Son regard et sa manière de passer sa langue sur ses lèvres en disait long sur l’envie qu’il éprouvait en cet instant. Il aimait l’idée que Kate allait s’occuper de lui une fois rentré. Il aimait être à sa merci. Une envie qu’il allait devoir réprimer, parce que ce n’était ni le lieu, ni le moment de penser à leurs corps nus dansant sous les draps. De toute manière, le sujet dévia sur Caleb, ce qui fit rapidement changer les idées de Lucious qui sous-entendait que ça n’avait pas été simple de lui faire entendre raison sur le financier. Il baissa les yeux sur son verre alors qu’elle réitéra le fait qu’ils auraient dû lui en parler auparavant. Peut-être que si la vérité était venue d’un autre que lui, elle aurait entendu ce qu’il avait tenté de lui faire comprendre à mainte reprises. Peu importe. C’était passé et maintenant, elle était à ses côtés, et c’était tout ce qui importait au millionnaire. Un petit rire quand Kate confirma ses propres dires sur la manière qu’avait Jerry de se vanter sur ses prouesses sexuelles.

Un haussement d’épaule tout en souriant « Je le conçois, je ne suis pas un boxeur de haut niveau. C’est la raison pour laquelle, j’ai voué ma vie à éviter le moindre conflit. Je suis plus doué derrière les fourneaux » avant de poser un bref regard à sa main endolorie « Mieux. Bien mieux. Ce qui n’est guère le cas de mon nez » tout en posant ses doigts dessus, grimaçant un peu sous la douleur. Ce dernier ne l’avait pas loupé « Ça me donne un côté mauvais garçon, j’aime bien », ce qui ne semblait pas avoir l’unanimité chez leurs amis qui se mirent à débattre, maintenant la bonne humeur jusqu’à la fin de soirée. A peine avait-il franchi le seuil de l’appartement, à l’issue de la soirée, que Lucious pu apprécier pleinement les baiser de sa petite-amie qui avait décider, comme prévu, de lui faire l’amour. Complètement à sa merci, il apprécia chaque caresse, chaque baiser et cela jusqu’au plaisir. Il en avait oublié son nez douloureux, ou encore la venue de Caleb. Tout cela était bien loin alors qu’il serra Katelyn tout contre lui alors qu’il tombait dans les bras de Morphée.

En entendant la sonnerie du portable, Lucious ronchonna légèrement tout en enfonçant sa tête dans l’oreiller alors que Katelyn répondit. June. Pourquoi appelait-elle aussi tôt ? Et le fait que Kate veuille lui parler de bon matin signifiait que la grasse matinée était terminée. Allongé sur le ventre, ses bras entourant son oreiller, il poussa un soupir et se décida à ouvrir les yeux en entendant les premiers mots de sa petite-amie. Enfin, il les referma presque aussitôt, perdant le combat contre ses paupières trop lourdes. Un petit sourire quand elle parla d’autres projets, et murmura d’une voix endormie « Moi aussi… ». Il sourit en lui rendant son baiser « Ce n’est pas bien de mentir à ton homme qui s’est fait défigurer par un imbécile » et referma les yeux. Ce matin, c’était dur. Il hocha de la tête « Je survivrai » alors qu’il se redressa légèrement sur ses bras après s’être frotté les yeux « Je dois assassiner June pour nous avoir réveillé trop tôt et nous avoir empêcher de faire l’amour, donc oui » et déposa ses lèvres sur les siennes « Tu es belle aussi » et s’extirpa des draps avec difficulté « J’aurais bien passé la matinée au lit » tout en lançant un regard sur sa petite-amie nue. Oui, il aurait bien aimé pratiquer des activités d’un tout ordre que celles qui consistaient à visiter un appartement.
Il se leva, fit le tour du lit et se saisit de la main de Katelyn « Allez viens, on va faire l’amour dans la douche. On gagnera du temps » comme si c’était quelque chose de tout à fait banale. Comme promis, il lui fit l’amour et termina de se laver avant de se vêtir avec ses vêtements de la veille « Il faut vraiment que cet appartement soit le bon ». Le temps que Kate ne se prépare, il prépara un rapide petit-déjeuner, avalant le café rapidement et c’était partie pour la visite.

