pas. Pourquoi ? Parce qu’il sait tout ce qu’il risque. Il ne peut pas lui faire face. Cela lui fait peur, pour tout avouer. Alors, il l’évite. Il se cache. Il entend la confrontation entre son père et Léo… et il se lève. Parce qu’il n’aimerait pas que son frère se retrouve dans la rue, ou pire, tout ça parce que son père n’est pas capable dans vouloir à la véritable coupable de cette situation. Il arrive quand il remarque le départ de Léo. Il essaie de lui courir après, mais son père l’arrête.

- Toi aussi, jeune homme, fait son père avec la lueur de la colère au fond de ses prunelles.

Merde. Voilà pourquoi il a dit qu’il ne voulait pas les voir. Il se retrouve dans le bureau de son père. Sa mère appelle, soi-disant, les hopîtaux et la police pour le retrouver. En attendant, Ethan se fait disputer, sur ses incompétences en natation, sur ses incompétences en cours, sur son inconstance face à son jumeau. Et, sans surprise, le père se venge du coup de Léo sur lui. Ethan en eut le souffle coupé. Le père prétexte un coup plus fort puisque « de toute façon, tu n’as plus besoin d’être en maillot ». Il finit par se faire disputer encore et encore jusqu’à ce qu’il ne sache même plus son prénom. Quand on rabâche trop à un poisson qu’il est stupide de ne pas pouvoir monter dans les arbres, il finit par le croire. Même si sa nature profonde n’a jamais été de grimper sur une branche. Ethan rentre dans sa chambre et prend son téléphone pour essayer d’avoir des nouvelles. Il demande à Malia et Lydia si elles ont des nouvelles mais non. Il essaie de sortir plusieurs fois mais on l’en empêche et il fini par tomber de sommeil. Son corps va bien, même le coup de son père n’est pas très imposant. Mais son esprit, lui ?

Il se réveille le lendemain et va directement dans la chambre de son frère, sans manger de petit-déjeuner. Il est où, bordel ? Lydia, plus forte que le commun des mortels, lui a envoyé des photos de caméra de surveillance qui le montre en vie dans la rue. Il respire un peu plus. Il ne veut pas perdre son jumeau alors même qu’il vient de recevoir sa lettre après huit ans ! D’ailleurs, Léo n’a pas répondu à la lettre, encore… Et Ethan s’inquiète que cela soit un rapport avec ça… peut-être que l’avoir comme frère n’est pas une bonne chose et que Léo regrette d’être tombé sur lui ? Il secoue la tête. Ne pas y penser. Là, il est à l’école. Il remercie Lydia et préviens Malia avant de se préparer.

En cours, pour une fois, Malia est parfaitement intégré dans leur duo de deux. Enfin, Malik est là aussi, mais il ne fait pas parti du groupe comme on l’entend. Son esprit est toujours ailleurs, et quand il finit par déposer des objets dans un ordre précis seulement pour lui, Ethan se surprend à l’envier. Au moins, il n’a pas les préoccupations qu’ils possèdent. Depuis le matin, Ethan essaie de parler à son frère sans succès. Les filles, pas plus. Malia et Lydia semblent toutes les deux penser que c’est de leur faute, et Ethan arrive à les déculpabiliser en expliquant la dispute avec le Maître Maguire. Lydia explique alors à Malia la « perfection » de cet homme, en avouant même à demi-mot, mais Malia est intelligente, ce qu’il a fait subir à Ethan dans sa vie.

Bref. Lydia finit par apprendre la vérité sur ce que Léo compte faire. Et ça l’emmerde dans un sens… et ça lui fait battre le cœur plus fort dans l’autre. Il faut être une bonne personne pour accepter de mettre le rêve d’un frère qu’on ne connaissait pas y a trois mois avant sa propre vie. Cependant… Si Ethan l’apprends, que Léo a mis sa vie en jeu, c’est lui qui va le tuer. Elle se sent tout de même très fier d’avoir perdu sa virginité avec un tel homme. Elle sent son cœur se gonfler de bonheur, et elle arrive à faire partir Ethan du milieu, l’obligeant à aller s’entrainer encore un peu. Ethan suit les ordres, parce qu’il est fatigué de courir après son frère et qu’il a peur qu’en ne faisant pas le « minimum syndical » son père ne mette réellement à exécution sa menace. Il rentre chez lui, et il fait en sorte de s’entrainer en disant que Léo est avec Lydia pour des cours de soutien. Malia, elle, ne sait rien de tout ça. Sauf les messages rassurants qu’elle reçoit par Ethan.

Le lendemain, Ethan, Malia et Lydia n’arrivent pas plus à parler à Léo. Même en vivant dans la même maison, Ethan considère son jumeau comme une anguille. Les anguilles sont dans l’eau. Il essaie de lui proposer de faire de la natation ensemble mais il décline. Ils ont su ce qu’il avait fait. Il a permis l’arrestation de dealer de drogue. Ethan est fier de son frère… et il comprend qu’il va devoir lui péter les dents quand il reçoit la notification de son entraineur.

« Mercredi, Midi, dans la piscine et au top de ta forme ».

