"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."
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Manhattan Redlish
Ven 6 Mai - 19:37
David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés. Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…
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« Ce n’est pas une raison pour autant » rétorqua-t-il avec aplomb à la justification de Mackenzie et avec laquelle il n’était pas en accord. Peu importe sa clientèle, la vendeuse devait s’adapter et ne pas juger en un unique regard. Il changea radicalement de sujet et se mit à sourire tout en échangeant un regard avec la serveuse « Exactement, et ça m’amuse » répliqua-t-il sans se départir de son sourire. Ils prirent ensuite place à la terrasse du restaurant de quartier et David profita de ce moment d’accalmie pour apprendre à connaître davantage la jeune femme qui était, entre autres, sa cliente. Ainsi, il put apprendre qu’avant toute cette histoire, la jeune femme avait prit du temps pour faire le tour du monde et lui énuméra les pays où elle s’était rendue « Vous avez dû apprécier cette vie-là, non ? » demanda-t-il tout en portant son verre de limonade à ses lèvres, et l’interrogea sur les raisons qui l’avait poussé à partir ainsi. Sa première pensée fut culinaire et il avait raison. Il l’observa en l’entendant soupirer « Laissez faire le temps. Ça vous servira tôt ou tard » et reposa son verre sur la table, puis changea radicalement de sujet afin d’évoquer le procès à venir. Un petit rire raisonna quand elle lui confia qu’elle tentait de profiter de la journée au lieu d’y penser « Vous avez raison, et puis vous êtes en excellente compagnie. Ça serait dommage de ne pas en profiter » tout en lui adressant un sourire taquin, sachant pertinemment qu’elle était bien loin d’apprécier la journée, préférant sûrement se promener sur le bord de mer ou regarder une série dans le canapé.
Sans vraiment savoir les raisons qui l’avait poussé à cette conversation, David se confia sur sa vie privée en évoquant sa femme et les voyages qu’ils auraient souhaité effectuer ensemble. Il posa son regard sur Mackenzie et hocha de la tête avant de joindre la parole au geste « Oui » fut sa seule réponse. Cheryl était entrée au cabinet en même temps que lui, et ça avait été rapidement conflictuel entre eux deux. Puis, après une énième dispute, elle l’avait embrassé et ça avait été le début d’une belle histoire qui s’était finalement terminée aussi brusquement qu’elle avait commencé. Il reprit une gorgée de limonade et lui demanda comment c’était que de voyager ainsi, à travers le monde, découvrir de nouvelles cultures « Vous me vendez du rêve ! Je suis toujours parti du postulat qu’il était plus intéressant de partir à l’aventure, plutôt que de loger dans des hôtels luxueux desquels on n’avait qu’une vue superficielle du pays ». En tout cas, c’était son avis. Un avis qui était divergeant de celui de sa femme qui avait toujours souhaité voyager en confort, d’autant plus avec l’arrivée de leur fille. Il se mit à sourire en coin tout en regardant Mackenzie de ce regard qui signifiait : Voyons ! Vous posez vraiment la question ? Et ajouta après que le serveur eut posé les assiettes et qu’il lui ait souhaité bon appétit « Ne posez pas de questions dont vous avez déjà la réponse. Et puis, je n’ai pas envie de partir seul. J’ai envie de partager cela avec quelqu’un. J’ai bien proposé à Henri, mais il rencontre quelques difficultés pour déléguer son travail. Ça doit être de famille » tout en faisant une légère moue et ajouta « Dans une autre vie » conclut-il « Vous aimeriez repartir à l’étranger ? ».
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Charly
Ven 6 Mai - 21:46
Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.
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« -j’avais remarqué, merci. » oui, elle avait bien constaté que cela semblait amuser David de la voir s’interroger sur ce qui allait être la suite du programme de cette journée. La pause déjeuner était la bien venue. Cela allait permettre à Mac de souffler un peu, et surtout de chasser son mal être. La bière allait aider aussi. David posa une première question sur le passé de la serveuse et elle répondit sans faire de mystère. « -totalement. » répondit elle un brun nostalgique sur le coup. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas pensé à cette partie de son passé. Pourtant les plus belles années de sa vie. « -j’espère que vous dites vrai. » ajouta la jeune femme. Oui vraiment elle souhaitait que sa vie change, qu’elle prenne un nouveau tournant, un nouveau souffle. Sortir de cette sorte de spirale infernale. Un pas après l’autre. Accepter l’aide qu’il lui offrait était ce premier pas. Même si elle avait eut bien du mal à se faire à l’idée, elle le savait, ce qui lui offrait David pouvait changer la donne et lui permettre de prendre un nouveau départ.
Un sourire en coin derrière son verre. Excellente n’était peut être pas le mot qu’elle aurait choisi. Mais oui, ça pourrait être bien pire que ça. Elle se fit la réflexion qu’il semblait apprécier cette journée. A nouveau il souriait, comme l’autre soir où ils avaient plus ou moins enterrer la hache de guerre. En face d’elle, dans ce petite resto, c’était un autre homme. Pas l’avocat pédant et trop sur de lui. Non, il semblait bien plus humain. Encore un peu plus lorsqu’il commença à parler de sa propre vie, de sa femme aussi. Un hochement de tête. Il n’en dirait pas plus. Elle respectait cela et répondit à son tour, un sourire taquin sur les lèvres : « -et pourtant je vous imagine très mal partir avec votre sac à dos à l’aventure. » c’était la stricte vérité. « -chacun ses goûts j’ai envie de vous dire. Passer mon temps autour de la piscine à boire des cocktails, ça n’était pas mon truc. Je voulais vraiment aller à la rencontre des gens et de leur vie. » oh comme ce temps était loin maintenant !