« -n’exagères pas ! Tu n’es pas défiguré… Tu l’as dis toi même, ça te donne un petit côté mauvais garçon... » elle avait dit cela en lui souriant, taquine. Puis elle ajouta d’un ton un peu plus boudeur : « -et j’ai pas menti d’abord... » c’était incroyable comme lorsqu’elle se réveillait à ses côtés, elle était tout de suite de bonne humeur. Pourtant June venait de la tirer du sommeil, elle avait des raisons d’être de mauvais poil. Et non. Elle le regardait en souriant, riant de lui, avec lui aussi… elle sortie du lit en même temps que lui en répondant un « -je sais... » accompagné d’un sourire qui laissait deviner qu’elle jouait avec lui, par plaisir d’attiser son envie.

Un rire joyeux alors qu’il lui prenait la main, courant presque avec lui vers la salle de bain, plus pour l’amour que la douche. En reposant les pieds au sol, elle dit : « -je vais finir par aimer les matins... » un baiser avant qu’elle ne se savonne rapidement. Elle s’habilla au plus vite, arrivant dans la cuisine en chantonnant, dansant presque également. « -merci... » souffla la jeune femme en prenant son café. Elle l’avala rapidement et se fut en courant qu’ils dévalèrent les escaliers, avant de sauter dans la voiture garé en bas. « -Bonjour Gary ! Alors nous devons aller au... » elle donna l’adresse avant de regarder Lucious et dise : « -quoi ? Oui j’ai appelé Gary, je me suis dis que ça pouvait éventuellement faire un petit truc en plus si le vendeur était là, que d’arriver avec voiture privé et chauffeur ! » elle termina sa tirade en lui tirant la langue, impatiente de découvrir la maison.

Elle bougeait les jambes dans la voiture, pressée. Elle avait comme une pressentiment. « -je sais pas pourquoi mais je sens que c’est celle ci ! » elle croisa les doigts devant les yeux de Lucious, un sourire jusqu’aux oreilles. Oui vraiment Kate avait foi en June, elle ne l’aurait pas appelé si ça n’était pas la bonne ! Et en descendant de la voiture, après avoir remercié Gary, Kate leva les yeux sur la maison qui se trouvait derrière son amie. Déception totale. « -salut... » souffla la journaliste avant de dire : « -c’est ça ? » June sourit et dit : « -quoi elle ne te plais pas ? » avant de lui passer un bras autour des épaules et de la faire pivoté pour qu’elle regarde de l’autre côté de la rue. « -c’est celle ci ma chérie ! » Et là… Kate ouvrit de grands yeux, peu à peu elle se mis à sourire à nouveau avant de regarder June. Ses doigts entrelacés à ceux de Lucious et elle souffla : « je crois que je l’aime déjà... » les quelques marches qui menaient à la porte, la vigne vièrge sur une partie de la façade, la rue calme, les murs de briques rouges… Kate pria pour que l’intérieur de la maison lui fasse le même effet. Vraiment.

Un sourire alors qu'il gardait les yeux clos « C’est sexy alors » conclut-il avant d'ouvrir un œil lorsqu'elle boudait quelque peu « C'est très mignon ça » de voir cette petite moue sur son visage. Il referma les yeux un bref instant avant de se décider à se lever. Ils avaient une maison à visiter et il serait dommage de ne pas s'y rendre alors qu'ils avaient été extirpés des bras de Morphée de bonne heure par June. Lui qui avait eu envie de passer la matinée à danser sous les draps avec sa moitié, il invita cette dernière à faire l'amour sous la douche, liant ainsi l’utile à l’agréable. Plus que satisfait de leurs ébats, il esquissa un sourire tout en posant un regard qui en disait long sur le goût prononcé qu'il avait lui aussi pour leurs matins passions.

