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LE TEMPS D'UN RP

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 27 Mai - 14:57
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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En posant son regard sur le tas de ferrailles que Mac appelée « voiture », l’avocat se rendit compte que ses souvenirs étaient bien en-dessous de la vérité. Il n’avait pas réellement envie de monter dans cette épave, et encore moins de devoir faire plusieurs heures route en son sein. Toutefois, il avait abdiqué la fois dernière « Vous êtes vraiment sûre de vous ? » rétorqua-t-il après un dernier regard pour la voiture avant de monter dans l’habitacle. Il balaya du regard ladite voiture alors que Mac lui demandait d’arrêter de grimacer de la sorte. Il releva alors son regard sur elle et précisa « Vous avez conscience que ce n’est qu’une voiture ? » en se moquant gentiment d’elle. « Comme si la voiture était dotée du moindre airbags » en levant les yeux au ciel. Elle était bien trop ancienne et dans un bien trop piteux état pour ne serait-ce qu’envisager qu’elle disposait d’airbags pour les protéger. Et pourtant, en la voyant conduire dans les rues de New York, il s’était dit plus d’une fois que ça aurait une bonne idée « Je sais conduire pour votre information. Si j’ai employé Joseph, c’est pour me permettre de travailler sereinement à l’arrière », et uniquement pour cette raison. Ainsi, il n’avait pas à se préoccuper de la circulation, des piétons qui traversaient hors des clous, ou encore des refus de priorités à droite. « Faut croire que vous avez un sacré ange gardien ! » en sous-entendant qu’il ne comprenait pas comment elle avait évité le moindre accident.

Ils finirent par arriver à destination finalement. Qui l’aurait cru ?! Sûrement pas lui. Un froncement de sourcil « Je fais comment si un de mes clients se retrouve soudainement en perquisition ou en cellule ? », mais il comprit bien vite qu’il n’aurait pas le dernier mot sur ce point. Il éteignit donc le petit appareil et le laissa dans la voiture à contre cœur, puis s’extirpa de l’épave, se penchant au-dessus de la carte qu’elle avait déployée « Vous avez peur de vous trouvez nez à nez avec un grizzli ? » en se moquant d’elle, puis posa le sac à dos sur ses épaules et commença à marcher « Étant donné que nous avons quelques heures de marche, vous pourriez me raconter comment vous connaissez cet endroit ? » tout en observant les alentours. De la nature à perte de vues, des montagnes, des sentiers à peine visible, et apparemment un lac au vu des panneaux qu’ils trouvèrent sur leur chemin « Ou on peut parler de tout autre chose, si vous le souhaitez. Comme, comment avez-vous trouvé ce travail au restaurant ? Ou bien ce que vous souhaitez pour votre futur ? ». Après tout, ils avaient le temps d’apprendre à se connaître davantage, à parler de leurs vies respectives, et ainsi de suite.


Charly
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Charly
Ven 27 Mai - 15:20
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -il a pas voulu dire ça ma belle ! » commença Mac en caressant le volant comme si sa voiture pouvait entendre cette conversation. Puis avec un poil plus de sérieux mais en souriant toujours elle répondit : « -à mes yeux c’est un peu plus que ça. » elle s’attacha et ajouta : « -je ne vous demande pas de l’aimer. Mais ce weekend on fait les choses à ma façon. Donc… c’est avec ma voiture. Vous n’avez rien d’ancien et merdique en votre possession. Un truc précieux même si ça ne vaux plus grand-chose à part à vos yeux ? Cette voiture c’est un peu ça pour moi. J’y tiens. » donc maintenant il arrêtait de critiquer ! « -je ne parlais pas de cette protection là. » avait ajouté Mac en gardant les yeux sur la route. Non, elle faisait références à leur proches décédés qui veillaient sur eux. Petit écho à leur conversation du premier soir. Si sa femme avait décidé de lui faire croiser la route de la serveuse, elle serait là pour garder un yeux sur eux. Mac en était certaine. « -je ne dis pas que vous ne savez pas conduire, je dis juste que je ne vous ai jamais vu le faire. Et que c’est facile de dire que je conduis mal alors que vous même ne vous confrontez pas à ce bordel et tous ces cons ! » Un petit rire : « -oui c’est pour ça qu’il ne s’occupe que de ma sécurité en voiture et qu’il n’a pas le temps de gérer le reste de ma vie. »

« -et ba vous faites comme un jour de congé, comme ça : » et elle lui montra son majeur. Hors de question qu’il pense même une seule seconde à son travail. Heureusement il s’exécuta et ils purent passer à l’étude de la carte. « -pas vous ? » demanda Mac en plissant les yeux. Croiser un grizzli n’était pas vraiment dans ses plans. Et si cela arrivait, si clairement elle serait morte de peur. « je veux que vous regardiez le plan aussi comme ça, si jamais on se perds, ça ne sera pas entièrement de ma faute. » répliqua la jeune femme en faisant deux pas en avant, son sourire toujours sur les lèvres. Elle remarqua qu’il voulait à tout prix parler. « -une chose après l’autre. » répondit la jeune femme avant d’ajouter : « -je venais ici quand j’étais ados. Avec des amis. Weekend sans les parents. Que de bons souvenirs. C’est un endroit que j’aimais bien, alors je me suis dis que ça pouvait être sympa. Ça fait des années que je ne suis pas venues, mais visiblement le sentier existe toujours. » un léger haussement d’épaules comme pour avouer que oui, elle ne savait pas vraiment ce qui les attendait là haut. L’aventure !

