En cette après-midi pluvieuse, je me rends au restaurant que j'ai repérer quelques jours plutôt, lors de mon arrivée à Paris. En passant dans le coin, j'ai vu que le gérant est à la recherche d'un ou d'une chef/fe patissier/ère et au vu du restaurant, je me dis qu'il leur faut un très bon cheffe. Ca tombe bien, parce que c'est que je suis. En plus de ça, je suis à la recherche d'un travail, alors que je sors tout juste de mes études dans la meilleure école de cuisine de France. Le renommer de l'Institut Auguste Armand n'est plus à faire, et je ne pas pas cela uniquement car mon père, mon vraie père, en est le directeur depuis plusieurs années.

Même si plus rien ne me retient à Calvière, j'aurai pu y rester pour ma famille, mais j'ai trop de souvenir là-bas, et la plupart me rendent plus titre qu'autre chose. J'ai surtout beaucoup de souvenir avec la femme suppose être ma meilleure amie, qui est également mon ex-petite amie. J'ai toujours trouvé cela injuste qu'elle ne puisse pas faire le master, elle aussi, surtout que Carla avait de très bonnes notes. C'était même l'une de meilleures élèves de notre promotion. Si j'ai longtemps cru que Carla allait revenir, ou encore que notre relation pourrait fonctionner à distance, j'ai vite étais déçu lorsque je n'ai plus eu de ses nouvelles, du jour au lendemain, sans raison.

Aujourd'hui, je suis en couple avec Alice, et c'est elle pour elle que j'ai quittée la chaleur du sud, pour la rejoindre dans la capitale française. Elle n'a pas tord, quand elle me dit que j'ai plus de chance de trouver du boulot ici plutôt qu'ailleurs. Pourtant, une seule femme continue de hanter mes pensées, de jour comme de nuit. Une femme que je rêve de retrouver, une femme a qui j'aimerais donner une seconde chance, car je sais que nous sommes fait l'une pour l'autre. Sauf que... je ne sais pas où elle se trouve. Je ne le serais peut être jamais. Et puis, Carla est sûrement passée à autre chose depuis la dernière fois et il clair qu'elle ne veut plus me parler, autrement elle m'aurait donnée de ses nouvelles, non ?

Après quelque temps de marche, je me trouve enfin devant le fameux restaurant, dont je pousse la porte. J'attends l'arrivée du gérant du restaurant, pour éventuellement m'entretenir avec ce dernier, pour lui proposer ma candidature comme cheffe pâtissière.

Cela faisait maintenant deux ans, deux longues années, où je suis cheffe de mon propre restaurant sur Paris. J'ai suivi limite par obligation Livio. L'homme avec qui, je me suis mariée, mais malgré tout, je pense encore à Bérénice. Elle a fait le Master pas comme moi. On pensait qu'une relation à distance cela marcherai,mais non. Nous avons rompu, et rompu à contre coeur. Faut dire, que au début, j'étais la peste et avec elle aussi. Mais avec le temps, j'ai trouvé en la jeune femme,une véritable amie. J'ai également découvert, que j'aimais les femmes. Nous avions fait l'école ensembles, je ne la quittait jamais. Et même si, je devais la quitter pour une raison, elle me manquait cruellement. J'ai même voulu lui demander d'être ma femme, quand nous aurions fini notre Master..mais la vie en à décider autrement. Livio avait trouvé un poste sur Paris, il m'a demandé enfin supplier de le rejoindre, que Bérénice arrivera sans moi. J'en ai parlé à Bérénice, et que la relation à distance cela marcherai. Que je viendrais la voir lors des vacances par exemple, mais non. Je n'ai pas réussi à la voir. Finalement, nous avons rompu. C'était dur pour moi de rompre avec celle que j'aimais. Entre temps et avec les années, je me suis mariée avec Livio, et j'ai ouvert mon propre restaurant. Cela fait deux ans aussi, que je cherche un second. J'ai eu des candidatures. Mais soit c'est le salaire pas assez élève, les horaires, certain voulais finir à 18h, pour être tranquille les soirs où encore venir le matin à 8 h, c'était trop tôt. Ils voulaient venir plutôt à 10h, non mais sérieux là. Deux ans, que je cherche encore et toujours. J'avais laissé l'annonce, je me dis que peut-être, un jour, je trouverais la personne.