Il a comprit. Le mercredi, en tenue de natation, il remarque que son frère n’est pas sur les gradins (ou alors se cache-t-il). Lydia est là, avec une pancarte qu’elle fait voguer entre ses mains et celle de Lydia. Quand il arrive, cependant, elle s’arrête et écarquille les yeux. Sur le buste d’Ethan, il y a un gros bleu, qui annonce que ce n’était pas qu’un coup qu’il a reçu ce soir là. Comme si un coup aurait pu l’empêcher de sortir pour trouver son frère. Son entraineur le dispute sur ça à demi-mot, même si conscient comme beaucoup que ce n’est pas réellement de son fait. Il refait l’évaluation, et comme la première fois il gagne haut la main le chrono. Ce ne sont pas ses capacités qui l’avaient empêché d’être sélectionné mais cette histoire de drogue. Il revient sur les gradins et s’assoit. Son dos aussi a des marques de coup.

- Je vais tuer ce fils de pute, souffle Lydia entre ses dents alors que Malia passe dans la pommade sur ses bleus.

Ethan hausse les épaules.

- Occupe-toi de protéger mon frère casse-couille, j’ai l’habitude.
- L’habi.. ? souffle Malia avant qu’Ethan n’ébouriffe les cheveux de la brune.
- Ne t’en fais pas. Il faut protéger Léo. C’est lui qui compte.
- J’ai engagé des gardes du corps, reprends Lydia, des gens très discrets et doués en informatique. Il ne lui arrivera rien. Même un sniper ne peut rien contre ces mecs !

Ethan espère que c’est vrai. Quand l’entraineur l’appelle, il se lève et rejoint l’entraineur et l’homme chargé d’évaluer sa performance. L’homme, sans la moindre émotion, pose un doigt sur un de ses bleus et l’enfonce. Ethan, surpris, se recule en grimaçant de douleur. Il va pour lui mettre son poing dans la figure quand son entraineur se place entre les deux.

- Je vous l’avais dis. En souffrant le martyre à cause de ses blessures, il a fait le meilleur temps. Avec l’entrainement adéquat, il sera le meilleur des Etats-Unis, puis du monde.

Ethan se surprend à cette phrase. Son entraineur ne dit jamais rien pour faire plaisir… est-ce que c’est possible qu’il pense réellement ça de lui ? Il ne ment pas, pourtant… mais Ethan sait qu’il est loin d’être le meilleur, malgré sa capacité à utiliser colère et frustration, amour et tristesse dans ses gestes pour aller plus vite encore. Il règne un silence plat entre les trois hommes. L’homme en charge finit par poser des questions à Ethan.

- Manges-tu suffisamment ?

Un éclat de rire se fait entendre derrière lui. Lydia. Qui se fend la poire pour cette question posé à Ethan, rien que lui.

- Toujours monsieur. Je sais que je me dépense et que je dois compenser en nourriture et apport.
- Pas de régime particulier ?
- Certainement pas.
- Alcool, tabac, drogue ?
- Non.
- Tabagissime passif ?
- Je l’évite au maximum, monsieur.
- Combat ?
- Je, commence Ethan sans trop savoir quoi répondre sans mentir avant qu’il trouve quoi dire, je pratique la boxe en club. Cela me sert pour garder mon corps en forme et à contrôler mes émotions.
- Que vous ne cachez pas du tout d’ailleurs, souffle-t-il. Bon. Je devais un service à un ami, mais je crois que c’est lui qui vient de m’en rendre un. Ethan Maguire, vous êtes sélectionné pour l’entrainement pour les Jeux Olympique. Toutes les informations seront donné par votre entraineur en temps et en heure.

L’homme lui montre sa main pour qu’il la serre, mais Ethan a les yeux trop écarquillés pour pouvoir parler ou bouger. Son entraineur lui attrape le coude pour que le geste devienne mécanique. Il a été pris. Vraiment ? Alors que l’homme disparait, Ethan se tourne vers son entraineur, toujours le visage de la surprise sur la face. Il a vraiment été pris ? Enfin… genre, c’est officiel pas seulement à cause de son temps ? Sans attendre, il prend son entraineur dans les bras avant de courir vers Malia et Lydia. Il attrape Lydia et la fait tourné sur elle-même, il fait pareil pour Malia. Mais il rajoute un baiser chaste mais trop heureux pour être réfléchit sur ses lèvres.

- Je suis pris ! Maintenant faut que je trouve mon voisin d’utérus pour lui dire !

Il sort de la piscine, en caleçon. Le réalise et retourne dans les vestiaires. Il ne trouve pas son jumeau ce jour là. Il arrive à lui parler à travers sa porte, mais l’euphorie qui lui a fait embrasser la jeune femme est retombée et il se voit mal embrasser son frère. Il s’assit devant cette porte close et soupire.

- Pour ce que ça vaut… Je.. enfin, tu n’étais pas obligé de tout faire. Lydia m’a expliqué ce qu’elle a appris. L’officielle et l’officieux. La drogue, c’est mal… mais je suis là si jamais… tu sais. Enfin, tu n’es pas tout seul.

