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"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mar 27 Aoû - 13:22

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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C’était acté ! Angelica ne lui laissait guère d’autres choix que celui de ne pas organiser la moindre festivité pour le jour de son anniversaire. Pour la satisfaire, Edward abdiqua sans contestation, se cantonnant à un simple « Bien. On ne fêtera pas ton anniversaire si c’est ce dont tu désires ». Pourtant, dans une dernière tentative, probablement vaine, il exigea de la jeune femme, de seulement lui laisser le choix de prendre soin d’elle en ce jour particulier. Ce fut à son tour de se résigner, probablement à contrecœur. Par conséquent, il se promit d’élaborer une journée en toute simplicité, mais pour le moins exceptionnelle à ses yeux. Elle le méritait, bien qu’elle pensait sans nul doute le contraire. « Fais-moi confiance La Mia Luce ». Edward n’allait pas lui promettre mondes et merveilles. Il désirait seulement qu’elle se laisse orientée aveuglément au cours de cette journée, qu’il se promettait d’être inoubliable pour la jolie rousse. Un joli rire s’envola du fond de sa gorge devant la réaction de surprise qu’afficha le visage d’Angelica « Oui » confirma-t-il sur un ton léger et répondit à l’interrogation suivante « 1982. J’ai 42 ans ». Ce qui faisait qu’ils avaient bel et bien quelques années de différences, comme lui avait fait constater la jeune femme un peu plus tôt au cours de leur conversation.

Ce qui aurait dû être une soirée de découverte de son talent de photographe dévia en une fin de journée de tourment, ressassant l’un et l’autre leurs souvenirs d’adolescents. Angie avait été une jeune fille tourmentée par ses camarades, et il représentait tout ce qu’elle détestait dans la jeunesse de cette ville, bien qu’en apparence, Edward n’avait jamais répondu aux standards de sa classe sociale. Il avait été bien souvent apparenté à un étudiant d’un lycée public des quartiers plus défavorisés de la ville, qu’à celui qui étudiait au sein des plus prestigieux établissements de la côte Est. « Je ne ressemblais pas vraiment à ces gens-là à l’époque ». Tandis qu’aujourd’hui, il correspondait à l’ensemble des exigences de son rang social. « Tu ne voulais rien leur devoir… ». Cette pensée lui faisait mal pour la Angie du passé. Toutefois, le politicien était fier de la femme qu’elle était devenue, surmontant la moindre des difficultés qui s’étaient dressées sur sa route pour devenir une meilleure version d’elle-même, et ainsi s’épanouir en étant la femme qu’elle désirait être. « J’aimerais beaucoup que tu l’acceptes, oui » souffla-t-il avec douceur, tout en caressant son visage du bout des doigts. « Nous étions tous les deux différents à l’époque… Peut-être as-tu raison. La vie nous a fait nous rencontrer au moment opportun ». Au moment où ils s’étaient tous les deux résolus à l’idée de ne jamais aimer. Ils étaient à la fois si différents et si complémentaires. À tous deux, ils formaient un équilibre parfait, et c’était pour cela que malgré quelques tensions, ils parvenaient toujours à renouer le contact et le lien qui les unissait. « On a encore beaucoup à apprendre l’un et l’autre, mon amour » déclara-t-il tout en lui adressant un tendre sourire.

Son aventure avec Lorena mis à part, maintenant qu’ils étaient parvenus à mettre des mots sur la brève liaison qu’il avait eu avec la petite-amie de son défunt meilleur ami, Edward avait à cœur d’aborder un sujet tout aussi important à ses yeux. Ce soir, Angelica avait prononcé des mots qu’il condamnait, n’appréciant pas le discours tenu par cette dernière. Et bien qu’elle prononça son prénom comme une supplique, priant pour qu’il ne poursuive pas dans son élan, Edward l’ignora. La jeune femme avait besoin d’entendre certains mots de sa bouche, et pour cela, ils devaient évoquer sa capacité à se considérer comme inférieure aux autres femmes. « Non » fut donc sa première réponse. Assis dorénavant à ses côtés, le politicien lui prêta une oreille attentive, et bien que les premiers mots prononcés ne furent pas particulièrement assuré, il la laissa poursuivre sans intervenir outre-mesure. En l’écoutant avec une attention toute particulière, Edward prit conscience que la pression que faisait peser la famille Wyler sur lui, avait également engendré de profondes craintes chez la jeune femme. Une pensée qui lui serra le cœur, mais la laissa toutefois poursuivre. Plus Angelica parlait, et plus le cœur du politicien avait mal… Sans un mot, il déposa ses lèvres sur les siennes, la gorge nouée par le douloureux constat qu’il n’était pas le seul à douter dans cette relation, et ça lui faisait mal de savoir que la jeune femme pouvait avoir de telle pensée dans son esprit. Il la serra ensuite dans ses bras, tout en murmurant un « Oh Angie… ». Lentement, Edward se recula pour venir caresser sa joue, la couvant amoureusement, mais aussi avec une certaine peine dans le regard « Depuis combien de temps penses-tu cela ? » sans être certain de vouloir connaître cette information. « Tu chamboules ma vie de la plus belle des manières La Mia Luce. Tu n’en as probablement pas conscience, mais tu me rends heureux comme jamais je ne l’ai été au cours de ces dernières années. Je ne veux pas d’une femme qui me soit soumise, et qui corresponde en tout point aux exigences de ma famille. C’est toi que je veux ! Je ne veux pas d’une vie simple, je veux d’une vie heureuse avec toi » et la contempla un instant, avant de reprendre « Je ne regretterais pas mon choix de quitter la vie politique. Je ne le fait pas pour toi, je le fait pour moi, parce que tu as su m’ouvrir les yeux sur ma propre existence, sur mes attentes. Tu éveilles ma conscience à un autre niveau depuis que tu es entrée dans ma vie, tu m’aides à tout remettre en perspective ». Edward lui adressa un tendre sourire « Je n’ai d’yeux que pour toi mon amour. Je me moque des autres femmes, quels que soient leurs diplômes. C’est toi que j’aime. Pour ce que tu es, pour l’amour que tu me donnes au quotidien, pour l’homme que tu me fait devenir. Alors ne doute jamais de toi, du bonheur que tu m’offres depuis que tu m’as fait t’aimer ». Il la serra de nouveau dans ses bras, son visage niché dans son cou « S’il te plaît… Ne pense plus jamais ça … ».