« -sérieusement jamais de vacances ? C’est impossible d’être accro au boulot comme vous l’êtes. » ça lui semblait surréaliste. Jamais une pause, déjà qu’il ne prenait presque pas de weekend ou de temps pour lui. « -il n’avait peut être pas envie de vous supporter en congé. » s’amusa Mac en mettant en avant cette hypothèse qui pouvait parfaitement tenir la route. Elle leva les yeux au ciel avant de commencer à manger et lui souhaiter un bon appétit. « -dans une autre vie. » lui avait elle alors répondu. « -mon seul rêve pour le moment c’est de sortir la tête de l’eau, changer de job et prouver au monde que je suis douée pour la cuisine. » ce qui était déjà en soit un sacré pari ! « -si j’avais les moyens oui, bien sur que je repartirais. » avait elle ajouté ensuite. « -quoi qu’en revendant une des robes, je devrais pouvoir me payer un billet d’avion non ? » sous entendant qu’elle savait parfaitement que ce qu’il avait acheter pour elle était hors de prix. « -vous allez souvent à des gala de charité ? » demanda Mac ensuite. « -ça dois être… chiant non ? » elle n’avait pas d’autre mot pour le dire.
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Manhattan Redlish
Ven 6 Mai - 22:19
David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés. Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…
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Mackenzie avait été projetée dans une autre vie à la suite du procès de ses parents. Au même titre que lui. Une vie qu’aucun d’eux n’avait souhaité, et de laquelle, ils peinaient à se sortir. Alors David espérait sincèrement que son aide allait lui permettre à la jeune femme de réaliser son rêve de devenir cheffe, et qui sait, de retrouver un semblant de vie normale. En tout cas, il l’espérait et il n’était pas le seul en entendant la réponse de l’intéressée. Il se mit alors à sourire et rétorqua simplement « Si vous me faites confiance, tout ira bien ». Facile à dire étant donné qu’elle le voyait sûrement encore comme l’avocat responsable de sa ruine, et qui devait sûrement tenter de se racheter une conscience en agissant de la sorte avec elle. Or, ce n’était pas le cas. S’il l’aidait à ce jour, c’était uniquement parce qu’il avait subi les retentissements néfastes de l’affaire Foster sur sa propre vie, et que lui, il ne pouvait rien y changer. Il ne pouvait pas ramener à la vie sa femme et sa vie. En revanche, il pouvait aider Mackenzie à changer la sienne. C’était encore possible. Mais pour cela, la serveuse allait devoir lui faire confiance et continuer d’accepter son aide, aussi difficile soit-il.
Par la suite, l’avocat se confia parcimonie sur sa vie privée, sur sa femme, sur leurs projets de voyage qui ne verraient jamais le jour. Lorsqu’elle lui demanda si elle avait été avocate, il répondit simplement, sans davantage de détails. Il n’était pas prêt à se livrer davantage. Il poursuivit la conversation sur les voyages et se mit à sourire à la remarque de Mackenzie qui l’imaginait mal vêtu d’un sac à dos, prêt à partir pour l’aventure « Je devais avoir… Vingt-ans. C’étaient les vacances de printemps à l’université. Je suis parti avec ma petite-amie de l’époque faire une randonnée d’une semaine à Yosemite. On a marché pas loin d’une bonne cinquantaine de kilomètres, et on a dormi à la belle étoile. Vous m’y ferez penser, mais je dois avoir des photos à la maison ». Il n’avait pas été qu’un costume-cravate. Il avait aimé pratiquer le sport, que cela soit le surf, l’escalade ou encore la randonnée. Mais la vie avait décidé de le changer brutalement en cet homme qui se trouvait devant elle. Au fur et à mesure de leur conversation, David se rendit compte qu’il n’était pas si éloigné de la femme qu’il s’était imaginée qu’elle était avant le procès de ses parents. Il ne saurait dire pourquoi, mais il peinait à la voir comme une riche héritière de complexe hôtelier, à siroter des cocktails devant une piscine le matin et faire du shopping l’après-midi. Peut-être était-ce dû à l’image qu’elle renvoyait aujourd’hui. Il n’en savait trop rien, et à dire vrai, ça le rassurait de se dire qu’il ne s’était pas trompé sur elle. Qu’elle n’était pas une peste comme il en existait souvent parmi la jeunesse dorée de Manhattan « Je ne vous imaginais pas trop autrement » avoua-t-il avec un sourire.
David se mit à rire doucement tout en levant légèrement les mains de la table alors que Mackenzie n’en revenait pas qu’il soit autant accro au travail « Que voulez-vous que je fasse en vacances ? Je vous ai dit que je ne sortais pas déjà le week-end. Alors imaginais plusieurs jours d’affilés enfermés chez moi ? ». Son travail était son point d’ancrage. Il l’aidait à garder la tête hors de l’eau. Et même s’il avait fait des tentatives pour s’évader de son bureau, Henri avait refusé au motif qu’il ne pouvait pas laisser la galerie seule. Un nouveau rire face à l’hypothèse de Mac « Vous ne connaissez pas Henri. Il n’aurait pas hésité à me le faire comprendre de manière explicite ». Oui, ce dernier n’avait pas sa langue dans la poche. Il lui demanda ensuite si elle avait de repartir et sa réponse lui fit perdre son sourire et seulement acquiescer de la tête, la laissant poursuivre sans la quitter des yeux. Puis se mit à rire à nouveau lorsqu’elle évoqua le prix de la robe hors de prix « J’avais espéré que vous ne regarderiez pas les prix » et ajouta « On va faire en sorte que vous sortiez la tête de l’eau. Il faudra juste du temps » et prit une bouchée de son plat avant de répondre à la question de Mac « Trois fois par an, en moyenne. Je représente avant tout mon cabinet, et non, pas vraiment. En réalité, je pars du postulat que je m’y rends pour le travail, pour trouver de nouveaux clients, et le cas échéant, agir pour la bonne cause évidemment » et ajouta « Vous le verrez par vous-mêmes si vous voulez. J’en ai un dans un mois environ. Ça sera l’occasion de mettre votre robe de soirée. Celle qui coûte le prix d’un billet d’avion » et se mit à sourire taquin sur la fin de sa phrase « Enfin, d’ici là, vous en aurez peut-être marre de moi ». Ce qui lui fit penser à sa réaction sur la terrasse la veille au matin, et décida d’aborder le sujet. Il s’essuya la bouche et demanda « Hier matin, vous vous êtes éclipsée sans me tenir tête. Ce n’est pas habituel chez vous. Pourquoi l’avez-vous fait ? ».
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Charly
Sam 7 Mai - 13:51
Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.
