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LE TEMPS D'UN RP

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mar 26 Avr - 19:46
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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À la demande de son invitée d’un soir, David se remit à sourire avec douceur sans quitter la jeune femme du regard alors qu’elle avait le rose aux joues résultant de leur petit échange. Le contraste avec leur conversation de la matinée était frappant. Alors que quelques heures plus tôt, ils s’agaçaient mutuellement, au point d’interpréter négativement la moindre des paroles ou le moindre geste, voilà que ce soir, ils passaient une agréable soirée en compagnie de l’autre. Et certains gestes ne trompaient pas. Cette manière de baisser les yeux, de sourire, de glisser cette mèche derrière son oreille… Tout cela laissait penser à l’avocat qu’elle n'était pas si insensible que cela à son charme, et ça le fit sourire davantage, sans pour autant le lui faire remarquer à voix haute. Il le nota simplement dans un coin de son esprit, comme il l’avait fait au sujet du compliment qu’elle avait formulé le matin même au sujet de ses fesses. Un argument auquel ne semblait pas s’attendre McKenzie dont la réaction fit presque rire l’avocat qui attendait qu’elle se justifie. Il la regarda avec espièglerie tout en croisant les bras, acquiesçant en prononçant un « Hum, hum » peu convaincu par la défense de la jeune femme. Puis il décroisa les bras sans se départir de cette petite étincelle espiègle qui dansait dans les prunelles claires de l’avocat « Bien sûr. C’était sûrement plus agréable que de regarder les marches ». Généralement, il regardait où il marchait, même lorsqu’il gravissait les marches, mais peut-être que McKenzie préférait lever la tête et observer les environs.

Un sourire se dessina sur les lèvres de David alors qu’elle se montra ironique à son encontre, peu convaincue par ce qu’il venait de dire « J’ai croisé des cas désespérés dans ma carrière. Tout particulièrement lorsque je travaillais au bureau du procureur. Vous n’en êtes pas un. Vous avez juste besoin d’un peu d’aide pour vous en sortir ». En tout cas, c’était ce qu’il pensait. Cela étant, McKenzie n’avait sûrement pas la même vision des choses et il pouvait le comprendre. Quant à son commentaire sur le fait qu’il avait vieilli depuis la photo, il sourit aux paroles de la jeune femme « Moi aussi » avant de hausser les sourcils, surprise par le compliment qu’elle venait de lui faire et qui le fit sourire, presque gêné de ces quelques mots « Je… Merci ». Oui, ce fut la seule réponse qu’il trouva au compliment de cette dernière. Finalement, lui non plus n’était pas habitué aux compliments.

Lorsque le sujet dévia sur Donna et sa capacité à être au courant de tout, la conversation devint soudainement plus légère, ce qui leur convenait parfaitement, et amusa même David « Premièrement, je suis un patron agréable. Je le suis moins avec la clientèle. Ensuite, on s’est connu à mes débuts chez le Procureur. Cela fait donc pas loin de quinze ans qu’elle me côtoie chaque jour ». Oui, c’était sûrement sa relation la plus longue avec une femme. Il fit ensuite un signe négatif de la tête tout en portant sa bière à ses lèvres, avalant sa gorgée avant de joindre la parole au geste « Vous n’avez pas été très souriante, je vous le rappelle, et vous avez même emmené mon plat en retard. Sans parler du vol de mon portefeuille. Donc c’était 50/50 ». Oui, elle avait aussi ses torts. Il souffla ensuite « Et maintenant vous dormez dans ma chambre d’ami ». La vie était parfois étrange en y pensant.

Et voilà que maintenant, David envisageait de caser la jeune femme avec son jeune frère, et même d’être un jour tonton « Les deux » répondit-il tout en terminant sa bière d’une simple gorgée. Il jeta ensuite un coup d’œil à la bière qu’il déposa sur la table basse « Non, il m’en faut plus », surtout qu’il avait eu de l’entraînement à la suite du décès de sa famille. Il se leva pour la suivre dans la cuisine afin de servir la glace. Il se mit à rire « Pardon, ma phrase n’était peut-être pas correcte. Mais c’était un compliment ». Enfin, un compliment à la McArthur. Elle finirait par s’y faire. Il la regarda tester la glace avant d’acquiescer « Oui, il me semble » et quitta la cuisine pour se rendre au bar, et en sorti une bouteille de rhum qu’il lui tendit « Tenez » et reprit place à ses côtés, prenant la cuillère de cette dernière pour goûter la glace « Bon choix » et reposa la cuillère sur l’établi. Il haussa ensuite les sourcils, baissant légèrement la tête en entendant les paroles de Mac, puis se mit à rire de bon cœur tout en s’appuyant dos à l’établi, aux côtés de son invitée « Je me demandais quand est-ce que vous alliez me le ressortir ! » et se justifia « C’était justifié au vu du contexte. J’ai seulement posé ma main sur vous » et reposa sa main sur sa hanche sans la quitter des yeux « Comme ça. Et vous avez fait tout une simagrée, comme si je vous agressais sexuellement » et retira sa main pour la poser sur l’établi derrière lui « Et je ne me souviens pas de vous avoir dit que vous étiez irrésistiblement attachante. La glace vous a refroidi les neurones », puis donna un coup de menton en direction du rhum « Qu’est-ce que vous allez en faire ? ».

Charly
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Charly
Mer 27 Avr - 10:37
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Mac avait de nouveau ouvert la bouche, avant d’ouvrir les deux mains comme si elle s’apprêtait à donner un autre argument. Mais elle referma à nouveau la bouche avant de pointer David du doigt : « -vous savez quoi, la prochaine fois je passerais devant. » ça lui éviterait ce genre de conversation, et ce genre de confession aussi. Mais elle sourit amusée pour tout cela et finit par ajouter : « -et puis en fait vous savez quoi, je vais assumer. Mais ça sert à quoi de mettre des pantalons de costume qui mets en valeur si c’est ne pas être regardé ? » puis elle pouffa de rire avant d’ajouter : « -oh mon dieu, heureusement que ça n’est pas mon l’avocate ! Je ne fais que m’enfoncer ! » elle prit sa bière et grimaça parce qu’elle était vide. Merde…

« -un peu d’aide ? Moi j’imaginais plus comme un miracle. Parce que techniquement un peu d’aide c’est ce que vous m’offrez depuis deux jours et mise à part un peu de confort, votre compagnie qui pour une fois n’est pas déplaisante, et peut être éviter la case prison, cela ne résous pas grand-chose. Dans une semaine je serais toujours à court de fric, je vivrais toujours dans ma voiture... » un haussement d’épaule. Oui, il lui fallait un miracle. « -enfin pour un miracle faudrait peut être que je me mette un peu à prier ou je ne sais quoi… » ironisa la jeune femme. Ensuite, forcement elle sauta sur l’occasion pour se foutre de lui. A nouveau elle le pointa du doigt : « -ooohh qui est gêné du compliment maintenant ! » avant de rire à nouveau pour finir par lui sourire.

