J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Un petit rire tout contre sa peau et releva les yeux sur elle « Vous vous êtes fourvoyée sur mon compte Mademoiselle Hall » et de nouveau, son rire résonna dans la pièce « Tu es comme le bon vin, tu t’améliores de plus en plus à chaque fois qu’on fait l’amour » en sachant que, pour sa part, il avait aimé lui faire l’amour la première fois, mais encore plus cette dernière fois. Elle se lâchait avec lui, elle prenait confiance en elle, pour son plus grand plaisir. Les rires laissèrent place à un sujet un peu plus sérieux, enfin… Maggie ne tarda pas à se moquer de lui « Non, pas ça » tout en faisant un signe négatif de la tête, mais la voir en petite tenue au levé du lit, mangeant les céréales dans sa cuisine. Oui, l’idée était séduisante et il avait envie de cela « Je vous achèterai une boîte chacun et je mettrais une petite étiquette dessus avec votre nom » et il comptait bien le faire. Nolan embrassa la peau de son amante en entendant son argument, et haussa les sourcils « Cinq minutes ?! Vraiment ? » en sachant pertinemment qu’il tenait tout de même un peu plus « Je préfère ». C’était son égo masculin qui parlait, et il était trop jeune pour être classé dans les cinq minutes. Ils finirent par s’endormir, épuisé par ces quatre fois quinze minutes ainsi que par l’heure tardive.
Néanmoins, Nolan aurait apprécié un autre réveil que celui de ce matin alors qu’il redressa la tête pour voir le réveil, lançant un regard en coin amusé à Maggie « C’est pour que mon cerveau reçoive bien l’information » tout en savourant son baiser dans son cou. Ça le faisait vraiment chier de se lever autant en retard. Il aurait aimé approfondir ce rapide baiser dans son cou. Mais comme il le précisa, Nolan avait un rendez-vous à l’autre bout de la ville et il devait se dépêcher. Quand elle lui parla de la douche alors qu’il mettait son boxer, s’activant pour se préparer, il se rendit compte qu’il n’avait plus du tout envie de préparer ce café et plutôt de rejoindre Maggie sous la douche « Oui, oui ! » alors qu’il entrait dans la salle de bain, se glissant sous l’eau chaude, ses bras autour de son corps nu. Oui, il préférait de loin se réveiller avec elle de cette manière que de rêvasser dans sa cuisine, attendant que le café coule dans sa tasse « Je n’étais pas réveillé. Je préfère de loin la fille nue sous la douche » en l’embrassant avec envie. Et puis Nolan lui avait dit qu’il comptait bien lui faire l’amour chaque matin. Ça serait dommage de commencer ainsi leur relation en mentant. Ses bras autour de son corps, il sourit contre ses lèvres qu’il délaissa un bref instant pour lui répondre « Jamais ».
Le quarantenaire exécuta sa promesse en lui faisant ainsi l’amour sous l’eau chaude, savourant son appréciation lorsqu’il entra en elle, et encore plus lorsqu’elle laissa un cri de plaisir s’échapper d’entre ses lèvres, suivit du sien qu’il fit taire contre sa peau. Le temps de reprendre pied et la salua de son bonjour habituel, et sourit avec un certain amusement en l’entendant « Eh bien Mademoiselle Hall, on est timide ?! » en posant ses doigts sous son menton pour croiser son regard et l’embrassa « Je vais me préparer » et sortit de la douche, se préparant avec hâte, pour pouvoir préparer le petit-déjeuner avant que Maggie ne sorte de la salle de bain. Silencieux un bref instant, il la complimenta et porta sa tasse à ses lèvres tout en souriant contre, et répondit « Eh bien tu sauras que l’amour de bon matin te rend radieuse » et acquiesça « Et ça nous évitera de faire l’amour sur la banquette arrière » tout en se dépêchant de boire sa tasse de café qu’il posa dans l’éviter. Il lui rendit son baiser et enfila sa propre veste, puis un nouveau baiser « à demain » et un dernier de l’initiative de Maggie qui ne semblait pas avoir envie de partir. Il la retint par le poignet et l’attira à lui pour l’embrasser une dernière fois « Tu me manques déjà » et la laissa partir au travail, en faisant de même de son côté…
Nolan profita de cette soirée en célibataire pour emmener Desmond au restaurant, passant ainsi du temps avec ce dernier, à l’improviste, puis le ramena chez sa mère avant de rentrer dans son appartement qui lui parut bien vide soudainement. Il hésita plusieurs fois et se décida à lui envoyer un message : Passe une bonne soirée. Bonjour à Tess. Je t’embrasse. Il regarda ensuite un épisode ou deux de sa série, et rejoignit son lit dont les draps portaient encore son parfum. Lui qui avait tant hâte de la retrouver, se retrouva bloqué sur son nouveau chantier à la suite d’un accident de travail de l’un de ses ouvriers et ce fut avec moins d’entrain qu’il envoya un message à la jolie rousse : Je serais en retard ce soir. Je t’expliquerais en rentrant. La clef est sous le paillasson et je t’ai fait un double sur le comptoir de la cuisine. Fait comme chez toi. Je fais au plus vite et je ramène même le dîner et rangea son portable dans la poche de son jean, soupirant en se remettant au travail.
