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"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Jeu 19 Sep - 21:33

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward s’apprêtait à renchérir en confirmant ses propres propos, mais n’en fit rien dès que le rire d’Angie lui parvint comme la plus douce des mélodies, lui soutirant un timide sourire avant de considérer que le moment était opportun pour s’éclipser. Une fois à table, et après les compliments de sa moitié et de leur convive, ils se laissèrent porter par la conversation, jusqu’à en venir à évoquer la visite de leur maison future. Angelica confirma ses dires. Ils n’envisageaient d’effectuer aucune concession sur leur future résidence. Ils étaient entièrement disposé à s’octroyer le temps nécessaire pour trouver la perle rare, celle dans laquelle ils n’auraient aucun mal à imaginer leur futur à deux … ou plus. « Ce n’est pas comme si nous étions à la rue » précisa également le politicien qui vint glisser sa main jusqu’à la cuisse de sa moitié. Après tout, la localisation de leur future résidence devait être élargie s’ils souhaitaient obtenir la demeure tant espérée. Dînant dorénavant en silence, Edward resta témoin de l’échange entre les deux meilleurs amis, et lutta pour rester muré dans son mutisme tandis qu’Angie le contraignait presque Flynn à se taire. Les observant tour à tour, il apprécia guère que la jeune femme tente de lui dissimuler des faits alors qu’ils avaient été toujours mis un point d’honneur à construire leur union sur la sincérité et la vérité l’un envers l’autre.

Le politicien ne prononça guère davantage de mots au cours du dîner, mais eut la politesse de saluer ce dernier à son départ. Leur octroyant une certaine intimité, il s’affaira à débarrasser la table en patientant le retour d’Angie dans la pièce de vie. Quand il sentit son corps tout contre le sien, il continua de rassembler la vaisselle sale comme si de rien n’était « Oui… » souffla-t-il tout en se détachant lentement de son emprise pour porter la vaisselle jusqu’à la cuisine, disposant les assiettes une par une dans le lave-vaisselle. Quand il eut terminé, il resta adossé au comptoir de la cuisine, le chiffon entre les mains, observant le morceau de tissu entre ses doigts, et amorça la conversation par un « Angie… » et releva ses prunelles azurées sur l’intéressée « Qu’est-ce que tu ne me dis pas ? », puis désigna d’un coup de menton la porte d’entrée dorénavant close « Que voulait dire Flynn ? ». Il se débarrasse nonchalamment du torchon sur le rebord de l’évier, et agrippa sans force le rebord en marbre du comptoir de la cuisine « Je t’écoute ».


Charly
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Charly
Dim 22 Sep - 14:50

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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La soirée s’était bien passée. Angie était heureuse de savoir que les deux hommes qu’elle aimaient le plus au monde, soit capable de s’entendre. Ils ne deviendraient peut-être pas de grands amis, mais ils s’appréciaient assez pour parvenir à converser. C’était déjà beaucoup pour elle. Pourtant il y avait un point noir à cette soirée, et elle avait la sensation que ça allait lui revenir en pleine figure. Rapidement. Trop rapidement. Sensation catalysée par le détachement d’Edward. La vaisselle aurait pu restée sur la table encore quelques minutes. Mais semblait vouloir mettre de la distance Si seulement Flynn avait su fermer sa bouche et contrôler sa peur. Voilà, les questions arrivaient les unes après les autres. Angie noua ses deux mains derrière sa nuque, levant le visage vers le plafond. Un soupire passa ses lèvres. Est-ce qu’elle allait oser prétendre que ce n’était rien et qu’il n’avait pas besoin de se faire du souci ? Non… elle était face à Edward. Et elle ne souhaitait pas le prendre pour un imbécile.

