J'ai 31 ans et je vis à Ottawa, Canada depuis huit ans. Je suis célibataire et je le vis comme le vit un célibataire ... J'aime ma solitude, j'ai appris à vivre avec? Je suis né à Wakefield d'une famille riche d'un père américain et d'une mère française. Mon Père a fait fortune en créant sa société d'electronique de pointe, j'ai ajouté ma carte en m'associant aux plus grands laboratoires du pays pour la vente des puces qui aidant à la recherche scientifique. J'ai vécu à Montréal depuis mes 15 ans où j'ai fais de brillantes études, où j'ai aimé et été trahi, la famille etant restée à Wakefield pour y implanter une usine aidant ainsi à l'essor de la petite ville de son enfance. Aujourd'hui je vis à Ottawa, où il est bien plus facile d'avoir des bureaux que dans une petite ville le plus souvent perdue sous la neige. Je vis seul dans un loft confortable. Je suis aujourd'hui le patron officiel de la société familiale, depuis l'accident de mon père Cinq ans auparavant. Je gère la société aidé dans ma tâche par Lise Anworth une fidèle employée qui est devenue ma confidente et son amie, elle est la seule à pouvoir me parler directement sans craindre que je ne prenne mal ses paroles. Je pense que le bien-être de mes employés est le sacerdoce qui permet une société épanouie. Toujours élégant, calme et poli. J'ai su avec le temps gagner le respect de mes employés que ce soit au siège d'Ottawa ou à l'usine de Wakefield. Aujourd'hui nous nous agrandissons, la société prend de l'importance. Il est plus que temps de se demarquer !
- Et tu as quel âge Evan ? – bientôt 8 ans Monsieur. Bien, nous avons Evan avec nous, * applaudissement du public, tintamarre plus grand des enfants sautillement d’une Aurore encore plus surexcitée que d’habitude * - Et tu n’as jamais fait d’aïkido ? – Non monsieur je fais du basket - J’aime beaucoup le basket et tu es à quel poste ? – pivot monsieur Dis-moi, Tu connais la différence entre aïkido et karaté :? C’est un art martial de défense ? Très bien, bravo Impressionné le Christopher gardant un large sourire. – c’est grâce à maman
Un rire non retenu alors que le petit fait signe vers le public surement vers sa mère perdue dans la pénombre et la foule qui s’agglutine pour mieux voir. - Ta maman est parfaite mon grand, nous allons faire des enchaînements et tu vas me mettre à terre d’accord ?
De gros yeux noirs s’arrondissent alors que Christopher ferme le micro se mettant à genoux devant lui pour le focaliser sur lui et non sur le public
- Ne t’inquiète pas c’est très facile, tu dois bien te détendre surtout * posant ses mains sur ses épaules il lui retire sa veste qu’il dépose à leurs côtés au bord du tatami * détend toi , tes muscles doivent être relâchés comme quand tu fais des relâchements au basket après les étirements . Tu ne dois surtout pas te contracter ou tu te feras mal. – d’accord m’sieur
Lui prenant la main pour tendre un peu son bras devant lui – C’est très bien Evan. Tu vois, je vais passer mon bras ici, toi tu le mets là, et tu le fais basculer ici, et je tombe, c’est un enchainement facile, on répète. * joignant le geste plus doux et au ralenti * Là, Là et là. d’accord ? - J’vais pas y arriver vous êtes plus grand. - Clin d’œil - ai confiance en toi, la taille n’a rien à voir la dedans c’est ta capacité à bouger qui fait la différence. Tu es prêt ? - Hochement de tête vigoureux - Bien plus fort en se relevantOn applaudit Evan pour l’encourager, allez mon grand. Le micro est reposé au sol en dehors du tatami, « l’attaque » a lieu toute en fluidité, le jeune garçon s’en sort très bien et Christopher se jette en roulant après avoir été écarté, retombant sur ses pieds derrière lui Bravo * applaudissant lui-même la jolie performance du jeune garçon qui s’incline devant le public pas le moins du monde impressionné par les gens, il aurait dû faire théâtre. Un second enchainement expliqué de la même façon, et un troisième pour finir*
Dans le public pendant ce temps, Anne avait gardé le silence depuis le début. Trop de ressemblance, trop de détails, trop de coïncidence, sa main serra la taille de Valentine contre laquelle elle était toujours. - Tu ne lui as pas caché ça Val, pitié dis-moi que ce n’est pas son fils.
Elle savait déjà la réponse, c’était trop flagrant, trop lui. Meme si Christopher était plus vieux qu’elle, les photos de famille sorties par leur mère montraient le même petit garçon pétillant, aux cheveux noirs. La lèvre est mordue, torturée, qu’est-ce qu’elle doit faire. ? Elle ne pourrait pas garder ca pour elle très longtemps Chris méritait de savoir qu’il avait un fils. – Si tu ne lui dis pas c’est moi qui le ferait.
****
- Merci beaucoup Evan, tu t’es très bien débrouillé. Le gardant devant lui main protectrice sur son epaule, alors qu’il reprend le micro pour s’adresser une dernière fois à la foule.- C’est donc la fin de cette après-midi, nous vous remercions d’être venus un dimanche pour assister à nos démonstrations. Un gouter vous attend vous y êtes tous conviés, n’hésitez pas si vous avez des questions, toute mon équipe se tient prête. Les lumières s’allument à nouveau. Evan se retournant vers lui les yeux joyeux, surexcité comme les gamins le sont souvent, des boules d’energie. - C’était troooopppp génial, vous croyez que je peux m’inscrire ; - Bien sûr, par contre il te faudra beaucoup de temps pour gravir les échelons la patience c’est la première chose qu’il faut apprendre. Et tes parents doivent être d’accord aussi - Oui m’sieur. Maman elle sera d’accord, le hockey c’est non mais l’aikido elle dira oui ! - C’est parfait mon grand, tu es dejà très doué, tu es certain que tu n’as jamais fait d’Aikido - Non ms’ieur mais maman a dit que mon père il en fait et ..
Un petit garçon de 5-6 ans arriva en pleurant dans les bras de Christopher s’accrochant à sa jambe comme un koala, la discussion fut interrompue
- Et bien William qu’est-ce qui se passe. * Il saisit le petit entre ses bras, et se releva avec cette petit boule qui s’accrocha encore plus fort à son cou, laissant Christopher caresser son dos . Ses parents arrivant entre un petit air triste et Oh c’est so mignon . – on vient de lui dire pour le déménagement. * aie ca c’était dur, il comprenait mieux, serrant le petit un peu plus contre lui. Il ne faisait pas encore d’aikido, les cours commençant chez eux à 7 ans, mais du karaté avec la promesse de commencer l’art martial dès qu’il aurait l’âge. Il était toujours là quand les grands s’entrainaient aux enchainements d’aikido * - Ne t’inquiète pas tu reviendras souvent nous voir Will – je pourrais pas faire faire d’aikalido ils sont, ils sont mechhhaaannts. – On a dit quoi ? Pas de vilains mots sur les parents sinon je gronde, un déménagement ce n’est pas si terrible. Je vais me renseigner pour voir s’il y a un club là-bas d’accord ?* s’essuyant ses grosses larmes enfantines * - tu viendras faire de l’iakilido avec moi ? – Je te promets d’essayer, mais tu sais les professeurs sont tout aussi gentils ailleurs, alors je ne veux plus de grosses larmes d’accord ? * hochement de tête avant de retourner contre lui, il n’avait pas fini de pleurer, la mère s’excusant d’un murmure on est désolé vraiment* - tu sais le déménagement ce n’est pas grave la voix d’Evan s’élevait vers eux – moi j’ai déménagé aussi et je me suis fait plein de nouveaux copains. * sourire de Christopher echangé avec Evan, le jeune garçon avait parfaitement compris le besoin du petit William * – tu vois même Evan le dit, et tu es bien maintenant ? Tu vis à Ottawa? - Oui Monsieur c’est trop genial cette ville - Appelle moi Christopher je préfère ça que monsieurles parents amusés – oui vous n’etes pas assez vieux pour ça, tout le monde de rire –Chris ... – topher un pas de jeune Evan en arrière, un autre, les yeux aussi rond que précédemment. Aikido-Christopher, c’était trop flagrant, fallait pas le prendre pour une buse, il avait presque 8 ans !– Evan ça va ? – je dois.. je.. * demi-tour avant qu’il ne se mette à courir vers le public oubliant sa veste de cuir, froncement de sourcil du jeune homme, avait-il dit quelque chose de mal ? Il le suivit un instant du regard avant que les parents ne récupèrent leur petit William détournant son attention. - les enfants vous savez ils vont et viennent on ne sait pas pourquoi. C’était vraiment magnifique, Mais dites moi je ne savais pas que vous aviez un fils. - Un fils ? Non Je n’ai pas d’enfant c’est juste un petit qui est venu à la démonstration - Oh pardon dééééééésolée mais ce petit vous ressemblait beaucoup c’est pour ca *sourire géné de la mère qui le fait sourire de façon amusée, il adorait mettre les gens mal à l’aise * vous faites toujours les cours de self défense le jeudi soir ? * merci du changement de sujet* - Oui bien sûr - Je dirais à ma sœur de venir elle doit absolument apprendre à … le discours continuait sur le tatami alors que dans le public. Evan avait dû mettre 10 secondes à courir vers sa mère, lui tirant le bas de sa veste alors qu’elle l’avait parfaitement vu.
- -Maman Maman Maman .. Il s’appelle Christopher maman ? C’est lui Maman ? c’est l.. ?
Mais la vue d’Anne aux cotés de sa mère le fit taire aussi surement qu’il n’arriverait pas à garder le silence dès qu’ils seraient seuls. – Bonjour Anne. / - Bonjour Evan, c’était très bien ce que tu as fait. /Baissant le regard il ne voulait pas parler de ca, pas maintenant est-ce que c’était lui son père ? c’était tout ce qui lui importait. Anne avait dû sentir qu’il voulait être seul –. N’oublie pas sa veste ca serait bête que Chris soit obligé de chercher à qui elle appartient. Evan peut rester à la maison le temps que tu ailles visiter Mickael si tu y va, voit avec lui pendant que je vais chercher Aurore. Nous nous verrons ce soir dans tous les cas Valentine et nous aurons à parler. Elle était en colère, très en colère contre son amie, sa sœur de cœur qui avait caché quelque chose de si important à son grand frère, et comment elle n'avait pas vu avant cette ressemblance si frappante. Surtout ces derniers mois où il ne prenait pas soin de lui, Il tenait tout le monde à bout de bras, elle, Michael, leur mère, la société, mais il ne tiendrait pas longtemps comme ca, si il avait une famille, en aurait-il fait autant? Descendant sur les tatamis, les larmes coulaient sur ses joues, ses ongles inscrivaient des marques dans ses paumes qu’est-ce qu’elle allait faire. Il était là devant elle à rire comme toujours, elle adorait son rire, elle devait lui dire, elle ne pouvait pas ne pas lui dire. Et se jeta dans ses bras surprenant le jeune homme. - Anne ma puce mais qu’est-ce qu’il y a ? Elle le serra fort, si fort qu’elle pensait le casser, pourtant elle le savait résistant, elle devait lui dire. Son regard humide se plongeant dans celui de son grand frère. Elle devait lui dire. -Tu as .. Tu as ... hoquetante sous le regard intrigué du beau brun de frère– tu étais si beau ce soir, ce que je t’aime toi Décidément les gens adoraient pleurer dans ses bras ! Serrant plus fort sa blonde de sœur. Anne jeta un coup d’œil dans les gradins faisant un signe négatif à Valentine. Elle n’avait pas pu, mais le discours autant que le regard étaient clairs, il faudrait que ça se fasse rapidement !
"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril " @mioon « Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Invité
Mar 30 Avr - 23:08
Valentine Devis
J'ai 31ans ans et je vis à Ottawa, Canada. Dans la vie, je suis chargée de relations publiques et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma propre volonté, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement bien. Après quelques années aux Us, à se former dans diverses agences de publicités, elle décide de se spécialiser dans tout ce qui concerne aux relations publiques. Valentine se démarque pour avoir étouffé dans l'oeuf plusieurs scandales touchant de grandes entreprises privées, redorant leurs blasons auprès du publique. Depuis six mois de retour au canada, la jeune femme préfère éviter Montréal, pas encore prête à affronter ses souvenirs, et Ottawa lui apparaît comme le choix plus prudent.
Amber Rose Revah :copyright:️ NOM CRÉATEUR
Christopher et Evan. Ensemble. Non seulement dans la même pièce mais Ensemble. Pas seulement deux bateaux de croisières sur des lignes maritimes parallelles, mais interagissant ensemble, sans que Valentine ne puisse strictement rien influencer. Elle est pâle. Si pâle. Huit ans, mon petit amour. Huit ans d'un vide qui n'a cessé de se creuser. Qui la mine et la ronge et qu'elle avait si bien camouflé qu'elle n'en avait presque plus conscience. Croyant choisir un célibat à peine troublé par des liaisons sans conséquences ni amarres pour privilégier Evan et ses études puis sa carrière. Ayant refusé de voir que tous les hommes rencontrés se mesuraient à l'aune d'un absent. Qu'ils étaient tous tamisés par ses souvenirs et comparés à ce grand brun qui avait le rire si facile et dont il ne reste d'un regard qui se teinte d'azote liquide lorsqu'il se pose sur elle.
Echange badin, taquin entre les deux. La philosophie de cette discipline, elle l'a gravé dans sa mémoire. Et soudainement, l'envie brutale de tourner les talons. De laisser Evan a Anne pour le reste de l'après midi et rejoindre une certaine salle de boxe un peu défranchie. Et défoncer des sacs de sables à s'en exploser les phalanges. Jusqu'à ce qu'elles explosent. Elle ne bouge pas. Clouée sur place. Valentine tangue. Tangue et chavire quand il apprend à son fils les premiers mouvements qu'il a effectué sur un tatami. A quelques années près, cela pourrait s'agir de Christopher qui découvre l'Aikdo et non pas leur enfant. A la perfection,ils effectuent les enchainements, comme si Evan avait toujours su, qu'il les connaissait déjà. Et comme la fierté d'Evan est justifié. Il a ce délié dans le sang. Anne. Qui ne parle pas. Qui observe. Qui enregistre et dont le teint blème rejoint bientot celui de son amie.
