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[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein)

Clionestra
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Clionestra
Dim 18 Aoû - 21:08

Douglas
Berrygreen

J'ai 18 ans et je vis à Londres, Grande-Bretagne. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis tombé sur un ange et j'attend qu'elle me fasse tomber amoureux d'elle.

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 6 5lea

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère les filles de cette femme comme ses soeurs (Daisy 11 ans, et Lily 5 ans)
→ Il aime tous les sports non violent. Comme la natation et l'escalade.

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 6 T031
Douglas allait mourir. Son cœur tambourinait dans sa poitrine à une allure folle. Pendant qu’il soignait sa femme, -que quelqu’un ose lui dire qu’elle ne l’était pas-, le tambour de ses veines frappaient si fort que ça le faisait ciller. Il papillonnait des yeux pour en chasser les larmes alors que Douglas, la main pleine de sang, le poussait. Douglas n’était pas là en tant que médecin. Il était là pour la garder éveillé et lui parler. Ce qu’il fit les longues minutes que dura l’opération. Plusieurs fois, il fut la tenir sous le coup de la douleur et Douglas avait les yeux embués de larmes. Il l’embrasse, encore et encore en lui disant qu’il était là. Elle délirait sur des histoires de saleté qu’elle possèderait. Douglas lui parlait en lui disant que même en se roulant dans la merde, il continuerait de la vouloir pour femme, il la rassurait. Et après plusieurs heures, elle s’endormit… avec l’aide d’un produit spécial pour la calmer totalement.

Douglas aida Logan à la relever pour faire le lit, jetant les draps souillés pour ensuite les remplacer. Logan continua de l’aider pour changer le corps de la jeune femme. Douglas ne fit aucun commentaire quand il l’aida à la laver, même ses parties intimes. Pour être pareil en travaillant, il savait qu’il ne voyait pas sa femme comme une femme désirable mais comme une patiente. Le but n’était pas de rentrer dans son intimité mais de la sauver de la fièvre. Ainsi, il la lava alors que Douglas la tenait et aider comme il pouvait. Il remarqua que Logan faisait le plus gros du travail quand sa main passa devant ses yeux. Il tremblait tellement que son corps tout entier était en écho à cette vibration. Il ne pouvait pas aider, sauf en relevant les cheveux de sa femme. Il ne pouvait pas penser proprement. Et comme à chaque fois qu’il aidait pour opération qui comptait pour lui, il sentit la nausée s’approcher dangereusement. Mais il repoussa la sensation. Il ne la quitterait pas. Même s’il devait en mourir, il ne la quitterait pas d’une petite semelle. Il resterait à ses côtés.

Il apprit la mort de son père de la bouche de Benedict. Comment allait-il faire contre ça ? Pour le moment Ethan était mis en examen pour le meurtre de son père… mais Benedict disait cela avec une telle désinvolture que Douglas ne se posa pas plus de question. Benedict savait qu’il ne pouvait couvrir l’assassinat de son père… Mais il pouvait faire trembler le monde autrement, en acceptant de dire la vérité sur les agissements de leur père. Il avait pour preuve la jeune femme qu’il avait trouvée dans la maison. Cette femme n’était pas Rose 2, puisqu’elle n’existe pas dans cet univers, mais simplement la dernière prostituée attrapait par son père pour être torturé et malmené. Ainsi, Benedict n’avait pas peur. Il partit sur Londres pour finir tout ça, mais en gardant la prostituée avec lui pour la rendre à Madame Paradis. Il fallait de l’aide pour la protéger.

Douglas resta à soigner sa femme pendant une semaine complète. Semaine ou elle vogua dans des eaux troubles. Plusieurs fois il cru la perdre. Mais elle revenait toujours parmi eux. Elle revenait et elle l’appelait, lui. Et il était là. Il ne quittait même pas la chambre pour manger, il faisait tout ici. Il ne sortait pas, ouvrant juste le velux pour qu’elle puisse voir à l’extérieur quand ses yeux s’ouvraient. Il tenait la jeune femme dans ses bras, l’embrassa et la câlinant. Jamais il ne l’a lâchera. Dans la semaine, Ethan vient pour prévenir que tout aller bien pour lui, son tir était justifié. Kyle avait aidé à faire comprendre ça, et personne n’allait contre Kyle… même s’il n’était pas le roi, ses paroles étaient prises en compte. Le roi, lui-même, finit par statuer en faveur de la famille Berrygreen, augmentant s’il le faut le prestige de la famille. Si tout le monde connaissait désormais Ethan Berrygreen comme celui qui avait tué son père, on le voyait plus facilement comme celui qui avait tué un monstre parmi les hommes.

Hadès, de sa chambre, fumait un cigare alors que Dieu dormait d’un sommeil divin. Il ne la laisserait jamais savoir la vérité. Il ne lui dirait jamais qu’elle avait créé le vice en même temps que la bonté. Il préférait qu’elle le croie coupable de tout ça. Après tout, n’avait-il pas inventé ce monde numéro deux pour elle ? Parce que Dieu lui en voulait de ce qu’il avait fait à Mary ? Ce monde-ci était le monde de la seconde chance. Les morts avaient le droit à une vie… Une seconde vie… qui continue celle là. Enfin, sauf les monstres. Les monstres restaient morts. Quand Dieu commença à s’éveiller, il laissa son cigare et la rejoint dans le lit. Elle l’avait remercié d’avoir ainsi sauvé Mary. Si elle savait, elle serait triste quand là elle le détestait pour créer la mort, mais elle l’aimait tout de même attirer par lui comme un moustique.

Alors, une semaine et demi après l’accident de chasse, la jeune femme ouvrit ses yeux. Douglas approcha son visage du sien, coinçant son front contre celui de la jeune femme alors qu’il respira à nouveau.

- Mon amour, veux-tu m’épouser ? fit les seuls mots qu’il réussi à dire alors que sa voix trembla sous l’émotion. Il lui fallu quelques secondes pour reprendre. J’ai cru te perdre…

Il l’embrasse à nouveau. Elle sentait bon la lavande et l’orange, l’union de leurs deux odeurs. Le fait d’être ensemble à tout jamais, même dans une mémoire olfactive, le fait sourire alors qu’il reste proche d’elle. Il caresse son visage, parsème son cœur de baiser doux et tendre, rajoutant des « mon amour », « ma princesse » et « ma femme » pour lui rappeler qu’il l’aimait. Il finit par reprendre une grande respiration, enfin capable de respirer à nouveau alors qu’il posa à nouveau son front contre le sien.

- Mon amour. Je t’aime. Le sais-tu ? Si tu viens à mourir, je mourrais avec toi… et ne crois pas que je puisse un jour ne plus vouloir de toi. Et mon amour…

Il force la jeune femme à la regarder.

- Rien n’est de ta faute. Howard Berrygreen est un malade qui méritait de mourir dans d’atroce souffrance, et j’aurais voulu lui faire du mal, profondément. J’aurais voulu le torturer et être bien plus vicieux que lui. Ce n’est pas ta faute. Je n’ai même pas envie de blâmer Satan…..
- Merci ! cria une voix que personne n’attendit pas.
- Tu n’es pas fautive. Et cela n’a rien à voir avec nos statuts. Mon amour, je ne suis plus noble. Je suis devenu l’esclave de ton amour dès ton arrivé avec Elizabeth. Je voulais que tu me regardes, que tu me vois, que tu me souris. Notre mariage n’est pas seulement un désir excentrique, c’est le destin… et ça même Dieu pourrait l’attester…
- Cela dépends le monde, fit une autre voix triste mais heureuse puisqu’elle aimait, tout comme les créatrices de ces histoires, les deux couples formés.
- Je veux que tu sois ma femme, et ce n’est pas ta faute tout ce qui est arrivé. C’est ma faute pour ne pas avoir fait assez attention, mais je te promets, mon amour que jamais je ne recommencerais. Jamais. Je ne te laisserais plus jamais loin de mes yeux, alors épouses-moi.

Et il la pris dans ses bras. Il embrassa ses tempes et ses cheveux. Il comptait l'épouser, et cette fois-ci, plus besoin de se presser, il allait lui faire un mariage digne de ce nom. Il allait faire un mariage digne d'elle. De son ange. Dans le champ de tournesol qui se trouve de l'autre côté du village, il allait prévenir les amis et la famille, et il allait l'aimer. La société pouvait se manger les doigts, elle sera sa femme, et l'unique.


I'm born again.
I'm on the mend
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Rein
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Sam 24 Aoû - 18:41

Mary Bennet
J'ai 22 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une domestique et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis l'amoureuse de mon beau prince.

- Elle est au service de la famille Portman depuis sa plus tendre enfance
- Elle a grandi avec sa maitresse, Elizabeth, et elles ont toujours été très proches
- Elle aime coudre et tricoter pour se détendre
- Elle n'a aucune expérience en amour
- Elle ne sait pas bien lire, ni écrire
- Elle est amoureuse de Douglas Berrygreen, et donnerait tout pour qu'il la regarde

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Tandis que Logan s'affairait à s'occuper de la jambe de Mary, dans laquelle il restait encore des fragments de balle, les cris de douleur de la jeune femme résonnèrent dans les couloirs du Fairy Palace. Tout son corps tremblait contre celui de Douglas. Plusieurs fois, elle les supplia d'arrêter l'opération en sanglotant, l'esprit submergé par la souffrance. Par moment, elle délirait. Son regard plongeait dans celui de Douglas avant que ses doigts n'écartent des mèches de ses cheveux en un geste tendre et fébrile. "Je voulais tellement devenir ta femme, Douglas... Comment pourras-tu me pardonner ? J'ai tout gâché..." Le cœur de Mary se serra en imaginant son beau prince confus et attristé de ne jamais voir sa future femme arriver jusqu'à l'autel. Lui avait-elle brisé le cœur ? Elle avait tout gâché en suivant Howard, quand bien même il ne lui avait pas laissé le choix. "I-Il a dit qu'il te tuerait si je ne le suivais pas... J'étais terrifiée à l'idée que tu meurs..." Douglas fit de son mieux pour rassurer sa pauvre princesse. Elle entendit certaines de ses paroles, oscillant entre ses divagations et la réalité.

Une fois l'opération terminée, Logan préféra endormir Mary en lui faisant respirer suffisamment d'éther pour la plonger dans les bras de Morphée. Il souhaitait lui offrir un peu de répit dans toute cette douleur.  Alors, la jolie rousse sombra dans un sommeil lourd, sans rêve, bien inconsciente de toute l'agitation autour d'elle.