Lorsqu’ils en vinrent à parler de Donna, Mac appuya : « -quinze ans ? Wahou… » elle hocha la tête : « -soit vous payez très bien, soit elle a des penchants étranges que je ne partage pas. » comme souvent, elle faisait passer cela avec une pointe d’humour. « -donc en soit si je veux connaître vos secrets, c’est à elle que je dois m’adresser. » conclue Mac avec un sourire carnassier comme si c’était son unique but dans la vie. « -je savais parfaitement qui vous étiez. » répliqua Mac en parlant en même temps que lui. « -je ne suis jamais ponctuelle, ça il va falloir que vous y faire. » elle ouvrit à nouveau la bouche avant d’ajouter : « -ok très bien, donc pour que vous arrêtiez de vous faire des idées, je vais vous dire la vérité. J’ai trouvé votre porte feuille sur la banquette, une fois votre petit numéro de gros riche méprisant terminé. » elle compta sur ses doigts : « -je n’ai pas fais vos poches, je n’ai pas de talent de pickpocket et je vous l’ai ramené. » elle ajouta en marmonnant un peu : « -et ok d’accord j’ai pris votre fric, mais qui se balade avec autant de billet ! Mettez vous à ma place, vous auriez fait pareil. Ça n’était même pas dirigé contre vous, j’avais seulement besoin de blé et il était là à porté de main ! » elle savait qu’il ne pouvait pas comprendre parce que vivre dans le besoin, dans la rue et le froid, il ne connaissait pas. Malgré tout cela, il l’avait invité à loger dans sa chambre d’ami et lui avait même proposé de rester un peu plus que deux jours. Donc finalement, elle avait raison, même lui était capable de l’apprécier.

« -quoi ? Arrêtez de rêver ça n’arrivera pas, même si je comprends parfaitement que vous n’ayez pas envie de me voir disparaître. »
pour le compliment que David ajouta, Mac fut incapable de faire face et de les recevoir. Non, là c’était un peu trop. Alors elle continua sur son humour et se leva en prétendant qu’il avait trop bu pour être capable de dire des choses pareil. « -j’avais bien compris. » souffla t elle avant de lui demandé de l’alcool pour agrémenter la glace. « -vous croyez quoi, que je suis nulle en glace ? » elle le regarda avec son petit sourire en coin. « -par contre c’était ma cuillère. » précisa Mac en le voyant reposer l’objet. « -ça m’a obsédé toute l’après midi... » répondit Mac avec grand sérieux. Elle baissa les yeux sur la main qu’il venait de poser sur elle, avant de relevé le visage : « -simagrée ? Qui utilise ce mot à par vous ? » grimaça la jeune femme avant de répondre vraiment tout en sortant une autre cuillère : « -je n’ai pas cru que vous alliez m’agresser. Loin de moi cette idée comme je vous l’ai dis ensuite, argument que vous n’avez pas compris d’ailleurs. Non j’ai… » elle commença à travailler la glace tout en poursuivant : « -j’ai été blessée en fait. Si vous aviez pu me jeter dans un placard ou me faire disparaître d’un claquement de doigt vous l’auriez fait. Ce n’est pas votre main sur moi qui m’a fait réagir ainsi, c’est votre empressement de me cacher aux yeux de l’autre connard en costume. » Elle regarda les bols qu’elle avait rempli. « -j’espère que vous aimez vraiment la glace parce que... » Mac désigna les bols : elle en avait mis une sacrée quantité. « -ça. » ajouta t elle alors qu’il lui demanda ce qu’elle allait faire de l’alcool. Mac baigna la glace du liquide ambrée qui sentait bon les vacances, et planta la cuillère de David dans son bol avant de lui tendre : « -et vous allez vous en rentre compte… que je suis irrésistiblement attachante. Ne vous en faites pas. » un clin d’oeil et elle reprit le chemin du salon, son propre bol dans les mains. Elle prit la première bouchée avant de dire : « -vous savez… je me suis habituée à dormir dans ma voiture, au froid, à ne pas manger tous les jours, et à bien d’autres choses, mais... » elle prit une nouvelle cuillère : « -mais la gêne, voir la honte que peuvent éprouver les gens, parce qu’on va pas se mentir, ça se vois un peu quand même que je suis dans la merde, et bien… » une nouvelle cuillère : « -ça je… ça fait toujours mal. » et c’était ce coup de poignard qu’elle avait prit en plein coeur, comme à chaque fois que ça se produisait, lorsqu’il l’avait poussé dans l’ascenseur. Ça qui l’avait fait réagir, et pas du tout une histoire de peur d’agression quelconque.

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 27 Avr - 14:26
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
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Comment ses fesses moulées parfaitement dans son costume sur mesure était devenu leur sujet de conversation ? À l’heure actuelle, David ne pourrait plus vraiment le dire, bien trop occupé à sourire alors que McKenzie s’empêtrait toute seule dans sa propre défense. Il osa un « Comme vous le souhaitez » avant qu’elle ne décide d’assumer son regard indiscret sur sa silhouette, et continua de sourire alors qu’elle se mettait à rire face à sa piètre défense « C’est ce que je vois » confirma-t-il sans la quitter du regard, et rétorqua « Et pour votre gouverne, je ne mets pas des costumes pour permettre aux femmes d’en profiter, mais tout simplement parce que j’aime leurs coupes ». Parce qu’il se confortait dans son célibat, et qu’il ne cherchait pas à plaire à la gente féminine. Ce que dénonçait Donna qui aspirait à lui trouver une femme depuis quelques mois maintenant. Elle voulait à tout prix qu’il trouve une femme qui saurait lui rendre sa joie de vivre d’antan. C’était peine perdue pour l’avocat. Et il ne semblait pas être le seul à avoir besoin d’un miracle au vu des dires de Mac. Il s’autorisa un petit rire quand elle souligna son agréable compagnie relevant presque de l’exceptionnel « Pour la voiture, ce n’est pas encore sûr. Vous avez dit que vous alliez réfléchir à ma proposition de rester ici encore quelques temps », puis ajouta « Je vous le déconseille. Prier ne sert qu’à perdre son temps à l’Église. Vous avez déjà assez froid dans votre voiture ». Oui, avec le décès de sa famille, David avait perdu foi en toute force supérieure. Prier était devenu inutile pour lui.

Et voilà que maintenant, c’était David qui se mettait à être mal à l’aise face au compliment de Mac qui s’en amusa, à son tour. Juste retour des choses « Je ne suis pas habitué non plus » tout en la regardant avec amusement, alors que son sourire trahissait sa gêne. Par chance, le sujet dévia sur son assistante. Quinze ans de bons et loyaux services. Ce qui semblait étonner Mac « Oui. Le temps passe à une allure… ». Quinze ans. Même lui ne parvenait pas à y croire. Il la regarda fixement « Je paie très bien, mais j’aspire à l’idée que ma compagnie lui ait agréable ». Et puis ils avaient toujours eu une relation particulière. Elle lui disait ses quatre vérités, se montrer indiscrète, écouter toutes ses conversations, même privées, et il acceptait tout cela de la jeune femme. Elle n’était pas sûre de trouver un tel seuil de tolérance auprès d’un autre avocat. Un hochement de tête alors qu’il prenait une chips « Exactement ». Mais il ne craignait pas qu’elle dévoile tout pour autant. Donna avait un professionnalisme qui le surprenait parfois « Vous pouvez aussi me poser directement les questions ». Après tout, il n’avait rien à cacher. En tout cas, pas à sa connaissance.

