Adam aurait pensé entendre des éclats de voix dans la pièce voisine, mais rien. Tant mieux. Il n’avait pas vraiment envie de se mettre le blondinet à dos, et encore moins la journaliste. Un sourire alors qu’elle revenait avant son copain. Il avait terminé son verre et se resservit après accord de l’hôte de maison. Il espérait pouvoir commencer à raconter le synopsis de son livre à venir avant le retour de Lucious, mais c’était foutu. Une bonne gorgée de vin et se lança « C’est l’histoire d’une femme qui rencontre, dans le cadre de son travail de serveuse, un acteur tout juste célèbre. Pas une grande adepte de cinéma, elle n’a pas conscience à qui elle a prit la commande. C’est sa collègue et plus proche amie, complètement fan de cet acteur qui lui en fait part. Ce dernier, charmé par cette dernière, décide d’engager la conversation. Elle le met vite au parfum sur le fait qu’elle n’aime pas son travail, et qu’elle ne le connait pas vraiment non plus. Il aime ça. Il décide de l’attendre le soir pour passer du temps avec elle, et refont le monde… ». Il avait dit cela sans quitter Kate des yeux, sentant le regard pesant de Lucious sur sa personne. « Tu sembles inspiré. C’est Michael qui va être ravi » rétorqua Margaret en reprenant un amuse-bouche. Adam lança un bref regard au blondinet et ajouta « J’y ai pensé » tout en lui faisant un clin d’œil « Tu n’éviteras pas la sentence » et se mit à rire « Je n’étais pas contrarié. J’étais choquée, interloqué » alors que Maggie leva les yeux au ciel « Il m’épuise vous savez » et ajouta « Il va être content d’avoir une nouvelle lectrice dans son entourage » tout en posant sa main sur la sienne. Adam sourit « C’est ma première fan » et se leva alors que Lucious proposa d’aller manger. Margaret demanda rapidement où était les toilettes et s’éclipsa. Adam glissa ses mains dans son jean tout en approchant la journaliste « Ça va toi et Lucious ? » et ajouta « Je veux dire, tu n’es pas pris la tête avec lui à cause de moi au moins ?! » tout en faisant quelques pas. Il ajouta « On va chercher le bouquin. La voiture est en face » tout en posant sa main dans son dos.

Adam ouvrit la porte et la laissa sortir en première, et fit les quelques pas jusqu’à sa voiture « Comme tu peux voir, j’aime me vautrer dans le luxe » alors que sa voiture avait sûrement une bonne dizaine d’années. Il ouvrit la porte passager et sortit le livre « Je te l’ai dédicacé ». En effet, en sachant qu’il allait dîner chez eux, il avait pris le temps d’ajouter à la première page : Pour Katelyn, une journaliste en or. En espérant que tu apprécies mon travail tout autant que j’apprécie le tiens. « On va rentrer sinon ils vont se demander où on est passé » alors qu’il laissa Katelyn rentrer en première dans la maison. Ils prirent place dans la salle à manger où Maggie était déjà assise « Tu te sens plus légère ? » « Oui… Très classe Adam » « Je t’en prie » tout en lui souriant. Le cuisinier arriva pour leur servir les assiettes, lui retournant son bon appétit. Ce fut Maggie qui se tenta en première, se délectant de la cuisine, avant qu’Adam ne reçoive une tape sur son épaule « Pourquoi tu ne me fais pas à manger comme ça ? » « Aïe ! » et ajouta en regardant la jeune femme « Je suis aussi doué que toi en cuisine. Et mes toast grillés au fromage sont exquis ! » « Oui, enfin vous ne jouez pas dans la même catégorie là » rétorqua Maggie en souriant, taquinant son homme qui leva les yeux au ciel « Un jour, je te ferais goûter mes toast au fromage, et tu pourras faire un article dessus ! » tentant d’ignorer le regard désapprobateur du blondinet.

Kate avait tenté de rassurer Lucious dans la cuisine, mais surtout elle ! Il fallait qu’elle se détende, qu’elle souffle un coup. C’était son comportement qui paraissait suspect alors qu’il n’y avait aucun raison à cela. « -merci Monsieur... » souffla Kate à l’homme qu’elle aimait lorsqu’il promis de la resservir en vin, avant de rire légèrement et de répliquer : « en cinq minutes de temps ? Impossible tu le sais pourtant ! » un sourire et elle sortie de la pièce pour rejoindre leurs invités. Un regard tendre pour sa moitié qui restait fidèle à lui même en commentant le vin. Et puis…

Lorsqu’Adam commença à expliquer l’idée de son futur roman, la jeune femme s’enfonça peu à peu dans le fauteuil, le visage derrière son verre que Lucious avait prit soin de remplir à nouveau. Mais pourquoi avait elle posé cette question ?! Non pourquoi est ce qu’il avait répondu surtout ! Elle pensait qu’il allait botter en touche une nouvelle fois ! « -ba comment elle peut ne pas aimer son travail si elle ne le connaît pas ? » demanda la jeune femme comme si ce qu’il venait de raconter ne faisait pas écho étrangement à eux. « -je croyais que ton dernier bouquin traitait déjà de ce décalage entre les gens fortunés et les autres. On va dire ça comme ça... » Elle tentait de la jouer plus détendu, plus pro alors qu’elle avait bien vu qu’Adam ne la quittait pas des yeux. Elle lui avait interdit d’écrire sur le coma de Lucious, pas sur ce qu’eux avait vécu… Enfin bon elle avait beau tenté de se convaincre que ça ne faisait pas référence à cela, c’était quand même le cas !