Cet état léthargique dura une semaine. Une semaine au cours de laquelle Elizabeth et Rose Berrygreen apprirent la mort de Howard de la bouche de Benedict. Elizabeth, seule avec son mari, déclara froidement que cette ordure n'avait pas assez souffert pour tout le mal qu'il avait causé. Rose, contrairement à celle du premier monde, ne s'effondra pas, elle non plus. Lorsque son frère aîné l'informa qu'Ethan avait été incarcéré pour meurtre, la jeune femme n'avait plus eu qu'une seule idée en tête : faire sortir son frère Ethan de prison.

Lorsque Benedict retourna à Londres, Kaya et Wanda se chargèrent de recueillir la dernière victime encore vivante de Howard Berrygreen. Pendant ce temps, Elizabeth écuma tous les salons de la ville pour propager les horreurs commises par Howard aux pires commères de la capitale. Rose, de son côté, se rendit chez Kyle Stanford, toute affolée, pour le supplier de plaider la cause d'Ethan auprès de la famille royale. La jolie fleur n'eut pas besoin de le supplier bien longtemps puisqu'elle tomba nez à nez avec Sa Majesté la Reine elle-même en déboulant dans la chambre du jeune homme. Rose, qui avait toujours eu un faible pour la douceur de Kyle dans cet univers, ignora son cœur brisé devant les regards complices et les sourires tendres qu'échangeaient les deux amants. Elle exposa les faits à la régente et proposa de lui montrer les preuves qui accablaient clairement son père.

Le lendemain, le roi graciait Ethan Berrygreen, discréditant et déshonorant Howard à tout jamais. Dieu, plus ravi que jamais, témoigna toute son affection et sa reconnaissance à Hadès en lui faisant l'immense honneur de descendre entre ses cuisses.

-

Au bout d'une semaine à errer dans les limbes d'un sommeil sans fin, entrecoupée de brefs instants de lucidité, Mary ouvrit enfin les yeux. La jeune femme papillonna lentement des cils, l'air hagard. La lumière l'aveugla un instant. Alors, elle détourna son regard de la fenêtre pour nicher son visage contre le torse de Douglas. Elle inspira doucement en prenant son temps pour reconnecter son esprit à la réalité. Elle savoura simplement la chaleur du jeune homme contre son corps endolori, si familière.

Lorsque Mary leva finalement son regard sur le visage de Douglas, elle eut le souffle coupé. Elle l'observa timidement à travers ses cils avant que Douglas ne pose son front contre le sien. Ce simple contact lui réchauffa le cœur. "Douglas-" murmura-t-elle faiblement contre ses lèvres. Douglas lui fit écho, arrachant un gémissement peiné à la jeune femme en entendant la détresse dans sa voix. "Il n'existe rien au monde que je souhaiterais plus que d'être ta femme..." souffla-t-elle en hochant la tête pour confirmer ses dires. Ses doigts caressèrent fébrilement la joue du jeune homme avant qu'elle ne lui prenne la main pour la parsemer de baisers. "Je serais morte si tu ne m'avais pas sauvé-" Un sourire sincère naquit sur ses lèvres, contrasté par les larmes qui roulaient sur son visage. "Merci." chuchota-t-elle avant que Douglas ne lui vole un baiser. Ce baiser était libérateur, mais aussi prometteur. Mary avait survécu. Elle était en vie, bien présente et bienheureuse, au creux des bras de son aimé. Elle sourit contre lui, rit de ses baisers avant de rougir en entendant tous les surnoms dont il la couvait.

Elle embrassa ses lèvres pour qu'il se taise, mais c'était mal connaître Douglas. Il parla à chaque fois qu'elle libérait ses lèvres des siennes pour respirer. Mary l'écouta en faisant une petite moue boudeuse. Ses doigts jouèrent avec les boutons de la chemise de Douglas et elle leva les yeux au ciel devant son obstination à continuer leur conversation. Elle ne voulait pas l'entendre dire qu'il pourrait mourir avec elle ! Ses joues se teintèrent de rose quand il la força délicieusement à le regarder. Elle se mordilla la lèvre en hochant la tête. "Moi aussi, je t'aime." finit-elle par dire à son tour. Sa moue s'accentua. "Et si tu m'aimes comme je t'aime, tu devrais savoir qu'entendre la personne que l'on aime dire qu'elle pourrait mourir avec toi est in-sou-te-na-ble !" fulmina-t-elle doucement en tapotant son front de ses doigts alors qu'elle détachait les dernières syllabes. Elle rit, lui aussi. "Douglas, je suis soulagée que ton père ne t'ai pas fait de mal. J'étais prête à mourir si cela signifiait pouvoir te protéger. Toi ou les autres." confia-t-elle tout en grimaçant face au souvenir de Howard, mais aussi à cause du sang qui battait dans sa jambe blessée et qui l'irradiait de douleur. "Que s'est-il passé ? Comment m'as-tu retrouvé avant..." Tout son corps trembla et elle fut incapable de terminer sa phrase. Mary secoua la tête pour chasser les tortures horribles que Howard lui avait promis. "Non, je ne veux pas savoir." se contenta-t-elle de dire après un temps. La jeune femme s'empourpra en écoutant son aimé, bien trop bavard, continuer ses déclarations d'amour. "Douglas..." balbutia-t-elle en dissimulant son visage gêné dans le creux de son cou. "Je t'ai aimé dès l'instant où je t'ai rencontré. Depuis, mon cœur n'a plus battu que pour toi. Chaque jour, je quittais mon lit dans l'espoir de pouvoir t'apercevoir au détour d'un couloir. Je désirais être la destinataire de l'un de tes sourires. Je voulais que nous puissions rire dans la laverie. Je voulais te protéger." Ses iris plongèrent dans les siennes tandis qu'elle encadrait tendrement son visage de ses mains. Doucement, elle caressa ses lèvres des siennes. "Pour moi, il n'a plus été question que de toi. Je ne suis venue au monde que pour t'aimer, Douglas." La petite fée esquissa un sourire contre la bouche de son aimé. "Alors, oui, je serai ta femme. Il n'y a rien qui me ferait plus plaisir que d'être ta femme." Mary se pencha vers Douglas pour l'embrasser avant que la porte de la chambre aux étoiles soit ouverte à la volée et ne les interrompe. "Mary !"

Elizabeth Berrygreen, suivie de près par Rose, accouru jusqu'à son amie, les larmes aux yeux. La blonde arracha la future mariée à l'étreinte de son beau-frère en ignorant ses protestations. Elle serra Mary si fort contre elle que cette dernière grimaça. Rose, elle, sauta sur le lit pour tirer gentiment sur les oreilles de son petit-frère en riant.

Elizabeth Berrygreen, plutôt à cheval sur l'étiquette en dépit de la marque indélébile de Lewis sur son corps, observa le couple d'un œil amusé, mais aussi quelque peu critique. "Vous n'êtes pas encore mariés, Douglas." asséna-t-elle à Douglas en serrant les bras autour de sa poitrine d'un air décidé. "Cette situation est tout bonnement indécente, n'avez-vous pas honte ? Oh, mais je m'en doutais. En attendant votre mariage, puisque Mary est réveillée, il est hors de question que vous dormiez dans la même chambre. Vous ferez chambre à part jusque-là." Mary lança un regard incrédule à Douglas, ce qui n'empêcha nullement Elizabeth de poursuivre. Rose, derrière, se tenait le ventre pour ne pas mourir de rire. "Mary va avoir besoin de toutes ses forces pour se concentrer sur sa rééducation. D'ailleurs, je préférerais que ce soit Logan qui s'en charge. Ou Benedict, tiens. Lui aussi ne doit pas relâcher ses efforts concernant sa jambe. Et toi, Douglas, tu ne ferais que la distraire si tu t'en occupais." Rose se redressa pour prendre affectueusement la main de Mary dans la sienne. La petite fée, visiblement perdue, s'empourpra en regardant tour à tour Elizabeth, Rose, puis Douglas. "Mary dormira avec moi jusqu'au jour de vos noces. Ainsi, nous pourrons faire connaissance et je lui apprendrai tout ce que je sais à propos de l'étiquette. Ne t'inquiète pas, Doudou, ta future femme est entre de bonnes mains..." Dans le dos d'Elizabeth, face au regard incrédule de son petit-frère, Rose adressa un clin d'œil complice à Douglas. Par ce geste, elle sous-entendait qu'elle était prête à faire quelques entorses au règlement bien trop strict d'Elizabeth. Cette dernière, inconsciente de l'aide que Rose apporterait au couple pour qu'ils se retrouvent en secret, déclara fièrement. "Le mariage aura lieu dans un mois. En attendant, chacun sa chambre, me suis-je bien fait comprendre ?"
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Sam 24 Aoû - 21:52

Douglas
Berrygreen

J'ai 18 ans et je vis à Londres, Grande-Bretagne. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis tombé sur un ange et j'attend qu'elle me fasse tomber amoureux d'elle.

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 6 5lea

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère les filles de cette femme comme ses soeurs (Daisy 11 ans, et Lily 5 ans)
→ Il aime tous les sports non violent. Comme la natation et l'escalade.

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 6 T031
Les moments avec son amour dans les bras, alors qu’elle criait de douleur, continueront à faire longtemps échos dans son esprit. Remplissant son esprit de ce qu’il aurait pu arriver. Et elle pensait avoir tout gâché ? Cette femme, cette magnifique princesse tombé dans la mauvaise famille, -pas désolé pour ses parents qui bien qu’honorable aurait du remarqué la noblesse de leur fille et la faire anoblir par la reine elle-même, pensait avoir tout gâché. ELLE. Caressant la peau de la jeune femme alors qu’elle se réveille après une semaine de calvaire, son cœur se serre et son esprit se compresse pour n’être qu’au moment présent. Pas dans la passé de ses hurlements ou les images de ses souffrances. Ce moment, quand il l’avait trouvé, se superposait à ses cris et le tout faisait une cacophonie compliquée à supporter sans avoir à la tenir plus fermement dans ses bras. Il ne pouvait pas la laisser. Il n’avait aucune envie de la laisser. Son cœur lourd de leur proximité mais rassurer de leur contact. Il allait faire en sorte que plus personne, jamais, ne la fasse crier. Sauf lui, pour des moments d’extases, bien sûr, mais ça c’était une autre histoire et il n’était clairement pas en état pour des pensées charnelles.