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Mac écouta son histoire camping et de randonnée avec un sourire un peu amusé. Et forcement lorsqu’il eut terminé, elle ne se fit pas priée pour se foutre de lui. « -vingt ans… c’était il y a très longtemps ça… Parce que maintenant vous avez... » elle fit bouger sa main devant elle, comme si elle cherchait tout en voulant qu’il réponde lui. Clairement elle ne savait pas lui donner d’âge. Mais ce qui était certain, c’était qu’il n’avait plus vingt ans depuis un bon moment déjà. « -vous n’avez pas besoin de me prouver en photo que vous portez des short et un sac à dos. » pourquoi elle avait tant de mal à l’imaginer faire ce genre de chose ?! A cause du costume et surtout de le cravate tout le temps serrée ? Parce qu’il était rarement dans la plaisanterie et le lâcher prise ? Elle le voyait vraiment comme un type de la ville. Mac donna plus de détails sur sa propre personne et sourit à la réponse de David. « -de ce côté là, les emmerdes ne m’ont pas fait changer. Et d’ailleurs, heureusement que j’étais ainsi. Sinon je pense que je serais devenue barjot ou que j’aurais sauté d’un pont. » ou elle aurait finit par vendre son corps. Mais ça… elle n’avait pas envie de l’évoquer à nouveau.
« -vous savez, les voyages organisés ça existent. Et pas besoin d’être en couple ou accompagné pour participer. » elle se doutait que ça devait être un peu compliqué à accepter. « -où vous pourriez tout simplement déconnecter de tout. Vous n’allez pas me dire que vous n’avez pas de maison secondaire ? » s’il la contredisait, ça allait vraiment l’étonner. Parce qu’elle l’imaginait vraiment porté sur son argent, investir dans l’immobilier, faire fructifier tout ça. « -vacances ne rimes pas avec enfermé chez soi. Enfin normalement. » parce qu’avec lui, les choses banales étaient parfois bien étranges. Elle sourit lorsqu’il parla de son frère. « -un trait de famille également... » s’amusa t elle. Mac lui adressa un sourire de gamine lorsqu’ils parlèrent du prix des vêtements. Bien sur qu’elle avait regardé. Et qu’elle s’était étranglée ! « -ça fait beaucoup d’argent pour du tissu selon moi. Mais heu... » comment dire. « -j’ai finis par fermer les yeux. » et faire comme si elle ne portait pas des tenues qui valaient le prix de sa voiture. « -on va essayer de faire ça vite. » avait elle répondu avec un sourire en coin, ne souhaitant pas être un boulet pour lui durant des mois et des mois.
« -attendez, je pensais que vous disiez ça pour rire tout à l’heure. Vous comptez vraiment aller à ce truc avec moi à vos côtés ? » non là elle avait vraiment du mal à le croire. Comment est ce que ça pouvait lui traverser l’esprit ? « -et vous allez me présenter comment ? Mon œuvre de charité perso ? Merci mais non merci, je ne serais pas du tout à ma place. » non vraiment ça ne la faisait pas du tout mourir d’envie. Il avait prononcé sa dernière en même temps qu’elle et par conséquent, elle bloqua sur ces mots. « -pas dit que ça soit moi qui me lasse en premier de notre petit arrangement. Les avantages sont pour moi, vous vous avez quoi ? » c’était la stricte vérité.
« -pourquoi cette question ? » demanda Mac en retour tout en mangeant. Elle prit le temps d’avaler, et finit par répondre : « -parce que pour le moment vous avez décidé de m’aider. Et que je sais parfaitement que si je deviens trop pénible ou trop moi vous allez bien vite changer d’avis. » elle avala ce qui restait de sa bière et regarda le font du verre avant d’ajouter d’un ton neutre : « -on ne se connaît pas. On pense s’être cerné, plus ou moins se comprendre. Mais tout le monde à sa part d’ombre. On n’apprivoise pas un animal sauvage en deux jours. De plus – elle lui sourit – je venais seulement de me lever et vous étiez déjà après m’épuiser. Parfois lâcher l’affaire c’est une bonne idée. » un sourire avec un regard, avant de continuer son repas.
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Manhattan Redlish
Sam 7 Mai - 21:45
David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés. Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…
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David n’avait pas toujours été un homme en costume sur mesure qui aimait boire un latte en se rendant au cabinet où il passait le plus clair de son temps. Avant le décès de sa femme et de sa fille, l’avocat avait toujours été un homme plein de vie, qui aimait les activités de plein air, profiter de ses proches en allant boire des verres après le travail. Toutefois, il pouvait comprendre que l’imaginait randonner dans le Yosemite durant ses études supérieures, ça pouvait être difficile à concevoir pour Mackenzie qui n’avait connu que l’homme qu’il était aujourd’hui. Il se mit à rire lorsqu’elle le laissa répondre « 36 ans » et précisa avec le sourire « Le « très longtemps » n’était pas nécessaire, vous savez ». David se considérait plutôt bel homme pour son âge, et encore en forme physiquement. Assez pour retenter une randonnée de plusieurs dizaines de kilomètres dans les rocheuses américaines « Vous n’êtes pas curieuse ? » demanda-t-il tout en portant sa limonade à ses lèvres. Après tout, elle avait l’occasion de le voir en photo dans une tout autre tenue que celles qu’il portait habituellement et avec presque vingt ans de moins. Mais apparemment, ils ne partageaient tous les deux ce trait de caractère qu’était la curiosité. Toutefois, David ne fut pas surpris de la femme que Mackenzie était avant l’affaire Foster, et était même agréablement surpris d’avoir eu raison sur ce point. Il se mit à sourire avec amusement « Oui, ou vous seriez tombé dans la drogue ou l’alcool » rétorqua-t-il. Après tout, il avait déjà été confrontée à ce genre de personnes dans sa carrière, surtout lorsqu’il travaillait au bureau du Procureur. Les riches héritiers ou héritières qui sombraient dans la drogue ou l’alcool après que leurs parents leurs avaient coupé les vivre pour leur bien. Enfin, c’était différent pour Mackenzie. Elle avait été un dommage collatéral des erreurs de ses parents.
