J'ai 31 ans et je vis à Ottawa, Canada depuis huit ans. Je suis célibataire et je le vis comme le vit un célibataire ... J'aime ma solitude, j'ai appris à vivre avec? Je suis né à Wakefield d'une famille riche d'un père américain et d'une mère française. Mon Père a fait fortune en créant sa société d'electronique de pointe, j'ai ajouté ma carte en m'associant aux plus grands laboratoires du pays pour la vente des puces qui aidant à la recherche scientifique. J'ai vécu à Montréal depuis mes 15 ans où j'ai fais de brillantes études, où j'ai aimé et été trahi, la famille etant restée à Wakefield pour y implanter une usine aidant ainsi à l'essor de la petite ville de son enfance. Aujourd'hui je vis à Ottawa, où il est bien plus facile d'avoir des bureaux que dans une petite ville le plus souvent perdue sous la neige. Je vis seul dans un loft confortable. Je suis aujourd'hui le patron officiel de la société familiale, depuis l'accident de mon père Cinq ans auparavant. Je gère la société aidé dans ma tâche par Lise Anworth une fidèle employée qui est devenue ma confidente et son amie, elle est la seule à pouvoir me parler directement sans craindre que je ne prenne mal ses paroles. Je pense que le bien-être de mes employés est le sacerdoce qui permet une société épanouie. Toujours élégant, calme et poli. J'ai su avec le temps gagner le respect de mes employés que ce soit au siège d'Ottawa ou à l'usine de Wakefield. Aujourd'hui nous nous agrandissons, la société prend de l'importance. Il est plus que temps de se demarquer !
Il était venu, il ne savait pas encore pourquoi. Peut-être que la pause salutaire l’aiderait à repartir sur de bons pieds. Depuis ces dernières semaines, il ne faisait que travailler avec acharnement pour régler les différents problèmes aux autorisations de « secret défense » qui devrait s’allier à celui de « confidentialité médicale » des divers laboratoires, et encore d’autres restrictions. C’était d’un compliqué, chacun renvoyant à l’autre le soin de signer ces foutus papiers, à croire que le monde s’alliait pour l’emmerder. Parfois il se demandait s’il allait sur le bon chemin, mais il suffisait de voir les regards satisfaits de ses employés pour savoir qu’il avait eu raison. Chacun voulait réussir et prouver que Wakefield avait du talent.
Il était entré, avait prit sa bière ne cherchant même pas à savoir qui était là et s’était affalé au premier siège. Il ne l’avait pas vu, l’esprit encore tourmenté des histoires administratives et politiques, loin du mode détente, ne l’ignorant pas volontairement pour une fois. Que dire quand il se retrouva à se rendre compte qu’elle était à ses côtés et qu'il ne pourrait pas fuir aussi facilement sans que cela ne se voit. Il aurait voulu qu’elle soit rentrée chez elle retrouver qui elle devait, une jolie femme comme elle devait avoir un homme conquis par sa beauté, par son regard aussi sombre que le sien dans lequel il aimait se perdre longtemps, si longtemps auparavant dans une autre vie. Ou simplement qu’elle ne soit pas revenue du tout dans celle ci . Cela aurait été tellement plus simple. Que voulait-elle donc. Un jour, quand la colère serait passée il faudrait lui poser la question. Les hasards ou coïncidences n’étaient plus pour lui, c’était un pragmatique, elle voulait quelque chose de lui, mais en s’y prenant de cette manière, elle n’y arriverait pas, et même surement à d’autres manières. Non c’était décidé depuis son entrée dans son bureau, il n’écouterait rien d’elle.
La soirée qu’il espérait tranquille, au moins les quelques minutes de répit que lui avait octroyé le téléphone, ne durèrent pas aussi longtemps qu'il l'avait voulu. La jeune femme le piquait d’une remarque que lui seul pouvait comprendre sans demi-mot, mais si elle imaginait que sa fatigue ne lui permettrait pas de répondre sur le ton approprié, elle serait surement surprise. Il avait baissé les armes devant elle, il n’aurai pas dû, visiblement elle ne demandait que cela, l’invitation aux provocations eut une réponse quasi immédiate alors que tous riaient qu’il n’ait pas vu Valentine, se tournant vers elle sans crainte de frôler ses genoux proches par leurs positions respectives, la voix ayant retrouvé un petit air de brise glaciale :malgré un vague sourire, la bière toujours en main
- Je n’envoie des sms qu’aux personnes dont je suis proche et celles aussi dont j’ai le numéro. Ce qui n’est pas notre cas, dans un sens comme dans l’autre. Nous en resterons donc aux mails. - Ne l’écoutez pas Valentine, il fait la tete parce que les avocats nous enquiquinent. répliqua une Clarisse aux aguets - Ils n’ont toujours pas levé leurs restrictions? Reprenant une vague conversation d’affaires en s’adossant à nouveau au canapé, bière portée aux lèvres pour se donner un instant de répit dans cette chaleur frustrée qui montait en lui. - Non toujours pas, après demain j’ai rendez-vous avec le gouverneur de la province, le Général Ganzer m’accompagne, espérons que ça suffise à débloquer la situation. Je commence à perdre patience.
Le téléphone sonnait, il faudrait remettre au lendemain le reste de défi avec la brune. Meme s’il avait voulu que sa pause dure plus longtemps, il ne put retenir un soupir de soulagement en quittant le bar, c’était trop tot pour réussir à parler avec elle, d’ailleurs vu comment s'étaient déroulées ces 10 minutes, il n’y aurait aucune pause tranquille entre eux , c’était bien mieux ainsi, il était au moins prévenu autant qu’il avait mis les choses au point.
La sonnerie résonnait encore, il décrocha traversant la place de marbre pour se rendre à la tour.
Dans le bar durant ce temps. - Oh vous avez fini ? Christopher n’est pas un bâtonnet de glace Elle grondait la secrétaire, Chris était son 4ème fils du moins elle le voyait comme ça. - Il a failli se marier vous savez ? - NONNNN cris de douleur des deux adorant la glace - Oui avec une petite de Montréal à ce qu’il parait elle l’aurait lâché avant le mariage, alors qu’ils vivaient ensemble, il l’a attendu des mois avant de partir de Montréal c’est sa mère qui m’a parlé de ça pauvre gamin. Ca l’a fait revenir ici il était en morceau ! le vieux l’a pas épargné, il ne lui laissait même pas faire le deuil de cette fille. - Ohhhhhhhpetit air dépité - trop triste - trop romantique -- On va faire peur à Val à force de parler sur notre patron - NONNNNnn sourire et verre qui se lèvent pour trinquer - Elle doit le trouver sexy non Val ? Ne dis pas que tu ne craques pas ! Le regard plus appuyé de Clarisse sur la brune avant qu’elle ne parte
La communication mauvaise l’avait fait raccrocher, merci les opérateurs pour la super 5g, tu parles d’une connerie de nouveauté. Il ne se pressait pas plus que cela inspirant profondément l’air frais de ce début de soirée. Peut-être ce soir irait-il courir, le temps s’y prêtait et il n’avait pas envie de faire souffrir ses phalanges encore un soir et etre marqué. Demain serait un jour important avec interview, et s’il arrivait les mains bandées ou pleines de bleus, sa propre image et celle de sa société allaient en pâtir. Il étira le cou faisant fi des gens autour de lui jusqu’au moment où il sentit une main se poser sur son avant-bras. Il allait virer l’importun et se retourna vers la personne, ne cachant pas son étonnement de voir Valentine à ses cotés. Pitié pas encore une joute, il n’avait pas que cela à faire ! Il reprit sa marche n’ayant aucune intention de lui donner satisfaction, mais sa phrase l’étonna un peu. Elle avait donc finit par apprendre ca. Les bruits de couloirs peut-etre ? Malgré tout il ralentit sa marche il avait ce besoin de parler au moins un peu, elle connaissait Mike et il se doutait bien qu’elle n’était pas là pour enfoncer son cadet. - Oui ta sœur est au courant. Premier tutoiement bien involontaire, presque l'aube d'une discussion normale. Il lui aurait bien demandé pourquoi sa cadette n’avait pas parlé de ça avec elle, en y pensant Valentine avait coupé les ponts avec lui et sa famille, alors elle ne devait surement poser des questions sur les Delarive. Il savait pourtant la jeune femme proche de son frère et surtout d’Anne, il se devait au moins de lui répondre
- Il va …secouant un peu la tete en reprenant sa marche … - mal en ce moment, ils l’ont trouvé il y a deux semaines dans la rue, début d’overdose, il s’en est sorti de peu. Il est en centre encore une fois, il nous fait ça par périodes depuis des années. Je crois que ça lui ferait plaisir de vous voir, toutes les deux. Il t’aimait beaucoup aussi. Je t’enverrai l’adresse si tu veux lui rendre visite
Mickael était le trublion de la famille et pourtant sans doute le plus fragile. Si Christopher faisait face sa façon, il n’avait jamais éprouvé le sentiment revêche et rebelle que voulait distiller leur père entre eux. Son petit frère avait toujours la pression de leur père pour lui ressembler. Christopher avait horreur de ces mises en avant de l’un ou de l’autre, et bien souvent ce ressentiment que le père voulait faire naître dans la fratrie avait amené les frères à en venir aux mains. Aujourd’hui c’était différent, Chris avait interdit à leur père de prendre contact avec son jeune frère, ses rapports avec Mickaël avaient fait un bon spectaculaire en avant, mais les plaies de son frère étaient trop profonde pour être effacées aussi vite.
Deuxième fois qu’elle pose son bras sur lui, qu'elle le retient et l’interrompt dans sa marche, deuxième fois qu’elle ose meme ce contact physique qu’il lui refusait. La tension montait en lui, la cocotte minute commençait à en avoir assez et allait exploser en soufflant son air brulant. Elle voulait lui parler ? Encore cette histoire de "je dois te" mais si il n'avait pas envie, que ferait-elle ? Jusqu’où irait-elle ?
- Important ?, Son regard se troubla à ce moment réduisant l’espace entre eux, la main sur l’épaule gauche de Valentine alors qu’il passait à ses côtés, son corps se penchant pour lui susurrer d'une voix sans colère juste un défaitisme latent, soupirant de voir qu'elle n'avait toujours pas compris ce qu'il attendait d'elle - Tu as 8 ans de retard sur les choses importantes, Valentine.Puis sans s’excuser de mettre fin à cet interlude dont il avait bien assez entendu de mots de sa part, il passa son chemin, si il avait eu besoin d’un face à face avec elle pour se remettre en forme et avoir l’esprit torturé, c’était gagné, il ne dormirait pas encore ce soir. Au moins les discussions avec Paris se feraient sans fatigue ou avoir besoin de se motiver. Il entra dans le bâtiment pour prendre l'ascenseur et oublier son "importance"
"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril " @mioon « Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Invité
Mer 10 Avr - 10:54
Valentine Devis
J'ai 31ans ans et je vis à Ottawa, Canada. Dans la vie, je suis chargée de relations publiques et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma propre volonté, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement bien. Après quelques années aux Us, à se former dans diverses agences de publicités, elle décide de se spécialiser dans tout ce qui concerne aux relations publiques. Valentine se démarque pour avoir étouffé dans l'oeuf plusieurs scandales touchant de grandes entreprises privées, redorant leurs blasons auprès du publique. Depuis six mois de retour au canada, la jeune femme préfère éviter Montréal, pas encore prête à affronter ses souvenirs, et Ottawa lui apparaît comme le choix plus prudent.
Resister lui a été impossible. Pourtant, il soufflait comme un vague air de trève entre eux. Une infime guerre froide. Valentine aurait pu la respecter, mais en fait, non. Juste non. Sa pique est d'une discrétion absolue. Ne les concerne que tous les deux et ne saurait attirer l'attention du reste de la tablée. C'est ainsi qu'elle le souhaite. Que cela reste dissimulé, des coups de griffes à pattes de velours. De griffures de soie de chine. Des provocations qui ne disent pas leur nom pour un autre que lui. Et ho, comme il ne la décoit pas! Sa réponse lui donnerait presque envie d'éclater de rire tant elle est juste, et exquisement distillée. Presque. Parce qu'elle est parfaitement aiguisé, elle la cisaille à la perfection. Un infime signe de tête dont il sera le seul à percevoir la présence. Lui concédant cette manche là.
Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est la bouffée de désir qui monte en elle et s'épanouit avec une vengeance sauvage. Valentine ignore si c'est du à sa présence, aux effluves de son parfums, à l'ironie de sa voix. Muette, elle se penche plus encore vers lui. Sa main crochète sa nuque. Sans un regard pour les autres employés, sans se préoccuper des murmures qui s'elèvent, la jeune femme brise toutes les conventions entre eux. Son cou s'incurve vers lui et sa paume le fait ployer vers elle. Jusqu'à ce que ses lèvres rencontrent les siennes. Sa bouche s'empare de la sienne, avide, impatiente et sans pudeur. Elle l'embrasse comme elle en a envie depuis qu'elle a croisé ses prunelles sombres glacées de reproche.