Je me trouvais aujourd'hui derrière en cuisine. Je faisais un peu de rangement, quand j'entends la porte s'ouvir. Ah encore une personne pour candidater. Mouai, à coup sûr, c'est encore quelqu'un qui veut bosser quand je veux et pas finir. Je soupire et décide d'aller à sa rencontre. Quand j'arrive devant,le choc total là. Bérénice...mais c'est impossible. Je dois rêver moi. Tous les souvenirs avec elle, me remontaient.

Bérénice...tu es réelle ? Je... désolé de ma question. Mais...j'ai l'impression de rêver. Te voir là face à moi. Je...suis tout chamboulée.

Je pars m'assoit sur une chaise. J'avais l'impression de voir un fantôme devant moi. Bérénice, là je m'y attendais pas vraiment.

Je ne m'attendais pas du tout à ce que le gérant du restaurant soit mon ex. Je me souviens encore de la dernière fois où nous nous sommes parlés. Carla, qui essayer de me rassurer, que notre couple aller survivre à la distance. Mais la distance à eux raison de nous et de notre amour. Je me souviens également de notre dernier échange sms. Comme je n'avais pas de nouvelle d'elle depuis notre rupture, je lui ai envoyé un sms mais sa réponse m'a choqué. Je n'ai jamais compris pourquoi elle m'a demandé de la laisser tranquille, pourquoi elle ne voulait plus me parler. Je me suis dis qu'elle m'en voulait sûrement à cause du master et que de ne pas être avec moi a compliqué les choses entre nous, qu'elle préférée ne plus penser à nous, à notre histoire. Une très belle histoire, pourtant. Le coup a était dure à encaisser pour moi, très dure même. Je ne lui ai plus écrit depuis, respectant son choix.

Deux ans ont passés depuis, mais je pense toujours à elle. C'est plus fort que moi. Ma meilleure amie me manque, ma Carla me manque tout simplement. Heureusement pour moi, ma petite amie ne semble avoir rien remarqué jusqu'à présent. Lorsque le gérant arrive, je suis surprise de voir Carla, devant moi. Je ne pensais pas la revoir. Me retrouver face à elle maintenant est tout autant surprenant que difficile. Qu'est ce que je vais lui dire ? Que je sais qu'elle ne veut sans doute pas me voir ? Qu'elle me dois des explications ? ça oui, elle m'en doit, mais je ne suis pas là pour lui demande de s'expliquer. Du moins, pas tout de suite. Je viens surtout pour son annonce.

Venant d'arrivée sur Paris, il me faut un travail et je suis prête à tout, même à me lever très tôt le matin et partir tard le soir, week end y compris. Même faire des heures supplémentaires. Mais maintenant que je sais qui est le patron ici, je me dis que c'était une mauvaise idée de venir. Je ne veux pas imposer ma présence à quelqu'un qui ne veut plus me voir ou me parler. Le pire, c'est que j'ignore comment nous en sommes arrivée là...

« Carla.. C'est moi, oui. Je sais que tu n'as probablement pas envie de me voir. Je ferais mieux d'aller voir ailleurs pour du travail. Désolé pour le dérangement. »

J'avais bien fait d'avoir laissé l'affiche que je cherchais une personne. Mais je ne m'attendais pas, à revoir Bérénice. C'était dur de rompre avec elle, c'est moi plus ou moins qui a voulu rompre. Ne pas pouvoir la voir, ni l'embrasser, s'était trop dur pour moi. Je me remettais doucement du choc en la regardant. Je me lève aussitôt et la retient

Ne pars pas s'il te plaît. J'ai besoin d'explication. Bérénice, pourquoi tu ne m'a jamais répondu à mes SMS ou mes appels ou encore mes lettres ? Tu ne m'aimais plus c'est ça ? Bérénice explique moi, deux ans, que je n'ai aucune nouvelle de toi, c'est une vraie torture. Et là te revoir, c'est comme un rêve.