-C'est le fils de Christopher. Comme si j avais pu avoir un enfant d'un autre homme que ton frère. - Ces mots, c'est seulement la seconde fois qu'elle les prononce. Et Valentine les découvre si libérateurs. Elle n'a jamais gardé le silence par honte. Que son lutin brun soit l'enfant du magnétique homme d'affaire est douloureux pour d'autres raisons. Mais certainement pas parce qu'elle méprise ou est indifférente à ce dernier. Elle se tourne à demi vers Anne sans rompre leur contact, cherchant ses yeux des siens. Comme pour la supplier de comprendre. -Je suis revenue pour lui parler. Je suis rentrée au Canada pour lui parler d'Evan. -Le timbre de Valentine est neigeux. Poudreux et manque de force alors qu'elle plaide sans en avoir le droit. -Laisse moi encore un peu de temps. Je ne veux pas qu'il l’apprenne de quelqu'un d'autre que moi. Mais... mais il m'en veux si profondément... Je n'arrive pas à trouver le moment. C'est trop tot. Ca ne fait même pas une semaine que... Je vais le faire.Il me hait, je le comprends, mais c'est atroce. Je n'arrive pas à...Il... Je peux pas évoquer Evan tant que nous... C'est.. -D'un revers de la paume, la grande brune chasse des larmes qui se sont accumulées aux coins de ses yeux. -Comment tu as pu lui faire ca... Comment tu as pu NOUS faire ca. A Christopher, à Mike, à Moi! Evan est le cousin d'Aurore! Tu l'aimais si peu, Val? Tu va lui briser le coeur une seconde fois! La main de Valentine retombe des épaules d'Anne. Brutalisée, blessée par la véhémence pourtant si compréhensible de la douce blonde. Elle fait un pas de coté. Envie de vomir. A s'en briser les tripes. Avant de planter son regard dans celui de sa belle soeur. Celle qui aurait du être sa belle soeur, sa seconde petite soeur. -Il n'y a toujours eu que lui! Il n'y avait que lui lorsque j'avais quinze ans, quand j'en ai eu vingt cinq et il n'y a toujours que lui maintenant!. -Et cette fois, son timbre est farouche. Teinté d'une passion endormie mais jamais morte. Si sa culpabilité est réelle d'avoir maintenu Evan loin de son père, de sa famille paternelle, pour quelques secondes, elle s'efface. Quand elle réalise à quel point elle n'a jamais été plus sincère.
Evan et Christopher discutent depuis quelques minutes, mais Valentine a desséré sa surveillance pendant qu'elle parlait avec Anne. Les lumières revenues sont trop fortes, trop agressives pour le mal de crane qui vient s'abattre sur ses tempes avec vengeance. Un coup d'oeil alors qu'elle continue à essayer de s'expliquer. Ils ont été rejoint par un autre gamin en larmes. Elle ne peut nier le soulagement ciselé d'une angoisse nouvelle à ce qu'Anne soit au courant. Le mensonge n'a jamais eu sa préférence, quand bien même le silence et les ommissions ne valent guère mieux. -Tu as fait vraiment n'importe quoi! Et maintenant, tu m'obliges à me taire. Non. Je refuse. Je ne serais pas ta complice, tu m'entend, val?! Tu n'as plus le choix!
Anne se tait soudainement lorsque Evan apparait dans le dos de sa mère. Refusant de mêler un enfant, aussi concerné soit il à une discussion d'adultes. Et le visage d'Evan. Le coeur de Valentine se fend et se cristallise lorsqu'elle lit toutes les émotions diverses qui se lisent si aisement sur son visage. Son refus de parler devant Anne. Les questions qui se bousculent dans les prunelles si expressives. . A quel moment est ce qu'il a... C'est à cet instant que la conversation qu'ils ont eu plus tôt dans la semaine revient la gifler. Si elle était bleme auparavant, elle en devient exsangue. Comment a t'elle pu se montrer aussi négligente après avoir passé tant de moi à se surveiller?! La veste?! de quoi? Il lui faut rassembler ses pensées éparses, de plus en plus difficilement au vue de la migraine qui ne cesse d'enfler. Mais derrière le propos anodin d'un vetement oublié, la menace sous jacente est terriblement perceptible. La colère d'Anne est un poincon qui s'attarde longuement. Sans qu'elle ne puisse lui en vouloir pour cela. Tant elle est légitime.
-Je ne sais pas... je ne sais pas ce que je vais faire. -Aller voir Mike? Laisser Evan se débattre avec ses interrogations?- si tu veux... vient à la maison ce soir. Même tard. Aurore pourra dormir dans la chambre d'Evan et j'ai la chambre d'ami pour toi. Ou si tu t'en occupes, je passe le chercher et on pourra discuter. Aussi longtemps que tu voudra une fois les enfants couchés. Anne... Je... suis désolée. Tu n'as pas idée à quel point. -Tu n'es pas la seule, Valentine. Tu n'es pas la seule.
Elle s'éloigne et se dirige droit vers Christopher. Elle est tout aussi boulversée que Valentine, toute son atittude le trahit. Mais Evan attend. Attend dans un trop long silence. Le mur contre elle. La brune s'assied à même le sol, attirant son fils contre elle. Le regard d'Evan est presque belliqueux dans son attente. Et perdu. Et il a besoin que sa mère le rassure et lui donne des réponses. Et il lui en veux. Et rien ne va! -Christopher. Christopher Delarive, Evan. C'est le nom complet de ton père, mon coeur. -Et? -Et c'est le frère d'Anne et Mike, et oui c'etait tout lui tout à l'heure. -Il sait pour moi? Pourquoi il ne m'a rien dit? Il s'en moque? Il veux pas de moi? Elle se sent mal. C'est trop loin de la vérité. Elle caresse le dos d'Evan, ebouriffant ses cheveux comme lorsqu'il était tout petit. Le maintien tout contre elle. -Stop, Ev. Stop. Je n'ai pas encore eu le temps de lui parler de toi. C'est pour lui que je travaille depuis une semaine. Mais nos rapports... il est en colère contre moi et -Une grande inspiration. Il n'a pas besoin de savoir tout cela. - Chéri, il t'aimera de tout son coeur. Ca je le sais. -Comment tu peux le savoir si tu l'as pas vu depuis avant ma naissance! Tu ne fais que me mentir, j'en ai marre! J'en ai marre! marre! -Parce que je le connais depuis très très longtemps et qu'il voulait des enfants, et que personne ne peut te découvrir sans t'aimer. -Un bisou qu'elle dépose sur sa joue et sur son front, créant un refuge de ses bras autour de lui. Gardant un ton calme dont l'amour qu'elle éprouve pour son fil déborde. - Parce que tu es un petit garçon absolument merveilleux et que... Il n'est pas reponsable, coeur. J'ai commis beaucoup d'erreur. Mais je me trompe pas sur ce point.
Elle l'espère de toutes ses forces en tout cas. Sa principale préoccupation est de préserver Evan. Avant tout. Ils doivent retrouver des relations au moins cordiales avec Chris, ca en devint de plus en plus essentiel. En relevant la tête, son regard croise celui d'Anne qui lui indique que pour l'instant son secret est préservé. Mais ce n'est pas juste. Ce n'est pas juste d'obliger la jeune femme à garder cela, à ne conserver son frère dans l'ignorance. -Est ce que tu veux que je reste avec toi pour la fin d'après midi? Tu veux passer l'après midi avec Anne et Aurore ou tu veux aller avec Granny et Maya? Je peux rester avec toi et que l'on parle encore, si tu préfères. -Tu crois qu'il sera avec Anne et aurore? Crispée. Elle est une boule de nerf tellement crispée que ses épaules et son dos en sont terriblement douloureux. -Je ne sais pas. Il travaille vraiment beaucoup. Beaucoup trop. -Je veux rester avec Aurore. Et Anne. -Et l'espoir criant que Christopher passera le reste de la journée avec sa soeur et sa nièce. et Lui. Est ce qu'elle peut prendre ce risque? Est ce qu'elle peut laisser Evan avec les deux sans savoir ce qui peut se produire? Son coeur est lambeau. Son instinct est de refuser. D'attraper Evan et de le garder loin des Delarive. Elle n'en a plus le droit. L'envie de lui arracher la promesse de ne rien dire si effectivement Chris passe la fin de son dimanche avec eux. Le refus d'imposer cela à son fils. La nécessité, le besoin d'être celle qui parlera au beau brun. -Va... Va dans la voiture chercher une boite de muffins qu'on a préparé ce matin. Tu pourra les partager avec Aurore. Est ce qu'aller voir Mike dans cet état de nerf est une bonne idée? Mais le jeune homme a besoin de tout le soutien et de tout l'amour qu'on peut lui offrir. Et Anne n'avait pas l'air de penser qu'elle devrait changer ses projets. Au contraire. Il n'y a quasiment plus personne, les spectateurs s'étant rapprochés d'une salle plus petite pour le gouter et le buffet proposé. Elle donne ses clefs de voiture à Evan, le véhicule est garé au début du parking il ne risque rien. Dans son sac à main, elle retrouve une aspire qu'elle avale en se passant d'eau. Avant de de s'éloigner, il lui lance. -Et je veux faire de l'Aikido. Avec lui. Et je continue le basket. -On en rediscute au calme, d'accord?
Elle sait déjà, et Evan le sait aussi, elle ne refusera pas. Il disparait par la porte d'entrée et Valentine voit la silhouette d'Anne qui s'éloigne vers la seconde pièce pour aller chercher sa fille. Il faut qu'elle lui parle, au moins pour lui dire qu'elle aura Evan avec elles pendant quelques heures. La veste du gnome, encore sur les tatamis. Elle pourrait tuer pour une cigarette. Et les bras de Chris autour de sa taille. Solides. Qui ne la laisserait plus jamais s'effondrer. Et sa voix à son oreille, lui promettant que tout ira bien. Sa vision est d'une impression si profonde, si intense que lorsqu'elle le heurte de plein fouet sur les matelas, son unique reflexe est de se rattraper à ses hanches et de venir s'abattre contre son torse. De presser sa joue contre lui. De fermer les yeux et de ne plus rien entendre que les battements de son coeur qui resonne, tambour dont elle connait si bien le rythme. Avant que ses larmes ne menacent à nouveau, la laissant tremblante, frémissante. Et ce mal de crane qui se fait de plus en plus puissant. Cela fait des années qu'elle n'a plus eu une migraine d'une telle brutalité.
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Préférence de jeu : Les deux
Calville
Mer 1 Mai - 13:45
Christopher "Chris" Delarive
J'ai 31 ans et je vis à Ottawa, Canada depuis huit ans. Je suis célibataire et je le vis comme le vit un célibataire ... J'aime ma solitude, j'ai appris à vivre avec? Je suis né à Wakefield d'une famille riche d'un père américain et d'une mère française. Mon Père a fait fortune en créant sa société d'electronique de pointe, j'ai ajouté ma carte en m'associant aux plus grands laboratoires du pays pour la vente des puces qui aidant à la recherche scientifique. J'ai vécu à Montréal depuis mes 15 ans où j'ai fais de brillantes études, où j'ai aimé et été trahi, la famille etant restée à Wakefield pour y implanter une usine aidant ainsi à l'essor de la petite ville de son enfance. Aujourd'hui je vis à Ottawa, où il est bien plus facile d'avoir des bureaux que dans une petite ville le plus souvent perdue sous la neige. Je vis seul dans un loft confortable. Je suis aujourd'hui le patron officiel de la société familiale, depuis l'accident de mon père Cinq ans auparavant. Je gère la société aidé dans ma tâche par Lise Anworth une fidèle employée qui est devenue ma confidente et son amie, elle est la seule à pouvoir me parler directement sans craindre que je ne prenne mal ses paroles. Je pense que le bien-être de mes employés est le sacerdoce qui permet une société épanouie. Toujours élégant, calme et poli. J'ai su avec le temps gagner le respect de mes employés que ce soit au siège d'Ottawa ou à l'usine de Wakefield. Aujourd'hui nous nous agrandissons, la société prend de l'importance. Il est plus que temps de se demarquer !
Anne l'avait relaché réussissant à sourire malgré ses larmes qui coulaient encore. Mon dieu sa petite soeur était trop émotive, elle était partie chercher Aurore qui faisait des roulades sur les tatamis avec une dizaines d'autres enfants. Il n’avait pas encore trouvé le moment pour aller se changer, les gens venant à lui pour poser toute sorte de question du « ma fille peut aussi en faire » à « je suis souple comme une porte de prison est-ce que ca pose souci » en passant par « on achète où votre « kimono » ». peu à peu cependant il réussissait à s’extraire de la foule pour rejoindre les vestiaires , laissant tout le monde s'avancer vers le buffet et les enfants criant en ayant un bon gateau, courant partout dans la salle,, quand il bouscula, ou fut bousculé, par une personne la rattrapant de justesse dans un même geste plus par réflexe que par danger réel ;Personne qui se mua en une Valentine sous ses yeux, bien qu'il ne voyait pas son visage, mais ce corps qui venait de se coller au sien était unique. Il l'avait tant aimé qu'il l'aurait reconnu entre mille. Le ton un peu brutal de la surprise
- Valentine ? Qu’est-ce que tu …
Non. Stop. Il n’avait pas envie de s’engueuler aujourd’hui. Surtout pas ici. Surtout pas quand pour une fois il était détendu et bien. Surtout pas alors qu'elle était là, il ne savait pas pourquoi, surtout pas maintenant qu'il l'avait là contre lui. Il avait tant voulu cet instant, cette présence qui lui rappelait qu'il avait autrefois aimé vraiment. Hésitant l'espace d'une vague seconde, il referma ses bras autour d'elle l'entourant protecteur comme jamais il ne l'avait été depuis son retour dans sa vie. Sa phrase ne se termina que dans un petit sourire qu'elle ne pouvait voir, mais peut-être le sentirait-elle dans son ton – Je suis .. étonné de te voir, mais je suis content que tu sois là; Combien de fois était-elle venue l'encourager lors de ces combats auparavant, elle était son point d'ancrage véritable dans la constance de sa vie. Toujours là, toujours à la meme place, il ne pouvait oublier qu'à chaque combat c'etait elle qu'il regardait en premier en entrant en scène. Quel gachi en fin de compte ... Petit moment de flottement il cherchait quoi lui dire, le silence froid c’etait tellement mieux, la distance de leur corps c'était tellement indispensable, elle avait chaud, si chaud et lui si froid et pourtant il sentait là la dispersion entre leurs corps de cette douceur.
- Ca a un peu changé depuis que tu n’es pas venue.
En huit ans beaucoup de choses changeaient oui. Une seule chose semblait constante. Il n'avait pas envie de se defaire de ce corps qui s'accrochait au sien, non il était si bien. Il retrouvait une force perdue huit ans plus tôt, une brulure interne qui ne l'avait pas rongé depuis si longtemps. Le visage de Valentine se relevant vers lui, elle semblait si blanche, si triste si .. étrange, elle plissa les yeux avant de se remettre contre lui sans parler, tremblante de tout son corps. Il ne connaissait que trop ces troubles, du moins le pensait-il, c'était la seule réponse à ce comportement.
- Migraine ?Valentine avait toujours été la reine de ces migraines qui souvent jalonnaient leurs soirées. Elle travaillait trop à cette époque, en plus avec la pression de Steve sur elle. Le schéma se répétait ici. Sauf que c'etait lui son problème. Sa dureté à son égard, ses remarques horribles. Il le savait mais il n'arrivait pas à agir autrement. C'etait trop tot. Trop dur. Trop de colère enfouie en lui. Pourtant, pourtant là, il ne la rejetait pas. Pas encore. Lui relevant le visage vers lui, il cacha la lumière qui pouvait l'embeter dans un geste trop souvent effectué, posant sa main au dessus de son arcade créant un aparté d'ombre pour la soulager de la lumière- je t'emmène à l'infirmerie on a encore du baume .