La semaine passe à l’image des premiers jours. Léo l’ignore encore au maximum en gardant une putain de distance de sécurité… Lydia arrive parfois à le coincé dans un coin, mais il évite au maximum d’être auprès d’elle. Malia arrive à communiquer un peu avec lui par SMS… Souvent, des longs messages d’elle et des réponses monosyllabes pour lui. La semaine passe avec un Ethan rayonnant qui a même réussi à foutre dans le nez de son père qu’il a été pris aux jeux olympiques… enfin, c’est un raccourci. Il est pris à l’entrainement et si on le choisi à la fin, il ira aux J.O. Mais ça reste pareil. Lydia, elle, a réussi son exam pour les échecs avec Malik. L’autiste est de plus en plus ouvert face à ce groupe, bien qu’il comprenne qu’il manque un membre.

D’ailleurs, deux semaines presque plus tard, Malik est en train de marcher avec Ethan. Malik est plus grand que tous les autres. Il les surplombe de sa taille, sans pour autant en devenir intimidant. Il a un ventre rond, parce qu’il aime bien manger. Et il apprécie d’autant plus Ethan que le garçon mange avec lui des quantités industrielles de nourriture et ça les fait rire. Ils marchent tous les deux, sans trop regarder autour. Aujourd’hui, c’est un jour spécial. C’est le premier jour qu’il passe qu’avec Ethan. Ils ont fait un tour au centre commercial, puis ils sont allés se promener. Depuis deux semaines, le monde de Malik a changé. On lui parle plus comme à un adulte, on lui parle de choses où on l’ignorait avant. Il est heureux. Là, il doit rejoindre Malia, Lydia et Léo.

Ethan lui, pense aussi à son frère. Ce matin, et comme tous les matins, il a toqué à sa porte. Parfois, il se met à chanter. Sa meilleure trouvaille est le remake de « Do you want to built a snowman ? » mais en version piscine. « Tu veux aller faire une leçon de piscine, Oh aller vient jouer avec moi, tu te caches on ne se voit plus, tu n’es plus vraiment toiiii ». Et il a la même réponse d’un « va-t-en, Ethan ». Il lui passe sous la porte des dessins, souvent des animaux qui font des conneries, et ainsi il passe des messages de la part des filles ou de lui-même. Juste pour lui qu’il leur manque.

Il secoue la tête alors que Malik s’arrête à un feu rouge pour les piétons. Ethan aurait continuer tout droit, alors il le remercie. Cependant, il y a un crissement de pneu qui lui fait tourner la tête. Une voiture s’arrête. D’un coup, un homme en sort.

- Ethan Maguire ?
- Qui le demande ?

Il n’a pas le temps de répondre qu’on essaie de lui donner un coup de poing dans le ventre. Il se recule et protège Malik. Quand deux autres hommes arrivent, un combat commence. Une lame coupe la joue d’Ethan qui se tourne vers Malik et lui ordonne d’aller prévenir Lydia. Ce qu’il fait. Il se met à courir, mais alors qu’il court, il remarque qu’il a du sang sur la joue, aussi. Il court jusqu’à arriver dans les bras de Léo qui fume dehors. Il essaie de parler mais il a du mal. Il ne dit que le prénom d’Ethan avant que Lydia arrive à le calmer.

Ethan, lui, se fait prendre plusieurs coups avant qu’on ne l’engouffre dans une voiture. On lui met un sac sur la tête et on l’emmène dans une pièce sombre qui sent la pisse. On lui découvre les yeux. Il observe la place autour. Un néon vieillot qui semble en train de mourir dans d’atroce souffrance crépite au-dessus de ses yeux. Il a mal à la tête et sur la joue. Il est seul.

- Bordel de merde.


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Léo Collins  
Age : 16 ans. Vit actuellement à Tree Hill, mais vivait à New-York jusqu’il y a peu. Lycéen, il a grandi sans mère et est désormais sans père. Considéré comme un petit délinquant, il est célibataire mais a déjà eu quelques conquêtes malgré son jeune âge.
Léo a été élevé par un père alcoolique et violent. Il a très vite dû apprendre à se débrouiller seul et s’est trouvé une famille dans un petit gang de quartier. Sous ses airs d'angelot, le jeune garçon est un voleur, fumeur, dealeur, ... Il a déjà frôlé la maison de redressement à plusieurs reprises.  

Malgré tout ça, Léo est un très bon ami, du genre qui donnerait sa vie pour ceux à qui il tient. Fidèle en amitié, mais pas en amour.  

Il a découvert que sa mère vivait toujours à la mort de son père, dont on passera les détails peu glorieux...  

Le voilà donc à devoir déménager dans un patelin dont il ne sait rien, devant quitter ses amis pour retrouver une famille dont il n’avait jamais entendu parler jusqu’alors... Autant dire qu’il n’est pas ravi... Il aurait de loin préféré se débrouiller seul, comme il l’a toujours fait.  

Sinon, il fait également du combat de rue. Ses poings sont sa meilleure arme pour survivre dans les rues de New-York... sans oublier le couteau à cran d’arrêt qui ne quittait jamais sa poche, jusqu’à ce qu’on lui confisque avant de l’amener chez sa mère...  

Clairement, Léo n’arrive pas en très bonne condition dans sa “nouvelle famille”...  

