Elle lui avait dit qu’elle l’aimait… Nolan avait encore du mal à réaliser que ces trois petits mots étaient sortis de la bouche de la femme devant lui. Il s’était attendu à des synonymes, comme il le faisait lui-même, mais pas ces trois petits mots qui voulaient tant dire pour lui. Elle l’aimait… C’était doux et réconfortant à entendre. C’était aussi un pas important dans leur relation de couple. Alors oui, il lui demanda si elle l’aimait, comme pour avoir confirmation, comme pour s’assurer que ce n’était pas une vue de l’esprit. Un sourire se dessina aussitôt sur les lèvres de Nolan en entendant la confirmation. Elle l’aimait. Le chef de chantier ne la laissa pas poursuivre davantage, et lui confia qu’on ne lui avait jamais dit ces mots-là. Qu’on ne lui eût jamais dit qu’il rendait sa vie plus belle et qu’elle méritait d’être vécue. C’était nouveau pour le quarantenaire qui répéta « On ne m’a jamais dit que j’avais une telle influence sur la vie des femmes qui sont entrées dans ma vie. Tu es la première » et ajouta aussitôt avec douceur « Tu n’as pas à te justifier pour le fait que tu m’ais dit que tu m’aimais. Un « oui » aurait suffi, tu sais ». Maggie rencontrait encore quelques difficultés à ne pas ajouter des explications à ses actes. Ce qui l’amusait d’une certaine manière. Et parce qu’il commençait à bien connaître sa petite-amie, Nolan la coupa dans son élan alors qu’il l’entendait déjà s’excuser. Il était tout en tort qu’elle ce soir. Nolan savait qu’il lui avait fait mal en éprouvant de tels doutes à son encontre. Sa manière de baisser les yeux le lui confirma et rétorqua un « Excuse-moi de t’avoir fait du mal Maggie ». Parce qu’il s’en voulait d’éprouver ces peurs à l’encontre de la jeune femme qui ne souhaitait qu’une chose : Être avec lui.

Et parce qu’il souhaitait être avec elle, Nolan était prêt à faire tout son possible pour plaire aux parents de Maggie, mais cette dernière s’y opposa. Il l’écouta avec attention, penchant légèrement la tête pour venir blottir davantage sa joue contre la main de cette dernière « Si tu ne veux pas que je change pour leur plaire, la rencontre risque d’être épineuse. Tu en as conscience ? » en la taquinant un peu. Son regard posé sur elle, il hésita à lui dire qu’il l’aimait en retour, puis se mit à rire en entendant la réponse de Maggie avec cette même sincérité déconcertante et qu’il aimait tant « Bon, je ne dirais rien alors » et l’embrassa avec tendresse. Finalement, en détachant ses lèvres des siennes, Nolan lui confia ces trois petits mots à son tour, parce qu’ils lui brûlaient les lèvres. Il l’aimait et avait envie de lui dire. Un sourire doux sur les lèvres et répéta avec douceur « Je t’aime Maggie ». Il se fit à rire en l’entendant « Je n’ai aucune personnalité, tu étais prévenue » et la serra tout contre lui, appréciant de la sentir ainsi aux creux de ses bras. Un petit silence tout en l’observant et se mit à sourire « Ne sois pas désolé de t’exprimer, même si c’est ton égo qui parle. Je préfère te voir exploser ainsi, plutôt que tu gardes tout au fond de toi et te perde. Au pire, on se dispute, on dit ce qu’on a à dire et ensuite, on se réconcilie. Rien de grave » et déposa un baiser sur son front avant de poser sa joue contre sa tête « On a du travail tous les deux. Tu dois apprendre à lâcher prise et je dois apprendre à avoir confiance… » et redressa la tête pour croiser les prunelles claires de Maggie « J’ai aussi d’autres défauts, mais je les montre parcimonie, je n’ai pas envie que tu fuies » en se montrant taquin avec cette dernière. « Redis-le-moi une dernière fois » en parlant de ces trois petits mots. « Je te propose pour finir la soirée comme il se doit : 1. De faire l’amour. 2. De dormir. 3. De parler encore un peu comme on a fait ce soir. Tu pourrais me dire comment tu as rencontré Tess et comment vous êtes devenues amies ? Ou encore, si tu comptes te faire tatouer de nouveau ? Ou 4. Faire les trois. ».

« -ba elles étaient peut être moins coincée dans leur vie que moi... » Maggie avait tellement cette sensation de nouveau souffle avec Nolan. De reprendre sa vie en main grâce à lui, de s’écouter à nouveau et surtout de l’exprimer. De vivre vraiment ce qu’elle avait envie de vivre. Sans lui… et bien elle serait probablement entrain de choisir sa robe et de pondre un plan de table qui lui ferait s’arracher les cheveux. Elle serait en train de s’enfermer à double tour dans une vie qu’elle n’aimait pas. « -je me justifie pas, j’ai simplement eut peur… que tu es peur. » que ça soit trop tot, qu’elle éprouve de tels sentiments pour lui. Et encore bien d’autre chose. Nolan avait déjà été marié, il avait souffert aussi de ses divorces et lui dire je t’aime pouvait apporté bien des sources de nouvelles angoisses. C’était sortie tout seul, parce que c’était une évidence.