Charly
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Mar 27 Aoû - 14:10

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Il venait d’abdiquer, mais quelque chose laissant Angie penser qu’il allait s’obstiner à organiser quelque chose. Elle avait déjà sa parade de toute manière. Elle se débrouillerait pour être en déplacement, loin. Et ça irait très bien. Ainsi pas de journée spéciale pour le jour de sa naissance. « -c’est ce que je fais chaque jour. » précisa Angie. Elle avait une grande confiance en lui. Et il le savait. Pour ce qui était de la date de naissance d’Edward, elle fut surprise. Le lendemain de Noël. Nickel pour les cadeaux ! « -ah ba tu vois j’avais bien estimé… » ils avaient effectivement quelques années d’écart. Qui, selon Angie n’était pas un obstacle à quoi que se soit entre eux. Sauf peut-être si elle décidait de faire un enfant dans quelques années. Si Edward changeait d’avis au sujet de la paternité, peut-être qu’il se trouverait trop vieux pour assumer les nuits blanches et les couches sales. Mais ce n’était pas du tout le sujet.

« -et moi j’étais largement moins tolérante… » grimaça Angelica. Même s’il n’agissait pas comme un fils à papa plein au as, elle l’aurait jugé ainsi. « -exactement. Payer mes études m’a permise de choisir la fac où je souhaitais aller. Et non pas de remplir les cases qu’ils souhaitaient cocher pour moi. J’ai aussi pu partir loin d’eux en emménageant avec Flynn dans un pauvre petit studio. » elle sourit en évoquant ce souvenir. C’était petit, mais ils avaient passé de merveilleux moment dans ce logement. Elle hocha la tête confirmant qu’elle acceptait son compliment. « -si nos routes s’étaient croisées plus tôt, tu ne m’aurais jamais regardé. » elle en était certaine. Parce que quelques années plus tôt, elle était en pleine reconstruction. « -ou alors… je serais seulement une femme de plus de ta liste… » un haussement d’épaule. « -ce qui compte c’est maintenant. » pas les hypothèse de temporalité. Ni le passé.

Lorsqu’il décida de revenir sur le sentiment d’infériorité d’Angie, elle n’avait clairement pas envie d’en parler. Ce n’était pas en une soirée que cela allait se régler. Elle travaillait dessus, depuis des années déjà. Parfois ça refaisait surface, comme si c’était plus fort quelle. Après un long soupire de résignation, elle avait finit par prendre la parole. Oui, bien sur que d’autres femmes pouvaient lui faire peur. Des femmes capables de comprendre et d’accepter finalement la totalement d’Edward. Angie ne souhaitait pas le changer. Elle aimait également sa part d’ombre. Mais elle tenait à ce qu’il soit heureux. Et la politique ne le rendait pas heureux selon elle. Une autre femme pourrait peut-être le pousser vers le haut, l’aider à atteindre l’élection, la gagner. Le réconcilier avec toute sa famille aussi… Elle évoqua cette idée qui lui avait traversé l’esprit depuis le face à face avec Iris. Et si il regrettait dans quelques années ? ça serait elle la fautive. Il en viendrait à lui en vouloir, peut-être à la détester parce qu’elle l’avait fait dévier du chemin de la gloire.

