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LE TEMPS D'UN RP

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 29 Avr - 16:45
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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crédit : :copyright: moi-même / Tumblr


Comme souvent lorsqu’il réfléchissait, David resta un moment à fixer la jeune femme et rétorqua finalement « Je n’ai pas dit que je ne vous trouvais pas magnifique. C’est seulement qu’à l’instant T, je parlais bel et bien des buildings et non de vous ». Pirouette d’avocat qui ne s’empêcha pas de se montrer direct, comme à son habitude en ajoutant « Toutefois, vous avez raison. Je ne vous trouve pas magnifique. Je vous trouve seulement jolie ». Ce dernier ne souhaitait pas que son invitée s’interroge sur ses intentions. Il n’en avait aucune. David ne l’avait jamais trouvé magnifique à en couper le souffle. Néanmoins, il devait être objectif et avouer qu’il la trouvait jolie malgré tout. Elle le serait sûrement davantage avec une tenue qui mettrait ses formes plus en valeur, mais elle était à la rue et n’avait pas les moyens de s’offrir de robes moulantes ou de tailleurs présentables. C’était apparemment le premier argument des employeurs qu’elle rencontrait, et ce fut pour cela que David lui proposa de faire les boutiques en sa compagnie en début de semaine. Une invitation qu’elle déclina aussitôt qu’elle fut formulée, et cela, sans grand étonnement. « Je ne le prends pas mal. Je tente de vous aider, vous refuser. C’est votre problème, pas le mien ». Après tout, financièrement, il était plus que confortable. Cet appartement lui appartenait, au même titre que la voiture qui venait le chercher et le ramener chaque soir chez lui. Son réfrigérateur et ses placards étaient plein, eux aussi. Il voulait seulement l’aider à se sortir de cette misère dans laquelle ses parents l’avaient plongé. Parce que oui, c’étaient bel et bien eux les uniques responsables du drame dans lequel vivait Mac. David ne se sentait aucunement responsable de sa situation financière, et c’était la raison pour laquelle il ne s’était toujours pas excusé pour l’affaire Foster et ne le ferait jamais.

La remarque que fit ensuite McKenzie fut déplacée et elle s’en rendit compte par elle-même. Il laissa donc un moment de silence traverser l’appartement avant de la rejoindre pour servir les glaces. Ils reprirent la conversation sur un ton léger et sourit à la réponse de cette dernière et répondit à son tour « Parfait alors ». Un nouveau sourire suivit la remarque de la jeune femme qui trouva utile de préciser qu’ils n’éprouvaient aucune attirance l’un pour l’autre « En effet ! Nous sommes incompatibles de toute manière ». Pourquoi avaient-ils besoin de le préciser tour à tour ?! David ne se posa pas la question plus longtemps et invita Mac à mentir au prochain homme qu’elle pourrait rencontrer au sujet de sa situation, ce qu’elle refusa « Pourquoi humiliant ? » demanda-t-il avec cette curiosité qui lui collait à la peau depuis toujours et qui pouvait en agacer certains. Ce fut pour cela qu’il se montra à nouveau curieux au sujet des relations sérieuses passées de son invitée qui se plia à l’exercice malgré l’ingérence dans ses affaires de cœur « Vous ne devriez pas faire de réponses toute faite. Je n’allais pas vous répondre cela, mais seulement vous dire que vous devriez mieux choisir le prochain homme qui partagea votre vie ». Il n’était pas aussi optimiste concernant sa propre perception des relations privées en ce qui le concernait « Chat échaudé craint l’eau froide » fut sa seule réponse.

Après tout, David avait perdu sa femme et son enfant dans un brutal accident de voiture, et il se sentait en parti responsable de ce drame, alors rencontrer une nouvelle femme, tomber amoureux, et éprouver cette crainte perpétuelle qu’elle puisse disparaître à tout moment… Non merci. Il ne le souhaitait pas. C’était trop dur. « Vous pensez que votre sœur veille sur vous de là-haut ? » demanda-t-il simplement et fronça les sourcils devant sa question « Vous pensez que je me punis ? Je ne morfonds pas dans l’alcool ou la drogue du matin au soir, je ne me fais pas rouer de coups par des inconnus dans un bar juste pour éprouver une autre douleur que celle de la perte de mes proches. Je travaille, tout simplement ». Il parlait des premiers évènements comme du vécu, parce qu’il était bel et bien tombé bien bas au décès de sa famille. Il avait bu à outrance, sans pour autant toucher à la drogue, mais c’était bel et bien battu dans des bars, dans l’unique but d’éprouver une douleur différente que celle qui l’accablait chaque jour depuis le décès de son épouse et de son enfant. « Chacun sa manière de gérer le deuil » fut sa conclusion au commentaire de Mac.