Elle avait relevé les yeux sur lui et avait esquissé un petit sourire. C’était oublié. Encore une fois ils avaient été capable de trouver les mots et de se comprendre. « -j’ai connu pire... » souffla t elle avant qu’il ne veuille lui prouver qu’il était prêt à faire des efforts pour elle. « -oui. Mais je m’en fou. C’est pas avec eux que tu vas vivre, on a pas à les supporter tous les jours, alors au pire s’ils sont pas content, et bien mon père fera la gueule au repas de famille. » un haussement d’épaules, clairement elle savait que cette rencontre n’était pas pour demain. Et elle avait déjà des arguments tout prêt pour les faire taire.

Un léger rire lorsqu’il conclue qu’il ne lui dirait pas je t’aime en retour. Elle voulait les entendre ces mots, forcement, simplement parce que c’était rassurant. Mais s’il n’était pas prêt à les dire et bien elle n’en ferait pas un drame. Un baiser et finalement il se lança. Elle sourit contre ses lèvres, un peu plus lorsqu’il le dit une nouvelle fois. Elle s’excusa ensuite d’avoir laissé son égo prendre toute la place et parler pour elle. « -j’ai pas envie de te perdre... » souffla la jeune femme en le regardant dans le fond des yeux. La sincérité ça avait du bon, mais parfois ça faisait aussi des étincelles !

« -maintenant qu’on en a conscience, on ne peut que s’améliorer... » ajouta Maggie avec un sourire tendre. « -c’est pas mon genre de fuir. » non pas avec lui. Pas maintenant. Un sourire et elle souffla : « -je t’aime... » avant d’ajouter : « -et ça ne sera pas la dernière fois. » non, elle comptait bien le dire à nouveau. Pas le chanter à longueur de journée, mais elle n’allait pas non plus s’interdire de lui dire. D’accord peut être que certaine personne avaient raison, si on le disait trop ça perdait son sens. Maggie croyais surtout que si ces mots étaient dit avec de vrais sentiments, peut importait le nombre de fois où ils étaient dit.

Elle passa ses bras autour de son cou, son corps moulé au sien, écoutant ce qu’il proposait en souriant : « -je n’ai pas le moindre envie de parler de Tess là maintenant tout de suite. Je commence à sentir la fatigue mais je n’ai pas envie de dormir… Ce qui nous laisse… le choix numéro un. » elle l’embrassa en souriant : « -enfin si de ton côté tu n’es pas trop fatigué… tu m’as dis tout à l’heure que c’était trois fois par jours pas plus… Alors trois fois dans la soirée... » elle se foutait de lui, son sourire en témoignait.

« Elles étaient… différentes… et me dire que je t’ai aidé à te retrouver un peu… Ça a de l’importance pour moi » tout en faisant une petite moue qu’il justifia par un « Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire » avant de sourire avec un certain amusement. De savoir qu’il l’aidait à se retrouver, à se reconstruire après ces huit années à se perdre… Ce n’était pas rien pour Nolan qui espérait seulement que cela dure et qu’il ne commette pas un impair qui pourrait tout détruire aussi vite qu’un château de carte après un coup de vent. Même si leur semblait être un peu plus solide, il restait encore des parts d’ombres qu’ils ne connaissaient pas chez l’autre, des réactions qu’ils craignaient, comme Maggie qui avait craint qu’il ne prenne peur ou prenne la fuite lorsqu’elle lui avait dit qu’elle l’aimait « Je n’ai pas envie que tu te retiennes de dire ce que tu penses ou ressent par crainte de ma réaction. Si cela avait été trop tôt, je ne serais pas parti en courant, je n’aurais pas mis de distance pour autant ». Le chef de chantier aurait sûrement esquissé un sourire et aurait fait passer cela sous silence en attendant d’être prêt à les dire à son tour. Il le savait, le chemin serait encore long pour que Maggie lâche prise avec lui et se sente réellement libre de dire et penser ce qu’elle souhaite sans craindre sa réaction ou le moindre jugement. Il le savait et avait signé aussi pour cela. Pour l’aider à se retrouver.

Mais pour cela, Nolan allait aussi devoir apprendre à apaiser ses craintes, parce qu’il avait aussi fait du mal à la jeune femme en émettant ses doutes à voix haute. Il s’excusa avec sincérité, mais fronça les sourcils en entendant sa réponse. Le curieux qui se trouvait au fond de lui posa la question « Comment ça ? ». Connu pire ?! Que voulait-elle dire par cela ?
En tout cas, le chef de chantier était prêt à faire des efforts sur cela, mais aussi avec les parents de Maggie lorsque la rencontre approcherait. Ce qui n’était pas pour demain et ça arrangeait grandement Nolan qui n’était pas encore prêt à franchir cette étape avec la jeune femme. L’appréhension restait tout de même bien présente, mais les mots de cette dernière le rassuraient « Tu ne crains pas la réaction de ta mère ? » alors qu’elle n’évoquait que son père.