La soutenant d'un bras autour de la taille, sans quitter sa proximité, ils s’éloignèrent du groupe passant dans la partie off du dojo, quelques vestiaires, de part et d'autres du couloir, une machine à café dans une petite salle de convivialité, il y avait encore du monde, des petits karatéka qui arrêtèrent de courir à la vue de Christopher et de cette femme qu'ils ne connaissaient pas. Il n'eut pas besoin de parler en les regardant, chacun retournant se changer dans les vestiaires sans plus faire les fous. Enfin au bout du couloir l'infirmerie dont il alluma seulement la petite lampe qui trônait sur un plan de travail, la laissant s'asseoir sur la table d'examen. - Assis toi ca doit être par là. Tu as pris une aspirine ?
Les meubles étaient nombreux et lui ne s’occupaient pas vraiment de la partie médicale, il ouvrait porte et tiroir dans l'espoir de trouver un petit flacon jusqu'a ce qu'enfin il trouva ce qu'il cherchait. Ouvrant le flacon, l'odeur de camphre qui s'en dégagea le fit grimacer. Ca sentait fort mais il n'avait jamais rien connu de mieux contre les migraines. Qui aurait pu croire qu'un baume pouvait avoir cet apaisement. Il trempa le bout de l'index raclant le baume , puis d'un geste presque doux commença à l'etaler au dessus des arcades et sur les tempes de la jolie jeune femme éloignant quelques meches de ses autres doigts. Il ne voulait pas la regarder, il n'aurait meme pas du passer seul dans l'infirmerie, idée à la con ! Se voulant concentré mais pourtant il cherchait le moyen de partir le moyen de l'oublier ici et qu'elle se débrouille, le moyen de fuir une fois de plus, le moyen de ...
Un détail le frappa, ces boucles d’oreilles.
Sa main se leva vers sa joue gauche arrêtant de poser le baume, effleurant le bijou du bout des doigts
– Elles ont toujours été magnifique sur toi.
La voix était plus douce, presque rêveuse au souvenir rappelé, à sa façon de regarder les boucles à travers la vitrine du bijoutier du vieux Montréal, à son cri quand le jeune homme les lui avait offerte le soir meme, à la nuit passée .. une nuit si intense, si passionnée. Inoubliable. Du bijou ses doigts se posèrent sur le bord de sa joue, caressant cette peau si douce, satinée. Il suivait du regard, sans laisser echapper le moindre mot, chaque contour qu’il avait voulu oublier pendant huit longues années. Son visage avait gagné en maturité, loin de la jeune fille qu’il avait presque effacé de sa mémoire, mais son regard n’avait pas changé. Aussi sombre que le sien, aussi profond il s’y jetait à corps perdus, il adorait s'y perdre pendant des heures. La bulle s'agrandissait alors que le geste s’affirmait, la main posée dans son entièreté sur sa joue blanche. La toucher était un danger, une drogue dont il avait du se sevrer brutalement. Il respirait à peine de peur de perdre la magie du moment, elle et lui, lui et elle, évidence il avait envie, il voulait plus qu’une simple main sur sa joue, il la voulait elle, elle était si belle, elle l’attirait, ses lèvres tressaillant tout autant, Merde après tout, il risquait quoi ? quelle le rejette à nouveau ? tant pis qu'elle le fasse.
Il n'avait pas remarqué comme elle lui avait manqué, comme elle lui revenait sans être vraiment lui, présente et pourtant si loin de lui, il fit un pas, un simple pas couvrant la distance qui séparait les corps des deux anciens amants. Si il avait eu une raison, elle s'etait envolée au contact de la peau douce et tremblante de la jolie jeune femme qu'il avait négligé et éloigné de lui aussi intensément que possible. Sans plus hésiter ses levres se portèrent aux siennes dans un élan qui les fit presque basculer sur la table d'examen, gémissant au simple contact de ce baiser . Ce qu'elle lui avait manqué. Tellement. Ce baiser avait un gout d'inachevé, un gout nouveau pourtant, un autre gout mais qu'il saurait facilement aimé, non.. il aimait déjà cette saveur, son parfum, le gout de son rouge à lèvre. Il avait besoin d'elle un tel besoin, vital, le baiser s’échangeait avec l'energie du désespoir ressenti, de la perte brutale d'elle qu'il n'avait jamais pu combler.
"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril " @mioon « Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Invité
Mer 1 Mai - 19:55
Valentine Devis
J'ai 31ans ans et je vis à Ottawa, Canada. Dans la vie, je suis chargée de relations publiques et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma propre volonté, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement bien. Après quelques années aux Us, à se former dans diverses agences de publicités, elle décide de se spécialiser dans tout ce qui concerne aux relations publiques. Valentine se démarque pour avoir étouffé dans l'oeuf plusieurs scandales touchant de grandes entreprises privées, redorant leurs blasons auprès du publique. Depuis six mois de retour au canada, la jeune femme préfère éviter Montréal, pas encore prête à affronter ses souvenirs, et Ottawa lui apparaît comme le choix plus prudent.
Amber Rose Revah :copyright:️ NOM CRÉATEUR
Elle devrait s'éloigner de lui. Le relacher. Lui rendre sa liberté au lieu d'agir de cette manière. Valentine est égoiste à cet instant. D'un égoisme pur. Elle a besoin de sentir les battements de coeur de Christopher calmer les siens. De son contact pour adoucir le maelstrom trop violent qui la tourmente. C'est aveuglement qu'elle s'est tournée vers lui au moment où elle perd pied, ou plus rien n'est solide. Sinon lui. Il va la repousser, elle le devine. Une évidence. Cette semaine où ils n'ont partagés qu'amertume et rejet en est une indication limpide. Son ton de voix la raidit et déjà sa main à sa taille s'ouvre sans pourtant parvenir à le relacher. Avant que ses bras ne se referment sur son dos. La soutenant plus efficacement que ses jambes qui chancellent sous elle. Il peut sentir qu'elle s'appuie plus franchement contre son corps.
-J'en avais envie... -finit par lui répondre, le crâne au supplice par les tambours agressifs qui ne cessent de sonner, discordants. Elle en avait envie depuis qu'il lui avait mentionné cette exhibition, raison principale pour laquelle elle l'avait évoqué avec Evan. Sans se douter combien ce risque allait bouleverser l'équilibre déjà fragile de sa vie à Ottawa. Sa joue se presse d'avantage contre son torse, enfouissant son visage défait. S'immergeant dans sa présence malgré la folie certaine de cette étreinte. Son silence qui s'établit ne la dérange pas, les mots lui font défaut. Seules les sensations de ses mains autour d'elle et de son corps contre son buste sont nécessaires.
Qu'est ce qui n'a pas changé, sinon les courants profonds qui les rament l'un vers l'autre. Ils ne sont plus les mêmes, et pourtant leurs différents s'effacent dans ces instants à la fragilité de cristal qui les réunit. Délicatement, son cou s'incurve vers l'arrière pour relever la tête vers lui. Avant que les rayonnements des néons au plafond ne poignardent ses pupilles qui mettent un temps infini à se retracter devant l'agression lumineuse. Grincement de douleur qui lui échappe, suivit de ses ongles qui s'agrippent plus abrutement, au bord de la nausée ou de l'évanouissement, elle ne sait pas lequel menace le plus. -The Queen of those bitches, Chris. -Surnoms familiers qu'ils pouvaient leur donner lorsque ses migraines venaient la torturer. Comme la brune n'a pas du en subir depuis des années. Il en a reconnu rapidement les symptomes. La douceur fraiche de ses doigts sur son front fébrile qui lui offre un instant de reconfort. -Oui. S'il te plait.
C'est la seule chose qui va pouvoir atténuer un peu les maux de tête, en attendant l'aide de l'aspirine. Si elle se produit, ce qui n'a rien de certain. Et si Evan revient dans la salle sans la trouver, il va se rapprocher d'Anne et Aurore. Il n'est pas perdu. C'est elle qui l'est. Et une part d'elle retrouve son axe dans les bras de Christopher. Dans sa présence et la douceur qu'il lui offre, ondée brulante dans le désert de leurs retrouvailles assassines. Leurs pas se rejoignent et s'accordent, lui permettant de la guider au travers des dédales du Dojo, les gamins qu'ils croisent et leur curiosité affichées, elle ne les vois pas. Enfin ils sont dans les profondeurs un peu éloignés du public. L'absence de bruit lui arrache un nouveau soupir qui trahit une infime fraction de la tension qui dessere son étau. Semi pénombre alors qu'ils pénètrent dans une petite pièce à l'écart. Un seul rond lumineux qui ne pèse pas sur elle. Dans un mouvement qui manque de grace, Valentine s'assoit dans un équilibre un peu précaire sur la table à demi relevée qui acceuille les petits malades. Elle évite de hocher la tête à sa question, gardant les yeux clos. -Oui, il y a quelques minutes. Pour le moment, sans effet.
Elle peut percevoir les différents bruits de ses recherches, s'efforcant à controler son souffle. A simplement écouter les mouvements de Chris, cherchant à se concentrer sur lui et non sur la calvacade impitoayble qui fait pulser ses tempes. Tout en étant pas certaine du bien fondé de leur proximité. Il a été si clair. Est ce qu'elle a le droit de s'imposer à lui et de le forcer à rester pret d'elle quand il en a si peu envie. -Tu... tu n'es pas obligé de... -Sa voix s'eteind, de peur de créer une nouvelle mésentente entre eux. Qu'il comprenne mal ce qu'elle veux dire. Le parfum caractéristique du Camphre quand il ouvre petit pot d'onguent. La pulpe de ses doigts, si légère, pendant qu'il fait pénétrer le baume en massage. Combien de fois a t'il effectué ces gestes pour la soulager, Valentine l'ignore, tatnt qu'elle garde les yeux fermés, elle peut se croire chez eux, quelques huit ans en arrière. Il peut sentir qu'elle se detend de manière perceptible, à mesure que la brulure du baume du tigre ombre sa peau. Un balancement des tiges d'argents qui encadrent sa machoire. Cette fois, la canadienne ouvre les yeux. Cherchant les siens.
-Je n'ai jamais cessé de les aimer. -Je n'ai jamais cessé de t'aimer. Mots en filigranes qui ne seront pas prononcés. Quand elle l'a quitté, Valentine est loin d'être partie avec toutes ses affaires. Uniquement l'essentiel et les pièces qui avaient le plus d'importance pour elle. Certains livres, des souvenirs communs et l'ensemble des bijoux qu'il avait pu lui offrir. Non pour leur valeur pécunière mais pour les souvenirs intenses qui s'y ratachaient. Certains cadres photos avaient aussi disparus des murs alors qu'elle avait laissé bien évidence sa bague de fiancaille sur la table basse du salon. Accompagné d'une courte lettre. Sans explications réelle. Est... est ce qu'il a encore sa bague? Non. Il a du s'en débarasser des années auparavant. Promesse d'un avenir détruit. Soudainement, son annulaire lui parait horriblement vide. A son arrivée à Chicago, elle était toujours en train de la chercher à sa main. De toucher machinalement son doigt et de sombrer un peu plus en se souvenant qu'elle ne le portait plus. Qu'elle en avait perdu le droit en vendant son âme au diable.
Sa paume s'est posée à plat contre sa hanche sous le frisson intense qui la parcourt lorsque il effleure l'arrondit de sa joue. Ses grands yeux noirs suspendus aux siens. Son soufle osant à peine s'exhaler. Rivé à son visage. Se perdant dans les courbes et les planes de ses traits. Dans l'ivresse de sa proximité. Sa paume devient plus assurée. Plus présente et elle n'ose pas bouger de peur de rompre le sortilège qui se tisse entre eux. Seule réponse, ses doigts qui froissent plus fermement la ceinture de son Keikogi. Elle est frémissante sous la caresse tendresse, suave. Plus. Elle veux plus. Sans oser franchir la distance qui règne entre eux. Bien trop peur qu'un simple mouvement de sa part suffise à lui rendre raison. Qu'il se détourne d'elle, sans retour possible. Lui brisant un coeur qu'elle déjà tant fragilisé. Car en le quittant, c'est une partie de sa force vitale qu'elle a éventré, sans que Christopher ne puisse en avoir le moindre soupçon. Si il en avait eu simplement le plus petit pressentiment, il serait venu la chercher à Chicago. Valentine le sait. Elle ne pouvait le leur permettre, pas après avoir signé. Evan, Anne, les implications pour son fils, pour son amie de cette proximité interdite, elle refuse d'y songer. Pas maintenant.
Pas alors que la chaleur de sa main rayonne sur son épiderme et que son regard a pris des accents d'une mer passionnée et sauvage. Et soudain il rompt l'instant suspendu. De justesse, une de ses mains attrape le rebord de la table derrière elle, se stabilisant au moment où il la rejoint. Un gemissement rauque qui est rapidement étoufé par ses lèvres aux siennes. Sa main libre aggripe sa nuque, enfouissant ses doigts dans ses mèches de cheveux, s'ancrant à lui. L'ancrant à elle. Ce baiser est une renaissance. Une fragrance d'hier et de maintenant. Il peut deviner la violence soudaine de son rythme cardiaque. Son prénom a peine esquissé, sans instaurer la moindre distance entre eux. Son parfum, matiné de la sueur de sa corégraphie qui lui font tourner la tête. Son absence, leur éloignement, ces années loin de Christopher sont ravagés par cette étreinte. La plaçant en abime avec cette illusion de vie qu'elle menait en dehors d'Evan, seule pepite réelle. Ses jambes se décroisent et s'ouvrent, avant de se nouer à l'arrière de ses cuisses, l'attirant à elle dans un mouvement saccadé, sans reflexion. La main qui les maintenait stable dans le dos de Valentine se détache et elle vient enlacer son dos. Elle se redresse, juste assez pour l'adoucir contre elle.
Sa bouche s'entre-ouvre et invite le baiser à s'approfondir. Elle l'embrasse longuement, retrouvant le gout de sa bouche, les ardeurs qui étaient les leurs et des accents plus amer, plus douloureux. Elle gemit sourdement à la flamme qui s'allume en elle. Qui la dévore. Au feu liquide qui nait au creux de son ventre. Ses lèvres glissent à l'angle de sa machoire, pour venir redécouvrir la peau si fine de son cou. Une courte inspiration d'oxygene sans que Valentine ne cesse de déposer une cascatelle de baiser à son épiderme brulant contre elle. Elle ignore à quel moment ses doigts ont relachés ses mèches de cheveux. Se portant à ses épaules. Ouvrant d'avantage le V du tissu croisé sur son torse. Tirant le vetetement blanc jusqu'à ce que son torse et ses épaules se retrouvent dénudés, offerte à ses doigts et sa bouche. Loin de toute entrave. Glissant ses paumes à même la peau de son torse. S'éprenant à nouveau de sa douceur, du tracé de ses pectauraux. Faisant connaissance à nouveau avec ce corps masculin qui n'est plus tout à fait celui qu'elle avait apprit à coeur. Myriade de baisers qu'elle ne cesse de distiller. Un murmure fiévreux. Rauque. Envie de lui. Maintenant, de lui faire l'amour, sans se soucier du reste. Juste lui. Juste avec lui. -Tu m'as manqué, Chris'. C'est insupportable d'etre si proche de toi, d'être si loin de toi.