Hadès dirait que c’est toujours le moment pour des pensées charnelles… mais Hadès n’étant pas Douglas, encore heureux, tout resta en place.

Douglas, le front contre celui toujours un poil trop chaud, mais bien moins ardent qu’avant, de la jeune femme, se frotte à elle pour lui donner tout son soutien. Non. Il ne l’avait pas sauvé. Il n’avait rien fait. Elle s’était sauvé elle-même. En courant, en survivant. Ethan avait tiré dans la tête de leur père, Douglas l’avait frappé… mais ni l’un ni l’autre n’acceptait de dire qu’ils l’avaient sauvé, elle.

- Tu as survécu par toi-même, mon amour. Ne me remercie pas. Tu es celle qui a tenu pendant autant de temps, qui a réussi à t’enfuir et à te protéger. Nous ne t’avons pas sauvé, simplement retrouvé.

Elle aurait survécu. Il le sait. Parce que sa princesse était certes une femme douce et tranquille, mais elle avait un cœur de combattante. Elle savait survivre et tenir. Elle était le courage. Elle avait eu le courage de lui avouer son amour, le courage d’être avec un homme qui ne l’aimait pas pour lui apprendre l’amour, le courage de venir dans un village en train de mourir, et de soutenir les personnes blessées. Elle était le courage à l’état pur.

- Le courage, fit-il pour la faire taire avant qu’elle ne décide de le contrer, c’est d’avoir peur et de survivre. D’aller au-dessus de ses limites. Et tu as réussi. Tu es une femme invincible. Même le diable ne peut rien contre toi.

Hadès sourit en remontant le drap sur le corps endormit et courbaturé de leur ébat de Dieu. Oui. Parfois les petits diables comme lui ne pouvaient pas survivre sans la présence d’un petite ange. Stefan, qui était son fils, en ça son père génétique avait raison de douter de sa paternité- en était la preuve. Deux mondes, deux anges. Le pauvre. Douglas sourit, simplement, à la réflexion de la jeune femme.

- Dit donc, n’est-ce pas toi qui est venu me trouver alors que j’allais mourir dans une zone infecté. Cela était insoutenable. Mes paroles ne sont que des vérités que tu dois entendre. Je ne survivrais pas sans toi. Point. Fin de la discussion…. Je ne veux rien entendre ou je t’embrasse jusqu’à ce que tu oublies ton nom.

Il remonte un sourcil, puis un autre, conscient qu’il était qu’il savait exactement comment lui faire l’amour sans tendre les muscles de ses jambes ou qu’elle n’ai même à bougé… mais elle pourra jouir. C’était ça, être un petit médecin trop intelligent pour cette époque. La nouvelle déclaration de la jeune femme, et ses tremblements, eurent raison de sa raison, alors qu’il se pencha pour l’embrasser… et qu’il fut honteusement interrompu par l’arriver de sa sœur et sa belle-sœur, qu’il traita de moche mentalement.

Il écoute d’une oreille ahuri Elizabeth alors qu’il fronça les sourcils de désespoir et d’une pointe d’agacement très clairement visible et inédite sur son visage. Il figea cette expression même après avoir vue l’expression de Rose et comprit le message, parce qu’il ne voulait pas qu’Elizabeth le comprenne aussi. Cependant, il devait remettre à César ce qui était à César alors qu’il croisa les bras sur son torse.

- D’abord, je suis l’homme le plus apte à prendre soin de MA, et il insista bien sur le mot, femme. Je suis médecin, et plus particulièrement spécialisé dans les corps féminins alors que Logan est un médecin généraliste.

Douglas était donc le premier gynécologue du monde, si on réfléchissait bien.

- Ensuite, c’est MA femme, répéta-t-il parce qu’il fallait bien le dire deux fois pour que ça rentre dans la tête de tout le monde, et de plus ma chère-belle sœur, ne me fait pas croire en la décence. Je rappelle que j’étais là pour aider Benedict à te rejoindre tous. Les. Soirs. Bien avant votre mariage.

Son visage renfrognait se changea en ce sourire de canaille. Rose, qui en avait l’habitude, fit un écart avec Mary dans les bras.

- Enfin, je vous trouve trop pompeuse, Elizabeth Portman, si vous voulez être une Berrygreen, il va vous falloir vous dérider.

Si son sourire de canaille et son approche en douceur d’Elizabeth ne suffisaient pas à faire comprendre qu’il allait l’enquiquiner, le vouvoiement et le passage à son prénom de jeune fille aurait suffit… tout le monde sait qu’il ne faut pas embêter Douglas… Il avait passé une semaine en enfer avec la femme qu’il aime à souffrir, bien sûr qu’il allait se glisser dans son lit toutes. Les. Nuits… mais avant il allait devoir se venger d’Elizabeth qui avait osé la faire partir avant son départ, chez elle… pour ensuite essayer encore de les séparer maintenant. Il lui saute dessus et il se met à lui faire des guillis dans des zones stratégiques. Elizabeth finit sur le sol, protégeait de la chute par le corps même de Douglas qui l’obligeait à rire sous ses chatouilles.

- Douglas, pourrais-tu laisser ma femme ? tonna une voix derrière lui.

Il se couche, tenant toujours Elizabeth dans ses bras et faisant à intervalle régulier des guillis qui l’obligent à rire sans pouvoir se relever. Il avait bien sûr fait attention à son ventre et à se qui pousse en elle. Ou ce qui pourrait pousser. Il la garde dans ses bras alors que Rose chuchote que le héro est venu sauvé la demoiselle en détresse.

- Elle est méchante avec moi.
- Je suis sûr qu’elle ne l’est pas.
- Si. C’est une vilaine sœur. Elle veut me voler MA femme.
- Tu seras marié dans un mois.
- Je suis déjà marié selon les lois des gentlemans… je peux dormir avec ma femme, dit Benedict ? Je peux ? Dit ouiiii
- Si ma femme a dit non… c’est non.
- Tu es un vilain frère.
- Je sais.

Il tend sa main à sa femme qui la prend pour se relever. Il lui enlève les mèches devant ses cheveux. Malgré les paroles, le sourire amusé de Benedict se voyait sur son visage. Puis, il réalise que Mary est réveillée. Il pose un regard sur elle, rougit, se gratte la gorge.

- Hum. Bon. Dans un mois. Je repars dans mon bureau. N’attaque plus de guilli MA femme.

Il part avec les rougeurs toujours sur les joues…. Après tout, il ressemble vraiment à son père. Il ne voulait pas imposer ça à Mary… et s’il l’avait vue réveillé avant, jamais il ne serait mêler de la « bagarre » entre son frère et Elizabeth… Cependant, voir Eli, cette femme si… elle est tout de même un peu plus dans les traditions que Douglas, en train de rire aux éclats, ça lui avait grillé le cerveau. Il observa son visage dans un miroir. Pensa à nouveau à se défigurer pour ne plus lui ressembler…il respira. Ce n’était pas le moment de dire à la famille que Scotland yard avait commencé une enquête sur Howard… et qu’ils accusaient Benedict de complicité, ainsi que d’avoir caché des informations pour protéger son père. Non. Bon. L’image de Eli riant suffira.

Douglas laisse Eli partir de ses bras et il tombe dans ceux de Mary et Rose. Il laisse Elizabeth s’approcher pour lui dire que ce n’était pas convenable, et il l’attrape pour la mettre dans le câlin.

- Trois femmes que j’aime dans un câlin…. C’est pas mal. Il réfléchit à ses paroles. Et j’en aime deux pas de la même manière que la dernière.

Oui. Il venait de dire, subtilement, à Elizabeth que même si elle était sa vilaine sœur, il l’aimait comme une sœur… Puisque tout le monde SAIT qu’il n’aime pas Mary et Elizabeth de la même manière… et encore Rose et Mary…ça serait trop gringe.

- Je vous aime, je vous aime, je vous aime.
Et il planta un baiser sur le front des trois.


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Dim 25 Aoû - 14:12

Mary Bennet
J'ai 22 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une domestique et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis l'amoureuse de mon beau prince.

- Elle est au service de la famille Portman depuis sa plus tendre enfance
- Elle a grandi avec sa maitresse, Elizabeth, et elles ont toujours été très proches
- Elle aime coudre et tricoter pour se détendre
- Elle n'a aucune expérience en amour
- Elle ne sait pas bien lire, ni écrire
- Elle est amoureuse de Douglas Berrygreen, et donnerait tout pour qu'il la regarde

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 6 E9c0f4557fd493fcd52c063a867e9b2d609fc27d
Douglas se trompait sur un point crucial. Mary n'avait pas survécu à son père pour elle-même. Elle n'avait survécu à cette horrible partie de chasse qu'uniquement pour lui. Douglas n'avait jamais quitté son esprit. Pas une seule seconde ne s'était écoulée sans qu'elle ne l'imagine seul devant l'autel, à attendre désespérément l'arrivée de sa future femme. Oui, si son amour pour Douglas ne lui avait pas donné assez de courage pour ramper dans la boue avec une balle dans la jambe, la douleur seule aurait suffi à l'immobiliser. Puis, la peur l'aurait paralysé en entendant le crissement des bottes de Howard contre les branches et les feuilles qui jonchaient la forêt. Le monstre se serait rapproché avec un sourire démoniaque, lentement, conscient de sa victoire. Alors, Howard l'aurait rattrapé, et... Un frisson d'horreur descendit le long de l'échine de Mary tandis qu'elle secouait doucement la tête. Non, Douglas avait tort. Il lui avait insufflé le courage nécessaire pour s'enfuir, se protéger et lutter contre la répétition d'un destin ô combien funeste.

Il l'avait sauvé, à sa manière.

"J'ai été capable de faire preuve de courage uniquement, car tu étais celui qui occupait toutes mes pensées." contra-t-elle avec une moue adorable. "Tu m'as insufflé suffisamment de force pour que je me batte, Douglas. Je ne voulais pas mourir. Je voulais retrouver tes bras. Je voulais revoir ton sourire et pouvoir t'embrasser à nouveau. Sans ton amour pour me faire tenir, je n'aurais eu aucune chance." La petite fée rit en caressant la joue de son aimé du bout du nez. "Je ne suis pas invincible, Douglas. S'il t'arrivait quelque chose..." Mary frissonna. Des mèches de ses cheveux roux lui brouillèrent la vision tandis qu'elle déclarait d'une voix tremblante. "J'en mourrais..."