Un long soupire passa ses lèvres, affaissant ses épaules au passage. « -il se fait du souci pour l’avenir de notre entreprise. » parce que même si la plus part des gens ne l’imaginait pas ainsi, c’était pourtant le cas. Elle était associée à Flynn depuis le début. Elle perdait des followers, gagnaient en haters. « -il sous entendait que… » ça lui faisait mal de parler de ça. « -qu’à ce rythme-là, et bien… ça ne rimait peut-être pas à grand-chose de prendre en considération la distance entre lui et moi…. Pour… pour la travail. » elle inspira, soupira de nouveau et fixa ensuite Edward du regard. « -je t’ai pas menti. Je voulais seulement éviter que tu t’inquiètes ou que tu veuilles prendre la responsabilité de tout ça. » elle croisa les bras. « -parce que la responsable c’est uniquement moi. » c’était la stricte vérité. La photo volée qui avait annoncé leur relation… c’était elle qui avait embrassé Edward ce jour-là. C’était elle qui avait insisté pour rendre public leur couple. Elle qui avait penser naïvement que ça n’aurait pas d’impact. Elle qui avait pensé égoïstement… qui n’avait pas prit en compte Flynn dans cette équation. « -écoute je… j’ai pas envie qu’on s’engueule. J’ai pas non plus envie qu’on débâte sur le sujet… » parce que c’était de la perte de temps. « -je pars pour une semaine à partir de jeudi. » elle voulait profiter un maximum avant que ce monde débile et cruel lui arrache son bébé seulement parce qu’elle était tombée amoureuse…

Est-ce que c’était cette conversation qu’elle avait avorté, ou bien son refus de communiqué là-dessus… Edward s’était montré distant. De plus en plus distant au fils de jours. Mais elle avait d’autres choses à gérer que les émotions et l’humeur d’Edward. Alors elle s’était concentrée sur son travail, qu’elle avait sans doute trop délaissé ce dernier temps. Ils s’étaient souhaités une belle semaine lorsqu’elle était partie. Les échanges par messages avaient été basic, même si elle avait cherché à le rassurer, à lui faire comprendre qu’elle était désolée, et surtout qu’elle l’aimait. Elle comprenait sa distance, son silence… ce qu’elle ne comprit pas, ce fut la présence des membres de la famille d’Edward chez eux, le jour de son retour. Elle avait voulu lui faire la surprise de rentrer un jour plus tôt… et voilà qu’en ouvrant la porte de l’appartement, elle se retrouvait nez à nez avec Iris, sa famille mais également les parents d’Edward. Ava était également présente, elle lui sauta d’ailleurs au cou, avant de l’entrainer avec elle et de lui coller une flute de champagne dans les mains. « -ah Edward ! » clama l’assistante. Angie était plus que mal à l’aise. Qu’est ce qu’ils faisaient tous ici ? Elle ne comprenait pas. « -où est-il ? » demanda la jolie rousse. « -et hum… qu’est-ce qu’on fête ? » oui, elle devait bien poser la question. "-papa, maman, je vous présente Angelica. Vous n'avez pas encore eut la chance d'être présenté." la chance? Angie manqua de s'étouffer avec son champagne. Est ce qu'elle avait été catapulté dans un autre dimension?


Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Dim 22 Sep - 16:04

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Ce qui aurait dû être un simple dîner en toute quiétude, avait finalement soulevé une multitude d’interrogations, s’étoffant au fur et à mesure des sous-entendus de Flynn. De ce fait, au départ de ce dernier, Edward était soudainement bien moins enclin à la complicité, s’interrogant sur les dissimulations volontaires de sa moitié. Il leur imposa une certaine distance dans l’attente de réponses de la part d’Angie. Il était prêt à tout entendre, tant soit peu qu’elle soit disposée à se confier à lui sur les problématiques que rencontraient semblablement son entreprise. Les premières paroles prononcées par la jolie rousse confirma ses doutes. Sans mot dire, et d’un simple geste de la main, il l’enjoignit à poursuivre. Plus Angelica s’exprimait sur les difficultés rencontrées par sa société, mettant ainsi en péril tout ce qu’elle avait construit jusqu’alors, et cela, uniquement parce qu’elle avait eu le malheur de l’aimer lui, plus il sentait le poids de la culpabilité peser sur ses épaules. Et comme si cela ne suffisait pas, la jolie rousse avait tenté de le ménager jusqu’alors. Sans l’intervention de Flynn ce soir, il n’en aurait probablement jamais rien su, jusqu’à la chute de son empire… Une réalité qui lui déplaisait tout autant de savoir que leur union mettait en péril tout ce qu’elle s’était évertuée à construire seule… « Angie… » finit-il par soupirer tout en passant ses deux mains sur son visage dans un geste las, et se saisit de nouveau du rebord du comptoir sur lequel il était adossé. Il n’eut le temps de renchérir que la jeune femme l’interrompit, lui demandant de ne pas poursuivre. Ce n’était pas ainsi qu’elle souhaitait clôturer la soirée. Edward abdiqua « Ne pas aborder le sujet ne rend pas la situation moins réelle Angelica ». Parce que peu importe le silence qu’elle souhaitait maintenir vis-à-vis de l’impact de leur relation sur ses réseaux sociaux, la réalité était telle qu’il était la cause de tous ses maux …