« Je ne suis pas un gros riche méprisant » rétorqua-t-il en même temps qu’elle et la regarda fixement « Les gens qui préfèrent payer en liquide ou qui donne de gros pourboires aux serveuses qui sont aimables » conclut-il avec un petit sourire en coin « Vous avez de la chance que ce n’était pas tout ce qui me restait pour finir le mois ». Après tout, elle aurait pu tomber sur un homme en apparence riche, mais qui vivait seulement au-dessus de ses moyens. Après tout, il était quand même venu prendre son déjeuner dans son restaurant. Ça aurait pu être un indice. Lorsqu’il évoqua une probable relation avec son frère, et peut-être des enfants, la jeune femme ne semblait pas convaincue « C’est parce que vous ne l’avez pas encore rencontré ». Généralement, les femmes ne restaient pas insensibles au charme de son jeune frère. Davantage au sien.

Ils finirent par se rendre dans la cuisine, enfin jusqu’à ce qu’elle demande à David du rhum. Il s’éclipsa alors pour aller en chercher et le lui ramena « Non. J’étais seulement sceptique » et lui rendit sa cuillère « C’est bon. Je ne suis pas malade » et reprit son sérieux « Sérieusement ? », puis se mit à sourire tout en la regardant préparer le dessert « Aucune idée » tout en relevant ses yeux clairs sur elle. Il avait encore un vocabulaire soutenu qui pouvait en agacer certains, mais il avait été éduqué ainsi. De surcroît, le droit nécessitait un vocabulaire riche et soutenu. Déformation professionnelle. Appuyé contre le comptoir de sa cuisine, il l’observa fixement, sans sourire. Il avait repris son sérieux naturel. Il hocha lentement de la tête, comme pour lui démontrer qu’il avait écouté, et décida de faire une mise au point après un « J’aime la glace » et ajouta « Je n’ai pas souhaité vous cacher aux yeux de Nigel. Je souhaitais me cacher moi aux yeux de Nigel. Si on avait continué de marcher jusqu’à lui, il nous aurait interrompu dans notre élan, se serait sûrement montré désobligeant à mon encontre, et je ne souhaitais pas être rabaissé devant vous. En aucun cas, j’ai eu honte de vous ». Ça ne lui avait jamais traversé l’esprit de vouloir la cacher. Il se saisit du bol et en prit une gorgée « C’est fort ! » et reprit une bouchée parce que ça restait agréable malgré tout. Il se mit à rire doucement « Il me tarde alors », sous-entendant, pour la taquiner, que pour le moment, ça ne lui sautait pas aux yeux.

Il continua de manger sa glace, puis releva son regard sur elle quand elle commença à se confier sur elle, sur le comportement de certaines personnes à son égard. Il chercha son regard en baissant légèrement la tête et rétorqua avec aplomb « Je n’ai pas honte de vous » et précisa « Et je suis désolé si mon comportement vous a fait croire le contraire ». Il ne souhaitait pas lui faire du mal. C’était uniquement pour lui qu’il avait souhaité éviter Nigel. Pas pour la cacher elle.


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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -aussi un peu parce que vous êtes avocats. Avouez que ça serait un peu étrange que vous vous baladiez en jogging au bureau. » à nouveau ce petit rire un peu étrange, pas très conventionnel et elle ajouta : « -enfin en tout cas si c’est pas volontaire pour faire plaisir aux dames, sachez que vous faites du bénévolat chaque jour, et que vous avez dû tiré un sourire à certaine grâce à vos costumes bien coupés » elle appuya sur les derniers mots et reprit : « -enfin pour moi la meilleure vue de la soirée a été la terrasse ! » petite phrase juste histoire de lui faire bien comprendre que ça n’avait pas été volontaire de le reluquer. Ils étaient en train d’en faire tout une histoire, alors que Mac avait seulement révélé l’information dans le but d’éviter de parler du décès de sa femme, ce matin. Maintenant il semblait croire qu’elle craquait pour ses fesses !

« -ah oui c’est vrai ! » s’amusa Mac en levant l’index alors qu’il remettait sur le tapis sa proposition d’hébergement. Elle regarda sa bière vide sur la table alors que le ton de voix de David avait changé et qu’il lui déconseillait de se mettre à prier. « -on n’est pas forcement obligé d’aller à l’église pour prier. Mais vous avez raison ça serait de la perte de temps. Parce que s’il ya quelqu’un là haut, cela fait un bon moment qu’il m’a oublié. » un sourire en coin en baissant à nouveau les yeux, avant de les relever quelques secondes pour détailler David. Et si c’était lui son miracle ? Les sujets allaient et venaient, passant du sérieux au totalement imaginaire. Mac ne se priva pas pour faire remarqué à David que maintenant c’était lui qui était gêné et c’était vraiment amusant à voir. Mais Mac n’insista pas et ils se mirent à parler de Donna. « -j’imagine qu’il dois bien avoir une vraie raison à votre relation. » ajouta la jolie brune avec presque de la douceur dans la voix. Après tout, ce soir, il était peu à peu en train de lui prouver qu’il n’était pas qu’un connard d’avocat en costume. « -oh ! Intéressant. » il venait de confirmer que Donna était au courant de tout ce qui le concernait. « -c’est vrai… » reprit Mac avant de baisser les yeux et s’ajouta, avec un léger sourire : « -certains sujets attendrons… je ne veux pas… » elle le regarda, quelques secondes passèrent ainsi et elle coupa court : « -ce ne sont pas mes affaires. » techniquement il était son avocat, ils n’avaient pas besoin de se connaître dans les moindres détails. En réalité, elle ne voulait pas faire ressurgir les fantômes du passé. Elle n’avait pas la moindre idée de ce qui s’était passé, de comment David avait vécu cette perte et son deuil. Tout ce qu’elle avait comme info, c’était qu’il passait sa vie au travail, qu’il ne souhaitait pas penser à autre chose que ça d’ailleurs, et que visiblement aucune autre femme n’était rentrée dans sa vie depuis. Conclusion : sujet sensible. Pas de question.