Un battement de coeur. Sa main n'a pas bougé. Les conversations continuent autour d'eux naturellement et il poursuit sur le sujet d'un rendez vous. Ses jointures sont blanches autour de son verre vide. Son souffle est désordonné, suivant le rythme d'une respiration altérée. Ses prunelles d'onyx sont voilées de langueur et de la volupté qui tord son bas ventre et calcine ses veines. Valentine est incapable de détourner le regard du sien malgré ce qu'il trahit. Il s'éloigne et elle reprend les rênes de ses sensations. Elle se lève à son tour, l'urgence de retrouver le cocon doux tissé autour d'Evan. De s'éloigner. Mais il est impossible de prendre congé sans saluer tout le monde, de prendre congé en parfaite courtoisie. La voix de Clarisse l'immobilise en deux phrases. Il a rencontré quelqu'un d'autre? Refait sa vie au point de vouloir l'épouser? Le coup est inattendu et creuse une peine à laquelle elle n'a pas le droit. Malgré elle, Valentine se retrouve à écouter les détails, tout comme les deux plus jeunes. La réalisation se fait rapidement. Fuck. Ho bordel. Sa main vient de heurter la bière à moitié pleine de Chris, dans un geste de surprise non maîtrisée. La rattrapant de justesse. Priant pour que Catherine n'ait pas été plus précise en discutant avec Clarisse. Comme elle devrait se taire. - Son père devait sans doute penser qu'elle n'était pas assez bien pour lui. -L'amertume et le dégout de Steve Delarive, toujours bien vivant. Au moins, il ne laisse pas indifférent. Et la secrétaire de Chris qui ne la quitte plus du regard. Mais bordel! Foutez moi la paix! Tous! Elle n'ajoutera plus un mot. Nan. Nana. Terminé! Sauf qu'elle est directement interpellée. Un sourire plus doux, plus sincère-Je crois qu'on peut dire sans se tromper que Christopher est bien au delà de la sexyness! Je suis pas sure que le mot existe, en fait!
Sur les rires de deux jeunes femmes, elle quitte enfin le bar et rejoint Christopher en quelques minutes. Valentine devrait éviter de le toucher. Mais ne peut vraiment s'y resoudre, sa main sur son bras. L'inquiétude pour Mikael est réelle. Ils ont passés des années, tous les cinq, entre son frère et leurs deux soeurs. Les amitiés nouées étaient aussi sincères que solides. Et elle est presque certaine que sa petite soeur est un peu beaucoup attirée par Mike, sans avoir jamais osé se déclarer. Et son veuvage la rend encore plus distante sur les affaires de l'Amour. Il lui a fallut longtemps pour tenir à nouveau debout. Un sourire sans joie. A croire que les femmes Devis sont faites pour élèver leurs enfants seules. Amazones modernes. Anne vient d'en rejoindre le Clan. Ce qu'il relève sur son petit frère enlève tout envie de rire à Valentine. Si il l'avait perdu.... Non. C'est une éventualité qu'elle refuse. -Isabelle viendra le voir et si il souhaite, bien sur que je lui rendrais visite! -C'est une telle évidence! -Si il a besoin de quoique ce soit, en plus de ce que tu lui apportes, dis le moi s'il te plait. -Hors limite de leurs conflits. Les liens qu'ils ont établis entre leurs familles ne sont pas concernés par leurs tempetes personnelles. Chris, Mike et Anne ont passés beaucoup de temps avec Isabelle les premiers mois après la perte de James quand Valentine, tout en revenant aussi souvent que possible ne pouvait aussi présente qu'elle l'aurait souhaité. Tout en adoptant son pas, bien qu'elle soit nettement plus petite que lui Valentine finit par ajouter. Pointe d'hésitation- J'aimerais passer un peu plus de temps avec Anne maintenant que je suis revenue. Si ca ne te gène pas. -Elle est réticente à renouer vraiment avec elle et la jeune femme devine qu'elle a besoin de l'accord, au moins tacite de son grand frère. Cependant, en aucun cas, elle ne créera de dissensions sur ce point. Si il préfère qu'elle évite de se rapprocher de sa soeur, elle ne le cherchera pas sur ce plan.
Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'elle aborde un point plus personnel, créant un second contact tangible entre eux. Les arretant dans leur retour vers la tour de bureaux. Et il lui oppose un refus très clair, le lui intimant en rompant dangereusement la distance qui était entre eux. Sa main sur son épaule. Cette fois, c'est elle qui tressaille perceptiblement à sa paume sur elle. Ses lèvres effleurent sa joue juste à l'instant où il s'éloigne déjà, après avoir l'avoir mordu de son poison. Il a raison et elle ne tente pas le retenir une troisième fois. Ce serait celle de trop. Elle le laisse s'éloigner. Et ses paroles éclairent un point crucial pour tous les deux. Cela fait près d'un an qu'elle préprare son retour, six mois qu'elle est de nouveau au Canada. Valentine a eu le temps de s'habituer à l'idée d'une confrontation entre eux. Si elle ne s'attendait pas à le revoir de cette manière, au moins, elle avait déjà prévu de le recontacter, de vouloir lui parler, elle avait joué cent fois leurs retrouvailles. Pas lui. Ce n'est pas son cas. Il s'est pris de plein fouet sa présence dans son bureau. Elle doit lui laisser du temps. Au moins un peu. Le laisser s'habituer à sa présence dans sa vie. A son retour. Car pour le moment, il est certain qu'elle ne va pas redisparaitre. Elle peut attendre , qu'il soit prêt à l'écouter. Un minimum de quelques jours, quelques semaines. Pas trop. Plus le temps s'écoule avant de lui parler de son fis, plus il sera furieux, même si il ne lui a pas laissé le choix.
Quand elle rejoint la tour, elle ne monte pas. Se contentant d'appeler un taxi avec les téléphones des diverses réceptionnistes et retrouvant Evan quelques quarante minutes plus tard. Pour une fois, elle lui permet de rester éveillé plus tard. Ressentant le besoin de passer du temps avec son fils malgré l'heure un peu tardive. Et puis aucune importance réelle puisque demain il n'a pas école. Valentine a beau être épuisée, elle ne parvient pas à trouver le sommeil. Encore. Rejouant cette première journée, ce qui s'est passé dans le bar à l'infini. Ce qu'il lui a assener sur les sms revient la hanter, bien plus séchement que ce qu'elle avait ressenti sur le moment. Tant pis. C'est encore dans les heures les plus tardives qu'elle cesse de lutter. Son portable créant la seule lumière dans l'obscurité de sa chambre.
5147741871 a écrit:
-J'ai huit ans de retard, tu as raison. J'attendrais que tu acceptes de me parler. De m'écouter au moins.
quelques minutes plus tard, elle envoie un second
5147741871 a écrit:
-Pas trop quand même.
C'est près d'une heure plus tard, flirtant avec les trois heures du matin qu'elle en envoie un troisieme.
5147741871 a écrit:
-Tu es encore plus séduisant que lorsque tu avais 20ans. Tu me manques.
Stupid girl. Mais au moins, elle finit par trouver le sommeil. Evan est attendu tot le matin chez la voisine, avec qui il va passer la journée et surtout son fils du même age. Le taxi réséervé la veille vient la chercher et c'est vers 8h qu'elle retrouve son bureau. Ses cernes sont soigneusement masquées et cette fois, elle a pris le chargeur de son télephone avec elle. Valentine a opté pour un tailleur plus féminin que ses pantalons à pince. Une jupe crayon bleue marine avec un rang de larges boutons dorés qui court de ses hanches jusqu' au bas de celle ci, attire l'oeil sur sa silhouette jusqu'à ses talons hauts assortis. Son chemisier, sagement boutonné est d'un bleu plus doux, veste de blazer de la même teinte que sa jupe oblige.
Les deux heures qui suivent sont sans interruption, plongée dans les diverses questions qui réclament son attention. Aussi quand Lise passe la tête de la porte de son bureau avec un air surpris, Valentine ne saisit pas immédiatement le problème. Ce que l'assistante de Christopher éclaire aussitot. -Mais Valentine! Pourquoi est ce que tu n'es pas encore partie? L'interview est dans moins de trois heures et Christopher tient à ce que tu sois présente sur le plateau pour faire parer à d’éventuels imprévus! Ceci dit, tu as de la chance, il n'a pas encore pu partir, il a été retenu par un coup de telephone. Vous devriez arriver au studio en même temps.
Merde. Pourquoi est ce que personne n'a jugé bon de la prévenir avant le dernier moment?! Elle embarque vivement le dossier qu'elle a imprimé la veille, attrape la lanière de son sac à main et rejoint les ascenseurs pour le parking. Aucune idée de la voiture de Christopher et donc impossible de savoir si il est deja en route ou non. Par contre, lorsque elle déverrouille la sienne, le démarreur lui fait le doux chant d'une voiture dont la batterie est déchargée. Longue inspiration. Not good. At all. Elle déteste conduire et accumule les erreurs dès qu'il s'agit de mécanique. Erreurs dans les carburants, manque d'antigel, pneu crevé, et là.... visiblement elle a du oublié une lumière ou elle ne sait quoi hier matin. Aucune importance si elle avait pris sa voiture la veille au soir, mais 24h plus tard, c'est autre chose. Super. Encore un taxi. Elle va devoir prendre un abonnement si ca continue! Elle s'adosse à sa voiture, regardant son telephone pour vérifier si elle a du reseau dans le parking sous terrain ou si elle va devoir remonter. Et creusant son possible retard. Pour une femme chez qui la ponctualité est quasiment une obsession, c'est le genre de contre temps qui la rend dingue.
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Préférence de jeu : Les deux
Calville
Jeu 11 Avr - 19:33
Christopher "Chris" Delarive
J'ai 31 ans et je vis à Ottawa, Canada depuis huit ans. Je suis célibataire et je le vis comme le vit un célibataire ... J'aime ma solitude, j'ai appris à vivre avec? Je suis né à Wakefield d'une famille riche d'un père américain et d'une mère française. Mon Père a fait fortune en créant sa société d'electronique de pointe, j'ai ajouté ma carte en m'associant aux plus grands laboratoires du pays pour la vente des puces qui aidant à la recherche scientifique. J'ai vécu à Montréal depuis mes 15 ans où j'ai fais de brillantes études, où j'ai aimé et été trahi, la famille etant restée à Wakefield pour y implanter une usine aidant ainsi à l'essor de la petite ville de son enfance. Aujourd'hui je vis à Ottawa, où il est bien plus facile d'avoir des bureaux que dans une petite ville le plus souvent perdue sous la neige. Je vis seul dans un loft confortable. Je suis aujourd'hui le patron officiel de la société familiale, depuis l'accident de mon père Cinq ans auparavant. Je gère la société aidé dans ma tâche par Lise Anworth une fidèle employée qui est devenue ma confidente et son amie, elle est la seule à pouvoir me parler directement sans craindre que je ne prenne mal ses paroles. Je pense que le bien-être de mes employés est le sacerdoce qui permet une société épanouie. Toujours élégant, calme et poli. J'ai su avec le temps gagner le respect de mes employés que ce soit au siège d'Ottawa ou à l'usine de Wakefield. Aujourd'hui nous nous agrandissons, la société prend de l'importance. Il est plus que temps de se demarquer !
Mickael, l’apaisement de parler de lui rend l’atmosphère plus respirable meme pour lui oubliant les vindictes pour quelques minutes , il n’avait jamais pu en parler véritablement depuis plusieurs années. Oh bien sûr il avait Anne, mais sa jeune sœur était déjà tellement inquiète que Christopher se contentait de « ne t’inquiète pas ça va aller » il n’y avait rien de plus faux, et bien des choses n’avaient pas été dite à la cadette. Ici avec Valentine c’était diffèrent, elle était capable d’encaisser les vérités, de faire face sans faillir. Il savait aussi que la jeune femme n’irait pas ragoter partout sur l’état de son cadet. Il lui faisait payer le prix de son départ subit, sa peine ressentie, pas autre chose, le reste comme ce genre de conversation était dit en toute confiance. - C’est gentil de le proposer Valentine. Je ne sais pas… Il y aurait peut-être … Il a cherché pendant longtemps les muffins que tu faisais, tu sais ceux à la cannelle et orange, si tu lui en rapportes je te parie qu’ils ne tiendront pas 10 minutes. Ça lui ferait du bien à mon idée.