« -par contre je n’ai aucune envie de parler de mon job de merde. Alors cette question là, on va la laisser ici, on le reprendra en revenant. » oh que non ! Elle n’avait pas envie de penser à ça ! « -et pour ce qui est du futur. Le must du mus : avoir mon propre resto. Vraiment parvenir à me faire une place, être reconnu pour mon talent et que ça marche. J’aimerais seulement faire le job que j’aime. En soit c’est pas très compliqué quand même non ?! » comme si c’était trop demandé. « -le souci c’est que si je trouve une place dans un resto comme ça, je peux… Je pourrais pas tout exprimer. Parce que le chef prends peur et que finalement je me fais virer pour une connerie. » True story ! C’était déjà arrivé. Le nom de famille et être une femme compliquait les choses. Mais avoir un don et du génie pour la cuisine, ça n’aidait pas non plus pour tout. Simplement parce que les gens avaient peur de ça. D’être éclipsés.
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Ven 27 Mai - 19:46
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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En l’entendant parler à sa voiture, David ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire aussi amusé que son regard en cet instant. C’était bien la première fois qu’il entendait quelqu’un parler à son véhicule comme s’il était vivant. Elle pouvait réellement se montrer étrange parfois. Mais pas un étrange inquiétant. Un étrange amusant et presque attendrissant. Un froncement de sourcil alors qu’il réfléchissait à la question de Mac au sujet d’un objet ancien et sans valeur auquel il tenait tout particulièrement, puis rétorqua « Oui. Un ballon de plage que Cheryl avait gonflé pour Talia. Je le garde en haut de mon dressing depuis pas loin de huit ans maintenant ». Ainsi, il gardait un peu d’elle auprès de lui « Et un bracelet que j’ai trouvé dans la cour de récré quand j’étais enfant. Je l’ai toujours en ma possession. Mais je ne leur parle pas pour autant » conclut-il avec taquinerie, puis leva les mains « Mais d’accord ! Je ne dis plus rien au sujet de la voiture ». Cela ne dura que quelques secondes car il évoqua l’absence d’airbags dans la voiture. Il se mit à réfléchir à nouveau quand elle évoqua une protection qui n’était pas celle-ci, puis il percuta et rétorqua « Vous connaissez mon opinion dessus ». Il ne croyait pas que les âmes restaient à errer dans leur univers dans l’unique but de protéger leurs êtres chers. Ils en avaient parlé le premier soir de leur colocation, et son opinion n’avait pas changé avec le temps. « Si vous le désirez, la fois prochaine, je conduirais et on prendra la corvette pour sortir de la ville. Vous aimez la mer ? ». Oui, c’était une invitation à quitter New York une fois prochaine, et oui, il aimait aussi conduire, et non, il n’avait pas que la berline en sa possession. Son grand-père lui avait fait don d’une Chevrolet corvette cabriolet de 1958 noir lorsqu’il était entré à la fac. Il ne l’avait pas cité comme quelque chose de vieux à laquelle il tenait, parce que Mac avait précisé un bien sans valeur, et cette Chevrolet valait une petite fortune auprès de spécialiste. Un petit rire quand il pria Dieu, ne s’attendant pas à cette réponse de la part de la jeune femme « Vous avez vu comment vous conduisez ?! C’est normal qu’il n’ait pas le temps de gérer le restant de votre vie, il a bien trop de travail avec son sécurité » en se moquant gentiment d’elle.

En arrivant à destination, David n’eut d’autres choix que d’accepter de ranger son téléphone pour toute la durée du week-end « Je ne prends jamais de congés » lui rappela-t-il et s’approcha de la carte « Si, mais je doute qu’ils soient de sortis à cette époque de l’année, vous ne pensez pas ? » et jeta un regard sur la carte à la demande de Mac « Je vois que vous aimez toujours autant assumer vos responsabilités » en faisant référence pour son goût prononcé pour la fuite. Ils prirent donc la marche et David décida d’engager la conversation en lui posant plusieurs questions. Un sourire en l’entendant, et la laissa répondre « Oh ! Et vous campiez ici ? » avant de demander « Vous êtes toujours en contact avec vos amis de votre vie d’avant ? ». Après tout, elle n’était responsable de rien dans le procès de ses parents, alors aucune raison de lui tourner le dos. « Si vous le souhaitez » abdiqua alors l’avocat avant de la laisser répondre à la question suivante « Non, ça ne l’est pas » répondit-il naturellement et ajouta « Les patrons n’aiment pas qu’on soit plus brillant qu’eux. Ça n’a pas uniquement lieu dans les cuisines d’un restaurant ». Tout en continuant de marcher, David poursuivit la conversation « Et vous l’appelleriez comment votre restaurant ? ».