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Calville
Mar 7 Mai - 12:19
Christopher "Chris" Delarive
J'ai 31 ans et je vis à Ottawa, Canada depuis huit ans. Je suis célibataire et je le vis comme le vit un célibataire ... J'aime ma solitude, j'ai appris à vivre avec. Je suis né à Wakefield d'une famille riche d'un père américain et d'une mère française. Mon Père a fait fortune en créant sa société d'electronique de pointe, j'ai ajouté ma carte en m'associant aux plus grands laboratoires du pays pour la vente des puces qui aidant à la recherche scientifique. J'ai vécu à Montréal depuis mes 15 ans où j'ai fais de brillantes études, où j'ai aimé et été trahi, la famille etant restée à Wakefield pour y implanter une usine aidant ainsi à l'essor de la petite ville de son enfance. Aujourd'hui je vis à Ottawa, où il est bien plus facile d'avoir des bureaux que dans une petite ville le plus souvent perdue sous la neige. Je vis seul dans un loft confortable. Je suis aujourd'hui le patron officiel de la société familiale, depuis l'accident de mon père Cinq ans auparavant. Je gère la société aidé dans ma tâche par Lise Anworth une fidèle employée qui est devenue ma confidente et son amie, elle est la seule à pouvoir me parler directement sans craindre que je ne prenne mal ses paroles. Je pense que le bien-être de mes employés est le sacerdoce qui permet une société épanouie. Toujours élégant, calme et poli. J'ai su avec le temps gagner le respect de mes employés que ce soit au siège d'Ottawa ou à l'usine de Wakefield. Aujourd'hui nous nous agrandissons, la société prend de l'importance. Il est plus que temps de se demarquer !
Evan avait laissé sa mère pour aller chercher la boite de muffins avec un tas de questions en tete que peut se poser un enfant de bientôt huit ans. Huit ans qu'il attend le moment de rencontrer son père, ça c'était fait sans qu’aucun des deux ne s'en rendent compte. Il avait vu son Père, il l'avait touché, il avait ri avec lui, il lui avait parlé. Mais déjà cet homme redevenait un étranger, une ombre qui s'éloignait. Il ne savait pas qui il était. Prenant une boite il referma la portière et revient dans la salle cherchant sa mère du regard avant de se poser sur Anne. Un ancrage, quelqu'un qui lui parlerait de son père, il s'avança vers elle et lui tendit la boite le regard un peu perdu vers celle qu’il connaissait mais qu’il devait redécouvrir. Sa tante c’était sa tante, est-ce qu’elle le savait au moins ? Elle avait un regard gentil quand elle le regardait, Aurore lui ressemblait beaucoup.
- Ta maman t’a parlé ? Hochant la tete - De tout A nouveau hochement. - Tu voudrais qu’on parle ce soir ? Et encore un hochement n'osant pas parler - Et que .. Christopher soit là ? il releva la tete regardant la jeune blonde avec envie presque suppliant, il avait besoin de le revoir, besoin de lui parler, de lui faire découvrir quel petit garçon il était, peut-etre qu'il ne le detesterait pas trop quand il apprendrait qu'il est son fils. - Ta maman veut lui parler avant, tu crois que tu sauras ne pas lui dire ce que tu sais Haussement d’épaule il n'en savait rien, c'etait son Père ! - Christopher sera heureux Evan, comme moi je le suis d'avoir un neveu aussi mignon. Vraiment je n’en doute pas, toute sa vie il a espéré avoir des enfants. Mais il faut que ta maman lui dise d’abord et je te promets que je vais la pousser à le faire rapidement - Tu crois qu’il va etre en colère contre moi ? - Contre toi ? * posant ses mains sur les joues du petit* Oh non jamais il ne le sera contre toi mon poussin. Et on va tout faire pour que vous puissiez vous découvrir. - Maman aurait du lui dire - Soupire - Je suis bien d’accord avec toi. Elle aurait du NOUS le dire. - On va le chercher, tu nous suis ? - Non.. oui.. je dois voir maman avant tu veux bien ? - D’accord, on se rejoint ici dans 5 minutes et si tu vois Chris - Je sais pas un mot.
Se taire alors qu'il n'avait qu'une envie se jeter dans ses bras, savoir ce qu'il aimait, savoir comment il était, si il était gentil avec les autres, il avait vu des choses cette après midi, mais est-ce qu'il était comme ca tout le temps ? Maman.. Maman tu es où?
Pendant ce temps.
La toucher, l’embrasser, la caresser ce n’était plus une histoire de simple désir mais un besoin vital qui s’était longuement perdu dans ces années d’oublis de soi et de ce qu’ils avaient été. La douleur de la perte n’était rien face à ces émotions l'envahissant à nouveau avec cette suave violence dont ils faisaient preuve l'un envers l'autre en s'embrassant de façon si irraisonnée que ca en était encore meilleur. Il avait hait leur amour, il l'avait renié, barricadé derrière des vitres opaques, dans des vieux cartons encore chez lui non déballés, rien de sa vie à Montreal n'était visible pour lui et les autres. Pas meme son diplôme qu'il avait obtenu il ne savait encore comment. Il n'avait plus la tete aux études après le depart de Val, et c'était Anne qui l'avait quasi arraché de l'appartement qu'ils avaient pour aller le trainer devant le jury. Ses levres contre les siennes, son corps qui attirant le sien le pressant contre elle, il ne voulait rien d’autre que la retrouver Elle ne l'avait pas repoussé . Il avait tellement envie d’elle, chaque pore de sa peau semblait redécouvrir le plaisir d’etre avec une femme, Non pas une femme, cette femme là qui avait fait vivre son coeur avant de le briser. pourquoi.. Non. Non pas ce soir, pas maintenant, pas de questions, pas de réponses, il ne voulait pas penser à cela, pas encore. Ses mains s’immiscèrent sous sa veste la faisant tomber au sol revenant se poser sur sa nuque qu'il dévora de baisers langoureux les murmures etaient étouffés autant par l'un que par l'autre, aucun ne voulant retrouver la raison dans tout ce gâchis qu'ils colmataient en vibrant à l'unisson d'un désir mutuel. Son torse fut bientot libéré de son entrave vestimentaire, les mains de Valentine explorant ce corps qui n'avait pu été le sien pendant ces années trop longues, arrachant des frissons muant en chair de poule. C'était toute une vie qui revenait en lui, tout un monde disparu pourquoi avait-il été sir dur avec elle, pourquoi ne pas lui avoir simplement demandé. Ses mots coulaient avec douceur au creux de son oreille, il lui avait manqué, enfin un mot pour lui, un mot de tendresse dans leur univers de violence, un mot . Relevant la tête de Valentine mordant sa lèvre signe d'indécision ou simplement de désir, sa main se fit à nouveau caresse sur cette joue aux teintes retrouvant des couleurs.
- Tu m'as manqué si horriblement, je crève sans toi. Son corps revient à l'assaut du sien, ses lèvres des siennes brisant les tabous de leur passé et de leur séparation, il s'en foutait en fait du "pourquoi" ce qui comptait c’était là, là elle et lui, l’indéniable couple qui n'aurait jamais du se quitter. Ivre d'elle, il s'en repaissait à s'en caler une overdose, retirant sa blouse aux teintes violettes , sa main portée à sa poitrine , elle etait douce, si douce si désirable, rien ne saurait stopper ce qui arrivait à cet instant, demain? qu'importe la suite il ne voulait pas ...
- Et bien je vois que ca va mieux entre vous. La voix d’Anne s’elevait à l’entrée de l’infirmerie dont la porte n’avait pas été fermée. S’éloignant de Valentine en remettant bien son veste de son costume traditionnel il n’eut pas le temps de répondre à cette remarque qu’une petite terreur couru dans ses bras
- Tonton Chri’topherrrrr sa petite sangsue se jeta contre lui après l’avoir cherché avec sa mère ouvrant surement toutes les portes du couloir pour le retrouver. – t’était beaaaaaaaaaaaaaaaauuuuuuuuu comme ca * Ouvrant grand les bras pour englober le monde entre ses petits bras sans se soucier du malaise entre sa mère, son oncle et la maman d'Evan . Un vague sourire à Valentine en se reculant, la lèvre mordue geste involontaire cachant son embarras et son indécision qui revenait au galop. La bulle avait été percée par sa petite blonde et surtout Anne qui ne cachait ni son étonnement, ni meme étrangement sa colère de les trouver à moitié nus dans la même pièce et gênés comme deux ados pris en flag'. Cette arrivée eut tot fait de changer la donne sur ce qui aurait pu se passer. Ils allaient faire l'amour bordel ! Non. jamais, jamais plus. - J'espère que ta migraine va mieux. , Abandonnant le désir, l'envie et meme la volonté de parler avec la brune il fit demi-tour moins brusquement qu’à son accoutumée, ayant la petite entre ses bras qui s’agitait en refaisant le combat, faisant signe de la main à Valentine avant de reprendre son discours du tonton génial . De son coté il passa à coté d'Anne avec ce regard qui signifiait * pas un mot ne l'ouvre pas de toute façon je ne dirais rien*. Le silence accompagna son départ.Il croisa Evan dans le couloir ébouriffant, presque dans un geste mécanique, les cheveux sombres du petit garçon qui l'avait accompagné l'esprit encore sous l'endorphine provoquée autant que par ce qui aurait pu se passer. Bon sang il avait embrassé Valentine retournant dans ses travers avec elle, non, elle ne l'aurait plus, il ne souffrirait plus par sa faute. Anne de son coté fixa Valentine avant qu'Aurore ne rattrape Evan lui donnant la main dans le couloir, Chris l'ayant déposé devant la porte avant de rentrer dans les vestiaire pour se changer.
- Val à quoi tu joues bon sang tu comptes lui dire qu'il a un fils avant ou après que vous ayez couché ensemble ? Il revient vers toi ne gâche pas tout en lui cachant ça!
La jeune blonde se tut quand les enfants arrivèrent. Evan silencieux en arrivant pret d'Anne, surpris de voir sa mère ici, et l'interrogeant du regard , est-ce qu'elle avait dit à son Père qui il était ?
"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril " @mioon « Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Invité
Mer 8 Mai - 17:33
Valentine Devis
J'ai 31ans ans et je vis à Ottawa, Canada. Dans la vie, je suis chargée de relations publiques et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma propre volonté, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement bien. Après quelques années aux Us, à se former dans diverses agences de publicités, elle décide de se spécialiser dans tout ce qui concerne aux relations publiques. Valentine se démarque pour avoir étouffé dans l'oeuf plusieurs scandales touchant de grandes entreprises privées, redorant leurs blasons auprès du publique. Depuis six mois de retour au canada, la jeune femme préfère éviter Montréal, pas encore prête à affronter ses souvenirs, et Ottawa lui apparaît comme le choix plus prudent.
Amber Rose Revah :copyright:️ NOM CRÉATEUR
Les lèvres de Christopher sous les siennes. Dans un baiser qui n'a ni contrôle ni science. Ce n'est pas un baiser qui se veux charmeur, séducteur ou aguicheur. Il est d'une faim, d'une soif qui ne peuvent pas s'assouvir aussi facilement. Il y a trop de silences entre eux. Trop qui les séparent pour qu'elle puisse se laisser pleinement porter. Sa manière de l'embrasser n'a pas la passion suave de la jeune femme qu'elle était. C'est plus abrupte, plus gauche, plus intense. Pourtant, le gout de sa bouche qu'elle retrouve lui est à nouveau indispensable. Elle cherche sa perdition autant que la sienne, s'engouffrant dans l'abyme de ce manque de l'un de l'autre. Leurs mains se frolent et s'écartent pour mieux redécouvrir les courbes à demi oubliées. Elle n'a pas su vivre sans lui. Il lui impensable de l'éloigner d'elle, malgré la necessité de plus en plus pesante de cesser de se taire. Le regard défait, torturé de son fils quand il a enfin pris connaissance de l'identité de son père la poursuit sans relâche. Evan mérite mieux d'elle que de porter le poids des erreurs de sa mère sur ses épaules.
Elle le sait. Ce n'est pas suffisant, pourtant. Pas suffisant pour refréner leurs ardeurs, pas assez pour s'arracher de son étreinte. Sa peau vibre et tressaille chaque fois qu'il l'effleure, lui coupant le souffle, brisant le rythme de son coeur tant elle veux Plus. Le désir de lui qu'elle ressent, dans toute sa pureté calcinante, elle l'a recherché dans ses quelques liaisons sans jamais y trouver une réelle satisfaction. Ne lui laissant qu'un gout de cendre sur la langue une fois le corps assouvi. L'amour qui la liait à Christopher, endormi, enfermé s'est libéré de ses contraintees et refuse tout compromis. Exige qu'elle le reconnaisse et l'accepte sans ses soucier des conséquences. Qui mettront fin à l'équilibre fragile de sa vie présente. Tout se mèle dans un maeslstrome qui la laissante pantelante, enfievrée au creux de ses bras. L'ardeur du jeune homme, la course de ses lèvres sur sa peau offerte à ses envies lui fait presque espérer qu'ils puissent se construire à nouveau ensemble. Non. C'est un rêve naif. Dès qu'il saura qui est Evan, qui est Vraiment Evan, il ne supportera plus de poser le regard sur elle.
Valentine le désabille à demi, s'éprend de sa peau salée de sueur. Le goute du bout de la langue. Glisse ses paumes contre lui. Elle louvoie contre lui. Ses caresses se font plus précises, perdent de leur sagesse. Il ne s'agit plus seulement de sentir sa peau, mais de l'entendre gémir à son contact. Demain. Ce sera un problème pour demain. Sa veste tombe pour laisser à Chris un accès plus aisé à ses épaules, à l'arrondi de sa poitrine, déjà durcie de l'attente de ses caresses. Quelques mots qui s'évadent, dont la sincérité est de l'ambre liquide, qui alimente encore sa volonté de s'offrir à lui, sans un regard pour la raison. Les frissons qui dansent sur l'épiderme masculin, elle les appuie du bout des ongles, sans le marquer, retraçant la ligne de ses muscles, dansent le long de ses flancs, s'échappent vers son dos. La jeune femme se cambre contre lui, cherchant un contact de plus en plus intime, de plus en plus précis. Délicatement, il tourne son visage vers lui, plongeant ses prunelles si sombres dans les siennes. Il sentira le tremblement qui la saisit à ses paroles . Elle ne peut contenir sa réponse. Instinctive, lumineuse. -Je ne supporte plus d'être loin de toi. Je veux juste... toi.