Elle eut un peu de mal à lui rendre son baiser. « -depuis ma confrontation avec ta sœur. » en soit quelques jours. Elle avait repoussé cette idée durant leur weekend. Mais elle refaisait surface ce soir, à cause de cette femme qui avait osé l’embrasser. Il parvint à débloquer le poids qui pesait sur sa cage thoracique en affirmant que c’était pour lui qu’il avait fait ce choix, et non à cause d’elle. C’était important pour Angie d’entendre ces mots. Elle se blottit dans ses bras presque avec précipitation. « -je crois que j’avais besoin de t’entendre me dire tout ça. » souffla la jeune femme.
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Manhattan Redlish
Mar 27 Aoû - 19:58

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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La jeune femme ne désirait pas célébrer son anniversaire en considération de déceptions passée, et c’était la raison pour laquelle Edward souhaitait lui organiser une journée unique qui lui permettrait de se réconcilier avec cet évènement qui honorait sa naissance. Pour cela, il avait seulement besoin qu’elle lui voue une confiance aveugle. Un sourire étira lentement ses lèvres tandis qu’elle rappelait à son bon souvenir que ça ne différerait pas des autres jours. Pour ce qui était de son propre anniversaire, il l’avait toujours commémoré seul, le plus souvent derrière un imposant tas de dossiers. Cette année serait probablement différente maintenant qu’Angelica était entrée dans sa vie « Humhum » se contenta-t-il de rétorquer. La différence d’âge n’était en rien un obstacle à leur épanouissement. Il l’aurait aimé qu’elle ait trente-cinq ans ou quarante-cinq ans. Ce n’était qu’un nombre. Il ambitionnait toujours passer le restant de ses jours à ses côtés, si la Vie le leur autorisait.

L’adolescence qu’Angelica prit le temps de lui dépeindre était diamétralement opposée à la femme qu’elle était devenue avec le temps. « La vie est bien faite, donc » répliqua-t-il avec légèreté, tout en tentant vainement d’imaginer la jolie rousse avec quelques années de moins, et une personnalité tourmenté, devant lutter contre le monde entier pour tenter de se construire. « J’ai la sensation que c’était un mal pour un bien ce choix, je me trompe ? ». Au vu du sourire nostalgique qui venait d’étirer les lèvres de sa petite-amie, Edward considéra qu’elle se remémorait d’agréable souvenirs en compagnie de son meilleur ami. En considérant la femme qu’elle était avant aujourd’hui, le politicien ne pouvait que donner raison à sa moitié quand elle lui assurait qu’elle aurait été invisible à ses yeux, ou qu’elle n’aurait été qu’un plaisir éphémère « Je n’aime pas penser que tu aurais pu n’être que de passage dans ma vie ». Cette pensée lui était déplaisante. Il chérissait tant la vie qu’ils construisaient ensemble qu’imaginer une existence différente … Ce n’était tout bonnement inenvisageable. « Oui. C’est le plus important ». Le sort leur avait été favorable en ne faisant coïncider leurs routes que plusieurs années après. Bien que leur brève relation n’ait été que semée d’embûche dès les prémices de celle-ci. Ils parvenaient à surmonter la moindre des difficultés, intensifiant leur relation au jour le jour.

Sans cette force qui les unissait dorénavant, ils ne seraient probablement pas parvenus à mettre des mots sur les tourments qui assaillaient Angelica depuis sa confrontation avec sa jeune sœur, selon ses dires. Il se savait blessé par les propos tenus par Iris, mais sans envisager un instant que cela avait pu impacter sa petite-amie également. Edward avait manqué de vigilance, et culpabilisait dorénavant de ne pas avoir été suffisamment attentif aux craintes qui pouvaient étreindre cette dernière depuis leur départ du chalet. Cette conversation fut pour le moins éprouvante, et il le ressentit à la manière dont elle venait de lui rendre son baiser. C’était inhabituel entre eux deux. Dans un long soliloque, le politicien s’efforça de trouver les mots adéquates pour dissiper les doutes profondément ancrés en elle le concernant. Quand elle se précipita dans ses bras, Edward sut alors qu’il était parvenu à apaiser son esprit tout autant que son cœur. Son visage niché dans son cou, il resserra son étreinte, et souffla « J’ai besoin que tu me parles Angie » et se recula pour déposer ses mains sur ses joues « Tu dois apprendre à te reposer sur moi mon amour. Parle-moi, confie-toi à moi. Je t’en prie ». Il déposa ses lèvres sur son front, avant de blottir le sien tout contre « J’ai besoin de savoir que tu te sens libre de parler de tout avec moi, de tes craintes, de tes appréhensions, quelles qu’elles soient ». Il se recula pour croiser ses prunelles émeraudes « Si Bethany ne m’avait pas embrassé aujourd’hui, je n’aurais jamais su ce que tu pensais. Dois-je en venir à la remercier demain matin en arrivant au bureau, ou te sens-tu prête à enfin me parler ? » déclara-t-il tout en esquissant un sourire espiègle « Tu n’es pas la seule qui est autorisée à rassurer. Je sais le faire aussi, et j’aime l’idée que je peux aussi te tranquilliser ».