Chanson thème de Léo  

Un frère éloigné vaut moins qu'un voisin (avec Lexis) - Page 12 9d051351a459d5f69a887d3df0d2ed16  

Les jours passent avec un Léo toujours aussi distant. Le garçon est aux aguets, stressé, il ne dort que grâce aux somnifères trouvé dans la salle de bain des adultes et n’arrive à se nourrir pratiquement qu’avec des shakes nutritionnels. Il ne va plus à la boxe, ne sors quasiment pas de la chambre quand il est à la maison et fume beaucoup... dont trop d’herbe...

Il évite soigneusement Catherine malgré ses tentatives d’approches vites avortées ainsi que le père Maguire, dont il ignore qu’il s’est défoulé sur son jumeau après son coup rendu.

Lydia, cette peste trop intelligente que Léo ne pourra jamais détester, a réussi à découvrir ce qu’il a fait et en parlé à son frère. Celui-ci essaie de lui parler à plusieurs reprises, mais son jumeau reste cloitré dans le silence.  

Il apprend par la rousse le test d’Ethan le mercredi matin et il va le voir sans se montrer, restant dissimulé dans un coin. Il serre les poings en voyant les traces de coups. Mais lorsqu’il comprend qu son jumeau est sélectionné, il sourit et s’en va. Au moins, ça a fonctionné...

Plus les jours passent, et moins il arrive, malheureusement, à ignorer et éviter totalement les trois autres. Lydia le coince quelques fois sans réussir à le faire parler, Malia n’obtient pas plus de résultats par message. Léo est trop pâle, trop sur les nerfs alors que quelques jours après l’arrestation de Gordon il commence à recevoir les premiers messages de menace. Son chef tente de l’aider également, mais que peut-il faire en étant à New-york ? Et puis Léo ne veut pas mêler le gang à tout ça. Il est seul responsable dans cette histoire, et si représailles il doit y avoir, il les assumera seul.

Après une quinzaine de jours durant lesquels le garçon observe les autres de loin afin de s’assurer que tout va bien, et où il remarque l’intégration de Malik dans le groupe, Ethan n’a toujours pas abandonné l’idée de le faire bouger. Ce matin-là, il vient même chanter devant sa porte. Léo ris en silence malgré lui, mais le rembarre malgré tout d’une voix sèche. Il a dû se racheter un cahier dont il a déjà rempli les trois quarts des pages. Il a monté une guitare dans la chambre et passe le temps en composant des mélodies alors même qu’il ne gère pas les gammes...

Les dessins de son jumeau entassés sur le bureau. Si cela lui réchauffe le cœur, il espère pourtant qu’ils finiront par se lasser... Ils doivent s’éloigner de lui. Les messages se font de plus en plus virulents, le gang a déjà subi une attaque alors même qu’il n’y est plus depuis des mois. Il a peur, non pas pour lui, mais pour son frère et ses deux amies. Il a d’ailleurs envoyé un bref message à ces dernières, le lendemain de l’arrestation, pour leur dire qu’il avait besoin d’un peu de temps et que cela n’avait rien à voir avec elles. Il n’aurait peut-être pas dû... il aurait dû leur laisser croire qu’il est juste un salaud qui a profité d’une et n’en a rien à foutre de l’autre... au moins elles auraient pris leurs distances...

Plusieurs rendez-vous lui ont été donnés pour “lui donner une chance de se racheter”. Mais il sait ce qu’on attend de lui, aussi ne s’est-il jamais présenté, ce qui n’a fait qu’attiser la colère de ceux pour qui il travaillait jusqu’au moment de dénoncer Gordon. Le garçon ignore également qu’il est surveillé par des hommes sous les ordres de Lydia, ce qui fait qu’il est intouchable. Tout cela mis ensemble, la catastrophe était inévitable...

AEn effet, aors qu’il en arrive à se dire qu’il ferait mieux de se barrer, maintenant que tout est arrangé pour son frère et que le groupe semble bien fonctionner avec Malik, il va malheureusement voir son monde basculer une nouvelle fois...

C’est samedi. Ethan est aller se balader avec le prodige des échecs qui est sensé retrouvé Léo, Lydia et Malia par la suite. Le garçon s’est laissé convaincre par la rousse d’aller boire un verre. Vu la décision qui prend forme dans son esprit, il se dit que ça sera l’occasion de “dire au revoir”, d’une certaine façon...

L’heure du rendez-vous approche et le garçon est appuyé contre le mur prêt du portail, fumant en attendant Lydia. Sauf que c’est Malik qui débarque, affolé, du sang sur la joue et n’ayant que le nom d’Ethan à la bouche. Il ne faut pas plus de quelques secondes à Léo pour comprendre que quelque chose de grave vient d’arriver.  

Lydia déboule rapidement et tente de calmer Malik. Léo, lui, reçois un message accompagné d’une photo. Un jeune homme ligoté sur une chaise et dont la tête est recouverte d’un sac, mais que le garçon identifie sans peine. Le message lui donne expressément rendez-vous à l’adresse indiquée.

”Bordel de merde !”

Sans un mot à Malik et Lydia, il retourne en courant dans la maison pour aller chercher la boite fermée à clé. Il peine à enlever le cadenas, ses mains tremblants sous le coup de la peur et de la colère. Ces salopares ont bien finit par s’en prendre à l’un de ses proches...  

N’arrivant pas à ouvrir la boite, il finit par la balancer contre le mur en hurlant. Elle s’ouvre sous l’impact et libère une liasse de billets, ses salaires de revendeurs...