Peut être... peut être qu'ils pourront oublier le passé. Ne pas se retourner en arrière, et simplement etre ensemble. Eux trois. A cet instant, elle arrive presque à s'en convaincre. Enterrer ces années si dénuées de sens pour ne plus penser qu'au présent. Et les doigts de Christopher qui défont les boutons de son chemisier, sa bouche qui écrase ses lèvres contre les siennes, leurs langues qui se mélent, se cherchent lui font presque croire que ce pourrait être aussi simple.
La voix glaciale d'Anne suivit de sa présence physique qui surgit dans l'infirmerie les voit s'arracher l'un à l'autre sans meme une seconde de concertation. Il n'y a aucun de ces moments de douceurs complices qu'ils ont pu connaitre quand l'un ou l'autre des membres de leurs fratries les suprennaient ensemble et qu'ils se contentaient pour tout reponse de se blottir plus étroitement dans les bras de l'autre, avec un sourire amusé et secret. Rien de tout cela, non. Valentine reajuste précipitement son haut dérangé, retrouvant assez de décence au moment où Aurore se précipite dans la petite pièce. Christopher s'éloigne, la confusion, le doute si clairement visible dans le regard qu'il lui adresse. Elle se déchire à nouveau. Se dressant à demi sur ses pieds. Passant une main un peu sèche dans ses mèches. Ne sachant même pas ce qu'elle pourrait lui dire ni comment le retenir. Elle retient ses prunelles dans les siennes quelques instants de plus. Comme si cela pouvait le convaincre de rester. De rester avec elle. La facilité avec laquelle il se détourne est cruelle. Replaçant ce qu'ils viennent de vivre à un moment d'égarement de sa part. L'impulsion d'un moment qui n'a pas plus de fondation dès que la magie en est rompue. Il l'éventre d'une phrase à l'indifférence insupportable. La laissant face à Anne.
Elle s'assoie à nouveau sur la petite table, ramenant ses genoux contre elle, son visage dissimulé dans ses paumes. Retenant de justesse une phrase acide à l'encontre de la jolie blonde. On ne sait pas qui est le père d'Aurore, et à priori elle en subit pas l'inquisition. Foutez moi la paix, putain! Juste... foutez moi la paix. Mais Valentine se refuse à une cruauté aisée juste pour apaiser la detresse qui revient la saccager avec bien plus de force que précedement. Elle finit par articuler, sans la regarder pour autant. -Tu tires des conclusions hâtives, love. Il ne revient pas vers moi, il a obéi à une impulsion qu'il regrette déjà. Et tu l'as vu comme moi, alors n'essaie pas de me dire le contraire. Et je lui parlerais dès que je peux!
Elle se tait quand ce sont deux paires de pas qui se font entendre suivit bientot de leurs enfants. Si la brune est à nouveau au bord des larmes, elle n'en laissera rien paraitre. Son fils est déjà bien assez bouleversé. Elle lui tend la main et le monte sur ses genoux dès qu'il s'approche. -Demain si tu veux, je reste à la maison, tu ne va pas à l'école et on prend la journée pour nous et pour discuter, tu es sur que ce soir tu veux rester avec Anne et Aurore? Il relève la tête et son regard retrouve un peu de sa vivacité à l'idée de cette journée buissonière si exceptionnelle dans la vie trop réglée de sa mère. - Tu promets? -Je promet. On a besoin de passer une journée à faire des pancakes, à regarder des dessins animés et à parler. -Et tant pis si Lise trouve à redire de cette journée d'absence impromptue. Ce n'est pas comme si elle n'avait pas fait quasiement le double d'heures cette première semaine. Elle compensera et au pire enverra par e-mail les updates nécessaires à David. -J'ai aussi des photos qui datent de plusieurs années, des photos de Chris et moi. -Je pourrais en garder une, si il y en a une qui me plait? -Bien sur, finit elle par lui répondre. Elle embrasse le front de son fils alors qu'il se dégage de ses bras, rendu un peu plus serein par la certitude qu'il pourra enfin lui poser toutes les questions qu'il veux, au calme, et l'impatience de rejoindre Anne et Aurore pour le reste de l'après midi. Il lui faut faire un effort conscient pour le laisser partir. Pour banir cette impression qu'elle le perd. Pour accepter que le cocon qu'ils avaient à deux est en train de disparaitre pour quelque chose de plus large qu'elle ne peut pas controler totalement. Il reprend bientôt la main d'Aurore. -Prend soin de lui ce soir, d'accord? -Finit t'elle par articuler la gorge nouée à l'intention de la soeur de Christopher. Celle ci met de coté la colère qui ne l'a pas quitté à l'égard de Valentine pour venir poser une main sur son épaule, ayant percu bien plus des émotions qui la secoue qu'elle ne l'exprime. Ayant peu l'habitude que celle qui était toujours si solide apparaisse aussi fragilisée. -Bien sur, Evan sera choyé. Val, calme toi. Je te jure que ca va aller. Il sera en colère, mais je te promet que ca va s'arranger.
Elle n'essaie même pas un sourire de façade. Sachant pertinamement que Christopher sera bien trop blessé par ses années privées de son fils pour un espoir de relation apaisée entre eux. Avant de quitter Chigaco, elle était persuadée d'avoir fait son deuil de cette hypothèse. Une semaine. Il n'a fallut qu'une semaine pour se rendre compte de la fumée de ses chimères. C'est ensemble qu'ils rejoignent le parking, Valentine attachant Aurore dans son siège auto pendant qu'Anne récupère le réhausseur pour Evan avant de s'assurer que les deux enfants soient bien attachés. -A tout à l'heure. -Mike sera vraiment content de te voir. Surtout si tu lui apportes des Muffins!
La jeune blonde s'éloigne au volant de son véhicule, elle ignore si Christopher se joindra ou non à eux. Pour Evan, elle espère que oui, malgré les inquiétudes renouvelées que cette perspective soulève. Valentine prend le temps de fumer lentement une cigarette. Puis une seconde. Elle sort son téléphone et joint le directeur du centre de soin de Mikael, recevant une autorisation positive de sa part à ses demandes. L'heure suivante, elle rassemble plusieurs fournitures différentes avant de gagner l'établissement une demi heure après. Il lui faut balancer sa boite de muffin, son sac à main et les achats qu'elle vient de faire jusqu'à la reception où son identité est soigneusement vérifiée. Soulagement quand elle constate que Chris a fait le necessaire pour l'ajouter à la liste des visiteurs, Isabelle y figurant déjà. Ne voulant pas gacher sa surprise, elle ne fait pas prévenir le jeune homme de son arrivée, se contentant de demander le numero de sa chambre. Elle a eu le temps de faire le vide de ses questions personnelles de manière à se concentrer uniquement sur Mike. Il n'a vraiment pas besoin de sa dose de drama pour le moment! Il répond rapidement lorsqu'elle frappe à sa porte et son coeur se serre en voyant sa pâleur et combien il a maigri depuis la dernière fois où ils se sont vus. Pourtant, il lui ouvre immédiatement les bras et elle dépose rapidement par terre ce qui l'encombre pour l'enlacer dans un énorme calin, ne le relachant que plusieurs minutes plus tard. Pendant près d'une demi heure, ils refont connaissance, entre cafés et muffins. Evitant tout sujet un peu sensible. Jusqu'à ce que la discussion tourne vers ses emplettes. -Tu va me dire ce que tu caches dans ce sac ou je dois continuer à me ronger de curiosité? Le sourire de Valentine s'agrandit à sa question et elle finit par sortir un petit chevalet, des toiles de différentes tailles, des blocs de dessins vierges, des boites d'aquarelles et de peintures à l'huile, des pinceaux, des crayons et des fusains. Celui de Mike vacille un peu. -Je ne peins plus depuis des années, tu sais. -Je sais. Mais si tu es un brillant architecte, tu n'étais vraiment heureux que lorsque tu étais en train de croquer un portrait avec un crayon ou un pinceau. -Mon père... Elle le coupe d'une main sur sa joue, déposant un bisou sur l'autre. Venant enlacer sa taille, chassant ce qu'il allait dire. -Mikael, ton père est un connard qui ne saurait pas distinguer un Manet d'un Andy Wharol. Il ne connait que le prix des choses, pas leur valeur. -Je saurais même plus faire je crois. -Je manque d'une idée de cadeau pour Isa pour Noel, je crois qu'un portrait de ta main serait idéal, qu'est ce que tu en penses? Pas un instant le jeune homme n'est trompé par le ton et le regard par trop innocent de la brunette. Il secoue la tête, amusé par sa manoeuvre. -Ho bien sur, juste comme par hasard, hein? Je te promet rien ma belle, vraiment. Tu en veux pas un de Chris aussi au passage? Et cette fois, c'est ton tour de jeter un regard plus aigue à son ami. -L'idée n'est pas mauvaise si ton frangin t'inspire...
Vingt heure arrive bien vite. Et elle finit par quitter Mike, lui promettant de revenir le voir rapidement, maintenant qu'il sait qu'elle est de retour définitivement au Canada. Dès qu'elle s'éloigne vers sa voiture, elle sent son pas qui s'altère. Elle ne peut pas. Ne peut pas revenir directement chez Anne. Pas prête à retourner dans le sac de noeud qu'est la situation qu'elle a crée. Pour la première fois depuis des années, elle retrouve le besoin de se défouler autrement qu'en faisant des longueur en piscine. Son fils est entre de bonnes mains. Elle se contente d'envoyer un bref sms à Anne lui demandant si elle peut venir chercher Evan plus tard que prévu, autour des 22h30. La réponse est immédiate et positive. Non, elle ne veux pas avoir de détails maintenant sur le déroulement de leur soirée.
Au lieu de s'engager vers la banlieue d'Ottawa, elle s'engouffre dans la direction opposée pour rejoindre rapidement la salle de boxe où elle a passé tant d'années et tant d'entrainement. Dans son coffre, elle a toujours un sac de sport avec des vetements plus confortables, justement pour des cas comme celui-ci. En sortant, elle hésite. Des souvenirs. Trop de souvenirs. La première fois qu'elle y a pénétré, elle devait avoir quoi.... douze ans? Treize ans? Elle s'était contentée de regarder les différents boxeurs et boxeuses sans oser vraiment se méler aux sportifs, jusqu'à ce qu'un grand black l'aborde et lui explique en douceur le fonctionnement de la salle. Il lui a suffit qu'il lui montre les premiers mouvements de base pour qu'elle ne jette plus un regard en arrière. C'est là aussi qu'elle a rencontré Christopher quelques semaines plus tard, quand un de leurs entrainements se sont recoupés. Il faisait déjà de l'Aikido et venait depuis un moment faire de la boxe en complément. Valentine n'a pas l'intention de remonter sur le ring ce soir, elle est trop rouillée. Elle se décide et remonte la courte allée avant de pousser la porte qui a vécu des jours meilleurs, retrouvant immédiatement une atmosphère réconfortante. L'impression d'être enfin rentrée chez elle, ou presque. Alors qu'elle se dirige vers les vestiaires des femmes, elle est interpellée par un timbre masculin. -Hey, miss, si tu cherches Eddy, il est pas là ce soir! -Non, pas besoin de lui, Stan, merci. Tu sais si Chaz est là par contre? -Chaz, heu ouais, elle s'échauffe avec la poire de vitesse, mais attend! Ho putain! Serieusement?! Le grand russe ne lui laisse pas le temps de répondre avant de porter deux doigts pour un sifflement strident, ses yeux clairs s'amusant de la situation. Qui fait planer quelques secondes un long silence curieux, les regards se tournant vers eux. Laissant Valentine pivoter vers lui, le visage hésitant entre l'hilarité et la stupéfaction. -Mais qu'est ce que tu me fais?! -Chaz! Charlotte! Donny, Sandra, Nat', regardez un peu ce que nous amenène la pluie! -Prochaine fois que tu m'appelles Charlotte, tu le regrettera STANISLOV et arrête de gueuler! -Malgré ses années passées au canada, l'accent de Mumbai est encore perceptible son phrasé. -Stan, je vais te tuer, tu le sais, j'espère? Ne peut s'empecher de rire Valentine. -Chérie, à mon avis, tu me touchera pas une fois, je crois pas que t'ai encore la forme. Quoique... -Laissant ses yeux la parcourir de bas en haut avec la manière outrageuse qui le caractérise. -si peut être! Dommage que tu sois toujours pas mon genre -Il hausse à nouveau la fois alors que ceux qu'il a nommé finissent par se rendre à leur curiosité- Un fantôme, je vous jure, j'ai cru que j'allais m'evanouir! Valentine n'a pas le temps d'en dire d'avantage avant qu'une nerveuse paire de bras ne l'enlace à lui briser les flancs. -Chaz... si tu me laches pas rapidement, je vais avoir des cotes cassées là...
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Calville
Ven 10 Mai - 12:22
Christopher "Chris" Delarive
J'ai 31 ans et je vis à Ottawa, Canada depuis huit ans. Je suis célibataire et je le vis comme le vit un célibataire ... J'aime ma solitude, j'ai appris à vivre avec. Je suis né à Wakefield d'une famille riche d'un père américain et d'une mère française. Mon Père a fait fortune en créant sa société d'electronique de pointe, j'ai ajouté ma carte en m'associant aux plus grands laboratoires du pays pour la vente des puces qui aidant à la recherche scientifique. J'ai vécu à Montréal depuis mes 15 ans où j'ai fais de brillantes études, où j'ai aimé et été trahi, la famille etant restée à Wakefield pour y implanter une usine aidant ainsi à l'essor de la petite ville de son enfance. Aujourd'hui je vis à Ottawa, où il est bien plus facile d'avoir des bureaux que dans une petite ville le plus souvent perdue sous la neige. Je vis seul dans un loft confortable. Je suis aujourd'hui le patron officiel de la société familiale, depuis l'accident de mon père Cinq ans auparavant. Je gère la société aidé dans ma tâche par Lise Anworth une fidèle employée qui est devenue ma confidente et son amie, elle est la seule à pouvoir me parler directement sans craindre que je ne prenne mal ses paroles. Je pense que le bien-être de mes employés est le sacerdoce qui permet une société épanouie. Toujours élégant, calme et poli. J'ai su avec le temps gagner le respect de mes employés que ce soit au siège d'Ottawa ou à l'usine de Wakefield. Aujourd'hui nous nous agrandissons, la société prend de l'importance. Il est plus que temps de se demarquer !