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Ven 27 Mai - 21:19
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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -ah ba vous voyez ! » clama Mac lorsqu’il évoqua le ballon, avant de sourire en coin et de lui jeter un regard. « -vous ne parlez jamais tout seul ? » parce qu’elle ça lui arrivait souvent. Elle se parlait également à elle même. Parfois elle se disait que c’était parce qu’elle était en train de devenir dingue. Parfois que c’était à cause de la solitude et de cette vie merdique. Sa voiture c’était vraiment quelque chose d’important pour elle. Vraiment très important. Mais elle pouvait comprendre qu’il ne vois pas les choses de la même manière qu’elle. « -hé ! Plus de commentaire ! » râla Mac toujours souriante. « -hé bien si vous êtes si peu rassurer au point de faire blanchir les jointures de votre main à force de serrer la poignée, vous feriez mieux d’y croire. Ça vous détendrait un peu. » oui elle connaissait son opinion. Et elle s’en foutait. « -vous voulez prendre le volant peut être ? » un regard avant de se concentrer à nouveau sur la route.

« -oui ba c’est débile et vous le savez. Ils se passeront de vous deux jours et ils survivrons. Ce weekend vous pensez uniquement à vous et à communier avec la nature. »
pas de téléphone, pas de client, pas de costume hors de prix. Il était hors de question qu’il pense au travail. « -je n’en sais rien. Je ne suis pas une experte en grizzli. Ils dorment en hier non ? Et nous ne sommes que début de l’automne. » ça laissait peut être une faible chance ou mal chance d’en croiser un. Ce qu’elle n’espérait vraiment pas. « -quoi ?! Non, c’est pour éviter de vous entendre râler à longueur de temps si jamais on se perds. Et puis je sais pas, il n’y a pas une croyance absurde qui dit que les femmes n’ont aucun sens de l’orientation ? » elle rangea la carte et ajouta en râlant à son tour : « -je pensais que ça vous ferais plaisir de savoir où on va. » un haussement d’épaules et ils se mirent en route.

« -on campait là haut. Au refuge dont je vous ai parlé. » soirée arrosée autour d’un feu de camp. La belle époque. « -non. » répondit Mac en toute décontraction. « -je n’ai jamais eu vraiment de véritable amie. J’ai perdu contact assez rapidement à la fin de mes études, lorsque je suis partie à l’étranger. Je vivais pour moi, mon truc à moi. Je n’avais besoin de personne. » ensuite il y avait eut l’affaire Foster… Mac évoqua ensuite son envie de pouvoir enfin faire de la cuisine. De la vraie cuisine ! De pouvoir vivre de ce qu’elle aimait et de pouvoir le faire comme elle le voulait. « -je sais… quand on brille trop, la lumière fait peur aux autres. » et c’était valable dans tout les domaines. « -je… » elle sourit en regardant droit devant elle : « -je n’en sais rien. Au fil du temps je me suis résignée à me dire que ça n’était qu’une rêve. Alors à quoi bon l’imaginer dans tout les détails. Il faudrait un miracle pour que cela arrive. » c’était une somme colossale qu’il fallait investir, une somme qu’elle n’avait pas. Et qu’elle n’aurait probablement jamais. « -vous avez gardé contact vous avez vos connaissances ou amis rencontré durant vos études ? » oui ba autant lui retourner la question. Un soupire : « -parfois ces années là me manque. » pour le simple fait qu’elle avait eut la chance d’avoir des études tout frais payer par papa et maman. Aujourd’hui, elle voyait les choses autrement. L’argent était vraiment un problème à tout les étages d’une vie. « -tout était facile à l’époque… je me sentais libre. » aujourd’hui c’était bien différent. Un sourire en coin : « -je parle comme une enfant gâtée. C’est peut être la seule chose pour laquelle je peux dire merci à mes parents. Mes études. » elle balaya tout ça et ajouta : « -je n’ai pas envie qu’on parle d’eux. Ou de penser à eux. » Elle avait des questions mais pas maintenant. Pas ce weekend. Elle voulait profiter et se changer les idées. Rien d’autre.
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David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
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Au décès brutal de Cheryl et Talia, l’avocat d’affaire avait effectué une longue descente aux enfers durant plusieurs semaines, et cela, jusqu’à l’intervention d’Henri qui avait été un véritable pilier pour lui. Peu à peu, il avait repris contenance, et s’était débarrassé de ces vieux travers qui étaient ceux de boire à outrance, de ne plus se doucher, de manger correctement, ou encore de sortir de son appartement. Peu à peu, il était retourné au cabinet, l’unique constante dans son existence, et avait commencé peu à peu à ranger les effets personnels de sa femme et sa fille dans les cartons. Une douloureuse épreuve pourtant nécessaire pour avancer, pour faire le deuil des deux femmes de sa vie. Une fois encore, Henri avait été présent. Puis ils étaient tombés sur ce ballon de plage. Il avait alors expliqué à son jeune frère que c’était elle qui l’avait gonflé pour leur fille, alors qu’il courait après Talia pour la jeter à l’eau. Ce jour-là, ils avaient passé la journée en bord de mer, dans les rires et la bonne humeur. Il avait alors décidé de garder ce souvenir précieusement avec lui, et avait rangé le ballon au-dessus de son dressing pour lui rappeler continuellement Cheryl. Chaque jour, il s’autorisait un regard vers l’objet et il repensait à cette journée. Certains jours, il avait même l’impression d’humer son parfum… Ce même ballon donna raison à Mackenzie alors qu’elle éprouvait une certaine affection pour sa voiture. Un lien particulier. Un regard pour Mac et fit un signe négatif de la tête « Non. Mais je dois en déduire que vous, si » sinon elle ne lui aurait pas posé la question. Un petit rire et leva les mains en signe d’abdication à sa demande. Plus un mot. Soit. Un regard pour sa main qui tenait fermement la poignée et rétorqua « Vous pourriez seulement conduire convenablement. Pas besoin de croire en une force supérieure ». Ce fut la raison qui le poussa à lui proposer de conduire la fois prochaine « Pas celui de votre épave, mais celui de ma voiture, oui. Enfin si vous souhaitez quitter la ville à nouveau pour un week-end ». Après, peut-être qu’un seul et unique week-end lui suffirait.