« Tu ne peux pas démissionner Edward » « Pourtant, c’est bel et bien ce que je fais Ava. Tout… » et désigna son bureau d’un geste de la main, non sans une certaine lassitude « Ça … Ça met en péril ma relation avec Angie, ça nuit à son entreprise… Je … ». Son assistante se tenait devant lui, les mains sur les hanches, dans une posture vacillant entre sollicitude et contestation « McGregor a été surpris avec une autre femme … Enfin une … » elle leva les yeux au ciel pour finalement les reposer sur sa personne « Elle a dix-sept ans. Et ce n’est qu’une partie tant d’autres. C’est vrai scandale qui frappe la campagne là Edward. Tu sais ce que ça signifie ?! Tu n’as jamais été aussi haut dans les sondages… ».

« Champagne ! » clama haut et fort son père qui débouchonna la bouteille, laissant le bouchon s’aventurer jusqu’à l’autre bout de la pièce. Tout son entourage était réunis ce soir pour fêter sa victoire future. Ava avait raison. Il menait les élections sénatoriales de plusieurs points depuis le scandale McGregor. Le remplaçant n’en était qu’à ses balbutiements en politique, et peinait à rattraper les impairs de son prédécesseurs. Debout sur la terrasse, plongée dans une totale pénombre, il ingurgitait son troisième verre de bourbon japonais. Ce soir, Edward n’avait aucunement le cœur à la fête ce soir. À la suite des révélations d’Angelica, le politicien avait fait le choix de poursuivre sa carrière en politique. Non pas pour lui nuire davantage, mais dans l’espoir que ça sonne le glas de leur relation … S’il appartenait à son passé, peut-être que son entreprise reprendrait de sa superbe et qu’elle pourrait être de nouveau heureuse… Un constat qui le brisait un peu plus chaque jour. Rien que la pensée de ne plus vivre à ses côtés l’anéantissait, ne faisant de lui qu’un corps sans âme. Il l’aimait … D’une manière dont il avait toujours espéré aimer, sans se douter que cela était possible dans le monde réel. Et c’était pour cela qu’il la laissait partir. Après tout, combien de fois lui avait-il martelé qu’il ne serait jamais une entrave à sa vie professionnelle ?! Le moment était donc venu pour lui de tenir parole… Sa voix lui parvint dans le léger brouhaha engendré par les effusions de joie de sa famille, et son cœur se serra à lui en faire mal. Il osa un regard en sa direction et la trouva plus belle de jour en jour. D’une seule traite, il ingurgita les dernières gorgées et sans se délester pour autant de son verre vide, s’avança jusqu’au seuil de la terrasse « Angie… » l’interpella-t-il « Viens Edward ! Notre futur Sénateur à en devenir ! Je suis si fière de toi mon fils ! » l’encouragea son père à qui il adressa un regard noir « Tu devrais te taire maintenant … » le menaça-t-il, jetant un froid dans la pièce. Il s’avança jusqu’au bar, se saisit de la bouteille de bourbon encore pleine, et retourna dans la terrasse, prenant soin de fermer la baie vitrée derrière lui, l’isolant du bruit intérieur.



Charly
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Dim 22 Sep - 20:49

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -je sais. » souffla Angie. « -je le sais parfaitement. Seulement, de mon point de vu, tu ne peux rien faire pour changer la situation. » ce qui voulait dire, que lui en parler ne résoudrait pas son problème actuelle. « -je l’ai dit à Flynn, ça va se tasser. Les gens vont finir par se lasser, et trouver quelqu’un d’autre sur qui se défouler. » lorsque cela arriverait, ils seraient enfin tranquilles. « -je fais front, je trouve des solutions pour l’avenir. » c’était ça savoir gérer son entreprise. Elle voulait que Flynn arrête de flipper. Elle ne souhaitait pas changer sa situation, renoncer à Edward et son amour, leur amour, simplement parce que les gens étaient des gros cons. « -d’ici quelques jours, les gens seront plus intéressés par l’arrête de ton parcours politique que par ton histoire d’amour. » et ainsi les choses allaient de nouveau changer.