Anne restait à l'entrée de l'infirmerie regardant la brune se rhabiller et son frère partir. Des mots rien que des mots, ces deux là s'aimaient encore, elle ne savait pas par quel miracle vu les années difficiles que Christopher avait vécu sans Valentine. Il avait perdu beaucoup, trop, trop vite. Elle n'avait jamais vu son frère aussi mal, et puis du jour au lendemain il avait enfoui sa douleur et sa tristesse derrière une façade tantot amusante, tantot grave, toujours bosseur, toujours occupé, trop. Ce baiser qu'elle avait vu, cet amour qui allait revivre sous ses mains, ce n'etait pas qu'une impulsion. Les enfants etaient dans la voiture, elle laissa Valentine partir après avoir tenté de la rassurer au moins sur cette soirée où elle prendrait soin d'Evan pendant que Val serait avec Mike. Hésitation. Encore hésitation avec de regarder derrière elle.
- Evan, tu joues aux jeux vidéos ? - Ouais bien sur
Solution ! Elle appuya sur la touche du téléphone qui composa le numéro de Christopher.
- Chris écoute non tu m'ecotues, tu viens ce soir à 19 h à la maison, purée et Histoire pour Aurore sinon elle ne va pas dormir. Je m'en fous tu viens et tu as intérêt d’être là.
Coupure communication et sourire au petit brun.
- Il viendra sinon il sait que je vais lui rendre la vie impossible !
Sourire de connivence entre les deux avant qu'elle ne démarre le véhicule direction le magasin pour acheter un tas de cochonnerie sucrée des marshmallow en passant par le pop corn , et d'autres salées , elle allait faire un repas digne de ce nom et Chris n'aurait pas intérêt à ne pas manger ! Valentine de retour dans sa vie ca ne pouvait etre que le mieux. Oui il y aurait du difficile, ils n'avaient pas parlé, mais à voir les deux ensembles evitant de croiser le regard l'un de l'autre ca ne voulait dire qu'une chose. A un feu rouge elle envoya un dernier sms
Anne a écrit:
Val Cherie, tu connais assez Chris, il n'est pas du genre à ceder à quelque chose si il n'en a pas envie ! Cesse de t’inquiéter on parlera ce soir. Fais un bisou à mon Miky.
*************
Pendant ce temps au Dojo.
Chris était entré dans les vestiaires soupirant presque soulagé d'etre éloigné de cette tentation qu'etait Valentine. Il n'y avait plus que son ami de combat déjà habillé et qui partait sortant la dernière blague du moment à un Christopher qui ne réagit qu'à peine alors qu'à son habitude il etait hilare surtout après une si belle représentation. - Chris ? Tu es certain que ca va ? Tu te sens mal ? - Non.. Non ca va. Merci Un sourire poli aux lèvres, il retira sa veste le laissant partir, le regard au sol toujours à se demander ce qui avait bien pu lui prendre. Il se déshabilla et partit prendre une douche aussi chaude que possible qui délia légèrement ses muscles. Pourtant il se sentait contracté, estomac retourné par tout ce qu'il avait ressenti à la proximité de celle avec qui il avait voulu vivre , celle qui allait épouser et qui était partie du jour au lendemain. Il ne pouvait pas lui faire confiance, il ne voulait pas lui faire confiance c’était trop dur, posant son dos contre la paroi de la douche il se laissa glisser au sol, assis sous l'eau chaude qui se voulait réconfortante alors qu'il fixait droit devant lui , l'esprit torturé de ce bonheur qu'elle lui avait fait retrouver l'espace d'un baiser.
C'est au bout d'une vingtaine de minutes qu'il se releva, coupant l'eau et s'essuyant avant de se rhabiller, revetissant un simple tee shirt blanc , et un jean , des bottines et un perfecto noir de jais. Il était loin des costumes sur mesure qu'il portait en semaine, mais après tout le dimanche n'est-il pas fait pour cela. Il voulait rentrer chez lui, avec le besoin d'etre seul, vraiment seul pour ruminer sur ses actes et surtout sur ses sentiments qui déboulaient de plus en plus, rappelant les souvenirs lointain à la surface. Un rire, un sourire, sa façon de se maquiller en l'observant dans la glace, sa façon de le retenir chez eux quand elle ne voulait pas sortir, sa façon de le regarder. Tout avait été barricadé derrière une colère à la froideur qui ne lui ressemblait pas, pourquoi etait-elle revenue.. Son téléphone sonna , Anne .. Non il ne voulait pas lui offrir des réponses qu'il n'avait pas encore et subir son interrogatoire . Il sonnait . Encore. Soupire en répondant et sans pouvoir se défendre ou même lui dire non, il se retrouva invité le soir même . Pour une fois non il ne céderais pas à Anne et ses lubies.
Il prit sa voiture et rentra directement chez lui. Son appartement dernier cri n’était pas ce dont il avait besoin, c’était vide de lui, vide de vie, idéal peut-etre pour réfléchir, mais pas dans cet endroit il ne faisait que dormir ici, Il voulait rentrer à Wakefield, retourner dans son chalet cotonneux, retrouver un quelque chose à lui. 18h30. Il tenta un appel à Anne pour renoncer à ce repas stupide dont il savait les tenants. Lui et Val, Val et lui. Et tomba sur sa messagerie directement, elle le connaissait bien, si elle ne répondait pas il serait obligé de venir, manipulatrice. Il reprit ses clés et sans vraiment y prêter attention s'engagea vers le quartier où habitaient sa sœur et sa nièce. Peut-etre que la douceur de la petite lui ferait du bien et qu'il abandonnerait ses idées sombres pour le reste de la soirée. Il arriva devant chez elle vers 19h15 et eut à peine le temps de couper le moteur qu'une petite tornade vient tambouriner à sa portière. C'etait de cela dont il avait besoin, il sourit sincèrement en sortant de son véhicule portant la petite directement entre ses bras qui le serra comme si elle ne l'avait pas vu depuis au moins un mois. Anne était à la porte mais derrière elle une autre forme, il stoppa son pas, si c'etait val il allait vraiment etre furax, mais non c'etait ce gamin qui s'etait sauvé après leurs représentations.
- Chris j'ai failli venir te chercher par la peau des fesses - Je ne veux pas un mot sur ce qui s'est passé tout à l'heure. Condition non négociable, Anne le savait qu'il ne fallait mieux pas insiter quand il etait comme ca. - Promis motus.
Il finit par rentrer se retrouvant devant Evan qui ne le quittait pas du regard. - Tiens Evan ca va mieux ? Hochant la tete sans dire un mot. - Je ne savais pas que vous vous connaissiez. - Oui. Oui c’est .. le fils d’une amie. Evan va rester à la maison ce soir, tu as un adversaire digne de ce nom pour une partie de jeu video . Tu en dis quoi ? * regard complice entre sa sœur et le jeune garçon * - Evan est-ce que j’ai fais ou dis quelque chose qui t’a blesser ? Secouant la tete vivement - Tu es sur ? Hochant la tete - Et tu ne veux plus me parler ? Lèvre mordue du petit en hochant la tete. – Si. - Ok … tu n’hésite pas si jamais ca ne va pas .. Hochant la tete il avait tellement peur de se trahir si il parlait - Je crois que je ferais mieux de ne pas rester ce soir, je ne veux pas mettre mal à l’aise Evan, - NON cri du cœur du petit qui s'accrochait à sa veste il faut que tu restes s’il te plait. - Ok.. ok je reste mais je préfère que tu me parles. - oui promis. - Chris tu montres à Evan où sont les jeux, Aurore lâches ton oncle il ne va pas partir et on va chercher les desserts au congélo. Bébé laches ton oncle sinon pas de glace.
L'arguement était infaillible - Tonton Chri'topher tu me diras l'histoire de la * elle reprend son souffle * la la la princesse auroreeeee ? - Oui mon bébé mais fait ce que ta maman t'a dit et promis je te borde après et une histoire, une seule.
Il s'était fait avoir une fois à devoir lui raconter des histoires durant 4 h. Plus jamais ! . Sourire de la petite princesse qui partit avec sa mère laissant le jeune garçon avec lui. Et pour tout dire Chris se posait beaucoup de questions, surtout sur le comportement d'Evan qui était de plus en plus etrange. Avec lui dans le salon, il s'agenouilla devant la télé et les consoles, sortant les jeux variés que sa soeur achetait. De jeux pour Aurore à ses propres jeux qu'il laissait ici vu qu'il jouait le plus souvent avec sa cadette. Sept ans.. qu'est-ce qui pourrait convenir au petit. GTA .. Hum non, Red dead ... non plus, cars !- ca te tente ? Hochement de tete tout sourire du jeune garçon trouvant echo à celui de Chris. Ils s'observaient l'un l'autre sans un mot avant qu'Anne ne revienne les bras chargés de glaces et des gros paquets de marshmallow suivit d'aurore qui avait déjà la bouche pleine. La table était mise, le repas servis, purée et cordon bleu, verre de vin pour les adultes et eau ou jus de fruit pour les petits. Chris glissant à sa soeur avant de s'asseoir - il est etrange ce petit, tu es sure qu'il va bien. - oui Chris, il va se detendre ne t'inquiète pas. TOUT LE MONDE A TABLE et Monsieur Delarive vous mangez toute votre assiette, il fait donner le bon exemple aux enfants !
Regard noir à sa cadette qui venait de lui donner le pire role qu'il pouvait avoir. Et elle était satisfaite en plus vu son sourire. Il piqua un coup de fourchette dans la purée et avala après moult machouillages la première bouchée . saleté.
"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril " @mioon « Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Invité
Ven 10 Mai - 13:52
Evan Devis (Delarive)
J'ai bientôt huit ans ans et je vis à Ottawa, Canada. Dans la vie, je vais à l'école et je fais du sport et je m'en sors plutôt bien. Je vis seul avec ma mère, Valentine, et si je l'adore, il me manque la présence de mon père dans ma vie. Jusqu'à il y a peu j'ignorais tout de lui et je viens juste de faire sa connaissance. Tout se mélange et tout se brouille. Je suis completement perdu, et pour le moment j'ai juste envie de passer un peu de temps avec lui et que ma mère retrouve le sourire.
Amber Rose Revah :copyright:️ NOM CRÉATEUR
Evan n'a pas pu resister à l'envie de passer d'avantage de temps avec Anne et Aurore, et surtout la perspective que Christopher soit présent aussi pour une partie de la soirée. Il voit bien que sa mère est troublée, qu'elle n'est pas tranquille. Et il se promet de ne pas aborder le sujet avec... avec son Père! Il n'arrive pas vraiment à croire qu'il vient de le rencontrer, qu'il a parlé avec lui. Il a même fait un peu d'Aikido avec lui! Il faut absolument que sa mère lui permette d'en faire. Maintenant qu'il a commencé, il en veux plus. Et... si cela lui permet de se rapprocher... de lui, c'est.. Il n'a pas vraiment de mot pour décrire ce qu'il ressent. C'est bien trop écrasant, bien trop important.
Il espère de tout son coeur que sa mère pourra bientot parler à Christopher. Qu'il puisse lui poser toutes les questions qui se bousculent et lui noue la langue. Il s'accroche de toutes ses forces à la journée du lendemain où elle lui a promis de passer tout son temps avec lui et oû ce sera plus calme. Pourtant, Anne trouve rapidement les mots qui lui rendent un sourire plus naturel. Les jeux videos! -Oui! Je joue beaucoup à la wii avec maman, et à la playstation chez des copains.
Son ventre se tend d'anticipation lorsque Anne, sa... tante, lance un bref appel à son frère, ne lui laissant pas beaucoup d'autre choix que de venir dans la soirée. Il pouffe un peu devant le ton faussement autoritaire de la jeune femme. Il l'accompagne dans les courses et d'un regard lui demande si il peut ajouter un sachet de M&M's au beurre de cacahouette dans son panier, autorisation qui lui est vite donné. Evan finit par se détendre une fois qu'ils sont chez la jeune femme, jouant aux légos avec Aurore, lui construisant maisons et tours qu'elle s'amuse à détruire en jouant les godzillas. A mesure pourtant que l'heure du diner se rapproche, ca commence à ne plus aller. Il abandonne la petite fille dans sa chambre et vient trouver Anne dans la cuisine. Son regard se rive au sol et il lui faut de longues minutes pour articuler quelques mots.
-Je veux retourner à Chicago. finit il par murmurer, les cheveux tombant devant ses yeux. Anne interrompt son dressage de la table pour se tourner vers le petit garçon, lui relevant doucement le visage vers elle. -Pourquoi tu dis ca, poussin? -Parce que rien ne va! -Il croise les bras sur sa poitrine, au bord des larmes. -Maman, elle sourit presque plus et elle fait que travailler et et et et... .et elle croit que je vois rien! Comme si j'étais stupide! Et c'est de ma faute! Si j'avais pas insisté... elle.. Et.. et si... Christopher... il lui en veux trop, il voudra jamais passer de temps avec moi! En douceur, elle le coupe d'une caresse qui éloigne ses cheveux de ses yeux. -Non Evan. Je connais ta maman depuis très très très longtemps. J'étais pas beaucoup plus vieille que toi, tu sais, la première fois où je l'ai vu. Tu lui donnes juste le courage de faire quelque chose de difficile mais dont elle a besoin. Les affaires des grandes personnes, ca met parfois du temps à se regler. Mais rien de se qui se passe n'est ta faute. Dis moi, qui a voulu aller au dojo aujourd'hui? -Maman! C'est elle qui me l'a proposé. -Tu vois? Elle était pas obligée de le faire. Et avec Chris', il faudra que tu sois un peu patient au début, parce qu'il sera très surpris, et qu'il lui faudra du temps pour réaliser quel cadeau tu es.
Il hoche la tête. Il allait sortir de la cuisine quand le bruit annonciateur d'un moteur remonte l'allée. Aurore dévale l'escalier en trombe et manque de louper une marche avant de retrouver un équilibre précaire, ce qui ne la ralentis pas une seconde, se collant à Christopher dès qu'il ouvre sa porte. Lui, il n'ose pas. L'observe venir voir sa petite soeur. Il se mordille la lèvre inférieur, inconscient qu'il reproduit l'un des geste de son père lorsqu'il est indécis. Le chat a mangé sa langue. Le laissant incapable de parler, de peur d'en dire trop. Mais ses prunelles sombres ne le lachent pas une seconde. Le suivant dans tous ses gestes. Il veut repartir? Si vite! Non! Il a un geste de petit garçon qu'il n'a plus effectué depuis des années. Le retenant par le bras. Okay. Okay. Tout ce que tu veux, mais reste avec moi. Ne pars pas! Intensité sourde.
Ils dévident ensemble le placard des jeux vidéos et il perd une partie de sa retenue lorsque ses yeux tombent sur un jeu en particulier. Il le montre à Chris -Gta!!! On peut jouer à GTA? S'il te plait?! Le frère d'un copain, il joue avec et ca à l'air TROP COOL!