Lorsque Douglas la gronda, Mary l'observa à travers ses cils, l'air incrédule. Elle éclata d'un rire clair, joyeux et sincère. "N'aurais-tu pas fait exactement la même chose que moi ?" contra-t-elle en gloussant contre la poitrine de son aimé. "Et puis, tu l'as dit toi-même, je t'ai sauvé !" Rétorqua-t-elle avec une moue renfrognée. Elle croisa les bras sur sa poitrine, un air boudeur adorable sur le visage. "Alors, cela en valait la peine. Je n'aurais aucune hésitation à recommencer. Je braverais les flammes de l'enfer pour te retrouver-"  La jeune femme arrêta sa tirade en entendant la promesse de doux baisers pour la faire taire. Oh... Cette délicieuse idée lui plaisait. Mary rougit devant l'expression malicieuse de Douglas. Les sens et le corps en émoi, la petite fée trembla contre lui. Elle l'implora du regard de mettre ses menaces à exécution et, lorsque son beau prince se pencha sur elle pour l'embrasser, les battements de son cœur s'affolèrent.

Mais c'était sans compter sur Elizabeth Portman qui, elle, ne l'entendait clairement pas de cette oreille.

Quand Eli' pénétra en trombe dans la chambre aux étoiles, Mary s'empourpra, perdue entre le désir que Douglas faisait naître en elle et un sentiment de gêne immense à l'idée qu'Elizabeth ait failli les surprendre. Hagard, la petite fée écouta son amie et son futur mari se disputer, les yeux ronds.

"Je te ferai remarquer que Mary n'est TA femme, comme tu le dis si bien, que parce que JE l'ai amené avec moi. Ne l'oublie pas, petit singe." Tonna Elizabeth tout en fusillant Douglas du regard. Elle croisa les mains sur sa poitrine, les sourcils froncés. "Tu es médecin, certes, mais ta spécialité est une zone bien particulière du corps... Zone que tu as assez exploré jusqu'à votre mariage et qui n'a absolument aucun rapport avec la rééducation dont a besoin MON amie." Rétorqua la jolie blonde avec un sourire carnassier.

Lorsque Douglas contra la jeune femme en lui rappelant ses escapades nocturnes avec Benedict, Elizabeth s'empourpra en écarquillant les yeux devant l'audace de son petit frère - car oui, Douglas était son petit frère. Rose éclata de rire. "Vilain garnement, tu avais juré de ne rien dire ! Et nous ne faisions rien de honteux ou d'indécent, nous ! Nous... Nous dormions." contra-t-elle, les joues pivoine. Elle se rappelait parfaitement la première fois où Benedict était venu jusqu'à elle pour lui demander de l'honorer. Après cette nuit-là, qui était bien avant leur mariage — en cela Douglas avait parfaitement raison, Elizabeth s'était appliquée à faire l'amour avec son mari bien plus que de raison.

Au diable, le mariage. Je t'aime, Benedict, tout le reste n'est que fioriture.


La femme de Benedict Berrygreen cilla devant l'expression malicieuse de son beau-frère. Elle se renfrogna en reculant d'un pas, l'air méfiant. Elle ne dit rien, mais son cœur se serra lorsque Douglas employa le vouvoiement et son nom de jeune femme pour s'adresser à elle. "N'approche pas !" Tonna-t-elle en le foudroyant du regard. Douglas fonça sur Elizabeth avec un sourire carnassier. Elle étouffa un cri amusé, mais toujours teinté d'une note d'angoisse à cause du marquis. Impérieuse, elle ordonna à ses démons de rester tapis dans l'ombre. Il ne s'agissait que de Douglas. L'adorable Douglas. Le doux. Le gentil qui n'avait aucune arrière-pensée autre que de chatouiller sa belle-sœur pour la taquiner.

Elizabeth rit à s'en tenir les côtes, les larmes aux yeux, tandis qu'elle implorait Douglas de la laisser en paix. Ils s'immobilisèrent un instant quand Benedict pénétra dans la pièce. Les traits d'Elizabeth s'adoucirent immédiatement. Elle porta sur lui un regard qu'elle réservait à Benedict et à lui seul. Il s'agissait purement et simplement du regard de l'amour. Elizabeth pensa qu'il était fascinant que son mari soit aussi beau. Elle pensa qu'il était d'autant plus fascinant que Benedict soit tombé amoureux d'elle. Il devait être un peu masochiste sur les bords. Quand Benedict prit la défense d'Eli', cette dernière tira la langue à Douglas avec un sourire en attrapant la main tendue de son mari pour se relever.

"Oh, tu peux me trouver méchante si ça te chante, Douglas. La finalité des choses demeurera inchangée !" Tonna Elizabeth en souriant tendrement à son aimé. "Mary dormira avec Rose jusqu'à vos noces, point final. Et je t'interdis d'escalader la maison pour te glisser dans leur chambre ! Vous aurez tout le loisir de... "dormir" ensemble... une fois mariés !"

Rose avait l'impression qu'elle allait mourir de rire devant la mine déconfite de son petit frère. Mary s'empourpra avant que son regard ne croise celui de Benedict, elle lui sourit sincèrement en s'inclinant devant lui en signe de respect. Sa jambe trembla légèrement et elle grimaça contre Rose. Elizabeth, clairvoyante, remarqua immédiatement la gêne et la tristesse sur les traits de son mari tandis qu'il repartait.

Quelque chose clochait, mais quoi ?

Les trois femmes étouffèrent un cri quand les bras de Douglas se refermèrent autour d'elles. Rose rit en ébouriffant les cheveux de son petit frère. Mary, les joues rouges, se blottit contre Douglas en souriant. Eli', elle, tira gentiment Douglas par l'oreille avant de planter un baiser sur sa joue. "Tu es vraiment impossible." le gronda-t-elle gentiment avant de rire. "Mais c'est bien pour cela que nous t'aimons tous aussi fort." Rose et Mary hochèrent la tête en riant. La jolie fleur baisa la joue de son frère. La petite fée, elle, embrassa tendrement et chastement son futur époux sur les lèvres.

-

Elizabeth Portman était connue pour être une femme clairvoyante, prévoyante et quelque peu agaçante. Alors, consciente que de simples mots n'empêcheraient jamais Douglas de rejoindre sa femme au lit, elle avait décidé de faire plusieurs fois le tour de la propriété pour s'assurer qu'un petit singe un peu trop amoureux n'irait pas déranger sa promise. En vérité, Elizabeth faisait simplement les cent pas dans le couloir où la chambre de Rose et Mary se trouvait. Quand elle tomba nez à nez avec Douglas, elle lui adressa un sourire carnassier. "Puis-je savoir où comptes-tu aller à une heure aussi tardive, petit singe ?" Il jura entre ses mâchoires serrées, arrachant un rire un tantinet mesquin à la jolie blonde alors qu'il repartit bredouille.

Mais, encore une fois, c'était mal connaître Douglas que de croire qu'il allait abandonner aussi facilement. Pas moins de dix minutes s'écoulèrent avec qu'Elizabeth n'entende de nouveaux bruissements de pas. Elle foudroya la silhouette du regard. "Tu perds ton temps, Douglas, retourne te-" La jolie blonde écarquilla les yeux, les joues rouges, devant le sourire charmeur que lui adressait son mari. Lorsqu'il s'avança, Eli' plissa les yeux, le nez retroussé et l'air méfiant. Benedict, conscient ou non du pouvoir d'attraction qu'il possédait sur sa femme, posa son visage sur l'épaule d'Elizabeth. Doucement, il l'attira jusqu'à leur chambre, ignorant les plaintes timides que son adorable femme n'arrivait même pas à correctement formuler contre lui.

Tout cela était indécent.

-

Rose, qui s'amusait à tresser les cheveux de Mary tout en lui racontant ses peines de cœur dans l'attente de son petit frère, adressa un sourire triomphant à ce dernier lorsqu'il se glissa finalement dans la chambre. La jolie fleur rit en passant ses bras autour du cou de Mary pour l'éteindre avec douceur. "Je savais que tu y arriverais, Doudou, mais comment as-tu fait pour échapper aux griffes du dragon ?" questionna-t-elle avant de se redresser. Elle s'étira en attrapant quelques affaires qu'elle avait soigneusement préparées en amont. "Je dormirais dans la chambre aux étoiles." déclara-t-elle à Douglas en lui baisant la joue. "Oh, et n'oublie pas de verrouiller la porte, ou Elizabeth risque de revenir bien plus vite que tu ne le croies pour te jeter dehors !" La brune rit à cette idée avant de s'éclipser pour rejoindre Morphée, amusée par la situation. Lorsqu'elle passa devant la chambre de son frère aîné, elle comprit qu'Eli' ne reviendrait probablement pas à la charge cette nuit...

Mary, elle, accourut jusqu'à Douglas en boitant légèrement, trop heureuse de retrouver la chaleur de son corps et de ses bras. "Comme vous m'avez manqué, mon prince." En chemise de nuit, elle baisa chastement ses lèvres avec un sourire sincère et rayonnant avant de rire à son tour. "J'ai l'étrange impression que nous sommes en train de faire une bêtise en nous retrouvant en secret, pas toi ? J'ai peur de me faire disputer." Puis, la petite fée étouffa ses rires de sa main, l'air espiègle et innocent en même temps. "Je ne comprends pas pourquoi Elizabeth ne veut pas que nous dormions ensemble. Il n'y a rien de mal à cela, si ?"
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Dim 25 Aoû - 15:53

Douglas
Berrygreen

J'ai 18 ans et je vis à Londres, Grande-Bretagne. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis tombé sur un ange et j'attend qu'elle me fasse tomber amoureux d'elle.

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 6 5lea

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère les filles de cette femme comme ses soeurs (Daisy 11 ans, et Lily 5 ans)
→ Il aime tous les sports non violent. Comme la natation et l'escalade.