Le chef de chantier arriva avec plus de trois heures de retard, mais avec le repas qu’il avait pris en chemin. Il ouvrit doucement la porte et clama un « Maggie ?! Je suis rentré chérie » non sans un sourire d’amusement en s’entendant « J’ai pris indien en chemin ».
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Lun 25 Oct - 21:09
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre. Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.
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Ce genre de saut du lit, malgré la panne de réveil, elle en voulait bien tous les jours. Son odeur, sa peau, ses caresses et ses baisers. Sans compter l’orgasme qu’il fut capable de lui donner. Oui, elle en voulait chaque matin. Elle avait bien du mal à partir de chez Nolan, l’embrassant encore et encore à mesure qu’elle enfilait sa veste et récupérait ses affaires. « -oui exactement ! » avait elle commenté au sujet du trajet qu’ils ne feraient pas ensemble. Un sourire tendre lorsqu’il murmura qu’elle lui manquait déjà. Ils allaient se revoir très vite. Et passer le reste de la semaine ensemble chaque soir et chaque matin. Maggie passa le reste de sa journée sur un petit nuage et rien n’avait pu gâcher son humeur. Tess te passe le bonjour, j’espère que tu as passé une belle journée. J’ai hâte d’être à demain. Moi aussi je t’embrasse. Fais de beaux rêves. Sa meilleure amie l’avait questionné, voyant bien son sourire. Alors Maggie lui avait raconté sa soirée et surtout avait confirmé que Nolan était parfait au lit. Et pas que d’ailleurs. Elle n’avait pas fournit tous les détails, souhaitant garder ça pour eux, pensant au passage qu’il fallait que Nolan invite Iggy pour le vernissage. Son lit lui paru bien froid et vide lorsqu’elle se glissa sous les draps.
Lorsqu’elle vit son message Maggie grimaça avant de répondre. ne t’en fais pas. Je prends notes pour les clés. A ce soir. Mais elle n’était pas allée directement chez Nolan. Elle arriva quelques secondes après lui, et répondit à la porte : « -parfait ! Moi aussi je suis rentrée. » avait de lui sourire et de fermer la porte derrière elle. Puis elle déposa rapidement sa veste, son sac à main et son sac d’affaires pour le reste de la semaine, avant d’avancer vers lui et de l’embrasser : « -je suis contente de te voir. » elle portait des affaires de sport, et avait besoin d’une douche. « -ça te gêne si je prends une douche avant de manger ? » elle se sentirait bien mieux après. Un nouveau baiser avant de s’éloigner vers la salle de bain. « -je me douche et on parle ensuite. » un sourire en coin avant de faire au plus vite afin de sentir meilleur.
Les cheveux encore humide, elle revint dans le salon en short débardeur. « -alors raconte. Qu’est ce qui c’est passé ? » il ne rentrait que maintenant, c’était plus qu’un peu de retard. Elle vint prendre place sur le canapé, affamée. « -je meurs de faim. » commenta la jeune femme en voyant les boites sur la table basse.
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Lun 25 Oct - 22:09
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Longue journée, mais je me suis rattrapé sur la soirée avec mon gamin. J’ai hâte aussi. Fait de beaux rêves toi aussi avait-il répondu à la jeune femme avant de rejoindre les bras de Morphée dans un lit portant encore le parfum de Maggie qu’il huma à plein poumons pour mieux s’endormir, impatient d’être au lendemain. Plus leur relation avançait, plus le manque se faisait ressentir à chaque départ de Maggie au petit matin. C’était aussi la raison pour laquelle il souhaitait qu’elle passe la semaine chez lui. Il avait envie de rentrer à l’appartement en la sachant présente et se lever le matin à ses côtés. Il n’était pas encore prêt à vivre avec elle, parce que c’était bien trop tôt, qu’ils souhaitaient prendre leur temps, mais aussi parce qu’il aimait cette liberté qui lui permettait de récupérer son gamin à l’improviste pour une soirée entre père et fils, par exemple. Même si le manque de Maggie commençait à être plus fort que son souhait de garder sa vie de célibataire à l’appartement.
Néanmoins, Nolan n’était pas près de retrouver sa petite-amie. Ce fut pour cela qu’en milieu de journée, il envoya un message à cette dernière qui se montra compréhensive. Et alors qu’il pensait que son retard serait minime, il se retrouva avec plus de trois heures de retard, sur le seuil de son appartement. Il sursauta en entendant la voix de Maggie derrière lui, surpris de la voir arriver si tard « Je pensais que tu étais déjà arrivée » et retira sa veste en cuir, puis déposa le dîner sur le comptoir de la cuisine, rendant le baiser à la jolie rousse « Moi aussi » et fit un signe négatif de la tête « Non. Fait comme chez toi » en lui rendant son baiser et ajouta « Je t’attends » tout en la regardant s’éloigner, hésitant à la rejoindre, mais il était épuisé ce soir. Il retira ses chaussures dans l’entrée et récupéra le sac pour le vider sur la table basse du salon qui servait aussi de table à manger. Il revint ensuite dans la cuisine pour se laver les mains. Le chef de chantier prendrait sa douche un peu plus tard. Il posa ses yeux sur le double de la clef alors qu’il s’essuyait les mains.