Et la seule fois où il a evoqué l'achat du jeu avec sa mère, il lui a fallut moins de cinq secondes pour que celle -ci le lui interdise formellement. Absolument pas d'accord pour qu'il s'impregne aussi vite de ce genre là. Moue un peu décu de la part d'Evan lorsque Christopher le passe. Mais peut être qu'il arrivera à le faire changer d'avis une fois qu'Aurore sera couchée? Parce que c'est vrai que c'est pas du tout pour les petites filles! Mais il est grand, lui! Anne ne tarde pas à les appeller pour venir manger et il commence lentement mais surement à perdre sa défensive. Son langage corporel devient plus naturel et il découvre qu'il est affamé. Avant qu'il ne puisse retenir un eclat de rire devant la tête de son père à la remarque d'Anne. Là, tu es coincé, lui dit il silencieusement. Après cela, la glace est un peu rompue. -Je voulais vous.. te dire... l'Aikido, ca a l'air vraiment génial! J'ai très très envie d'en faire pour de vrai. Il y a encore de la place dans les cours? C'est quel jour? Parce que je fais du basket le jeudi après midi! Tu as commencé à quel age? Anne, tu fais du sport toi aussi?
Il continuera sur cette ligne de question pendant un temps avant de passer à d'autres sujets, retrouvant peu à peu son coté volubile et bavard. Jusqu'au moment du dessert où il va chercher les muffins orange-canelle qu'il a préparé avec sa mère la veille. -Tu aimes ca? C'est moi qui les ai fait avec maman! Ils sont super bons! J'ai cassé les oeufs, normalement il y a pas de coquilles, j'ai fait super attention! Est ce qu'on peut les manger dans le salon en jouant? C'est Anne qui lui répond alors que son téléphone vient de vibrer et qu'elle tape une réponse rapide. -Aucun souci, tu restes encore un petit peu avec nous pour la soirée. Il faudra juste que Chris vienne m'aider à coucher Aurore d'ici une petite demi heure, mais vous pouvez commencer maintenant si vous voulez.
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Calville
Sam 11 Mai - 14:31
Christopher "Chris" Delarive
J'ai 31 ans et je vis à Ottawa, Canada depuis huit ans. Je suis célibataire et je le vis comme le vit un célibataire ... J'aime ma solitude, j'ai appris à vivre avec. Je suis né à Wakefield d'une famille riche d'un père américain et d'une mère française. Mon Père a fait fortune en créant sa société d'electronique de pointe, j'ai ajouté ma carte en m'associant aux plus grands laboratoires du pays pour la vente des puces qui aidant à la recherche scientifique. J'ai vécu à Montréal depuis mes 15 ans où j'ai fais de brillantes études, où j'ai aimé et été trahi, la famille etant restée à Wakefield pour y implanter une usine aidant ainsi à l'essor de la petite ville de son enfance. Aujourd'hui je vis à Ottawa, où il est bien plus facile d'avoir des bureaux que dans une petite ville le plus souvent perdue sous la neige. Je vis seul dans un loft confortable. Je suis aujourd'hui le patron officiel de la société familiale, depuis l'accident de mon père Cinq ans auparavant. Je gère la société aidé dans ma tâche par Lise Anworth une fidèle employée qui est devenue ma confidente et son amie, elle est la seule à pouvoir me parler directement sans craindre que je ne prenne mal ses paroles. Je pense que le bien-être de mes employés est le sacerdoce qui permet une société épanouie. Toujours élégant, calme et poli. J'ai su avec le temps gagner le respect de mes employés que ce soit au siège d'Ottawa ou à l'usine de Wakefield. Aujourd'hui nous nous agrandissons, la société prend de l'importance. Il est plus que temps de se demarquer !
- GTA ? Froncement de sourcils d'un Christopher qui adorait ce jeu mais bien trop violent pour un enfant de son âge. Il avait combien déjà ? 7 ou 8 ans ? Non c'était hors de questions, mais dire non à un petit .. peut-être que ses parents acceptaient mais dans la doute, Chris n’était pas là pour emplir son monde d'enfant de violence volontaire.
- Le frère de ton copain à quel age Evan ? - 15 ans.
Doux sourire amusé en le regardant : - On va se contenter de Cars pour le moment ou Forza maximum et quand tu auras l'age je te promets que nous ferons des parties ensemble. C'est un jeu très violent pour un jeune garçon meme aussi grand que toi.
Il aimait les gosses pour ça, ils se voulaient toujours plus fort, toujours plus curieux, il y avait toujours des questions et encore des questions, leur esprit ne connaissait jamais de pause. C'était aux adultes de les protéger de tout ce qu'ils voulaient expérimenter. Evan semblait se détendre à mesure que la soirée passait, meme si il sentait sur lui le regard sombre et incessant du jeune garçon. Il ignorait pourquoi mais il aimait bien ce regard, un quelque chose de doux au fond des yeux. Une sensation qu'il lui semblait connaitre mais d'où, la question était posée.
L'heure du repas avait sonné, entre rire d'Evan d'un coté et une Aurore qui reproduisait le moindre geste qu'il faisait, il était foutu, obligé de grignoter tant bien que mal la purée dans son assiette. Heureusement Evan détourna un peu l'attention de tous le monde en parlant de l'aikido. Discussion qui pourrait les amener très loin en soirée. Chris adorait ce qu'il faisait, c'etait son havre avec la boxe, sports si differents et pourtant complémentaires pour lui.
- Je suis content si cela t'a plu, les inscriptions sont ouvertes toute l'année tant que nous avons de la place. Mes cours sont le mercredi de 19h à 21h , après si tu veux un autre professeur tu as toute .. - Non toi. - Alors le mercredi, tu crois que ta maman sera d'accord ?
Hochement de tete, elle le ferait pour lui, pour eux. Elle lui avait promis. - j'ai commencé vers 10 ans mais à Montréal , après j'ai fais deux clubs, celui d'Ottawa et l'autre à Montréal. - pourquoi t'etait là bas ? - J'étais à l'école là bas et c'est une longue histoire Evan * soupire en regardant Anne parler de Steve qui l'avait envoyé la bas pour qu'il aille dans les meilleures écoles brisant leur famille déjà à cette époque n’était pas forcement un sujet qu'il avait envie d'aborder avec un petit garçon de son âge* - Donc tu vois pour l’aïkido tu es totalement dans les âges où on peut commencer, mais il te faudra beaucoup de temps et de discipline, tu te sens prêt à ça en plus du basket? Hochement de tete - Alors je te donne rendez-vous mercredi pour ta première leçon si tu t'inscris.
La complicité entre les deux ne faisait que croître alors que le dessert s’annonçait pour la fin du repas, Evan sortit de table pour aller chercher une boite qu'il ouvrit devant Chris qui se retrouva devant quelques muffins qui sentaient bons la cannelle et des glaces pistache chocolat offertes par Aurore. Dilemme ! Il prit un de chaque commençant à lécher la glace qui fondrait bien plus vite et déposa son muffin face à lui alors qu'Anne leur annonça que la soirée serait plus longue que prévue. Ca ne dérangeait pas du tout Christopher qui aimait bien ce gamin qui -enfin- réussissait à lui parler sans peur. - Tu les as fais toi meme ? Je suis impressionné, je suis bien incapable de faire d'aussi jolis muffins, et vais le manger avec plaisir ! On y va ? - Oui !! - Non pas de glace dans le salon vous allez tout me salir. - Tu voulais que je mange non? Assumes. - Oui at'tumes mama' * sourire du grand frère qui prend la boite de muffins pendant qu'Evan allume la console , et met Cars parce qu'il a bien compris que c'est pour les petits et Aurore est encore toute petite! et se met dans le canapé à coté de Chris et Aurore de l'autre coté. Un duo de gamer qui serait sans doute exceptionnel. Léchage de glace qui coulait sur ses doigts. Une soirée qui débute toute en douceur et en gourmandise.
Une demi heure après, Anne les avait littéralement mitraillée de photo pendant qu'ils roulaient sur les circuits du jeu, entre fous rires d'une sortie de route , autres cris amusés quand l'un dépassait l'autre , tentative de tricheries en cachant les yeux de Chris et chatouille à Evan pour lui faire perdre sa concentration, c'était un moment rare d'amusement et de relachament pour Christopher qui n'avait jamais eu de vrais partenaires avec qui jouer et ce petit savait parfaitement ce qu'il faisait. Aurore,elle, avait sombré dans le sommeil malgré le bruit que faisait les deux pilotes, dernier tour de circuit , victoire d'Evan à 2 secondes .
- Bien joué Evan. -Merci Monsieur.. Christopher..Chris. - On reste sur Chris ca me va très bien, tu nous mets Forza ? Je vais coucher Aurore et je reviens. - Ok !
Prenant la petite qui ouvrait juste un oeil avant de caler ses petits bras autour de son cou Anne lui fit un bisou laissant Oncle et nièce ensemble monter dans la chambre, il n'aurait meme pas d’histoire à raconter, juste à attendre qu'elle se rendorme, c'est l'instant qu'elle choisit pour aller voir Evan : - Ça se passe bien avec Chris? - Oui. ! Il est gentil et il me laisse gagner ! - Prends tout ton temps pour le découvrir poussin, ta maman arrive un peu plus tard. - D'accord * il se releva pour aller mettre un autre disque et rangea le premier avant de se rasseoir dans le canapé et attendre impatient en mangeant un des muffins qu'il revienne jetant très souvent des coups d'oeil à l'escalier jusqu'a ce qu'il l'entende 10 minutes plus tard revenir, le laissant partir voir Anne avant qu'il ne le rejoigne à nouveau, c'etait parti !
L'odeur agréable des muffins cannelles revenait aux narines de Chris quand Evan en mangea un . Il connaissait cette odeur, mais c’était impossible, totalement impossible que ce soit les memes qu'il connaissait. Il croqua dans l'un d'entre eux et retrouva cette meme sensation vécue des années plus tot quand Val leur préparait ses fournées .. Non c'etait impossible, et pourtant Mike avait fait chercher partout ce genre de douceur, ce parfum à la recette secrète qui faisait chavirer les frères sous les sucreries et là ce petit faisait les mêmes avec sa ... mère. La manette serrée entre ses mains il rata le virage de son Aston martin qui partie dans le décor alors qu'Evan le regardait étonné Sa Mère?. Valentine ? Sa Valentine? La meme qui avait partagée sa vie, la meme qui revenait dans sa vie ? Celle qu'il avait embrassé tout à l'heure pret à faillir entre ses bras ? Non. Elle ne lui aurait pas caché ça, et pourtant ce petit se posait comme une evidence, c'etait cela qu'il connaissait, il la reconnaissait en ce petit gars. Un enfant elle avait un enfant. Il regarda Anne presque désespéré ayant perdu le charisme qu'il se donnait, avant que la main d'Evan ne prenne la sienne - ca va ? t'es malade ?
La tete est secouée serrant sa main un peu, non l'idée etait idiote, ni Anne ni Valentine ne lui aurait caché cela. Ca devait etre la purée qui donnait cet air connu aux muffins. Oui. C'était ca, surement. Il reprit le jeu le regard passant souvent sur le petit garçon qui s'amusait comme un fou. Et si ... Et si ... Evan finit par s'endormir contre son bras, ca valait mieux, il avait des questions à poser à sa soeur. Il prit le garçon entre ses bras l'emmenant dans la chambre d'Aurore qui avait un second grand lit pour ses amies. Le petit fut posé dedans, il lui retira ses baskets et remonta la couverture sur lui le regardant encore un peu dormir avant de descendre les escaliers et retrouver Anne dans la cuisine qui finissait la vaisselle n'arrivant pas à respirer normalement.
- Vous vous êtes bien amusé ca a été ?
Pas un mot alors qu'il la fixait toujours souffle coupé, hagard - Christopher ? - C'est .. Le fils de Valentine n'est-ce pas ? Dis moi que non, dis moi que je divague, que ca n'est pas possible, que tu ne m'as pas menti, elle ne m'a pas menti. Le visage d'Anne perdit toutes les couleurs et le sourire qu'elle avait de cette soirée. A voir cette tete qu'il connaissait bien quand elle se retrouvait piégée, Non. Non. Pitié Anne. - Ton visage parle pour toi.
Il se releva contracté, reprit sa veste de cuir sous les supplications d’Anne - Chris attends il faut qu'on parle, Christopher s'il te plait tu ne sais pas tout. - j'en sais suffisamment, vous comptiez me le dire quand ? avant ou après qu'on ait couché ensemble ? Elle a eu un gosse Anne, un gosse bordel, quand on a jamais pu en avoir Et quoi ? elle est mariée aussi, bravo ça serait la cerise - Christopher s'il te plait. - Vous vous êtes dit quoi? On laisse Evan amadouer cet idiot de Christopher, ca passera mieux ? Va te faire voir Anne, allez vous faire voir !
Sa famille n’était qu'un mensonge, Leur couple n’avait été qu'un mensonge, elle n’était qu'un mensonge, elle ne savait que fuir et mentir, comment avait-il pu croire qu'elle était revenue pour lui, qu'elle voulait l'avoir lui dans sa vie, le retrouver, non à la place elle avait eu un gosse avec un autre. Et Anne avait été sa complice, on ne laisse pas un gosse à quelqu'un en qui on a pas confiance. Ouvrant la porte il fut stoppé par ... Elle. Valentine était devant lui aussi étonnée de le voir que lui en colère de la voir. . Sans que son corps ne réussisse à retrouver une gestuelle normale, son corps etait juste une boule de nerfs c'etait trop, trop pour lui de savoir, de la voir. Il planta son regard noir blessé sur elle.
- Je te félicite.Mots saccadés. Ventes glacials qui les sépare de plus en plus. Il était tellement brisé, tellement en colère- Ton ... fils est adorable. Non. Il n'y avait plus rien, avait-il eu quelque chose de sérieux entre eux, il avait imaginé leur relation, l'avait rêvé , mais elle lui avait prouvé que son amour n'etait rien en partant du jour au lendemain, et là encore un fossé venait de se creuser. Elle avait eu un fils avec dieu sait qui. Le pire surement était qu'il ait découvert ça de lui même. De ce petit garçon qui s’était endormi dans ses bras, celui qui aurait pu etre leur enfant si elle n'etait pas partie. Il n'avait plus rien à lui dire, plus rien à voir avec elle, elle n'avait jamais été honnête avec lui, départ et mensonge étaient les pires choses à faire . Il était donc si crédule à etre roulé de la sorte et meme d'en demander à nouveau. Heureusement ils n'avaient pas couché ensemble. Sortant de la maison, il se dirigea vers sa voiture laissant Valentine et Anne derrière lui
- Je ne sais pas comment il l'a découvert excuse moi Val je ne sais pas comment. Anne était paniquée, ce n’était pas à elle de lui dire, en larmes de la bêtise qu'elle avait fait, elle aurait dû les laisser loin de l'autre, mais elle voulait tellement bien faire pour son frère, il avait besoin d'une raison de vivre, sa réaction était pire que tout, il n'allait plus lu parler, il ne voudrait plus la voir. Criant un peu désespérée - Christopher !