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Mar 27 Aoû - 21:11

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -oui, c’est tout à fait ça. Malgré la rigueur que cela m’a demandé, malgré le fait qu’on pourrait imaginer que je suis passée à côté de ma jeunesse, je ne regrette pas. Je ne dois rien à mes parents, et j’ai vécu de merveilleuses années en colocation avec Flynn. » cela n’avait fait que renforcer leur amitié. Et c’était pour cela qu’aujourd’hui encore ils étaient inséparables. Elle avait vécu de sombres années, mais si elle n’en était pas passée par là, s’ils s’étaient rencontrés plus tôt, ils ne seraient probablement pas en couple aujourd’hui. Parce qu’elle n’était pas encore à l’époque, celle qu’elle était maintenant. « -et pourtant, c’est ce qui aurait dû se produire à la base de notre collaboration. Je n’étais pas censée rester, emménager, et envahir tes pensées et ton cœur. » elle lui sourit avec tendresse en disant cela. Ce qui comptait, c’était le présent. La relation qu’ils avaient petit à petit vu naitre, sans contrôler quoi que se soit.

Edward souhaita parlé de la manière qu’avait Angie parfois de se considérer inférieure ou pas assez bien. Elle aurait aimé éluder le sujet, mais il n’était pas d’accord. Alors elle prit la parole et évoqua cette idée, stupide certes, qu’il puisse se sentir plus à l’aise avec une femme sortant de son monde. Avec quelqu’un qui le pousserait à poursuivre ses ambitions politique plutôt que de renouer avec sa passion pour la photo. En écoutant sa réponse, elle ne pu que se blottir contre lui. « -je… » commença la jeune femme avant de se mordre les lèvres. « -je ne pensais pas que cette idée germerait ainsi dans mon esprit. La fait que cette femme t’embrasse, a mit cette idée au grand jour. » si elle ne lui en avait pas parlé, ce n’était pas par souci de la protéger. C’était simplement parce qu’elle avait mit cela de côté dans son esprit, souhaitant l’oublier. « -je le suis, seulement la conversation avec ta sœur a été éprouvante pour toi… et on passait un merveilleux weekend, je ne voulais pas revenir sur le sujet. » pour ne pas gâcher le moment, seulement profiter. De plus cela prouvait que les propos d’Iris l’avait touché et elle détestait cette idée. « -tu me fais quoi là du chantage ? Après ce que tu lui as dit au téléphone, j’espère qu’elle va se tenir bien loin de toi. » précisa Angie avec un sourire. « -jusqu’à présent je n’ai toujours eu que Flynn qui était capable de cela. Tu es peut-être novice en matière de relation de couple, mais de mon côté j’ai toujours quelques séquelles de ma dernière relation en date. » elle caressa sa joue : « -mais je vais le faire. Pas parce que tu me le demandes ou pour faire des efforts. Mais parce que moi aussi j’aime l’idée que tu sois capable de me rassurer. Tu viens de le faire d’ailleurs… en l’espace de quelques secondes à peine. »

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Mer 28 Aoû - 9:27

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward ne comprenait que mieux encore comment la jeune femme était parvenue à devenir cette femme forte et indépendante qu’elle était aujourd’hui. La vie ne le lui avait laissé guère le choix d’entreprendre de tels choix pour s’extirper de l’ingérence de ses parents. Aujourd’hui, elle percevait cette période de son existence sous un prisme nouveau, bien qu’il ne faisait aucun doute que ça avait exigé quelques sacrifices « Parfois la vie exige des sacrifices, mais quand tu vois la femme que tu es devenue, tu ne dois éprouver que de la fierté à ces souvenirs » déclara avec douceur le politicien qui maintenait sa tête posée sur le rebord du canapé. Toutefois, Angelica avait raison. Leur relation n’aurait pu aboutir si leur rencontre s’était produire quelques années auparavant. Aucun d’eux n’était à l’époque disposé à s’aimer comme ils parvenaient à le faire à ce jour. La jolie rousse avait besoin de guérir et de se reconstruire, et quant à lui… En fait, si on lui avait assuré quelques mois auparavant qu’il tomberait si éperdument amoureux d’une femme, une influenceuse de surcroît, il n’en aurait pas cru le moindre mot. Cependant, Edward devait se rendre à l’évidence que c’était bel et bien ce qui s’était produit. Aucun d’eux n’avait envisagé que leur relation prendrait une telle tournure au moment même où ils avaient apposé leur signature en bas du contrat de collaboration qui les avait lié jusqu’il y a encore peu « Je n’étais pas sensée te faire tomber amoureuse de moi » renchérit-il avec douceur et ajouta « Parfois, être surprit par la vie a du bon ». Et si c’était à refaire, il arpenterait ce même chemin sans en changer le moindre détail, parce que c’était à la fois les moments de doutes, de bonheur et les altercations qui avaient cimenté leur lien.