Un regard pour la salle de bain, et posa le torchon à côté, se saisissant de la clef entre ses doigts pour la poser sur la table basse, et prit place sur le rebord du canapé. Nolan leva les yeux sur Maggie lorsqu’elle arriva à sa hauteur « Tu sens bon » en déposant ses lèvres dans son cou, sa main dans son dos qu’il retira dans une caresse pour lui tendre une boite « Mange » en souriant. « Il faut savoir que la journée a mal commencé quand j’ai appris que ma livraison de ciment n’arriverait pas aujourd’hui à cause d’une panne d’un camion. Ensuite, Iggy m’a appelé car il a la grippe donc il sera absent toute la semaine. Et alors que je me disais que ça ne pouvait pas être pire, j’ai un de mes gars qui s’est tiré un clou dans la main avec le pistolet… Il est à l’hôpital. Donc j’ai un chantier qui a déjà du retard, un promoteur immobilier qui se moque bien de savoir le pourquoi du comment, et deux gars qui ne peuvent pas bosser. Je suis donc resté un peu plus longtemps sur le chantier pour avancer les travaux… » raconta Nolan avant de se décider à manger « Le seul point positif aujourd’hui, c’est toi » en lui souriant avec tendresse avant de mordre dans son poulet au curry « Et toi, ta soirée avec Tess s’est bien passée ? Et ta journée, mieux que la mienne j’espère ».
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Charly
Mar 26 Oct - 20:30
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre. Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.
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« -oh pardon je t’ai fais peur... » souffla la jeune femme en le voyant avoir un sursaut. « -non, vu que tu m’as dis que tu serais en retard, je suis allée faire un petit tour à l’entraînement de roller derby. » elle haussa plusieurs fois les sourcils. Oui, elle avait décidé d’y aller, histoire de ne pas remettre à plus tard le test ou de se dégonfler. « -bon j’ai pas fais grand-chose, juste patiné et tester ma vitesse, mais c’était sympa. » et elle avait tout de même bien donné de sa personne et transpirée alors une douche s’imposait. Et puis bon, elle n’avait pas eu envie de passer plusieurs heures ici, sans lui. C’était l’appartement de Nolan, pas chez eux. Donc elle avait trouvé préférable de se rendre au sport et de voir ce que cela pouvait donner.
La douche lui fit du bien, souriant aux souvenirs de la douche prise à deux tout en se rinçant les cheveux. En tenue décontractée, elle revint vers la salon, souriant à nouveau, au compliment de Nolan cette fois ci. Un hochement de tête et elle commença à manger tout en l’écoutant les raconter les mésaventures de sa journée. Une grimace lorsqu’il évoqua son ouvrier et l’accident de pistolet à clou. « -promoteur immobilier… tu m’étonnes qu’il n’en a rien à faire. » marmonna la jeune femme qui détestait ce genre de personne. « -ça ira mieux demain... » souffla Maggie avec une petite moue du bout des lèvres, en espérant que ça serait le cas. Un sourire tendre en baissant les yeux avant de pencher la tête : « -oh et bien la soirée avec Tess, c’était du grand Tess. La vernissage est dans trois semaines et elle n’a toujours pas bouclé la liste des invités. Elle veut taper dans les personnalités mondaines comme Thompson, avoir des journalistes pour couvrir le truc. Mais pour le moment, pas un seul carton d’invitation d’envoyer. Pas assez de pub pour faire venir du monde en plus… donc on a bosser comme des folles pour finaliser tout ça. » rien de bien passionnant en soit. « -et ma journée… » un haussement d’épaules : « -mon patron veut me coller un projet qui ne m’inspire pas. J’imagine pour voir si la réussite de celui que l’on vient de finir, était dû à la chance du débutant. Ou juste pour me faire chier. C’est possible aussi. » le connaissant oui, c’était clairement possible.
« -ma mère m’a appeler six fois et laissé cinq messages. Et David voudrait qu’on puisse discuter en buvant un café. » elle avala ce qu’elle avait dans la bouche et conclue : « -je n’ai pas rappeler ma mère et j’ai dis non pour le café à David. » elle n’avait pas la moindre envie de le voir, encore moins d’essayer de le voir tenter de se rattraper. C’était trop tard. « -alors du coup, le sport m’a fait le plus grand bien. » elle avala une gorgée d’eau avant d’ajouter : « -toi par contre, c’est douche et au dodo. Tu es les traits tirés. » il avait besoin de repos.
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Mar 26 Oct - 22:08
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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« Ce n’est rien » avait-il répondu en l’entendant s’excuser. Avec la fatigue de la journée, Nolan était quelque peu à fleur de peau et risquait de sursauter pour un rien. Toutefois, ce dernier fut assez surpris de la voir arriver à cette heure-ci. Il s’était attendu à la voir déjà dans son appartement, perdu dans une série télévisée ou un film depuis plus d’une heure. Un sourire se dessina sur ses lèvres en entendant qu’elle était partie faire du roller-derby, ravi de voir qu’elle avait décidé de retourner sur ses patins « Comment ça s’est passé ? » parce que oui, il était curieux d’avoir ses premières impressions « Ça t’a fait du bien de retourner à l’entraînement ? » et la laissa ensuite partir dans la salle de bain pour se doucher pendant qu’il retirait ses chaussures, installait le repas sur la table basse et prenne place dans le canapé. Il n’avait pas fait de sport, mais il était épuisé malgré tout.