« -j’ai dis votre petit numéro, ça ne veut pas dire que c’est réellement ce que vous êtes. » avait répliqua Mac avant de poursuivre ses explications. Elle lui sourit avec espièglerie notant bien que pour lui elle ne faisait pas partie de cette catégorie. « -ça nous fait donc un point commun. » reprit Mac avant de hocher la tête : « -c’est vrai, et ça ne m’a pas traversé l’esprit. Je réfléchis pas beaucoup vous savez, j’agis à l’instinct la plus part du temps. Et puis je savais qui vous étiez. » un haussement d’épaules pour conclure que oui, elle avait prit son fric. La conversation revint sur Henry et probable entente. Pour continuer sur l’humour elle fit tourner son index comme pour lui indiquer de tourner sur lui même et dit : « -ça va déprendre vous vous ressemblez aussi de dos ? » avec de rire joyeusement.

« -septique de quoi ? Vous n’aimez pas la glace ? » demanda Mac avant de répondre toujours du tac au tac : « -non mais je m’en fou, je pensais pas qu’on était déjà si intime c’est tout ! » mince mais comment en étaient ils venus à passer une si bonne soirée ensemble ? Pas une seule seconde elle n’avait ressenti de l’aversion pour lui. Au contraire, elle aimait parler avec lui, le voir presque détendue et au naturel. Mac se confia alors sur ce qui s’était passé le matin même, sur ce quiproquo qui les avaient poussé à se prendre encore plus la tête. Elle l’écouta avec attention, son regard passant de la glace à David. Plus de sourire. Seulement un moment sérieux. Mais ça ne dura pas. « ça aurait changé quoi qu’il le fasse ? Je peux vous assuré que s’il avait dit du mal de votre femme, il serait tombé à quatre patte devant vous. Parce que je... » elle fit monter son genou une fois… deux fois… « -j’utilise mon… enfin j’utilise mon genou généralement pour ce genre de connard. » elle lui adressa un petit sourire avant de lui tendre son bol et de rejoindre le canapé, dans lequel elle s’installa d’ailleurs. « -mais non c’est pas fort ! Laissez fondre un peu la glace. Le mélange rhume et vanille pécan caramel est un délice ! » Mac lui adressa un petit grimace en plissant le nez, avant de le rassurer de nouveau : « -attendez qu’on devienne colocataire vous allez voir ! Vous n’allait plus vouloir que je parte et encore moins que je me mette en couple avec votre frère. » simplement parce qu’elle lui manquerait trop.

Tout en mangeant, Mac revint sur le sujet de la honte et de ce qu’elle avait ressentit. Juste histoire de bien conclure le chapitre. Elle se contenta de sourire lorsqu’il précisa qu’il n’avait pas honte d’elle. Elle avait du mal à croire à ça. Peut être que là, ce n’était pas ce qui l’avait poussé à la cacher, mais une autre fois… ça arriverait. Forcement. « -on va changer de sujet si vous voulez bien... » demanda la jolie brune en baissant les yeux sur sa glace, avant de reprendre sa place sur le sol, pas du tout à l’aise sur le canapé. « -très bien, deux questions. » reprit elle avant d’avaler. Elle mis la main devant sa bouche, avala et dit : « -pourquoi vous ne changea pas de cabinet ? Et vous n’avez jamais passé du temps avec une femme depuis la mort de la votre ? » elle leva sa cuillère : « -répondez à celle que vous voulez, l’un ou l’autre ou les deux. C’est vous qui voyez. »

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Mer 27 Avr - 21:25
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Depuis son plus jeune âge, ses parents avaient exigé de son jeune frère et de lui-même une tenue irréprochable. Ainsi, il n’avait pas eu l’opportunité d’expérimenter la mode dans toute sa splendeur. Ainsi, lorsqu’il était devenu avocat, c’était presque devenu naturel que de se vêtir de la sorte. La seule différence entre ses débuts au bureau du Procureur et aujourd’hui, c’était le prix qu’il mettait dorénavant dans ses costumes taillés sur mesure. Alors imaginer un instant se rendre au cabinet en jogging lui était impossible. Toutefois, il avoua « Je suis déjà venu vêtu d’un jean et d’un sweat à capuche de mon université au cabinet. Bon, c’était le soir, il était tard. Mais ça compte quand même, non ? ». Il s’était souvenu d’un point important sur un dossier, et il n’avait pas eu envie de se changer à nouveau pour se rendre dans un cabinet vide de toute âme. David se mit à rire doucement tout en baissant la tête alors qu’elle évoqua à nouveau ses costumes « Si ça peut faire plaisir à la gente féminine » pourquoi s’en priver ?! Puis releva son regard sur elle et acquiesça « Oui. La vue est magnifique de la terrasse ». Il ne pouvait que confirmer. Il y passait le plus clair de son temps lorsqu’il était chez lui. À croire que l’idée même de rester plus qu’une soirée entre ses murs lui était compliqué. Pourtant, il avait convié McKenzie a venir y passer plus de temps. Ce qu’elle semblait avoir oublié au vu de sa réaction « Vous perdez vite la mémoire. Vous devriez consulter » rétorqua-t-il pour la taquiner un peu.

Sa voix changea radicalement au moment de déconseiller à la jeune femme de perdre son temps à prier. Lorsqu’il voyait leurs vies, que ça soit à l’un ou à l’autre, cela ne faisait que confirmer l’idée même que s’il existait une force supérieure, elle les avait oubliés sur le bord de la route. Ce que confirma McKenzie au même moment « Il doit se dire qu’on est capable de gérer notre vie tous seuls comme des grands ». Et il se fourvoyait sur ce point. Quoique, il s’en sortait apparemment mieux que McKenzie. Pour cette dernière, le sort s’était réellement acharné sur elle… en la voyant poser son regard sur lui, David sourit simplement sans lui demander à quoi elle pensait. Il n’en avait pas envie. Il prit plutôt un morceau de légume tout en poursuivant la conversation sur Donna « J’étais différent à l’époque ». Voilà l’explication. David était plus joyeux, plus décontracté, moins difficile à gérer qu’aujourd’hui. Son changement de comportement à la suite du décès de sa famille avait créé plusieurs tensions entre eux durant quelques mois, puis il avait fini par fournir des efforts, et elle avait accepté le nouveau David. Néanmoins, la jeune femme avait raison : Donna connaissait tous ses secrets. Mais elle pouvait aussi lui poser les questions directement, ce qu’elle ne fit pas et il comprenait « Je comprends, ne vous inquiétez pas ». Et puis ça l’arrangeait. La soirée se déroulait pour le mieux. David ne souhaitait pas qu’elle s’assombrisse pour des questions.

David haussa ensuite les sourcils quand elle le reprit sur sa formulation de phrase « Vous ne pensez pas que je sois un gros riche méprisant ? ». Son opinion avait-elle changé soudainement ? Toutefois, il lui rappela qu’il aurait pu être en difficulté financière, et davantage en lui prenant son argent « Vous m’en vouliez pour l’affaire de vos parents ? Pardon, je reformule. Vous m’en voulais pour l’affaire de vos parents ? ». Oui, parce qu’il se doutait bien que son animosité à son égard n’avait pas pu changer en quelques jours. Le matin même, ils se disputaient pour des broutilles. C’était bien la preuve qu’elle gardait en elle une certaine rancune à son encontre. Il fronça ensuite les sourcils et tourna sur lui-même à la demande de la jeune femme, avant de pencher la tête sur le côté, affichant une petite moue « Il est moins grand, mais porte aussi bien les costumes que moi si telle est votre question ». Son jeune frère était même plus sportif que lui en y repensant.