Elle tenta de changer de sujet ou de le passer dans les oubliettes en évoquant le livre qu’il devait lui ramener. « -et mince ! » ironisa Kate avant de sourire à l’écrivain, du même genre de sourire complice qu’ils avaient échangé durant leur repas. « -vous avez le droit de lire avant et de donner votre avis ? » demanda Kate en reprenant presque son rôle de journaliste. Mais resté fixé sur le job d’Adam lui permettait d’éviter de dire une bêtise. Voilà ça restait dans le cadre du boulot. Un regard pour Lucious et un tendre sourire. Elle ne lui proposa pas son aide. Il n’avait jamais besoin d’elle dans ce genre de moment, surtout pour le dressage des assiettes.

Se retrouvant uniquement avec Adam, elle se pinça les lèvres, baissa la tête quelques secondes avant de répondre presque comme un secret en montrant un tout petit espace entre son pouce et son index : « -un tout petit peu. » Elle lui sourit après un haussement de sourcil comme pour lui confirmer ces dire de la soirée. Elle s’y était attendu… Kate sortie de la maison avec Adam, et l’air frais lui fit du bien. Elle eut soudainement l’impression d’avoir été en apnée durant tout le début de la soirée… « -sympa la voiture... » commenta la jeune femme, les deux mains dans les poches de son pantalon. Elle prit le livre, regarda la couverture, la photo d’Adam au dos, sourit en voyant son air timide, avant de lever les yeux. Il lui avait dédicacé ? Elle ouvrit alors la couverture pour y lire les quelques mots. « -quoi c’est tout ? » demanda la jeune femme en se foutant de lui. « -merci... » ajouta elle avec un sourire ravi avant de le suivre. C’était peut être pourtant le moment pour lui parlé en solo mais elle ne préféra rien dire. Après c’était lui qui allait se faire des idées. Alors que c’était elle qui était tout embrouillée dans sa tête à cause de Luci !

« -ça va tu t’en sors ? » demanda Kate en passant la tête par la porte de la cuisine. Mais comme elle s’y attendait, il s’en sortait… comme un chef ! Kate prit place à côté de Lucious et en face de l’écrivain. Elle éclata d’un joli rire en voyant la réaction de Margaret. « -je ne suis pas convaincu que beaucoup d’homme cuisine comme Lucious vous savez, et puis il ne fait pas ça non plus tout les soirs rassurer vous ! » Heureusement pour sa ligne d’ailleurs ! « -chacun sa spécialité ! Moi c’est les pâtes ! » puis elle s’amusa à nouveau de la réplique du romancier : « -je ne suis pas critique culinaire. Quand tu aura eu ma critique de ton livre, tu ne risques pas de vouloir savoir ce que je pense de tes toasts ! » Elle avala une bouchée de son assiette et dit en regardant Lucious : « -c’est délicieux ! » elle savait très bien qu’il avait tous fait lui même. Passant sans doute des heures en cuisine. Chose qu’elle était incapable de faire. « -Lucious a ouvert son restaurant il y a environ un an. Nous vous donnerons l’adresse si vous voulez. Enfin vous connaissez peut être : Au pays des Merveilles. »

Lucious ne cherchait pas à être rassuré en entrainant Kate dans la cuisine, à l’écart des autres convives. Il voulait avant tout qu’elle redevienne elle-même, qu’elle ne garde pas cette pression sur les épaules qu’elle s’infligeait elle-même. Alors oui, il accepta de lui resservir un verre de vin si cela pouvait l’aider à se détendre, et lui confia même son envie de faire l’amour. Un petit rire et un regard qui en disait long à sa réponse. Oui, il était incapable de la satisfaire en cinq minutes, mais ils auront le temps à l’issue du dîner et il comptait bien rattraper les quelques jours où il n’avait pas eu son corps nu contre le sien.