Et des doutes, il n’était pas le seul à en avoir éprouvé au cours de leur brève relation. Angelica en avait nourri également dès à compter sa confrontation avec sa jeune sœur, Iris. Seulement, la jolie rousse avait réprimé ses ressentiments au lieu de se confier à leur propos. Elle avait maintenu ses doutes enfouies jusqu’à ce soir, jusqu’à ce qu’elle les dévoile au grand jour à la suite du baiser volé de Bethany. Sans cet impair commis, Edward n’aurait probablement jamais su ce qui taraudait sa moitié et l’idée lui était déplaisante « Est-ce que tu m’en aurais parlé si Bethany ne m’avait pas embrassé aujourd’hui ? » osa-t-il demander, tout en appréhendant quelque peu la réponse à venir. « Bien que je t’ai assuré lors de notre rencontre que je ne t’imposerais jamais rien, aujourd’hui, j’émets une exception. Je ne veux plus que tu penses ainsi. Peu importe le moment que l’on partage, j’ai besoin que tu me parles Angie, que tu te confies à moi. Comment veux-tu être pleinement heureuse si de telles craintes ne cessent de t’assaillir constamment ? ». Il concevait difficilement l’idée qu’elle ait pu profiter pleinement de chaque instant, en se martelant que ça serait probablement les derniers moments de bonheur qu’ils partageraient avant qu’il ne la quitte pour une femme plus en adéquation avec les valeurs de sa famille… Un sourire finit toutefois par habiller les lèvres d’Edward « Je vais tout faire pour qu’elle ne se tienne à distance » et ajouta « Bien que je trouve la femme possessive quelque peu sexy ». Sa main rejoignit celle qu’elle venait de délicatement déposée sur sa joue mal rasée et sourit à ses mots tout en la couvant tendrement de ses prunelles azurées « C’est parce que tu as des séquelles de ta relation passée que l’on doit parler à cœur ouvert » précisa-t-il et porta la main de cette dernière à ses lèvres, embrassant sa paume avec tendresse « Je veux être l’homme qui saura te rassurer dans les moments de doutes, te protéger. Je veux être ton point d’ancrage quand tu en auras besoin Angie. Tu n’es pas obligée de tout assumer seule. Nous sommes deux dorénavant ». Il déposa ses lèvres cette fois-ci sur les siennes, puis tandis qu’il entrelaça ses doigts aux siens, il se leva « Les autres photos attendront demain. On va regarder un film ? ». Il avait surtout envie de l’avoir blottie tout contre son torse, ses bras autour de sa taille, qu’elle se sente à l’abri ainsi dans ses bras. Lui rappeler qu’il n’ira nulle part. Son cœur lui était entièrement dévoué.

Charly
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Charly
Mer 28 Aoû - 12:28

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Elle avait sourit et baisser les yeux à la fois. De la fierté… elle tentait surtout de les oublier. Ça appartenait à son passé, à une autre vie pour ainsi dire. Elle gardait seulement ses souvenirs avec Flynn. Pour le reste, c’était rangé dans le fond de sa mémoire, dans une boite bien fermée. « -et je n’étais pas disposée à tomber amoureuse… J’aime y voir un signe que nous sommes fait pour être ensemble. » avait ajouté Angie. Rien n’avait été prévu, envisagé, calculé. « -tout à fait… » malgré les hauts et les bas, elle pouvait affirmer qu’elle vivait avec lui, une merveilleuse histoire d’amour. La plus belle. Celle qu’elle ne voulait pas voir s’arrêter.

Edward voulait aller au fond du problème soulevé quelques heures plus tôt lorsqu’il avait fait son aveu. « -pas aujourd’hui, pas demain, mais j’aurai finit par t’en parler je pense oui… » elle ne pouvait pas l’affirmer. Peut-être que si cette idée avait prit dans l’ampleur dans son esprit, si elle n’avait pas été capable de la cloisonner, alors oui, elle en aurait parlé. « -je sais mettre de côté ce qui peut me faire du mal Edward. Le reléguer en arrière-plan, et m’en occuper lorsqu’il le faut. » commença Angie. Elle se pinça les lèvres. « -j’ai l’impression que je te déçois et j’ai horreur de ça. Ce n’était qu’une idée stupide Eddy. Celle que j’ai que notre couple puisse duré malgré tout, est bien plus forte. Et j’ai préféré me battre pour cette idée, la faire grandir plutôt que de laisser de la place à l’autre et aux idées débiles que le discours de ta sœur ait pu faire naitre. » elle l’observa quelques secondes : « -je n’ai aucun doute sur l’amour que tu as pour moi. Aucun doute non plus sur mes sentiments. » elle voulait qu’il l’imprime dans sa tête. « -seulement je ne suis pas aussi parfaite que tu aimes le penser. J’ai des défauts, quelques failles et… » elle remonta ses épaules « -je suis humaine. » avant de rire légèrement. « -mais j’entends ce que tu me dis. Et je vais faire en sorte de que ça change » elle ne tenait pas à ce qu’il se fasse du souci pour elle. « -pour quelqu’un qui n’y connait soit disant rien en amour, tu assures plutôt bien je trouve… » le taquina Angie alors qu’il tenait à ce qu’ils parlent à cœur ouvert.

« -quoi ? non ! Je veux voir tes photos. » lança Angie en l’obligeant à rester sur le canapé. « -je peux ? » demanda-t-elle avant de se saisir de boite lorsqu’il l’autorisa à le faire. Elle blottit contre Edward et après quelques photos de famille, elle tomba sur des photos du même style que celle prise de Tommy. « -tu connaissais cet homme ? » demanda la jeune femme en posant les yeux sur un SDF. Il y avait également des images de personnes âgées jouant aux échecs dans un parc, une gamine sautant à la marelle… « -elles sont magnifiques… » commenta Angie sans être capable de les quitter des yeux.