« J’ai compris, j’ai compris. Je laisse tomber mon portable et mon travail pour ce week-end. Très bien. Pas besoin de vous emporter, vous savez. Je suis tout à vous » tout en glissant le portable dans la portière de la voiture, et quitta l’habitacle pour la rejoindre près de la carte « Je suis avocat, pas animaliste » clôtura-t-il pour signifier qu’il ne connaissait rien à la vie des animaux et à leur mode d’hibernation. Un regard pour la carte, puis pour Mac « Je n’ai jamais pensé cela » précisa l’avocat tout en jetant un regard sur la carte, notant le chemin que souhaitait emprunter la jeune femme « Je m’en moque en réalité » rétorqua-t-il en souriant. Ça ne lui faisait pas peur de se perdre ou de devoir planter la tente avant d’arriver à destination. Ils se mirent en route et David en profita pour faire la conversation. Mac n’avait pas gardé contact avec ses amis, quel qu’ils soient, depuis son départ à l’étranger « Indépendante » précisa-t-il en souriant en la regardant « Un point qui n’a pas changé ». Quand le sujet dévia sur le travail et son souhait de changer de travail, David acquiesça « Oui… En effet. C’est joliment dit » la complimenta-t-il en appréciant la métaphore, et vu qu’ils parlaient restaurant, il lui demanda si elle avait envisagé un nom pour ce dernier « Continuez de croire en vos rêves. Ils finiront par se réaliser. Regarder, vous faites une randonnée avec l’avocat que vous avez détesté durant des années, au lieu de faire des heures supplémentaires au restaurant ou encore dormir dans votre… voiture » et grimaça en disant le dernier mot. Après tout, les miracles pouvaient arriver à tout moment. Il fallait juste y croire.

Un regard pour la nature autour d’eux, puis il fixa le sentier qu’ils empruntaient avant d’entendre la question de Mac et tourna la tête vers elle et acquiesça « Oui. L’un d’eux, Mike, est devenu le parrain de ma fille. Quant aux deux autres, Wendy et Jack, ils se sont mariés et vivent actuellement à Boston. On a renoué le contact il y a peu. Souvent, ils me proposent de sortir, mais… » et ne termina pas sa phrase. Elle connaissait l’histoire par cœur. Il avait perdu goût aux sorties. Enfin, jusqu’à l’arrivée de Mac. Un sourire doux à l’attention de cette dernière « Moi aussi ». C’était l’insouciance, la belle vie, des projets plein la tête, loin de la réalité de la vie. Un nouvel acquiescement « Nous étions libres de tout faire, de tout réaliser ». Il n’y avait aucune barrière. Il posa son regard sur elle en fronçant légèrement les sourcils « Non. Vous parlez comme quelqu’un qui a été brutalement projetée dans une vie qu’elle ne souhaitait pas. C’est légitime » et acquiesça « Je n’y vois pas d’inconvénient » et tout en continuant de marcher, demanda « Vous avez déjà voulu des enfants ? ».



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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -me regardez pas comme ça, je sais très bien qu’une partie de vous me pense cinglée. » et parfois elle se disait qu’il n’avait pas tord. « -enfin des tonnes de gens parle tout seul. » avait elle ajouté en souriant. « -je ne conduis pas comme un pieds. » insista Mac en levant les deux mains du volant pour insister sur ce fait. « -et je crois en ce que je veux. Vous vous croyez bien en moi ! » le regard qu’elle lui jeta voulait souligné l’absurde de la chose. « -arrêtez de dire du mal de ma voiture. Et oui j’aime la mer, qui n’aime pas la mer ? » puis elle capta : « -oh attendez vous voulez faire une sortie à la mer le weekend prochain ? » mais elle ne lui laissa pas le temps de dire quoi que se soit et enchaina : « -ça marche ! J’adore la plage ! Et je crois avoir entendu le mot corvette. Et ça aussi j’ai très envie de le voir. » elle avait toujours aimé les voitures. « -et puis comme ça je pourrais être certaine que vous savez conduire. » un sourire en coin. Elle adorait vraiment de plus en plus ces échanges entre le foutage de gueule et la prise de tête.