C’était tout aussi détendu que Lucious revint aux côtés de la jeune femme, plaçant sa main dans sa nuque. Mais il la laissa rapidement glisser lorsqu’Adam donna le résumé de son nouveau roman. Il n’appréciait pas du tout la tournure de la soirée. Un regard noir en direction de l’auteur qui ne cessait de fixer sa petite-amie. Il se retint du moindre commentaire, mais il n’en pensait pas moins. Ce dernier avait, vraisemblablement, succombé aux charmes de Kate et cela, alors qu’il était assis à côté de sa fiancée. Il avait senti Kate s’enfoncer un peu plus dans le canapé au fur et à mesure du récit. Ce n’était pas pour apaiser ses craintes non plus. Il était bien le quarantenaire qui se voulait rassurant dans la cuisine, quelques minutes plus tôt. La voix de la jeune femme le fit presque sursauter alors qu’il ne quittait pas l’auteur du regard. Enfin, jusqu’à ce qu’il esquisse un petit sourire à la question de cette dernière. L’auteur n’avait pas idée de la perspicacité de sa petite-amie. Il les laissa échanger tous les deux, restant silencieux. Lucious ne cessait de se marteler qu’il devait rester calme. Qu’il devait avoir confiance en Kate. Que tout cela provenait de son esprit torturait par un coma encore bien présent. Alors, pour éviter le moindre impair, il décida de se lever pour se rendre en cuisine. Il esquissa un maigre sourire à sa petite-amie et retrouva son antre. Prenant un moment pour lui avant de prendre place derrière les fourneaux.

Concentré sur le dressage des assiettes, il releva la tête en entendant la voix de Katelyn, lui souriant avec douceur « Toujours » alors qu’il se lavait les mains avant d’apporter les assiettes dans la salle à manger. Il apprécia la réaction de Margaret à la dégustation de son plat, et lança un regard amusé à la jolie brune à ses côtés « Je cuisine déjà beaucoup au restaurant, mais parfois, quand j’ai envie de lui faire plaisir, je cuisine pour Kate » avant de rire « Tu n’es pas française, tu es italienne. Tu m’as menti, en fait ». Puis quand Adam prit la parole en proposant de cuisiner pour Kate, le millionnaire se montra bien moins enclin à plaisanter, lui lança un regard désapprobateur. Il esquissa un petit sourire en écoutant la réplique de la jeune femme, tout en continuant de manger. Son franc-parler ne lui était pas uniquement réservé. En regardant Adam, il ajouta « C’est ma première fan » tout en portant son verre de vin à ses lèvres. Un regard pour sa petite-amie qui donnait le nom de son restaurant, pas particulièrement ravi d’avoir Adam en son sein, mais bon… En entendant la réplique d’Adam, le quarantenaire resta complètement interdit, faisant tomber sa fourchette dans son assiette. Le regard noir, il ne quittait plus l’auteur des yeux, puis son regard dévia sur Kate, et décida de se lever « Il faut que je débarrasse » et ramassa les assiettes, se rendant à la cuisine, lâchant brusquement les assiettes dans l’évier, posant ses mains sur le comptoir, la tête baissée. Cette soirée commençait à être longue…

Il fallait croire que le résumé de son prochain livre avait fait son petit effet. Katelyn semblait quelque peu perturbée, alors que Lucious avait fait le lien avec la réalité, et qu’il se retenait sûrement d’exploser en cet instant. Il prit une gorgée de vin quand elle lui posa sa question, riant, risquant de peu d’avaler de travers « Je ne suis pas un bon orateur. Le résumé écrit est bien mieux. Tu chipotes là » et ajouta « Ce dernier est édité. Je dois en écrire un nouveau. C’est comme toi avec les articles » tout en haussant les épaules, souriant alors qu’il s’amusait à la taquiner un peu « Par contre, rassure-moi, tu ne vas pas écrire le résumé comme ça dans ton article ? Parce que là, on va finir sous un pont » ce à quoi Maggie répondit « Vu notre appart’ nous y sommes presque ». Adam se passa une main dans sa barbe mal rasée, puis dans ses cheveux « On en reparlera un autre jour bébé, d’accord ? ». Maggie déposa un baiser sur sa joue « Demain alors » tout en étant ravi d’avoir lancé le sujet. Adam leva les yeux au ciel. Quand la journaliste lui parla de son rêve, il se mit à sourire tout en la regardant, complice « Eh oui ! » puis il reprit un amuse-bouche alors que Maggie répondit à la journaliste, parce que c’était ce qu’elle était en cet instant « Vous avez tout compris. C’est ma récompense pour les mois passés sans lui, à regarder la télévision seule le soir, à manger seule aussi » elle donna une tape sur sa cuisse « Donc je prends plaisir à le lire et lui dire ce qui va et ne va pas ». Ils levèrent tous la tête en direction de Lucious qui s’éloignait pour préparer le repas. Maggie décida qu’il était temps, pour elle, d’aller aux toilettes, laissant Adam en tête-à-tête avec Kate.

Adam baissa les yeux quand elle lui avoua s’être pris la tête, à cause de lui, avec son copain « Désolé ». Ils finirent par sortir de la maison pour rejoindre sa voiture et se mit à rire « Tu es bien la seule à me dire ça ». Il remarqua son sourire en voyant sa photo « Je sais, je suis beau gosse » et haussa les sourcils « Bah… je… tu … tu veux que je… » puis plissa les yeux, pointant son doigt sur elle « Arrête de faire ça » tout en riant. « Ça me fait plaisir ».