En l'entendant chantonner, Lucious ne put s’empêcher de sourire avec douceur. Depuis qu'ils étaient ensemble, il n’avait eu le droit qu’à une Katelyn heureuse de se lever à ses côtés, savourant chaque instant passé à ses cotés et ce matin là, ne faisait pas exception. Apres un rapide café, ils quittèrent l’appartement et fût étonné de voir son chauffeur l’attendre patiemment. Un haussement de sourcil tout en posant ses yeux sur sa petite-amie « Je vois que tu veux mettre toutes les chances de notre côté, mais généralement, mon nom de famille suffit tu sais mon cœur » tout en embrassant sa chevelure avant de monter en voiture.
Lucious posa sa main sur ses jambes qu'elle ne cessait de bouger, enthousiaste à l’idée de visiter la maison « Je l’espère aussi » parce qu'il commençait à désespérer avec le temps.

En voyant la devanture de la maison, le millionnaire resta interdit, et Kate devança. Ce n’était pas possible qu'ils se soient déplacés pour une telle demeure… Mais apparemment, June soignait ses visites et un large sourire se dessina sur le visage du quarantaine alors qu'il entrelaça ses doigts à ceux de Kate lorsqu'ils se retournèrent sur une maison plein de charme.
Un regard pour sa moitié tout en souriant « Moi aussi. Allons voir cela de plus près ». Dès l’entrée, il fut charmé. Parquet au sol, et mur aux couleurs chaudes. Une pièce traversante avec le salon, avec cheminée, s'ouvrant sur la salle à manger, classique et lumineuse. La cuisine était intemporelle, en bois, avec un îlot central dont les plans de travail étaient en marbre. Une salle de bain se trouvait au même étage, avec une douche à l'italienne et double-vasque. Quand à l'étage, le millionnaire apprécia la chambre parentale imposante, avec un dressing assez grand pour eux deux et une salle de bain à l'ancienne, avec sa baignoire à pied et son lavabo. Il se voyait déjà prendre leurs bains tous les deux , entourée de bougies, et n'hésita pas à le faire remarquer à voix haute. Au même étage, deux autres chambres de même tailles, des poutres en bois apparentes et de grandes fenêtres donnant sur la rue. La maison disposait notamment d'une troisième salle de bain ainsi que d'un vieux grenier poussiéreux et qui n'attendait que d'être rempli des souvenirs de famille.
La visite terminée, Lucious attendit que June s'éloigne un peu avant d'entourer la taille de Kate de ses bras, lui souriant avec tendresse « C'est notre maison... On dirait bien que June a eu raison de nous réveiller » et déposa un baiser sur son nez.

Kate avait rougit en hochant la tête avant de murmurer comme un secret : « -j’ai pas encore tous les réflexes... » oui elle n’avait pensé trois secondes que le nom de Thompson suffise à faire basculer la vente d’une maison. Elle avait encore beaucoup à apprendre du monde de Lucious, c’était certain. « -mais tu devrais être content parce que je t’ai écouté ! » ajouta la jeune femme voulant dire par là, qu’elle avait appelé Gary et non un taxi. Elle avait pensé au chauffeur privé, non comme le commun des mortels. « -au secours, je suis en train de n’embourgeoiser ! » lâcha alors Kate avec humour.

Elle était stressée, elle avait envi de trouver cette maison à son goût. Marre des visites déception, marre aussi de ces aller et retour entre chez elle et chez lui. Kate avait envi de faire ses cartons, et de les poser dans une nouvelle maison ! D’ailleurs, avec les évenements de la veille, elle n’avait pas encore abordé le sujet des meubles et de ce qu’ils gardaient ou non. Enfin pour le moment l’heure était la visite et la maison que leur présenta June ne laissa pas la jeune femme indifférente.

A nouveau, elle eut cette sensation d’être dans un film à l’eau de rose. Parce qu’elle ouvrait de grands yeux, souriant sans cesse et à chaque fois que June ouvrait la bouche pour leur présenter une nouvelle pièces, c’était pour dévoiler une belle surprise. En fait, elle s’y voyait déjà ! Et surtout n’avait aucun mal à imaginer tout cela avec des meubles et leurs affaires. Dans l’une des pièces qui deviendrait soit son atelier soit le club clandestin de Lucious, Kate repéra les assises devant les fenêtres. Elle s’y voyait déjà en train de lire ou dessiner… Tout collait comme ils l’avaient voulu.