Un nouveau sourire quand elle évoqua les voyages organisés « Cela risque de vous surprendre au vu de notre histoire, mais je n’aime pas vraiment passer du temps avec des inconnus ». Toutefois, ça ne lui avait pas empêché de lui ouvrir sa porte lorsqu’elle avait besoin. Enfin, elle n’était pas totalement une inconnue. En réalité, il la connaissait depuis des années. Un froncement de sourcil quand elle évoqua une maison secondaire, et fit un signe négatif de la tête « Non. Pourquoi aurais-je une maison secondaire ? J’ai déjà du mal à passer du temps dans mon appartement ». David n’était pas le genre d’homme à collectionner les voitures ou les biens immobiliers. Sa principale dépense se trouvait dans le salaire de Joseph et de sa femme de ménage, ainsi que dans ses costumes. Ses salaires mirobolant se trouvaient sur un compte en banque et ça s’arrêtait-là. Il vivait seul, n’avait plus d’autres centres d’intérêts que son travail dorénavant, alors comment pourrait-il dépenser son argent ? Un petit rire suivit « Je le sais bien. Mais je n’aime pas les voyages organisés, et je ne souhaite pas partir seul ». Donc il ne prenait pas de vacances, tout simplement. Ainsi, le problème était résolu, et son frère était assez similaire sur ce point « On le tient de nos parents ». À leur grand désarroi.
David avala sa bouchée et prit une gorgée de limonade avant de répondre à la jeune femme au sujet du prix exorbitant de sa tenue de soirée « Le prix en vaut la chandelle. Elle vous va à merveilles », et puis après tout, il en avait les moyens. Il ne souleva pas le fait qu’elle avait fermé les yeux par la suite, mais intérieurement, il l’en remercia, parce qu’il ne souhaitait pas que ça devienne leur sujet de conversation « Je pense que nous y sommes presque ». Il lui manquait plus qu’à trouver un nouveau travail, payer ses créances, et ensuite, elle partirait sur un nouveau chapitre de sa vie. Elle n’aura plus besoin de lui et partira. En attendant, elle était présente dans son appartement, et David souhaitait la convier à un gala de charité. La bouche pleine, ce dernier fit un signe négatif de la tête, avala sa bouchée et rétorqua « Oui, je vous l’ai dit tout à l’heure ». Un haussement d’épaule, puis un petit sourire amusé « Non. Je vous aurais présenté comme une amie, tout simplement. Les gens n’ont pas besoin d’en savoir davantage. Je n’étale pas ma vie privée au grand jour, vous savez » et ajouta « Dans cette robe, vous le serez » en souriant, puis reprit son repas. Il termina sa bouche, prit une gorgée de limonade et s’appuya contre le dossier de sa chaise, croisant élégamment les jambes et lui répondit en la regardant fixement et avec sincérité « Vous m’aidez à réapprendre à vivre normalement ». Et c’était une contrepartie à la hauteur de l’aide qu’il pouvait lui offrir à ses yeux.
« Répondez tout simplement » répondit-il tout en la désignant de la main. David n’aimait pas qu’on lui réponde à une question par une autre question. S’il posait une question, c’était pour obtenir une réponse. Finalement, Mackenzie se décida à lui répondre. Sans vraiment de surprise, c’était la réponse à laquelle David s’attendait. Il la laissa poursuivre, lui rendant son sourire entre-temps et hochant la tête de temps à autre. Les mains posées sur ses jambes croisées, il la regarda un instant, puis décroisa les jambes et s’avança sur le rebord de sa chaise, se rapprochant ainsi de la table, ainsi que de Mac « On va être clair sur un point : Je ne vais pas vous foutre dehors parce que vous me répondez ou me sortez de mes gongs. J’ai eu un aperçu de votre personnalité avant de vous proposez un toit au-dessus de la tête. Vous vous doutez bien que je suis un homme intelligent, assez pour me douter que vous n’allez pas changer de personnalité du jour au lendemain. La preuve en est, j’ai trouvé votre départ subit d’hier suspect » et ajouta « Et puis, je n’ai pas envie de vous apprivoiser ou de vous changer. Je vous aide seulement à vous intégrer dans une société qui vous a laissé tomber, pour vous permettre de renaître de vos cendres et de vous venger de ce que la vie vous a fait endurer. Je n’ai pas la possibilité de changer les choses. Je ne pourrais jamais revoir mes deux anges. Mais vous, vous pouvez obtenir votre revanche et réaliser votre rêve. Et je souhaite vous y aidez. Parce que vous n’êtes qu’un dommage collatéral de toute cette affaire. Vous n’êtes coupable de rien, et vous avez payé un plus lourd tribu que vos parents ». Il lui sourit avec douceur et rétorqua à la suite « Et pour hier matin, vous l’avez dit vous-mêmes, on n’apprivoise pas un animal sauvage en deux jours, alors un avocat » et fit une légère moue avant de sourire à nouveau.
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Charly
Dim 8 Mai - 20:41
Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.
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« -36 d’accord, j’étais incapable de vous donnez un âge. » ajouta Mac d’un ton neutre. « -et si du coup c’était quand même il y a longtemps. » insista la jeune femme avec un sourire. « -moins que vous. » oui ça c’était certain. Même si la plus part de ses questions, elle les passait sous silence pour éviter des conversations compliqués ou trop douloureuses. La serveuse était assez contente d’avoir eut ce caractère et cette envie d’aventure en elle depuis toujours. Comme elle le souligna, si elle n’avait pas été ainsi, son changement de vie radicale aurait été bien plus compliqué. « -oui tout à fait. » elle aurait pu devenir un zombi, seulement l’ombre d’elle même. Même si il ne fallait pas se leurrer, la vie complexe qu’elle menait, l’avait endurci et changé sur certain point. Lorsque l’affaire Foster avait éclaté, elle n’était que très peu concerné parce qui se déroulait dans les hôtels de ses parents et ne connaissaient rien à ce monde. Et elle ne voulait pas s’y intéresser d’ailleurs. Elle, son truc c’était la cuisine, la haute gastronomie. Pas le service d’hôtellerie.
Un léger rire et elle appuya : « -parce que vous aimez passer du temps avec moi peut être ? » on sentait l’ironie dans sa voix. Elle était un peu comme un caillou dans sa chaussure. Le genre de truc qu’on supporte mais qui est gênant. « -sérieusement ? » s’étonna Mac en l’entendant lui dire qu’il n’avait pas de maison secondaire ou un pieds à terre ailleurs qu’à New York. « -vous faites quoi de votre fric alors ? » mais elle leva la main et se reprit : « -pardon, c’était déplacé. » puis elle fronça les sourcils pour elle même. Depuis quand elle s’excusait ainsi ? Surtout pour quelque chose de déplacé ? « -ok ok très bien ! » finit elle par lâcher en reculant dans sa chaise, laissant tomber le sujet. « -ça n’est pas forcement un défaut. » ajouta t elle avec un léger haussement d’épaules. Elle préférait de loin les personnes franches. Au moins on savait à quoi s’en tenir.