En rentrant, il prit place aux côtés de sa fiancée et reçu un coup de coude de la part de Maggie « Eh ! Tu arrêtes de me frapper ! » « Pourquoi tu ne me fais jamais la cuisine » « Je te fais des toast au fromage » « Je parle de vraie cuisine » et ajouta à l’attention du couple « Il n’est pas du tout romantique. C’est horrible ! ». Adam ajouta « Mais je suis mignon ». Maggie le regarda, puis ajouta « C’est vrai » tout en continuant de manger. Cela le fit sourire, lui lança un regard en coin et releva ses yeux sur Kate face à lui, s’amusant de l’échange, mais enviant aussi cette complicité. Ils s’étaient vraiment disputés ?! Quand il parla de sa première fan, il répondit du tac ô tac, sans réfléchir « Mais pas votre première femme ». Puis il resta en suspens, sa fourchette à quelques centimètres de ses lèvres « Pardon… Ce n’est pas ce que je voulais dire ». Kate avait déjà commencé à reparler pour faire la promotion du restau de son copain. Puis silence… Lucious se leva et il entendit le fracas des assiettes dans l’évier « Je suis désolé Kate. Je ne voulais pas… » tout en enfouissant son visage entre ses mains. Il sentit la main de sa fiancée sur son épaule « Pourquoi tu as dit ça Adam ?! » « Pour rien… ». Il l’entendit soupirer et se laisser choir contre le dossier de la chaise.

Plus elle voyait le comportement d’Adam avec Margaret, plus elle se disait qu’il avait totalement tord. Elle l’aimait. Le souci de leur relation c’était lui. Enfin sa façon d’être. Elle était contente de ne pas avoir eut totalement tord, deux jours plus tôt au restaurant. Il n’avait pas encore su évolué face à son succès. C’était bien de rester lui même, mais sa petite amie avait raison, maintenant qu’il avait de l’argent, pourquoi ne pas investir dans une maison ou alors simplement un autre appartement. Lorsque Margaret lui reprocha de ne jamais cuisiner pour elle, Kate ne pu que sourire tout en mangeant. A sa remarque sur le romantisme de l’écrivain, la jeune femme souffla un : « -je suis assez d’accord avec vous... » elle pencha la tête en regardant son assiette, sourire aux lèvres. Elle le lui avait dit lors de leur soirée. « -oh non je suis française… mes pâtes ne sont pas comparable à celles des italiens. C’est pourquoi je n’ai encore jamais te les faire goûter ! » un sourire complice, ravi que Luci se détende un peu à son tour.

Mais cela fut de courte durée. Adam fit le commentaire qu’il ne fallait pas. Enfin qu’il aurait pu éviter ! Elle n’avait pas précisé qu’il devait se taire sur ce sujet là aussi. Elle n’ajouta pas un mot, le bruit de la fourchette de Lucious avait coupé court à la conversation. Elle le regarda se lever, le laissant partir dans la cuisine, avant de regarder Adam. « -c’est rien... » souffla la jeune femme avant de se lever et d’ajouter : « -vous m’excusez... » un regard entendu, et elle quitta la table pour rejoindre la cuisine. Que pouvait elle répondre d’autre à Adam ! Même si cela n’était pas rien, elle n’allait pas lui passer un savon comme à un gamin. La seule fautive c’était elle, parce qu’elle lui avait parlé de Rachel. Elle poussa la porte et la referma derrière elle. Resta silencieuse quelques secondes avant de venir entourer la taille de Lucious qui se tenait toujours devant l’évier. Elle posa sa joue contre son dos et lui souffla : « -je suis désolée mon amour... » elle l’était vraiment. Puis elle le fit pivoter pour qu’il la regarde et elle lui expliqua : « -je lui ai dis que tu étais veuf parce qu’on parlait de sa demande en mariage, de l’engagement que cela engendre. Il a trouvé cela courageux et une belle preuve d’amour que tu puisses déjà penser à ce genre de chose pour nous, malgré ton passé. » Elle caressa sa joue, pleine de tendresse avant d’ajouter : « -ça va ? » demanda t elle, mal pour lui.

Elle baissa les yeux avant de reprendre : « -Adam Speirs manque de tact. Pas tout à fait de la même manière que toi. Mais tout de même. C’est quelqu’un de timide et de mal à l’aise. J’imagine qu’il est stressé d’être ici, devant toi… Je ne lui cherche pas d’excuses, je tente juste de te faire comprendre les choses... » un regard dans l’évier et elle fonça les sourcils puis dit avec un léger sourire : « -tu aurai pu le dire que mes assiettes ne te plaisait pas… » il y en avait deux de cassé sur les quatre. « -je retourne là bas… Reviens quand tu veux d’accord ? Et si tu as besoin de mon aide précieuse, appelle moi. » elle l’embrassa avec douceur avant de caresser sa joue une dernière fois, pour le laisser et retourner au salon.