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Mer 28 Aoû - 13:37

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Ce qui aurait dû être une simple collaboration professionnelle afin de lui permettre d’obtenir un siège au Sénat d’ici quelques semaines, était devenue bien davantage. Leur histoire avait tout remis en perspective, et pas seulement sa propre existence. Celle d’Angelica également. Celle qui n’était pas disposée à offrir son cœur de nouveau, venait de le lui confier dans le doux espoir qu’il saurait en prendre soin comme le plus beau des présents. Ce qu’il s’évertuait à faire chaque jour, parce que son cœur à lui aussi lui était entièrement dévoué. Ils étaient destinés l’un à l’autre, et ne dérogeait pas à cette idée. À l’instar de la jolie rousse qui concevait leur union comme inéluctable. « Je le pense aussi » souffla-t-il donc avec douceur tout en portant ses doigts jusqu’au collier de cette dernière, saisissant entre ses doigts la bague qu’il lui avait offert au cours de leur escapade amoureuse dans le Montana. Il avait prononcé des paroles semblables au moment de justifier l’un et l’autre pendentif qui trônait à l’extrémité du collier. Pourtant, bien qu’Angelica se plaisait à penser qu’ils étaient voués à passer le restant de leur vie ensemble, elle continuait d’alimenter des doutes plus profondément ancré en elle, et qui résultait de ses histoires passées. Edward n’aimait pas l’idée qu’elle puisse se déprécier vis-à-vis d’une autre, quelle qu’elle soit. Elle était tellement plus à ses yeux, et il voulait qu’elle en prenne pleinement conscience dès à compter de ce soir, dans l’intimité de cette bibliothèque. Il désirait dissiper la moindre de ses craintes, tant soit peu qu’elle soit à même de lui en faire part « Tu n’en es pas certaine, n’est-ce pas ? » finit-il par lui demander en arborant un doux sourire. « Tu me demandes de ne pas réprimer mes émotions, alors ne le fait pas toi aussi. S’il te plaît ». Reléguer la résolution d’un problème à un jour nouveau n’était rien d’autre que de la répression, de la censure de soi-même, de ses propres sentiments, de ses propres peurs. Ce n’était aucunement une solution. Seulement de la dissimulation. « Je n’ai pas dit cela » rétorqua Edward en même temps qu’elle, tout en poussant un léger soupir « Tu ne me déçois pas Angie. Jamais » et caressa sa joue avec douceur « Je veux que tu te sentes suffisamment bien avec moi, pour que tu puisses te confier à moi en tout temps et en toute heure. Je n’aime pas l’idée que ma famille puisse manipuler tes pensées de cette manière. Ne doute jamais de ta valeur à mes yeux ». C’était dans ces moments-ci qu’Edward souhaiterait partager avec elle, le regard qu’il portait sur elle au quotidien.

Un sourire étira lentement ses lèvres aux paroles qui suivirent « Je n’en doute pas La Mia Luce » et émit un petit rire quand Angie trouva pertinent de lui confier qu’elle n’était pas aussi parfaite qu’il semblait le croire « La perfection n’est pas une pensée universelle, elle dépend de celui qui la conçoit. Tu es parfaite à mes yeux, parce que tu as des failles, des peurs, des défauts mon amour. C’est ta vulnérabilité, ta douceur, ton empathie, ton caractère, ton indépendance, ta joie de vivre, ta capacité à me déstabiliser… C’est tout ça qui te rend parfaite. Je ne suis pas atteint d’un amour qui rend aveugle Angie » et rit légèrement « Je suis amoureux de chaque aspect de ta personnalité, même ceux qui me sortent parfois de mes gongs ». Elle était sa propre perception de la perfection. Elle était unique. Elle était à lui. « Ton bonheur est tout ce qui m’importe ». Edward laissa échapper un petit rire sous cape, rougissant quelque peu devant le compliment de sa moitié « J’ignore tout. Je me laisse uniquement guider par mon cœur. Ce qui semble plutôt bien fonctionner, je te l’accorde ». Il lui adressa un clin d’œil tout en entrelaçant ses doigts aux siens. Les photographies attendraient demain. Mais Angie n’était en accord avec son idée nouvelle de visionner un film, tenant à continuer de parcourir les trésors que renfermaient la boite en carton « Ok ! Ok ! » répliqua-t-il dans un rire, prenant de nouveau place sur le canapé et acquiesça d’un « Humhum », l’autorisant ainsi à se saisir de la boite de pandore, comme il se plaisait à l’appeler au quotidien. Ses bras vinrent se nouer autour de la taille d’Angie alors qu’il l’observait tendrement farfouiller parmi les clichés qui s’amoncelaient dans le carton « Il était sur le chemin pour l’école. Tous les jours. Je lui trouvais une beauté particulière ». Il la laissa contempler chacune des photos qu’il s’était plu à prendre au quotidien, quand il décidait d’arpenter les rues de New York en quête du vivant. Un visage, une émotion, un regard. Un rien suffisait pour qu’il jette son dévolu et immortalise l’instant. « Merci » murmura-t-il tout en venant poser son menton contre son épaule « Celle-ci, je l’ai prise dans un parc à Harlem - en désignant deux hommes âgés jouer aux échecs - Regarde, mais tu devrais en trouver une d’une vieille femme que tout le monde appelait Teresa. Elle passait son temps sur le perron de sa maison, sur cette petite chaise en bois, à contempler le monde qui tournait sans elle » et précisa « À force de me voir tourner dans le quartier avec mon appareil, elle a fini par m’interpeller pour me demander qui j’étais. On a parlé jusqu’à la nuit tombée » et il avait inquiété ses parents de son absence, mais qu’importe. Ça avait été une belle journée, riche en enseignement.