« -who molo et je ne m’emporte pas. » elle se pinça les lèvres, voulant être certaine qu’il comprenne que ça n’était pas uniquement pour le faire chier : « -ça va vous faire du bien de déconnecter. » et voilà qu’elle parlait comme une psy. « -animaliste ? Animalier ? » hésita Mac en fronçant les sourcils, s’amusant du mot. « -quoi ? Vous vous en moquez ? Perdue en forêt avec moi ? Sans téléphone ? Pff vous allez me faire une crise d’angoisse. » elle se moquait ouvertement de lui et de son côté riche précieux ultra connecté. « -et on ne va pas se perdre. » enfin elle espérait. Pas la moindre idée de la tête du sentier aujourd’hui, ni même s’il existait encore un refuge là haut. « -merci. J’ai une âme de poète ! » s’amusa t elle en lui souriant. Puis elle se mis à rire : « -faire une randonné avec vous au beau milieu de nulle par n’était pas un rêve ! Hé vous recommencez ! Vous grimacez ! » lâcha Mac en le pointant du doigt.

« -vous devriez accepter. » elle le regarda et ajouta : « -hé moi aussi j’ai droit d’y aller de mon conseil. Et vous avez de la chance je ne prends pas 3000 dollars de l’heure. » un regarda avant de lever les yeux sur la nature et de reprendre : « -à force de vous entendre dire non, ils ne vous proposerons plus. Et ça sera la fin de votre amitié. Acceptez d’aller les voir. Vous précisez seulement que vous voulez une petite soirée juste vous et eux. » quelque chose de simple et d’intime.

Une pointe de nostalgie vis à vis de leurs années d’études, un sourire doux. Ils se comprenaient. Quoi que techniquement lui il avait les pleins pouvoir pour faire ce qu’il voulait. « -je crois qu’on est deux. » avait elle ajouté. Lui non plus n’avait pas souhaité la vie qu’il avait. Elle sourit à sa question : « -jamais. » répondit la jolie brune avec franchise. « -pas parce que je n’aime pas les gosses. Mais parce que je n’ai jamais pensé fonder une famille. Ensuite ma vie à basculer alors… c’est exclus. Je ne suis pas encore vieille, ça viendra peut être. Peut être pas. » elle n’était ni ouverte ni fermé à tout cela. Elle voulait seulement s’en sortir pour le moment. Les restes, les à côté, ça n’était pas une priorité. Elle fronça les sourcils en regardant le chemin. « -je dirais que c’est par ici... » mais elle n’en était pas certaine. Alors elle ressortie la carte. En la repliant elle sourit en baissant les yeux. C’était assez drôle que ça soit elle qui guide alors qu’elle était complètement pommé dans sa vie. Qu’elle était bloquée ou abandonnée sur le bas côté. Puis elle regarda plus loin, et avança de nouveau avant de dire : « -regardez, il y a des mûres. » elle adorait ces fruits. Elle en cueillie et tendit les fruits à David dans le creux de sa main. « -vous en voulez ? » ça c’était peut être un défaut qu’elle avait de par son métier, ses études et sa passion pour la nourriture et la cuisine.
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Sam 28 Mai - 20:46
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Un petit sourire en coin amusé, et un haussement d’épaule tout en rétorquant indécis « Peut-être bien que oui, peut-être bien que non ». En réalité, il ne la trouvait pas cinglée. Elle était juste unique, comme il avait su le lui dire lors d’une précédente conversation au restaurant « Oui, dont les schizophrènes » en continuant sur cette ambiance bon enfant qu’ils instauraient peu à peu entre eux. Lorsqu’elle retira ses mains du volant, il s’en saisit presque aussitôt « Ne refaites plus jamais cela ! » en lançant un regard quelque peu agacé cette fois-ci. Il avait déjà perdu sa famille dans un accident de voiture, il ne souhaitait pas mourir de la sorte à son tour. Ça serait bien trop ironique de la part du Destin. Il fallait croire que Mac croyait bel et bien à la protection paranormale de sa famille. Comme s’ils n’avaient que cela à faire ?! Un regard pour la jeune femme « A la différence, c’est que vous êtes réelle ! », ce qui n’était plus le cas de sa sœur, en ce qui concernait Mac, ou encore de sa fille et de sa femme, en ce qui le concernait lui. Quand il lui proposa un week-end en bord de mer, il put être témoin du cheminement de l’information jusqu’à son cerveau « Vous avez mis le tems à comprendre ! » en se moquant gentiment d’elle « Alors vous vous détendez. Je ne peux pas m’absenter tous les week-ends. J’ai des obligations professionnelles. Toutefois, on pourrait le faire d’ici deux ou trois semaines, oui ». Il avait plusieurs dossiers sur le feu, et elle devait le comprendre qu’il était un homme bien occupé « On n’a moins de risque de périr dans un accident de voiture si c’est moi qui conduis. Je peux vous l’assurer » tout en lançant un regard en coin espiègle.