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 6 T031
Benedict observa sa femme faire des allers retours dans le couloir, parti en croisade contre l’indécence. Il se demande pourquoi l’idée que Douglas et Mary s’aiment avant le mariage la dérange. Une partie de son esprit qui avait peu d’estime de soi se demande s’il ne l’avait pas forcé, d’une manière ou d’une autre, à leur relation passé avant le mariage. Elle était déjà enceinte d’un autre, elle l’était toujours du reste dans cette univers… alors, est-ce qu’il avait quelque chose de mal ? Son frère était arrivé, une minute auparavant, pour lui dire de prendre sa femme et de lui parler. Benedict n’avait pas envie de parler, il avait envie de se cacher sans son cou et de pleurer. Chose qu’il ne faisait plus. Il observait sa femme, et approcha. Elle allait le disputer en pensant parler à Douglas. Il ne lui laissa pas le temps, il l’attrapa. Il la poussa jusqu’à leur chambre, laissant le champ libre à Douglas.

Une fois dans la chambre, il remonte la robe de la jeune femme pour pouvoir la faire sauter sur son corps. Il la tient, et il marche les quelques pas qui les sépare du lit sans qu’elle ne touche le sol. Sa jambe lui faisait toujours mal, et il devait normalement éviter ce genre d’effort. Mais les efforts étaient relatifs. Il pose la jeune femme sur le lit, sa blondeur telle une auréole autour de son visage, lui donnait l’impression d’un ange descendu du ciel. Il la couche, sans faire la moindre parole, et il se baisse pour mettre son visage sur le ventre de sa femme. Il embrasse ce ventre qui n’appartenait qu’à lui. Son enfant et sa femme. Les deux êtres qui le faisaient respirer. Il pouvait dire qu’il y avait eu un avant et un après Elizabeth. Elle était son être céleste. Jésus n’était rien pour lui quand sa femme qui plongea ses mains dans ses cheveux était là. Il embrasse ce ventre arrondi.

- Je t’aime, mon amour. Je t’aime comme je ne devrais pas en avoir le droit, et quoi que le monde pense et dise, je tiens à ce que tu le saches…, il remonte vers les lèvres de la jeune femme et l’embrasse avec toute la tendresse et l’amour dont elle peut faire preuve, je ne serais jamais violent, jamais cruel, jamais malsain…

Il l’embrasse encore, descend sur son cou pour y cacher son visage après un doux et chaste baiser dans la nuque de son aimé. Il la retient dans ses bras alors qu’une main caresse l’arrondi portant la vie. Son fils. Sa femme. Et son frère en train de faire l’amour à une autre. Ou peut-être pas… Douglas n’était pas un animal. Les Berrygreen ne l’ont jamais été et ne le seront jamais. Benedict sourit contre la peau de la jeune femme et remonte à nouveau son regard sur elle, plonge dans ses yeux avec un sourire… La jeune femme ne peut pas deviner toutes les choses qui se passent dans sa tête. Elle n’était pas médium, mais les baisers qu’il porta sur son visage, les doux baisers tendres, annoncés plus de pensées que ce qu’il ne l’admettrait jamais.

*

Douglas avait laissé une minute, complète, depuis que la jeune femme avait disparu. Il avait vu dans le regard de son frère que sa demande lui plaisait. Plus, Douglas avait compris que Benedict avait besoin de sa femme. Il en avait besoin comme de respirer. Douglas arriva à cinquante-neuf en toquant à la porte. Il rentre avant de risquer de se faire surprendre. Il câline sa sœur et rit.

- J’ai demandé à un dragon plus grand de me venir en aide. Il s’avère que j’ai des frères et sœurs particulièrement fidèle. Je les aime.

Il embrasse sa joue pour la laisser partir et fermer derrière elle. Il se retourne vers Mary et l’attrape quand elle court dans ses bras. Il l’embrasse là où il peut, chaque parcelle de peau atteignable. Il ne l’avait pas vue depuis trop longtemps, et il l’avait touché depuis encore moins. Il fallait qu’il la tienne dans ses bras, qu’il l’embrasse. Sa femme. Sa petite fée devenu princesse. Elle mériterait tellement plus. Il l’embrasse sur ses douces lèvres et sourit contre elle, il continue de l’embrasser, clairement pas chastement de son côté. Il remonte les jambes de Mary contre lui. Il la laisse tenir contre son buste. Il la retient par son derrière pour être plus stable. Comme son frère, il marche jusqu’au lit pour la faire tomber dos dans le lit. Il rit à l’innocence de la jeune femme, sa candeur. Il se pose sur elle, et il sourit avec son air de canaille.

- Cela ne ferait rien à Elizabeth que nous dormions ensemble… si nous faisions que dormir… mais elle a peur que nous dansions, mon amour…

Il approcha sa langue de la clavicule de la jeune femme. Il la lèche… ce qu’il lèche lui appartient, il faisait ça pour que sa sœur ne lui pique pas ses muffins, il revient à la mordiller doucement, avant de sucer la peau. Sa main passe sur les hanches de la jeune femme pour pouvoir remonter sur ses fesses. Il lui caresse le galbe de son derrière. Il fait attention à ce qu’elle ne souffre pas. Il laisse ses baisers remonter le long de son cou et il embrasse à nouveau les lèvres de la jeune femme.

- Je peux me faire disputer, mon amour. Je m’en fiche. J’ai besoin d’être auprès de toi. Avec ou sans danse. J’ai besoin de t’avoir contre moi, de te sentir, de te goûter, j’ai besoin de toi.

Il finit par tomber sur le côté et la prendre dans ses bras alors qu’une nouvelle marque se fait dans le cou de la jeune femme. Il aimait la marquer. Il releva la main vers son propre cou. Il se caresse la peau et tire dessus.

- Je suis un peu triste, toutes mes marques ont disparu, bouda-t-il en tapotant sur sa peau, je suis triste. J’ai envie d’en avoir plus… Tant qu’à être disputer, si nous en profitions, qu’en penses-tu ?

Disant cela, de l’autre main, il remonta la robe de la jeune femme, touchant la peau de ses hanches en tendre petites caresses. Il faisait des ronds.

- On ne pourra pas danser ce soir, tu n’es pas en état… mais je peux te masser si tu veux, partout, et t’embrasser… tu m’as tellement manqué… Tu n’imagines pas le manque que tu m’as causé. Tu sais ce qu’est l’amour, toi. Tu l’as toujours su, pour moi c’est nouveau et si intense. Je ne peux pas te faire l’amour, c’est sûr… Mais nous n’avons pas fini nos leçons ?


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Mar 27 Aoû - 22:46

Mary Bennet
J'ai 22 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une domestique et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis l'amoureuse de mon beau prince.

- Elle est au service de la famille Portman depuis sa plus tendre enfance
- Elle a grandi avec sa maitresse, Elizabeth, et elles ont toujours été très proches
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- Elle ne sait pas bien lire, ni écrire
- Elle est amoureuse de Douglas Berrygreen, et donnerait tout pour qu'il la regarde

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Elizabeth Portman avait toujours été une femme compliquée. Afin de mieux comprendre sa tendance quelque peu obsessionnelle pour la bienséance, il est sans doute utile de rappeler certaines choses la concernant. Premièrement, il y avait le contexte familial dans lequel la jeune femme avait grandi. Toute seule, entre des parents absents, qui semblaient presque dénués de sentiments. Oh, Elizabeth avait été gâtée, mais elle ne se rappelait pas avoir été embrassée par son père ou câlinée par sa mère. Parfois, son cœur se serrait lorsque Benedict la choyait, cela lui rappelait douloureusement que personne, avant lui, ne l'avait jamais véritablement aimé. Pas même ses propres parents. Comme tout noble qui se respecte, Elizabeth avait eu droit à une nourrice, aussi froide que la glace, pour s'occuper d'elle pendant toute son enfance.

En grandissant, ses parents et ses précepteurs avaient commencé à mettre une pression constante sur ses épaules. Il fallait qu'elle excelle. Oh, il était ironique que des parents démissionnaires se permettent d'exiger l'excellence, mais soit. Elizabeth, avide de compliments, s'appliqua à répondre à toutes les attentes de sa famille. Elle brilla par ses capacités académiques et artistiques, mais à quel prix ? Pas un regard affectueux. Pas une seule caresse tendre pour la féliciter ou une embrassade réconfortante quand elle échouait... Tous ceux qui s'étaient occupés d'elle, de près ou de loin, n'avaient eu de cesse de lui rabâcher les règles de l'étiquette. Et cela avait été encore pire après l'annonce de ses fiançailles avec Benedict. Une jeune fille convenable se doit de ne pas faire de l'ombre à son mari. Elle ne cause pas de vague et reste discrète. Une jeune fille convenable sait manier les mots et les flatteries. Elle divertit les autres — pas trop, mais juste assez pour être qualifiée d'excellente hôte. Une jeune fille convenable ne va nulle part sans chaperon. Elle ne se retrouve pas enfermée dans un petit salon miteux, à la merci d'un monstre. Oui, une jeune fille convenable se doit de préserver sa vertu, envers et contre tous, jusqu'à son mariage...

C'était tout cela, la bienséance.

Et, en cela, Elizabeth avait lamentablement échoué.

Alors, oui, Douglas et Mary s'aimaient... Mais Douglas, en parfait gentleman, devait bien savoir à quel point une réputation pouvait être rapidement ruinée. Il était ironique de passer des années à tenter de se faire un nom pour qu'une rumeur ou deux viennent tout gâcher. Et Elizabeth refusait qu'une telle chose arrive à son petit-frère et à son amie. Si des personnes influentes et mal intentionnées venaient à apprendre que Douglas Berrygreen était amoureux d'une domestique sans histoire — et avec qui il couchait de surcroît... Jusqu'où certains seraient-ils prêts à aller pour empêcher leur mariage ? Howard, lui, avait bien failli tuer Mary uniquement pour faire du mal à son fils. Elizabeth l'ignorait, mais le monstre aurait fait bien pire à son amie avant de lui accorder la mort.

Fort heureusement, Howard n'était plus.

Ainsi, que représentait un mois dans toute une vie ? N'était-il pas plus pertinent d'attendre sagement que le temps passe, sans faire de vague, et en évitant tout risque d'une grossesse hors mariage ? Elizabeth posa une main sur son ventre, l'air songeur. Benedict avait choisi d'adopter son bébé. Pour autant, elle ne voulait pas que Mary se retrouve dans une situation  similaire à la sienne. Si Mary tombait enceinte avant son mariage avec Douglas, sa fille serait considérée comme une bâtarde... et cela, même si Douglas l'épousait. Hadès, amusé par les tourments infondés de la jeune femme, murmura à son oreille. Et si, à cause de cette grossesse potentielle, Douglas se sentait obligé d'épouser Mary pour sauver sa réputation ? Et s'il se retrouvait coincé dans un mariage qui le rend malheureux, comme Benedict avec ton bâtard ?