"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril " @mioon « Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Invité
Sam 11 Mai - 19:03
Valentine Devis
J'ai 31ans ans et je vis à Ottawa, Canada. Dans la vie, je suis chargée de relations publiques et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma propre volonté, je suis célibataire et je le vis plutôt moyennement bien. Après quelques années aux Us, à se former dans diverses agences de publicités, elle décide de se spécialiser dans tout ce qui concerne aux relations publiques. Valentine se démarque pour avoir étouffé dans l'oeuf plusieurs scandales touchant de grandes entreprises privées, redorant leurs blasons auprès du publique. Depuis six mois de retour au canada, la jeune femme préfère éviter Montréal, pas encore prête à affronter ses souvenirs, et Ottawa lui apparaît comme le choix plus prudent.
Amber Rose Revah :copyright:️ NOM CRÉATEUR
Replonger dans l'atmosphère particulière de la salle de boxe est un plaisir doux-amer. Rapidement, elle retrouve ses marques, plaisante avec la petite bande d'indestructibles qui fait partie des meubles. Certains entrainent maintenant les plus jeunes et d'autres se défoulent de journées trop chargées. Au moment d'aller se changer, Valentine relis le sms d'Anne. Esperant de tout coeur qu'elle a raison. Que le baiser de Christoper, leurs corps qui appellaient celui de l'autre n'étaient pas seulement un bref instant de folie. Qu'il y a encore... peut être... un possible entre eux. La jeune femme a la tête pleine d'Eux alors qu'elle retrouve des gestes et des mouvements qu'elle avait presque oublié mais dont ses muscle ont gardés la mémoire. Le regard de Christopher qui se portait sur elle, la cherchant dès qu'il entrait dans un pièce. L'éclat secret de son regard lorsqu'ils étaient en publique. Le plaisir qu'elle éprouvait lorsqu'il était plongé dans ses cours à venir le déranger ou simplement le garder entre ses bras pendant qu'il revisait. Leurs mains se frolant à chaque occasion. Il était son sourire et son complementaire. Il lui a été si facile de ne plus penser à rien d'autre que ses études et Evan. Du moins la journée. Les nuits.. et elles ont été nombreuses à être blanche, son fils n'avait pas le sommeil plus facile que son père, les nuits, il lui était plus difficile de ne pas se torturer en se demandant ce qu'il faisait. Comment il allait.
Chaz s'amuse à venir troubler sa concentration, lui rappelant la position d'un coude ou celle de ses jambes. De même taille et de poids similaires, elles étaient adversaires complices, ne concédant rien sur le ring tout en pouvant se lancer taquineries et vacheries dont elles ne savaient prendre offense. Jusqu'à ce que le souffle manque du rythme des combats. Prudement, elle n'aborde pas le sujet de Christopher, bien qu'ils n'aient cessés de se croiser durant ces huit années. Le regard de Valentine, ses coups portés trop durement sur les sacs de sable sont autant d'indications à ne pas évoquer le couple phare qu'ils formaient. La présence de Christopher dans la salle, avec elle, lui manque. La brune ressent fortement son absence alors qu'il était si souvent en train de s'entrainer en paralelle et les douches des vestiaires les ont plus d'une fois acceuillis pour remplacer l'adrénaline par l'endorphine. Ses pensées l'éloignent régulièrement vers Evan et la soirée qu'il passe. S'interdisant de s'inquiéter. Il est en entre de bonnes mains avec Anne. Et il adore Aurore autant qu'il est complice avec Maya. Si Christopher est avec eux, il découvrira leur fils sans le prisme négatif de sa présence. Pourra faire connaissance avec son lutin sans a priori. Quand bien même l'angoisse lui mord le coeur et que ses poings bandés s'impactent sur les sacs avec trop de force, à en ressentir les vibrations jusqu'aux poignets.
Malgré les provocations de la jeune femme, elle ne montera pas sur le ring ce soir là. Il est trop tot, elle est trop rouillée, il y a trop d'émotions qui se mèlent et s'entrechoquent pour que ce soit une idée lumineuse. Chaz n'abandonne que lorsqu'elle parvient à arracher la promesse à Valentine de revenir régulièrement dans la semaine pour reprendre un rythme plus serieux et enfiler les gants dans un échange amical d'ici une dizaine de jours. Il est plus de vingt deux heures quand elle se décide à aller prendre une douche. Il ne l'a pas quitté de la soirée. Le gout de ses lèvres impregnant les siennes. La brulure de son corps contre le sien. Si Anne n'avait pas surgit, elle sait qu'elle n'aurait pas eu la force de s'arracher de ses bras. Sans se soucier des conséquences. Injuste. Elle ne peut plus se taire. Il doit savoir pour son fils. Leur fils. Combien de fois, les corps alanguis et enlacés ne s'étaient ils pas amusés à choisir des noms pour leurs futurs enfants, des plus ridicules à de vrais coups de coeurs. Le doute n'existait pas, bien sur qu'ils auraient une famille ensemble. Pourtant, l'ombre de Steve ne l'a jamais laissé en paix. Crochet rouillé planté dans le canevas de leur couple.
La fatigue qui baigne ses membres, ses muscles est presque une langueur alors qu'elle sort sur le parking, la nuit largement tombée. Le moment partagé avec Mike, ces quelques heures sportives lui ont fait du bien. Elle n'a pas pris le temps de sécher ses cheveux ni même de se remaquiller. Se contentant simplement d'etre elle même. Loin de la façade impertubable et sophistiquée qu'elle offre au monde. Ce sont les vibrations frénétiques de son télephone qui retrouve du reseau qui la ramene un peu sur terre. Là où elle croyait qu'Anne l'appellait, elle se retrouve, incrédule, avec plus de 50 notif whatsapp de la part de cette dernière. Valentine ne peut retenir un eclat de rire halluciné. Mais elle est dingue?! Amusement douché net. Des photos de Christopher et Evan, par dizaines. Des bribes de vidéo des deux en train de jouer. Des instantanés avec Aurore, Evan et Christopher. Le sourire naturel et leger de ce dernier. Libre de toute tension. Il est impossible à cet instant d'aimer un homme autant qu'elle l'aime. Et elle va devoir briser cette insouciance si rare chez lui. Il mérite de savoir qui est Evan. D'apprendre à l'aimer pour ce qu'il est et non comme un gamin mis sur son chemin par hasard. Elle le lui doit. Elle le leur doit. Reculer d'avantage serait monstrueux.
Elle n'aurait jamais du. Le poids de ses regrets l'assassine presque. Si elle avait tenu tête à Steve. Si elle avait parlé à Chris. ou même à Mike! Si elle n'était pas partie. Si elle avait contacté Christopher dès qu'elle avait appris être enceinte. Si si si si si. SI. Des Si à la nausée. Valentine sait pourtant que ces tourbillons n'ont aucune valeur. Quoique. Il n'est peut être plus chez Anne. Il est déjà tard. Au moins, elle ne nourrie aucune illusions. Dès ses premiers mots, ils sont morts. Quelque soit l'étincelle qui existait encore chez lui, elle ne survivra pas. Certitude. Il n'y aura aucun espoir fracassé. Une réalité lucide, glacée qu'elle affrontera. Par contre. La colère de Christopher. Elle.... Elle. Elle se passe une main sur le visage, écartant une mèche encore humide. La colère de Christopher, c'est une perspective qui ne l'enchante pas du tout. En huit ans, Valentine n'en a fait les frais qu'une fois ou deux. Et ce ne sont pas des souvenirs égayants. Merde. Ils réagissent tellement différement. La jeune femme claque les portes, explose la vaisselle, hurle, déchire, ne reste pas en place. Lui. Immobilité. Silence. Un silence effroyable. Rompu par peu de paroles. Qui en sont insoutenables. Une glace qui ne rompt pas. Là où les éclats de Valentine sont spontanés, vif et ne durent pas, Christoper jamais. Ses furies sont nourries par des courant sous marins indecelables et ne s'apaisent que difficilement. Non. Se confrontrer à la colère parfaitement justifiée du jeune homme d'affaire sur son silence pendant huit ans, elle n'a pas hate.
Le trajet jusque chez Anne s'effectue sans qu'elle n'y reflechisse vraiment. Machinal. Au moment de se garer, impossible de ne pas remarquer la berline sombre. Elle est garée devant la porte, dans l'allée. Okay. Au moins, maintenant elle sait. Valentine connait aussi parfaitement Christopher. Si il en a l'occasion, il n'écoutera rien. Mettra autant de distance entre eux que possible. Well. Puisque le moment est venu, autant ne pas lui en donner le choix. Il est hors de question qu'il mette fin à leur discussion. Il ne veux peut être pas l'écouter, mais maintenant qu'il a fait la connaissance d'Evan, qu'Evan sait qui est Christopher, la question ne se pose plus. C'est trop tard pour tous les deux. Très délibérément, elle se gare perpendiculairement à la voiture de son ancien fiancé. Bloquant totalement celle ci de la pire manière possible. De toute manière, il sera furieux. Un peu plus, un peu moins, cela n'a pas d'importance. Ses mains sont moites et elle les essuies nerveusement sur son jean avant de descendre. Déjà il faudra commencer par lui apprendre qu'Evan est son fils à Elle. Puis le leur. Fuck. Comment elle se retrouve dans une situation pareille?! Jamais elle n'aurait du emmener le petit garçon à la démonstration d'Aikido. Sa faute. Elle voulait le revoir dans son element, loin de sa raideur professionnel.
Comment elle peut aborder cela. Rien de ce qu'elle pourra dire sonnera juste. Une boule d'angoisse monte, monte. Menace de la sugmerger. Et Evan? Non. Pas devant lui. Jamais devant lui. Elle refuse de lui infliger une scène qui le boulversera et le marquera bien trop durement. Si ils sont encore en train de jouer, elle prendra à Anne à part et... elle ne sait pas. Mais jamais de la vie elle ne permettra à son fils d'être le témoin de ce qui se va se dérouler entre Christopher et elle. Valentine vacille soudain. Se raccroche au capot de la voiture. Si... si il refuse d'avoir quoique ce soit à voir avec lui, si il refuse la simple idée de nouer une relation avec Evan à cause d'elle? Une longue inspiration. Non. Cela prendra du temps, mais ce n'est pas son caractère. Elle espère. Son coeur bat un tempo de nervosité qui ne fait que s'amplifier à chaque pas. Quand elle atteind la porte d'entrée, celle ci s'ouvre à la volée avant qu'elle n'ait le temps de toucher la poignée. Il s'encadre dans l'ouverture et le regard qu'il pose sur elle. Son souffle s'altère. Il est déja énervé. Mais pas seulement. Dans les prunelles sombres, une pepite de souffrance brute. Tout son corps se raidit. Il sait. Anne, Anne, tu m'avais promis de te taire. Pourtant, il n'y a pas de force dans cette pensée. Juste un sentiment d'inévitable. De navire éventré qui sombre sans espoir d'être un jour remis à flot. Le début est tellement hors de propos qu'elle ne l'entend qu'à peine. Mais la suite? Mon fils. Adorable. -Evan est un amour, oui. -Le timbre est douloureux, lourd de ce qu'elle a doit lui dire. Et pourtant, elle n'est pas certaine d'en être vraiment capable. Pas alors qu'il rayonne de déception, de souffrance. L'instant partagé, impulsif plus tôt dans l'après midi lui semble si loin. Sortie d'une reverie bien plus qu'ayant vraiment existé. Il l'a contourne. Sans autre. Mais putain, Christopher?! Tu crois que c'est vraiment aussi simple que cela? Que je suis revenue à Ottawa juste pour te balancer l'existence de mon fils dans la tronche?! Espece d'idiot tétu! Elle lui attrape le bras au moment où il passe à coté d'elle. -Attend, s'il te plait! Ce n'est pas aussi simple que cela! -Il se dégage d'un mouvement sec, et si il l'a entendu, il n'en montre rien. S'éloignant vers son véhicule. Instant de satisfaction pure. Pour le bien que ca va lui faire. Il n'ira nul part tant qu'elle bougera pas la sienne. Elle se tourne quelques secondes vers Anne. Embrassant sa joue trempée de larme. -Chérie, tu n'y es pour rien. Et je vais faire en sorte que ton frère le sache. Evan? -Il... il dort en haut avec Aurore. Il.. tu veux que je reveille? Instant fugace de soulagement. -Surtout pas! Merci pour lui. Rentre, s'il te plait. Ce qui va être suivre va etre... .ugly. Et tu sais que Chris ne peut pas rester faché longtemps contre toi. -Un sourire noir et sans joie. -Il va vite trouver un autre extuoire...
Sans attendre plus longtemps, elle se détourne de la porte, n'entendant qu'à peine que celle-ci se referme sur une petite blonde pas du tout tranquille sur ce qui va se passer ensuite. Mais qui ne peut plus interférer d'avantage. Quoiqu'il se passe ensuite, ce sera entre son frère et son amie. Valentine rattrape rapidement Christopher. Et toute bravade la quitte sur le champ. Il lui tourne le dos. C'est insupportable. Le plus évident. Le plus simple. -Si tu dois être enervé contre quelqu'un, laisse ta soeur de côté. Elle ne t'a pas parlé d'Evan pour te protéger. -Valentine finit par se glisser entre lui et sa voiture, cherchant son regard, alors que les mots se bousculent. -J'étais encore à Chicago la première fois qu'elle a croisé Evan chez Isa avec Maya. Elle n'a pas fait le lien tout de suite. -Il ne lui facilitera rien. Elle en a parfaitement conscience. Elle ne sait pas comment poursuivre. Hésite. Elle est au bord d'un précipice et elle doit se jeter volontairement. Une infime inclinaison de la tête. Sa lèvre inférieure pincée férocement entre ses dents. Elle esquisse un geste pour poser sa main contre son poignet. L'interrompt. Laisse retomber son bras le long de son corps. -Ce que je t'ai dit tout à l'heure... c'était vrai. Je ne t'ai jamais oublié, tu m'as manqué bien plus que supportable. Je pense que si mon fils est aussi naturel en Aikido, c'est parce qu'il a cette discipline dans le sang. Comme son père.
Elle s'y prend mal. S'y mal. Et puis tout est déjà perdu, alors qu'elle ce qu'elle craint exactement? Un pas vers lui et cette fois, sa paume vient encadrer sa joue. Ecartant du bout des doigts une mèche barrant son front. Valentine est secouée de frissons. Son ventre est une boule de supplice. Il est déjà si abimé. Et lui porter un nouveau coup revient à s'entailler elle même. Ses prunelles onyx s'accrochent aux siennes et sa voix, sa voix est un puit d'hésitation. Contre sa peau, ses doigts tremblent perceptiblement. -Mon amour, mon Chris, Evan a huit ans dans quelques semaines. Quand je suis arrivée à Chicago, je ne me sentais pas bien. Physiquement malade. J'ai cru que c'était d'avoir du m'arracher à toi. J'étais enceinte love. Evan n'est pas seulement mon fils. C'est aussi le tien. Tu es le père d'Evan.