« -je viens de penser à quelque chose... » commença t elle en reprenant sa place. « -ton prochain livre, en fait c’est une sorte d’hommage à votre rencontre n’est ce pas ? » il lui avait confié qu’elle était une fan, qu’il rencontrait tout juste le succès à ce moment là. Un resto indien, ils avaient refait le monde… Et ne s’était plus jamais quitté. Kate regarda Margaret et lui dit : « -si ça ce n’est pas une belle preuve de romantisme à votre égard ! » peut être qu’elle se trompait mais elle préférait de loin penser à ce livre de cette façon plutôt qu’à la première impression qu’elle en avait eut en l’écoutant.

La soirée aurait pu se poursuivre sur une note positive et légère, comme lorsque Lucious rétorqua, avec amusement, un « Sauvez-moi » qui avait fait rire leurs convives. Mais c’était sans compter le commentaire d’Adam qui lui fit lâcher sa fourchette, entrainant un soudain silence autour de lui. Son regard se posa, dans un premier temps, sur Adam, pour ensuite dévier sur Kate. Pour ne pas se laisser entrainer par la colère, il préféra s’éclipser dans la cuisine, débarrassant la table par la même occasion. Les assiettes tombèrent dans l’évier dans un léger fracas, mais cela importait peu au millionnaire qui posa ses mains de chaque côté de l’évier, baissant la tête. Il entendit la porte, mais ne bougea pas pour autant. Lucious la laissa approcher jusqu’à lui. Il la laissa entourer sa taille de ses bras, se blottissant ainsi contre lui. Il ferma les paupières avec force en l’entendant s’excuser… Les paupières toujours closes, il se laissa faire, pivotant pour lui faire face alors qu’il s’appuyait contre l’évier. Il réouvrit les yeux pour poser son regard sur sa petite-amie, mais détourna tout de même le regard un instant. Il releva son regard qu’au moment où elle posa sa main sur sa joue avec douceur « Pas vraiment… ». Évoquer ainsi le décès de sa première épouse n’était pas pour le ravir particulièrement. Alors non, il n’allait pas bien. Toutefois, le quarantenaire la laissa poursuivre et poussa un soupir tout en baissant les yeux. Stressé d’être ici… « Ce n’est pas vraiment la justification que j’aurais eu le concernant, mais tu le connais sûrement mieux que moi alors d’accord ». En effet, Lucious ne voyait pas cela comme un manque de tact, mais plutôt comme une manière de lui faire comprendre qu’il lui enviait peut-être sa position de petit-ami. Qu’il aurait peut-être apprécié d’être l’homme à ses côtés. Mais c’était peut-être une impression faussée. Une hypothèse délirante tout droit sortie de son esprit.

Lucious tourna la tête en direction des assiettes dont la moitié s’était brisée. Il fit une légère moue en soufflant « Désolé… ». Il hocha lentement de la tête, puis lui rendit son baiser avant de se redresser de contre l’évier. Il l’interpella une dernière fois avant qu’elle ne passe la porte « Je ne suis pas en colère Kate. Je suis juste déçu que tu n’aies fait part que de mes failles… » et commença à étaler les nouvelles assiettes sur le comptoir pour servir le plat principal. Le quarantenaire se saisit des quatre assiettes et rejoignit sa petite-amie ainsi que le couple de convives dans la salle à manger attenante. Il disposa les assiettes sans un mot, prenant place aux côtés de Kate, posant sa main sur sa cuisse tout en prenant son verre de vin de l’autre. Il prit la conversation en cours, souriant devant la théorie de sa petite-amie. Un regard en direction d’Adam et il comprit immédiatement que la théorie de cette dernière était erronée. Toutefois, cela semblait ravir Margaret. « C’est une belle preuve d’amour. Écrire tout un roman alors que vous venez de vous fiancer » renchérit-il, satisfait de ce petit retournement de situation. Il retira sa main de la cuisse de Kate pour se saisir de ses couverts et commencer à manger, jetant un nouveau regard à Adam qui s’excusa de son comportement « Ce n’est rien. Je ne veux plus en parler ». Sa voix ne laissait guère de place à la conversation. Il posa ensuite ses yeux sur Margaret « Et que faites-vous dans la vie, au fait ? ».

Adam s’en était voulu au moment même qu’il avait prononcé ces quelques mots. Il ne s’en voulait pas à l’égard de Lucious, mais plutôt de la journaliste. Il n’était pas vraiment certain qu’elle apprécie sa remarque hors de propos. Il s’excusa alors et la laissa partir. Après quelques mots avec sa fiancée, il enfouit son visage entre ses mains. En la voyant revenir, sans avoir entendu le moindre éclat de voix, Adam fut soulagé de voir que, finalement, sa bourde n’avait pas foutu en l’air la soirée. L’auteur releva la tête en direction de la journaliste qu’il suivit du regard alors qu’elle prenait place face à lui « Je t’écoute ». L’écrivain resta un instant sans voix devant la théorie erronée de la jeune femme. Silencieux, il tourna la tête en direction de Maggie « C’est vrai Adam ? ». Comment lui dire que non, ce n’était pas leur histoire. Toujours renfermé dans son mutisme, son regard dévia sur Kate qui renchérit. Il lui avait envie de lui dire qu’elle se trompait, mais sa fiancée semblait si ravie « Qui aurait cru qu’il était romantique finalement ?! » tout en passant ses bras autour de son cou, déposant ses lèvres sur sa joue. Adam regarda Lucious qui semblait se ravir de la situation. Prenant même un malin plaisir à jouer de cela. Il passa sa main sur celle de Maggie « Je… Je me disais que… que notre histoire valait peut-être de faire l’objet d’un roman… ». Il l’embrassa et se saisit de sa fourchette, prenant une première bouchée « Je tenais à m’excuser Lucious… Je ne voulais pas… » Mais ce dernier le coupa. Il ne voulait plus en parler. Ce n’était pas Adam qui allait se plaindre de toute manière alors qu’il acquiesça.