« -certes, je ne vais pas vous contre dire sur ce point. Mais peut être qu’un zéro en moins me serait aller tout autant. » enfin bref, elle n’avait pas envie de se prendre la tête avec ça, encore moins ici, ou de repenser à la boutique qu’elle avait quitté avec précipitation. David faisait ce qu’il voulait de son argent. Cela lui ouvrait sans aucun doute un crédit sur mille ans pour le rembourser par contre. Mais bon… « -vous êtes optimiste… » ironisa t elle à nouveau tout en mangeant. Oui vraiment, de son point de vue, elle était encore bien loin d’avoir un nouveau job et de pouvoir prendre un appartement. « -je pensais que c’était de l’humour. » non vraiment elle ne l’avait pris au sérieux lorsqu’il avait parlé de l’emmener avec lui un gala de charité. « -une amie qui n’a pas de nom. Parce qu’il suffira de dire Foster et pouf ! Bonjour les regards et les messes basses. Et une Mac qui s’enfuira comme cendrillon le soir du bal. » oh non, elle n’avait pas la moindre envie de vivre ça. Les regards de la vendeuse lui avait suffit. De plus, elle détestait les situations qui générait du stress et là clairement, jamais elle ne serait à l’aise. Où pas sans huit coupes de champagnes ! « -non. » avait elle conclue alors qu’il voulait sans doute la mettre à l’aise avec l’idée. Elle ne reviendrait pas sur cette décision. « -je préfère encore aller visiter un pays et faire de la rando avec vous en short ! » oui ça serait bien plus intéressant et moins anxiogène pour sa personne. Elle ouvrit ensuite de grands yeux devant la réponse de David concernant ce qu’elle pouvait lui apporter. « -on en est encore loin. » oui, de son côté, elle était du genre pessimiste.
« -je demande à voir. » s’amusa la jeune femme en ne voulant pas prendre cette conversation au sérieux. Elle resta ensuite silencieuse, l’écoutant tout en le fixant du regard. C’était troublant la sincérité dont il faisait preuve à cet instant. C’était donc ça la vraie raison. Il voulait se racheter en quelque sorte. Du moins, elle le comprit ainsi. « -oh non… l’animal sauvage c’est moi. Vous vous êtes déjà en cage. Et je compte bien faire sauter son verrou. » joli métaphore que tout ça. Un léger silence, puis elle déposa ses couverts avec lenteur et regarda à nouveau David. « -si jamais il arrive que je dépasse les bornes ou que je devienne vraiment insupportable, dites le moi. Et sans détour. Je me connais. Et je sais que parfois je peux devenir… compliqué à vivre. Et surtout que je ne m’en rends pas compte. » oui, c’était sans doute son plus gros défauts. Prendre beaucoup de chose à légère parce qu’actuellement et depuis un trop long moment, sa vie ne valait plus rien. Il ne lui restait que très peu de limites.
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Manhattan Redlish
Dim 8 Mai - 21:47
David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés. Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…
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« Ne craignez pas de poser les questions qui vous taraudent. Si jamais elle me déplaît, je vous le ferais savoir » rétorqua-t-il simplement David avec un léger sourire de convenance. Après tout, elle commençait à connaître le caractère de l’avocat et qu’il était relativement facile de savoir lorsqu’une remarque ou une question lui déplaisait. Il pencha légèrement la tête comme il en avait l’habitude lorsqu’elle se moquait de lui et se mit à sourire « Nous ne parlons pas non plus en demi-siècle. Ça fait seize ans, ce n’est pas non plus une éternité ». Il n’était pas si vieux que ça ! Toutefois, il se rendit compte que beaucoup de choses avaient changé en ce laps de temps. Il haussa ensuite les épaules sans se départir de son sourire « Ce n’est pas bien difficile », surtout vu comment il était curieux de nature. Alors l’être moins, ce n’était pas un exercice bien difficile. Mais ce n’était pas ce trait de caractère qui l’avait sauvé de la drogue ou de l’alcool, mais cette capacité à fuir la vie aisée que lui offrait ses parents, pour partir dans des pays étrangers et vivre simplement, auprès de la population locale. Et c’était aussi pour cela que David croyait au fait qu’elle finirait par s’en sortir tôt ou tard.
Le petit rire de Mackenzie le fit sourire, et d’autant plus en entendant sa question. Il désigna la table de ses mains, et rétorqua comme une évidence « Vous pensez que je serais ici si votre compagnie était déplaisante ? ». Question rhétorique. Il ne s’embêterait pas à délaisser son bureau pour faire le tour des boutiques en compagnie de la jeune femme si vraiment il ne supportait pas sa compagnie, et vint préciser « Je ne force pas avec les gens, vous savez ». Le poing qu’il avait donné à Nigel, par exemple, en était la preuve. Il acquiesça ensuite au sujet de la résidence secondaire qu’il n’avait pas et la laissa l’interroger sur la destination de son argent, avant de froncer légèrement les sourcils lorsqu’elle s’excusa parce qu’elle avait jugé sa question déplacée « Votre vocabulaire n’était pas le plus approprié. Votre question n’était pas déplacée. Toutefois, vous ne pouvez pas dire que vous n’êtes pas aussi curieuse que moi après ça » et lui sourit avant de lui répondre « Il se trouve sur mon compte. Mes dépenses ne sont pas exorbitantes étant donné que l’appartement m’appartient. Il sert à payer mes employés, mes courses et mes costumes. Rien de plus ». Il n’avait pas un mode de vie extravagant. Il se satisfaisait de pas grand-chose finalement, en comparaison à certains avocats qui cumulaient les voitures de sport et les résidences de vacances. David n’en voyait pas l’utilité depuis le départ de sa famille. En parlant de sa famille, ils avaient tous un trait deux traits de caractères en commun : Être carriériste et franc. Ce qui ne semblait pas être un défaut pour Mackenzie, mais comme il le précisa « Ce n’est une pensée qui est partagée par beaucoup de monde ».