Ce fut au tour du chef de chantier de lui avouer qu’il l’aimait, de lui dire ces trois petits mots juste après l’avoir embrassé. Il le lui répéta une nouvelle fois avant que Maggie ne s’excuse de sa réaction. Une dispute, ce n’était rien pour Nolan, même s’ils pouvaient se montrer tous les deux blessants. Les mots de cette dernière lui firent comprendre à quel point elle l’aimait et qu’il l’aimait aussi. Ce fut donc à son tour de la rassurer « Maggie, tu ne me perdras pas ». Si jamais leur relation venait à se terminer, ça ne serait pas de son initiative à lui. A l’exception de ces deux dernières relations où il avait été responsable de la rupture, le principe restait que c’étaient les femmes qui le quitter. Il espérait maintenant que Maggie soit une exception, parce que lui non plus n’avait pas envie de la perdre…

« Vu comme ça ! » en riant presque à sa réponse, même si elle n’était pas au bout de ses peines avec les défauts de ce dernier « Bonne nouvelle » souffla-t-il alors qu’elle lui confia qu’elle n’était pas du genre à fuir. Il sentit son cœur se gonfler d’amour en entendant de nouveaux ces trois petits mots, son sourire trahissant la tendresse qu’il éprouvait pour elle « Tant mieux, parce que j’aime t’entendre le dire » lui murmura—t-il sans la quitter des yeux. Nolan glissa ses bras autour de sa taille alors qu’elle entourait son cou des siens, tout en lui proposant plusieurs alternatives pour terminer cette soirée comme il se le doit. « Très bon choix » répondit-il en lui rendant son baiser et la porta sur son épaule soudainement « Tu vas voir si je suis fatigué ! » tout en riant, l’emportant jusqu’au lit pour la déposer. Il se laissa tomber sur le côté « Tu as raison, je suis épuisé » et ferma les yeux, les pieds dans le vide, puis se mit à rire, se plaçant au-dessus d’elle et l’embrassa « Je ne suis jamais fatigué pour te faire l’amour » et approfondi le baiser, et se mit à embrasser sa peau, entrecouper de quelques commentaires « Maintenant que tu y as goûté, tu ne peux plus t’en passer, n’est-ce pas ? » en parlant de lui et de son corps. Il lui retira son t-shirt bien trop grand et continua « J’adore les réconciliations sur l’oreiller » et poursuivit « Même si on s’est réconcilié dans la cuisine avant ».

« -un peu beaucoup... » compléta Maggie avant de lui sourire lorsqu’il termina sa phrase. « -oui, oui, oui. Je comprends. » commenta la jeune femme en hochant la tête. C’était tellement rassurant d’entendre ce genre de chose. « -oui enfin là, c’était pas des mots simples et sans la moindre significations. Donc tu aurai très bien pu... » elle parlait en même temps que lui, et finit par pencher la tête sur le côté. Il n’était pas parti en courant, c’était tout ce qui comptait finalement. Un sourire tendre, toujours coller à lui. « -ça n’a pas d’importance. » souffla Maggie comme réponse. Cela ne comblerait pas la curiosité de Nolan, mais elle n’avait pas envie de parler de ça maintenant. C’était simplement son égo qui avait parlé, qui avait été blessé et elle acceptait ses excuses tout comme il le faisait pour les siennes.

Avec sincérité elle lui demanda de ne pas changer simplement pour plaire à ses parents, ou pour ne pas lui faire du tord ou une connerie de ce genre. « -ma mère mets moins de temps que mon père à comprendre les choses. Elle me connaît mieux aussi. Et elle parle. Elle dit ce qu’elle pense, ce qu’elle ressens. » un léger haussement d’épaules. « -on est plus les ados qu’on évoquait tout à l’heure. Si moi je suis heureuse avec toi, y’a que ça qui compte. S’ils se forgent une idée de toi simplement vis à vis de ton métier ou de ta veste en cuir, et bien, c’est qu’ils sont encore moins ouvert d’esprit que je le croyais. » il fallait vraiment qu’il parvienne à lui faire confiance là dessus. Son choix c’était de faire sa vie avec lui. Pas avec ses parents. Lorsqu’elle était en famille, elle n’était pas heureuse et épanouie. Avec lui c’était tout l’inverse. Le choix était vite fait.

Elle ne voulait pas le perdre et lui dit avec sincérité. Elle voulait le croire lorsqu’il lui disait que ça n’arriverait pas. Tout comme elle ne prendrait pas la fuite devant les soit disant défauts de Nolan. Elle lui dirait, lui expliquerait et ils régleraient le souci comme ils venaient de le faire. Sincérité et franchise.