Margaret avala sa bouche pour répondre à leur hôte « Oh ! Je suis infirmière à l’hôpital au service pédiatrie. J’adore les enfants » elle reprit une bouchée, l’avala et reprit après une gorgée de vin pour faire descendre le tout « J’aime beaucoup les enfants et on aspire à en avoir d’ici un ou deux ans. Pour le moment, on se laisse du temps pour nos carrières. Adam est un peu plus réticent à l’idée, mais je tente de le convaincre qu’il ferait un bon père » alors qu’elle passait sa main dans ses cheveux déjà bien décoiffé. Adam sourit et rétorqua « Je passe mon temps à écrire. Quand j’en aurais assez, pourquoi pas » puis fit un signe de tête en direction du couple « Et vous ? Des enfants ? » sur à quoi, Maggie ajouta « La maison est assez grande pour toute une fratrie ».

Ils terminèrent le dîner, et lorsque Lucious expliqua qu’il avait besoin de temps pour faire le dessert, Margaret demanda s’il était possible de le regarder faire, juste par pure curiosité, ce qu’il accepté. Bien évidemment, ça se voyait que l’idée même de laisser Adam avec sa petite-amie, n’était pas pour lui ravir. Adam ajouta alors « Tu me fait le tour du proprio ? » alors qu’il se levait « Je devrais faire une pause pipi en chemin ». Lorsqu’ils furent seuls, Adam, les mains dans les poches, comme toujours, ajouta « Tu m’excusera auprès de Lucious, encore une fois… » et ajouta en montant les marches « C’est qui le riche ? Lui ou toi ? ».

« -ce n’est pas ce que j’ai fais... » lui souffla Kate pour toute réponse, d’une voix douce et rassurante. Non, pour elle le fait que Lucious ait perdu sa femme faisait l’homme qu’il était aujourd’hui. Celui qu’elle aimait. Il n’avait pas conscience de toute la conversation qu’elle avait eut avec Adam, et malgré tout son coeur se serra quelque peu. Il doutait tellement de lui… Comment pouvait il imaginer qu’elle l’ait décrit de manière négative. Cette soirée était une mauvaise idée, elle l’avait pourtant dit à Lucious… Mais elle ne pouvait pas demandé à leurs invités de partir… Alors elle décida de relancer la discussion d’une autre manière, espérant ne pas se tromper sur ce qu’elle avançait. Vraiment elle voulait croire à sa version, qui lui avait traversé l’esprit en entendant Margaret se plaindre du romantisme absent de son fiancé.

Pourtant elle vit à son regard qu’elle se trompait. Et elle n’aima pas vraiment ça. Malgré tout, elle continua sur sa lancé, ravie de voir la joie se peindre sur le visage de la jeune femme qui partageait la vie de l’écrivain. « -c’est peut être plus facile par écrit... » commenta t elle en souriant, avant de poser sa main sur celle de Lucious, la serrant légèrement avant de caresser le dessus de sa paume. Elle avala la première bouchée, et comme toujours trouva le plat merveilleux en bouche. Puis elle releva les yeux sur la jeune femme en écoutant sa réponse. « -c’est un merveilleux projet ! » un gorgée de vin avant de poser son verre avec lenteur et de répondre posément. « -non pas d’enfant et nous avons décidé de ne pas en avoir. » comment être plus clair. « -Lucious a un emploi du temps chargé avec le restaurant et bien d’autres obligations. Quant à moi, je viens tout juste de trouver un poste qui me plais vraiment. Donc non, pas de bébé. » un regard pour son homme, un sourire tendre avant d’ajouter en riant : « -et puis un mini nous, ça serait un peu comme une petite tornade. » pas la peine de revenir sur le sujet. Kate avait fait son deuil de ce côté là, et l’acceptait totalement. Elle n’avait pas envie de mourir sur les couches sales et les nuits blanches.