« à toi aussi elle te plais ! Je l’adore déjà ! C’est pas possible de passer à côté ! » voilà elle était presque de l’angoisse qu’elle ne leur passe sous le nez ! « et il y a un jardin ? » demanda alors Kate en s’adressant de loin à June qui leur avait laissé un peu d’intimité. Celle-ci revint alors vers eux et dit : « -vous me suivez ? » avec un petit clin d’œil. La porte de derrière donnait sur une terrasse parfaite. « -tu peux nous l’avoir n’est ce pas ? » demanda alors Kate à la limite de la panique. « -non parce qu’il nous l’a faut, c’est celle ci ! » June sourit et échangea un regard avec Lucious. Ça voulait dire quoi ça ? Kate regarda Lucious, regarda June ne comprenant pas. Ils avaient déjà parlé des prix ? Il avait dit qu’il pouvait tout se permettre ? La journaliste plissa les yeux en regarda le beau blond. « -je veux pas d’une maison que tu aura acheté à un prix également le PIB d’un pays en voie de développement ! » elle avait levé son index en disant cela. Il savait parfaitement qu’elle ne voulait pas qu’il dépense sans compter ou simplement par caprice. Il fallait resté dans la limite du raisonnable. « -elle est à combien ? » demanda alors Kate sachant très bien que ça n’était pas elle qui ferait le chèque, mais tout de même !

Même si son monde l’exaspérait régulièrement, Lucious en tirait tout de même des avantages certains d’être issu d’une richissime famille telle que la sienne. Son nom et son argent lui ouvrait bien des portes, et il fallait encore un peu de temps, à Katelyn, pour s’adapter à un mode de vie dont elle ignorait encore les rouages « Je t’apprendrai » souffla-t-il tout en souriant avec douceur en voyant sa gêne, avant de lever brièvement son regard sur Gary qui souriait, lui aussi. Un petit rire tout en acquiesçant « Je le suis, n’est aucun doute là-dessus ». En réalité, Lucious tenait à ce qu’elle fasse appel à son chauffeur pour des mesures de sécurité. New York était une ville au taux de criminalité élevé dont il avait subi les conséquences de plein fouet et brusquement. Avec son chauffeur, il la savait en sécurité. Alors oui, il était plus que ravi de son initiative. Un nouveau rire alors qu’ils montaient en voiture. Cette femme le rendait fou de bonheur.

Et c’était pour vivre chaque jour à côté de cette femme, qu’ils avaient visités cette demeure qui semblait correspondre, en tout point, à leurs attentes. Que ça soit la taille des pièces, leur disposition ou encore le charme qui s’en dégageait, Lucious était charmé, et se voyait déjà vivre dedans avec Katelyn. Attendant que June ne s’éloigne un peu pour disposer d’un peu d’intimité, ses bras autour de sa taille, le quarantenaire sourit « Elle est pour nous » et se détacha de la jeune femme, saisissant seulement sa main lorsque leur amie revint vers eux. Le jardin. Il l’avait presque oublié. Un sourire en voyant que la porte de derrière donnait sur une terrasse. La maison parfaite.

Lucious ne put s’empêcher de sourire devant l’empressement de sa petite-amie, puis croisa le regard de June, lui faisant ainsi comprendre que c’était bon pour lui. Quelques jours auparavant, le millionnaire avait pris soin de rappeler à son amie que l’argent n’avait aucune espèce d’importance. Il voulait trouver cette maison parfaite pour Kate et lui, et cela, peu importe le prix de la résidence. Sa main dans le dos de Kate, il s’excusa auprès de June et s’éloigna légèrement de leur amie « Le prix n’a que peu d’importance, Kate. Cette maison est tout bonnement parfaite et passer à côté serait totalement inepte » puis haussa les épaules quand elle le questionna sur le prix « Elle a un prix » puis embrassa son front « Je dois appeler ma banque. Je reviens » et s’éloigna sur la terrasse qu’ils venaient à peine de quitter. Il demanda le transfert d’un compte à l’autre de la somme de la maison. Habituée aux achats de son client, la banquière ne lui posa pas davantage de questions. A peine eut-il raccroché qu’il retourna auprès de la jolie brune et de June, glissant sa main dans le dos de sa petite-amie « Tu peux dire au propriétaire que le virement sera effectif dès demain matin. Nous prenons la maison » « Je vais l’appeler, et je reviens avec les papiers qui sont dans la voiture » et la laissa quitter leur future demeure. Lucious s’apprêtait à payer plus d’un million cinq cents milles dollars pour leur futur nid douillet, une bouchée de pain pour l’héritier Thompson. Lorsque Kate apprendrait, elle ne risquait pas de considérer cela ainsi. A dire vrai, il se rendit compte en cet instant que cette dernière n’avait pas la moindre idée de sa richesse, et à quel montant elle était évaluée. Un baiser sur sa tempe « Heureuse ? Nous avons enfin une maison rien qu’à nous » tout en observant la demeure et sourit « Ce soir, on va fêter cela avec une excellente bouteille et un repas fastueux ».