L’évocation de ce souvenir lui tire un sourire amusé. Après le départ de Valentine, chacun avait accusé le coup à sa façon, pour Chris c’était un retour à Wakefield avant de rapidement venir vivre à Ottawa et une plongée dans le travail s’alliant une construction de murailles vertigineuses autour de lui, s’enfermant dans un role qu’il se donnait, et pour son jeune frère la recherche de ce qui lui rappelait son amie partie. Mickael avait fait toutes les boulangeries d’Ottawa et Wakefield pour retrouver cette saveur unique des gâteaux que préparaient Valentine. Lui-même qui ne mangeait déjà pas beaucoup à cette époque dévorait au sens strict du terme les gâteaux de celle qu’il aimait. C’était loin tout ça, si loin maintenant .
Anne ? hum.. oui oui pas de souci. Votre amitié lui manque énormément, même si elle ne veut pas m’en parler par peur de raviver des souvenirs, elle a eu une sale période aussi après la naissance d’Aurore, je ne sais pas si tu es au courant qu’elle est maman, , c’est un petit trésor cette petite blonde, elle me donne du tonton Chris pendant des heures en s’accrochant à moi comme si j’etais le père noël.Se raclant la gorge d’avoir trop parlé de façon aussi détendu - je lui enverrai un petit mot pour lui dire que tu es à Ottawa clap de fin sur son discours, il avait dit ce qu’il avait à dire le reste ne la concernait plus.
Durant la nuit. Son appel avait pu être passé, il devrait surement partir à Paris pour regler les détails qui se devaient de l’etre avant la fin du mois suivant, Vers 23 h il quitta enfin le bureau après s’être changé pour un pantacourt de sport noir et un tee shirt gris. De bonnes baskets. Arrivé sur son spot des quartiers plus calmes de la ville, il déposa son véhicule et commença sa course. Courir, plus loin, plus vite, s’exténuer pour ne pas penser, toujours le même refrain, toujours les mêmes pensées qui ne le quittait plus. Elle, sa main sur lui, elle toujours ses lèvres prononçant son prénom, chose qu’il n’avait pas relevé au moment T . Courir ..
Il était rentré vers 1h, une douche fraîche et il se mit sur son lit, non pour dormir, mais pour compléter ses rapports et les compte rendus des réunions avec les chefs d’etat major canadien, son téléphone s’illumina une heure après avec le numero qu’il avait appris par cœur pendant des années. Il lut le premier message rejetant le téléphone sur son lit sans répondre, sans aucun commentaire que « elle me gonfle avec ses discussions ! » quelques minutes plus tard, son téléphone vibre de nouveau il ne put s’empêcher de sourire à sa remarque. C’était elle tout craché. L’impatience caractérisée. C’était vaguement étrange, il commençait à se faire à ces messages nocturnes, meme s’il n’y repondait pas. Une heure plus tard enfin, c’est un vague sourire tendre aux lèvres en lisant le dernier message de la nuit. La lèvre se mord, il pianote sur le tel « je te retourne le compliment ». il pince un peu plus ses lèvres… hésite …réécrit un vague et laconique « merci »... hésite… et finit par effacer le message referme son pc et essaie de se caler pour dormir, sans que le sourire ne quitte ses levres quand le sommeil vient l’étreindre 1 h plus tard..
L’interview était dans à peine trois heures, déjà une bonne heure pour y aller, coulisses, maquillage et coiffure pour etre clean devant la caméra, passage sur le plateau, infos des journalistes qui étaient plus en mode talk-show d’affaires, derniers passages sur l’actualité économique, il ne chômerait pas. Il s’était changé dans son bureau, passant un pantalon noir, chemise blanche, cravate aux lignes blanche et noire, et veste noire. Le tout impeccablement repassé, merci le pressing !
Valentine avait dû partir avant lui vu qu’elle ne se trouvait plus dans son bureau quand il passa pour prendre l’ascenseur, le parking n-3, Voiture aux gouts de luxe qui démarre chemin faisant pour remonter les trois niveaux du sous sol, la conduite lui était agréable, il avait un coup de volant légèrement agressif, mais franc. Dans sa voiture il coupait toujours son tel, ce qu’il s’apprêtait à faire, seul moment où il n’était pas joignable, quand sa sœur l’appela au moment où il tournait dans une allée de voitures. - Christopher tu ne m’as pas donné de réponse ! le reproche commençait et grondait de la cadette . - Anne écoute, je n’ai pas le temps je te l’ai dis , - Chris tu as promis à ta filleule si tu ne viens pas, elle te fait la tete au moins à vie et moi je te noie dans la piscine, allez vient ! Tu as besoin de te détendre et …
Attends deux secondes. Il coupa la conversation ayant vu une silhouette qu’il ne connaissait que trop bien, stoppa sa voiture et fit une marche arrière pour se retrouver aux cotés de la voiture de Val baissant sa vitre : - on va etre en retard ce n’est pas le moment de bailler aux corneilles. - Ma voiture est en panne. - Attends ? sérieux ?La montre trottait, le temps passait, si elle devait attendre un taxi ou qu’on vienne la remorquer, il et elle seraient en retard, il avait besoin qu’elle soit là dans les coulisses pour calmer les ardeurs des journalistes, ou parer à une éventualité, c’était son rôle après tout. - Ok monte on a pas le temps là. Je t’emmène.
Faisant de la place sur le siège passager, il ne se rendit compte seulement que lors de sa montée dans sa voiture que l’idée était pourrie. Un huit clos !! Dans une voiture avec la circulation lente. 1 h de huit clos ! Non … pitié. Déjà son parfum commençait à envahir le véhicule, elle sentait si bon… rien que sa présence électrisait le véhicule et son conducteur. Christopher tu es à flinguer ! La portière se referme et il redémarre essayant de ne pas regarder à sa droite.
- Chris ? ca va ? la voix d’Anne remonta en octave à mi-chemin entre inquiétude et énervement. Il l'avait déjà oublié. - Oui ca va, il y a Valentine avec moi - Valentine ? notre Valentine ? TA Valentine ? avec toi ? Où ça ? c’est pas vraiiii vous etes à nouveaux ensembles ?? - OH ON SE CALME la voix de Chris s’éleva plus fort, limite un cri pour mettre fin aux idées farfelues de la blonde qui devaient arriver à 100 à l’heure;- Ne commence pas à t’échauffer, elle travaille juste pour moi. Rien de plus. - Travailler ?? Mais depuis quand ?? Val tu m’entends ?? Il faut qu’on se voit … Je DOIS te parler ! Chris ? Tu es d’accord. Ça ne te dérange pas ? - Non. Allez-y il n’y a pas de problème. Ça vous fera du bien de cancreler entre vous. * Et moi ca me laissera de la paix* mots tut mais tellement criant prenant la rampe d’accès vers le parking supérieur. - VAALL tu as toujours le même tél ? Je peux t’appeler ? Dimanche on fait un repas de famille enfin avec Chris et Aurore on va voir Miky pour lui faire manger autre chose que ce truc horrible d’hôpital, tu veux venir ? Tu DOIS venir, o-bli-gé - Anne chérie, Anne calme toi, vous vous verrez plus tard ; écoute je suis au volant, je te rappelle dès que possible. - Christopher ! tu as intérêt à ce qu’elle vienne sinon je te jure .. - Au revoir frangine.
Le silence s’éleva après la furie d’Anne qui était très expansive, du moins elle l’était devenue. Dans un certain sens ça faisait plaisir à Christopher de la voir ainsi plutôt qu’amorphe après des appels de Steve qui ne se privait pas pour la rabaisser elle et sa fille. Ça avait été trop loin il y avait trois ans, les ponts avaient été coupé par Christopher pour la fratrie, et personne ne s’en plaignait . Enfin ils sortaient du parking, route de gauche, ils étaient partis dans le silence que seul le moteur sportif de sa voiture comblait réduisant le bruit des mouches que s’échangeaient les deux. Une heure, ça allait être long …
"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril " @mioon « Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
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Sam 13 Avr - 9:26
Valentine Devis
J'ai 31ans ans et je vis à Ottawa, Canada. Dans la vie, je suis chargée de relations publiques et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma propre volonté, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement bien. Après quelques années aux Us, à se former dans diverses agences de publicités, elle décide de se spécialiser dans tout ce qui concerne aux relations publiques. Valentine se démarque pour avoir étouffé dans l'oeuf plusieurs scandales touchant de grandes entreprises privées, redorant leurs blasons auprès du publique. Depuis six mois de retour au canada, la jeune femme préfère éviter Montréal, pas encore prête à affronter ses souvenirs, et Ottawa lui apparaît comme le choix plus prudent.
Il n'a pas répondu à ses sms. Evidement qu'il ne lui a pas répondu. Il a été très clair, il ne veux pas lui parler en dehors des discussions prurement professionnelles. En ce qui concerne Valentine, il va avoir ce qu'il cherche. Au moins pour un temps. Une partie d'elle grince à leurs rapports tendus bien qu'elle en comprenne la raison. Il veux du temps? Il aura du temps.
Alors qu'elle essaie de voir sur son telephone comment gérer la situation au mieux, la demande de Christopher pour Mikael lui revient en tête. C'est probablement la dernière des choses à laquelle Valentine s'attendait. Il faut absolument qu'il lui donne l'adresse de l'établissement de sa cure et qu'elle soit ajouté à la liste des visites autorisées. Si son cadet veux la voir. Mais si il pense que ses muffins pourraient faire plaisir à son frère, elle peut rechercher ses anciens livres de recettes. Non, pas besoin, celle ci, elle l'a connait encore par coeur. A vrai dire, elle ne pensait pas une seconde que les deux pouvaient se souvenir de ce genre de détails. C'était un bon moyen de faire manger Chris'. La remarque de Clarisse à sa compère sur le fait qu'il ne se nourrit quasiement plus n'a pas été oublié. Et si il est toujours aussi séduisant à ses yeux et que ses costumes coupés sur mesure le dissimulent plutôt bien, cela n'a pas échappé à son regard. Il a beaucoup maigri. Il a toujours été nerveux, un corps effilé, mais là? Cela devient trop. Est ce qu'il souffre encore d'insommnies? Un sourire un peu désabusé. On ne peut pas dire que la brune dorme beacoup ces derniers jours. Faire de la patisserie sera toujours un meilleur moyen de passer son temps que contempler son plafond. Elle secoue la tête, elle n'a pas le temps de penser à tout cela. Elle va être en retard! Et ce n'est pas une perspective qui l'amuse.
Aurore, la nièce de Christopher, fille d'Anne. Lorsqu'elles s'étaient croisés par hasard, la volubile blonde avait parlé de sa fille. Elle sait qu'Evan et Anne se sont déjà rencontrés à quelques reprises chez Isabelle, quand Valentine avait déposé son fils à Montréal. Les paperasseries lui ont pris un temps fou ces six derniers mois et son fils était bien mieux à jouer avec sa cousine que s'énerver dans les rouages de l'administration. Anne ne lui a pas demandé qui était le père de son fils. Elle n'a pas demandé qui était le père de sa fille. Peut être aurait t'elle du dire à Christopher que sa soeur était déjà au courant de son retour. Etrange de ne pas en avoir parlé à son ainé.
Valentine relève soudainement la tête quand une luxueuse berline s'immobilise près d'elle. La fenetre conducteur s'ouvre, laissant quelques mots d'une brieveté qu'elle en vient à considérer comme normal entre eux s'établir. Une hésitation. Elle ne connait pas exactement la distance des bureaux aux Studios, vive les gps, mais n'est pas certaine que se retrouver en voiture avec Christopher est la meilleure des idées. La jeune femme balance les deux options. Monter, passer un trajet inconfortable et être à l'heure ou refuser sa proposition, le contrarier d'avantage, arriver en retard. Elle contourne l'élégant véhicule et monte du coté passager. Et sent que cela va être un moment qui va s'étirer pour l'éternité! Jusqu'à ce qu'elle contienne difficilement un éclat de rire à l'écoute du timbre d'Anne. Elle place une main contre sa bouche, essayant de dissimuler un peu son amusement à leur conversation. Le canadien dit exactement tout ce qu'il faut pour que l'imagination de sa soeur s'emballe. -Hey Anne! Salut ma douce! c'est sans le moindre remord qu'elle abandonne Chris aux explications de son quiproquo. Il en rajoute en plus. Ne pas rire. Ne pas rire. Trop tard, un éclat de rire lui a échappé. -Depuis le début de la semaine, c'est tout récent. -Et aucune certitude que cela dure vraiment beaucoup plus. Valentine n'est toujours pas convaincu que ce soit la bonne décision qu'ils ont prises. Vague de fierté de part et d'autre, refus de recule, orgeuil mal placé. -Oui, j'ai toujours le même numéro, apelle moi ce soir vers 19h30, je devrais être chez moi -Il y en au moins une qui ne l'a pas oublié, elle! Oeillade un peu acide vers Christopher. - Et ca me fera super plaisir de te voir.