Même si elle ne le souhaitait pas, tout cela avait un impact sur eux. Surtout sur l’humeur d’Edward qui s’employa à mettre de la distance entre eux. Elle le connaissait assez maintenant pour savoir que cela allait passer, qu’il avait besoin de temps pour méditer. Alors elle prenait son mal en patience et s’occupait de son business. Elle était donc partie pour son voyage, et lorsqu’elle était revenue, la surprise fut totale. Angie pensait trouver l’appartement vide. Il n’en était rien. La clan Wylder était réuni et visiblement en train de fêter quelque chose qui les mettait en joie. Ava était de la fête et lui colla une flute de champagne dans les mains, sans répondre à sa question. Angie ne comprenait rien. Pas plus le comportement d’Iris qui la présentait aux parents Wylder, comme si elle était enfin totalement acceptée.

La chance d’être présenté… il y avait vraiment quelque chose qu’elle ne parvenait pas à saisir. Elle jeta un regard à Ava, un regard insistant. Puis son regard se posa sur l’homme qui venait d’entrer dans la pièce. Edward… il était là. Sans l’être. Il semblait sombre et taciturne. Lorsque le père d’Edward parla du futur sénateur, la jeune femme dévisagea Edward. Son cœur se serra et elle espéra vraiment que les pensées qui se dessinaient dans son esprit étaient fausses. Quand elle le vit retourner sur terrasse, son cœur se serra un peu plus encore. Il la laissait là, au milieu des loups… il l’avait à peine regarder. Ne semblait ni content ni soulagé de la voir. Il ne semblait pas non plus vouloir prendre la peine de lui expliquer ce qui était en train de se passer. « -finalement votre petite manigance et votre entêtement auront été bénéfique à la campagne d’Edward. Le couple, la fidélité, la féministe. » elle en avait presque la nausée. « -vous devriez partir. » demanda la jeune femme d’un ton presque inaudible. Mais il continua, osant poser une main sur son bras comme pour la féliciter. « -partez. » demanda la jeune femme d’un ton bien plus appuyé et froid. « -pardon ? » demanda la mère d’Edward. « -Angelica… » s’offusqua Ava. « -Vous êtes visiblement ici pour fêter le succès d’Edward. Or il ne partage visiblement pas votre enthousiasme. Alors je vous demande de partir. » elle inspira et ajouta en prenant sur elle : « -je me montre polie et cordiale, alors j’aimerais que vous preniez en compte que je n’ai pas de patience à vous accorder ce soir. Et que je risquerais d’être bien moins aimable si je dois me répéter. » Iris gloussa : « -j’adore tellement ton répondant. » ce qui relança la bonne humeur. « -sortez tous d’ici ! » cria alors la jolie rousse qui ne riait pas. « -maintenant. » le ton était sans appel. Et Ava prit gentiment le relais. « -Angélica était en déplacement cette semaine. Tu es sans doute fatiguée… » elle invita la famille d’Edward à prendre congé et lorsque la porte fut refermée, un silence pesant et oppressant envahit l’appartement. Après quelques minutes le dos contre la porte, elle avança jusqu’au salon, ses talons claquant sur le sol, avec lenteur. Elle récupéra une flute, la bouteille de champagne et rempli son verre plus haut que de mesure. Puis elle ouvrit la bais vitrée et s’avança sur la terrasse. « -ils sont partis. » c’était tout ce qu’elle parvenait à lui dire.


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Dim 22 Sep - 21:38

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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La jeune femme semblait espérer que tous, tout autant qu’ils étaient, finiraient par être lassés de leur histoire et jetteraient dès lors, leur dévolu sur une nouvelle actualité. Une pensée que le politicien jugea bien crédule. Il suffirait d’un post Instagram les concernant et l’élan de haine qu’elle subissait probablement d’ores et déjà ressurgiraient. Il ne pouvait peut-être pas changé la situation actuelle, mais il en restait le principal problème. Rien de tout cela ne se serait produit si son cœur avait su choisir … « Les solutions consistent à ne rien me dire ? » proposa-t-il avec une pointe de froideur à laquelle Angie était coutumière, et laissa échapper un soupir « Tu m’as demandé de ne pas débattre, alors je n’en ferais rien… ». Toutefois, son comportement s’exprima à la place de ses mots, leur imposant une distance qui lui sembla nécessaire, et plus encore après qu’il ait prit la décision de poursuivre sa carrière politique. Un choix qu’il prit soin de dissimuler à la jolie rousse jusqu’à son retour afin de ne pas saborder son séjour. Il avait suffisamment nuit à sa carrière par sa seule présence à ses côtés… S’amorçait alors le dessein de son funeste plan pour l’éloigner définitivement de lui… Seulement, en songeant à sa stratégie, Edward n’avait pas envisagé le retour anticipé de sa moitié…