Kate avait ouvert la bouche sans quitter des yeux June alors que Lucious l’entraînait un peu à l’écart. Ils avaient discuté dans son dos les petits cachottiers ! « -roh mais oui elle est parfaite ! » gémit la jeune femme dont la conscience était tiraillée. Elle voulait cette maison, vraiment ! Mais en même temps, dépensé une fortune pour l’obtenir… Et puis rien qu’à voir le sourire de Lucious, la jeune femme baissa les yeux avant de sourire et de dire : « -inepte… qui emploi ce mot à part toi... » elle releva les yeux et souffla : « -bon d’accord… je vais m’arranger avec mon âme... » un sourire tout en levant les yeux vers le plafond avant de le laisser s’éloigner. Elle soupira avant de faire quelques pas pour se rendre dans la cuisine… Ses doigts glissèrent sur le plan de travail, avant de se hisser dessus. June arriva vers elle, souriante. Avec douceur Kate lui dit : « -merci… elle est vraiment parfaite... » son amie sourit un peu plus et répondit : « -et lui, il est vraiment parfait pour toi… » Kate pencha la tête sur le côté. Un échange de regard et elle savait déjà ce que pensait l’agent immobilière en face d’elle. Arrêter de se prendre la tête. « -tu sais de base qu’il a de l’argent. Alors accepte le. Sinon ça deviendra un problème entre vous. » Et Kate savait qu’elle avait raison. « -je sais… mais… c’est pas facile... » confia la journaliste.

Elle sauta de son perchoir pour faire quelque pas dans ce qui serait le salon. Tout en écoutant Lucious qui était revenue, elle finit par dire : « -je veux jamais savoir combien tu as payer d’accord ? Ça sera ton petit secret d’homme mystérieux à la James Bond. » un sourire et elle ajouta : « -oui j’aime beaucoup Daniel Craig… il est blond… comme toi… bref... » La jeune femme fit trois pas avant de dire : « -ah oui c’est vrai y’a pas encore de canapé... » ouais elle aurait aimé pouvoir s’asseoir pour lui parler. « -tu va signer les papiers tout seul. Ça sera notre maison amoureusement parlant. Mais sur le papier, ça sera la tienne. Chut ! » elle savait très bien qu’il allait la contre dire. « -je ne mettrais pas ma signature sur les documents du maison dont je ne vais pas payer trois centimes. Tu fais un oui de la tête, tu m’embrasses et on est d’accord. D’accord ? » c’était logique pour elle. Kate n’avait pas envie de faire tout une histoire du prix, revenir sur le côté entretenue que pouvait laisser penser leur relation. Elle savait que c’était faux. C’était le principale pour elle. Elle voulait qu’il dise oui, qu’il comprenne. Et passer à l’étape suivante.

La jeune femme était ravie, heureuse d’avoir enfin trouver cette maison dont ils avaient rêvé. Heureuse aussi que ça soit June qui ait trouvé la perle rare. La commission qu’elle allait touché l’aiderait considérablement dans sa vie de tout les jours ainsi que dans sa carrière. Non pas qu’elle n’avait pas confiance en l’agent de Lucious, mais June était son amie. Elle savait très bien que parfois le fin de mois était compliqué, qu’elle adorait son boulot et qu’elle se donnait à fond pour trouver ce que ses clients désiraient.