« Si, mais je la prends sans alcool normalement » précisa-t-il en désignant la bouteille de rhum qu’il venait de lui apporter « C’est juste une cuillère. Je ne vous ai pas embrassé » rétorqua-t-il aussitôt concernant la cuillère qu’il lui avait prise pour goûter la glace. Ce n’était qu’une cuillère après tout. Toutefois, cette légèreté entre eux ne perdura pas quand ils évoquèrent l’évènement de ce matin au sujet de Nigel. Un quiproquo que souhaitait mettre au clair David et fronça les sourcils avant de baisser les yeux sur le genou de cette dernière, ce qui le fit sourire avec amusement « Je vous en aurais empêché ou j’aurais réagi bien avant… C’est juste que ça reste un ami à mon père et que le premier coup que je lui ai donné ne fut pas au goût de ce dernier. Et puis je ne souhaitais pas être mis à mal devant vous. On va dire que c’est une question de fierté ». Elle devait connaître, ils en avaient parlé quelques instants auparavant. Il la rejoignit sur le canapé, goûtant sa glace « Si je suis ivre à la fin de la soirée, vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous » et prit place sur le canapé « C’est peut-être moi qui vais vous manquez à l’issue ». Après tout, pourquoi ça serait lui qui voudrait la retenir ?

« Si vous le souhaitez » rétorqua-t-il en voyant que le sujet la mettait mal à l’aise. Toutefois, il restait cloîtré sur ses positions. Il n’avait pas eu honte d’elle ce matin. Il la laissa glisser sur le sol « Vous n’aimez vraiment pas mon canapé » et continua de manger la glace tout en écoutant les deux questions de la jeune femme. La seconde le laissa interdit quelques secondes et hocha lentement de la tête « Bien… Je ne change pas de cabinet parce que j’ai signé une clause qui m’empêche d’emmener mon carnet d’adresses dans un autre cabinet. Ainsi, je pourrais être trainé devant l’Ordre si jamais je demandais à ma clientèle de me suivre. Pour le moment, je reste là où je suis et puis en dehors de Nigel, ce n’est pas affreux comme lieu de travail ». Après tout, il tenait à ce cabinet dans lequel il avait fait la majorité de sa carrière. « Une fois. Une collaboratrice d’un autre cabinet. Nous avons seulement dîner ensemble, et je n’ai pas donné suite. Vous devez vous dire qu’au bout de six ans, je dois avoir un problème… » en riant presque nerveusement et porta sa cuillère à ses lèvres « Et vous ? Pourquoi ne pas changer de travail ? Et est-ce que vous avez quelqu’un dans votre vie ? ».


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Mer 27 Avr - 22:01
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -oh mon dieu mais vous avez une véritable âme de rebelle dites moi ! » là c’était clairement du foutage de gueule. « -et non, désolé ça ne compte pas. » elle avait d’ailleurs du mal à l’imaginer vêtu ainsi, quoi que si sa mémoire était bonne, il était jogging le soir où elle avait ramené son porte feuille. Si jamais elle acceptait de vivre quelques temps ici, elle aurait l’occasion de le voir habillé de la sorte. « -ouais je sais on me l’a déjà dit. » avait elle répondu avec un sourire en coin. Il fallait qu’elle réfléchisse convenablement à l’option collocation. Enfin… plutôt l’option accepter la charité. Parce qu’elle serait incapable de payer le loyer. Mais elle était certaine qu’il en était conscient. Enfin, il y avait des paramètres à prendre en compte. Des règles à instaurer aussi sans doute.

« -ah ba il se plante ! Aide moi ! J’ai besoin d’aide ! Un gros coup de pouce ou un coup de pied au cul comme tu veux ! Où simplement une pluie de billet ! C’est pas trop demandé ça non ? Si ? » finit elle par demandé à David comme s’il pouvait mieux s’y connaître qu’elle pour tout cela. Ils parlèrent ensuite de l’assistante de David et de sa personnalité, ainsi que de la relation de confiance qu’ils avaient. « -différent ? Comment ça ? » demanda la jeune femme avant de se dire qu’elle aurait mieux fait de la fermer. C’était sortie tout seul. Ce fut ce faux pas qu’il la poussa à lui dire qu’elle ne se montrerait pas plus indiscrète. Pas ce soir en tout cas.

Mac bloqua quelques secondes alors qu’il semblait surpris de la précision qu’elle avait apporté à leur échange. « -pas ce soir. » répondit la jeune femme en reportant son attention sur la glace qui prenait son temps pour ramollir. A nouveau elle le regarda et laissa passer quelques secondes avant de répondre un : « -oui. » elle aurait également pu ajouter un : pas ce soir. Mais n’en fit rien. Il avait posé la question mais la réponse était évidente et il la connaissait d’avance. « -ma question ? Ah non ! Je voulais juste vous voir faire la marionnette. » répliqua Mac en se foutant de lui, tournant à nouveau son doigt en l’air.

« -il ne manquerait plus que ça ! » ironisa Mac alors qu’il parlait d’un baiser. « -je suis protégée de toute manière, vous êtes mon avocat. J’imagine que vous avec des règles pour tout cela vis à vis de vos clientes. » et surtout qu’elle n’était pas son style de femme. Elle avait vu la photo. Elle était bien loin de ressembler à celle qui avait partager la vie de David. Alors c’était évident, ce genre de connerie n’arriverait jamais. Et de plus elle préférait qu’il lèche sa cuillère ! « -de mon père… monsieur je formule de belle phrase. On dit de mon père. » précisa Mac juste pour le plaisir de le reprendre pour une fois. « -la fierté ? C’est quoi ça ? Je connais pas... » ajouta t elle avec un trait d’humour, histoire d’alléger la conversation qui était devenue pesante à son goût. « -pff n’importe quoi, vous m’avez dit qu’il vous en fallait plus. Et puis si jamais c’est le cas, vous dormirez là où vous êtes. » en désignant le canapé. « -vous avez de l’humour en réalité ! » répliqua Mac comme si ce qu’il venait de dire était impossible. Ce soir ils s’entendaient bien, mais demain…