Un rire joyeux sortie de la gorge de Maggie lorsqu’il la porta sur son épaule pour l’entraîner vers le lit. « -je me disais aussi.. » souffla la jolie rousse en faisant mine de le croire et d’être déçue. « -hum… faut jamais dire jamais... » ça arriverait peut être un jour ! Mais pas cette nuit. Sourire aux lèvres, elle répondit : « -exactement… » elle pencha la tête sur la gauche pour qu’il embrasse son cou, puis leva les bras pour retirer son tshirt. Elle entoura ses hanches de ses cuisses. Ils avaient encore tous les deux leur sous vêtements et le sentir dur entre ses cuisses ne faisait que grimper l’envie de Maggie. Elle se redressa sur les coudes pour prendre ses lèvres et souffla un : « -tais toi... » entre deux baisers. Ça n’était plus le moment de parler. « -s’il te plais... » ajouta la jeune femme en souriant embrassant le cou de Nolan.

Ils se quittèrent l’espace de quelques secondes pour être totalement nu, et Maggie vint s’asseoir sur lui, alors qu’il était à genoux, l’embrassant avec envie, se laissant glisser sur son membre tendu. Lentement… Parce qu’elle avait envie de prendre son temps, de ressentir chacun de ses va et viens, de frissonner à chacun de ses baisers. Ses lèvres près des siennes, sans pour autant l’embrasser, elle laissa passer un gémissement, avant de ses mordre les lèvres, les yeux clos, se laissant allé à l’extase des sens que pouvait provoquer cette conjugaison de leur corps se donnant à l’un à l’autre, avec autant de douceur, autant de sentiment, autant de confiance et complicité.

Nolan esquissa un sourire pour simple réponse. Il l’aidait tout autant à se retrouver qu’elle l’aidait en retour à prendre confiance. Cela ne faisait que renforcer leur relation déjà bien soudée par cette alchimie qui était apparue lors du premier jour de leur rencontre. Pour combien de temps, Nolan n’en avait pas la moindre idée, mais il espérait qu’elle serait la dernière femme qui partagerait sa vie, parce que s’ils venaient à se séparer un jour ou un autre, il en souffrirait et ne se laisserait sûrement plus approcher par l’amour à l’avenir. Alors d’entendre qu’elle l’aimait, ça le rassurait quelque peu sur l’avenir de leur relation. Elle se mit à parler en même temps que lui et lorsqu’il s’arrêta, il se mit à sourire en l’observant « Partir ? Fuir ? » en penchant légèrement la tête sur le côté « Je te l’ai dit, je ne vais nulle part ». Tant qu’elle ne lui aurait pas dit de partir, il n’irait nulle part.
La serrant toujours dans ses bras, il baissa ses yeux sur elle et souffla un « Ok » avec douceur. Elle n’avait pas envie d’en parler, alors ils n’en parleraient pas ou peut-être plus tard.

Apparemment, Nolan avait plus de chance de réussir à convaincre la mère de Maggie qu’il était à ses côtés pour la rendre heureuse que le père. Dans tous les cas, Maggie semblait certaine d’une chose, elle ne le quitterait pas pour leur faire plaisir « Bon… De toute manière, la rencontre n’est pas prévue avant quoi… plusieurs mois, n’est-ce pas ? » en se mettant à rire nerveusement « J’essaierais quand même de laisser la veste en cuir au placard et mettre un costume. Si je ne les convaincs pas de ma bienveillance à ton égard par la suite, j’aurais au moins fait une bonne première impression ». En réalité, Nolan n’avait pas vraiment hâte de les rencontrer dans l’immédiat. « Je vais avoir l’impression d’avoir de nouveau dix-sept ans, tremblant pour mettre la fleur au poignet de ma copine pour l’emmener au bal de promo et que son père a peur que je conclue avec elle à l’arrière de la voiture et la mette sûrement enceinte… » en riant presque à cette image. Si son père savait qu’il avait déjà découvert plus d’une fois le corps de sa vie et qu’il ne s’en lassait pas. Alors quand Maggie évoqua la possibilité qu’il soit fatigué, il la porta sur son épaule en riant en même temps que cette dernière qui n’était pas étonnée de son envie de lui faire l’amour de nouveau. « Mais ce soir, je suis tout à toi » tout en la posant sur le lit, commençant à l’embrasser. Il se laissa guider jusqu’à son cou, retira son haut et se blottit contre la jeune femme, continuant de l’embrasser, tout en ondulant légèrement son bassin contre le sien, se trouvant bien trop à l’étroit dans son boxer. Ça ne l’empêchait pas de parler pour autant. Ce qui eut pour effet la demande de Maggie de se taire, mais avec politesse, ce qui le fit rire « Madame est polie » et ferma les yeux en sentant ses lèvres dans son cou.