Je me rapproche plus d'elle. Je voulais sentir sa peau et son odeur. J'étais loin de me douter, qu'elle a refait sa vie. Et moi comment lui annoncer pour moi. Je soupire.

Tu m'as tellement manqué. Le poste est pour toi. Bérénice,je...suis si heureuse de te revoir. Enfin le poste est à toi, si tu le souhaites. En tout cas, tu es prise.

Je m'approche d'elle et la serre contre moi. Je pleure même de joie de la revoir. Je réalise vraiment, qu'elle est là face à moi. J'espérais qu'elle allait me donner des explications pourquoi,je n'ai jamais eu de réponse de sa part. Peut-être qu'elle ne voulait plus de moi. Je me demande si je dois lui dire, que je voulais l'épouser moi.

Je m'apprêté à m'en aller lorsque je sens une mais sur mon bras, pour me retenir. Je ne suis pas sûr de tout bien comprendre. De quel messages, appels ou encore lettres me parle t-elle ? Je n'ai plus de ces nouvelles depuis ce dernier sms, celui où elle m'a dit qu'elle ne voulait plus me parler. Je vois dans son regard qu'elle ne comprends pas pourquoi je pense qu'elle ne veut plus me voir. Croyez le où non, mais il y a quelque chose qui cloche ! Cette histoire n'est pas clair. Je la regarde, l'air confuse alors que mon regard ce plonge dans le sien. Bon dieu, je ne pensais pas que je la verrai, un jour. Je fais les gros yeux, lorsqu'elle me demande si je ne l'aimais plus. Pardon ? Moi ne plus l'aimer ? Mais elle marche sur la tête ou quoi ? Si elle savait combien cela a était dure pour moi lorsqu'elle a rompu avec moi, puis lorsqu'elle m'a dit ne plus vouloir me parler. J'ai passé des soirées et des nuits à pleurer. Carla n'était pas seulement ma petite amie, elle était aussi ma meilleure amie, celle qui connaît tout de moi, celle qui a vécu beaucoup de chose à mes côtés. Elle était celle a qui je pouvais dire des choses que je ne voulais dire à personne d'autre, celle qui s'est toujours montré d'un soutien indéfectible lorsque j'allais bien ou que j'allais mal. La perdre comme ça, du jour au lendemain quasiment, c'était une torture. Non, je n'ai pas cessée de l'aimer. Même si je n'étais pas seule, la vie sans elle n'avait tout simplement plus de sens. Alors, je me suis refugiée dans ce que j'aime le plus à part elle: la cuisine et surtout la pâtisserie.

« De quoi tu me parles ? Je n'ai jamais rien reçu de tout ça. A vrai dire, je n'ai pas eu de tes nouvelles depuis que tu m'as dit, mot pour mot, dans notre dernier message, de te laisser tranquille et que tu voulais plus me parler. »

Je soupire. Je ne sais pas si je dois accepter ce poste, mais en même temps, je lis dans ses yeux qu'elle est sincère et qu'elle me veut vraiment à ce poste. Je connais Carla, du moins j'espère toujours la connaître aussi bien qu'autrefois

« J'ai essayé de t'oublié, c'est vraie mais je n'ai jamais réussi. Je n'ai jamais cessée de t'aimer Carla. Je t'ai cru quand tu m'as dit que notre relation aller survivre à la distance, mais la vérité c'est que j'aurai dû savoir que les relations à distances ne sont pas faite pour durée. J'aurai pas du te laisser partir, j'aurai du venir avec toi. »

Je sens que nous avons beaucoup de chose à nous dire toute les deux, mais là ce n'est pas le bon moment, n'est-ce-pas ? Ce n'est ni le moment ni l'endroit.