David se mit à rire doucement et haussa les épaules « Ce n’est pas moi qui fixe les prix » et puis la robe lui allait à merveille. Tout ce qu’elle avait essayé, en fait, lui allait parfaitement bien. Il la regarda ensuite fixement et répondit avec assurance « Oui ». Rien de plus. Ce mot se suffisait à lui-même. Comme il l’était lorsqu’il invita Mackenzie à venir l’accompagner au prochain gala de charité « Non ». Réponse brève, mais concise. Il fronça ensuite les sourcils et rétorqua à la suite « Nous ne sommes pas obligés de vous présenter ainsi. Vous pouvez vous appeler Amber Scott ou bien Mackenzie tout simplement ». Après tout, son nom n’était pas une obligation. Finalement, elle refusa et il demanda « Promettez-moi au moins d’y réfléchir à tête reposée, s’il vous plaît » et porta sa limonade à ses lèvres avant de rire « Nous pouvons notamment le faire. L’un n’empêche pas l’autre ». En ce qui concernait l’aide qu’il lui apportait, Mackenzie n’y voyait aucune contrepartie, ce qui n’était pas le cas de David qui lui expliqua qu’elle l’aidait, elle aussi. Il sourit à sa réponse « Je suis dehors avec vous, déjeunant dans un restaurant de quartier, alors que je devrais être au cabinet. Ce n’est pas si loin que ça, vous ne trouvez pas ? ». C’était un grand pas pour David, et il entendait déjà Donna l’accabler de questions tout à l’heure.
Par la suite, David se montra d’une sincérité presque déconcertante à l’encontre de Mackenzie sur l’aide qu’il lui fournissait afin qu’elle puisse s’en sortir. Il l’observa fixement et hocha lentement de la tête vis-à-vis de la métaphore utilisée. Elle n’avait pas tort. Il était déjà en cage. Et cette cage était sa propre vie. Il se mit à sourire « Je suis curieux de voir ça ». Parce que même s’il parvenait à sortir, qu’elle lui donnait envie de passer du temps en extérieur, David savait au fond de lui que ce n’était que momentané. À tout moment, il se renfermerait à double-tour dans son travail. Ce n’était qu’une question de temps. Il s’approcha ensuite sur le rebord de sa chaise, se rapprochant ainsi de Mackenzie dont la table les séparait, et posa ses bras sur le rebord de la table « Vous pensez vraiment que je vais mettre les formes avec vous ? » et se mit à sourire avec espièglerie « Arrêtez de vous inquiéter. J’ai la peau dure et vous aurez toujours un toit au-dessus de votre tête, même si nous venons à nous disputer. D’accord ? » et fit signe au serveur de venir débarrasser, puis commanda un dessert et reporta son attention sur la jeune femme « Est-ce que si on signe un contrat de location, cela vous rassurera ? ». Après tout, ça permettrait de rendre la colocation officielle.
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Charly
Lun 9 Mai - 12:05
Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.
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« -je sais, je ne veux seulement pas vous mettre mal à l’aise. » répondit Mac en toute franchise, même si oui, elle était d’accord, il lui avait déjà fait remarqué que certaines de ses questions avaient été déplacées. Elle s’en était rendu compte elle même d’ailleurs. Petit défaut de parler trop vite sans vraiment réfléchir avant. « -hé seize ans c’est pas rien. Moi il y a seize ans, je n’avais même pas encore le droit de boire de l’alcool ! J’étais jeune, insouciante sur bien des points, et je n’envisageais pas une seconde que ma vie allait prendre une tournure si merdique. » oui non, désolée, seize ans, cela faisait une éternité de son point de vue. « -je ne sais pas. Vous tenez à ce que je change de style vestimentaire, vous savez parfaitement que si vous n’étiez pas venu, je n’aurai jamais fais cet effort. Même si on mets de côté l’argent, de base, je n’aurai pas fais l’effort. Vous vous sentez donc, peut être obligé d’être ici. » elle termina son argumentation avant d’ajouter : « -mais si ça n’est pas le cas, tant mieux. » avec un sourire en coin. C’était toujours plus agréable de savoir que la personne avec qui on passait la journée nous appréciait un minimum.
« -c’est pas de la curiosité c’est... » elle chercha un mot qui ne vint pas et rit en reprenant : « -bon d’accord, c’est de la curiosité. » il avait raison sur ce point. Un froncement de sourcils. Sur un compte ? Ah oui il était en train de lui répondre et parlait de son argent. Elle avait déjà perdu le fil de la conversation. « -quand j’imagine le nombre de zéro qu’il doit y avoir, ça me donne le tournis. » commenta Mac en prenant bonne note qu’il avait vraiment, mais alors vraiment les moyens de se payer des supers vacances de rêve. Plus qu’à convaincre son frère de partir avec lui. Enfin, il fallait encore qu’il accepte, et aussi le rencontrer. « -je sais. Mais nous vivons dans un monde de cons. » conclue Mac qui avait une grosse animosité envers la société et ses semblables.
C’était fou qu’il crois en elle de cette façon, qu’il l’imagine sans mal reprendre une vie normale et enfin s’en sortir. De son côté, elle avait vraiment beaucoup, beaucoup de mal à imaginer cet avenir. Il avait peut être la capacité d’y croire pour deux. Et en plus de ça, il était sérieux à vouloir la voir à ses côtés à l’un de ces gala de charité. Elle n’avait pas la moindre envie de se rendre à ce genre de soirée. « -vous avez pensé à tout dites moi. » s’amusa t elle en penchant la tête. « -Non. » répondit la jeune femme encore une fois. Elle ne voulait pas aller dans un truc pareil, y réfléchir était une perte de temps. Puis elle plissa les yeux. Il était de nouveau sérieux ? Il était prêt à aller faire un randonnée en sa compagnie ? Ce genre de plans plaisait bien plus à la serveuse. « ne déconnez pas. Vous allez mangé tous les jours dans un resto pour votre pause déjeuner. Être ici n’est donc en soit pas un exploit. » non, il n’y avait rien d’extraordinaire. « -de plus, cette sortie était programmée dans votre approche pour gagner mon procès. Vous l’avez dit vous même que c’était nécessaire pour faire bonne impression. Donc en soit, vous bossez. Pas derrière un bureau mais tout de même. » et oui ! La jeune femme lui sourit suite à sa métaphore. Il savait plaider, elle savait être convaincante et aussi très chiante. Alors il allait sortir, arrêter de passer son temps à travailler comme un fou et réapprendre à vivre vraiment. Mac ne doutait pas d’elle.