« Vous n’avez pas vu mon sourire ?! Je plaisantais. Détendez-vous, communiez avec la nature » et sourit « Si vous le dites », puis baissa le regard sur la carte, avant de le relever sur Mac « Hum… Zoologiste ! » rétorqua-t-il comme s’il était Archimède riant Eurêka face à sa découverte. Un acquiescement « Il serait relativement difficile de se perdre si l’on suit les sentiers, vous ne pensez pas ? ». Après tout, les sentiers étaient la trace de l’Homme à force d’aller-retour sur le même chemin. C’était bien qu’il débutait et finissait quelque part « Je sais » précisa-t-il avant de souligner la métaphore de Mac « Je vois que vos chevilles sont assez solides pour porter votre égo. Me voilà rassuré » en jetant un regard aux dites chevilles de la jeune femme. « Je ne sais pas comment je dois le prendre » rétorqua-t-il aussitôt, sans être vexé pour autant et ajouta « Je n’y peux rien. Ça se produit tout seul ». Comme si cela était un argument valable…

Lorsqu’ils en vinrent à parler de sa vie personnelle et plus particulièrement de ses amitiés, Mac y alla de son conseil avisé. Il la regarda fixement alors qu’elle se justifia « Accompagnez-moi » demanda-t-il à peine eut-elle fini sa phrase « Je n’ai pas envie de voir leurs regards de pitié parce que j’ai perdu ma femme et ma fille, et que je m’enferme dans mon travail. Si je viens accompagné, ils me laisseront tranquille et toute leur attention se reposera sur vous » et non sur lui, parce qu’il n’aimait pas ça, tout simplement. Ils en vinrent naturellement à parler de leurs années d’études avec Nostalgie « Finalement, nous ne sommes pas si différents l’un de l’autre sur certains points ». Aucun d’eux n’était satisfait de la vie qu’ils avaient aujourd’hui. Ils subissaient, tout simplement. Pour changer de sujet, il lui demanda si elle avait envisagé d’avoir des enfants. Sa réponse ne l’étonna guère « Vous verrez selon le déroulé de votre existence », ce qui était légitime comme manière de penser. Il la suivit aveuglément, sans s’interroger sur la destination ou le chemin à parcourir. Il s’en moquait bien en réalité. Lorsqu’elle se mit à cueillir des mûres, il la laissa faire, mais refusa au moment où elle lui en tendit « Non merci. Je ne sais pas quel animal sauvage a bien pu uriner dessus, donc non merci ». C’était la première chose qu’il avait appris lors de sa randonnée. On évite de cueillir les fruits à hauteur d’animaux. « Vous avez effectué des études dans la cuisine ? ».


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Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Lorsque David avait saisi le volant, Mac avait capté le pourquoi du comment il tenait tant à ce qu’elle évite de conduire. Et elle se trouva vraiment conne de ne pas avoir pensée à cet effet secondaire. Accident de voiture… Oui… C’était logique… Elle avait alors remis ses mains sur le volant en soufflant un : « -ok… ok... » comme pour l’apaiser sans pour autant faire son constat à voix haute. « -deux ou trois semaines ?! Vous déconnez ? Mais enfin qui bosse toute la semaine et le weekend inclus ? Vous avez vraiment un problème avec ça. » Mac cala son coude contre la portière, conduisant d’une main, l’autre tenant sa tête : « -deux ou trois semaines… C’est super loin… Une tonne de chose peuvent arriver pendant ce temps… » non c’était trop loin. Elle n’avait pas envie d’attendre ou qu’il lui parle de son job comme excuse. « -c’est bon, regardez je suis sage. » avait elle finit par dire en ayant calmer sa conduite.

Suivre le sentier. Il avait raison mais bon, visiblement cela faisait un moment que personne n’était passé par là. Ça n’était pas tracé aussi bien que dans ses souvenirs. Enfin, ils avaient la carte et deux cerveaux, techniquement ils devaient pouvoir s’en sortir. Alors elle affirma que non, ils n’allaient pas se perdre. Comme une conne elle regarda ses chevilles avant de relever les regards vers David et de lui sourire. « -comme vous le voulez. » elle n’avait pas dit cela pour le vexer. C’était la stricte vérité, elle n’avait jamais rêvé se perdre en pleine nature avec lui.

Mac poussa l’avocat à renouer avec ses amis, à accepter leur invitation. Ça ne pouvait que lui faire du bien. « -je vous demande pardon ? » demanda Mac à la place de ses habituels quoi ?! Alors celle ci elle ne l’avait pas vu venir ! « -qui vous dit qu’ils vont vous regarder ainsi ? » commença t elle à répondre. La phrase suivante la fit réagir un peu plus : « -oh ba oui ! Ça c’est de l’argument très alléchant pour moi ! Comment dire non ?! » elle avait dit cela en stoppant sa marche. « -écoutez, je vous accompagnerais volontiers, mais ces sont vos amis et soyons logique et réaliste. Si vous débarquez avec une femme à vos côtés, en l’occurrence moi, cela va forcement soulever des questions et des idées stupides. Parce que très peu de monde crois en l’existence possible d’une amitié entre un homme et une femme sans qu’il soit question de sexe. Conclusion, nous allons passer notre weekend : soit à mentir, soit à nous justifier, sans compter que je n’ai absolument rien à leur raconter. Donc non. Mais vous, vous allez aller à Boston.» Aller voir Boston ok, l’accompagner chez ses amis, non.