« J'accepte le poste, ça ne fait pas peur de commencé tôt et de finir tard. Je peux même travailler le dimanche et même faire des heures supplémentaires si tu as besoin. »

Je lui écrivait des lettres, comme si les SMS ne suffisaient pas. Je lui écrivait souvent, qu'elle me manque beaucoup, qu'elle est la femme de ma vie et qu'un jour, on va se retrouver. Je lève un cil, comment ça, elle n'a rien reçu.

Tu n'as jamais rien reçu ? Mais...je n'ai pas écrit ce SMS. Et tu crois franchement, que je serais capable d'écrire laisse moi tranquille. Bérénice, regarde moi dans mes yeux, je te jure, je n'ai jamais écrit une telle chose.

Mon petit doigt me disait qu'il, avait anguille sous roche là. Je devais mener une enquête la. Je sais que je demander toujours à Livio de poster ma lettre. Il...non. il ne serait pas capable de jeter à chaque fois mes lettres. Je lui prends ses mains et, lui fait un tendre baiser. Je ne pouvais plus là, je mourrais de l'embrasser.

Bérénice...je t'aime aussi. C'est toi, que je veux pour toute la vie. Je sais, je me suis trompée, la distance ça ne marche pas. Ça marche dans les films peut-être,mais pas dans la vraie vie. Tu as fais les Master, car tu es là meilleure voilà tout. Et puis c'est passé non? Maintenant, que je t'ai retrouvé, je ne la je ne te lâche plus moi.

Je l'embrasse à nouveau tendrement. Je la regarde dans ses yeux verts. J'étais si heureuse de la revoir.

Le dimanche et samedi, c'est repos. Maintenant, que je t'ai retrouvé, les week-ends, on pourra être ensembles. Parler du bon vieux temps et surtout, se retrouver.

Comment ça elle ne l'a jamais écrit ce sms ? Mais alors, si ce n'est pas elle, qui ? Quelque chose ne colle pas. Ce sms qu'elle n'a jamais envoyer, ses messages, ses lettres que je n'ai jamais reçu, c'est comme si quelqu'un ne voulait pas que l'on garde contact. Comme si on voulait nous privée l'une de l'autre. Le pire, c'est que cela à marcher. J'étais persuadée moi, que Carla ne voulait plus entendre parler de moi ! Mais moi, je crois Carla. Je le vois dans ses yeux qu'elle est sincère dans ses paroles.

« J'ai cru que tu m'en voulais et que tu ne voulais plus entendre parler de moi, oui. Mais je te crois Carla, quand tu me dis que ce n'est pas toi qui m'a écrit ça. Je sais que tu ne me mentirai pas. Mais alors... on a un problème, qui m'a écrit à ta place ? Et où sont passés tes lettres, tes messages ... »

C'est ce que nous allons découvrir ensemble. Oui, je compte bien mener l'enquête avec elle. Clairement, quelqu'un essaie de nous séparer et il a réussi. Malheureusement pour cette personne, qui qu'elle soit, les personnes faite l'une pour l'autre finissent toujours par se retrouver. Je suis surprise par le geste de Carla. Elle m'aime toujours.

« Toi aussi tu mérités de le faire Carla. Tu étais l'un des meilleures élèves, avec moi. Je n'ai jamais compris comment on a pu te refuser de faire le master. C'est tellement injuste ! Même si je sais que ce n'est pas cela qui t'a empêcher de devenir une grande cheffe. »

Je ne devrais pas faire ça, mais j'en ai tellement envie. Elle m'a tellement manqué. Je lui retourne son baiser. Comment je lui dis que j'ai quelqu'un, ? Alice est gentille, on est bien ensemble mais elle n'est pas Carla. C'est à Carla que je pense jour et nuit, c'est Carla que je veux, c'est elle que je veux embrasser, c'est dans ses bras que je veux m'endormir. Ne sachant pas comment lui dire, je décide de remettre cette conversation, ce sujet, à plus tard. Je lui souris, quand elle me dit que le week end, c'est le week end et que l'on pourra être ensemble, que l'on pourra rattraper le temps perdu.