« -je ne sais pas comment mettre mes pieds. » répondit Mac qui ne tenait pas à mettre ses chaussures sur le tissu d’un truc qui valait sans doute plus cher que son ancien appartement. « -je suis mieux là. » avant de manger et de poser ses questions. Un hochement de tête vis à vis de la question boulot. « -chacun son point de vu. » s’amusa la jeune femme en parlant du lieu de travail. Elle serait incapable de bosser là où il travaillait. Puis elle fronça les sourcils. Oh il allait vraiment répondre à la seconde question ! « -j’ai envie de vous répondre que comme ça on est deux ! Mais non, chacun gère sa vie sentimentale comme il l’entends. Rien ne vous oblige à retrouver quelqu’un ou à vous taper tout New York. » c’était sa vie. Personne n’était à sa place. Personne ne devrait juger cela. « -oh et bien, il me semble qu’on a déjà discuter de cela. Mon nom et sa réputation. Ma spécialité et le monde sexiste. Mais vous avez raison, je devrais trouver autre chose. En tout cas plus d’heures. Et la réponse à l’autre question est non. Pour la simple et bonne raison que ma vie est déjà bien assez merdique comme ça pour y ajouter un homme. Ce qui ne m’empêche pas d’avoir des aventures d’un ou deux soirs. Jamais rien de sérieux. Surtout pas sérieux ! »
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Jeu 28 Avr - 20:38
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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David lui avait tendu une perche en évoquant son excursion au bureau en tenue décontractée. Bien sûr que cela ne comptait pas, mais ça restait tout de même inhabituel pour l’avocat qui lui répondit « Vous êtes dure » avec un sourire en coin amusé. Sourire qui ne resta pas alors qu’il fronça les sourcils d’incompréhension à sa remarque sur la vue magnifique qu’offrait la terrasse. Petit à petit, la réflexion fit son chemin et se mit à sourire de nouveau « Je parlais des buildings, pas de vous ». Il la trouvait jolie, et dans une autre vie, il l’aurait peut-être trouvé charmante. Mais dans cette vie-là, elle restait simplement jolie, et cela, en toute objectivité, comme on pouvait trouver une femme attirante dans la rue. Rien de plus. Rien de moins.

Il acquiesça d’un signe de tête alors que McKenzie considérait que la force supérieure qu’ils évoquaient se plantait sur leur compte. Ils étaient incapables de gérer leurs propres existences. En tout cas, ça semblait être le cas de Mac qui vivait tout de même dans sa voiture et travailler dans un restaurant qui ferait le bonheur des services d’hygiène « Je pense que vous espérez un miracle à ce stade-là » rétorqua-t-il non sans se moquer gentiment d’elle. En tout cas, une pluie de billets relevait du miracle. Il fallait se faire une raison. Ils avaient été abandonnés par le sort et devaient se débrouiller seuls dorénavant. La vie les avait mis à genoux. C’était dorénavant à eux de savoir s’ils souhaitaient se relever ou rester au sol. Pour ce qui était de David, il avait décidé de se relever, mais non sans quelques séquelles sur sa personnalité. Comme il l’expliqua à Mac, Donna avait connu un homme bien différent à l’époque. Une information qui sembla attiser la curiosité de cette dernière « J’aimais la vie, j’aimais rentrer le soir chez moi pour embrasser ma femme et notre fille. J’aimais sortir avec nos amis, me rendre au musée, ou encore en bord de mer. J’étais plus à même de tisser des liens avec les gens… Mais tout cela, cet homme-là, n’existe plus » rétorqua David qui termina la dernière goutte de sa bière « Donna a eu quelques difficultés à s’habituer au nouveau moi, mais maintenant, ça fonctionne bien entre nous ». Ils avaient fini par trouver leur rythme de croisière.

Un sourire plus doux se glissa sur les lèvres de David lorsqu’elle confirma que ce soir, elle le percevait différemment. Toutefois, ça ne l’empêchait pas de lui en vouloir toujours pour l’affaire de ses parents. Il acquiesça lentement en baissant les yeux sur sa glace avec laquelle il jouait du bout de sa cuillère. Il ne répondit rien. Il n’y avait rien à répondre de toute manière. Sa réaction était… légitime ? Oui, peut-être bien. Après tout, il avait récupéré l’argent de la famille pour le rendre aux victimes. Il finit par se lever à la demande de Mac, et finit par faire une moue en la regardant « Et j’obéis en plus… Manger vos légumes » en désignant le bol de cette dernière tout en reprenant place sur le canapé, pour finalement le quitter afin de rejoindre Mac à la cuisine. « Nous ne sommes pas médecins. Toutefois, il est assez mal perçu de sortir avec une cliente. Mais ça n’a qu’un impact réputationnel au sein du cabinet, c’est tout ». Après tout, il connaissait bien des avocats et avocates qui avaient rencontrés leur moitié ainsi. Il finit par froncer les sourcils quand elle le reprit, puis se mit à sourire « Oui, pardon. De mon père. Avouez, ça vous fait plaisir de me reprendre de la sorte, n’est-ce pas ? ». Quant à lui, il n’en était nullement vexé. Ça pouvait lui arriver de temps à autre. Il se mit à sourire quand elle parla de la fierté « Je vous expliquerais un jour » répondit-il comme un secret et retournèrent tous les deux sur le canapé avec leurs glaces « Je ne souhaites pas me réveiller avec des douleurs lombaires demain matin » et haussa les épaules « Oui, ça m’arrive » tout en échangeant un regard amusé avec Mac.

« Vous pouvez retirer vos chaussures et poser vos pieds sur le canapé ». Canapé hors de prix sur lequel il était hors de question de poser le moindre pied pourvu de chaussures. « C’est vous qui voyez » répondit-il simplement avant de répondre aux deux questions de la jeune femme. La première n’était pas difficile et la réponse de Mac le fit acquiescer simplement. La seconde était plus difficile car elle était davantage personnelle « Je ne suis pas ce genre d’homme de toute manière… mais merci de votre compréhension ». Certaines femmes et même certains hommes auraient jugés son comportement, Mac non et il apprécia. Quand il lui retourna la question, il hocha de la tête pour confirmer que oui, il savait que son nom et sa réputation la précédait « Pourquoi vous ne désirez rien de sérieux ? » en omettant complètement l’aspect professionnel de leur conversation « Vous n’avez jamais eu de relation sérieuse ? Je me dis que ça doit peut-être être lassant de n’avoir personne qui vous attends le soir en rentrant, qui prends soin de vous et qui pense à vous toute la journée. Non ? ».

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Ven 29 Avr - 11:23
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Mac se fendit d’un rire joyeux. « -je ne parlais pas de moi ! Je vous répondais au sujet des pertes de mémoires ! » elle leva les yeux au plafond en finissant sa phrase, comme si elle savait parfaitement qu’il était impossible qu’il ait posé ses yeux sur elle en se disant qu’elle était jolie. Mackenzie savait parfaitement à quel genre d’homme elle pouvait plaire, et David n’en faisait pas partie. Trop raffiné, trop coincé aussi dans son costume d’avocat qui lui faisait un superbe cul. Non, jamais cette idée ne lui avait traversé l’esprit et son rire le prouvait.