Dans son siège, la brunette se raidie à la proposition de la fébrile blonde. Non. Non. Non. C'est une super mauvaise idée. Un diner de famille, dimanche, avec tout le monde? Non non non. Idée catastrophique. Si elle vient sans Evan, Anne va poser un milliard de questions sur son absence, si il l'accompagne, Chris va se prendre de plein fouet la présence de son fils sans qu'elle n'ait eu le temps de le préparer un tant soit peu. C'est trop tot. Tant qu'ils ne se parlent pas, Evan reste hors équation.
-Je suis désolée, je ne suis pas libre ce we, mais je penserais fort à vous- Comme les mots sonnent faux à ses oreilles! Mensonge éhonté, mais qui est préférable à sa venue. - Par contre, si j'ai le temps, je préparerais un petit quelque chose pour Mike que Chris pourra prendre avec lui. -Valentine! Tu dois....
Et miséricordieusement, Chris rompt la communication, un peu brutalement. Il lui a répété plusieurs fois qu'il ne voulait pas parler? Très bien. Mais elle n'est pas tout à fait certaine que cela lui convienne tant que ca. Néanmoins, Valentine en a assez de se prendre des portes fermées dans la tête. Si il n'a aucune question, si il n'a rien à lui dire, si il ne veux rien savoir, très bien. En ce qui la concerne, la jeune femme s'est résolue à attendre avant de recommencer l'entame d'un dialogue. Après tout, elle a déjà huit ans de retard, qu'est ce que quinze jours de plus! Valentine n'essaie pas plus de mettre de la musique, pas sa voiture. Dormir ne serait pas une mauvaise option pour rattraper un peu le sommeil en retard qui s'accumule. Tournant légèrement la tête vers l'extérieur, elle laisse defiler le paysage urbain sans vraiment se concentrer dessus. Prenant un soin exquis à ne pas se laisser envahir par la présence, par la proximité de Christopher, bien plus difficile à occulter qu'elle ne le souhaiterais.
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Calville
Mer 17 Avr - 19:28
Christopher "Chris" Delarive
J'ai 31 ans et je vis à Ottawa, Canada depuis huit ans. Je suis célibataire et je le vis comme le vit un célibataire ... J'aime ma solitude, j'ai appris à vivre avec? Je suis né à Wakefield d'une famille riche d'un père américain et d'une mère française. Mon Père a fait fortune en créant sa société d'electronique de pointe, j'ai ajouté ma carte en m'associant aux plus grands laboratoires du pays pour la vente des puces qui aidant à la recherche scientifique. J'ai vécu à Montréal depuis mes 15 ans où j'ai fais de brillantes études, où j'ai aimé et été trahi, la famille etant restée à Wakefield pour y implanter une usine aidant ainsi à l'essor de la petite ville de son enfance. Aujourd'hui je vis à Ottawa, où il est bien plus facile d'avoir des bureaux que dans une petite ville le plus souvent perdue sous la neige. Je vis seul dans un loft confortable. Je suis aujourd'hui le patron officiel de la société familiale, depuis l'accident de mon père Cinq ans auparavant. Je gère la société aidé dans ma tâche par Lise Anworth une fidèle employée qui est devenue ma confidente et son amie, elle est la seule à pouvoir me parler directement sans craindre que je ne prenne mal ses paroles. Je pense que le bien-être de mes employés est le sacerdoce qui permet une société épanouie. Toujours élégant, calme et poli. J'ai su avec le temps gagner le respect de mes employés que ce soit au siège d'Ottawa ou à l'usine de Wakefield. Aujourd'hui nous nous agrandissons, la société prend de l'importance. Il est plus que temps de se demarquer !
Piste musicale https://www.youtube.com/watch?v=tAGnKpE4NCI
Sa voiture était devenue en l’espace d’une seconde une prison de laquelle il voulait s’échapper. Il avait parlé sans réfléchir, prit par le temps, à courir après les rendez-vous et voilà ce que cela donnait. Ajouté à cela une sœur qui hurle quasiment au téléphone, se faisant des films qu’il avait lui-même espéré sans que jamais il ne veuille l’avouer, vous avez donc un Christopher nerveux et au-delà même de la nervosité. Pourtant, et à contrario, à l’entendre parler au téléphone en version hystérique, il ne pouvait que sourire, et même rire en entendant Valentine faire de même. C’était léger mais ça faisait du bien. Il était certain maintenant qu’il aurait droit à un interrogatoire des plus complets sur le retour de Valentine dans son giron direct. Et à avouer, il ne saurait quoi dire. Il l’a vu dans son bureau, elle est embauchée. Point final du retour du conte de fées qui n’en est plus un. Elle n’était pas là pour lui de toute façon. Mais peut-être qu’un équilibre serait trouvé pour Anne et Miky.
Anne et Valentine, c’était l’autre couple de leur couple, ces deux-là inséparables avec Isabelle et Mickael. Le groupe avait été uni durant de longues années. Sa sœur avait eu immédiatement le coup de foudre sororal pour Valentine, elle était pourtant jeune lors de leur rencontre presque 15 ans plus tôt, mais Val était une fille, cela changeait tout dans son esprit de petite fille, future ado qui avait besoin d’un modèle féminin solide. Entourée de deux frères, c’est Valentine qui l’avait souvent conseillé pour des trucs typiquement féminins. Le meilleur vernis à ongle à mettre, la coiffure à la mode, LE petit copain à éviter, celui à qui faire du charme, la tenue pour la première sortie etc., etc. Pour Anne, Valentine était sa bouffée d’air en dehors de couple formé par les parents. Steve était odieux comme toujours, et Catherine de plus en plus mal dans son rôle d’épouse cocufiée.
Quand Valentine était partie, Anne avait perdu beaucoup de son état d’esprit, beaucoup plus repliée sur elle-même, même si cela avait rapproché la fratrie, il manquait une part d’elle-même qu’elle semblait retrouver à l’entendre crier comme ca . C’était mignon. Presque une tendresse perdue et qui revenait l’espace d’un appel. Entendre Valentine refuser l’invitation le surpris vraiment, surtout après la veille où elle s’était proposée à aller voir le cadet des frères Delarive avec Isabelle. Le souci lui sauta aux yeux sans l’ombre d’un doute possible, c’était Lui. Rien que lui.
L’appel terminé, il fallait bien prendre conscience que non, il ne lui parlerait pas. Si Valentine voulait lui parler, elle le ferait mais pas pendant le travail, bon certes il ne lui laissait pas beaucoup d’autres choix ayant coupé toutes les portes extérieures, ne répondant pas aux SMS même s’il avait failli, mais il ne voulait pas entendre ce qu’elle avait envie de dire. Une explication sur sa fuite 8 ans plus tôt ? Qu’elle lui avoue finalement qu’elle ne l’avait jamais aimé ? Qu’elle était mariée et avait une tribu de gosses ? Non, il n’était pas prêt à ça, pas prêt à l’entendre, car malgré tout il se rendait compte qu’il l’aimait toujours et si elle brisait ses dernières illusions sur leur ancien couple, il ne s’en remettrait probablement pas. .
10 minutes de silence à peine couvert par ses doigts qui pianotait un air silencieux et nerveux. Sa fratrie était devenue tout pour lui, il ne laisserait pas les ressentis de son ancienne fiancée porter préjudice au bien être des cadets, surtout de Mike qui avait besoin de présence. Chris était persuadé que revoir Valentine et son sourire magnifique ferait un bien fou au jeune homme. Surtout si la jolie Isa venait avec sa sœur. Son frère en avait toujours été amoureux sans oser lui avouer, surtout après la perte de son époux de façon si brutale. Il fut celui qui brisa le silence en premier.
- J’ai une démonstration d’aïkido dimanche après-midi à mon dojo, Si tu veux aller voir Miky je pars vers 14 h ça t’évitera de me croiser si tu n’en as pas envie, mais sincèrement cela fera très plaisir à Mickael de te voir. Ce n’est pas obligatoire je t’assure, juste que je te laisse la possibilité de prendre ça en compte.
Et franchement ca l’arrangeait aussi de ne pas la croiser, du moins dans l’apparence qu’il donnait, yeux fixés sur la route, sans se soucier d’elle, là encore en apparence. Il avait appris à cacher ses sentiments et ressentiments dans le monde des affaires, pourquoi pas dans sa vie privée. Car dans son esprit bien d’autres sentiments se bousculaient, se télescopaient, tout cela par sa seule présence. Par son parfum qui avait envahi l’habitacle en de douces notes (fleuries), Par elle aussi qui bougeait parfois sur son siège faisant crisser le cuir, par son silence même qui était salvateur autant que gênant et chiant, il aimait sa voix, il aimait tout d’elle pour tout avouer, et sur ces kilomètres roulés, elle envahissait de tout son être l’espace privé de Christopher.
Il la détestait pour ça aussi. Pour la présence qu’elle offrait à ses côtés. Cette chaleur qui émanait d’elle alors qu’il avait si froid en vivant seul. Pour sa beauté dans ce petit ensemble. L’amour était étrange, nuée de contrastes saisissants. Il avait appris à vivre avec le vide de son absence, avec ces gestes commun qu’il devait réapprendre seul, avec ces endormissements succinct et réveils dans un lit froid, des repas qui n’en étaient plus, un pilier de sa vie s’était effondré sans que jamais il ne soit à nouveau debout, toute une vie à reconstruire après un départ auquel il ne s’attendait pas. Sa main se crispa sur le volant repensant aux derniers mots prononcés par la brune huit ans plus tôt, un matin où elle avait mis un terme à leur relation sans un regard en arrière.
Il avait mal. Terriblement mal. Ce n’était pas vivable ça. Il avait fait son deuil d’elle depuis longtemps ... il l’avait cru, mais la vérité éclatait dans son ensemble, feu d’artifice dans ses pensées. Jamais il ne pourrait faire son deuil d’Eux. Lui avouer ? Jamais, il préféra ouvrir la fenêtre laissant entrer l’air frais de ce début de printemps encore bien hivernal dans cette partie du monde. . Un soupire. L’air frais qui le soulage de son envie d’exploser. L’air frais qui calme sa fièvre à vouloir simplement stopper cette voiture et l’attirer à lui pour l’embrasser. Il voulait l’embrasser, il s’en mordait la lèvre de ces pensées physiques. Réveilles toi Chris, tu le sais qu’elle n’est pas là pour toi. C’est au bout d’une demi-heure qu’il poussa le bouton de la radio locale qu’il suivait par ses tons pop rock, il aimait bien le matin partir sur des tonalités toniques, les tonalités s’élevaient, ' Nothing else matter " de Metallica leur chanson à eux, celle qui symbolisait leur couples, ils avaient dansé la première fois à la fête du sport, celle-là même sur laquelle ils avaient fait l’amour pour la première fois à l’aube de leur 17 ans, celle qui les faisaient s’arrêter dans leur conversation juste pour se regarder droit dans les yeux, se rappelant les moments encore intacts de toute séparation. Heureux et amoureux pendant des années. Aujourd’hui ce n’était plus qu’une plaie béante rendue encore plus pénible par sa présence silencieuse à ses côtés sans que rien ne les relie plus. Coup de poignard violent dans un cœur déjà éprouvé. Il ferma les yeux une seconde se maudissant de l’idée musicale, chassant par la même occasion ces souvenirs tendres et pressa à nouveau le bouton coupant ce son qui s’élevait. Il s’enfonça un peu sur son siège expirant un grand coup. Le silence c’était bien finalement.
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Jeu 18 Avr - 7:49
Valentine Devis
J'ai 31ans ans et je vis à Ottawa, Canada. Dans la vie, je suis chargée de relations publiques et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma propre volonté, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement bien. Après quelques années aux Us, à se former dans diverses agences de publicités, elle décide de se spécialiser dans tout ce qui concerne aux relations publiques. Valentine se démarque pour avoir étouffé dans l'oeuf plusieurs scandales touchant de grandes entreprises privées, redorant leurs blasons auprès du publique. Depuis six mois de retour au canada, la jeune femme préfère éviter Montréal, pas encore prête à affronter ses souvenirs, et Ottawa lui apparaît comme le choix plus prudent.