« C'est toi qui vois, cheffe ! Mais oui, ça me plairait beaucoup de passée mes weeks end avec toi, comme on avait l'habitude de faire. »

Des weeks end à rester au lit, ou encore à ce lever de bonne heure juste pour cuisiner à deux et tester plein de recettes. D'ailleurs, il faudra que je lui fasse goûter mon dernier dessert en date. J'espère qu'elle va aimer, car c'est aussi pour elle que je l'ai fais. Peut-être même que l'on pourra le mettre à la carte du restaurant, si elle veut.

Je me demandais qui et pourquoi, une personne sait fait passer pour moi. Les lettres, j'ai ma petite idée. Cela ne peut être que Livio, vu que je lui demandais de la poster à chaque fois. Mais pourquoi il ferait une chose pareille. J'espère juste, qu'il n'est pas dans une affaire louche avec la mafia ou je ne sais quoi encore. Non Carla arrête des regarder des films ou séries pareil.

Mais comment tu peux penser que, je ne voulais plus de toi? C'est avec toi, que j'ai découvert que, j'aime les femmes, que j'ai eu ma première fois avec une femme et surtout, tu es et sera la dernière femme, que j'aime. Les lettres, je dois avoir une idée et ça risque de te mettre en colère. Avec le restaurant, je demandais à Livio de poster ma lettre à chaque fois. Je sens qu'on va avoir une discussion lui et moi dès ce soir.

Oupsi, je parlais de Livio qui était devenu mon mari. Je me demande ce qu'il à encore fait lui. Je sentais qu'il à fait encore d'autres choses. En tout cas, il a réussi à me séparer de Bérénice. Il ne perd rien lui. Le Master,je l'ai loupé, mais j'ai dû louper un truc voilà tout. Cela ne m'as pas empêché d'être cheffe de mon propre restaurant non?. Je la regarde tendrement et décide de lui avouer.

J'ai raté un truc lors du Master voilà tout. De toute façon, j'ai quand même réussi à ouvrir mon propre restaurant et j'ai mon second Bérénice. L'essentiel c'est de t'avoir retrouvé. J'ai...je suis mariée avec... Livio. Je sais tu dois m'en vouloir, mais c'est toi que j'aime. De toute façon, je vais demander le divorce. Il est casse pied comme pas possible. Je voulais que tu le saches.

Je la tire vers moi et l'embrassa tendrement. Je sentais les larmes venir sur le coup. Soudain, il me vient une idée.

Et si on se donne rendez-vous à l'hôtel demain? On pourra parler de tout. Je trouverai un truc a dire à l'autre guguss. Bérénice, c'est toi que j'aime et que toi. Je suis sincère sur mes sentiments envers toi mon ange.

C'est vraie, je ne sais pas pourquoi j'ai pensais ça moi, mais en même temps Carla est partie. Elle m'en avait parlé oui, mais je n'ai jamais compris pourquoi elle a décidé de suivre Livio, alors que c'était avec moi qu'elle était ! C'était moi, sa petite amie, c'était moi avec qui elle dormais chaque soir, alors même si elle n'a pas était retenu pour faire le master (ce que je trouve toujours louche, peu importe ce qu'on en dira), elle aurait pu rester à Calvière avec moi, non ? On aurait pu déménager à la capitale ou même ailleurs plus tard, j'aurai pu l'aider à ouvrir son restaurant. On a toujours formé un super duo toute les deux, et même si je l'ai retrouvé deux ans plus tard, je ne comprends pas son choix.