Nolan en vint à parler de sa journée pour le moins chaotique et qui était la raison de son retard de trois heures. Retard dont il se serait bien passé, mais ça avait aussi permis à Maggie de retourner sur ses patins. Alors c’était un mal pour un bien. Nolan haussa les sourcils pour confirmer les dires de cette dernière « Et celui qui s’occupe du chantier est un véritable con ! » rétorqua le chef de chantier tout en passant lassement ses mains sur son visage et tourna la tête vers la jolie rousse, hochant de la tête sans mot dire. Il espérait, mais il n’en était pas certain. Il prit donc une boite du traiteur indien et changea de sujet en demandant comment avait été la soirée avec Tess, ainsi que sa journée d’aujourd’hui. « Tess devrait engager une assistante pour faire tout ça » tout en prenant un morceau de viande « J’aurais pensé que votre soirée serait … différente » comme une soirée pyjama entre filles, avec pot de glace, confidence et films romantiques. Il en était bien loin. Un léger rire nerveux « On est entouré par des cons à notre travail » et reprit une bouchée en ajoutant « Fait de ce projet, quelque chose que tu aimes. Ajoutes-y ta touche personnelle. Le petit détail qui sera ta signature, qui te donnera envie de t’investir dedans ». C’était une idée comme une autre. Il ne connaissait rien au projet, alors ce qu’il disait, n’était qu’hypothétique.
Le geste de Nolan resta légèrement en suspens quand elle parla de sa mère, mais surtout de la volonté de David de revoir Maggie. Il porta sa fourchette à ses lèvres en entendant la réponse de cette dernière « Tu penses que David veut recoller les morceaux avec toi ? » et ajouta comme si de rien n’était « Tu devrais prendre le temps de rappeler ta mère ». Un petit rire, imaginant sans mal son besoin de se défouler sur la piste « Je suis content que tu y sois retourné » en posant momentanément sa main sur sa cuisse et continua de manger un peu, riant légèrement de nouveau « Je serais incapable de te faire l’amour de toute manière. Je serais un piètre coup ce soir » et c’était la vérité. Il avait la tête ailleurs et la fatigue se faisait bien trop ressentir. « Est-ce que ça serait de trop si je te demande un massage alors que tu as eu une longue journée toi aussi ? » en affichant une légère moue, peu confiant de sa demande. Il chercha ensuite un objet sur la table et se saisit du double des clefs « C’est la tienne. Tu pourras venir me voir quand tu veux, sans devoir frapper à la porte, ou quand je ne suis pas là non plus. Je ne sais pas, si un jour tu as besoin d’être tranquille et que tu veux t’isoler quand je suis au travail… Enfin tu vois. C’est ta clef, fais-en bon usage » en citant un film de sorcier bien connu. Nolan ne voyait pas cela comme une nouvelle étape de leur relation. Il voyait cela comme une étape logique de leur relation. « Ce n’est pas une invitation à vivre ensemble. C’est juste une clef » et réprima un bâillement « Je vais prendre une douche, je reviens » en embrassant rapidement sa joue et se rendit dans la salle de bain, laissant couler sur son corps douloureux et poussiéreux, et troqua ses vêtements sales pour un boxer et un débardeur, revenant auprès de Maggie « Tu ne m’en veux pas si je vais me coucher maintenant ? » en se penchant pour l’embrasser « Je suis content que tu sois là ce soir ».
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Mer 27 Oct - 14:49
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre. Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.
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« -plutôt bien. Même si j’ai été forcé de constater que j’ai vieillie. Mais bon j’avais vingt ans de moins la dernière fois... » donc c’était presque logique qu’elle n’est plus la même vitesse ou la même vivacité dans ses gestes. « -ça m’a changé les idées surtout. » avoua Maggie qui n’avait pas eu envie de se prendre la tête en rappelant sa mère ou bien encore David. Si elle était venue ici, elle savait très bien qu’elle aurait tourné en rond et finit par appeler sa mère. Donc le patin c’était mieux, même si ça faisait bien plus transpirer. Une douche s’imposait. Elle fit vite afin de rejoindre Nolan pour profiter d’un peu de temps ensemble.