Il les ramasse en hâte, enfile sa veste contenant son couteau et descend au garage tout en faisant une recherche sur son téléphone. Lydia tente de l’appeler. Il répond brièvement pour lui indiquer de s’occuper de Malik et raccroche aussitôt. Il enfourche la moto, enfile le casque et démarre alors que le garage n’a même pas terminé de s’ouvrir. Le téléphone accroché devant lui lui indique un chemin qui suit en manquant plusieurs accidents. Il s’est imaginé de nombreux scénarios similaires où, malgré tous ses efforts, Ethan ou l’une des filles payaient pour lui... Il avait donc déjà préparé un plan. Un plan complètement débile et dangereux, mais Léo ne réfléchit plus de façon rationnelle depuis plusieurs jours déjà...  

Il arrive miraculeusement indemne à destination, garant la moto devant un magasin avec des barreaux à la vitrine. Celle-ci présente plusieurs armes de toute sorte. Le quartier est digne des rues mal famées de la ville. Léo connait bien ce genre d’endroit, et il sait qu’il n’a pas intérêt à trop trainer s’il veut retrouver sa moto en sortant du magasin.

A l’intérieur, un type est en train de nettoyer un fusil à pompe derrière le comptoir. Il relève les yeux à l’approche du garçon.

- On n’a rien pour les mineurs ici.

Léo, l’air assuré malgré le torrent d’émotion qui bouillonne en lui, affiche un petit sourire narquois avant de claquer sa main sur la vitre du comptoir pour y laisser une fausse carte d’identité, qui date de New-York, et un tas de billets.

”Qui vous a dit que j’étais mineur ?”

L’homme observe un instant l’argent, prend la carte à laquelle il jette un bref coup d’œil, embarque les billets dans sa poche et reprend.

- Que puis-je pour monsieur ?

Satisfait, Léo récupère la carte avant de répondre.

”J’ai besoin d’une arme facile d’utilisation et à transporter.”  

Le vendeur le regarde un instant en silence avant d’indiquer un petit révolver sous la vitre. Il lui explique qu’il est léger et qu’il a la visée facile.  

”Combien ?”

L’homme lui donne le prix. Léo paie en liquide, prenant également des balles. Le vendeur lui montre rapidement comment charger et utiliser l’arme. Impatient, Léo tente de se concentrer comme il peut. Il ressort trente minutes plus tard, la moto heureusement toujours là, l’arme dissimulée dans la poche intérieure de sa veste, avec le couteau.

C’est tellement facile d’obtenir ce qu’on veut quand on sait où aller et qu’on en a les moyens...

Il encode fébrilement l’adresse donnée, répond au message en donnant son heure d’arrivée, et repart en trombe. Il va se tuer avant même d’arriver...

Mais non, il arrive indemne, et sans flic au cul. Il est sur des quais. Il laisse la moto un peu avant l’entrepôt et sors sons arme qu’il vient coincer à sa cheville. Ces connards vont payer, et cher...

Léo est mort de peur, mais l’adrénaline le pousse à avancer. Et puis il n’a pas peur pour lui... Il est là pour sauver Ethan, peu importe ce que ça lui coutera.

A l’entrée, deux types montent la garde. En le voyant arriver, ils l’arrêtent pour le fouiller. Ils ne vont jamais jusqu’en bas, et Léo le sait... Le revolver reste donc bien caché alors qu’ils le font entrer sans ménagement. L’intérieur comporte une table encombrée de matériel de préparation, des chaises, un canapé défoncé et d’un petit frigo. Des cadavres de bouteilles et des cannettes vides trainent un peu partout.

Un type que Léo ne connait que de nom, et de réputation, est assis dans le fauteuil. Il affiche un sourire carnassier à l’approche de Léo.

”Léo Collins. Le petit enfoiré qui a dénoncé l’un des nôtres et fuit devant ses responsabilités. On peut dire que tu nous en a faits voir, ces derniers jours.”

Le garçon ne scille pas, gardant le dos droit.

”Où est Ethan ?”

L’homme se redresse, son sourire disparaissant. Il fusille Léo du regard.

”Ta gueule p’tit merdeux ! Tu l’as cherché !”

L’esprit en vrac, Léo ne réfléchis plus. Il s’abaisse rapidement pour attraper l’arme et se relève en la pointant sur le chef. Les réactions ne tardent pas. Il n’est pas le seul à être armé...

Mais il ne scille pas, gardant la main ferme malgré sa gorge sèche.

”Où est Ethan ?”

Il enlève le cran de sureté d’une main moins experte qu’il n’y parait. Il se fiche d’être tenu en joue par trois autres types. Il ne pense qu’à son frère...
 
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Hier à 22:59

Ethan
Maguire

J'ai 16 ans et je vis à Tree Hill. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Ethan a des problèmes de gestions de la colère. Petit, il frappait très souvent et on lui a fait faire de la boxe et de la piscine de manière constante pour brider ses émotions.

Il essaie souvent de cacher sa colère par d'autres émotions, mais il n'arrive pas à laisser lire ses pensées sur son visage. On lit sa haine, sa peur, sa joie, et toutes les émotions sur son visage assez facilement. Ce qui lui cause bien des tracas.