« Je ne sais pas Carla, tu est partie après tout alors que tu aurais pu rester avec moi. Je me suis posé beaucoup de questions, je me suis même dis que tu ne m'aimais plus puisqu'au final, tu as rompu avec moi. Je n'ai pas compris que tu as choisi de partir et sans moi Carla. Livio ? Tu devrais le savoir pourtant, que ce n'est quelqu'un sur qui ont peut compter. »

Je suis un peu en colère, oui. Je sais que Livio n'est pas une personne de confiance, mais je comprends que Carla avait besoin de quelqu'un pour poster ses lettres, pendant qu'elle s'occupait de son restaurant. Le pire arrive quand elle m'annonce qu'elle est mariée avec Livio. Pardon ? J'ai cru mal comprendre là. Comment ça, Carla est mariée avec Livio ? Comment elle a pu faire ça, après tout ce qu'il m'a fait ? Après qu'il est fait connaître à tout l'Institut que j'écrivais une histoire érotique entre deux femmes. Tout le monde, à part Carla, c'est moqué de moi à cause de LUI, même si c'est la cheffe Cardone qui lui avait donnée l'idée, voulant détruire mon amitié avec Carla. Tout l'Institut à cru que j'étais amoureuse de la mère de ma meilleure amie à cause de LUI ! Alors que en réalité, c'est de Carla que j'étais amoureuse. J'étais très mal ce jour là, à cause de ce qu'il a fait. Je voulais me faire toute petite, comme une souris et ne plus jamais sortir de chez ma sœur, je ne savais pas encore que c'était ma mère à cette époque. Sans oublier qu'il a saboté mon travail, parce la cheffe Cardone lui avait demandé. Ma présentation a failli être gâché à cause de LUI, et je ne crois pas qu'Emmanuel, le chef Teyssier, aurait était ravi. Non, là c'est de trop. Je sens la colère qui monte en moi. J'y crois pas. Comment elle a pu faire ça !

« Pardon ? Non, c'est pas possible. Tu te fous de moi là ? Comment tu as pu, après tout ce qu'il m'a fait ?! Tu es amoureuse de lui, c'est ça ? »

Là je suis vraiment en colère ! J'en oublie que je n'ai jamais dit à Carla, que c'était lui le responsable de ce qui m'est arrivée aux journées de la pâtisserie, lors de notre première année. Une chose est sûr, Carla sait à quel point je n'ai jamais supporter voir Livio proche d'elle, à quel point j'étais jalouse de lui quand ils étaient ensemble. Ou plutôt, j'étais jalouse de Carla et j'envieuse de Livio. Ce qui n'est pas pareil. La différence ? Etre jalouse, c'est avoir peur de perdre quelque chose qu'on a, être envieux c'est vouloir avoir ce que les autres ont. Et dans ce contexte, tout se rapporte bien à Carla. J'avais peur de perdre Carla, et je voulais Carla, car j'en étais amoureuse. J'entend rapidement qu'elle me propose un rendez vous à l'hôtel demain. Sur le coup de la colère, je la repousse quand elle m'embrasse.

« Lâche moi ! Comment tu veux que je te crois maintenant hein ? J'aurai pas cru que tu m'aurais fait ça. Je croyais que tu m'aimais. »

Je me dégage d'elle et décide de partir. Je quitte le restaurant et rejoint ma petite amie. On part se promener en ville, main dans la main, elle veut me faire visiter un peu. On discute, elle me demande si mon entretien c'est bien passé. Je lui dis que oui, que la gérante du restaurant c'est ma meilleure amie et que je suis contente de la retrouver. Je n'écoute qu'à moitié ce qu'elle dit, je suis ailleurs. Je ne vois pas que Carla nous voit, mais Alice comprend rapidement que ma meilleure amie n'est pas uniquement ma meilleure amie et que je suis toujours amoureuse d'elle. Quand on rentre à l'appartement, elle remet le sujet sur la table, me dit qu'elle a compris et décide de me quitter. C'est le mieux que l'on est à faire, non ? Elle ne veut pas empêcher deux âmes sœurs de ce retrouver et pourtant.. même si Carla ne veut plus de moi, je ne peux pas continuer à être en couple avec Alice, alors que je pense à Carla jour et nuit. Ce n'est pas juste pour elle.