Elle l’avait bien vu, il était fatigué. Et lorsqu’il lui fit le récit de sa journée, elle comprit pourquoi. Lorsque les événements s’enchaînaient ainsi, forcement arrivé le soir, on espérait que son lit. « -ba tu lui diras toi, parce qu’elle ne veut pas en entendre parler. Ça fait je ne sais combien de fois que je lui en parle déjà. » peut être que venant de Nolan, elle ouvrirait les yeux. « -j’aurai préféré. » oui, parce que le côté bordélique de sa meilleure amie avait le don de l’irriter. « -ah non, non, non. Le totalement neuf j’ai horreur de ça. Justement on en parlait, les promoteurs immobilier, non merci aussi. En plus c’est pour une sorte de parking moderne sur plusieurs niveau. Non, je pense vraiment que c’est pour me faire chier ou parce que personne le veut ce projet. » non elle s’était penchée sur les plans et rien que les fondations du truc, sur le terrain choisit… Même pas en rêve ! « -je pense surtout qu’il se mets le doigt dans l’oeil s’il s’imagine cela possible une seule seconde. » il était hors de question qu’elle fasse marche arrière. Encore moins après la soirée qu’elle avait passé ici, nue dans les draps. « -je vais le faire, mais pas ce soir. » non, elle n’en avait pas la moindre envie. « -grâce à toi... » s’il n’avait pas insisté, elle n’aurait sans pas franchit le pas. Elle se mit à rire en même temps que lui : « -je n’ai pas dis cela pour ça. Et je ne suis pas ici ce soir pour ça non plus. » précisa Maggie avec un petit sourire en coin. « -c’est possible oui. » répondit la jeune femme au sujet du massage, amusé de voir son ton hésitant.
« -merci... » souffla Maggie en prenant la clé avec lenteur entre ses doigts, avant que son regard ne passe de l’objet à Nolan. Venir chez lui sans prévenir ? Elle n’était pas certaine de pouvoir déjà le faire. Et si elle tombait sur Desmond ou pire sur Julie ?! Quoi que peut être qu’elle ne venait pas ici ? Elle n’en savait rien en faite. Enfin, elle apprécia vraiment le geste et sourit en répondant comme si de rien n’était en haussant les épaules : « -tant mieux parce que je suis propriétaire d’un appartement en ruine. Donc vivre ici... » elle lui sourit. « -je plaisante. Merci pour la clé... » avec bien plus de douceur dans la voix.
La jeune femme prit le temps de débarrasser et de ranger le repas pendant que Nolan se douchait. Elle accrocha également la clé à son trousseau, non sans lui sourire avant de la ranger. Puis elle fronça les sourcils en entendant ce que Nolan lui dit : « -je croyais que tu voulais un massage ? » elle se leva et l’accompagna dans la partie chambre de la pièce. « -allonges toi. Et c’est pas grave si tu t’endors. » elle n’avait pas envie de le voir lutter simplement parce qu’elle était là. Maggie s’installa et commença à masser le dos de Nolan, silencieusement, profitant de ce moment de douceur qu’elle pouvait lui offrir.
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Mer 27 Oct - 22:09
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Un petit rire de la part de Nolan qui se pencha pour embrasser la joue de la jolie rousse « Ça va revenir avec de l’entraînement » et fronça les sourcils sans rien dire, la laissant partir sous la douche pour se rafraichir d’après son entraînement. Et de toute manière, ils n’allaient pas poursuivre la conversation dans l’entrée de son appartement. Durant son absence momentanée, il mit en place les boites de repas sur la table et prit place sur le canapé, appréciant de pouvoir enfin s’asseoir après sa longue journée sur un chantier compliqué. Une nuit de repos bien mérité, en agréable compagnie, et tout irait mieux le lendemain. En tout cas, il tentait de s’en convaincre. Nolan se mit à rire doucement, trahissant son état de fatigue « Je pourrais essayer si tu veux, lors du vernissage par exemple ». Il pourrait glisser cela dans une conversation alors qu’il complimenterait l’endroit et l’organisation. Un petit sourire « Je me doute » avait-il alors répondu. Maggie avait déjà bien assez à faire avec son métier d’architecte. Il doutait qu’elle ait envie de jouer les assistantes à la fin de la journée, même pour sa meilleure amie.
D’autant plus que, de ce qu’il pu en comprendre, le nouveau projet imposé par le patron de Maggie n’était pas pour lui plaire. Alors Nolan tenta de trouver des aspects positifs, en vain. Une espèce de parking sur plusieurs étages à l’architecture moderne. Tout pour plaire « Si tu veux, on pourrait travailler dessus de temps en temps le soir. Ça mêlerait l’utile à l’agréable ». En réalité, le chef de chantier voulait seulement qu’elle trouve un point positif à ce projet, parce que c’était difficile de passer des heures sur un projet qui n’était en rien intéressant « Sinon, refuse-le. Dis-lui de se trouver un stagiaire pour le faire ». C’était aussi une hypothèse, même s’il se doutait que ça ne serait pas facile pour Maggie alors qu’elle n’en était qu’au début de sa carrière…
Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Nolan qui tourna la tête vers la jolie rousse qui évoquait David et sa tentative vaine de la reconquérir « De toute manière, je ne te laisserai pas faire. Maintenant que j’ai réussi à t’avoir, je te garde » en se penchant pour embrasser son cou avec douceur. Oui, maintenant qu’ils étaient ensemble, qu’ils parvenaient à franchir les étapes peu à peu, il était hors de question pour Nolan de la laisser filer ainsi. Et encore moins pour son ex-fiancé. En ce qui concernait l’appel à sa mère, le chef de chantier encourageait sa petite-amie à la rappeler. Très proche de sa propre famille, il souhaitait que Maggie tente de garder un lien avec ses parents, même fragile. C’était important pour lui. Alors quand elle accepta, il hocha de la tête en esquissant un maigre sourire « Merci ». Toutefois, il comprenait aussi qu’avec tout ça, elle ait eu envie de retourner sur ses patins « Je n’ai rien fait. C’est toi qui as fait le plus dur » en se décidant de s’y rendre. Il n’avait fait que l’encourager dans ce sens-là. Ce n’était pas le plus difficile dans une décision.