Elle lui exposa ensuite les raisons de fuite d’hier. Un léger sourire lorsqu’il lui posa sa question. Non, c’était vrai, jusqu’à présent il avait très bien su lui faire savoir ce qu’il pensait. « -non, je ne veux pas signer ce genre de chose. Parce que je ne veux vous obliger en rien. C’était votre idée, votre choix, votre décision. Vous gardez le droit de disposer de votre appartement et de votre vie comme il vous plais. Si l’envie vous prends de me foutre dehors, libre à vous. Vous avez choisi de m’aider, rien ne vous obligeait à le faire. » un haussement d’épaules. « -quoi qu’il en soit, parfois je sais aussi fermer ma gueule. » elle termina son café et demanda pour changer de sujet : « -vous m’en dites plus sur le programme de l’après midi ? »
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Manhattan Redlish
Lun 9 Mai - 22:51
David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés. Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…
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David hocha lentement de la tête et sourit vis-à-vis de la bienveillance de la jeune femme à son égard « Je vous en remercie, mais vous n’aurez jamais vos réponses si vous pensez ainsi » précisa-t-il. Soit elle anticipait sa réaction à ses questions, soit elle les posait toutes et voyait ce que cela donnait. Ce que David ne souhaitait pas, c’était que Mackenzie se retrouve à penser à sa place. Ils ne se connaissaient pas assez pour qu’elle puisse anticiper chacune de ses réactions, de ses pensées, de ses actes. D’autant plus qu’ils avaient une relation pour le moins complexe, vacillant entre prises de tête et ententes cordiales. Il se mit rire par la suite alors que la jeune femme considérait que seize années, ça restait conséquent comme lapse de temps, mais son rire s’estompa au fur et à mesure « C’est un point sur lequel nous sommes assez semblables ». Lui non plus n’aurait jamais pensé perdre sa femme et sa fille dans un accident de voiture, tout cela pour le fuir lui, parce qu’il n’était pas assez présent. Mais ainsi faite était la vie. Ils n’y pouvaient rien. Tout ce qui lui restait à faire, c’était de tenter de garder la tête hors de l’eau, ou dans le cas de Mackenzie, de saisir la main qu’il lui tendait pour qu’elle puisse s’en sortir. Au moins un sur deux. Il la regarda fixement alors que la jeune femme considéra qu’il était obligé d’être là. C’était ainsi qu’elle percevait sa présence à ses côtés. Pas de sourire pour ce qu’elle ajouta, et prit la parole à son tour « Si être en votre présence n’était pas agréable. Attention, je ne dis pas qu’elle est toujours agréable » Après tout, ils se prenaient régulièrement la tête tous les deux « Mais si majoritairement du temps, elle n’était pas agréable, vous pensez sincèrement que j’aurais accepté de vous offrir un toit au-dessus de la tête ? Que je vous aiderais à vous présenter au monde sous votre meilleur jour en venant faire les boutiques ? Si votre présence m’importunait, vous seriez encore dans cette cellule Mac, et je serais parti au bureau aujourd’hui ». Ce n’était pas plus simple que cela. Il appréciait sa compagnie, et il s’en était rendu compte cette fameuse soirée où il lui avait proposé sa chambre d’ami.
L’avocat se mit à sourire par la suite quand elle tenta de trouver un autre adjectif pour décrire ce qui n’était nul autre que de la curiosité « Nous sommes d’accord sur ce point » quand elle se résigna, abdiquant à choisir finalement ce mot. Oui, elle était curieuse, et il décida de combler cette fameuse curiosité en lui répondant au sujet de sa gestion de son argent « Cela me permet une certaine tranquillité d’esprit, mais ça ne résous pas tous les problèmes ». L’argent ne ramenait pas le rire de sa fille lorsqu’il la portait sur son dos et qu’ils jouaient aux avions dans l’appartement. L’argent ne lui ramenait pas le sourire de sa femme quand il dressait une table pour deux sur la terrasse du toit, rien que pour tous les deux. L’argent n’était que des chiffres sur un compte en banque qui permettait de s’acheter tout et n’importe quoi, et octroyait un certain pouvoir, mais qui, aux yeux de David, n’avait pas la moindre importance dorénavant… « Je l’avais remarqué » précisa David qui avait toujours nourris un regard critique à l’égard des autres êtres humains qui peuplaient cette planète. Ce n’était pas lui qui allait l’aider à changer son regard sur le monde. Ils avaient le même. Toutefois, pour sauver les moins chanceux de cette planète, David se rendait régulièrement à des galas de charité et il souhaitait que Mackenzie l’accompagne. Sa réponse fut sans appel, une fois encore, même s’il avait tout envisagé « Bon. J’irais avec Donna » rétorqua-t-il simplement, même s’il savait que la contrepartie serait sûrement une nouvelle tenue de soirée ou un sac à main hors de prix. Un petit accord entre eux qui fonctionnait depuis quinze ans maintenant.