Nolan retira son boxer sans la quitter des yeux, savourant le spectacle qu’elle lui offrait ainsi, nue. Il s’agenouilla sur le lit et l’invita à le rejoindre. Ses mains se glissant dans le bas de son dos, répondant à ses baisers avec envie. Il soupira de plaisir en se sentant glisser en elle, et commença ses vas-et-viens, son regard dans le sien et ses lèvres frôlant presque celles de Maggie. Il aima l’entendre gémir de plaisir et accéléra le mouvement jusqu’à atteindre la jouissance qu’il exprima tout contre l’épaule de son amante. Il laissa remonter lentement ses mains dans son dos, jusqu’à sa nuque, puis jusqu’à son visage et l’embrassa avec tendresse, gardant toujours les paupières closes. Il l’allongea sur le dos, prenant place sur elle, posant sa tête contre sa poitrine, le temps de reprendre ses esprits. Il releva ensuite la tête, posant sa main sur son menton, et dessina des formes imaginaires avec son index sur la peau de Maggie « Maggie, c’était... Pfiou… » en se mettant à rire sans bouger. « Est-ce qu’on va trop vite si je te propose de venir dormir ici cette semaine ? Au lieu d’aller chez Tess. Enfin pas tous les soirs si tu n’en as pas envie. Mais tu m’as manqué ces derniers jours » et déposa un baiser sur sa peau.

« -elle sera prévue quand elle sera prévue. » ce qui voulait dire pas demain ni le mois prochain. Quand il serait à peu près prêt à rencontrer ses parents. « -pour le moment, ma rupture avec David est trop récente. Et puis même sans ça, c’est trop tôt, t’es pas prêt... » un sourire en coin pour le taquiner. Non, il n’était pas encore prêt à affronter ça. Et elle non plus. Le présenter maintenant c’était une pluie d’emmerde parentale à venir ! Et elle n’en voulait pas. « -stress pas pour ça à l’avance d’accord. On s’en fiche de mes parents. C’est ça que je veux que tu te mets dans la tête. Ma vie, mes choix. Nous et rien que nous. » c’était un peu synthétique mais c’était la conclusion de toute cette conversation. Un sourire et elle ajouta pour le détendre vis à vis de ça : « -bon si tu enfiles un costard, on arrivera en retard, et tu sera détendue, je te le promets. » elle était certaine qu’il comprenait de quoi elle voulait parler. « -sauf que je tomberais pas enceinte. » conclue Maggie avec sérieux.

S’en suivit un moment de pure plaisir, de bonheur et de soupires langoureux. Une communion de leur corps, se mariant à la perfection, leur donnant à excès à une jouissance délicieuse. Le souffle court, l’esprit comme dans une sorte de coton, allongée sur le dos, Maggie croisa à nouveau ses jambes autour des hanches de Nolan, ne souhaitant pas qu’il bouge. Les paupières toujours closes, elle sourit, amusée de son commentaire. « -ouais… je sais... » renversant, exaltant, fou… Elle se sentait presque ivre de plaisir. Elle avait plus jouis ce soir qu’au court de la dernière année passée avec David. Et qu’est ce que ça faisait du bien, de se sentir aimer et désirée de la sorte.

Elle se mis à rire à son tour : « -et c’est moi qui ne peut plus m’en passer ? » articula la jeune femme toujours souriante. Elle baissa les yeux sur Nolan, caressant son dos : « -faire l’amour tous les soirs c’est une chose, mais m’avoir dans les pattes tous les soirs et tous les matins, tu te sens prêt pour ça ? » demanda t elle avec un peu plus sérieux. Elle savait qu’il aimait sa vie de célibataire, qu’il avait ses habitudes aussi. Il le lui avait dit. Alors elle ne voulait pas perturber tout ça. Mais il avait dû y réfléchir puisqu’il proposait. « -pas demain… j’ai promis à Tess de l’aider à la galerie, la liste des invités ect… et on avait parlé d’un restaurant ensemble. Mais le reste de la semaine oui… si tu es ok moi aussi... » elle finit par pousser un long soupire de bien être et avouer : « -tu m’as épuisée… Je crois que… Je commence à sentir la fatigue… » elle avait besoin de dormir un peu. Techniquement une journée de travail les attendait et il était plus de deux heures du matin.

Pas de date fixée pour sa rencontre avec les parents de Maggie. Nolan en fut soulagé parce qu’il appréhendait cette première rencontre et ne souhaitait pas affronter les parents de la jeune femme pour le moment. Non, pour le moment, le quarantenaire souhaitait seulement profiter de Maggie et de cette petite bulle de bien-être qui se formait autour d’eux depuis qu’ils étaient ensemble, et cela, malgré les hauts et les bas. Il se mit tout de même à rire quand la jolie rousse constata que, de toute manière, ce dernier n’était pas prêt à les rencontrer « Pas le moins du monde ! » et c’était la vérité. Il acquiesça ensuite à sa demande de ne pas angoisser à l’avance. Tout ce qui comptait, c’étaient eux deux et rien d’autre « Ok » fut sa seule réponse avec un sourire tendre sur les lèvres. Toutefois, le chef de chantier savait déjà qu’il ne viendrait pas dans sa tenue habituelle, et ferait un effort pour cette première rencontre. Un petit sourire en coin, Nolan se mordit légèrement la lèvre inférieure « Si on organisait cette rencontre la semaine prochaine ?! » avant de se mettre à rire « Je suis trop jeune de toute manière pour être papa » en faisant comme s’il était cet adolescent qu’il décrivait quelques instants auparavant.