Kate se leva pour aider Lucious à débarrasser, empilant les assiettes. Elle lui les confia en l’embrassant, avant de dire : « -laissons l’artiste en cuisine alors ! » Un regard pour Margaret, un sourire avant de se retrouver seule avec Adam. « -si tu veux... » avant de froncer les sourcils : « -ça ne me gênait pas de l’ignorer. » puis elle dit en le devançant dans les escaliers. « -ça sera fait. » une fois sur le palier elle dit : « -lui. » que répondre de plus. « -ici notre chambre, là le bureau de Lucious que tu ne verra pas. » elle ne lui montra pas non plus leur chambre, parce que c’était intime et qu’elle avait laissé des affaires de partout. Les deux salles de bain et enfin sa pièce à elle. « -et mon bureau. » elle adorait vraiment cette pièce y déposant par la même occasion le livre qu'il lui avait donné. « -Margaret est vraiment sympathique. Vous allez bien ensemble je trouve. » commença Kate en refermant la porte de son bureau voulant redescendre au plus vite pour lui montrer le jardin et surtout ne pas affoler Lucious pour rien.

Apparemment, l’idée que son roman puisse conter leur histoire semblait ravir sa petite-amie, mais la culpabilité l’assenait alors qu’il savait, tout autant que Kate sûrement, que ce roman ne portait pas sur sa rencontre avec Maggie, mais sur celle qu’il avait eu avec la journaliste. L’idée rendait au moins une personne heureuse. « Oui. Adam ne parle pas beaucoup » rétorqua une Maggie ravie et qui semblait apprécier cette petite soirée. Puis ils vinrent à parler d’enfant. Enfin, ce fut Margaret qui lança véritablement le sujet en évoquant leur projet d’enfant. Peut-être d’ici un ou deux ans « Je trouve aussi » répondit Maggie et Adam ne fit qu’acquiescer de la tête avant de retourner a question. La réponse ne laissait guère place à la conversation. Ils ne voulaient pas d’enfants. Autant l’un que l’autre. Puis elle leur donna une justification à cela. Son regard passa alors de Kate à Lucious, puis de Lucious à Kate « Le travail avant tout » commenta-t-il avant de sourire d’amusement alors que Maggie rétorqua aussitôt « Vous vous êtes bien trouvés. Aucun de vous deux ne veut pas d’enfant. Il n’y a pas eu à se soumettre au choix de l’autre. C’est beau je trouve » tout en souriant avec douceur, reprenant la suite du repas.

Adam voyait bien dans le regard de sa fiancée, qu’elle était, d’une certaine manière, envieuse de la complicité du couple, de leur manière de toujours s’embrasser, se toucher. Il avait l’impression d’être tout droit plongé dans l’un de ses romans. C’était perturbant. Il se leva quand Kate accepta de lui faire visiter la maison. Il sourit alors qu’il demanda de faire une pause pipi en cours de route, puis il osa demander qui était le riche du couple. Sa réponse était courte « Je m’en serai douté » parce qu’il ne voyait pas vraiment la française se vautrer dans le luxe de la sorte. La visite fut assez rapide. Sûrement pour ne pas laisser son blondinet se faire des plans sur la comète « Le bureau secret de Lucious Thompson. Ça fait très roman d’espionnage », puis apprécia de découvrir son antre « C’est très toi cet endroit » alors qu’il faisait quelques pas dans la pièce. Sa remarque le laissa silencieux un petit instant et rétorqua un « Merci » tout en sortant de son bureau.

Ils arrivèrent ensuite dans le jardin arrière. L’endroit était joli. Simple. Il inspira l’air frais et tourna la tête vers Kate se trouvant alors à ses côtés. Les mains dans ses poches, il lui donna un petit coup d’épaule « Très jolie ta maison » puis continua d’observer la vue qu’offrait leur jardin. Le quartier était calme, presque silencieux. « Le livre… Tu sais bien que ce n’est pas ma rencontre avec Maggie » et posa ses yeux sur elle « Cette impression de se connaitre, puis le coma de Lucious, et cette interview. Tu ne t’ais pas demandé ce qui serait arrivé si on s’était rencontré avant que tu ne rencontres ton copain ? Cette complicité qu’on a… Kate… On se ressemble tellement. Nous sommes européens tous les deux, on aime manger des frites et pas des plats gastronomiques, nous aimons écrire et nous sommes des artistes. On se comprend en un regard… s’te plait Kate, j’ai peut-être, même sûrement trop bu, mais … mais toi, t’es le genre à mettre de la peinture coloré sur les murs et des posters. Tout ça pour dire qu’un jour, peut-être dans quelques mois ou p’têtre dans un an, j’en sais rien, tu quitteras sûrement Lucious parce que ce genre de vie, ce n’est pas toi, c’est pas nous et, et sache que bah » il avala cul sec son verre de vin qu’il avait pris en chemin « Je peux t’offrir le genre de vie tranquille, et sans superflu ». Puis posa son regard sur son verre vide « On va rentrer en taxi j’crois bien... J'dis ça peut-être que ça va pas fort avec ma copien, j'sais pas ».