En constatant sa présence dans la pièce, Edward n’eut la force que de prononcer son prénom, comme si c’était la dernière fois que ce mot franchirait la barrière de ses lèvres. L’intervention de son père ne fut pas celle escompté et après l’avoir exhorté de se taire, Edward avait arpenté les derniers mètres jusqu’au bar afin de se doter de la bouteille de bourbon japonais encore pleine, puis trouva refuge sur la terrasse. Seul. Ce ne fut pas pour autant que la voix d’Angelica ne lui parvint pas au travers de la baie vitrée, incitant l’entourage Wyler a quitté la résidence dès à présent. Quand le silence les enveloppèrent, leur imposant tout son poids, le politicien sut qu’ils étaient alors de nouveaux seuls. Edward ne rejoignit pas pour autant l’influenceuse à l’intérieur des murs, se contentant seulement d’ingurgiter verre après verre, tout en observant le monde évoluer sous ses pieds, tant soit peu qu’il soit discernable à cette hauteur. Aux mots d’Angelica, il n’eut la force que de hocher simplement de la tête sans pour autant détourner son regard du vide qui s’étendait alors devant lui.

Sans mot dire au cours des longues prochaines minutes qui suivirent le départ de son entourage, Edward termina d’ingurgiter ce qui était sans nul doute son sixième verre de la soirée. Toutefois, il ne semblait en éprouver aucun de ses effets. L’alcool avait pour ambition d’annihiler toute émotion… Et pourtant, il n’avait jamais autant souffert de son existence. La douleur qu’il éprouvait ce soir, au simple songe de leur séparation à venir, n’était en rien comparable. Peut-être bien que finalement, leur bonheur n’avait pour dessein que de n’être éphémère. Lentement, Edward se décida à faire face à Angelica qui se tenait à proximité, sa bouteille de bourbon toujours enserré entre ses doigts. Sans mot dire, il l’observa en détail, et finit par souffler tout en luttant pour réprimer ses sentiments « Pas ce soir… Je t’en prie … », et déposa ses lèvres contre sa tempe avec douceur, trahissant son tiraillement intérieur.

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Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Dans l’esprit d’Angie, elle rentrait un jour plus tôt pour pouvoir faire une surprise à Edward. Pour pouvoir se retrouver, réduire cette distance qu’il leur imposait depuis trop longtemps d’après elle. Seulement en passant la porte de l’appartement, Angelica fut forcée de constater que ses plans venaient de tomber à l’eau et qu’Edward avait fait du chemin sans elle. Sans lui en parler. Il avait changé d’avis. Adieu la photographie, adieu le métier passion et leurs idées de collaboration. Elle n’avait pas besoin de l’entendre de sa bouche pour comprendre qu’il restait en politique et que visiblement il avait des chances de l’emporter. Ils semblaient tous si heureux, si joyeux. Sauf lui. Sauf elle.

La décision fut prise en quelques secondes dans son esprit. En quelques mots, prenant sur elle pour rester un minimum cordiale, Angie mis tout le monde dehors. Ils étaient là à faire comme si tout allait bien, comme si c’était un jour merveilleux. Si ça avait été le cas, Edward ne serait pas enfermé sur la terrasse et dans son mutisme. Dos contre la porte d’entrer, elle avait la nausée. Ils l’avaient considéré comme une moins que rien, comme un obstacle à la carrière d’Edward, et voilà que son père déclarait haut et fort que finalement, c’était une bonne chose qu’elle soit entrée dans la vie de son fils. Pas parce qu’il était heureux d’être amoureux et en couple avec elle. Non, simplement parce que cela faisait grimper les sondages ! Et que penser du comportement d’Iris. Ils étaient tous tellement faux… cela la révoltait de l’intérieur.