Lucious ne voulait pas que son argent soit un soucis pour la jeune femme, pour leur couple, comme cela avait pu être le cas dans son imaginaire alors qu’il était plongé dans un profond coma. La fortune impressionnante de sa famille faisait partie intégrante de sa personne et lui octroyait une certaine liberté, lui permettant de satisfaire ses envies de voyages ou de maisons sans soucis. Ce fût la raison pour laquelle, il ne voulait pas lui donner le prix de la demeure. Un petit sourire « Pas grand monde je suppose » avant de déposer un baiser sur son front « Je suis sûre que tu y parviendras sans mal lorsqu’on se réveillera chaque matin dans cette maison ». Il s’éclipsa quelques instants pour prévenir sa banque de sa future acquisition, ou plutôt du prix qu’il souhaitait transférer.

En revenant vers les deux femmes, le quarantaine donna l’autorisation à June de bloquer la vente. Cette maison serait pour eux. Lucious posa son regard sur Kate qui accepta qu'il garde le secret concernant le prix de leur maison. Un petit rire quand elle dériva sur Daniel Craig « Je ne savais pas que j'avais un côté espion britannique » avant d'ajouter, faussement sérieux « Et toi, qui m'a longtemps fait croire que les blonds aux yeux bleus t'étais indifférent… » puis posa son regard sur l'endroit où risquait de se trouver le canapé et pencha la tête sur le côté quand elle lui expliqua qu'elle ne voulait pas signer les papiers de la vente. Il déposa ses lèvres sur les siennes par envie, plus que pour obéir et rétorqua « Cette maison est à nous deux. Ce qui est à moi, et à toi, Kate. Je veux que tu soignes ces papiers » et entoura sa taille de ses bras en ajoutant « Malheureusement, je sais que la vie peut parfois s’avérer cruelle et s’il m’arrivait quelque chose avant que l'on se marie, je veux te savoir à l’abri et propriétaire du toit sous lequel nous vivons » et déposa ses lèvres sur les siennes « S'il te plaît, Kate… ». Puis il esquissa un sourire « Nous avons une maison à nous mon coeur ! » Et surtout, il était ravi de voir que Kate ne s’était pas sentie offusquée face à son silence concernant le prix.
Il glissa sa main dans la sienne, et après avoir signé la lettre d'intention , en sachant pertinemment que la maison était pour eux. A peine sortie qu'il se retourna vers la maison « Je ne parviens pas à réaliser… » et embrassa sa petite amie en soufflant « Je t'aime et j'ai faim ».

« -oui je sais mais vous êtes les deux seuls donc ça n'en fait pas une généralité. » répondit Kate très naturellement. Elle lui exposa alors son point de vu au sujet de la signature des papiers. Ok pour ne pas savoir le prix, mais elle ne souhaitait pas que son nom soit en bas des pages. « -tu l'as déjà dis ça… je crois… un jour… si j'ai bonne mémoire… si j'écoutais ce que tu disais plutôt que de rêver de tes lèvres… » elle tentait de détourner la conversation.

Ce qu'il ajouta lui fit ouvrir de grands yeux. Ce n'était pas la première fois qu’il parlait de mariage mais dit comme ça, ça semblait vraiment concret. Il ne semblait pas avoir dit ça à la légère. Et c'était un tout petit peu flippant quand même. Enfin c'était pas le plus important dans ce qu'il venait de dire. « -Luci… » souffla la jeune femme en le regardant avec tendresse. « -si tu dis des choses pareil pour que je sois encore un peu plus amoureuse… laisse moi te dire que ça marche. » comme souvent, c'était avec une pointe d'humour qu'elle avait répondu. Le fait qu’il pense à elle ainsi, qu'il lui donne tant d'importance, c'était une magnifique preuve d'amour pour elle. Kate baissa les yeux et souffla alors avec plus de sérieux : « -je n'avais pas vu ça sous cet angle… » non vraiment elle n'avait pas du tout envisager cela de cette façon. Comme quoi, elle avait raison l'autre jour, il avait une voir dix longueur d'avance en matière de sentiment. Elle lui rendit son baiser et lui dit : « -d'accord… »

Alors qu'ils sortaient de la maison, bientôt propriétaire. Un petit mois d'attente. « - tu va réalisé quand il va falloir faire tes cartons… » souffla Kate avant de lui sourire. « Hé moi aussi je meurs de faim ! » puis elle l'embrassa avec tendresse, souriant contre ses lèvres avant de lui souffler : « - moi aussi… » un dernier regard pour la maison qui serait bientôt à eux, et Kate grimpa dans la voiture conduite par Gary.