Ils succombèrent une fois encore à l’appel de leurs corps, de ce désir qui les consumait de l’intérieur. Maggie semblait avoir fait taire définitivement cette appréhension qui l’avait accablé depuis le premier jour de leur relation, se laissant ainsi aveuglément conduire par leurs caresses, leurs baisers et leurs coups de reins, savourant pleinement leur étreinte jusqu’à la jouissance. Et même après, ils ne parvenaient pas à se passer l’un de l’autre. Toujours blotti contre cette dernière, il sourit en sentant ses jambes de nouveau autour de sa taille, le maintenant ainsi tout contre son corps nu sur lequel, il était allongé. Un petit rire en l’entendant et embrassa sa peau pour seule réponse. Il avait envie d’entendre ce genre de réponse, ce genre de confiance en elle, en ses capacités. Elle qui avait appréhendé leur première fois, ainsi que leur entente sexuelle… Elle ne pouvait être que rassurée maintenant, et quant à lui, il aimait la voir prendre confiance au fur et à mesure de leurs ébats, de lâcher prise ainsi avec lui.

Un petit silence et Nolan lui demanda si elle voulait venir dormir ici durant la semaine, rattrapant ainsi le temps perdu de ces dernières semaines où ils n’avaient pas pu être ensemble. Un petit rire alors qu’il fixait son doigt dessiner aveuglément sur sa peau, puis releva ses prunelles sombres sur elle « Tu ne peux plus te passer de moi, et moi non plus ». Il la regarda un instant en l’entendant parler avec davantage de sérieux « Oui » avant de préciser « Je sais ce que je t’ai dit, mais c’était le début de notre relation. Ça fait un moment que j’y pense, et puis je ne te demande pas de tout quitter pour venir t’installer chez moi » en souriant avec douceur « J’ai envie de voir ce que ça donne de t’avoir dans les pattes tous les soirs et tous les matins de cette semaine, parce que la dernière fois que c’est arrivé, j’ai beaucoup aimé » répondit-il avec autant de sérieux qu’elle. Il avait envie d’essayer, et ajouta avec plus de taquinerie « Évidemment, on fera aussi l’amour tous les soirs et les matins quand on aura un peu de temps ». Pas demain car elle avait prévu autre chose, mais le reste de la semaine, elle était pour venir passer du temps chez lui « Tu viens quand tu en as envie. Si un soir, tu préfères rester chez Tess à manger de la glace devant des séries, tu me dit « pas ce soir » et il n’y aura pas de souci » et déposa ses lèvres contre sa peau avant de sourire devant son soupir qui trahissait son bien-être en cet instant. Il posa son regard sur elle « On va dormir » et se redressa pour l’embrasser sur les lèvres et se glissa sous les draps, puis vint se blottir tout contre elle « Bonne nuit Maggie ».

« -tu peux aussi simplement mettre un costume… Pas besoin de rencontrer mes parents... » le taquina Maggie qui avait bien compris que ce jour là, il faudrait qu’elle soit plus que convaincante pour qu’il soit détendu. Et elle doutait fort qu’il ait la tête à lui faire l’amour à l’arrière de sa voiture ! Mais pour le moment, elle n’avait plus envie de penser à ça, encore moins à Tess ou de parler. Elle voulait le sentir à nouveau en elle, qu’il lui fasse l’amour avec tendresse, amour et passion. Qu’il lui fasse tourner la tête de plaisir, la laissant fatiguée d’amour. Ce fut ce qui arriva. Elle était épuisée, ravie, heureuse, comblée… sur son petite nuage, Maggie ne pensait plus à rien.

« -je précise que ça n’est pas seulement à cause ou plutôt grâce au sexe hein... » elle avait l’impression d’être droguée, tellement elle se sentait bien. Détendue au possible, fatiguée aussi. Peut être que ça jouait. Mais c’était surtout l’orgasme de fou qu’il lui avait donné qui la faisait planer. Nolan lui fit une proposition et elle répondit avec un peu plus sérieux. Elle le regarda avec une certain intensité dans les yeux. Il avait réfléchit à ça… Elle qui pensait que pour le moment il préférait ne pas s’engager ainsi. Elle était agréablement surprise. Un sourire tendre et elle se permis de se foutre de sa gueule : « -la dernière fois tu étais faible mon amour, fatiguée également. Tu n’avais certainement pas la force de me virer parce que je mange mes céréales avec les doigts ou une grosse cuillère. Que je n’ai pas encore mis de cheveux dans le siphon de ta douche ou encore je ne sais pas quoi qui sera capable de t’agacer. » elle se foutait de lui gentiment, mais elle ajouta tout de même : « -on mettra un réveil s’il le faut… ou on arrivera en retard... » ajouta Maggie en levant pour s’étirer, tentant de chasser la fatigue. « -il en va de même pour toi. » elle leva les yeux au ciel et précisa : « -enfin je veux dire, si tu préfères rester seul ou que tu as prévu quelque chose… enfin tu as compris. » conclue Maggie en riant avant d’avouer être fatiguée. Il s’y ferait, lorsqu’elle était dans un état de fatigue avancer, elle avait tendance à rire pour pas grand-chose. Enfin la vraie Maggie faisait ça. Pas celle qui avait vécu huit ans avec David.