Ce qui intrigua ensuite David, ce fut la raison qui laissait penser à la jeune femme que son enfant n’était plus de ce monde. Sa perspicacité l’étonna et la regarda fixement le temps qu’elle explique son raisonnement « Vous avez raison. On avait adopté Talia alors qu’elle n’était qu’un bébé… Pour finalement qu’elle perde tragiquement la vie dix ans après ». Parfois, il se disait qu’ils auraient mieux fait de s’abstenir et de la laisser grandir dans une autre famille que la leur, malgré tout l’amour qu’il pouvait avoir pour elle.
David se mit à sourire en l’entendant rire. Peu importe les sujets sérieux et profonds qu’ils pouvaient avoir, ils parvenaient toujours à rire de nouveau à la suite « Pourquoi ça ? » l’interrogea-t-il et se mit à sourire avec douceur en l’entendant évoquer son sourire et son rire « Ça faisait bien longtemps que ça ne m’était pas arrivé… Je crois bien que je dois vous remercier pour cela. La soirée est réellement agréable et ça me fait du bien ». Ça le changeait des soirées derrière son ordinateur. Il regarda ensuite autour de lui, puis posa son regard sur Mac « Peut-être bien. Vous devriez faire attention » et haussa plusieurs fois les sourcils avant de rire doucement tout en baissant légèrement la tête. Il termina sa glace en même temps que Mac et l’imita en posant le bol sur la table basse. Il fut surpris de la question qui suivit « Mes conditions ? Euh… Je n’y ai pas réfléchi » et décida de réfléchir un instant avant de répondre « Pas d’alcool ou encore de soirée. Faire en sorte que Francesca, la femme de ménage, n’est pas envie de démissionner en voyant l’appartement… Et accepter que je vous rachète quelques vêtements pour vous présenter à des emplois décents ». Oui, c’était une liste qui lui paraissait raisonnable.

Charly
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Charly
Ven 29 Avr - 17:18
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Mac grimaça en l’entendant s’enfoncer. « -vous pensez vraiment que le seulement était nécessaire ? » c’était à la limite du blessant. « -vous avez de drôles de façons de faire des compliments vous savez. » ajouta la jeune femme avec un sourire aux lèvres. « -jolie tout court ça suffisait. Là c’est une compliment étrange. Un truc limite limite. Genre vous avez tout juste la moyenne ! » elle ne lui en voulait pas du tout et jouait les fausses vexées. Elle s’en foutait qu’il la trouve jolie ou pas du tout à son goût. Ça ne rentrait pas en compte dans leur relation. Comme ils le précisèrent alors qu’il venait de prendre sa cuillère en bouche. Il n’y avait pas lieu de se poser ce genre de question. Il était seulement son avocat et en plus de ça, il s’était sentit obligé de le devenir. De son côté, elle n’avait pas choisit ses services. « -je vais quand même laissé croire à Donna que je vous branche. » conclue Mac avec un petit haussement d’épaules, simplement parce que ça l’amusait.

« -et bien parce que je vis dans ma voiture rime avec SDF. Et sauf preuve du contraire, ces trois lettres ne sont pas vraiment reluisantes. Elles font même peur la plus part du temps. » et puis d’abord qu’est ce que ça pouvait lui foutre qu’elle décide d’avoir un homme dans sa vie ou non ?! « -oui ba il n’y aura sûrement pas de prochaine fois. Actuellement tous ceux que je rencontre, je m’en sers pour avoir un endroit où dormir, quelque chose à manger et pouvoir prendre une douche. On est bien loin de la love story première classe. Plus de la prostitution. » oui et ça aussi c’était humiliant. Mais bon, avec lui elle en était réduite à n’avoir presque aucun filtre sur sa vie. Aller savoir pourquoi d’ailleurs. « -conclusion, et désolé de vous le redire, vous ne me caserez pas avec votre frère. » oui parce que c’était la seule raison qu’elle voyait pour que David insiste ainsi sur l’idée qu’elle puisse avoir un homme dans sa vie en CDI.

Un joli rire franc sortie de la gorge de Mac : « -oh non ! Je suis certaine qu’elle a bien d’autre truc à faire et que si elle a essayer, elle a bien vite laisser tomber l’affaire. » elle n’avait pas une relation suffisamment forte avec sa sœur pour qu’elle perde du temps à vouloir prendre soin d’elle du paradis. Ou de l’endroit où elle se trouvait. Peu importait où d’ailleurs. « -et vous vous êtes aussi replié sur vous même, coupé du monde et des joies que celui ci peut apporter. Vous l’avez dit vous même tout à l’heure que vous aviez changé. Que vous n’étiez plus le même. » elle prit trois seconde pour chercher les bons mots : « -je trouve seulement ça dommage et un peu triste. Mais oui, je suis d’accord, à chacun sa façon de gérer. » conclue t elle également, voyant bien qu’il n’avait pas forcement apprécier son commentaire.