« -c’est vrai. »
ils avaient plus de point commun qu’ils ne le pensaient. Elle en vint à lui expliqué pourquoi est ce qu’elle n’avait jamais pensé avoir d’enfant. Ça n’était pas du tout à son programme. Et ça n’avait jamais été un rêve pour elle. Aujourd’hui elle avait déjà besoin de quelqu’un pour l’aider, alors faire naitre un petit être là au milieu. Non ! C’était mission impossible. « -oui voilà. » mais ça venait encore après rencontrer quelqu’un. Donc ça n’était pas pour demain. Mac cueillie des mûres et pencha la tête sur le côté lorsqu’il refusa. « -vous pensez vraiment que les renard ou les grizzlis sont capable de pisser à cette hauteur ? » elle n’était pas débile. Elle savait parfaitement qu’il ne fallait pas manger n’importe quoi en forêt. « -moui... » répondit Mac en se régalant. « -les mûres ça m’évoque tant de desserts. Le crumble pomme avec quelques mûres en plus… Je suis certaine que vous mangeriez le plat ! Un sorbet ou simplement avec des céréales le matin et un peu de fromage blanc. » elle se faisait saliver toute seule. Cela fit rire et elle regarda David en reprenant la route. « -vous n’imaginez pas combien de fois par jour j’ai envie de virer le type qui fait la cuisine au restaurant. Je ne le supporte pas ! Vous devez me trouver prétentieuse à chaque fois que je parle de cuisine mais je serais tellement capable de faire de ce restaurant un établissement digne de ce nom ! Servir les assiettes qui arrivent, ça me rends malade. »

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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Mackenzie sembla comprendre qu’il ne voulait pas périr dans un accident de voiture, et radoucit sa conduite en reprenant le volant correctement. Ainsi, ils purent reprendre le déroulé de leur conversation, et David en profita pour la convier à un week-end en bord de mer, et ça serait lui qui conduirait son propre véhicule. Toutefois, la jeune femme s’enthousiasma un peu trop aux yeux de l’avocat qui lui ramena les pieds sur Terre en lui expliquant que ça ne serait pas pour maintenant. Un regard pour cette dernière et rétorqua « Mon travail est prenant. Certains dossiers ne peuvent pas attendre. Cela ne vous a pas dérangé que je travaille sur le vôtre le week-end dernier » et esquissa un petit sourire en coin satisfait. Ses honoraires étaient importants, et par conséquent, il était légitime pour sa clientèle de savoir qu’il mettait tout son énergie dans leur dossier « Si vous partez du postulat que votre vie peut vaciller à tout moment, alors vous faites tout dans l’empressement, et ce n’est pas toujours bon ». C’était agréable aussi de prévoir une sortie ou un projet, de désirer que le moment arrive à tout vitesse. L’empressement et le tout de suite maintenant, très peu pour l’avocat qui rétorqua « Vous allez bien attendre le prochain week-end, non ? ». Il ne lui demandait qu’un week-end d’attente entre deux sorties. Elle devait penser qu’il avait vécu en ermite pendant des années, alors le brusquer à vouloir sortir chaque week-end, ça risquait de le braquer plus qu’autre chose.

Lorsqu’ils évoquèrent les amis d’université de David tout en commençant leur marche sur le sentier à peine tracée, il se mit à lui proposer de l’accompagner. La réaction de Mac ne se fit pas attendre « Accompagnez-moi » répéta-t-il comme si sa question était à prendre au sens propre. Il posa son regard sur elle et rétorqua « Parce que je ne les ai pas revus depuis leur disparition et qu’ils marcheront sur des œufs lorsqu’on en viendra à parler de ma vie actuelle ». Une situation qu’il ne souhaitait pas affronter seul. Il n’était pas prêt. Il l’écouta préciser qu’elle n’était pas contre l’idée de l’accompagner à Boston. Toutefois, elle ne rencontrerait pas ses amis, ce à quoi il rétorqua aussitôt « Quel intérêt si vous ne m’accompagnez pas les voir ?! ». Parce que c’était là qu’il avait besoin d’elle. Face à eux. « Et puis vous parlez de mes amis. Ils m’ont déjà vu en compagnie de Donna, et jamais ils n’ont sous-entendu, ou même penser qu’on avait une relation autre qu’amicale et professionnelle. Vous n'avez rien à craindre sur ce point. Vous en avez ma parole. Ils seront tout de suite qu’il n’y a rien entre nous, rien qu’à la façon de vous regarder. Je vous vois comme une amie » et ça s’arrêtait là. Elle devait lui faire confiance sur ce point.