Elle lui tendit ses lèvres et lui rendit son baiser avant de se lover contre lui, son dos contre son torse, le bras de Nolan entourant sa taille. « -dors bien... » lui souffla t elle en retour, avant de sombrer très rapidement dans le sommeil. Ce fut le souffle régulier de Nolan dans son cou qui la réveilla au matin. Elle ouvrit les yeux avec quelque difficulté avant d’écarquiller les yeux en voyant l’heure. « -merde... » souffla Maggie à voix basse avant de se tourner vers Nolan : « -Nolan… Nolan… il est neuf heure... » roh elle avait mal au coeur de le réveiller ainsi. Ils étaient en retard l’un comme l’autre. Elle ne pouvait pas y aller ainsi, elle devait prendre une douche, rapide mais tout de même!

Sceptique à l’idée de tomber de nouveaux amoureux après ces deux derniers divorces, c’était pourtant bel et bien ce qui avait fini par arriver avec Maggie. Il était tombé amoureux de cette femme qui était pourtant destinée à un autre, et qui rendait sa vie plus douce et plus belle. De cette femme qui ne pouvait pas se passer de lui et c’était réciproque. Maintenant qu’elle faisait partie de sa vie, Nolan avait envie de tout mettre en œuvre pour qu’elle soit la dernière femme de sa vie et qu’il soit le dernier homme de la sienne. Il ne put s’empêcher de rire lorsqu’elle trouva utile de préciser qu’elle aimait sa compagnie, mais pas seulement grâce au sexe « Alors que par contre, pour ma part, c’est juste pour le sexe que je suis accro » et se mit à sourire de ce sourire qui signifiait qu’il se moquait d’elle, une fois encore « Je plaisante. En partie. Le sexe a sa part de responsabilité » surtout après cette soirée qu’ils avaient passé entre discussion, dispute et ébats qu’il avait pleinement savouré. Toutefois, ce n’était pas la raison qui le poussa à lui proposer de venir passer du temps chez lui cette semaine. Cela faisait un moment que Nolan envisageait de lui proposer de passer chez lui pour dormir de temps à autre, souhaitant l’avoir dans les pattes un peu plus souvent. Le célibataire endurcit qu’il était le devenait un peu moins au contact de la jeune femme.

Le chef de chantier se mit à rire alors qu’elle se foutait ouvertement de sa gueule « Et qui te dit que ce n’est pas ce que j’aime aussi chez une femme ? » en la fixant de son regard rieur « Peut-être pas les cheveux dans le siphon, mais toi, en petite tenue, les cheveux en bataille, en train de manger les céréales de mon gamin, c’est assez séduisant » et ajouta « Mon amour… J’aime beaucoup ». Ça sonnait agréablement à son oreille. Bien sûr, il jugea important de préciser qu’il comptait aussi lui faire l’amour le soir et le matin s’ils auraient le temps, mais la jolie rousse se moquait bien d’avoir le temps, elle comptait bien abuser de son corps de bon matin aussi « Je vois que tu y as tout réfléchi » en la laissant s’étirer alors qu’il embrassait sa peau pour l’embêter un peu et se mit à rire « Je n’avais pas prévu de manger de la glace avec Tess devant des séries, mais pourquoi pas » en se moquant un peu d’elle et sourit avec douceur « Oui, j’ai compris », savourant son rire fatigué. Il l’embrassa et se glissèrent sous les draps, l’un autre contre l’autre. Ils ne mirent pas longtemps à s’endormir…

Et à se réveiller non plus. Nolan ouvrit brusquement les yeux en entendant la voix de la jolie rousse qui lui signalait qu’il étai déjà neuf heures. Il redressa seulement la tête pour voir le réveil et lorsque ses neurones se connectèrent pour remarquer qu’en effet, il était bel et bien neuf heures, le chef de chantier s’extirpa avec hâte du lit « J’ai rendez-vous avec un client à dix heures à l’autre bout de la ville. Eh merde ! » tout en tentant d’enfiler son boxer « Je prépare le café », mais se cassa la figure sur le parquet, jurant après un « Aïe». Il se redressa, retira son boxer et rejoignit Maggie sous la douche, collant son corps contre le sien « Finalement, on ira plus vite en prenant la douche à deux » et commença à embrasser son épaule trempée, et la fit se retourner pour embrasser ses lèvres « Je t’ai dit qu’on ferait l’amour aussi de bon matin » et il comptait bien respecter sa parole. Il lui fit alors l’amour sous l’eau chaude coulant sur leurs corps nus, peu importe s’ils arrivaient en retard. Nolan avait envie d’elle, de se sentir une dernière fois en elle, de goûter ses lèvres et sa peau, de sentir encore le plaisir l’envahir grâce à elle. Lorsqu’il eut atteint la jouissance, il la laissa reposer les pieds au sol en douceur, soufflant un « Bonjour toi » et l’embrassa en souriant contre ses lèvres. Il l’aida à se savonner, et rattrapa le retard en se dépêchant de se sécher et de se vêtir. En attendant que Maggie ne se prépare, il s’occupa du petit-déjeuner et rassembla ses affaires, tout comme les siennes, le tout posé dans l’entrée et lui tendit sa tasse lorsqu’elle arriva dans la cuisine. Il l’observa, la couvant du regard et lança comme ça, sans raison, un « Tu es belle » par simple envie de le lui dire. « Tu veux que je te dépose ou tu prends un taxi ? ».