C’était d’un pas lent et le cœur lourd qu’elle avait finit par rejoindre le refuge d’Edward. Le seul point positif, c’était qu’ils étaient dehors, qu’il faisait beau. Ainsi, elle avait un peu moins la sensation d’étouffer. Elle osa s’avancer également jusqu’à la barrière, collant son dos contre, observant la terrasse et l’appartement, son verre de champagne à la main. Elle sentit le regard d’Edward sur elle, mais continua de fixer les lieux du regard, portant le verre à ses lèvres maquillées. Lorsqu’il s’approcha enfin pour venir la supplier de repousser la conversation, et déposer ses lèvres contre sa tempe, Angie lutta de toute ses forces. Avant qu’il ne recule, elle agrippa son poignet de sa main libre, et vint nicher son visage dans son cou. Elle respira l’odeur de peau, écouta ses battements de son cœur. Après quelques secondes, elle embrassa sa peau, remonta jusqu’à son menton, sa mâchoire et souffla enfin à son oreille : « -d’accord pas maintenant… » elle n’avait pas envie qu’ils se fassent du mal tout de suite. Elle ne voulait pas se laisser emporter par la colère. Angie n’était pas aveugle, elle voyait bien qu’il souffrait et qu’il n’était pas complice de ce qui s’était déroulé dans le salon. Ils avaient besoin de se retrouver. Physiquement, puis mentalement. Elle l’embrassa avec douceur, en manque de lui, en manque de son amour. « -tu m’as manqué… » souffla-t-elle dans un murmure. Elle l’embrassa à nouveau. Ses lèvres avaient le gout amer de l’alcool fort qu’il avait avalé. La belle rousse glissa sa main dans celle d’Edward et l’entraina avec elle. « -viens… » souffla-t-elle de nouveau dans cet espèce de murmure. Elle les entraina jusqu’à leur chambre, dont elle ferma la porte, avant de se rapprocher à nouveau de lui. Toujours avec cette même douceur, cette même lenteur dans ses gestes, elle chercha de nouveau ses lèvres, avant de déboutonner un par un les boutons de sa chemise. L’amour en douceur et en tendresse, comme une sorte de réconciliation. C’était ce qu’ils faisaient depuis le début. C’était ce dont elle avait besoin aujourd’hui. Comme si elle avait le présentiment qu’il ne toucherait bientôt plus son corps.
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Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Pour Edward, aucun évènement n’était à célébrer, ni ce soir, ni jamais. Sa décision de poursuivre en politique n’était aucunement un choix déraisonner. C’était bel et bien un cri du cœur. Un cri de douleur qu’il ne pouvait ignorer. Angelica avait mis tant d’ardeur dans son entreprise, qu’elle dénommait de temps à autre, comme étant son « bébé », qu’il ne pouvait ignorer son impact sur cette déchéance qui ne cessait de croître jour après jour. Il ne saurait jamais un obstacle à son épanouissement. Il ne se serait jamais celui qui avait osé la briser par le passé. Edward voulait son bonheur, même si cela signifiait que le leur serait anéanti en chemin. Peut-être qu’un jour, elle comprendrait pourquoi il avait choisi de mettre un terme à leur union. Ce n’était pas par faute d’amour, mais bel et bien parce qu’elle était tout pour lui. Il espérait seulement qu’elle choisirait de comprendre cette décision qu’il osait prendre pour eux deux… Mais dans l’attente de ce moment, il préférait s’isoler que de festoyer avec son entourage, qui ne semblait rien voir de cette souffrance intérieure qui l’accablait depuis des jours maintenant. Ils étaient et restaient aveugle face à cette détresse, comme ils l’avaient toujours été. La seule qui se souciait de lui, c’était elle … Cette femme qui était entrée dans sa vie et qui l’avait fait l’aimer d’un amour fou, si fort que les mots ne suffisaient pas à eux seuls pour le décrire à sa juste valeur. Celle-là même qui venait de pénétrer dans l’appartement et qui osa faire ce qu’il avait été incapable de faire de lui-même : Enjoindre tout son entourage de festoyer dans un autre lieu que celui-ci.

Quand elle le rejoignit sur la terrasse, surplombant ce monde extérieur qui n’avait de cesse de s’immiscer entre eux pour venir nuire à leur bonheur déjà pourtant si éphémère, le cœur d’Edward se serra plus encore. Il constata à quel point il avait toujours affectionné les effluves de son parfum, ou simplement sa présence à ses côtés. Ce fut pour cela qu’il n’était pas disposé à enclencher la moindre dispute ce soir… Il ne voulait pas évoquer les raisons qui l’avait contraint à choisir la politique plutôt qu’eux d’eux, plutôt que son bonheur. Ses lèvres sur sa tempe, le politicien en vint à la supplier de ne rien dire. Contre toute attente, Angelica lui saisit le poignet tout en douceur, l’obligeant à baisser les yeux sur ses doigts sur sa peau, puis releva lentement ses prunelles azurées jusqu’aux siennes, pour finalement clore les paupières dès que ses lèvres se posèrent sur sa peau. C’était tout aussi agréable que douloureux. À ces mots, Edward se décida à croiser son regard d’émeraude et souffla un « Merci… », juste avant de lui rendre son baiser avec la même douceur que la jeune femme. « Toi aussi… À chaque instant… ». Edward ne voulait pas qu’elle pense qu’il ne l’aimait plus, qu’elle ne lui manquait plus, parce que ce n’était aucunement le cas. C’était même tout le contraire. Elle lui manquait même en étant à ses côtés… Il lui rendit de nouveau son baiser, sa main libre glissant jusqu’à sa nuque en une caresse.