Le sujet des enfants fut vite balayé lorsque Mac cueillit quelques mûres sur un arbuste, et refusa son invitation à les goûter en la mettant en garder, et regarda l’endroit où elle les avait pris, puis évalua la hauteur d’un renard, et abdiqua « Bon… Vous avez peut-être raison », mais ce n’était pas pour autant qu’il se saisit du fruit. Il la laissa parler cuisine en évoquant des recettes par-ci, par-là, et se mit à sourire « Vous devriez faire les courses à la maison. Ainsi, vous aurez tout à porter de main pour cuisiner comme bon vous semble » et ainsi, elle s’exercerait et ça serait plus plaisant que de prendre à commander chez le chinois du coin. Un petit rire quand elle évoqua le cuisinier du restaurant où elle travaillait « Ce que je ne comprends pas, c’est comment vous faites pour être toujours ouvert ». Oui, c’était davantage cela qui l’intriguait « Si vous le souhaitez, on fait un mariage en blanc et vous prenez mon nom, et ensuite, vous changez de travail. Nouveau nom, nouveau départ » avant de se mettre à rire devant son idée farfelue « La vue est magnifique » en observant le paysage à perte de vue « Vous aviez raison de nous emmener ici », puis sur un ton plus taquin « C’est dommage que je n’ai pas mon portable. J’aurais pu prendre des photos splendides ».


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Dim 29 Mai - 21:07
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Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Mac resta silencieuse face aux arguments qu’il lui avança au sujet de son job. Cela ne l’empêcha pas de lever les yeux au ciel. Puis elle soupira et finit par dire : « -d’accord. Mais si vous n’êtes pas disponible ce weekend, je vais m’arranger avec Diana pour bosser ces jours là. » qu’est ce qu’elle allait faire toute seule chez lui durant deux jours ?! Enfin, elle devait se rendre à l’hôpital parce qu’elle avait des camarades de jeux qu’elle n’avait pas vu depuis plus d’une semaine. Les gosses lui manquait. Donc elle ferait des heures au resto et irait faire du bénévolat. David avait déjà accepté de venir ce weekend, autant ne pas pousser mémé dans les orties.

Lorsqu’il lui demanda de venir avec lui à Boston pour rencontrer ses amis, Mac refusa. Cette demande sonna presque comme une demande en mariage stupide. Non, pour elle s’était la porte ouverte à de fausses idées, et elle ne tenait pas à raconter sa vie de merde à ces gens. « -visitez la ville ? » répondit la jeune femme en fronçant un sourcil. « -parce qu’ils savaient qu’elle était enfin qu’elle est votre assistante. Mais moi je suis quoi ? Votre œuvre de charité… » puis elle haussa les sourcils. Comme une amie ? Ils en étaient déjà à ce stade ? D’être devenu amis en l’espace de quelques jours. « -c’est pas votre regard le problème. » non, c’était les idées qui pouvaient germer dans l’esprit de ces gens qui ne la connaissait pas. « -et s’ils me voyaient comme une profiteuse ? Une nana qui veut vous mettre le grappin dessus pour votre argent ? » oui leur relation pouvait être perçue comme cela. Pour le moment sa réponse était non. Mais elle tenait vraiment à ce qu’il se rende à Boston.

Mac tendit la main vers David alors qu’elle venait de lui démontrer qu’un renard était incapable d’uriner aussi haut. Puis elle soupira et mangea la mûre tout en évoquant des desserts qui pouvaient en être composé. « -c’est vrai ? » demanda t elle alors qu’il lui proposait en gros de prendre possession de la cuisine. « -ça serait… ça serait super. » ajouta Mac avec un léger sourire en coin plein de tendresse. Ça lui manquait terriblement de ne pouvoir cuisiner quand elle me souhaitait. Parfois elle avait peur de perdre sa pratique ou son génie. « -s’il vous plais de dites pas vous. Ne m’incluez pas dans ce… truc. » le but eut presque du mal à sortir et il n’était pas représentatif de ce qu’était le restaurant. La suggestion suivante lui fit hausser les sourcils. Ça sortait d’où cette idée folle ? Elle finit par lui sourire en le voyant rire : « -vous savez quoi, si dans disons deux ou cinq ans rien n’a bougé et que mon nom est toujours un véritable problème, on en reparlera. » même si elle trouvait vraiment l’idée complètement folle.

Un nouveau sourire lorsqu’il commenta la vue et la remercia presque pour l’avoir traîné ici. « -prenez les avec votre esprit. » déclara la jeune femme en ouvrant grand les bras. « -c’est plus facile à ranger comme ça. Et ça évite d’imprimer des albums qui prennent la poussière et qu’on ne ressors jamais. » pas besoin de portable. Seulement profiter de la vue, du moment présent et savourer. « -quel est votre plat préféré ? Et est ce qu’il y a des choses que vous n’aimez pas manger ? » demanda t elle alors qu’ils reprenaient leur route. « -c’est intéressant de le savoir si je deviens la cuisinière officielle de notre collocation. » il risquait de prendre un ou deux kilos.

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