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Mer 28 Aoû - 18:29

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -non… parce que j’aurai fini par étouffer cette idée. » sans avoir besoin de l’exprimer à voix haute. Elle avait toujours agit ainsi. Le pouvoir de la pensée positive. « -c’est pas… » elle sourit. Pour elle ce n’était pas comparable. Ce n’était pas parce qu’elle ne s’était pas ouvert à lui sur cette idée absurde qu’elle réprimait ses émotions. Elle avait passé un merveilleux weekend avec lui, sans être obsédée ou se prendre la tête avec cela. Elle savait parfaitement cloisonner. Elle avait soudainement l’impression de l’avoir déçu, simplement parce qu’elle n’avait pas été capable de lui parler de ça. « -mais j’ai aussi le doit de vouloir éviter le sujet durant quelques jours, pour ne pas t’accabler plus encore. Ce qu’a dit ta sœur t’a blessé, tu n’avais pas besoin de que vienne en rajouter avec cette idée complètement débile qui est née dans mon esprit à cause d’une blessure de mon passé. » elle inspira et ajouta : « -ce n’est pas parce que je ne t’en ai pas parlé que je considère que je ne peux pas compter sur toi. Pas du tout » il y avait tout se dire, mais aussi trouver le moment pour le dire. Savoir si c’était judicieux d’en parler ou si ce n’était finalement que des broutilles.

A nouveau elle évoqua cette notion de perfection qu’il ne cessait de lui attribuer. Elle pencha la tête sur le côté et il parvint à la faire rougir et à lui faire baisser les yeux. Elle était gênée parce tout ce qu’il venait de dire. Et en même temps, ça faisait écho à ce qu’elle lisait en ce moment. Assez étrange d’ailleurs qu’il parle de vulnérabilité. « -attends quoi ? Je te sors parfois de tes gongs ? » demanda Angie en souriant, prenant cela avec légèreté. « -mais ça aussi c’est une phrase à moi ! » relança-t-elle en riant. « -alors c’est parfait… » souffla la jeune femme avait de l’obligé à rester dans le canapé, souhaitant poursuivre la découverte de son talent pour la photo.

Elle apprécia chacun d’elle, chaque histoire qui allait avec. Et petit à petit, elle faisait le constat accablant de comprendre un peu plus encore à quel point la mort de Tommy avait changé Edward. « -tu sais, ça serait un super concept ça. Bonjour, je suis photographe, je peux vous prendre en photo. » elle se tourna légèrement vers lui : « -la plupart des gens n’aiment pas ça. Ne se trouvent pas photogénique… ou bien que c’est réservé aux personnes que la société décrit comme étant belle. » elle s’arrêta : « -j’ai trop d’idée à la minute là ! » elle le regarda et demanda avec le plus grand des sérieux: "-promets moi de quitter la politique et d'arrêter de gâcher ce talent pour la photo. S'il te plait."


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Mer 28 Aoû - 20:52

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward en viendrait presque à remercier l’intervention de Bethany Winthrop, bien qu’il continuait à condamner fermement son geste à son encontre. Sans son immixtion, il n’aurait probablement jamais été informée des doutes persistants que réprimaient Angelica. Toutefois, bien que contrarié par cette pensée, il n’était pas pour autant déçu du silence de la jeune femme. Le politicien désirait seulement qu’elle se sente suffisamment en confiance à ses côtés pour se livrer à lui sans éprouver la moindre crainte. Il voulait être également un homme capable de la rassurer dans les moments de doutes. Dans un soupir, il prononça son nom et ajouta aussitôt après « Ton idée n’est pas débile. Tu as le droit d’éprouver des peurs ». Sa main posée délicatement sur sa joue, caressant sa peau de la pulpe de son pouce, Edward reprit « Et pour te répondre : Oui, tu as le droit de considérer que le moment n’est pas opportun. Tant que tu finis par évoquer ce que tu ressens à l’issue, le temps que tu prends pour cela n’a que peu d’importance ». Seulement, il ne voulait pas qu’elle laisse gangréner son cœur et son esprit par de telles idées. Un simple « Bien » conclut la suite de la conversation, la laissant poursuivre sur sa conception de la perfection qu’il considérait comme unique et propre à chacun. Edward ne considérait pas la jolie rousse comme parfaite au sens général du terme, mais par le prisme de son propre regard. Elle était parfaite dans son imperfection. Une perception pour le moins paradoxale, mais qui n’en était pas pour autant dénuée de sens. Le politicien constata qu’il n’avait pas laissé de marbre Angie lorsque cette dernière usa de la plaisanterie pour lui répondre « Oh mon amour, si tu savais ! » renchérit-il en employant la même légèreté dans la voix, avant de laisser un rire enjoué résonner sur chacun des murs de la pièce « Dois-je comprendre que je te suis redevable de droits d’auteurs ? ».