Mac s’abstint de lui dire que ça n’était pas sa faute. Simplement parce qu’elle n’en savait rien. Elle l’écouta et sourit avec douceur. « -au vu du sourire qu’elle a sur cette photo – un coup de menton vers la dite photo – elle semblait heureuse dans votre famille. » ce qui revenait à dire que la petite avait vécu dix belles années avec eux. Une belle vie. Certes finit trop vite mais il n’y pouvait rien, c’’était ainsi. « -pourquoi ? Et bien parce que nous ne sommes pas vraiment destiné à devenir meilleurs amis. Elles ont certainement eut envie de vous secouer un peu. » et de le faire réagir, sortir de sa routine. En gros elle était un peu le caillou dans sa chaussure. Mac apprécia le sourire de David et hocha lentement la tête : « -de rien... » souffla t elle alors avec douceur. « -elle est agréable pour moi aussi. » ajouta t elle avant de faire de l’humour et de lui demandé s’il avait des conditions pour qu’elle reste chez lui. « -oh à vos risques et périls alors... » ajouta la jeune femme en ouvrant grands les yeux comme si ça allait être horrible pour lui. Puis elle l’écouta en penchant la tête. « -pas d’alcool ? Vous ne buvez jamais une bière en soirée ? Vous veniez d’en ouvrir une quand je suis arrivée ce soir ! » pas d’alcool ça allait être compliqué pour elle. « -hey vous me prenez pour quoi ? Je sais me tenir un minimum quand même ! » répliqua Mac faussement vexée de nouveau. « -une femme de ménage… rien que ça. » marmonna t elle ensuite en regardant l’appartement. Pour la dernière demande elle ouvrit la bouche avant de venir coller sa langue entre ses dents de derrière. C’était peut être la demande la plus compliqué à accepter. « -David... » commença t elle sans le moindre sourire. « -c’est... » elle ne trouvait plus ses mots. Puis elle soupira et dit après quelques minutes de réflexion après avoir prit les bols pour les ramener dans la cuisine. « -d’accord. » souffla t elle alors debout dans la cuisine. « -mais vous tenez les comptes et je vous rembourserais dès que je pourrais. » c’était important pour elle. « -et si j’accepte le shopping, vous acceptez de sortir un peu. J’en sais rien, une balade au grand air, une sortie au musée. Vous sortez de chez vous et vous ne faites pas que bosser. » elle n’était pas vraiment en mesure de faire des demandes mais bon.
Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Au vu de la regard de Mackenzie, l’avocat commençait à douter de son argument. Il était tout de même bien plus à l’aise lorsqu’il devait défendre le dossier de ses clients que lorsqu’il devait assurer sa propre défense. Elle allait réellement finir par penser qu’il n’était qu’un piètre avocat avec de tels arguments « Vous êtes jolie. Ça vous convient davantage ? », puis ajouta aussitôt « De toute manière, je suis certain que vous vous en moquez de mon avis sur le sujet ». Elle ne devait pas attendre après lui pour obtenir ce genre de compliments, d’autant plus qu’il n’était pas certain que son opinion compte réellement pour son invitée. Ils n’étaient pas ensemble, même si elle voulait continuer de faire croire à Donna le contraire, ce qui fit sourire David « Je ne suis pas certain que ça soit la meilleure idée que vous ayez eue, mais si cela vous amuse ». Il fallait seulement que son assistante ne s’en rende pas compte, sinon il risquait de passer un mauvais quart d’heure. Lui, pas elle, parce qu’il était son patron, et aussi accessoirement ce genre d’ami avec lequel on ne passait pas de soirée à boire une bière dans le pub voisin, mais sur qui il était possible de compter à tout moment du jour ou de la nuit. Et c’était réciproque.