« -ah ouais d’accord ! Moi qui te croyais différent des autres hommes... » commença Maggie en sachant parfaitement qu’avec le petit sourire qui se dessinait sur ses lèvres, il se foutait d’elle. « -oh mon dieu, heureusement que je me suis rattrapée ! » s’amusa Maggie en grimaçant et riant à moitié, la fatigue prenant le dessus. Malgré ces rires, Nolan aborda un sujet un peu plus sérieux, en faite c’était le roi des sujets sérieux ! Auquel la jeune femme répondit avec justement tout le sérieux qu’il fallait, avant de reprendre sur le même ton de moquerie gentillette. « -les cheveux dans le siphon ? Vraiment ? » demanda la jolie rousse en fronçant les sourcils, ne le croyant pas une seconde. Puis elle sourit en l’écoutant avant de rire : « -oh non mince ce sont les céréales de Desmond ! Non ça va, j’ai pas tout mangé. Il en aura encore pour le le prochain weekend. » bon clairement elle était fatiguée, elle avait besoin de dormir. Pourtant elle précisa qu’il était important qu’ils prennent le temps de faire l’amour le matin. « -à choisir entre la chaleur de ton corps, et mon bureau… crois moi je prends les cinq non les quinze minutes de plus avec toi. » pas la peine de réfléchir trop ! Maggie s’endormit rapidement, un sourire tendre sur les lèvres.

Le réveil fut moins doux étant donné qu’ils n’avaient mis aucun réveil, ayant l’un comme l’autre éteint leur portable ! Et surtout n’ayant pas penser au lendemain. Neuf heure déjà ! Maggie plissa les yeux en le voyant vérifier l’heure : « -et tu te sens obligé de vérifier au cas où je te ferais une blague ? » s’amusa la jeune femme en venant embrasser son cou rapidement. Si elle s’attardait trop, elle ne pourrait jamais sortir de ce lit. L’odeur de Nolan, la chaleur de sa peau nue contre la sienne… « -je file prendre une douche. » chantonna Maggie en sortant des draps, courant presque jusqu’à la salle de bain dont elle laissa la porte entre ouverte, pouffant de rire en entendant Nolan se casser la figure. « -ça va ? » cria la jeune femme en se glissant sous l’eau chaude. Un léger sursaut lorsqu’elle sentit les mains de Nolan se poser sur elle. Elle lui fit face, souriante et de très bonne humeur malgré le retard qu’ils pouvaient avoir. « -j’ai eut peur que tu préfères ton café à moi… » lui souffla la jeune femme avec amusant, heureuse qu’il ait eut la même idée qui lui avait traversé l’esprit.

Maggie passa ses bras autour du cou de Nolan, l’embrassant avec une envie certaine. « -je me disais aussi que tu n’oserais pas me mentir. » un sourire contre sa peau, avant de que l’envie de prenne le dessus et qu’ils ne fasse l’amour sous l’eau chaude. Elle souffla un : oh oui… alors qu’il entrait en elle, et ce fut un cri de plaisir qui sorti de ses lèvres lorsqu’elle jouit. Le souffle court, un sourire radieux aux lèvres, elle lui rendit son baiser avant de répondre son petit « -salut... » habituel, dit avec douceur et un peu de timidité. Il n’avait plus vraiment raison d’être dit ainsi, mais cela faisait plus d’un an qu’ils se disaient bonjour de cette façon…

Elle mis un peu plus de temps que lui dans la salle de bain, forcement, elle était une femme. « -merci... » souffla la jeune femme en prenant la tasse, avalant plusieurs gorgée rapidement avant de sourire au compliment de Nolan. « -c’est l’effet amour du matin ça. » s’amusa Maggie avant de terminer sa tasse au plus vite et de répondre : « -non, je vais prendre un taxi, on va pas dans la même direction. » elle déposa sa tasse dans l’évier et vint rapidement embrasser le chef de chantier avant de prendre sa veste, qu’elle enfila en étant revenu vers lui, l’embrassant à nouveau. C’était difficile de partir. Difficile de le quitter. « -à demain... » souffla Maggie en puissant en elle la force de se détacher de lui. « -encore un... » un baiser rapide et elle disparue pour se rendre au travail.