Sans mot dire, Edward la suivit jusque dans la chambre et l’observa simplement, l’enveloppant de ses prunelles azurées, dans un regard épris et à la fois teintée de souffrance. Ses lèvres de nouveau contre la sienne, il la laissa défaire tour à tour chaque bouton de sa chemise, pour laisser le morceau de tissu glisser le long de ses bras pour s’écraser en silence sur le parquet de leur chambre. Il détacha sa bouche de la sienne avec lenteur, puis glissa ses doigts jusqu’à sa joue « Tu es si… parfaite… », prenant le temps de mémoriser chacun de ses traits. Il lui retira son haut sans le moindre empressement et le laissa tomber nonchalamment sur le sol, puis effleura sa peau du bout des doigts, longeant sa clavicule, jusqu’à la vallée de ses seins, et finit par libérer sa poitrine de son soutien-gorge. Il s’autorisa un instant pour la contempler, et croisa le regard d’Angie « Tu sais que je t’aime. J’ai besoin que tu le saches et que tu en sois certaine… » murmura-t-il tout en venant poser son front contre le sien, continuant de caresser sa peau dans un effleurement.


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Lun 23 Sep - 14:55

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J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Sans vraiment le savoir, sans en être cent pour cent certaine, Angie savait que les jours passés ensemble étaient comptés. Edward avait prit une décision, sans lui en parler, sans lui demander son avis. Elle savait qu’il l’avait fait à contre cœur. Ils en avaient suffisamment parlé pour qu’elle soit certaine qu’il ne désirait pas cet avenir. Le politique ne le rendait pas heureux. Et pourtant, il restait dans la course aux élections. Cela réjouissait tout son entourage, sauf lui. La jolie rousse ne désirait pas le faire souffrir plus encore. Elle voulait le retrouver, peut-être pour une dernière fois. Elle voulait qu’ils s’aiment encore une fois. Se souvenir du gout de ses baisers et de la caresse de ses mains. Et c’était pour cela qu’elle avait accepté de ne pas parler et qu’elle l’avait retenu à elle. Non, il n’irait pas se murer dans son bureau. Cela faisait bien trop de temps qu’ils ne s’étaient pas blottit nu l’un contre l’autre. Elle avait besoin de sa peau et de sa chaleur. Comme si c’était la seule chose qui pouvait lui réchauffer le cœur à cet instant.

Il ne la repoussa pas. Elle en fut soulagée. Son cœur se serra de tendresse et de douleur en l’entendant, et elle décida de l’entrainer avec elle jusqu’à cette pièce qui était devenue leur chambre. Angie ferma délicatement la porte, avant de venir retirer sa chemise à Edward. Pas de précipitation, seulement des gestes doux, comme pour graver tout cela dans sa mémoire. S’imaginer que c’était sans doute la dernière fois qu’ils faisaient l’amour lui serrait en cœur de façon insupportable. « -tais-toi… » supplia Angie en fermant les paupières alors qu’il la qualifiait à nouveau de parfaite. Si elle l’avait réellement été, ils n’en seraient pas là ce soir. Ils ne seraient pas en train de souffrir l’un comme l’autre, chacun de leur côté. Et cela par amour. A cause de cet amour qui avait vu le jour entre eux. Elle le laissa la déshabillée en partie, ouvrant à nouveau les yeux. « -je le sais… je le vois… je le sent… j’en suis certaine… » elle n’avait aucun doute sur les sentiments qu’il lui portait. Il ne serait pas autant en train de souffrir s’il ne l’avait pas autant aimé. Pour le faire taire, elle l’embrassa avec envie, avec un peu plus de fougue aussi, comme si cela devenait une urgence de sentir ses lèvres sur les siennes. Entre deux baisers, elle lui souffla : « -oublie tout… » un baiser : « -penses seulement à nous… à moi… à me faire l’amour… » elle voulait qu’il chasse sa tristesse. Ils parleraient après, ils le savaient l’un comme l’autre.