« -oui ba soyez objectif. C’est totalement ce qu’il me faut. Un miracle. » avait répondu Mac avant d’ajouter : « -je sais, vous allez me dire qu’il faudrait que je me bouge aussi. Mais à force d’avoir des refus ou d’entendre des : oui bien sur nous cherchons une serveuse… Mais en fait heu non moi je viens pour le poste de chef. Oui j’ai des diplômes mais c’est pas tout, j’ai aussi et surtout du talent ! C’est un putain de cercle vicieux. J’ai pas de fric pour acheter une belle tenue qui présente bien. Et j’ai même pas envie d’en porter une d’ailleurs. Parce que l’apparence ça fait pas tout. En tout cas ça ne devrait pas ! » elle s’était légèrement laissée emporter en parlant de ça. Bien sur qu’elle voulait changer de vie, bien sur qu’elle voulait remonter la pente convenablement mais elle avait besoin d’un coup de pouce. Elle réalisa que c’était exactement ce qu’avait dit David un peu plus tôt dans la soirée. Alors, elle baissa les yeux, glissa ses cheveux derrière son oreille et capta que oui, son miracle c’était peut être lui. Il lui avait déjà tendu la main après tout. Peut être que… enfin non, impossible, c’était tout de même David Mcarthur qu’elle avait là en face d’elle.

Alors le sujet changea. Ils parlèrent de Donna, de sa personnalité, de la relation qu’elle avait avec son patron et au final cela souleva une question chez Mac. Un peu indiscrète. Le plus surprenant fut que David répondit sans hésitation, alors qu’il n’avait aucune obligation de le faire. Mac l’observa tout en l’écoutant. Elle trouvait ça triste. Mais elle comprenait. «-vous pensez qu’elles aimeraient vous voir mener cette vie ? » souffla la jolie brune avant de lever sa main en fermant yeux : « -non, pardon, oubliez ce que je viens de dire. C’était déplacé. » oui, il valait mieux qu’elle se lève et aille préparé la glace qu’elle avait choisit pour le désert.

La conversation s’enchaîna et elle avoua que ce soir, il n’était pas l’homme qu’elle imaginait, celui qu’elle avait rencontré au restaurant, celui avec qui elle s’était pris la tête au point d’avoir envie de le frapper. Non, ce soir il était… différent. C’était surprenant et appréciable. Oui, vraiment. Même si elle ne put répondre autre chose qu’un oui à sa demande. Oui, elle lui en voulait toujours d’avoir été un acteur de la chute de ses parents. « -oui mais vous tenez à votre réputation. Enfin bref je ne sais même plus pourquoi on parle de ça. » conclue Mac en souriant, avant de revenir sur Nigel, sur ce qu’elle aurait pu lui faire, et de reprendre David. « -totalement ! » avoua la jeune femme avec un immense sourire. « -ne vous sentez pas obligé. » répliqua Mac en essayant de garder cette bonne humeur, prenant place sur le canapé. Elle se lui rendit son regard plein de complicité sur leur échange, sourire aux lèvres.

« -oh non, c’est bon merci... » ses chaussettes n’étaient pas vraiment mieux que ses chaussures donc bon… elle n’allait sûrement pas retirer ses chaussures et lui montrer la misère de sa garde robe. Elles étaient dépareillées, trouées, sales depuis trois jours. Donc non. A nouveau elle changea le sujet et posa ses questions en précisant qu’il n’était pas obligé de répondre. Surtout à la seconde qui était bien plus personnelle. Elle évita de le juger, il faisait bien ce qu’il voulait de sa vie privée. S’il avait décidé de vivre le reste de sa vie seul, c’était son choix. Un léger rire : « -vous avez déjà essayé de placé un : au fait je vis dans la voiture, dans une conversation avec quelqu’un qui vous plaît vraiment ? C’est un peu comme allumé le petit panneaux sortie de secours, vous voyez… Il y a une alarme qui s’allume dans l’esprit de la personne. Sans compter que vous descendez dans son estime en vous tapant le cul sur toutes les marches. » bon ça faisait sans doute assez d’images. « -si. » répondit Mackenzie en ouvrant de grands, yeux, grimaçant légèrement comme si la question était complètement folle. Mais pourquoi elle avait lancé ce sujet ? « -attendez, vous parlez pour vous ou pour moi là ? » demanda t elle avec un léger sourire moqueur, ne souhaitant pas répondre dans l’immédiat.
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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David ne comprit pas immédiatement pourquoi la jeune femme se mettait à rire si soudainement, mais lorsqu’elle justifia son changement d’humeur, il se mit à sourire, dans un premier temps, puis à rire ensuite, cachant son visage entre ses mains avant de les laisser finalement glisser sur ses genoux. Il posa ensuite son regard sur elle pour lui répondre « Désolé pour la méprise qui, soit dit en passant, peut être considérée comme flatteuse. Cela signifie que je vous ai associé à une vue magnifique ». Après tout, c’était toujours agréable d’être associé à un tel compliment, même si c’était inconscient. Une petite note légère avant qu’ils n’évoquent la nécessité d’un miracle pour Mac. En effet, au vu de sa situation, c’était peut être ce dont elle avait besoin tout fin de compte. Un miracle. Il l’écouta parler sur son retour de ses expériences passées qui semblaient pour le moins négative, et rétorqua « Parfois, pour obtenir ce que l’on souhaite, il faut apprendre à se plier aux contraintes de nos coutumes et revêtir une jolie tenue pour faire une agréable première impression ». Leur société était construite, avant tout, sur le paraître. Ce n’était pas agréable, voire dégradant dans certaines situations, mais elle était ainsi faite « Si vous le souhaitez, on peut faire le tour des boutiques lundi et ainsi, vous trouvez une tenue adéquate pour que vous puissiez trouver un travail plus intéressant que celui que vous occupez aujourd’hui ». Après tout, elle avait besoin d’un coup de main et il pouvait l’aider en ce sens, alors pourquoi s’en priver ?

Le sourire sur les lèvres de David disparut bien rapidement quand ils évoquèrent l’homme qu’il était avant, et celui qu’il était devenu maintenant. La remarque de la jeune femme ne fut pas au goût de l’avocat dont le visage se ferma aussitôt. Elle s’excusa aussitôt en se rendant compte, par elle-même, que c’était déplacé. Il laissa quelques secondes s’écouler avant de la rejoindre dans la cuisine et se concentra davantage sur la glace que sur la remarque qu’elle avait formulé quelques secondes auparavant. Ils passaient une agréable soirée. Il ne souhaitait pas tout gâcher pour seulement quelques paroles déplacées. Ils en vinrent même à parler d’une relation intime entre un avocat et sa cliente qui, officiellement, n’était pas interdite, mais mal perçu « Je ne sais plus, mais pour vous répondre, mais de toute manière, la question ne se pose pas dans mon cas ». Parce qu’il ne laissait aucune femme entrer dans sa vie. Un sourire quand elle confirma ensuite avoir pris plaisir de le reprendre sur son vocabulaire, puis lui répondit un « Je ne me sens jamais obligé de rien » pour la suite.