Elizabeth fronça les sourcils, les lèvres pincées et le nez retroussé. Elle tremblait d'une rage froide, contre elle-même, rongée qu'elle était par un profond sentiment de culpabilité de ne pas  avoir réussi à préserver sa vertu pour l'amour de sa vie. Mais Benedict, comme à chaque fois que sa femme avait désespérément besoin de lui, fit une apparition providentielle dans son champ de vision. D'un sourire, il chassa l'ombre malicieuse d'Hadès qui pesait sur elle.

Avec douceur, il arracha Eli' à l'austérité du couloir qu'elle surveillait. Puis, il la guida jusqu'à leur chambre et, quand il l'enveloppa dans ses bras pour la porter et l'allonger sur leur lit, la jeune femme sourit contre les lèvres de son mari en sentant tous ses soucis s'envolaient. "Où diable étiez-vous passé, monsieur Berrygreen ?" demanda-t-elle d'un ton si doux que tous ceux qui la connaissaient se seraient demandés si elle ne s'était pas cognée la tête. Oui, toute la douceur et la tendresse dont Elizabeth était capable étaient réservées à Benedict. Plus tard, leurs enfants seraient aussi les uniques personnes à jouir de ce privilège. Alors, Eli' s'abandonna totalement aux mains de son époux. Elle n'avait pas peur de lui. Ses gestes ne la terrorisaient pas. Elle ne sursautait pas de peur à chaque fois qu'il levait la main ou qu'il remontait sur ses lèvres pour l'embrasser. Eli' lui faisait entièrement confiance. Aussi, lorsqu'il se plaça entre ses cuisses de sorte à pouvoir embrasser son ventre arrondi, le sourire de la jeune femme s'élargit davantage. De délicieux picotements, semblables à des milliers de baisers, électrisèrent sa peau tandis qu'il embrassait tendrement son abdomen. Elizabeth avait toujours du mal à réaliser la chance qu'elle avait d'avoir Benedict pour mari. Savoir qu'un homme si pur et si bon était prêt à accueillir un enfant qui n'était pas le sien en toute connaissance de cause lui réchauffait son pauvre cœur, toujours prisonnier des griffes de la culpabilité.

Doucement, elle glissa ses doigts dans les cheveux soyeux de son aimé pour les caresser. Ces petits gestes la rassuraient et lui permettaient de chasser ses mauvaises pensées. Après un long moment, elle colla la pulpe de ses doigts contre le crâne de Benedict pour le masser avec douceur. Elle s'arrêta en l'entendant dire des âneries, les sourcils froncés et le nez retroussé. "Tu es le seul homme à avoir le droit de m'aimer, mon amour." rétorqua-t-elle avant qu'il ne l'embrasse. Oh, mais Elizabeth ne l'entendait pas de cette oreille. Elle se recula juste assez de lui pour le fusiller du regard, une moue contrariée sur le visage. "Je t'aime, Benedict. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé. Tu as réchauffé mon cœur de glace pour y chasser la haine et y insuffler l'amour. Tu es mon mari et le soleil de mes nuits. Tu es le seul et l'unique homme qui compte à mes yeux." Elle parsema son visage de doux baisers avant d'effleurer sa joue du bout du nez avec un sourire arrogant en murmurant au creux de son oreille. "Et tant pis, si ça dérange..."

Si Benedict et Douglas n'étaient pas des animaux, les femmes des frères Berrygreen, elles, n'étaient clairement pas aussi chastes. Elizabeth, qui trouvait que la beauté de son mari était presque injuste tant elle frôlait le divin, avait une excuse toute trouvée pour ne pas passer pour une nymphomane. Son sourire arrogant sur les lèvres, elle baisa tendrement la mâchoire de son mari tandis qu'elle le plaquait avec douceur contre le matelas. Ainsi, alors que Benedict lui était entièrement offert, Eli' glissa ses jambes autour de sa taille tout en descendant sa bouche sur son cou. Devant le regard quelque peu circonspect de son mari, elle se contenta de hausser les épaules en pointant son ventre arrondi. "Les hormones." Argumenta-t-elle avant de faire l'amour à son mari.

*

Mary Bennet, de son côté, semblait avoir l'esprit ailleurs. Elle avait été privée de Douglas beaucoup trop vite à son goût. "Par amour, on devient fou..." S'était amusée Rose tout en tressant les cheveux roux de sa nouvelle amie. Mary, les joues rouges, avait hoché la tête avant de répondre. "Mais sans lui, on n'est rien du tout." Rose acquiesça, le cœur lourd, tandis qu'elle revoyait les bras de Kyle Stanford encerclant la taille de Sa Majesté la Reine. Son magnifique sourire se fana quelques secondes avant qu'elle ne reprenne contenance en secouant la tête.

Oui, l'amour était un sentiment affreusement douloureux, mais si addictif...

Maintenant qu'elle avait retrouvé Douglas, Mary ne voulait plus quitter ses bras une seule seconde. Après tout, depuis qu'il lui avait avoué être tombé amoureux d'elle, ils n'avaient eu que très peu de moments ensemble pour profiter pleinement l'un de l'autre. La jolie rousse sourit en repensant à leur escapade romantique sur les terres de Hunter Wood. Les souvenirs de leur nuit d'amour étaient les plus beaux de sa vie. Puis, ils étaient rentrés. Douglas avait prévu de l'épouser... Ils allaient se marier... Mais Howard avait tout fait foirer. Et pourtant, Mary avait survécu à cette horrible partie de chasse. Elle s'était battue pour rester en vie et retrouver celui qui faisait battre son cœur... Alors, elle ne voyait pas ce qu'elle avait fait de mal pour qu'Elizabeth Portman décide de la punir ainsi.

Non, plus elle y pensait, moins elle comprenait.

*

La douleur qui irradiait dans sa jambe était supportable. Largement supportable, même. Bien loin des atroces souffrances qu'endurait Benedict depuis son retour du front. Oui, Mary avait conscience d'avoir eu beaucoup de chance face à Howard. Elle savait qu'elle avait survécu, là où beaucoup d'autres avaient péri. Mais elle n'avait aucune preuve. Elle l'avait senti. Un pressentiment ou l'instinct ? Elle ne saurait le dire. Mary l'avait simplement compris en voyant le regard délirant du duc.

Elle n'avait pas été la première à être prise en chasse, mais elle s'en était sortie.

Alors, elle comptait bien croquer la vie à pleines dents. Non, elle ne laisserait pas passer cette seconde chance que Dieu lui offrait. Jamais. Alors, même si Logan sera furieux d'apprendre que Mary s'amuse à courir dans les bras de Douglas pour le rejoindre, la petite fée s'en ficha. Et elle rit de sa voix cristalline lorsque Douglas la cueillit en plein vol. Elle se sentait légère, même si sa jambe lui faisait quelque peu défaut. Elle avait l'impression d'être exactement là où elle devait être. Avec lui.

Chacun des baisers de Douglas la fit sourire, attisant un feu ô combien familier dans son bas-ventre. Les joues légèrement rosées, Mary accueillit les lèvres de Douglas contre les siennes avec un gémissement de contentement. L'air autour d'eux se chargea peu à peu d'électricité au fur et à mesure qu'ils s'avancèrent jusqu'au lit.

La langue de Douglas manqua de lui faire perdre la tête. Elle n'entendait plus que le bruit divin de leurs souffles mêlés, entrecoupés de petits soupirs d'extase.

"Serait-ce si mal si nous dansions ?" demanda-t-elle timidement tout en rougissant devant le sourire de canaille de son adorable amant. "Elizabeth n'en saura rien, si... ?" Oh, sauf si Douglas continuait d'explorer son corps du bout de la langue.  Mary gémit en enfonçant délicatement ses ongles dans la peau de son beau prince. Elle se cambra quand il s'appliqua à la marquer et elle trembla délicatement contre lui. Chaque baiser la réchauffait. Elle débordait d'amour pour lui. Un peu trop, peut-être. Ses mains, délicatement baladeuses, relevèrent doucement la chemise de Douglas pour effleurer sa peau. Elle caressa ce corps qu'elle aimait tant, tantôt chastement, en redessinant le contour de ses épaules ou de ses flancs, tantôt plus lascivement, s'amusant à frôler des zones plus sensibles et érogènes comme ses tétons ou le V délicieux que formaient ses obliques.

"Moi aussi..." murmura-t-elle à l'oreille de Douglas, comme si elle lui confessait un secret inavouable. "Moi aussi, je me fiche de me faire disputer. Je ne veux plus te quitter, Douglas. Je ne veux plus passer un instant sans toi. Je ne veux plus passer une nuit loin de toi. Plus jamais. Avec, ou sans danse. Je veux rester avec toi. Je veux me blottir dans tes bras et m'endormir à tes côtés. Je veux que tu sois la première chose que je vois en ouvrant les yeux chaque matin... J'ai besoin de toi, autant que tu as besoin de moi." Mary rit en touchant la nouvelle marque de Douglas dans son cou, les joues rouges. Quand elle se blottit contre lui, son doux parfum inonda ses sens et embruma son esprit.

Elle l'observa à travers ses cils, l'air inquiète, en attrapant ses doigts pour les porter à sa bouche et y déposer des baisers. "Ne sois pas triste, mon amour." Loin d'être pudique, et encore moins avec le seul homme à l'avoir vu entièrement nue, Mary se redressa pour passer sa chemise de nuit par-dessus sa tête. "Comment pouvez-vous affirmer que je ne suis pas en état de danser alors que vous ne m'avez même pas ausculté, docteur ?" s'amusa-t-elle avec une lueur malicieuse dans le regard. Doucement, Mary passa au-dessus du corps de Douglas pour se retrouver derrière lui. Elle caressa son oreille du bout du nez tout en déboutonnant complètement sa chemise pour le dénuder. "Raconte-moi, Douglas." chuchota-t-elle en descendant sa bouche dans son cou pour l'explorer de sa langue. "Qu'est-ce que l'amour, pour toi ? Que ressens-tu de si nouveau et intense ? En quoi est-ce différent de tes expériences précédentes ?" Elle mordilla un morceau de son épiderme, tendrement, avec malice. "Qu'avez-vous encore à m'apprendre, professeur ?" demanda-t-elle innocemment en aspirant sa peau entre ses lèvres. Et elle s'appliqua à le marquer une première fois avant de descendre ses lèvres sur son épaule, où elle fit jouer sa langue avant d'y apposer un nouveau suçon. Ses mains, elles, effleuraient son torse, qu'elles parsemaient de douces caresses.