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Lun 23 Sep - 15:42

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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En ce début de soirée, tout avait la désagréable saveur de la dernière fois, et il n’aimait pas cela. Ce n’était pas ainsi qu’Edward avait songé à leur vie à deux. Leurs projets futurs s’envolaient au gré du vent, après n’avoir pu les concrétiser que par des mots, des promesses. Il n’entendrait plus le bruit de ses pas foulant le parquet de leur future maison, et bien moins encore le son mélodieux de son rire se répercutant sur chacun de murs… Tout cela appartenait dorénavant à un futur évaporé avant même qu’il ne se soit concrétisé.. Et comme si Angelica le présageait également, elle succomba à sa supplique dans un baiser. Il n’y aurait pas d’éclats de voix entre ces murs ce soir, seulement l’étreinte de deux corps qui en avaient désespérément besoin. Donc, sans mot dire, il la suivit jusqu’à ce qui était encore jusqu’alors, leur chambre et la laissa lui ôter sa chemise, avant qu’il ne s’octroie le temps de la contempler, dans sa perfection. Parce qu’elle était. Parfaite. Quoi qu’elle en pense, quoi qu’elle en dise. Son cœur se serra plus encore à sa demande… Jamais elle n’avait osé prononcer de tels mots à son attention lorsqu’il osait la complimenter ainsi. Elle avait mal, elle aussi. Elle savait. Il en était dorénavant certain. Dans un soupir de chagrin, il souffla un « Angie… », comme si ce simple mot pourrait l’apaiser un tant soit peu. Dans un geste délicat, le politicien lui ôta son haut, puis la seule barrière renfermant sa poitrine, la découvrant totalement à lui et effleura sa peau de ses doigts, avant de lui rappeler qu’il l’aimait. Elle devait le savoir dès à compter de ce soir. Elle devait en être certaine. Son front tout contre le sien, il n’aspirait qu’à la garder auprès de lui jusqu’à son dernier souffle de vie, et omettre tout ce monde extérieur qui s’évertuait à les séparer sans se soucier de ce qu’ils éprouvaient. À ces mots, Edward ne pouvait que l’aimer plus encore, et l’enveloppa tendrement de son regard empreint pourtant d’un chagrin certain « C’est important… » murmura-t-il si doucement, que ses mots étaient pratiquement inaudibles.

Les lèvres d’Angelica se déposèrent tout contre les siennes à la suite, dans un baiser qui trahissait davantage l’urgence de sentir ses bras autour de son corps nu, que la tendresse de tout à l’heure « Juste toi et moi… » et lui rendit de nouveau son baiser, avec la même passion, tout en tentant de faire abstraction à la tristesse et aux ressentiments qui l’accablaient depuis des jours maintenant.


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Lun 23 Sep - 21:14

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Parfaite… il ne cessait de lui répéter ce mot, ce compliment. Pourtant ce soir, elle n’était pas certaine de vouloir l’accepter. Si elle avait été aussi parfaite qu’il se plaisait à le dire, ils n’en seraient pas là. Ils ne seraient pas en train de souffrir intérieurement l’un comme l’autre. Elle aurait trouvé un moyen, une solution pour que leur histoire puisse perdurer. Elle aurait été capable de lui faire quitter définitivement la politique, de réellement le rendre heureux. Ce soir pourtant, il ne l’était pas. Il avait mal, elle le lisait dans ses yeux, l’entendait dans sa voix. « -s’il te plais… » souffla Angie en penchant la tête sur le côté. Non, pas ce soir. Elle ne voulait pas entendre ce mot. Elle lui demanda d’ailleurs de faire abstraction de ce qui pesait sur ses épaules, sur son moral ou sa conscience. Elle voulait qu’il soit là, présent avec elle et qu’ils s’offrent ce qui pouvait être une dernière nuit. Cela faisait trop longtemps qu’elle n’avait pas sentit ses mains sur sa peau. Elle en avait besoin. Elle l’embrassa avec plus d’envie, plus d’empressement, pour lui faire comprendre qu’elle était toujours et encore dingue de lui. Angie souhaitait qu’il en soit bien conscient lui aussi. Et elle comptait bien lui laisser un souvenir impérissable si jamais la conversation qui suivrait sonnait la fin de leur relation.


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