Son regard posé sur elle, l’avocat se rendit compte qu’il avait réellement à faire à une pessimiste. Il l’écouta jusqu’au bout, puis rétorqua à son tour « Si vraiment c’était uniquement pour le procès, on se serait seulement limitée à un tailleur strict et une paire d’escarpin. Vous ne pensez pas ? » et ajouta en s’avançant sur sa chaise « Je me pose toutefois une question : Pourquoi voir tout en noir ? Je suis dehors avec vous, on partage un repas après avoir fait les boutiques. On passe un agréable moment, vous ne pouvez pas le nier. Alors pourquoi penser que ce n’est pas un effort de ma part ? Un pas en avant ? À trop penser en noir, vous en oubliez de voir les couleurs Mac. J’aurais pu demander à Donna de vous commander un tailleur. Au lieu de ça, nous sommes là, tous les deux, à profiter d’une des dernières ensoleillées de cette fin d’année, alors profitez et considérer que c’est un pas en avant » rétorqua-t-il en souriant avec douceur. La jeune femme craignait tellement que tout s’effondre à tout moment, qu’elle en oubliait de profiter de ce que la vie lui offrait. C’était un peu comme cette histoire de location « C’est vrai ? Vous savez faire ? » demanda-t-il au sujet de se taire, parce que jusque-là, il n’avait pas vraiment pu le constater « Bien. C’est ma décision. Alors vous saurez que lorsque je m’engage, je ne reviens jamais en arrière. Je vais jusqu’au bout, alors ne vous censurez pas de peur que je vous mette dehors. Le jour où vous ne vivrez plus à la maison, ça sera uniquement votre choix à vous » et prit une gorgée de café qu’il accompagna d’une bouchée de sa crème brûlée. Tout en mangeant, son regard sur son dessert, il fit un signe négatif de la tête. Il avala ensuite sa bouche, releva son regard sur elle et rétorqua « Vous verrez », puis fit signe au serveur et lui confia sa carte. Il termina le repas, appela Joseph pour qu’il récupère les paquets de Mackenzie et lorsque ce fut chose faite, l’emmena jusqu’au salon de coiffure « Chut ! Je ne veux rien entendre ! » précisa David en saisissant le bras de cette dernière avant même qu’elle ait l’initiative de prendre la fuite, et s’adressa à la coiffeuse « Faites-vous plaisir. Il lui faut quelque chose d’élégant, qui mette ses traits en avant, mais qui laisse deviner qu’elle a un sacré caractère. Vous voyez ? ». La coiffeur regarda fixement la jeune femme, réfléchissant, et sourit « Oui. Allez, venez ma belle, on va s’occuper de vous ». Lorsqu’elle fut installée, David s’approcha de cette dernière, posant sa main sur son épaule « Je retourne au cabinet, je n’en ai pas pour longtemps. Je reviens vite » et se redressa « Prenez soin d’elle » et quitta le salon pour retourner rapidement au cabinet.
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Mar 10 Mai - 12:29
Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.
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« -je sais, mais rien ne presse, je ne suis pas obligée de les avoir tout de suite. » ils n’étaient pas amis et ne se connaissait pas depuis assez longtemps pour qu’elle puisse se permettre de véritablement poser ses questions. Parce que c’était délicat, qu’il y avait des sentiments douloureux, encore à vif chez David. Mac ne tenait pas à faire remonter trop de chose. Ce qu’elle voulait, c’était l’aider. Pas le faire souffrir plus encore. Cette pensée l’étonnait encore parfois mais elle y avait longtemps réfléchit. Elle s’était trompée sur cet homme. Bien entendu elle ne perdait pas de vu qu’il avait joué un rôle dans l’emprisonnement de ses parents. Mais il n’était pas l’homme horrible et sans cœur qu’elle s’était représentée pendant longtemps. C’était intéressant d’apprendre à le connaître. « -pas tout à fait de la même façon, mais oui... » avait elle répondu en voyant le sourire de David s’envoler peu à peu. Vie de merde pour lui comme pour elle. La conversation qu’ils avaient eut sur la protection des être chers partis trop tôt, lui revint en mémoire. Ouais… ils pouvaient peut être s’en sortir mutuellement. Ils essayaient en tout cas. Ou allait tenter.
Lorsqu’il commença sa défense face à ce que venait de dire Mac, elle sourit de plus en plus, avant de dire : « -vous vous rendez compte que ça fait beaucoup de questions à me poser d’un coup ? Je ne suis qu’une petite serveuse. » elle voulait lui faire comprendre par là qu’elle avait compris le message. Il appréciait passer du temps avec elle. « -je peux vous répondre que c’est réciproque, même si cela m’étonne encore. » autant être sincère jusqu’au bout.
La suite du repas fut agréable. Elle refuse le gala de charité, refusa même de penser à venir et David n’insista pas. Et puis à nouveau elle remis sur le tapis le fait qu’il n’était obligé en rien vis à vis d’elle. Et qu’il se forçait peut être. Par acquis de conscience. « -vous recommencez avec vos questions. » souffla t elle avant d’avancer exactement comme lui, juste par imitation et humour. « -vous ne faites que ça... » souffla t elle avant de l’écouter. Elle finit par baisser les yeux. Il avait raison. C’était une bonne question. Et c’était aussi une bonne faon de penser. Mac avait bien du mal à le faire. La réponse : à force d’avoir toujours un milliard de choses merdique qui vous tombe dessus, la lueur d’espoir s’affaiblit. Beaucoup. Vraiment beaucoup. « -ok ok un pas en avant. » finit elle par capituler en reculant, levant les deux mains.
La suite de la conversation ne fut pas bien plus facile pour Mac. Elle termina son café sans rien ajouter, regardant ailleurs, avant de décider de changer de sujet. Elle voulait en savoir plus sur le programme de l’après midi. Une fois devant le salon de coiffure la serveuse se tourna vers David et dit : « -j’en étais sur ! Et je... » mais il venait de saisir son bras et de lui dire de se taire. « -depuis quand vous me dites chut ? » demanda t elle en freinant des pieds pour éviter de rentrer. « -comment ça faites vous plaisir ? » s’insurgea Mac alors qu’il s’adressait à la coiffeuse comme si elle n’était pas là, juste à côté de lui. « -heu… je suis là, et j’ai mon mot à dire non ? » même si clairement ce qu’il venait de proposer lui allait. C’était juste histoire de râler. Un regard pour la coiffeuse, un pour David et elle finit par suivre le mouvement après un long soupir. « -parfait ça vous évitera de me voir avec un tête de paratonnerre. » aller savoir pourquoi elle avait dans l’idée de se retrouver avec l’alu plein les cheveux durant des heures !
Ma coiffeuse lui demanda de reculer et commença par un shampoing. Lorsqu’elle commença à masser le crâne de Mac, celle ci s’exclama : « -oh mon dieu vos mains sont divines ! » sans vraiment être discrète. On lui fit un soin, et lorsqu’elle finit par se redresser elle se massa la nuque. On lui proposa un café, avec des cookies et clairement à ce mot, elle lâcha totalement prise. Enjoy ! Peut être qu’elle ressortirait d’ici avec une coupe merdique mais elle aurait prit son pieds.
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