Il fait donc de la piscine et de la boxe, en club et à la maison.
Il joue du piano.
Il aime dessiner des dessins minimalistes.

Il a envoyé une lettre à son frère un jour où il a appris son existence mais n'a jamais eu de réponse, ce qui fait que sa colère est encore plus grande.
Il n’entend rien. Il a trop de sang dans les oreilles qui cogne et le rend sourd. Il n’entend plus rien. Sa respiration se coupe plusieurs fois. Il est obligé de reprendre le temps de se souvenir comment on fait pour ne pas suffoquer. Il sait retenir sa respiration de longue minute. Heureusement, il fait de la natation, alors il ne remarque son manquement à ce mécanisme naturelle que quand la tête lui tourne à nouveau. Il prend une respiration. La pisse remonte le long de son nez et le fait éternué de dégoût. Il va vomir. Il ne sait pas comment une odeur peut-être aussi forte. Il faudrait que des dizaines d’homme pissent dans la pièce, non ? Pourtant, il n’y a ni trou de latrine, ni même lumière pour venir viser vers ici. Alors, la pièce doit être mise en place rien que pour lui. L’idée que des hommes ont du pissé contre des murs pour déranger leur petit prisonnier ça l’amuse. Et il fait sa première attaque.

Sans attendre que l’on parle, il essaie de sauter comme il peut, la chaise avec, pour l’écraser contre le sol. Une fois, deux fois, il arrive à tomber et l’odeur l’attaque à nouveau. Il se fait attraper par deux gorilles, mais n’est pas Ethan tout le monde. Il se met en colère, il hurle et il mord. Parce que quand il n’a plus ses poings pour se défendre, il faut bien utiliser la méthode de la loutre… enfin, des animaux. Il arrive même à prendre un bout de peau à l’un des assaillants. Il pense à Lydia. Elle lui a toujours dit que s’il doit se faire kidnapper, il doit faire en sorte de laisser le plus d’indice possible dans son corps, sous les ongles mais aussi en avalant des petits bouts pour que ça se retrouve dans l’estomac. Pas ragoutant, mais moins que la pisse. On le remet sur la chaise.

- On doit le garder vivant pour nous venger de Léo, souffle un homme quand un gorille de la taille d’une armoire essaie de lui abattre son poing sur la tronche.
- Oh ! Vous le pensez con à ce point ? Mon frère ne m’aime pas assez pour venir se foutre dans la merde pour rien, imb…

On le cogne pour le faire taire. Il crache du sang. Vaut mieux le métal de l’hémoglobine que l’aigreur de l’urine, après tout. Il crache encore du sang et se renvoie la tête en arrière dans un rire presque douloureux.

- Mon frère en a rien faire de moi. Mais mon père ? Sans amour il déteste qu’on le mette en défaut. Il va vous écrasé simplement pour le plaisir de lui avoir voler la possiblité de me mettre une correction.

Il se fait frapper à nouveau. Non. Ethan le sait. Il n’y a pas moyen que son frère soit assez con pour venir. De toute façon, il a dit à Malik de prévenir Lydia, pas Léo… et même si le garçon à parfois du mal à rester logique dans ses pensées, il sait qu’il peut lui faire confiance. Lydia est au courant et va venir pour l’aider. Il n’a qu’à subir les foudres des attaques, sans montrer sa peur qu’il leur brise les jambes… Non, vraiment, même avec une jambe cassé, il continuerait sa routine pour faire sa natation alors, ils peuvent. Mais qu’ils touchent pas à son frère.

Il tombe dans l’inconscience plusieurs fois après ça, à cause de la même scène qui se répète. Il se réveille, il essaie de partir en écrasant la chaise, il se fait frapper, il tombe dans les pommes et ainsi de suite. En soi, on ne lui fait pas réellement mal. Il comprend par des brides qu’il entend qu’ils comptent le torturer, mais qu’une fois que Léo sera là pour le voir. Ce qui fait d’eux ses ennemis. Le seul qui peut faire chier son jumeau, c’est lui. Et cela, même s’il évite de fumer à proximité de lui et qui lui a permis de continuer à faire à nager. Il tombe dans pommes. Le sang coule de sa joue, de sa mâchoire qui est brisé et de son arcade sourcilière.

Il entend la porte s’ouvrir. La voix de son frère ? Il écarquille les yeux. Merde. Qu’est-ce qu’il fait ce con ? Ethan essaie de se débattre. Il commence à se battre comme jamais et s’entaille encore plus les bras. Alors là, il va l’entendre. S’il croit qu’il ne sait pas ses idées des derniers jours, de les « protéger », il se met le doigt dans l’œil. Lydia a tout compris et à tout balancer, parce que la rousse est putain de maligne comparé à elle… Ethan ne laissera pas son frère mourir. Il continue de forcer sur ses poings. Le putain de sa mère.

- LEO CASSE TOI CONNARD !

Il hurle. Il entend la réponse d’un rire grave d’un des connards qui l’a tabassé. Ethan est en feu. Il se met à se défendre en tournant dans tous les sens. Il se défend jusqu’à s’en faire mal à aux bras. Il s’en fou de se briser les poignets. Il va tuer son frère. Alors qu’il sent la tension sans la voir, enfermé, il entend des gens arrivé dans l’autre pièce, au même moment où une brise haute se brise.