Comme il ne se senti pas obligé de répondre aux questions de Mac. Il le fit avec bon cœur, pour poursuivre cette soirée agréable en sa compagnie. Ainsi, il lui confia n’avoir connu aucune femme après le décès de son épouse et apprécia l’absence de jugement de sa part. Il se mit à rire quand elle lui parla de son mode de vie qui pouvait refroidir plus d’un homme « Je n’ai pas pris la fuite pour autant. Enfin, je suis votre avocat, ça doit donc modifier ma perception des choses » et ajouta après une cuillerée de glace « Vous pouvez vous abstenir de lui en parler au début de votre relation, le temps de le charmer, et tout lui dire ensuite. Il tiendra tellement à vous que ça ne ressemblera qu’à un détail sans importance ». Bon, peut-être que les relations avaient changé depuis son époque. Il n’en savait trop rien. Mais en tout cas, pour sa part, ça aurait été sa réaction si jamais sa femme lui avait avoué, par la suite, qu’elle vivait dans sa voiture. « Et pourquoi ça s’est arrêté ? » demanda-t-il par curiosité avant de sourire, amusé « Je parlais pour vous. Je ne dis pas que ça ne me manque pas, mais j’ai déjà donné et quand on voit l’issue, je n’ai pas envie de réitérer ». Il attendit un instant et ajouta en baissant les yeux sur sa glace « Votre remarque déplacée tout à l’heure… Elle était déplacée, mais pour vous répondre : Je pense qu’elles s’en moquent maintenant là où elles sont… Je ne suis pas le genre d’homme à penser que les gens qui ont disparu veillent sur nous de l’autre côté. Elles sont décédées et ça s’arrêtent-là » et ajouta « Comment vous savez que j’ai notamment perdu ma fille ? » demanda-t-il en relevant son regard sur elle « Peut-être qu’elles vous ont mis sur ma route pour que je m’occupe de vous » et se mit à rire doucement « Et que vous me piquez mes 500$. ça avait le dont d'agacer ma femme que j'ai autant de liquide sur moi ». Il l'entendait encore le lui reprocher.

Charly
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Charly
Ven 29 Avr - 16:11
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -quoi ? Non ! Vous avez dit exactement l’inverse, que les building étaient plus attrayant que moi. Alors excusez, mais il va falloir m’éclairer sur votre vision de la flatterie. » elle se foutait de lui. Et elle n’en avait rien à faire de savoir s’il la trouvait ou non à son goût. La conversation la faisait rire, et elle aimait vraiment le voir sourire de la sorte. Ça changeait du tout au tout ! Mac s’énerva légèrement toute seule lorsqu’elle évoqua sa condition actuelle, penchant la tête sur le côté, regardant David comme si il venait de dire quelque chose de totalement hors propos. « -vous savez que je vais refuser. » fierté ou pas. « -parce qu’il y a un tas de mots qui ne me plaisent pas dans votre phrase. Boutiques qui rime avec essayage et tailleur. Et puis vous. Ne le prenez pas mal mais je n’ai pas la moindre envie de faire du shopping avec vous. De plus, vous savez aussi que je n’ai pas l’argent pour un tailleur. Et que je ne vais pas vous laissez payer pour moi. Je vais finir par vous revoir de l’argent à vie ! Et je n’ai pas envie de vous être redevable encore plus. » non, c’était non. Elle ne pouvait pas accepter cette offre. A nouveau elle se demanda ce qui le poussait à vouloir l’aider ainsi.

Mac mis les pieds dans le plat et s’en rendit très vite compte. Le sourire de David s’était envolé à la vitesse de la lumière. Et elle avait commencé à s’excuser avant même de faire ce constat. Même si elle trouvait sa remarque justifier. Ils n’étaient pas amis et elle n’avait donc aucun conseil à lui donner sur comment mener sa vie ou finir son deuil. Alors elle se leva et aller préparer le dessert. La conversation repris sans gêne et elle répliqua : « -heu… dans le mien de non plus. » comme si c’était évident qu’il ne lui plaisait pas. A nouveau assis, Mac repoussa les sujets merdique et ils en vinrent à parler de sa propre vie privée. En soit ça ne la gênait pas. Même si David était vraiment curieux comme type. « -pff bien entendu puis qu’il n’y a aucune attirance entre nous. » répliqua la jolie brune. C’était hors propos. David ne faisait pas parti de la catégorie mec qui pouvait la séduire. Ou inversement. « -non, ça serait revenir à lui mentir. Et mensonge égal non respect, égal pas la peine d’aller plus loin. Donc non. Sans compter que c’est tout simplement hyper humiliant. » conclue la jeune femme en haussant une épaule.

Elle ouvrit la bouche lorsqu’il demanda pourquoi il y avait eut des fins à ses histoires sérieuses. Puis elle préféra prendre une bouchée de glace avant de répondre dans un soupire : « -parce qu’il en voulait à mon fric à l’époque. Parce que le suivant voulait un enfant. Parce que l’autre ne me comprenait pas. Parce que ça n’était jamais celui qui collait parfaitement à mes attentes. Et ne me dites pas de les revoir à la baisse merci. » non, il était exclu qu’elle fasse une place à un homme dans sa vie actuelle. Elle fronça ensuite les sourcils. « -c’est un peu dur je trouve. Pour vous surtout. » avait elle répondu. Après tout, vivre une histoire d’amour ne rimait pas forcement avec mort tragique de l’être aimée. Elle baissa les yeux sur sa glace, avant de le regarder à nouveau. Oui ba ça va elle s’était bien rendu compte de sa boulette ! « -je ne suis pas de votre avis mais d’accord. » avait elle répondu en décidant de ne pas le laisser couper le sujet cette fois ci. « -ça s’arrêtent là mais vous vous punissez chaque jour ? » une petite grimace : « -étrange façon de penser... » en baissant les yeux sur sa glace comme si cette conversation n’était pas délicate. « -oh… votre femme n’est pas seule sur la photo. Pas un jeu d’enfant ici… Si vous aviez encore votre fille, vous ne passeriez pas votre vie au travail, et… enfin vous ne seriez pas comme vous l’êtes. » non, il serait resté vivant pour elle, pour lui offrir une vie d’enfant, pour compensé l’absence de sa mère.

Mac se mis à rire doucement avec lui en l’écoutant. « -elles ont le sens de l’humour alors ! » oui parce que le début de relation avait été complexe. « -si c’est le cas, elles avaient peut être envie de vous voir sourire de nouveau. Comme c’est le cas depuis tout à l’heure. Et peut être aussi que vos rires leurs font du bien. » Mac avec parlé avec douceur, souriant comme à un ami. « -vous croyez qu’elles vont envoyer quelqu’un me hanter si je refuse votre aide ? » demanda t elle alors en faisant mine d’avoir peur. Elle termina sa dernière cuillère de glace et déposa la coupe sur la table basse avant de dire : « -quelles seraient vos conditions pour une potentielle colocation temporaire ? » relevant ses yeux avec lenteur vers lui, un poil gêné d’oser lui laisser croire qu’elle serait capable de dire oui à sa proposition.
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