En arrivant chez Lucious, elle posa sa veste et ses chaussures comme elle en avait pris l'habitude. Puis elle se dirigea vers la chaîne hifi et lança une chanson pleine d'entrain qu'elle adorait avant de se mettre à danser avant de crier : « -ahhhh on a notre chez nous !! » elle sautait de joie, heureuse comme jamais. Puis elle prit son élan et sauta dans les bras de Lucious, entourant sa taille de ses jambes. « -je t'aime Lucious Thompson ! On va être tellement bien là bas ! » puis elle l'embrassa en riant. Petite bulle de bonheur rien qu'à eux ! Moment de joie intense comme elle les adorait

« J’espère bien que ça ne deviendra pas une généralité » rétorqua-t-il avec un petit sourire en coin, comptant bien rester le seul blond aux yeux bleus du reste de sa vie. Concernant la maison, Lucious se montra moins taquin lorsque sa petite-amie lui confia ne pas vouloir signer les papiers de la maison. Un petit sourire amusé, tout de même, lorsqu’elle évoqua ses lèvres « Oui, je l’ai déjà dit » conclut-il. Puis, avec davantage de sérieux, évoqua le fait que tant qu’ils ne seraient pas mariés, alors tout ce qu’il pourrait acquérir en son propre nom, ne lui appartiendrait pas, et il n’aimait pas cette idée. En perdant Rachel, il avait brutalement compris que la vie pouvait réserver de sombres surprises, et que personne n’était à l’abri d’un mauvais tour du destin, pas même lui qui aurait pu perdre la vie plus d’un an auparavant dans ce brutal accident de voiture à l’issue d’une soirée qui ne présageait rien de tel. Alors savoir Kate à l’abri de tout, c’était important pour le millionnaire.

En entendant son surnom, il s’était attendu à ce qu’elle le contredise de nouveau. Toutefois, contre toute attente, elle le fit même rire doucement, avec tendresse alors qu’il la couvait du regard « Si j’avais su que de tels mots pourraient te faire davantage tomber amoureuse, j’aurais commencé bien plus tôt » tout en poursuivant dans cette légèreté nécessaire à Katelyn pour affronter un moment particulier. Il caressa son dos tout en acquiesçant « C’est parce que tu n’as pas perdu ton épouse dans une agression, et que tu n’as pas failli mourir dans un accident de voiture » rétorqua-t-il avec une décontraction déconcertante. Il déposa ses lèvres sur les siennes en lui demandant de signer les papiers et répondit, lorsqu’elle accepta « Merci ». C’était important pour lui.

Dans un mois, un camion de déménagement se retrouverait devant cette imposante maison de ville, et ils seraient enfin propriétaire. C’était une nouvelle vie qui démarrait, un nouveau chapitre qui s’écrivait « Je compte bien embaucher du personnel pour cela » parce qu’il était hors de question qu’il s’amuse à faire ses cartons. Il prendrait davantage de plaisir à les déballer de toute manière. Mais pour le moment, il lui avoua avoir faim après lui avoir dit qu’il aimait, souriant, et lui rendant son baiser, en voyant que c’était réciproque, autant pour l’un que pour l’autre.

Tout en prenant le temps d’ôter son manteau, il observa Kate se diriger vers la chaine hi-fi qui lança Bills de LunchMoney Lewis, et se mit à rire, à la fois amusé et attendrit de voir sa petite-amie aussi heureuse. Il l’attrapa lorsqu’elle lui sauta dans les bras « Je t’aime aussi » tout en lui rendant son baiser, puis se mit à danser avec elle dans l’appartement, de manière désordonné, sa main dans celle de Kate jusqu’à ce que la musique se termine, puis laissa place à Don’t Stop Me Now de Queen. Dansant avec toujours d’entrain dans son appartement avant de se diriger dans la cuisine pour préparer le repas, chantant avec Queen, faisant quelques pas tout en préparant, et il continua sur la chanson de Katrina & The Waves Walking on Sunshine dont il augmenta le volume alors qu’il mettait les pates dans l’eau et qu’il lançait la sauce tomate à côté. Il revint vers Kate et dansa avec elle quelques temps avant de retourner à la cuisine. Il servit les assiettes et les emmena sur la table basse du salon, et retourna vers Kate pour l’embrassa avec amour « J’ai déjà hâte d’entendre les plaintes de nos voisins parce qu’on dansera ainsi toute la soirée » et lui sourit « Il va falloir faire les boutiques pour meubler cette belle demeure ».