Les yeux qui commençaient à piquer de fatigue, les muscles endoloris, le corps las, Nolan était épuisé de sa journée et il n’avait plus vingt ans. Il le sentait ce soir. Alors, comme il le précisa à Maggie, il n’y aurait pas de danse sous les draps ce soir. Elle avait plus ou moins un bon souvenir de leur dernière nuit, il ne souhaitait pas altérer cette opinion qu’elle avait de lui en se tentant à lui faire l’amour pour que ça soit un désastre. Au moins ça la fit rire en même temps que lui « Tu es venue juste pour moi ? » répondit-il faussement choqué « Hum… C’est flatteur » en se moquant d’elle. Même s’il lui avait dit que ça serait ceinture ce soir, Nolan osa tout de même lui proposer un massage avec timidité, et lui répondit sur le même ton « Merci », comme s’il n’osait pas lui demander cela. Son regard se perdit ensuite sur la clef qu’il avait posé sur la table basse et la lui tendit, lui expliquant qu’elle pourrait venir chez lui comme bon lui semblerait « Oui et ça serait dommage d’avoir acheté un appartement pour ne pas y vivre » et sourit, restant silencieux à son remerciement, et se leva pour se rendre sous la douche.
En sortant de la douche en tenue pour dormir, il s’approcha de Maggie pour la prévenir qu’il allait dormir « Ah…Euh… Oui. Enfin si tu le souhaites » et apparemment, elle le souhaitait. Il la suivit donc jusqu’au lit, non sans sourire, et prit place comme elle le lui demanda, fermant les yeux et poussa un soupir de bien-être en sentant les mains de la jeune femme sur son corps endoloris de sa journée « Je me fais vieux » souffla-t-il comme une confidence « Si jamais je m’endors sans m’en rendre compte, bonne nuit » et savoura la douceur des mains de sa petite-amie sur son dos, tombant rapidement dans les bras de Morphée. Le quarantenaire n’ouvrit les yeux qu’au beau milieu de la nuit et sourit en sentant le corps de Maggie dans ses bras. Il resserra son étreinte et se rendormit jusqu’au petit matin, ouvrant les yeux avant elle. Un regard pour l’heure, le réveil n’allait pas tarder à sonner. Il embrassa la peau de la jolie rousse et murmura « On se réveille Maggie chérie… Bonjour… ».
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Charly
Jeu 28 Oct - 11:42
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre. Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.
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« -tu es adorable mais je pense que tu as déjà bien assez à faire. De plus tu rentres fatigué de tes journées de travail. Et surtout tu vas bientôt avoir des cours le soir. » oh non ça elle ne le perdait pas de vu qu’il allait devoir garder un peu d’énergie pour reprendre les cours. C’était important pour elle, pour le projet futur d’un cabinet commun. Et elle était certaine que ça l’était tout autant pour lui. « -ramener du boulot à la maison ça ne me gêne pas, mais pas ça ! » elle grimaça en s’imaginant travailler là dessus. Puis elle soupira en laissant tomber dans le dossier du canapé. « -tu as peut être raison… Faut que je regarde le projet sous un autre angle. » elle médita quelques instants, les lèvres en avant. Refuser était compliqué. « -je peux peut être en faire quelque chose de magnifique après tout. » un haussement d’épaules avant de parler de David et de sa mère. Un sourire tendre pour Nolan. Elle adorait entendre ce genre de mot venant de lui. Pour ce qui était de sa mère, elle allait la rappeler, mais pas ce soir. Elle savait très bien que la famille c’était important pour Nolan. Et elle trouvait ça à nouveau adorable de sa part de faire attention à ce qu’elle ne s’éloigne pas trop de la sienne malgré les conditions. Puis elle éclata de rire lorsqu’ils parlèrent de sport : « -le plus dur ça sera peut être demain, quand j’aurais des courbatures de partout ! » elle s’imaginait déjà en petite vieille incapable de mettre ses chaussures sans grimacer au maudire la terre entière.
« -oui c’est fou quand même ! Je serais toi je me méfierais de cette fille, c’est un peu étrange de venir passer la soirée chez un homme sans avoir une idée derrière la tête ! » L’un comme l’autre n’avait plus vingt ans. Alors coucher ensemble à longueur de temps, elle savait parfaitement que ça n’était pas possible. Elle ne demandait pas ça. Et elle partageait l’avis de Nolan. Pourquoi se forcer ? Il était fatigué, elle aussi d’ailleurs. Si c’était pour que ça soit nul, trop court ou trop long à cause de la fatigue, autant passer une douce nuit et profiter simplement d’un moment de tendresse. Elle lui sourit en fronçant légèrement les sourcils, amusée et attendrit à la fois de la voir presque mal à l’aise de lui demander un massage.