Mackenzie ne semblait pas avoir ce genre d’ami car elle dormait toujours dans sa voiture, et comme elle le disait si bien, elle était considérée comme une SDF aux yeux des tiers « En effet, ce sont trois lettres qui effraient. Je n’aurais pas ouvert ma porte comme je l’ai fait avec vous, avec tous les SDF de New York ». Déjà parce que son appartement n’était pas assez grand, mais surtout, il aurait eu cette crainte qu’on lui dérobe un bien ou qu’ils abusent de son hospitalité de bien des manières. Ce que la jeune femme ajouta fut dur à entendre. La prostitution. Ce n’était pas un mot facile à prononcer. Il l’observa un instant en se disant que celle qui avait été la plus punie dans cette affaire médiatique, ce n’étaient pas ses parents qui avaient un endroit où dormir et trois repas chaud, mais bel et bien leur fille… « Il existe toujours des exceptions » en levant la main comme pour se désigner « L’hospitalité que je vous offre n'attends pas de retour de cet ordre-là. Vous pouvez être tranquille sur ce point et dormir sur vos deux oreilles ». Ce n’était pas lui qui allait profiter de la situation pour s’envoyer en l’air. Ça ne l’intéressait pas. Et il voulait qu’elle le sache, qu’elle se sente en sécurité entre ces murs. Qu’elle raye, notamment, ce mot de son vocabulaire lorsqu’elle se désignait. « Dommage, vous ratez un bon parti » rétorqua-t-il avec un sourire en coin quelque peu taquin pour alléger leur conversation, parce que la suite de la conversation ne fut pas plus agréable.

« Au vu de votre situation actuelle, je suis assez d’accord » répondit-il non sans un sourire. Sa sœur ne veillait pas sur elle. Ce qui confirmait ce qu’il disait. Les morts ne veillaient pas sur les vivants. « Ce n’est pas une punition, c’est le résultat de cet évènement tragique. C’est différent ». Il ne s’empêchait pas de vivre pleinement sa vie. Il n’en avait juste plus goût à vivre sa vie pleinement, comme avant. La remarque qui suivit ne fut pas au goût de David et une fois encore, Mac s’en rendit compte car elle en arriva à la même conclusion que lui. Il ne renchérit pas. Il n’en voyait pas l’utilité. Il suivit plutôt le regard de cette dernière sur la photo de famille et se mit à sourire avec nostalgie « C’était un vrai rayon de soleil… Toujours le sourire. C’était une enfant facile à vivre ». Il sentit sa gorge se nouer et il inspira profondément, prenant une bouchée de glace pour ne pas laisser paraître ses sentiments et releva son regard sur Mac « Vous avez peut-être raison. Vous avez su me secouer depuis notre rencontre » en évoquant leurs disputes, le vol de l’argent liquide, les commandes sur internet. Elle avait su bousculer son quotidien à sa manière, et parfois, comme ce soir, d’une agréable manière. Il lui sourit avec douceur quand elle lui confia que c’était réciproque.

David se mit à sourire avec plus d’amusement face à sa mise en garde « Le risque, ça me connaît » et lui fit une liste de ses conditions qui étaient pour le moins facile à suivre « C’est occasionnel. Seulement le samedi soir pour clôturer la semaine. Sinon c’est tolérance zéro la semaine. Pourquoi ? Cela vous pose-t-il problème ? » en étant soudainement curieux. Lui avait-elle caché une addiction ? « Vous m’avez demandé mes conditions, je vous les donne » rétorqua-t-il du tac ô tac à sa remarque et ajouta « Je n’ai pas le temps d’entretenir cet appartement et il existe des personnes dont c’est le métier ». Et puis Francesca faisait comme partie de sa famille après toutes ces années à son service. La dernière condition, toutefois, semblait lui poser difficulté, ce qui ne l’étonna guère « Oui, c’est mon prénom » en se moquant gentiment d’elle. Il haussa ensuite les sourcils d’étonnement « Vraiment ?! ». David ne s’attendait pas à une réponse positive de sa part. Il y avait anguille sous roche, et ne fut pas déçu en apprenant la contrepartie qu’il allait devoir fournir « Bien sûr » répondit-il en se disant que c’était hors de question te fronça les sourcils « Pardon ?! » et puis réfléchit. Elle faisait des efforts, alors pourquoi pas lui « Vous m’accompagnerez ? ». Il était hors de question qu’il s’y rende tout seul.


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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -ah ! » s’exclama Mac pour prouver qu’elle avait raison. « -après de mon point de vu, il y a SDF et SDF. Malgré les soucis d’argent je fais attention à mon hygiène, je fais ma lessive le plus souvent possible également. Je ne passe pas mes journées entière totalement ivre et je ne me drogue pas non plus. » elle avait certes des soucis mais elle n’avait pas encore totalement touché le fond. « -woh non comprenez moi, je ne les fais pas payer. Et c’est moi qui choisi. C’est loin d’être une habitude aussi. N’allez pas croire que… enfin bref on va le dire autrement. Je profite des avantages que peut m’offrir un relation d’un soir. Voilà. Le mot était peut être un peu fort. