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LE TEMPS D'UN RP

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Dim 29 Mai - 21:32
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Finalement, face aux arguments de l’avocat, Mac abdiqua et accepta de lui laisser un week-end pour avancer dans ses dossiers entre deux sorties. Il n’était pas serveur dans un restaurant. Des gens comptaient sur lui pour être sauvé d’une situation complexe. Donc, parfois, il ne pouvait pas se permettre de délaisser son travail au profit de sorties en extérieur. Il répondit un « Merci » sincère, parce qu’il appréciait qu’elle soit compréhensive au regard de son travail prenant. Elle se montra moins compréhensive, toutefois, lorsqu’il lui demanda de l’accompagner jusqu’à Boston pour voir ses amis. Mac ne souhaitait pas rencontrer son entourage amical au risque que ces derniers interprètent mal leur relation. Par conséquent, David ne voyait pas l’intérêt de l’emmener avec lui à plus de 300km de New York, mais Mac trouva un argument pertinent qui fit sourire l’avocat « Je n’avais pas pensé à cela ». Bon, peut-être que tout fin de compte, il allait l’emmener avec lui afin qu’elle puisse changer d’air. « Non… Vous êtes… » puis se mit à réfléchir et proposa le terme d’amie pour la définir, parce qu’il n’avait pas d’autres idées. Un froncement de sourcil en l’entendant et rétorqua « Vous vous souciez bien trop du regard des gens et de ce qu’ils pensent. Le plus important, ce n’est pas ce que moi je pense de vous au vu de notre relation ? Qu’en pensez-vous ? ». Après tout, c’était lui qui la guidait vers une vie meilleure, qui la protégeait de certains aléas du destin, qui lui offrait le gîte et le couvert. Par conséquent, s’il ne la voyait pas comme une profiteuse qui tentait de le séduire, alors c’était le plus important, non ? L’opinion de ses amis d’université n’avait jamais vraiment compté à ses yeux. Après tout, en rencontrant Cheryl, ils avaient pensé qu’elle ne serait pas une bonne personne pour lui, avant de se raviser et de se rendre compte que, tout fin de compte, elle était peut être bel et bien la femme de sa vie. Ils avaient fini par l’accepter les bras ouverts, ainsi que leur fille.

La preuve en était qu’il était prêt à lui allouer un budget pour les courses afin qu’elle puisse exprimer sérieusement son talent culinaire, et cela, afin qu’elle ne perde pas la main en étant qu’une simple serveuse. « Oui » répondit-il simplement, et sourit avec douceur en voyant que l’idée lui plaisait réellement « Je serais votre goûteur attitré ainsi ». Puis le sujet dévia irrémédiablement sur le restaurant miteux où travaillait Mac et leva les mains « Désolé ». Puis, soudainement, il lui proposa un mariage pour qu’elle puisse changer de nom. Une plaisanterie à froid comme il en faisait parfois et savoura la réaction de Mac en cet instant « Je peux vous assurer que votre vie changera bien avant. Faites-moi confiance sur ce point ».

Son attention se porta sur la vue que leur offrait le lieu et sourit à la réponse de Mac tout en posant ses yeux clairs sur elle « Oui, mais on peut perdre la mémoire, alors que les photographies sont intemporelles ». Elles figées un moment, à un instant précis, le gravant indéfiniment dans le temps. Ainsi, cet instant ne vieillissait pas, il ne subissait pas les contraintes du monde extérieur, ne pouvait disparaitre. Il était immuable. Un regard pour Mac « Vous avez de la chance, je ne suis pas difficile en matière de cuisine. Je mange de tout », ce qui avait facilité la vie de la cuisinière de la famille lorsqu’elle devait préparer le repas des enfants. « Il n’y a pas de « si » qui tient. Lorsque je dis quelque chose, je m’y tiens, peu importe le temps que ça met pour se réaliser. Et vous avez de la chance, cette parole là sera rapidement exécutée. Dès qu’on est rentré, on ira faire le tour des marchés de New York pour vous trouver les meilleurs mets à cuisiner ». Parce que ce n’était pas lui qui allait cuisiner pour elle. Il n’aimait pas vraiment cela.

Charly
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Charly
Dim 29 Mai - 21:59
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -je sais, vous me l’avez déjà dit. » et elle s’en souvenait parfaitement. « -et oui je suis d’accord, mais si... » elle chercha ses mots quelques secondes pour éviter de dire une connerie plus grosse qu’elle et reprit : « -Vous avez vu le film Inception ? Implanter une idée dans l’esprit de quelqu’un. Pour qu’il se mette à y croire. Et ba l’opinion des autres peut avoir le même genre d’effet. Parfois les gens disent des choses, en pensant bien faire, ou vous ouvrir les yeux. Et si ils pensaient tout cela et que vous mettiez à le penser aussi ? A douter de… de nous ? » elle grimaça en disant cela parce que ça sonnait étrange dans sa bouche. Avec dix fois plus de sérieux elle ajouta en le regardant : « -je ne veux pas que vous vous mettiez à penser ce genre de chose de moi. » non parce que ça n’était pas du tout le cas ! Elle ne profitait pas de la situation. Elle n’en voulait pas à son argent. Elle avait seulement choisi de faire tomber quelques unes de ses barrières et d’accepter son aide. Rien de plus. Sauf que ça… qui serait à même de le comprendre en les voyant ainsi tout les deux ? L’avocat blindé, la pauvre sdf… pas mal de scénarios pouvaient se créer dans l’esprit des gens qui ne connaissaient pas la base de l’histoire. « -j’apprécie vraiment notre relation telle qu’elle est aujourd’hui. Et je n’ai pas envie de voir changer cela. Alors… pour le moment, vous pouvez comprendre que je sois réticente à l’idée de vous accompagner. Et puis il n’y a pas que vous qui n’aimez pas parler de vous. » qu’est ce qu’elle allait pouvoir raconter ? Sérieusement ?!

L’offre qu’il lui fit ensuite était bien plus plaisante. Les féministes se seraient révolté de la voir attendrit alors qu’il lui proposait de faire la cuisine. Mais pour Mac c’était une opportunité rêver. Et puis c’était aussi l’occasion de pouvoir cuisiner comme elle le voulait, de s’entraîner, de créer. « -j’aime vraiment cette idée... » avait elle soufflé avec son petit sourire tendre au coin des lèvres. Pour le mariage blanc, c’était une toute autre histoire, et en retrouvant son humour décalée, elle finit par dire : « -ouais… vous voulez pas m’épouser. Je comprends. » avec un petit haussement d’épaules, avant de le regarder avec une étincelle taquine dans les yeux.

« -s’il vous plais, profitez juste de la vue et d’excellente compagnie que vous offre ma personne. » elle était d’accord avec lui. « -et puis quand vous serez devenu gâteux, vous ne vous souviendrez plus vraiment de la sdf ramasser un soir en sortir de garde à vue. Alors vous souvenir du paysage que vous aurez regarder cinq minutes avec moi. » en gros ce qu’elle voulait dire, c’était qu’une photo n’était pas essentielle. Qu’il avait déjà des tonnes de beaux souvenirs en tête. « -oh mais c’est parfait ça ! » s’exclama la jeune femme alors qu’ils reprenaient la route. « -attendez vous… » commença Mac qui était un peu sur son nuage. Il lui en fallait vraiment peu au point où elle en était rendue. « -marché ? Produits frais et d’excellentes qualités ? » wahou… ça lui faisait presque tourner la tête. « -merci… je suis que ça peut paraître stupide mais… ça fait longtemps, bien longtemps que je n’ai pas pu exercer la cuisine comme j’aime le faire et je… ça me fait vraiment plaisir. » ouais elle avait conscience qu’elle pouvait à nouveau passer pour une cinglée. Un léger moment de silence avant qu’elle ne tende l’oreille et dise : « -oh écouter. On entends la chute d’eau ! Vous allez voir c’est magnifique ! » et elle pressa le pas pour enfin débouchée sur la vue splendide du lieu.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Lun 30 Mai - 21:02
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Le refus sans appel de Mac de l’accompagner lors des retrouvailles avec ses amis pris un sens nouveau lorsque cette dernière se justifia avec davantage de clarté et de sérieux. Elle craignait que le jugement de ses proches influe sa propre opinion à son encontre. Pas le moindre mot ne sortit de la bouche de David qui l’écouta avec attention jusqu’au bout. Pour première réaction, il s’arrêta de marcher sans la quitter du regard, puis rétorqua avec une assurance dont il faisait régulièrement preuve dans son métier « Votre absence de confiance en vous ne doit pas déteindre sur les gens qui vous entoure Mac » et fit les quelques pas manquant jusqu’à l’intéressée « Sachez que je ne suis pas un homme qu’on influence. J’ai mes propres opinions, elles ne sont pas tributaires de celles des autres. Lorsque je leur ai présenté Cheryl, mes amis ont été unanimes sur son compte : Elle n’était pas une femme pour moi. Elle était bien trop ambitieuse, indépendante, pas assez de principes rigides comme je peux en avoir, et ne parvenait jamais à prévoir le lendemain ». Il sourit avec douceur en repensant à feu son épouse et reprit « Je ne les ai pas écoutés. Ça serait mentir de dire que ça a été rose tous les jours. Notre relation a été faite de disputes, de menaces de divorce, mais avant tout, d’amour et de complicité, au point que nous avions envisagé d’adopter un autre enfant après Talia. On était complémentaire, et ça, mes amis ne s’en sont rendus compte que plusieurs années après, en s’excusant de l’avoir mal jugé ». Il resta un bref moment silencieux tout en la regardant fixement, puis reprit sa marche en rétorquant avec aplomb « Vous allez donc devoir trouver une autre excuse » parce que celle-ci n’était pas pertinente aux yeux de David. Il s’arrêta à nouveau tout en tournant la tête vers elle « Et pour votre information, je n’ai jamais ô grand jamais, ne serait-ce qu’envisagé que vous profitiez de moi, et personne ne sera capable de souffler cette malheureuse idée dans mon esprit. Vous avez été bien trop réticente à l’idée que je prenne soin de vous. Il faudrait être dingue pour penser que vous m’avez séduit pour obtenir mon argent » et reprit sa marche comme si de rien n’était.

Le sujet changea radicalement lorsque David lui proposa de prendre possession de la cuisine. Ce n’était pas une idée machiste qui était de mettre la femme aux fourneaux. Il n’avait jamais été dépendant de quiconque. Il souhaitait seulement que Mac puisse exprimer sa passion sans limite, et il était disposé à lui donner outils pour cela. Il rétorqua alors un « Bien » avec un sourire satisfait, avant de la taquiner un peu en lui proposant de l’épouser « Comprenez-moi, je ne peux pas épouser une femme incapable de prendre place sur mon canapé. Je ne suis pas dingue ! » en lui lançant un regard aussi taquin qu’elle, tout en continuant de marcher jusqu’à pouvoir profiter d’une vue à couper le souffle. Il regrettait seulement de ne pas pouvoir l’immortaliser en photo. Il tourna la tête vers Mac qui trouva des arguments pour défendre sa paroisse « Vous m’imaginez donc gâteux ? J’apprécie… Vous avez autant d’optimiste en mon avenir qu’en le vôtre à ce que je vois » en souriant, pas le moins du monde vexé par ces paroles.

Ils en revinrent à parler cuisine, et David lui précisa ne pas être compliqué en matière de nourriture, ce qui ravit Mac, le faisant sourire pour unique réponse, avant de lui proposer de se rendre au marché pour disposer de produits frais et de qualités pour œuvré dans la cuisine. Cette nouvelle la perturba. Il avait l’impression de lui avoir annoncé qu’il lui confiait l’entièreté de sa fortune « Oui » répondit-il et ajouta à la suite de Mac « Alors si vous êtes heureuse, je le suis aussi » et reprit la marche avant de froncer les sourcils, puis de tendre l’oreille. Il la suivit ensuite jusqu’à la cascade et apprécia la vue de la cascade. Il déposa le sac à dos au sol, puis retira ses chaussures et s’approcha de l’eau « Vous venez ? » puis grimaça « Elle est un peu froide, je vous préviens » et lui tendit la main pour l’aider « Venez » et s’enfonça dans l’eau, tout habillé. La journée était chaude, ses vêtements auraient le temps de sécher à l’air libre.


Charly
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Lun 30 Mai - 22:54
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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -absence ? Le mot est un peu fort quand même. Pour certaine chose j’ai confiance en moi. » elle parlait de la cuisine en priorité. Elle écouta l’histoire qu’il lui raconta, souriant avec douceur en le voyant évoquer sa femme avec un peu moins de tristesse dans le regard. « -non mon argument tient toujours après ce que vous venez de dire. » répliqua la jolie brune avant de s’expliquer : « -vous amis vont me voir une fois, et ils vont donc me juger, vous dire que je ne suis pas quelqu’un que vous devez garder dans votre entourage. Par conséquent, JE n’ai pas envie de faire leur connaissance. Parce qu’on me juge déjà bien trop à longueur de temps sans me connaître ou me laisser la moindre chance de montrer qui je suis vraiment. Peut être que cela ne vous fera pas changer d’avis, mais cela ne prévois pas pour moi une soirée merveilleuse alors je suis désolée mais pour le moment c’est toujours non. » ce qui laissait entrevoir qu’elle pouvait potentiellement changer d’avis. Ce qui était vrai. Elle se laissait la possibilité de le faire. Mais pas pour faire la connaissance de ses amis. Un haussement d’épaules avant d’annoncer : « -et puis si je suis à vos côtés, croyez moi vous aller en avoir des regards de pitié. Il est désespéré à ce point pour faire dans l’humanité et héberger une sdf ? Il dois vraiment s’ennuyer. Ou je ne sais quoi d’autre. Et puis on ne restera pas ensemble assez longtemps pour leur prouver qu’ils ont tord. » donc pour le moment, c’était un non. Une grimace et elle marmonna : « -c’est marrant, ça ne me fait jamais plaisir quand vous tournez vos phrases de cette façon. » comme si il fallait qu’il ait perdu l’esprit pour pouvoir la trouver jolie.

Elle fut ravie pour la cuisine et s’amusa de la réponse de David pour le mariage blanc. « -c’est votre canapé le problème, pas moi. Et je vous ai connu meilleur argumentateur. » un froncement de sourcils. Elle ne savait même pas si ce mot se disait. « -vous dites ça pour être gentil et ne pas soulever mes autres défauts. C’est mignon de votre part. » ajouta t elle en reprenant sa marche, sourire aux lèvres, amusées de cette conversation. « -ba quoi à plus de 90ans il y a tout de même des risques non ? » ça n’était pas méchant, c’était presque logique.

En ce qui concernait la cuisine, il la comblait. Vraiment ! Et elle savait d’avance que cela allait être difficile pour elle de se rendre au travail plutôt que de rester à l’appartement à cuisiner. En arrivant à la chute d’eau Mac sourit émerveillée par le spectacle. C’était comme dans son souvenir. Lorsqu’elle le vit retirer ses chaussures et ses chaussettes, Mac ne put s’empêcher un regard étonné. Il ne s’était pas imaginé un David capable d’aller se baigner dans un lieu sauvage. Elle resta là à le regarder avancer un peu. Et cligna des paupière lorsqu’il lui proposa de le rejoindre. « -heu… oui... » elle retira à son tour ses affaires et mis les pieds dans l’eau après avoir glissé sa main dans celle de l’avocat « -ah oui, elle n’est pas chaude chaude. » mais bon. Ils allaient s’habituer. Elle le lâcha pour avancer un peu plus, de l’eau bientôt jusqu’à la taille. « -si mes souvenirs sont bons, au centre le bassin est assez profond. » elle leva les yeux sur la cascade, les deux mains sur les hanches. « -on grimpait par là je crois. On peut passer derrière la chute d’eau. Il y a une sorte de grotte. On s’amusait à courir et on sautait en traversant l’eau. » un regard pour David et un sourire. De bons souvenirs. « -vous voulez qu’on aille voir ? » demanda Mac en ne sachant pas si elle se sentait encore capable de sauter comme dans sa jeunesse.

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Mar 31 Mai - 22:29
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
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« Vous avez raison. Vous avez confiance en vous lorsqu’il s’agit de cuisine, ou encore de voler le portefeuille d’un avocat. Toutefois, l’absence est totale lorsque ça concerne votre avenir, ou votre propre personne. Je me trompe ? » rétorqua-t-il avec un petit sourire en coin qui laissait sous-entendre qu’il avait tout de même raison dans la globalité. En ce qui concernait le fait qu’elle l’accompagne à Boston pour rencontrer ses amis, David se montra soudainement moins souriant, et Mac aussi. Le sujet était sensible pour la jeune femme qui ne désirait pas être jugée par des inconnus, au risque de voir l’avocat pensait similairement. Il avait beau évoquer des arguments indéniables, Mac n’était en rien convaincue, et décidait de ne pas l’accompagner. En tout cas, pas pour le moment. « Ils n’évoqueront jamais leur avis face à vous. Ils savent se tenir », puis ajouta avec un petit sourire espiègle « Toutefois, je remarque qu’on a fait un pas en avant. Vous avez dit « pas pour le moment », ce qui signifie qu’avec le temps, je parviendrais peut-être à vous convaincre du contraire », et c’était exactement ce pour quoi il était né : Convaincre. C’était l’essence même de son métier. Néanmoins, il fronça bien vite les sourcils, et rétorqua « Je n’avais aucunement l’attention de vous décrire comme une œuvre de charité ou une SDF. Je vous aurais présenté comme Mackenzie, la fille Foster, parce que votre affaire a fait les grands titres, cheffe de génie et qui, avec la force des choses, est devenue une personne proche ». Puis la regarda fixement avant de préciser « Vous ne vous voyez que comme une SDF. Sachez que vous êtes la seule de nous deux à vous voir ainsi. Personnellement, je vois une femme à qui la vie n’a pas fait de cadeau, mais qui dispose de qualités immenses pour créer de grandes choses. Elle a seulement besoin d’un coup de pouce du destin ». Il ne la voyait pas comme une sans-abris ou comme une œuvre de charité, mais bel et bien comme il venait de la décrire. Mais il était le seul à la percevoir de la sorte… Il se mit à rire doucement et ajouta « Je suis désolé, je peux me montrer parfois maladroit. Ne pensez pas un instant que je ne vous trouve pas charmante ou jolie, ça serait faux. Seulement… Comment dire cela… On va dire que j’ai perdu la faculté de regarder les femmes comme … comme si c’était possible de les séduire ». C’était tout aussi maladroit, mais il ne voulait pas qu’elle pense qu’elle n’était pas attirante. C’était nullement le cas, bien au contraire.

Un petit rire se fit entendre et acquiesça, obligé d’avouer qu’elle avait raison « Je suis plus à l’aise dans les tribunaux ». Argument peu pertinent, là aussi et se mit à sourire avec douceur, sans rien répondre à cela. Parce qu’en réalité, il aimait bien ces petits défauts. Mais le dire à voix haute pourrait être mal interprété, et il ne le souhaitait pas. Puis un nouveau rire et ajouta « Je ne pense pas arriver à vivre aussi vieux, donc n’ayez aucune crainte sur le fait que je devienne gâteux un jour. J’ai toujours pensé que je ne ferais pas de vieux os ». Il s’était souvent demandé s’il ne se ferait pas tuer par un client insatisfait et instable émotionnellement, ou encore en se faisant percuter par un taxi New-yorkais en traversant la rue.

Lorsqu’ils arrivèrent à la cascade, David eut l’impression de retrouver ses vingt-ans et se laissa conduire par cette nostalgie en s’enfonçant dans l’eau, puis tendit la main à Mac, l’entraînant avec lui dans l’eau froide « Non, pas vraiment » rétorqua-t-il avec un sourire et avança encore un peu dans l’eau. Il dirigea son regard vers le centre et acquiesça « Vous savez nager ? », puis suivit du regard Mac, avant de regarder le derrière de la cascade. Il haussa les épaules « Pourquoi pas. Je ne vous promets pas de sauter en traversant l’eau pour autant, mais par curiosité, pourquoi pas ». Il la suivit donc dans la grotte, remerciant sa condition physique pour grimper sans trop de difficulté « On pourrait camper ici cette nuit ? » proposa-t-il. Après tout, ils seraient à l’abris de tout, et il y avait pire comme endroit.

Charly
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres." - Page 19 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f503744695a47566b456c616851513d3d2d3132302e313564633761383236653838336132663435303139343134383236392e676966
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« -je n’ai pas volé votre portefeuille. » précisa Mac pour ne centième fois en parlant en même temps que lui. Puis elle ouvrit de nouveau la bouche, avant de la refermer en collant sa langue entre ses dents, les deux mains dans les poches de son pantalon, un sourire presque gêné. Il avait raison. « -en même temps, vous seriez à ma place, vous pensez que vous serriez capable de réagir autrement ? » lui demanda t elle à son tour avant de regarder par terre.

« -oui mais ça ne les empêchera pas de se dire que je ne colle pas avec le décor. Et ça se verra, ça se sentira. » elle en était certaine. « -je sais ce que j’ai dis. » et cela la fit sourire de le voir si heureux. Comme s’il avait marqué un point ! « -peut être. » souffla t elle avec à son tour un sourire qui laissait planer le doute. De toute façon ça n’était pas pour demain. « -la fille Foster ? Vraiment ? » avait elle répliqué en n’appréciant pas cette définition. De plus c’était la porte ouverte à un million de questions. Parce que les amis de David étaient certainement au courant que l’affaire Foster n’était pas des souvenirs plaisant pour lui. « -non. ça c’est une mauvaise définition. Ça laisse trop d’ouverture à des tonnes de questions de merde. » à plein de sujet qu’elle ne souhaitait pas aborder surtout avec des étrangers. Elle avait stoppé sa marche en disant cela, ouvrant les deux mains autour d’elle. « -et donc ? » commença Mac en faisait un pas vers lui avant de l’écouter jusqu’au bout. Encore une fois, les mots de David la touchèrent plus qu’elle ne l’aurait pensé. Et forcement cela fit réagir la jeune femme à sa façon : « -parce que vous vous appelez destin maintenant ? » avant de reprendre sa marche.

Il proposa ensuite un mariage blanc et elle lui adressa un petit sourire tout en observant la vue. « -vous devriez donner des cours. Aux autres hommes. Il y en a un paquet qui aurait besoin d’être un peu plus comme vous plutôt qu’à baver devant tout ce qui bouge. » elle le regarda un instant avant d’ajouter en tournant à nouveau la tête vers le paysage : « -c’est un peu déroutant parfois, mais c’est aussi très très appréciable. » et elle tenait à insister sur ce point. Pouvoir parler, rire, se confier à un homme sans qu’il ait d’arrière pensée, oui, c’était vraiment appréciable. Elle se mis à rire en même temps que lui, de bon coeur en déclarant : « -pourtant j’estime être bien moins impressionnante ! » oui ça n’avait rien avoir ! « -mais si mais si ! Je viendrais vous rendre visite, ou bien en sera dans la même maison de retraite ! Histoire de faire passer le temps et de jouer au poker au lieu du scrabble. » et pourquoi pas ! Enfin ça aussi ça n’était pas prévu pour demain.

Mac resta assez stupéfaite de voir David retirer ses chaussures sans la moindre hésitation. Cela la fit sourire d’ailleurs et elle en fit de même tout en acceptant l’invitation à la suivre. « -oui et vous ? » elle avait appris enfant, et ça lui avait bien servit durant tout ses voyages, surtout ceux en Asie. Un sourire et elle dit : « -mais si ! » avant de prendre le chemin pas vraiment sécurisé pour grimper derrière la chute d’eau. « -non ! Vous allez voir plus haut c’est encore plus beau ! Et puis ça risque d’être trop humide. Sans compter le bruit de l’eau qui va me donner envie de faire pipi toutes les trois secondes ! » elle y alla de son petit rire avant de reculer et de prendre son élan : « -aller ! Go ! Je vous attends en bas ! » elle s’élança mais ne sauta pas. « -non en faite donnez moi la main. » en lui tendant la dite main. « -à trois. Un… deux… trois... » elle ne lui laissa pas le choix, pas le temps de dire quoi que se soit et ils traversèrent la chute d’eau pour plonger dans le bassin juste en bas. Mac remonta sans difficulté et poussa un cri de bien être et de bonheur : « -youhou !!! » en levant les deux mains aux dessus de la tête, avant de recoiffer rapidement ses cheveux et de chercher David du regard.

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Manhattan Redlish
Mer 1 Juin - 20:38
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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« Oui, c’est vrai. Vous l’avez trouvé » précisa-t-il avec un petit sourire en coin qui signifiait qu’il commençait réellement à prendre goût à la taquiner et à la tournure décontractée de leur relation. Et c’était cette nouvelle relation qui ne faisait que croître l’opinion positive qu’il avait d’elle, et il la savait capable de réussir, même si ce n’était pas son cas. Il l’observa un instant, réfléchissant à sa question, avant de répondre « Oui. Parce que ce n’est pas parce que je n’ai pas de valeur aux yeux des gens, que je n’en ai pas pour autant pour moi. Si vous voulez que les autres vous perçoivent à votre juste valeur, alors vous devez montrer que vous, vous croyez en vous, peu importe les épreuves ». Il en était la preuve vivante. De nature renfermée et réservée, David savait pour autant s’imposer face à l’opposition ou encore aux clients qui avaient tendance à hausser le temps face à lui afin de le déstabiliser, en vain. Il connaissait sa valeur, ses capacités, et ne doutait jamais de lui. Ainsi, il imposait naturellement le respect. Toutefois, il avait beau tenter de la rassurer, il ne parvenait pas à la convaincre de l’accompagner voir ses amis… « Je peux vous assurer que vêtue de votre nouvelle garde-robe, vous passerez inaperçue. Vous pouvez me faire confiance », mais quand elle avoua à demi-mot que sa réponse n’était finalement pas définitive, David se mit à sourire comme un enfant, satisfait de sa réponse « C’est toujours ça de pris ! » et lui proposa de la désigner comme Mackenzie Foster, mais elle n'en fut pas convaincue « Oui. La fille Foster, parce que c’est ce que vous êtes. Vous cacher derrière votre nom n’empêchera pas les ragots. Vous devez assumer qui vous êtes, ou alors changez de nom. Toutefois, vous devez savoir que vous n’allez pas pouvoir échapper indéfiniment à votre nom ». Elle devait en prendre conscience, et le plus tôt serait le mieux. « Donnez-moi un exemple de questions ? », curieux de connaître le fond de la pensée de Mac.

David resta sur place quand la jeune femme approcha d’un pas en sa direction « Et donc arrêtez de vous décrire comme une SDF, mais décrivez-vous comme une femme pétillante, qui est passionnée de cuisine de grands chefs, sans pour autant bouder une part de pizza et une bière devant un film le soir. Que vous avez su encaisser les adversités de la vie comme peu avant vous, et que vous êtes toujours debout et toujours prête à en découvre avec la vie ». C’était comme ça que Mac devait se décrire, et non comme une SDF. Parce que ce n’était pas l’image qui la caractérisait le mieux. Un petit sourire en coin suivit d’un haussement d’épaule « Peut-être bien ». En tout cas, il en avait tout l’air d’un point de vue extérieur.

Ils reprirent ensuite tranquillement leur marche, et ne put s’empêcher d’émettre un petit rire amusé tout en lançant un regard en coin à Mac « Certaines femmes aiment être désirées, et regardées ainsi. Certaines pensent même que je suis gay à agir de la sorte ». Parfois il acquiesçait pour éviter une conversation trop pénible. Il sourit, riant presque à ce qu’elle ajouta et rétorqua « Je me doute. Mais ce n’est pas parce que je ne désire pas davantage de vous, que je ne vous trouve pas charmante physique et intellectuellement ». Il appréciait sa compagnie, et elle était jolie. Pour autant, il n’aspirait pas à passer la nuit en sa compagnie. Il laissait ça aux autres hommes. « Pour vous, c’est impressionnant, pour moi, c’est ma maison ». Donc tout ce qui se trouvait en dehors était impressionnant pour David, et encore plus les relations humaines. « Vous avez conscience que vous serez sûrement locataire, vous aussi, de cette maison de retraite ?! Non parce que si mes souvenirs sont bons, vous êtes à peine plus jeune que moi ». Donc à moins qu’elle lui ait caché une potion de jouvence éternelle, elle allait finir dans le même endroit que lui.

Quand ils entrèrent dans l’eau fraiche de la cascade, David voulu s’assurer que Mac savait nager, et acquiesça pour seule réponse, tout en observant les environs, et lorsqu’elle lui parla de la grotte extérieure, il ne fut pas vraiment convaincu à l’idée de se jeter dans l’eau. Pour autant, il suivit tout de même Mac jusqu’à destination, et en vint même à lui proposer de dormir ici. Un petit sourire amusé et rétorqua « Je vous fait confiance alors ». Si c’était plus beau en haut, alors d’accord. Il sourit à son petit rire et fronça les sourcils « Non ! Non ! ». Il n’avait pas envie de sauter. Mais elle ne lui laissa pas le choix, agrippant sa main pour l’entraîner avec elle. En arrivant dans l’eau, David resta en sous-marin quelques secondes, pour arriver derrière Mac, et l’entraîna sous l’eau quelques secondes, puis sorti la tête de l’eau en riant « C’est pour m’avoir obligé à sauter » et plaqua ses cheveux en arrière, et se passa une main sur le visage pour ôter l’eau « On est trempé maintenant ! Vous venez ? On reprend la route avant que la nuit ne tombe et puis je commence à avoir de l’appétit, pas vous ? ».


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Mer 1 Juin - 21:23
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Mac haussa les sourcils, perplexe sur ce qu’il venait de dire. Cela faisait un bon moment déjà, trop longtemps à son goût d’ailleurs, qu’elle se battait pour que les gens réalisent qu’elle avait de la valeur. Qu’elle n’était pas uniquement la fille d’un couple qui avait fait la une des journaux et qui finissaient leurs vies en prison. A force d’être traiter comme une rien du tout, forcement on commençait à croire en cela. On n’avait plus la force de se battre. On baissait les bras. « -vous me demandez donc de jouer un rôle ? Parce que je ne suis pas forcement la femme qui va avec la nouvelle tenue et vous le savez. » loin de là même ! Sa façon d’être, de parler, ses manières. Elle avait passé trop de temps dans la misère. Au contact de David elle se sentait un peu moins sauvage, un peu moins farouche mais tout de même. Elle n’était pas dupe et les amis de l’avocat ne le seraient pas non plus. « -je suis au courant merci. Ce nom pourri mon existence depuis plus de six ans. Et maintenant que je suis au courant de ce qu’on fait mes parents… comment voulez vous que j’assume ça ?! » parce que c’était tout simplement horrible ! Comment faire comprendre aux gens qu’elle n’avait rien avoir avec l’affaire, qu’elle n’était pas dans la combine et que jusqu’à peu de temps, elle ne se doutait de rien. « -et bien j’imagine qu’ils vont vouloir des détails, savoir si j’étais au courant, savoir pourquoi mes parents ont fait cela. » elle n’était même pas capable de le dire à voix haute. Elle n’avait pas envie de parler plus longtemps de ses parents.

Elle écouta la définition que David fit d’elle, et à nouveau elle réalisa qu’il croyait vraiment en elle. C’était assez sur réaliste d’ailleurs. Comment pouvait il voir tout cela en elle alors que de son côté elle se sentait seulement fatiguée d’avoir trop lutter. Un sourire tendre s’en suivit. Bien sur qu’il était son coup de pousse du destin. Elle en était consciente. Et elle ne lui dirait jamais assez merci pour tout ce qu’il faisait et allait encore faire pour elle.

« -gay ? Non ! Vous n’avez rien d’un homme gay. » enfin en tout cas de son point de vue. Mais c’était sans doute parce qu’elle connaissait maintenant l’amour qu’il avait pour sa femme et la douleur de sa perte. Elle comprenait qu’il ne regarde plus les femmes de façon intéressé. Le désir était mort avec son amour. « -merci... » souffla Mac en appréciant le compliment avant d’ajouter : « -je vous l’ai dis c’est agréable de ne pas avoir cette sorte d’ambiguïté. De devoir chercher entre les lignes ce que vous vouliez dire ou ce que vous avez pensé. De savoir si vous allez mal interprété mes mots ou mes gestes. » un autre homme aurait détaillé son corps au petit matin lorsqu’elle débarquait dans la cuisine pas forcement vêtue de façon décente. « -on se mettra à nouveau en colocation si vous voulez. Ça vous évitera de devenir un vieux con aigrit et moi une vieille foldingue. » le tableau n’était pas très reluisant mais c’était amusant tout de même.

La chute d’eau, la grotte cachée, cela raviva bien des souvenirs dans l’esprit de Mac. Et elle ne laissa pas le choix à David que de sauter avec elle. Une fois dans l’eau, après son cri de joie, la jolie brune chercha des yeux l’avocat : « -David ? David ?! » une petite pointe de panique dans la voix avant de couler à pique en se sentant entraîner vers le fond. Elle remonta et inspira à plein poumons avant de rire, et de lui envoyer une vague dans la figure. « -vous avez adoré, avouez ! » lui lança la jeune femme. « -si et comme ça nous aurons le temps de faire un feu de camp, histoire de sécher un peu. » elle sortie de l’eau et retira son tshirt en tournant le dos à David. Elle l’essora et en fit de même avec ses cheveux avant de remettre son haut encore humide mais déjà bien moins dégoulinant. Mac enfila ses chaussure et prit son sac à dos, avant de se remettre en marche. « -c’est quoi le truc le plus fou que vous ayez fais dans votre vie ? » lui demanda t elle tout en avançant.

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Jeu 2 Juin - 14:55
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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David la regarda fixement, comme il le faisait à chaque fois qu’il réfléchissait et rétorqua « Oui. Parce que bien souvent, il est plus facile de jouer un autre rôle que le sien ». C’était une manière de se protéger, d’éviter les questions indiscrètes ou non. Ainsi, derrière sa jolie tenue, la SDF disparaissait aux yeux de tous. Elle devenait seulement Mac, une amie de l’avocat affairiste. Toutefois, David lui conseillait d’arrêter de se cacher, d’assumer pleinement son nom de famille, mais son opinion ne fut pas partagée par l’intéressée « Je ne vous demande pas d’assumer les actes de vos parents, c’est tout bonnement impossible. Je vous demande d’assumer votre nom comme étant celui d’une femme qui a su se relever face à l’adversité, en s’émancipant des actes horribles de ses ascendants ». C’était cela qu’il tentait de lui faire comprendre. Elle ne pouvait pas changer de nom, et elle ne pourrait pas non plus se cacher indéfiniment aux yeux du monde. Un jour ou l’autre, elle devra le prononcer à voix haute, et ainsi porter le lourd héritage inhérent. David se mit à réfléchir aux hypothèses de Mac, puis haussa légèrement les épaules « Je ne saurais vous dire. Et on ne le saura jamais si vous ne m’accompagnez pas » rétorqua-t-il avec un petit sourire espiègle. Oui, il prêchait pour sa paroisse parce qu’il ne souhaitait pas s’y rendre seul.

Un petit rire et rétorqua « Parce que vous pensez que ça se voit chez tous les hommes ? » en étant assez sceptique sur ce point. Le frère de sa femme était gay, et il ne s’en aurait jamais douté en le voyant. Certains étaient efféminés, d’autres non. En revanche, c’était souvent la première hypothèse qui était formulée quand David expliquait ne pas être intéressé. Un sourire doux se glissa ensuite sur ses lèvres et rétorqua un « Je vous en prie » à son remerciement. Un hochement de tête avant de répondre « Vous pouvez ainsi être vous-mêmes sans craindre que je succombe d’une quelconque manière ». Son désir et son amour des femmes avaient disparu au décès de la sienne. C’était ainsi. Certaines personnes parvenaient à le comprendre, d’autres non. Un petit rire suivit le fil de leur conversation « Faisons ça ! ». L’idée était assez séduisante.

La petite baignade improvisée se termina en un saut au travers de la cascade, malgré lui. Par conséquent, David décida de se venger en nageant jusqu’à elle et l’entraîna dans les profondeurs avant de remonter la tête hors de l’eau. Cela amusa semblablement Mac qui se mit à rire de bon cœur, ce qui le fit sourire avec amusement « C’était sympathique » conclut-il sa petite expérience. Un acquiescement devant la proposition de Mackenzie « Oui, avec plaisir » et la rejoignit hors de l’eau. Un rapide regard quand elle ôta son haut, puis un nouveau rapide quelques secondes après, et fronça les sourcils, quelque peu perturbé, et tourna le dos à cette dernière pour retirer ses vêtements à l’exception de son boxer, essorant le tout tour à tour, et renfila ses vêtements et se saisit du sac tout en répondant à la jeune femme « Le plus fou ? ». Il se mit à réfléchir quelques secondes et ajouta « J’ai tenté de faire voler un avion appartenant à mon oncle. Les petits hydravions… Je n’ai jamais pris de cours de pilotage. C’est mon oncle qui m’a arrêté avant que je fasse une bêtise » en riant presque à ce souvenir « Et vous ? ».

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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -mais je n’en ai pas envie. » répliqua Mac assez rapidement. « -je veux bien gommer quelques peu certains traits de mon caractère, retrouver un semblant de bonnes manières mais jouer un rôle… » elle leva les deux mains comme si elle laissait déjà tomber l’idée. Elle était bien trop elle, bien trop authentique pour se glisser dans la peau d’une femme qu’elle n’était pas et ne voulait pas être. C’était juste bon à se retrouver dans un engrenage de mensonge jusqu’à se faire prendre. Tout cela pour quoi ? C’était si compliqué que ça d’être accepté pour qui on était ? Forcement dans le monde de David, elle savait parfaitement qu’elle ferait tache. Mais c’était ok ! Elle n’avait pas envie de faire partie de ce monde. Et ce monde ne voulait pas d’elle de toute manière. « -parce que vous trouvez que j’ai l’air de mettre relevé ? » demanda la jeune femme avec une pointe de mauvaise foi. Elle n’avait pas envie de parler de ses parents, encore moins de leur crime. Pas maintenant. Pas ce weekend alors qu’ils étaient censés profiter. Elle finit par plisser les yeux avec un sourire forcer lorsqu’il glissa à nouveau qu’elle devait venir avec lui. Pour le moment, pas la peine d’insister. Ils en reparleraient lorsqu’il aurait une invitation.

« -non, je ne dis pas que ça saute aux yeux. Il n’y a pas que le physique. Je sais pas comment vous l’expliquer mais ça… ça se sent c’est tout. Vous n’êtes pas gay. Voilà tout. » elle ne savait pas du tout comment lui expliquer. Mais c’était évident qu’il n’était pas attiré par les hommes. S’en suivit un petit temps de compliments et de remerciement, ainsi que la confidence de trouver cela agréable de ne pas être regarder de haut en bas ou envisagé comme un casse dalle. « -merveilleux ! Enfin dans la limite du raisonnable tout de même. » répliqua Mac avec son petit rire bien à elle. Elle n’avait pas l’intention de se balader nue sous ses yeux. Puis elle lui tendit la main pour sceller le pacte poste retraite. « -vendu ! » clama la jeune femme avant de reprendre sa marche.

« -sympathique ? Vous n’avez pas mieux ? Moi je dirais vivifiant ! Revigorant ! » elle sortie de l’eau en énumérant encore quelques adjectifs : « -j’ai adoré, c’était génial ! Ça m’a rajeunit ! » ils n’en avaient plus pour très longtemps de marche avant d’arriver au refuge. Pour le moment, Mac gardait en tête l’idée de dormir à la belle étoile, mais un point de replis était toujours sympa au cas ou le temps virait à la pluie. Elle reprit la marche et relança la discussion : « -vous aviez quel âge ? » demanda t elle intriguée. « -moi… j’ai passé un mois sur une ile complètement coupé du monde, avec des gens que je ne connaissais pas. Un peu comme dans le film La plage, si ça vous parle. » pas sur qu’il ait vu ce genre de film mais bon. « -c’était lors de mon tour du monde. » des trucs de fou elle en avait fait, mais ça c’était sans doute le plus dingue. Au bout d’un moment elle s’était lassée et avait reprit le cours de son voyage.
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