La jeune femme apprécia la clé qu’il lui confia et le sens qu’il lui donna. Elle nota également qu’il faisait en sorte qu’elle ne parte pas en courant en s’imaginant qu’ils allaient trop vite. C’était à nouveau touchant, et elle le regarda avec tendresse durant quelques secondes, avant de le suivre du regard lorsqu’il se dirigea vers la salle de bain. « -bien sur, ce ne me gêne pas. » s’amusa la jolie rousse en lui prenant la main pour le conduire jusqu’au lit. « -tu as un travail physique et tu as fatiguée. Rien avoir avec ton âge. » commenta Maggie en se penchant pour embrasser son épaule, caressant sa peau avant reprendre son massage. « -bonne nuit... » lui souffla la jeune femme en souriant pour elle même avec douceur, le sentant peu à peu se détendre puis s’endormir. Elle vint se blottir contre lui après avoir éteint la lumière.
« -hum... » murmura Maggie encore endormi en sentant les lèvres de Nolan sur sa peau. Elle se tourna pour lui faire face, féline et sensuelle malgré les yeux cheveux en bataille et la marque de l’oreiller sur la joue. Bien vite elle niche son visage dans le cou de Nolan en soufflant un : « -bonjour... » encore endormi.
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Manhattan Redlish
Jeu 28 Oct - 12:09
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt bien parce que j'ai rencontré une femme qui a tout pour plaire.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Avec tout ça, Nolan en avait presque oublié qu’il commençait les cours dans un peu moins d’un mois. Les journées allaient s’avérer longue et fastidieuse, mais c’était pour la bonne cause. Pour ne plus être seulement un chef de chantier, mais pour réaliser son rêve de devenir architecte et ouvrir ce cabinet avec Maggie. « En parlant de ça, ça va te faire quoi de sortir avec un étudiant encore à l’université Mademoiselle la Cougar ? » en parlant comme un journaliste qui faisait une interview, non sans une petite pointe de taquinerie dans la voix. Mais le début de son année universitaire allait aussi sonner le début d’un emploi du temps encore plus surchargé pour lui, donc moins de temps à passer avec la jeune femme. Toutefois, ce soir, il était bien trop fatigué pour penser à cela, et évoquer ces futures occupations qui allaient empiéter sur leur relation. Il avait toutefois assez d’énergie pour rire un peu en entendant la réponse de Maggie « Tu le détestes vraiment ce projet dis-moi » et la suivit du regard lorsqu’elle s’enfonça dans le canapé en cuir de son salon, un petit sourire tendre sur les lèvres et posa sa main sur sa cuisse « Exactement et qui sait, tu y prendras peut-être du plaisir » et acquiesça à ce qu’elle ajouta « Ainsi, tu feras aussi fermer la gueule à ton patron » et c’était assez agréable d’y parvenir.
Quand ils évoquèrent le sport, ou plutôt la reprise du sport de Maggie, le chef de chantier ne put s’empêcher de rire en imaginant sa petite-amie courbaturée « Je te porterais pour aller au travail si besoin ». De toute manière, ils ne feraient pas de sport en chambre cette nuit, parce qu’il était éreinté et ne voyait pas l’intérêt de coucher ensemble, juste pour coucher ensemble. Il plissa les yeux, fixant la jolie rousse à ses côtés « Oui, c’est vraiment très étrange », et flatteur aussi. Par contre, Nolan n’était pas contre l’idée d’un massage et l’oublia presque en sortant de la douche pour lui souhaitait bonne nuit. Un sourire timide se dessina sur les lèvres du beau brun « Ok… Merci » souffla-t-il en se laissant conduire jusqu’au lit, savourant les mains de la jeune femme sur son dos « Tu dis ça parce que tu es amoureuse, tu n’es pas du tout objective » répondit-il sans ouvrir les yeux, souriant légèrement au baiser qu’elle déposa sur sa peau. Il ne tarda pas à tomber dans les bras de Morphée, ne se réveillant ensuite qu’au beau milieu de la nuit, comme pour s’assurer que Maggie était bien là, et lorsqu’il resserra son étreinte autour de son corps, se rendormit presque aussitôt.
Nolan ne rouvrit les yeux qu’au beau matin, quelques minutes avant le réveil et décida de réveiller sa moitié en douceur, sans le bruit strident de l’alarme. Il apprécia de la voir se retourner de la sorte, la trouvant toujours aussi belle au réveil. Il glissa sa main sous son haut pour venir caresser sa peau chaude « Bien dormi ? ». Le réveil sonna presque aussitôt et tendit le bas au-dessus de Maggie pour venir l’éteindre, puis reprit sa place à ses côtés « Je n’ai pas envie d’aller travailler ». Mais son portable sonna, lui tirant un soupir d’agacement et se retourna vers sa propre table de nuit pour saisir le petit appareil. Son regard posé sur Maggie, il écouta son interlocuteur « J’arrive dans quinze minutes » « … » « Oui, je sais qu’il y a du retard » « … » « Écoutez, on voit tout ça à mon arrivée. A tout de suite » et raccrocha au nez du promoteur immobilier. Il déposé ensuite ses lèvres sur celles de Maggie « Je me rattrape ce soir. Je pourrais cuisiner pour toi, qu’en penses-tu ? » en dégageant une mèche de cheveux de son visage « Je vais prendre une douche » et l’embrassa une dernière fois avant de quitter les draps. Une douche rapide, il enfila sa tenue de travail et revint auprès de la jolie rousse, passant ses bras autour de sa taille « Je suis désolé, entre hier soir et ce matin… Tu dois te dire que ça ne valait pas le coup de venir » et déposa un rapide baiser dans son cou, puis se détacha d’elle pour se saisir de sa tasse de café qu’il se dépêcha d’avaler en regardant l’heure. « Je dois y aller… » et l’embrassa une première fois, puis une seconde « A ce soir ? » demanda-t-il tout en l’embrassant une dernière fois, et quitta ensuite l’appartement à contrecœur.