« -exactement ! » répondit Kate en riant, priant pour que l’ambiance se réchauffe un peu et aussi pour que le sujet ne soit pas un truc en plus qui allait contrarier Lucious. « -oh j’en voulais. Mais les années passent et vous changent. Je n’ai pas pris cette décision pour Lucious, pour lui faire plaisir ou je ne sais quoi. Non je l’ai fais pour moi. J’ai pas mal été en galère au début de ma carrière, et aujourd’hui, j’ai vraiment envie d’une vie plus sereine, plus posée. Les nuits sans sommeil je préfère qu’elles existent pour d’autres raisons... » un sourire en coin avant un regard taquin à sa moitié. Elle tenait vraiment à le rassurer là dessus et prenait les devant. En ce moment il se faisait des nœuds au cerveau pour un rien. Si elle pouvait lui éviter ces questions là.

« -qui te dis que le restaurant n’est pas simplement une couverture... » commenta Kate avec un sourire en coin. « -c’est le but... » ajouta Kate lorsqu’il découvrit son bureau. « -on a décidé d’avoir chacun notre petit coin privé. » sa remarque concernant Margaret ne sembla pas emballer l’écrivain plus que ça, alors elle décida de lui faire voir le jardin avec sa magnifique terrasse. Elle s’était détendue, se sentait mieux, mais n’avait pas envie de torturer Lucious inutilement. Autant qu’ils restent à porté de vu. C’était mieux. Kate manqua de tomber au coup d’épaule, en marchant avec ses talons de l’herbe. « -c’est gentil. On a mis un moment avant de la trouver. On voulait vraiment le coup de coeur. » elle ne parla pas du prix, la maison parlait pour elle de toute façon.

Au bout du jardin, se trouvait un coin détente où Lucious et Kate avait décidé de mettre des fauteuils et des canapés, pour passer les fins de soirées d’été. Les guirlandes de couleurs s’étaient allumées peu à peu alors que la nuit avait chassé le soleil. La journaliste prit place dans l’un des fauteuil en répondant d’un ton détaché : « -je sais. » il y avait de la douceur dans sa voix. Oui, elle avait bien compris à son regard que c’était leur rencontre qui avait inspiré Adam pour commencer ce livre. Puis elle l’écouta parlé, s’étonnant de plus en plus à chaque mot qu’il ajoutait. Comment est ce qu’elle avait pu avoir cet effet là ? Elle le laissa poursuivre jusqu’au bout, souriant malgré tout. Elle ouvrit la bouche, puis le referma avant de rire quelque peu. Que répondre à ça. « -tu écris tes livres avec un verre à la main ? » demanda la jeune femme tout sourire. « -c’est… comment dire ça. J’apprécie ce que tu viens de me dire. Et je sais qu’on a beaucoup de points communs toi et moi. Mais là où tu te trompes c’est que je ne quitterais pas Lucious. Pour toi ou personne d’autre. Je n’ai jamais été aussi heureuse avec un autre homme. Alors dans quelques mois ou dans un an, ça sera pareil. » elle aurait pu être en colère mais elle ne ressentait que de la tendresse pour l’homme qui se tenait sur le fauteuil à côté d’elle. « -toi et moi, on a peut être vécu quelque chose dans une autre vie, je te l’ai dis, j’ai la même sensation que toi. Mais on se ressemble trop je crois pour que quelque chose de ce genre marche entre nous. » un petit rire en osant imaginer les choses : « -on mourrait de faim déjà vu qu’on ne sais pas cuisiner, et non ne me dis pas les toasts au fromage suffisent ! » elle posa ses chaussures et croisa ses jambes en tailleur avant d’ajouter : « -tu te trompes. Celle qui te faut c’est Maggie. Elle t’aime. Tu ne vois peut être pas, mais pourtant ça se lit dans ses yeux. Essai les pétales de roses, tu va voir… ça marche. » un clin d’oeil en souriant toujours. « -pour ton roman ce qui serait bien, c’est une fin avec une merveilleuse amitié. Je suis certaine que ça surprendrait tes lectrices en plus ! » le message était ainsi passé. Sans qu’elle ne le repousse avec violence.

« -je suis du genre à mettre la couleur partout et accrocher des posters. A trainer de vieux t shirt de groupe de musique que j’adore depuis que je suis ados, à commander des pizza tout les soirs si j’ai la flemme. Lucious est… c’est mon souffle nouveau. Grace à lui j’ai retrouver une confiance en moi que je croyais perdu, il me porte et me soutiens dans mes projets. Il est capable de me comprendre, de me pardonner, et de m’aimer malgré tous mes défauts. Et je suis certaine que Maggie aussi peu avoir ce genre d’influence sur toi. Il faut juste que tu ouvres les yeux, et que tu fasses quelques petits efforts. » une petite grimace en disant cela avant de lui sourire à nouveau. « -exprimes toi clairement, parles lui comme tu viens de le faire avec moi. Ne lui fais pas croire que tu veux un enfant si ça n'est pas le cas. Dis lui clairement, pas tout de suite, je ne suis pas prêt. Offre lui un diner, même si ça n'est pas toi qui a cuisiner, un soir qu'elle rentre fatiguée de sa longue journée. Dis lui qu'elle est belle, qu'elle sens bon, qu'elle t'a manqué... »