Mary explora chaque parcelle de la peau de son aimé tout en sillonnant sa colonne vertébrale d'ecchymoses magnifiquement violacées. Elle riait parfois avant de gémir en remarquant les soupirs et les gémissements de bien-être qu'elle arrivait à faire naître en Douglas. La douleur qui battait dans sa jambe était ridicule en comparaison avec le sentiment de plénitude qu'elle ressentait à aimer aussi librement son beau prince. Lui, qui avait si souvent joué avec elle auparavant. Mary se sentait pleinement le droit de jouer, à son tour.

Lorsqu'elle eut fini de marquer son dos plus que de raison, le parsemant d'hématomes et de rougeurs, elle remonta lentement sa langue du creux de ses reins jusqu'à son oreille, où elle s'arrêta, le souffle court. Ses doigts, taquins, jouaient lascivement avec le bouton de son pantalon, tirant sur le tissu. "Alors, docteur, quel est votre diagnostic ?"

Oh, elle n'avait pas vraiment conscience qu'elle jouait avec un feu qui était peut-être un petit peu trop dangereux... Mais Mary n'avait jamais eu peur du danger, Douglas était bien placé pour le savoir...

Sa femme était diablement courageuse.

Une vaillante combattante.

Oui, Mary était une survivante.
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Mer 28 Aoû - 20:48

Douglas
Berrygreen

J'ai 18 ans et je vis à Londres, Grande-Bretagne. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis tombé sur un ange et j'attend qu'elle me fasse tomber amoureux d'elle.

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 6 5lea

→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère les filles de cette femme comme ses soeurs (Daisy 11 ans, et Lily 5 ans)
→ Il aime tous les sports non violent. Comme la natation et l'escalade.

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 6 T031
Benedict pouvait lire dans les yeux. C’était une particularité qu’il avait appris à force de vivre avec des parents maltraitants. Il pouvait lire quand le vent tourne et que la souffrance allait s’abattre, dans le cœur ou sur sa joue. Ainsi, il pouvait voir souvent les pensées de sa bien aimé à travers ses iris. Lui faire l’amour, même si enceinte, était de ces actions qui lui permettaient de communiquer sans avoir à parler. Il lui fit l’amour pour lui rappeler qu’il était son mari. Sans la moindre hésitation, se glissa sous elle, pour qu’elle le domine et prenne ce qu’elle veut de lui. La jeune femme devait le réaliser.

- Je suis tout à toi, tu portes la vie en toi, et mon cœur entre tes mains.

Il l’aimait, il l’aime et il l’aimera jusqu’à la fin de sa vie. Cet amour, il le ressent pour elle, comme une comète dans la nuit. La jeune femme avait toujours été importante pour lui… et il avait du accepter que l’amour était ce sentiment doux amer qui le tuait doucement. Parce qu’il pensait qu’elle le détestait alors que non. Leur amour transcendait même les univers. Dans chaque monde, chaque ligne temporelle, il savait que leur amour existait et prospérait. Qui pourrait en dire autant ? Elizabeth était la seule femme de l’univers à pouvoir broyer son cœur sans un effort. Parce qu’il était sien, et qu’il serait heureux qu’elle le touche, même si cela était seulement pour le tuer. Voilà, la teneur de son amour.

*

Maddox, de son côté, était en train de prévoir une nouvelle expérience avec une machine qu’il venait de faire. Shara, la femme de Hook, lui avait dit qu’il n’était pas possible de trouver son âme sœur avec le sang d’une personne et une machine assez performante pour… Challenge accepted pour cet homme qui avait tous les pouvoirs et l’immortalité pour lui. De plus, le petit filou ne l’avait pas dit, mais il possédait dans sa sacoche une fiole dans laquelle se trouve le liquide de la fontaine de Jouvence. Maddox ne peut pas croire qu’il soit le seul à en avoir gardé. Il sourit alors qu’il met la machine en route et pose le casque sur son crâne. Il se mit à rêver, d’un bal londonien, dans une époque lointain, avec une femme qui couche avec un homme en kilt derrière un bosquet. Oh. Il s’était trompé. Alors qu’il s’approche, tout devient flou, et il disparait pour apparaître dans un couloir sombre alors que cette même femme, semblant cependant différente, marché pour rejoindre sa chambre. Il la suivit pendant qu’elle se préparait… Quand il pense qu’il ne faudrait qu’une autorisation de Rein pour pouvoir rencontrer littéralement la femme de ses rêves…

*



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Rein
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Mary Bennet
J'ai 22 ans ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis une domestique et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis l'amoureuse de mon beau prince.

- Elle est au service de la famille Portman depuis sa plus tendre enfance
- Elle a grandi avec sa maitresse, Elizabeth, et elles ont toujours été très proches
- Elle aime coudre et tricoter pour se détendre
- Elle n'a aucune expérience en amour
- Elle ne sait pas bien lire, ni écrire
- Elle est amoureuse de Douglas Berrygreen, et donnerait tout pour qu'il la regarde

[Another World] What if... Mia never die ? (avec Rein) - Page 6 E9c0f4557fd493fcd52c063a867e9b2d609fc27d
Rose Berrygreen, contre l'avis de sa créatrice trop faible pour refuser une énième histoire d'amour, arpentait les couloirs de Fairy Palace avec l'étrange sensation d'être observée. Elle cilla en faisant un tour sur elle-même, à la recherche de ce regard un peu trop curieux. Elle savait qu'Elizabeth était bien trop occupée pour quitter sa chambre, puisqu'elle avait entendu des gémissements qu'elle préférait oublier en passant devant la porte de sa chambre. Difficile à oublier, vous en conviendrez, quand on savait pertinemment à qui appartenait la deuxième voix. Ergh. Un frisson de dégoût la secoua. Demain, elle serait incapable de regarder Benedict dans les yeux. Douglas, lui, avait au moins eu la décence d'attendre qu'elle se soit suffisamment éloignée avant de fondre sur Mary. Néanmoins, une petite voix, que Rose supposait être sa conscience, lui rappela qu'elle n'était pas censée errer dans les couloirs à cette heure. Benedict serait aussi mortifié qu'elle s'il savait. Elle rit en imaginant l'effroi sur le visage de son frère s'il venait à apprendre que sa sœur l'avait entendu en plein ébat sexuel avec sa femme.

Le petit-déjeuner promettait d'être amusant.

Un sourire malicieux aux lèvres, Rose se remit en chemin vers la chambre aux étoiles, et, après avoir refermé la porte derrière elle, elle déposa la bougie sur la commode qui trônait à côté du miroir. Debout devant ce dernier, elle se brossa lentement les cheveux en soupirant, l'air songeur.

Fairy Palace empestait l'amour à plein nez. Pourtant, Rose était affreusement seule. Elle se demanda un instant si Ethan avait trouvé l'amour, lui aussi. Personne ne semblait au fait d'une telle nouvelle. Si Ethan était amoureux, il s'appliquait à cacher jalousement sa compagne aux yeux du reste de la famille. Rose, elle, avait beau essayer de chasser Kyle de son esprit, l'image de lui faisant la cour à la reine Amélia n'avait de cesse de lui revenir inexorablement en tête.

Son regard se voila d'une tristesse infinie, et une larme roula le long de sa joue. Elle l'essuya prestement, les joues rouges. Oh, elle savait n'avoir aucune chance face à la reine d'Angleterre et, admettons que Kyle soit un homme volage, jamais il n'aurait pris Rose pour maîtresse, ne serait-ce que par égard pour ses frères. Il ne la voyait pas comme une femme, mais comme une enfant. Rose savait, depuis toujours, que Kyle la considérait comme sa petite-sœur, mais elle avait espéré que cela évolue en un autre sentiment avec le temps, car elle l'avait aimé profondément.

Mais elle avait été trop optimiste, et il était temps de dire adieu à cet amour.

Tapie dans le miroir, une ombre furtive attira son regard, ce qui lui arracha un cri d'effroi. Rapidement, Rose étouffa sa voix entre ses mains pour ne pas alerter inutilement ses frères. Son souffle s'accéléra et ses yeux se plissèrent face à la faible intensité de la lueur de la bougie. Elle se pencha vers son propre reflet, poussée par une curiosité dévorante. Derrière elle, à l'intérieur même du miroir, se dessinait une silhouette qui la surplombait. Du bout des doigts, elle caressa ce qu'elle devinait être un visage sans forme réelle.

Dans un murmure, elle osa poser la question qui lui brûlait les lèvres.

"Qui es-tu... ?"

Mais l'ombre s'évapora dans la nuit pour seule réponse.

-

Mary ressentait un sentiment de sérénité indescriptible dans les bras de Douglas. Elle avait l'impression de pouvoir tout surmonter pour lui, et elle l'avait prouvé. Sans qu'elle puisse réellement l'expliquer, elle savait que le monde était finalement revenu dans son bon axe. Elle avait la sensation que plus rien de mauvais ne pourrait les atteindre. Une voix indéchiffrable, lointaine, mais bienveillante, lui susurra à l'oreille que oui, tout irait bien, maintenant. Un sourire naquit contre la peau de Douglas et elle l'étreignit avec tendresse, les larmes aux yeux.

Si Douglas trouvait son monde plus intense grâce à la présence de sa petite fée, savait-il à quel point il avait rendu celui de Mary plus beau depuis qu'il était apparu dans sa vie ? Cette dernière, submergée par un flot puissant d'émotions, caressa l'épiderme du jeune homme du bout du nez. Elle n'imaginait plus la vie sans lui. Elle ne voulait plus se réveiller un matin de plus sans lui à ses côtés. Elle voulait être sa femme, tout de suite, et qu'ils se retirent à la campagne, à l'écart des autres. Ses yeux malicieux plongèrent dans ceux de son aimé et elle lui adressa un sourire complice. Il faisait étrangement écho à ce fameux sourire de canaille dont il avait le secret. "Et si nous demandions au prêtre de nous marier cette nuit ?" murmura-t-elle entre deux baisers contre la peau de Douglas. Elle le mordilla dans l'espoir qu'il accepte sa demande égoïste, dans un élan de désir suffisamment fort pour obscurcir sa raison et son jugement.