C'est une erreur. Une telle erreur. Une nouvelle erreur. Alors qu'ils quittent le parking, Valentine ne peut s'empecher de lancer un regard en arrière vers sa voiture abandonnée. Un regret sérieux qui l'envahit. Cela aurait été plus simple, moins compliqué, moins douloureux d'attendre un taxi et tant pis pour le retard! Cependant, l'intervention d'Anne allège pendant quelques minutes l'atmosphère pesante qui s'installe entre eux. Jusque là, Valentine n'avait pas réalisé à quel point la petillante blonde lui a manqué. Plusieurs fois, elle a failli la joindre, tendre une main vers elle, proposer qu'elle passe quelques jours à Chicago avec elle. Qu'elle vienne s'éloigner du Canada pour quelques semaines de vacances hors du temps. Comment a t'elle pu l'abandonner à Steve? Catherine est adorable, mais absolument pas de la carrure nécessaire à tenir tête à son ex-epoux L'abandonner , elle aussi. C'est probablement pour cela que la brune n'a pas concrétisé ces rêveries là. En quittant Christopher, elle a aussi quitté sa fratrie. De quel droit serait elle restée en contact avec Anne et Mike tout en demeurant loin de Christopher? Cela aurait été une torture. Etre suspendue aux lèvres de l'une ou de l'autre chaque fois qu'ils auraient mentionnés leur ainé. Et cela aurait retourné le couteau dans la plaie pour lui chaque fois que ses cadets auraient parlés de leurs escapades. Non. Les ombres étaient préférables. Qu'elle se fasse oublier.
Pourtant, les deux jeunes femmes, jeunes filles à l'époque, étaient si proches. Des murmures secrets, des taquineries, des conseils. C'est Valentine qui avait conduit Anne et Isabelle au planning familial pour leurs premières prescriptions de pilules. Leur faisant jurer le silence le plus complet. Elle encore qui avait récupéré Anne lors de sa première cuite alors qu'elle ne pouvait plus conduire pour rentrer. Ayant gardé un minimum de bon sens pour l’appeler plutôt que de tenter de respecter le couvre-feu imposé par ce connard de Steve. Un mensonge plus tard à Catherine, et elle avait raccompagné la gamine, le coeur retourné de nausée chez Joan, sa propre mère. Joan qui n'avait pas posé de questions, reconnaissant parfaitement l'état d'Anne, se contentant de lui préparer un lit dans la chambre d'ami. Et quelle gueule de bois elle s'était tapée le lendemain! Un sourire secret qui s'épanouit sur ses lèvres à ce souvenir. Non, Valentine n'en avait pas parlé à Christopher, estimant que si celui ci devait être au courant, ce serait de la bouche de sa soeur. Isabelle n'était jamais loin des deux, mais... Mais si elle appréciait Anne, son coeur battait deja silencieusement pour Mikael. Trop timides, aucun des deux ne s'étaient vraiment déclarés et sa soeur avait finit par se convaincre que Mikael n'éprouvait pas plus qu'une amitié complice avec elle. Plus âgée, lorsqu'elle avait rencontré James à l'université, Isabelle était tombée amoureuse de sa franchise et de sa simplicité. Taisant le coin de son âme liée à Mikael. La perte de son époux remonte à plusieurs années mais son deuil oscille. Sans rompre tout contact avec Mikael.
Le silence de Christopher, si il lui permet de se replonger dans des souvenirs dont la patine n'a pas pâlit dans son esprit est pesant. Si lourd. Il faut croire qu'il n'a vraiment plus rien à lui dire. Il le lui a signifié à plusieurs reprises et le fait même de l'avoir engagé le confirme. Son attitude glaciale envers elle n'a changé que lorsqu'il parle de sa fratrie. Il ne veux d'elle dans sa vie privée que si c'est en rapport avec son frère ou sa soeur. Comment lui en vouloir. C'est elle qui l'a quitté. Et d'une manière qui continue de la rendre malade plusieurs années plus tard. Est ce qu'il finit par ne plus supporter l'ambiance dans sa voiture? Il aborde le seul sujet de consensus. En se montrant très clair. Il ne veux pas la croiser pendant qu'il visite son frère. Au moins, c'est limpide. Tu n'as pas besoin d'être si dur, Chris. Je viens de te dire que je t'imposerais pas ma présence. Son avis a déjà changé. Evan est un petit garçon plein de vie, agité, bavard et ne sachant pas se taire. Mikael a besoin de calme, d'être entouré, de se sentir aimé. Pas d'être observé par un gamin qui va l'agonir de question. Maya et Evan resteront à Montréal sous la surveillance de Joan pendant qu'elle ira avec Isabelle. Ou peut être pas.
-Je me demande si ces deux là ne préféraient pas se voir en tête à tête. Isabelle et Mike pardon - Se rendant compte que ses paroles ont suivit le flot de ses pensées muettes. - Je demanderais à Isa ce qu'elle souhaite. Je crois bien qu'ils sont les seuls à ne pas se rendre compte à quel point cela fait des années qu'ils soupirent l'un après l'autre. -Malgré elle, son sourire est amusé, complice quand elle lui en parle. Secret de polichinelle qu'ils ont longuement commentés hors des oreilles concernées. - Je pense que je viendrais à un autre moment. Je ne veux pas non plus fatiguer Mike. Peut être en début de soirée dimanche? Il y a une limite aux heures de visite? Ou sinon un jour dans la semaine. Est ce que son centre de soin est proche d'Ottawa? -Une démonstration d'Akido. Autant que possible, Valentine l'accompagnait. Que ce soit dans les longues heures précédent celle ci, pour mettre en place les chorégraphies mais aussi dans le public une fois le jour arrivé. Tout comme lui ne manquait pas un seul de ses combats de boxe. -Tu as du atteindre un niveau impressionnant, maintenant. Tu dois être fier de toi. Je ne suis pas remontée sur un ring depuis des années.
Sa voix s'éteind. Quelle mauvaise idée que d'évoquer ces habitudes innées qui étaient les leurs. Chris n'avait pas besoin de lui demander d'etre présente et il connaissait avant elle les dates de ses exhibitions. Ses doigts se portent à sa bouche et clairement, elle aurait croqué dans le premier ongle venu si Valentine n'avait pas lutté pendant des années contre cette manie. Et avoir des ongles négligés, dans sa profession, c'est une erreur de débutante. Elle se force à reposer sa main sur son genoux. Observant son profil à la dérobée. Si les filles du bureau discutent librement de leurs fantasmes vis à vis de leur boss, les éléments précis concernant sa vie en dehors de la société sont quasi inexistants. Impossible de ne pas noter sa proximité avec Lise. Seulement professionnelle ou? Elle ferme les yeux étroitement. Bien sur qu'il est de nouveau avec une autre femme. Entre son caractère droit, ses pointes d'humour, son humanité, son charme physique et sa fortune? Bon courage avec beau-papa, meuf! Quoique, si il a coupé les ponts depuis 3 ans... que les avantages sans les inconvénients. Brutalement, son bras se détend et et sa main plaque à plat les doigts de Christopher sur le volant. Cassant net le rythme nerveux qu'il ne cessait de jouer sur le cuir Avant d'agir, Valentine ne s'était pas rendue compte à quel point ces mouvements, ce léger bruit était en train de lui vriller les tempes. Sa main sous la sienne. Merde. Vivement, elle la relache. Ils arrivent quand? Cela ne peut pas continuer comme ca!
Il n'a rien à lui demander? Aucune question? Rien qui n'a pu continuer de le hanter? Non. Il a visiblement tiré un trait sur leur passé. De leur vie commune, elle n'a conservé que quelques rares souvenirs physiques. Croyant pouvoir remiser son coeur dans la même boite. Valentine découvre avec effroi qu'elle se parait de mensonges pour s'aveugler. Elle avait cru pouvoir ne penser à Christopher qu'en raison d'Evan, que pour son bien. Que ce n'était pas tant ses sentiments à elle qui comptait que de réunir son fils avec son père. Sans s'attarder à ce qu'elle pouvait ressentir pour lui. Grosse connerie. Elle le veux pour elle. A elle. Aucun mot ne franchira ses lèvres à ce sujet. Il est plus proche qu'il ne l'a jamais été depuis des années et ils sont séparés par un océan de ressentiment mêlé d'une vague indifférence de la part du jeune homme. Dur de lui en vouloir. Non. Il ne veux pas l'entendre? Parfais. Ils n'ont jamais exprimé leurs colères de la même façon. Valentine était tout en éruption, en exubérance, en porte claqué et grands éclats de voix. Christopher avait la phrase assassine, absolument intouchable, plus lent à s’énerver vraiment, mais impitoyable ensuite.
Envie de poser la main sur sa cuisse, qu'il se gare, de le sentir contre elle, de réapprendre son corps et ses soupirs. De froisser irrémédiablement son costume tiré à quatre épingle et d'arriver en retard. D'arriver en retard ou de ne jamais y aller. Du poids de ses mains et de son souffle qui s'altère. C'est ce moment là qu'il choisit pour allumer la radio. Pour que les premières notes de Nothing Else Matter. Non. Non mais là, c'est l'univers qui a décidé de se foutre de sa gueule et méchamment. Au moment où elle s'égarait dans... Insupportable. L'ironie cosmique est à vomir. Cette chanson, par hasard et par choix, les a suivit dans tous les moments de leurs couples, des plus anodins aux plus intenses. Sa courte inspiration de surprise, son hoquet presque brutal est parfaitement audible. Et déjà Valentine se redresse. Prête à changer la station ou tout éteindre. Pour une fois, ils se rejoignent et Christopher a déjà agis. Coupant le son. Elle se laisse retomber contre le dossier. Elle ouvre la fenêtre de son coté, tournant décidément la tête vers l'extérieur. Bordel, elle a envie d' une cigarette. Mais aucune envie de lui demander sa permission et pas d'avantage de le lui imposer. Donc non. Ca attendra qu'ils arrivent. Mais ils arrivent quand?!
-Je prendrais un taxi pour rentrer. Ne m'attends pas après la fin de l'interview si tu n'as pas besoin de moi. finit'elle par articuler, sans d'avantage le regarder.
Pas deux fois. Pas deux fois dans la même journée. Valentine n'est certainement pas masochiste à ce point. Il n'y a absolument aucuns arguments qui pourra la convaincre de faire le trajet inverse dans ces conditions. Plutot se trancher la gorge. Depuis combien temps n'a t'elle pas pris le temps de lire un Terry Pratchett? Le paysage urbain commence à se modifier. Ils ne doivent plus être très loin. La jeune femme finit par piocher dans son sac le dossier avec les diverses notes et documents qu'ils ont travaillés. Normalement il ne devrait pas en avoir besoin. Il avait déjà abattu le gros du travail en amont et elle n'a fait qu'ajouter que quelques points de détails. -Tu as eu la liste des questions en amonts. Il y avait des angles que tu voulais encore approfondir ou tout est bon? Qu'est ce que tu veux que je fasse exactement? -Non qu'elle puisse avoir beaucoup de marge d'action, elle ne sera pas sur le plateau avec lui mais en coulisse.
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Calville
Jeu 25 Avr - 21:14
Christopher "Chris" Delarive
J'ai 31 ans et je vis à Ottawa, Canada depuis huit ans. Je suis célibataire et je le vis comme le vit un célibataire ... J'aime ma solitude, j'ai appris à vivre avec? Je suis né à Wakefield d'une famille riche d'un père américain et d'une mère française. Mon Père a fait fortune en créant sa société d'electronique de pointe, j'ai ajouté ma carte en m'associant aux plus grands laboratoires du pays pour la vente des puces qui aidant à la recherche scientifique. J'ai vécu à Montréal depuis mes 15 ans où j'ai fais de brillantes études, où j'ai aimé et été trahi, la famille etant restée à Wakefield pour y implanter une usine aidant ainsi à l'essor de la petite ville de son enfance. Aujourd'hui je vis à Ottawa, où il est bien plus facile d'avoir des bureaux que dans une petite ville le plus souvent perdue sous la neige. Je vis seul dans un loft confortable. Je suis aujourd'hui le patron officiel de la société familiale, depuis l'accident de mon père Cinq ans auparavant. Je gère la société aidé dans ma tâche par Lise Anworth une fidèle employée qui est devenue ma confidente et son amie, elle est la seule à pouvoir me parler directement sans craindre que je ne prenne mal ses paroles. Je pense que le bien-être de mes employés est le sacerdoce qui permet une société épanouie. Toujours élégant, calme et poli. J'ai su avec le temps gagner le respect de mes employés que ce soit au siège d'Ottawa ou à l'usine de Wakefield. Aujourd'hui nous nous agrandissons, la société prend de l'importance. Il est plus que temps de se demarquer !