Lydia passe à travers la vitre brisée et elle se glisse à pas de loup le long du mur. Elle ressemble à Kim Possible avec son croc-top noir, son pantalon cargo et ses cheveux roux. Elle se pose sur le sol avant de faire une moue dégoutée. Ethan lève un sourcil, n’insultant plus son frère de l’autre côté du mur. Il ne sait pas ce qu’il se passe mais ça ne sera pas joli. Elle attrape un coupe-boulon qu’elle garde derrière ses hanches. Elle arrive et libère Ethan. Il va pour aller directement dans la pièce, mais elle l’arrête. Ils entrouvrent la porte.

La tension est palpable. De l’autre côté, des gorilles méchants entourent des gorilles plus gentils. Elle montre du doigt les alliés de l’histoire. Les gardes du corps de Léo sont là, avec lui. Ils l’ont d’ailleurs dis en arrivant. Marshal, un autre garde du corps qui a travaillé aussi pour protéger Malia pendant plusieurs semaines, lui a donné un indice pour qu’il comprenne bien qu’il fait partit de son côté. Quand il est arrivé, il lui a simplement dit : « Action : énerver une rousse ». Depuis, il tient en joue les personnes devant lui. Il n’a pas peur de mourir pour Mademoiselle Martin. Il doit tout à la famille Martin.

- Espèce d’eunuque castré comme les moutons, insulte Lydia alors qu’un homme plaque une arme dans son dos pour l’amener.

Marshal remonte tout de suite son arme vers la tête de celui qui menace Lydia. Ethan est tenu par un autre. Calme. Trop calme. Il regarde son frère intensément, avec la colère qui flamboie d’être venue. Mais il se calme. Il regarde Lydia, puis Léo, puis à nouveau la rousse. Il lui fait comprendre qu’il peut se jeter sur Lydia dès que les coups de feu commenceront. Il la protégera. Marshal aussi le comprend parce que personne ne baisse son arme. Ethan des marques sur son visage mais il s’en fiche totalement. Lydia, elle fulmine alors que l'homme passe sa main sur son ventre comme si elle...

- Quand je serais présidente de la république, je mettrais la castration chirurgicale contre les pédophiles, siffle-t-elle.

L'homme remonte sa main et la tension augmente encore. Lydia siffle entre ses deux.

- Tu vas m'énerver toi ! elle lui donne un coup sur le pied puis dans le menton et il l'insulte. Y a que les élus qui peuvent me toucher, tu en fais pas partie, connard.

Léo oui. Même si...

- Quoi que, même l'élu il va être puni pour être aussi con et croire encore être tout seul dans cette merde. Mais je dis ça.
- Ta gueule pétasse, tu vois pas la tension ?
- Non. Surtout que je sais que vous avez kidnappé trois des enfants les plus riches de Tree Hills, alors vraiment... Je sais que vous allez finir mort ou en prison.

Pendant ce temps là, Ethan reste silencieux... parce qu'il vaut mieux se faire oublier, même si un sourire se fait voir sur ses lèvres. Un petit sourire parfaitement visible qui annonce que le pire est à venir. Action : énerver une rousse. Et si ensuite ils s'en veuillent c'est tant pis... Et Léo a réussi à énerver une rousse et un meilleur ami de rousse, mais ça il aura le temps de le voir plus tard.


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Léo Collins  
Age : 16 ans. Vit actuellement à Tree Hill, mais vivait à New-York jusqu’il y a peu. Lycéen, il a grandi sans mère et est désormais sans père. Considéré comme un petit délinquant, il est célibataire mais a déjà eu quelques conquêtes malgré son jeune âge.
Léo a été élevé par un père alcoolique et violent. Il a très vite dû apprendre à se débrouiller seul et s’est trouvé une famille dans un petit gang de quartier. Sous ses airs d'angelot, le jeune garçon est un voleur, fumeur, dealeur, ... Il a déjà frôlé la maison de redressement à plusieurs reprises.  

Malgré tout ça, Léo est un très bon ami, du genre qui donnerait sa vie pour ceux à qui il tient. Fidèle en amitié, mais pas en amour.  

Il a découvert que sa mère vivait toujours à la mort de son père, dont on passera les détails peu glorieux...  

Le voilà donc à devoir déménager dans un patelin dont il ne sait rien, devant quitter ses amis pour retrouver une famille dont il n’avait jamais entendu parler jusqu’alors... Autant dire qu’il n’est pas ravi... Il aurait de loin préféré se débrouiller seul, comme il l’a toujours fait.  

Sinon, il fait également du combat de rue. Ses poings sont sa meilleure arme pour survivre dans les rues de New-York... sans oublier le couteau à cran d’arrêt qui ne quittait jamais sa poche, jusqu’à ce qu’on lui confisque avant de l’amener chez sa mère...  

Clairement, Léo n’arrive pas en très bonne condition dans sa “nouvelle famille”...  

Chanson thème de Léo  

Un frère éloigné vaut moins qu'un voisin (avec Lexis) - Page 12 9d051351a459d5f69a887d3df0d2ed16  

Le chef du cartel en personne fait face à Léo, pas impressionné pour un sous par un gamin comme lui. Il ne prend même pas la peine de se lever.  