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Charly
Jeu 28 Oct - 13:16
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Sa rencontre avec Nolan Campbell fut comme une bouffée d'oxygène dans sa vie. Ils n'ont rien commandé, ça leur ait tombé dessus. Un lien unique et plus fort que leur volonté est né, les poussant l'un vers l'autre. Aujourd'hui, Maggie a décidé d'annuler son futur mariage.
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« -tout à fait très cher. Et j’assume totalement ! » s’amusa Maggie avant d’ajouter pour détruire le délire : « -ça va on s’en fou je suis pas ta prof. » elle avait hâte que les cours commence, de le voir enfin accéder à son rêve. Bien sur ça ne serait pas simple, elle en avait plus ou moins conscience. Entre les chantiers, Desmond, leur nouvelle relation… Il allait devoir jongler au milieu de tout ça et ça ne serait pas simple. Mais ils évoqueraient le sujet une autre fois, Nolan était trop fatigué pour parler de ça de façon posée. « -un parking… » se contenta de répondre Maggie comme si le simple mot donnait toute son évidence à l’absurdité qu’elle s’occupe de ce projet. « -oui ba si j’en prends pas au pire je t’ai toi... » un sourire moqueur, réponse trop facile. « -je vais devoir méditer le sujet mais oui je suis d’accord, c’est un bel objectif de que de faire fermer sa gueule à mon patron. » oui, elle appréciait vraiment l’idée ! Tout ça avant de lui faire un fuck d’adieu pour monter un cabinet concurrent ! Enfin là elle s’avançait un peu. Mais elle ne perdait pas l’idée de vue.
« -j’irai pas au travail tu veux dire ! » répondit Maggie en ouvrant de grands yeux, riant toujours. Elle ne s’attendait pas au marathon du sexe tous les soirs. Et seulement passer du temps, même un tout petit peu de temps, et bien c’était déjà super. Et beaucoup mieux qu’un sms avant de se coucher. Elle insista pour le massage : « -tu as peut être raison... » ajouta la jeune femme en embrassant de nouveau la peau de Nolan, reprenant ensuite son massage jusqu’à ce qu’il s’endorme.
Encore à moitié endormie, n’ayant pas envie d’ouvrir les yeux, Maggie hocha la tête contre le cou de Nolan pour toute réponse. Oui, elle avait bien dormi. Elle grogna quelque peu lorsqu’il bougea pour éteindre la sonnerie du réveil, avant d’embrasser son torse, puis son cou, enfin son menton et elle souffla en ouvrant les yeux : « -moi non plus... » mais ils savaient l’un comme l’autre qu’ils n’avaient pas le choix. Elle se laissa retomber dans les draps lorsque le téléphone sonna, mais décida de revenir bien vite se coller à Nolan et embrasser à nouveau sa peau, rien à foutre de qui était au téléphone. « -je pense que tu n’as pas à te rattraper de quoi que se soit. Et que c’est moi qui vais cuisiner pour toi. » elle n’avait pas envie qu’il se prenne la tête avec ça. Il avait assez à faire sur son chantier merdique. « -oui oui, disparaît vite de ma vue ! » clama Maggie en riant, se levant quelques minutes après pour aller faire couler du café.
Elle faisait tremper son thé dans la cuisine, ayant un peu plus de temps que lui ce matin, lorsqu’il revint. Maggie le dévora du regard, avant de lui tendre sa tasse. « -depuis quand tu lis si mal mes pensées toi ? » demanda t elle en se moquant de lui. Ils avaient passé quelques heures ensemble, la nuit dans les bras l’un de l’autre. Si ça valait le coup. Bien sur que ça valait le coup. Elle l’embrassa avec douceur, souriant contre ses lèvres. « -bien sur que non, pourquoi je reviendrais ! » elle lui tira la langue et ajouta en le regardant partir dans le couloir : « -à ce soir. » elle termina son thé en le regardant par la fenêtre, souriante…
Le soir, elle avait hésité quelques secondes avant de mettre la clé dans le serrure. Mais le sac de courses était lourd. Alors elle avait sourit et tourné le clé pour entrer chez Nolan sans qu’il ne soit encore rentré. Il avait du retard sur le chantier, alors forcement il n’était pas à l’heure non plus ce soir. Maggie déposa les courses dans la cuisine et s’autorisa à mettre de la musique avant de revenir se mettre au travail. Un lavage de main avant de chercher un peu dans les tiroirs pour trouver ce dont elle avait besoin. Puis elle se mis à laver les légumes avant de le couper.