Bousculé, il l’était dans ce flot de sentiments aux sens contraires en des vagues irradiantes tout son organisme. Il passait de la gravité de retrouvailles aux secrets bien cachés en passant par les souvenirs les plus merveilleux, le tout en quelques secondes, comme ces personnes arrivant à rire et pleurer en meme temps. Quelques instants après la fin de communication avec sa sœur Anne, et la volonté de Chris de rester ancré dans le silence glacial qu'il lui offrait depuis deux jours, il ne put s’empêcher de rire doucement amusé, rire léger quand elle évoque l’amour de leur frère et sœur respectif. Un regard plus tendre vers elle, à la voir sourire comme auparavant, elle avait toujours eu le plus beau sourire dans lequel il se perdait , époque bénie .. avant qu’il ne reprenne un vague sérieux
- Ils aimeraient peut-être être seuls au moins quelques heures, Il faudrait que Mike se lance il est amoureux d’elle depuis qu’il l’a rencontré. Parle Christopher, parle, tu as bon dos de raconter ca, alors que la femme que tu aimes est à tes cotés et que tu l’ignore volontairement, même si la situation était encore différente, donner des conseils en matières d’amour tu es le moins bien placé . – Mais je sais au moins une chose, il serait heureux de te revoir, il a longtemps espéré que ton départ ne soit pas définitif. Enfin je veux dire. Il espérait te revoir.
Tais-toi . Tu t’enfonces. Vous l’avez tous espéré, toi en particulier Christopher ! Des mois d’attentes inutiles, des mois à sursauter au moindre bruit de porte, des mois de déception- Il n’est pas fatigué surtout pas lorsque deux belles femmes viennent le voir enfin il sera ravi, il vous aime beaucoup, légère toux bienvenue et placée juste comme il le faut avant de reprendre eloignant le spectre des compliments - Les visiteurs doivent partir pour 20 h. il est à la sortie d’Ottawa, je ne sais pas si tu te souviens d’une vieille maison coloniale un peu en dehors de la ville, près de la foret. Elle a été reconvertie il y a 5 ou 6 ans en centre de soin. Je vais les appeler et t’ajouter à la liste des visiteurs ils sont assez stricts la dessus.
Quand certains violons bercent le cœur de langueur monotone, certains silences eux sont catastrophiques pour une symphonie parfaite, la petite note qui dénote. Il pense, repense, se raidit, se détend, nerveux et détendu, tourbillon aux notes acidulées qui le font pianoter des doigts sur le volant le rythme de ses questionnements. La main de Valentine qui se plaque sur la sienne le surprend le faisant dévier très légèrement sur la route sans dépasser la ligne blanche. Elle a toujours les mains si chaudes, la même douceur, l’espace d’une seconde une brèche le rend accessible, l’espace d’une seconde ce contact réchauffe son cœur et son corps. Contact rapidement rompu par la jeune femme.
-Désolé je suis un peu nerveux. C’était peu dire entre la présence de Val et l’interview il était juste une boule de nerf qui n’arrivait pas à se calmer il aurait dû pourtant apprendre avec ses années d’art martiaux, mais la présence de Valentine était au-dessus de ces forces, cet évènement inattendu qui bouleverse tout sur son passage et ne vous rend plus certain d’aucune base sur laquelle vous avez reconstruit votre vie. Et les questions revenaient le hanter comme lors des plus sombres instants doutant de tout, de lui, de ne pas avoir réussi à faire ce qu’il fallait pour la retenir. Qu’avait-il donc si mal fait pour qu’elle le laisse quelques temps après leurs fiançailles. La main serrée sur le volant evitant à ses doigts de tambourer dessus, il se lança finalement la voix plus faible, ne voulant pas savoir, autant que la raison inconnue de ce départ le tuait– Valentine je…
Pas de phrase finie, sans daigner le regarder, elle lui balance qu’elle ne veut pas revenir avec lui. Impérative, un Taxi est prévu pour le retour. Si un message devait passer sur leur éloignement, il était on ne peut plus clair. Toi d’un coté, moi de l’autre.
-D’accord.Mot simple formulé contre son gré, frustré de ne pas avoir pu lui poser cette question qui le hante depuis 8 ans. Ne pas lui parler n’était pas la meilleure option pour se rapprocher d’elle. CHRISTOPHER ! Depuis quand veux tu te rapprocher d’elle ! N’oublie pas ce qu’elle t’a fait. S’enguirlander silencieusement soi-même sur des idées loufoques. Se rapprocher d’elle, idiotie au pays des gens raisonnables qu’il était censé etre. . Rien que le fait d’aller voir Mike en soirée l’évitant la journée était criant. Pauvre idiot tu avais eu une drôle d’idée à t’imaginer qu’elle voulait te revoir ou passer du temps avec toi. Si elle t’a quitté y a 8 ans ce n’était pas pour rien. – On sortira tard surement vers 18h
Le reste du trajet se passa comme le début, en silence pesant jusqu’au moment où elle se décide à lui parler boulot. Un certain soulagement en répondant à ces questions fort légitime pour son poste, elle devait réapprendre... apprendre pardon à le connaitre lui et sa methode de travail.
-Je veux que tu vérifies en backstage ce qu’ils ont ajouté tu connais les journalistes aussi bien que moi, et te montrer inflexible s’ils veulent parler de Steve, aucun de nous n’en a besoin. RE était en quasi faillite avant mon retour, je ne veux pas que ce type nous emmerde encore. A voir également ce qu’ils ont ajouté comme question, et autres informations que tu pourras glaner si un truc ne te plait pas, tu as tout le loisir de refuser.
Si Christopher était le genre d’homme à etre d’un calme glacial olympien, rien que d’évoquer son père avait le don de le pousser dans des rares retranchements il avait fait trop de mal à trop de personne pour que le fils réagisse autrement par rapport au père. Enfin le parking du studio, et une délivrance qui se sent des deux côtés. La sortie du véhicule est rapide, inspirant à pleins poumons l’air frais qui lui a tant manqué voyant arriver une jeune fille de 20 ans à peine, petite lunettes au nez et cheveux en chignon.
-Monsieur Delarive ? Je suis Pamela l’assistante de monsieur Wern, -Ravi Pamela, voici ma directrice des relations publiques Valentine Devis, elle voudrait revoir le schéma de l’émission, si cela ne vous pose pas de souci. -Non bien sur suivez-moi. Monsieur Delarive vous pouvez vous préparez ici, notre maquilleur va arriver pour tester les lumières, vous aurez après l’interview une petite séance photo si cela ne vous dérange pas. Nous pouvons également vous fournir une copie de l’émission pour vos archives, nous passons en direct mais bien sur nous enregistrons. Oh si madame Devis veut elle pourra vous accompagner un moment sur le plateau, ça serait formidable d’avoir son avis sur vous et sur RE qu’en dites-vous ? -je pense que mademoiselle Devis préfère rester dans les coulisses.
1 h30 plus tard et un accueil tout en sourire white Colgate des deux journalistes des affaires, le générique de l’émission commença. Toujours dans les coulisses Chris écoutait les derniers conseils avant qu’il ne soit annoncé
-Bonjour à toutes et tous, nous accueillons aujourd’hui la figure montante des nouvelles technologies monsieur Christopher Delarive, PDG de RE entreprise spécialisée dans la création et la commercialisation des puces nouvelles générations à visée médicale mais aussi dans un tout autre domaine à application militaire. Applaudissez le. Entrée en scène façon artiste s’asseyant à la place désignée - Monsieur Delarive bonjour alors vous êtes à la tête de RE depuis 7 ans et vous …
Une heure. Une autre heure dans la vie où il s’étala sur son entreprise le journaliste évitant soigneusement de parler de Steve sauf pour dire qu’il en était le créateur 30 ans plus tot , merci Valentine, . L’accent fut bien mis sur les jeunes talents, sur l’ambiance de la société, sur l’avenir et l’entrée en bourse de RE, et les recrutements, une question amusée twitter sur le fait qu’il soit ou non célibataire, et à la fin un simple sourire charmant. Just a perfect day ! Les cameras se coupaient, les projecteurs aussi. Long soupirs de Christopher il avait passé le cap sans meme bafouiller.
Sourire et remerciements aux journalistes avant de passer coté photographe et suivre les instructions pour un shooting avec les journalistes. Une demi heure plus tard. Un regard à sa montre il avait le temps maintenant, et surtout besoin de prendre un peu de recul face à ce qui s’était dit. Un verre, il avait besoin d’un verre, il n’était pas de ces alcoolique mais pour la détente de l’instant, de tranquillement se poser il ne voyait qu’une seule personne pour l’accompagner peut-être pourraient-ils finalement parler un peu .. – Valentine un verre ca te .. mais le souvenir du taxi resurgit bloquant les derniers mots dans sa gorge. - Hum. Le taxi j’avais oublié. Ce n’est pas la peine de revenir au bureau il est tard, je te laisse le reste de la soirée, on débiffera demain. Rentre bien.
Idiote tu voulais me parler, tu en aurais eu l’occasion, tu veux ton taxi alors ne vient pas te plaindre. Il s’éclipsa sans plus un mot ou un regard derrière lui, claqua plus fortement la portière de son véhicule et prit quelques instants pour se calmer. Finalement il n’irait pas se détendre au bar, pas envie de boire une bière seul. Non il retournerait au bureau, et finirait la soirée la bas. Surement. Avant de reprendre la route Un sms d’Anne :
Anne a écrit:
troooooopppp beau mon frère à la télé
. Il ne put s’empêcher de sourire et d’envoyer un petit emot en réponse. Un autre de Lisa :
Lise a écrit:
PARFAIT. On brieffe demain ou tu rentres ? Je peux rester ce soir si tu en as besoin.
Répondant rapidement
Christopher a écrit:
Merci Non rentre tu feras un debrif avec Valentine demain matin je n’aurai pas le temps. Bonne soirée Lise.
On refile le bébé chaud à sa seconde, ils n’auront plus à se croiser comme ça puisque elle préfère l’éviter ! Il mit enfin le contact, retira sa cravate alors que le taxi de Val arrivait sur le parking.
Le chemin retour fut tout aussi silencieux que le chemin allé, la ou plutôt les pressions de l’interview et de Valentine en moins. La musique pulsait en toute tranquillité alors que le paysage défilait. Il rentra à la tour peu après 19h30 les différents services étaient vides , les dernières personnes partaient rejoindre leur famille ou aller boire un verre au lodge. Il aurait pu les rejoindre, nul doute que beaucoup avaient dû regarder, mais .. non demain, demain ca ira mieux. Il rentra dans son bureau , se servit un verre de whisky, observa amusé un autre bout de brownie posé sur son bureau par Clarisse et s’assit dans son siège se tournant pour faire face à son reflet dans les vitres. – A la notre. Il vida le verre s'enfonçant dans son siège, roi esseulé sur sa montagne éphémère, c'était surement mieux comme ca.
"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril " @mioon « Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Invité
Dim 28 Avr - 19:15
Valentine Devis
J'ai 31ans ans et je vis à Ottawa, Canada. Dans la vie, je suis chargée de relations publiques et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma propre volonté, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement bien. Après quelques années aux Us, à se former dans diverses agences de publicités, elle décide de se spécialiser dans tout ce qui concerne aux relations publiques. Valentine se démarque pour avoir étouffé dans l'oeuf plusieurs scandales touchant de grandes entreprises privées, redorant leurs blasons auprès du publique. Depuis six mois de retour au canada, la jeune femme préfère éviter Montréal, pas encore prête à affronter ses souvenirs, et Ottawa lui apparaît comme le choix plus prudent.
Amber Rose Revah :copyright:️ NOM CRÉATEUR
Enfin rentrée. Valentine ferme les yeux, n'osant pas regarder sa montre, alors qu'elle passe le pas de sa porte. -Maman! Enfin! J'ai cru que j'allais encore devoir manger sans toi! -Je suis désolée ma pomme. Je vais essayer de faire des journées moins longues, mais il y beaucoup de travail en ce moment! Un sourire qui nait sur ses traits fatigués alors qu'elle reçoit son fils dans ses bras et s'agenouille pour lui faire un calin convenable, humant les parfums de sa peau aux accents de son gel douche pour enfant. Discètement la babysitter prend congé alors que Valentine la remercie d'un signe de tête pour s'être assurée qu'Evan avait bien pris sa douche et soit en pyjama. La jeune fille aura un serieux bonus vu les heures sup' qu'elle accumule avec le petit garçon depuis le début de la semaine. Glissant sa main dans celle de son fils, elle se laisse guider vers la table déja dressée. -C'est toi qui a fait ca? T'es un amour! -Oui et avec Sophie, j'ai cuisiné une quiche et on a préparé une salade. Comme ca, tu peux te reposer un peu! T'as fait quoi, aujourd'hui? Elle se laisse bercé par les paroles, par les questions de son fils. Se laissant baigner par l'atmosphère apaisante qu'il crée autour d'eux sans en avoir conscience. La tension quitte ses épaules après les heures bien trop douloureuses aux cotés de Christopher. Les échos de cette journée vont mettre du temps à s'estomper. Pourquoi a t'il fallut qu'ils parlent en mêe temps... Son ébauche de question, coupé par la sécheresse de ses paroles résonnent encore. -J'ai accompagné mon boss sur un plateau de télé, il avait une interview à donner. -Wohh! Et c'était bien?! Je peux regarder? Tu as fait quoi? -Ev', je suis pas passé à la télé, c'était lui qui était interrogé, pas moi . - Heureusement que Chris avait coupé rapidement l'assistante. Il lui avait fallu un regard pour comprendre que Valentine n'était pas prête à venir sur le plateau en sa compagnie. Elle n'a pas encore assez de recul sur la société pour se permettre ce genre de chose. -Je me suis contentée d'éviter que des questions inutiles soient posées.