Alors que le garçon s’apprête à répéter une nouvelle fois sa question, un cri se fait entendre dans une pièce voisine. Ethan. Léo tourne brièvement la tête vers l’endroit d’où provient la voix avant de revenir sur le chef. Il n’a pas baissé son arme d’un millimètre.  

”Vous me vouliez, je suis là ! Alors libérez le immédiatement !”

”Tu es mal placé pour donner des ordres, p’tit con ! Fallait être plus réactif et éviter de nous foutre des bâtons dans les roues et tout ça ne serait jamais arrivé, tu le sais bien !”

Léo ne comprend pas de quoi il parle. Il les a évité, ok, mais il n’a rien fait pour leur nuire ou quoi que ce soit d’autre... Il ignore tous des gardes du corps qui le suivent depuis le début.

Aussi, lorsque trois armoires à glace débarquent, arme aux poings, le garçon ne comprend rien. Les trois dealeurs tournent aussitôt leurs armes vers eux. Léo, lui, tiens toujours le chef en joue, mais son attention est détournée par l’arrivée des types dont l’un sort une phrase qui lui fait serrer les dents. Lydia...

Putain il a fallu qu’elle s’en mêle... et pas seulement en envoyant ses hommes de mains, mais en se pointant elle aussi à la petite fête. En la voyant arriver, menacée par une arme, ainsi que son frère qui est bien amoché, le garçon sert les poings et lance un regard assassin à la rousse. Il sait que le premier qui tirera déclenchera une salve de tirs. Il est surpris que les dealeurs n’aient pas encore eu la gâchette facile jusqu’à maintenant...

Léo tourne brièvement les yeux vers son frère, la colère grondant en lui. La scène est digne d’un western, chacun visant l’autre, prêt à réagir au moindre mouvement brusque. Lydia, fidèle à elle-même, s’en prend à celui qui la tiens alors que ce dernier la touche. Le garçon grimace et reporte son attention sur le chef. Ce dernier s’est levé et pointe également une arme sur lui. Ils n’y survivront pas...

Il s’en veut, mais il en veut aussi à Lydia d’être venue et d’avoir un peu plus compliqué la situation. Quant aux gardes du corps... Ils n’ont également fait que foutre la merde en essayant de le protéger... ce qui a mis Ethan en danger. Rageur, il crache entre ses dents serrées à l’intention de la rousse sans pour autant se tourner vers elle.

”Putain Lydia ferme là ! Tu ne te rends même pas compte dans quelle merde tu vous as mis !”

Vous, pas nous. Il ne se compte pas dans le lot. Il reprend, la voix désormais tremblante sous le coup du trop plein d’émotions. Il est au bord d’exploser, mais il doit tenter le tout pour le tout et essayer de les sortir de là... même si les chances sont plus que minces...

”Je vais baisser mon arme... vous les laisser partir, et vous f’rez d’moi c’que vous voudrez. Vous avez déjà bien amoché Ethan, c’est déjà largement assez comme réparation...”

Le chef éclate de rire.

”C'est nous qui décidons quand la dette est payée, connard ! Et j’apprécie pas le coup des gorilles, si tu vois c’que j’veux dire.”

Il voit très bien oui... A ce moment-là, le type qui tiens Lydia, la maintenant par la gorge pour la tenir tranquille tout en gardant son arme braquée sur sa tempe, vient lui lécher la joue comme une menace. S’en est trop pour le type qui a indiqué à Léo qu'ils sont de son côté. Il tire.

A partir de là, tout va très vite. La balle atteint le dealeur en pleine tête, éclaboussant Lydia de sang au passage. Le gars qui tient Ethan vise le garde mais le collègue de ce dernier est plus rapide.
(suite selon les résultats des dés plus bas)

Léo, qui a tourné son arme pour viser le type qui tenait Ethan également se prend alors une balle en plein dans le ventre. Le chef à enchainé les tirs, visant d’abord les trois jeunes et faisant mouche à chaque fois avant de se faire avoir par l’un des gardes du corps. Léo lâche son arme pour porter ses mains à son ventre où une tache de sang s’étend rapidement. Il tourne alors les yeux vers son jumeau et vers Lydia, touchés eux aussi, mais il n’arrive pas à savoir où, sa vue se brouillant déjà. Il tombe lourdement à genoux, crachant un filet de sang. Merde... il va crever là... sans rien avoir pu faire pour sauver son frère ou Lydia.  

Il n’aurait pas dû s’attacher, il le savait... mais peu importe maintenant de toute façon, il va mourir là sans savoir si eux le suivront ou non.  

Il s’écroule, entendant des cris autour de lui sans savoir de qui ils proviennent. Il n’a même pas mal...

Dé 1 :
1. Ethan est touché
2. Lydia est touchée
3. Léo est touché
4. Aucun des trois n'est touché, quel miracle !
5. Deux sur trois sont touché (voir dé 2).
6. Les trois sont touchés.

Si résultat 5 - dé 2 :
1-2. Ethan et Léo sont touchés.
3-4. Ethan et Lydia sont touchés.
5-6. Léo et Lydia sont touchés.

Si Léo est touché - dé 3 :
1-2. Il est touché à l’épaule.
3-4. Il est touché à la jambe.
5-6. Il est touché dans le ventre.
 
Crédit avatar : Dylan O'Brien Myself
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