Tandis qu’il avait envisagé de poursuivre la soirée dans le canapé, visionnant la suite de leur série télévisée, Angelica déclina, le priant de rester un instant de plus à ses côtés pour découvrir chacune des photographies qui jonchaient le fond de la boîte en carton qu’elle tenait dorénavant devant elle. Son menton contre son épaule et ses bras autour de sa taille, Edward prit plaisir à conter quelques-uns des souvenirs liés à ses clichés. Le temps n’avait pas altéré ses souvenirs, ou encore les émotions inhérentes. Inclinant légèrement la tête sur le côté afin d’entrevoir son délicat visage, le politicien resta suspendu à ses lèvres, se laissant enivrer par le soudain engouement de sa moitié. Son entrain habillait ses lèvres d’un tendre sourire, pendant son regard l’enveloppait amoureusement « Non ! Continue. J’aime tes idées » précisa-t-il aussitôt. Soudainement, il sentit une lueur différente voiler son regard d’émeraude et il comprit davantage ce changement brutal quand elle reprit parole. Sa main dans les cheveux de feu de la jeune femme, il rapprocha ses lèvres des siennes, l’embrassant avec sentiment, et se décida à souffler un « Je te le promets La Mia Luce » et il respectait chacune des promesses qu’il formulait. « Angie… » et reprit après une brève hésitation « Veux-tu toujours qu’on officialise notre relation ? ».



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Mer 28 Aoû - 21:41

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Elle allait faire des efforts. Il avait raison, une relation fonctionnait seulement si c’était réciproque. A l’avenir, elle lui parlerait de ses doutes ou de ses peurs. La conversation passa à autre chose et les rires refirent surface. « -quoi ?! Attends comment ça ? Quoi par exemple ? » ah ba oui, forcement il avait piqué sa curiosité. Maintenant elle voulait savoir. « -exactement ! » renchérit la jeune femme au sujet de cette phrase qu’elle avait sorti en premier. Hors de question de quitter la bibliothèque. Elle tenait à voir les autres photos et l’étendu du talent d’Edward. Angie ne s’était pas trompée, il avait un don. Sur les portraits qui défilaient devant ses yeux, on pouvait presque ressentir les émotions de chaque personne. C’était magnifique. Et petit à petit, des idées venaient à l’esprit de la jeune femme. « -ok… je suis certaine que tu pourrais apporter quelque chose de plus qu’une simple photo. » elle fit des gestes avec ses mains tout en expliquant son idée : « -en prenant des photos de cette façon, les gens n’ont pas à réfléchir à la pose qu’ils doivent prendre, s’ils doivent sourire ou non. En fait dans tes photos on voit… on voit l’âme des gens… » il allait probablement la prendre pour une folle. « -alors forcement j’imagine des choses pour les femmes, parce que c’est mon truc. Je pense à toutes femmes qui ont eu un cancer, ou bien encore aux mamans qui n’acceptent plus leurs corps. Avec de telles photos tu pourrais… » elle sourit : « -tu pourrais tellement les aider à retrouver confiance en elles… »

Son regard changea et elle lui demanda avec le plus grand de sérieux, de lui faire une promesse. Elle ne voulait pas qu’il renonce à la photo. Il devait reprendre un appareil en main et renouer avec cette passion. Parce que c’était du gâchis… Elle lui rendit son baiser avec tout autant de sentiment, avant de l’envelopper d’un regard plein de douceur en l’écoutant formuler cette promesse. « -merci… » souffla la jeune femme en retour. C’était tellement important pour elle. Puis elle fronça les sourcils. « -je... » elle hésita : « -j’en sais rien. » toute à l’heure elle avait formulé cette demande par jalousie ou possessivité. Edward était son homme. Et elle ne voulait pas qu’une autre femme se permette de l’approcher. « -tu n’en as pas envie. Tu as été claire tout à l’heure et je… » d’un regard, elle lui demanda de la laisser finir : « -et je comprends tes arguments. Seulement j’ai pas envie de vivre dans l’ombre ou cachée. » elle sourit : « -je veux que toutes les femmes du monde sachent qu’Edward Wyler n’est plus sur le marché ! » avant d’en rire. « -mais ça peut attendre que tu es quitté ton poste… pas la peine de tout mélanger. » oui, ça pouvait attendre. Le plus important, c’était qu’il arrête la politique qui ne lui plaisait pas, et qu’il retourne à la photo.

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