Et le regard des deux journalistes lorsque elle a sauvagement rayé toutes interrogations liées à Steve valait son pesant d'or. Plus quelques autres qui allaient forcement diriger la conversation vers l'execrable fondateur. Au moins une courte satisfaction dans cette abominable journée
-Dimanche, tu veux venir voir une démonstration d'Aikido? Merde. Les mots ont filés avant que la brune ne puisse les retenir et Evan ne perd pas un battement. La quiche est sortie du four alors qu'ils s'installent pour manger. Froncement de sourcil de la part de son fils. -C'est comme le Karaté, l'Aikido? -Non, pas tout à fait. C'est un art martial, oui, mais pas un art du Combat. C'est autant pour apprendre à se défendre sans blesser l'autre que pour soi même. Ton père en fait depuis qu'il a une dizaine d'année. -Il... -Rare. Tellement rare que sa mère aborde d'elle même ce sujet que pour quelques secondes Evan tourne et retourne l'information dans sa tête. -Oui! Je Oui! Tu lui as parlé? Tu l'as vu? -Evan. Je... Oui. .. S'il te plait. C'est compliqué. -La quiche perd toutes saveurs alors qu'elle a bien envie de s'assomer elle même. Mais qu'est ce qu'il lui pris?! Aussi malin de sa part que l'invitation immédiatement retractée de Chris' à prendre un verre. Au moins, c'était très clair. Il n'avait aucune envie de partager quoique ce soit avec elle. - Christopher ne m'a pas vu depuis longtemps et... c'est difficile, pour tous les deux. Je t'ai promis de parler de toi à ton père et je le ferais, mais ca ne se fera pas en quelques jours, d'accord? Encore un peu de patience, mon ange. Il hoche la tête. Avec vigueur. Sans faire remarquer à sa mère que celle ci vient de laisser échaper le prénom de son père dans le fil de leur discusssion. Christopher. Il n'est pas prêt de l'oublier. Mais il sent aussi continuer sur ce sujet ne servira à rien. Il est clos dans l'esprit de Valentine et la pousser d'avantage ne menera à rien. -Par contre, après, je te dépose chez Granny, un de mes amis d'enfance est malade et j'aimerais aller le visiter dimanche aprem'. Tu pourra passer du temps avec Maya. -Le même ami que Tata Isa? Elle en parlait avec Granny la dernière fois. Je veux venir aussi! et n'oublie pas, Samedi, j'ai un match, hein! -Oui, mais non, tu ne peux pas venir. Ce n'est pas un endroit vraiment adapté aux enfants. Et non, je n'ai toujours pas oublié pour ton match'
Bordel. Qu'est ce qui échappe exactement à ce gosse?! Un soupire entre l'amusement et l'exaspération de la part de Valentine qui ne tardera pas à le mettre au lit une petite heure plus tard. Elle envoie rapidement un whastapp à Anne lorsqu'elle voit les deux appels en absence de celle-ci. La jeune femme n'a juste pas le courage d'être grillée de questions de sa part juste ce soir. Sans pourtant vouloir l'ignorer. Ce serait indéniablement plus simple de ne pas renouer les liens éparses de son amitié avec elle et Mike. Au moins jusqu'à ce que ses relations avec Chris' s'apaise un peu. Son ventre se tord à cette pensée. Vu son attite envers elle, ce n'est pas prêt d'arriver. Impossible d'oublier son refus total de lui adresser un mot qui ne soit pas strictement professionnel ou diriger vers son frère et leurs soeurs. La brulure de sa main sous la sienne. L'envie démentielle de la laisser là. Contre lui. Contact aussi vital que stupide.
Un verre de vin rouge dans le silence de sa cuisine. Et c'est sans trop réfléchir qu'elle se retrouve à ressortir les ingrédients nécessaires pour faire des muffins. Valentine n'a pas de quoi cuisiner ceux à l'orange mais par contre... elle découvre qu'il lui reste des citrons. Elle abandonne ses questions, ses hésitations, ses blessures alors qu'elle mesure, mélange. Trop. Bien trop. Au moins pour trois fournées. Dans des bacs à glaçon, Valentine répartit un lemoncurd qu'elle met à glacer, le temps de préparer la génoise des muffins. Une vingtaine de minutes plus tard, le four est chaud, les moules à moitié remplis recoivent un glacon de gelée de citron qui est recouvert de pate citronné. Le coeur en resterat fondant. Le temps de cuire, un glaçage au sucre glace. Pas plus de fioriture. Comme elle s'en doutait, elle en a préparé pour un régiment. Quand la troisieme fournée à finit de cuire, est glacée, Valentine regarde sa montre. Près d'une heure du matin. Largement l'heure d'aller dormir. Elle finit envoyer un sms à Chris, ne parvenant pas à zapper son invitation avortée. Sans savoir si elle aurait accepté ou non. Mais il ne lui a pas laissé le choix.
5147741871 a écrit:
-La prochaine fois que tu as envie de m'inviter à boire un verre, Assume.
Le lendemain, elle dépose sur le bureau de Clarisse une énorme boite de muffin aux citrons, lui laissant le choix de le distribuer à sa guise dans les différents bureaux. Celle ci ne manquant pas de lui rapeller qu'il faut absolument qu'elles mangent ensemble un midi. Valentine n'aime pas le regard aigu qu'elle pose sur elle. Et se débrouille pour éviter de poursuivre dans cette voie là. pourtant elle apprécie vraiment ce qu'elle commence à connaitre de la secrétaire, en particulier l'attention qu'elle porte au bien être de Chris'. Elle fera avec Lise le débriefing de la veille, en évitant soigneusement de se confronter à Christopher. Passant au maximum par les mails et autre moyens intermediaires et lorsque les échanges en directs sont indispensables, ils sont rarements seuls. David est souvent présent, ainsi que Lise. Evitant la moindre dérive personnelle entre eux. Elle aime la compagnie du premier, appréciant son professionnalisme et son bagout. Moins la seconde, ne pouvant faire une abstraction totale de la proximité evidente qui éxiste entre Christopher et la blonde. Refusant les questions, les visions bien trop détaillées que lui offre sa vivide imagination. Essayant de ne rien laisser paraitre de ses impressions et de ses ressentis lors de ces différents meetings. Accordant probablement un peu trop d'attention à son adjoint pour ne pas les voir évoluer ensemble avec une symbiose presque insupportable. Sans parvenir à retenir les sms bien trop tardif à Christopher.
Le we qui arrive enfin est un soulagement. Le samedi est entièrement dédié à Evan. Ils suivent les envies du garçon, sans oublier son match auquel elle assiste dans les gradins, l'encourageant aussi bruyamment que les autres spectateurs. Si ce n'est plus! Le dimanche matin, c'est encore avec lui qu'ils font une nouvelle serie de pâtisserie, cette fois, Valentine a tout ce qu'il faut pour confectionner les muffins oranges canelle qui étaient les préférés de Mike. Elle lui en apportera une serie en fin d'après midi. Mais impossible de faire abstraction de la tension qui monte dans le creux de son ventre à la pensée de la démonstration d'Aikido. Plusieurs fois, la brune a voulu proposer à Evan de faire autre chose. Il n'a jamais voulu entendre quoique ce soit. Quinze fois elle hésite sur sa tenue. Stupide. Valentine n'a pas l'intention de le confronter. Simplement impossible de résister à cette tentation là, au gout de sucre et de souvenirs si doux. Connerie. Juste le voir, laisser Evan prendre connaissance de la discipline. Et c'est tout. Point. Un jean bleu clair, des bottes en cuir noir qui enserrent ses jambes jusqu'à ses genoux dont elle adore la hauteur des talons carrés, une blouse légère dans les tontes violines et son perfecto de cuir. Elle hésite. Longuement. Et glisse à ses oreilles une paire de boucles rarement mise, jamais oubliées. argent et rubis pour une rose à la tige ciselée qui tombe à ses machoires. Evan, comme ca lui prend parfois, s'est accordé à sa mère. Un jean bleu, une paire de tennis, un tee-shirt dans les tons violet foncé et un veste en cuir plus adapté à son age. Ses yeux noirs brillent d’excitation et d'impatience.
Il y a un carré spécial pour accueillir les enfants , juste devant les tatamis et Evan s'y glisse aussitot en compagnie d'une vingtaine d'autres gamins dont les parents se repartissent plus en arrière. Valentine aurait préféré qu'il reste à coté d'elle, mais impossible de le faire changer d'avis. Voulant être au plus proche pour tout et mieux et voir. Sur un sourire résigné, elle le laisse aller, alors qu'elle se fond dans la masse des curieux.
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Calville
Lun 29 Avr - 20:48
Christopher "Chris" Delarive
J'ai 31 ans et je vis à Ottawa, Canada depuis huit ans. Je suis célibataire et je le vis comme le vit un célibataire ... J'aime ma solitude, j'ai appris à vivre avec? Je suis né à Wakefield d'une famille riche d'un père américain et d'une mère française. Mon Père a fait fortune en créant sa société d'electronique de pointe, j'ai ajouté ma carte en m'associant aux plus grands laboratoires du pays pour la vente des puces qui aidant à la recherche scientifique. J'ai vécu à Montréal depuis mes 15 ans où j'ai fais de brillantes études, où j'ai aimé et été trahi, la famille etant restée à Wakefield pour y implanter une usine aidant ainsi à l'essor de la petite ville de son enfance. Aujourd'hui je vis à Ottawa, où il est bien plus facile d'avoir des bureaux que dans une petite ville le plus souvent perdue sous la neige. Je vis seul dans un loft confortable. Je suis aujourd'hui le patron officiel de la société familiale, depuis l'accident de mon père Cinq ans auparavant. Je gère la société aidé dans ma tâche par Lise Anworth une fidèle employée qui est devenue ma confidente et son amie, elle est la seule à pouvoir me parler directement sans craindre que je ne prenne mal ses paroles. Je pense que le bien-être de mes employés est le sacerdoce qui permet une société épanouie. Toujours élégant, calme et poli. J'ai su avec le temps gagner le respect de mes employés que ce soit au siège d'Ottawa ou à l'usine de Wakefield. Aujourd'hui nous nous agrandissons, la société prend de l'importance. Il est plus que temps de se demarquer !
La soirée c’était terminée comme elle avait commencé, dans le silence le plus total. Il avait vaguement travaillé avant de repartir vers minuit chez lui. Sans aucune envie de dormir, assis en tailleur sur le canapé, un plat de riz qui refroidissait sur la table basse. Il n’avait pas aimé leur confrontation, leur silence, mais il avait adoré qu’elle soit là. Ce devrait être le contraire, il aurait du détester ça, peut-être étais ce le cas, ou pas en fait. Anne. Il avait besoin d’appeler Anne. Le téléphone en main pour composer son numéro mais l’heure affichée sur son fond d’écran noir et pro 00h55 interrompt son geste, elle le tue si il ose la réveiller à cette heure-là. Un sms reçu. Le sms du soir de Valentine. Décidément quelle répartie. Bien sûr tout était sa faute à lui.