Mais Douglas refuserait certainement. Mary pouvait déjà l'entendre rétorquer avec douceur qu'un gentleman se devait d'offrir à l'élue de son cœur une cérémonie de mariage des plus dignes. Alors, elle pensa qu'il lui faudrait faire entendre raison à Elizabeth, car elle ne comptait pas restreindre sa passion dévorante pour Douglas uniquement pour les beaux yeux de son amie.


Clionestra
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Aujourd'hui à 14:44

Douglas
Berrygreen

J'ai 18 ans et je vis à Londres, Grande-Bretagne. Dans la vie, je suis étudiant en médecine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis tombé sur un ange et j'attend qu'elle me fasse tomber amoureux d'elle.

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→ Dernier fils du duc de Berrygreen.
→ Il est jovial, charismatique, marrant et enthousiasme. Ainsi qu’un peu enfantin.
→ Il a peur de son père et ne supporte pas la violence qui le renvoie à l’époque où il a vue son frère se faire frapper.
→ Il a une peur du sang
→ Pourtant, il aimerait être médecin, spécialisé dans l’accouchement et les saignements des femmes.
→ Sa nourrice est comme sa mère. Il considère les filles de cette femme comme ses soeurs (Daisy 11 ans, et Lily 5 ans)
→ Il aime tous les sports non violent. Comme la natation et l'escalade.

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Maddox avait atterrit dans son bureau. Le cul sur le sol, il porta sa main à son cœur avant de remonter vers sa joue. Il avait failli être touché, et son cœur se mit à battre si fort qu’il eut l’impression de revivre. Coincé dans cette immortalité, il se demandait s’il aurait un jour de trouver une âme sœur comme Hook et sa sirène. Mais il avait trouvé mieux qu’une sirène, une créature encore plus incroyable. Elle. La voix de l’inconnue se percuta dans son cœur, et le fit vibrer. Il n’avait plus qu’une obsession, réussir à la faire venir ici… Même s’il devait la kidnapper pour ça… ou bien se jeter dans son mode. Pour une âme sœur, lui qui était si seul depuis toujours, enfant perdu jeté à la poubelle, il voulait de tout son cœur trouvé une raison de vieillir avec une autre.

*

Douglas profitait des caresses de son amoureuse. Il se sentait si bien entre ses bras qu’il pourrait en mourir de bonheur. Quand il pense qu’il a osé croire qu’elle n’arriverait pas à le faire tomber amoureux. Il avait été stupide de croire que la perfection faite femme n’arriverait pas à attraper son cœur et à lui voler. Enfin, le vol n’en était pas réellement un puisqu’il lui déposait à ses pieds. Elle pouvait autant le cajoler que le fouler du pied, il l’accepterait… Ethan et Benedict étaient pareils. En amour, ils sont soumis et ils s’en fiche. Le bonheur de la femme qui se trouve devant leurs yeux suffit… Sauf quand cela tape dans leur principe. Il caresse le nez de la jeune femme du sien.

- Pas ce soir, mon amour, avait-il dû refuser une première fois.

Mais ce n’était pas le désir qui lui manque. Juste, elle méritait mieux. Certes, le premier mariage avait été préparé rapidement, mais dans les règles de l’art vue le temps qu’il avait mis en amont pour tout préparer. Leur dispense de ban continuerait d’être fonctionnelle entre quatre mois, donc ils pourraient se marier n’importe où. Mais il ne voulait pas qu’elle puisse regretter son mariage avec lui, s’il était fait trop rapidement. Quoi que, il pourrait se remarier avec elle une fois encore, ou dix, ou mille. Cela pourrait être une idée, pour faire chaque fois un mariage plus extravagant, plus incroyable, plus grand. Il le nota dans un coin de son esprit. Il la laisse faire ce qu’il veut de lui et sourit quand elle le taquine.

- Tu me tortures, souffla-t-il avant de prendre la main sur leur proximité.

Il la toucha, sans la moindre gêne. Elle était sa femme. Sa délicieuse petite fée. Sa princesse. Et la reine de son cœur. Elle le gouvernait bien plus que l’inverse, et cela même si le dire pourrait être étrange au premier abord. Elle était la femme qui lui faisait vivre milles vies en une, qui colorait son âme de vivacité et de tendresse. Elle était celle qui avait enflammé la glace qui entoure son cœur, mais qui ne le laissait pas tout mou de son nouvel état. Elle continuait de chauffer cet organe pour le faire vivre. Il suça ses tétons tendus vers lui, deux cerises offertes à ses lèvres, mais s’arrêtant quand elle parla de peur et de tristesse.

Il remonta sur ses lèvres et l’embrassa tendrement, comme si la tension sexuelle entre eux n’était pas déjà en train de faire flamber le thermomètre. Elle avait besoin de ses quelques minutes de plus. Il l’embrassa, amoureusement, tendrement.

- Je n’appartiens qu’à toi, mon amour.

C’était la promesse qu’il pouvait lui faire. Il n’appartiendrait jamais qu’à elle. Il n’était là que pour son bonheur et son amour. Il ne vivrait que pour son sourire. Il l’embrassa, mais sa main, -plus taquine que ses lèvres qui pourtant faisait un travail admirable-, revient sur sa poitrine pour la caresser. La rondeur de sa poitrine allait parfaitement dans ses paumes et il pouvait prodiguer des caresses parfaites. Ses seins étaient plus petits que ceux de Wanda, mais lui n’y pensa pas. Pour lui, c’était simplement une preuve de plus que la perfection existe en ce monde.

Son autre main, qui s’était aussi stoppé pour remettre les points sur les i, avait reprit sa course contre le tissu. Il ne l’épouserait pas ce soir. Il ne pouvait pas faire ça. Mais il pouvait l’aimer, encore et encore. Il pouvait lui montrer par les gestes ses sentiments si intenses qui le submergent.

- Ou alors, fit-il entre deux baisers, je pourrais te faire l’amour dans cette calèche, faire en sorte que tout le monde sache que je me trouve en compagnie de ma femme, et que tout le monde sache que tu es mienne, sans avoir besoin de trahir Elizabeth.

Elizabeth avait déjà dit que le mariage était trop rapide, le premier. Et Douglas savait pourquoi. Parce qu’elle voulait pouvoir le préparer avec sa meilleure amie, elle voulait pouvoir vivre ce bonheur qu’elle avait eu, elle aussi, pour son propre mariage. Il avait réussi à lui faire faire rapidement, mais elle n’était pas satisfaite de tout. Il lui fallait plus. Douglas lui laissait ce plaisir, mais que parce que l’idée de se glisser sous son radar dans les draps de son aimée le faisait rire. L’idée de faire l’amour à la jeune femme, sans être marié, plus étrangement à Douglas. Bien sûr, il comptait se marier avec elle, oh, bien sûr que oui. Mais l’idée qu’il puisse jouer de cette relation encore l’amuse et l’excite. Comme à l’instant.

Une fois nu, il dû avouer qu’il avait envie de Mary par manque et par jeu. Il n’avait jamais fait ce genre de chose, de jeu pervers que faisait Brodie… mais avec Mary…. Il repense au moment où elle avait refusé de lui laisser son désir sous sa langue, alors qu’elle-même était en train de le prendre entre ses lèvres. Tout ça, il n’y avait jamais pensé avant. Il pensait à l’amour presque conventionnel. L’un goûtant l’autre en étant entre ses jambes. Puis l’un montant sur l’autre. La femme s’il est assit sera au-dessus, et s’ils sont couchés, elle sera en dessous. Mais pas avec Mary. C’était aussi pour ça qu’il s’était couché à côté d’elle… parce qu’il avait envie d’essayer ainsi.

Mais la tristesse dans le regard de son amour le prit de court. Il posa sa tête contre son visage, plongeant son regard dans le sien.

- Oui, mon amour. Avec ou sans alliance, tu es ma femme.

Il attrapa la main de la jeune femme avec sa main propre pour la poser sur son cœur. Il lui souriait tendrement. Il commence à lui caresser le visage du bout des lèvres, parcours sa peau doucement.

- Je t’aime. Mais Elizabeth n’a pas tord sur tout. Je veux que ta vie soit la plus belle au monde. Je veux que le monde sache que tu es mienne, mais je veux surtout que personne ne te fasse plus jamais de mal.

Il réfléchit un instant alors que sa main caresser la peau de la jeune femme, sur son flanc, maintenant qu’ils étaient couchés face à face. Il l’embrassa, encore, et sourit, encore, jusqu’à avoir le corps de la jeune femme contre le sien.

- Je ne veux plus jamais te voir souffrir. Ton regard quand je t’ai trouvé… J’ai compris que tu préférais mourir, et un bout de moi est mort. Ne doutes pas de mon amour. Tu es la seule qui aurait pu me faire croire en l’amour, et tu as réussi.

Il l’embrassa encore et rapprocha leur corps. Avant de reculer sa tête.

- Tu sais quoi ? fit-il d’un coup. Tu as raison. Pas pour le mariage… mais pour le fait de tout te faire jusqu’à ce que tu perdes la tête. Pour te faire l’amour et ne faire qu’un. Je vais apprendre à être pervers avec toi, j’apprendrais à faire des choses que je n’imaginais même pas avant, et pourtant Brodie en parle souvent. Je t’apprendrais à me tourmenter et à m’attacher. Je suis à toi, Mary. Comme tu es à moi. Et ce soir, je t’offre mon corps comme tu me l’as offert à côté de ce lac. Fais de moi tout ce que tu veux, je t’aime. Tu es ma femme, et aucune alliance, aucun Dieu, aucune belle-sœur envahissante et pourtant protectrice pourra changer ça.

En parlant, il avait fini, malgré lui, par monter sur elle pour parsemer son visage de baiser. Il l’aime. Elle a encore peur de ça. Alors, il ne pouvait que lui prouver qu’il serait à jamais à elle. La laisser le gouverner, le manipuler, le contrôler.

- Laisse moi t’offrir un mariage où tu seras debout, rafraichis, heureuse. Laisse-moi te rendre heureuse. Je te donnerais tout, mais je refuse que quiconque puisse dire que je me marie avec toi pour autre chose que l’amour incroyable que je ressens pour toi.


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