« je vais signer les papiers, mais ça ne te donne pas l’autorisation de faire n’importe quoi et de m’abandonner trop tôt. On est bien d’accord ? » cet échange sérieux c’était pourtant fait sur un ton léger, pourtant il était très sérieux. Elle comprenait son point de vu, réalisait qu’elle n’avait jamais pensé à ça. Avec Aaron ils avaient toujours été en location, n’avait jamais envisagé d’acheter encore moins de se marier. Comme elle lui avoua, entendre ces mots sortir de la bouche de Lucious lui procurait une drôle de sensation. Un peu la même que celle qu’on éprouve le soir en se glissant sous la couette. Douceur, chaleur, bien-être. Une envie folle que cela ne s’arrête jamais. Réalisé qu’on attendait ça depuis tellement longtemps…

Une fois dehors elle fronça les sourcils en disant : « -quoi ? Comment ça tu va pas faire tes cartons tout seul ? C’est pourtant le meilleur moyen de trier, de savoir ce qu’on veut garder ou non... » pas d’arrière penser en disant cela. Seulement parfois faire le tri c’était nécessaire. Ça avait même des vertus apaisantes. Une façon de faire peau neuve, de s’alléger du passé. Mais elle n’en dit pas plus, parce qu’elle ne voulait pas qu’il interprète mal ses propos. Elle avait déjà réussit à lui faire lâcher son appartement, c’était déjà une belle avancée… Malgré tout ce qu’il lui avait dit, Kate savait que Rachel serait toujours là, dans un coin de sa tête, de son coeur… Alors elle préféra savourer la joie de la trouvaille de cette maison, plutôt que de faire revivre les fantômes.

Elle avait célébré cela en lançant la musique, en réalisant une danse de la joie avant de lui sauter au cou. Quand il la laissa pour aller dans la partie cuisine, Kate continua de danser, de tourner sur elle même, d’apprécier ce moment et la musique. La seconde fois, elle le suivit, se hissa sur la pointe des pieds et regarda ce qu’il était en train de faire : « -attends tu nous fais des pâtes ?! » elle se moquait de lui. « -une célébration pareil et tu fais des pâtes ! » un rire, un baiser tendre et elle le laissa terminer, lui claquant les fesses avant de s’éloigner pour prendre les couverts, les verres ect… Travail d’équipe ! Elle écarta les bras avec les verres à pieds dans les mains, pour répondre à son baiser. « -on va avoir des voisins super sympa ! Super tolérants aussi ! Et si c’est pas le cas, ils déménageront ! » répondit Kate en posant les verres sur la table. Elle prit place et dit : « -je meurs de faim ! » puis elle ajouta : « -tu ne comptes rien garder d’ici comme meuble ? » demanda la jeune femme avant de reprendre : « -ça fait déjà un moment que ça me trotte dans la tête, et j’ai pas encore eut le temps de t’en parler. Je sais que j’ai pas des meubles de grands créateur ou hors de prix, mais j’ai quelques trucs que j’aime beaucoup, et dont j’ai pas envie de me séparer. » elle se pinça les lèvres et ajouta avec un sourire en coin : « -et c’est hors de question que ce tableau là arrive chez nous. Je suis désolée mais je trouve affreux… C’est le premier truc que j’ai vu, la premier fois que je suis venue ici et je… je sais pas je peux pas. » c’était un peu comme si ce tableau lui rappelait trop de souvenirs. Elle venue seule ici, en parfaite inconnue, la première fois. Il était dans le coma, Rebecca lui avait demandé d’aller chercher des affaires. Elle avait eut cette sensation d’être un peu voyeur…