Citation :
La prochaine fois assume quand tu veux repartir en taxi pour m’éviter
Soupir. Long long soupir en effaçant son message, ca servirait à quoi , le moment était passé, son envie de boire un verre accompagné également. Non mais elle croyait quoi ? Qu’il allait la supplier ? C’était elle qui était partie, il y a huit ans, ce soir, toujours partir elle ne savait faire que ça. Qu’elle se débrouille si elle voulait lui parler ou le voir. La blague du siècle. Tout faire pour l’éviter c’est certain qu’elle en avait des choses à lui dire. C’est douloureux, bien trop douloureux, il devrait juste la renvoyer. L'éloigner, ou partir lui meme. Le reste de la semaine se passa ... mieux autant que ce moment pouvait avoir un sens pour leur relation. Ils s’évitaient. Donc ça allait, pas besoin de faire semblant d'avoir envie de le voir. Sauf à de très très rares moments où ils devaient se croiser. Le seul instant plus complexe fut quand un muffin citron arriva sur son bureau par Clarisse qui vanta les mérites de Valentine pendant une demi-heure. De quoi je me mèle ! Il avait failli le jeter à la poubelle et puis .. Il avait succombé au gout sucré. Bon dieu c'etait toujours aussi bon. Souvenirs de patisseries quand elle tentait de lui faire des gateaux et qu'il avait d'autres idées en tete ... Pourtant dans son monde glacial, une pointe, légèrement trop acéré de jalousie envers David le tombeur qui semblait bien trop proche de Valentine. Il voulait se la faire ce con ! En meme temps une belle femme comme elle ne resterait seule longtemps, autant qu’elle le soit encore. Il ne savait meme pas cela. Son cou qui craque, la main qui masse chassant ces idées douloureuses. Ce n’était plus son problème. Ca ne devrait plus l’etre. Enfin le dimanche. Seul jour de repos qu'il s'octroie. Anne, après l’avoir assommé de questions sur Valentine, sur pourquoi elle ne venait pas voir Mike aujourd’hui, sur « tu n’as pas d’autres nouvelles » finit par lui donner son rôle. Salade de riz au Thon. Chef oui chef. Le dimanche était encore frais, mais ensoleillé, nul doute qu’ils mangeraient sur la pelouse de l’institut profitant des premiers rayons de printemps. Ottawa était formidable pour cette douceur, alors que le reste du pays et les petits villages pouvaient encore être enneigés. Il passa faire quelques courses, riz, tomate, thon, concombre et revient chez lui préparant un grand saladier et partit vers 11h pour retrouver Anne sur le parking, son panier sentait bon le poulet rôti. Sa petite sangsue de nièce courant vers lui et sautant dans ses bras, elle ne le lâchera pas des 3 h qu’il va passer ici. Une bise à sa sœur et un aparté – Ne parle pas de Valentine à Miky, je ne veux pas qu’il soit déçu. - Elle ne va pas venir ?. Haussement d’epaules désabusé, il en savait quoi, il avait dû échanger deux « bonjour » en 4 jours avec elle. - Tu devrais lui parler elle… - Stop, on est là pour autre chose que mes affaires de cœur - Oui ‘top mama . petite voix adorable, en voilà au moins une qui ne l’embêterait pas avec son ex ! Et pourquoi tout le monde voulait lui parler sans rien lui dire, Ils l’emmerdaient tous tient ! Heureusement l’entrée dans l’etablissement coupa la chique à sa sœur qui n’aimait pas ce bâtiment. Plutôt elle n’aimait pas voir les gens aussi malheureux, surtout quand leur frère en faisait parti. Chambre 27. Frère et sœur réussissant un sourire à l’entrée de la chambre – Heyyyy alors le vieux encore en pyjama. Il était pale , si pale, les yeux creusés mais il avait reprit un ou deux kilos c’était déjà ca. – tonton Mickey . Le changement de visage renfermé du cadet changea du tout au tout face à ces élans d’amour. Christopher l’obligea à s’habiller correctement pendant qu’Anne partit préparer la couverture sur la pelouse ; Un repas en famille, aucun ne pouvait dire que ce n’était pas le meilleur remède au monde, meme pour ceux qui étaient en dehors de ces murs. Durant trois bonnes heures la vie avait repris un ton normal. Aucun sujet fâcheux au détour des conversations. Vers 14 h Christopher se releva, prêt à partir avec la promesse faites à son petit frère de revenir en semaine, Il prendrait ce temps, pour lui.
15 h. Le dojo.
Il était arrivé depuis une quinzaine de minute, juste le temps de se changer revétissant le keikogi traditionnel, et commencer à s’etirer, parfois seul, parfois en duo avec son vis à vis qui le suivait de combat en combat depuis 5 ans. Marilou la trésorière de l'association avait pris les choses en main face au public nombreux, présentant les divers arts auxquels formaient le club. Les petits entre 3 et 6 ans, mini judoka, leur numéro était si mignon, ils y mettaient toute une volonté enfantine que ça en était touchant. Le Karaté des 12-18 ans, déjà on pressentait quelques futurs talents, les mini de l'aïkido de 7 à 12 ans, fierté de Christopher, ses mini élèves à lui et enfin les adultes dans toutes ces arts finissant par le sien. Christopher en tête, les 4 combattants prirent place sur le tatami, l’ambiance se fit plus tamisée à leur arrivée laissant le public dans la semi pénombre. La musique des tambourins s’éleva. Et ce fut partis. Durant une demi-heure aucune cassure dans la fluidité des combats, mains nues, ou ennemis armés, tout était chorégraphié au centimètre près.Gestes et tombés étaient exécutés avec un professionnalismes quasi parfait.
Vidés. Rincés. Ils l'etaient tous les quatre. Garder la constante dans les mouvements étaient un véritable exercice. La trésorière du club poursuivit en parole pendant qu’il s’essuyait le visage coulant de sueur d’une serviette qu’on lui avait ramené sans se départir de son sourire. Il adorait ça. C’était tellement vivifiant, il se sentait vivant. – - Merci à tous de vos applaudissements. Maintenant il va y avoir une démonstration entre notre Maître et un elève en devenir voyons , n’ayez pas peur les enfants, qui veut venir sur le tatami ? Toutes les mains levées et des « moiiiiii » criés. – Un regard expert et … - Jeune homme tu veux bien venir. Laissant le garçon aux cheveux sombres s'approcher, Christopher prit le micro et le relais de ce qui suivrait, ce petit gars allait s'en souvenir et qui sait devenir membre permanent. –Et tu t’appelles comment ? –Evan monsieur.
Spoiler:
https://www.youtube.com/watch?v=aV7tG8Uj7xQ Videos à regarder absolument sur les démonstrations d’aïkido/
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Invité
Lun 29 Avr - 21:50
Valentine Devis
J'ai 31ans ans et je vis à Ottawa, Canada. Dans la vie, je suis chargée de relations publiques et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma propre volonté, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement bien. Après quelques années aux Us, à se former dans diverses agences de publicités, elle décide de se spécialiser dans tout ce qui concerne aux relations publiques. Valentine se démarque pour avoir étouffé dans l'oeuf plusieurs scandales touchant de grandes entreprises privées, redorant leurs blasons auprès du publique. Depuis six mois de retour au canada, la jeune femme préfère éviter Montréal, pas encore prête à affronter ses souvenirs, et Ottawa lui apparaît comme le choix plus prudent.
Amber Rose Revah :copyright:️ NOM CRÉATEUR
Bien malgré elle, Valentine se détend. Se laisse aller à retrouver des ambiances, des parfums qui lui ont été si familiers pendant des années. Ce dojo, elle le connait comme sa poche. Les yeux fermés, elle pourrait se perdre dans les couloirs, s'enfoncer dans les entrailles pour retrouver exactement à quel endroit Christopher est en train de s'échauffer, d'échanger avec ses autres élèves et ceux avec qui il sera sur les tatamis. Son regard vigileant ne quitte pas la petite tête brune. Mais Evan est sagement assis en compagnie des autres enfants. Il s'agite parfois, se tortille un peu. Impatient que cela commence. En tailleur, les coudes sur les jambes et la tête au creux des mains, il ne perd rien pour attendre. Plusieurs fois, la brune fait mine de le rejoindre. Avant de rester en arrière, préférant le laisser à son plaisir sans avoir une mère pot-de-colle à ses côtés.
Une inspiration plus courte. Et sur le champ, elle fait mine de faire demi tour et d'entrainer Evan loin des démonstrations qui viennent de commencer. Car c'est une petite tête blonde qu'elle a croisé une ou deux fois chez Isabelle qui vient de s'assoir à coté de son fils. Aurore. La fille d'Anne. L'angélique présence tire aussitot la manche d'Evan et elle devine déjà le sourire de son gosse à retrouver une tête connue. Les deux discutent avec annimation avant de se taire quand les petits judoka s'avancent. Anne. Ou est Anne. C'est catastrophe en devenir et machinalement ses mains se portent à ses oreilles. Jouant avec les tiges d'argent avec une nervosité grandissante. Peut être que Christopher est venu seul avec sa nièce. Avec un peu de chance, elle s'emballe pour rien!
Pourtant, elle s'apaise. Finit par se laisser gagner par l'entousiasme de ceux qui présentent et ceux qui regardent. Avant que son coeur ne batte une douloureuse chamade. presque une heure et demi que les Arts se succèdent et ils approchent du pinacle. Bientot les lumières s'adoucissent, s'assombrissent. Une main se glisse à sa taille et Valentine sursaute violemment avant de se détendre en reconnaissant le geste familier d'Anne. -Hey darling. -A peine un souffle. Car il n'est plus le temps de parler, Christopher et ses élèves adultes viennent de prendre possession de l'espace. Sa joue s'est posée sur l'épaule de la fragile blonde. Pour la première fois, elle a l'impression de le retrouver. De le retrouver vraiment. Il acquit bien plus de technique, de maitrise. Mais la sérénité qui se dégage de lui à cet instant, son intensité, la manière dont il dirige ce ballet majestueux... c'était déjà en lui à vingt ans. Le manque de Lui devient presque physique. Une dé-privation d'oxygène qui lui mettrait presque les larmes aux yeux. L'envie d'aller le trouver. Là maintenant tout de suite. D'envoyer balader raisons et arguments. Quitte à ce qu'ils ne se parlent pas, autant que ce soit pour que leurs sens s'expriment, eux! Son étreinte sur les épaules de sa compagne se resserre un peu. Elle sait très bien qu'Anne partage le plaisir de ces instants. -Ton frère est magnifique, murmure t'elle à son oreille. -tu m'as manqué, Anne. J'aurais du t'appeller plus souvent. -Tu en doutais? BIen sur qu'il l'est. lui répond t'elle sur le même ton. - Pourquoi tu n'es pas venu voir Micky avec nous ce midi? -Anne, c'est franchement difficile avec Chris. Il doit déjà me supporter la semaine, je vais pas m'imposer le we en plus pendant qu'il est avec vous. Je dépose mon fils chez ma mère et je pense que j'irais après la démo' le voir. On a cuisiné des muffins avec Evan. Je t'en donnerais quel qu’uns, si tu veux. -Alors pourquoi tu es venu à sa démo? Parce que tu me fera pas croire que c'est une coincidence, hein-Appuit t'elle avec une pointe impitoyable. Avant qu'elle n'enchaine- Ton fils? -Elle peut presque entendre l'excitation qui étreind la voix de la blonde -Ne t'impose pas un aller retour à Montréal! Je te le garde avec Aurore, si tu veux! Elle l'adore! Il est où?! -A coté d'elle justement, mais je ne sais pas... je ne veux pas... .- Et c'est une sooooo mauvaise idée. Pire que d'etre venue. Avant de laisser la conversation mourir le temps de profiter de la fin des enchaînements à la grace si liquide, si fluide. Enfin les lumières se rallument, la sueur couvrant Christopher bien visible. Et les envies qui la traversent à cet instant ont tout à voir avec une douche. Brulante. Et loin de toute sagesse. Valentine s'apprete à à aller récupérer Evan avant que le ciel ne s'ouvre pour l'engloutir quand Anne la retient gentiment par le bras, lui signalant d'attendre encore un peu.
Sa respiration se bloque totalement à la question de trésorière. Bien sur qu'ils veulent tous. Et Evan le premier. Aurore est fière, très fière de son oncle et lui fait de grands gestes des bras. Attirant irrémédiablement l'attention de Chris sur elle. Puis sur le garçon à ses cotés qui s'est dressé sur ses pieds et qui partage l'envie de reproduire les chorégraphie qu'il vient de voir, à l'instar de tous les autres. Non. Non. NON. Bordel. Impossible de rejoindre son fils sans créer un mouvement de foule qui ne peut que lui être néfaste. Elle a l'impression que son pouls sonne dans sa gorge et son ventre est un sac de serpent emmêlé.
Avant que le pire ne se produise. Evan retire ses chaussures et monte sur le tatami en comapagnie de Christopher. Son prénom, qu'il donne en toute assurance. Tout en lui trahit l'impatience et l'envie d'essayer. Une pointe de peur de ne pas y arriver qui disparait vite. Les ongles de Valentine accrochent ses paumes. Ils sont beaux l'un à coté de l'autre. Et le reste disparait. Elle ne voit plus que les ressemblances entre eux. Comme ils se correspondent. Pas comme ca. Ca ne devait pas se passer comme ca. Elle n'est pas prête! Evan n'est pas pret. Et Chris encore moins. Elle doit lutter pour rester immobile. Invisible. Quand tout ses instincts lui hurlent d'éloigner son fils. Qu'elle ne controle plus rien. A ses cotés, Anne est devenue d'un silence profond. Ne quittant pas son frère et son élève du hasard de ses prunelles.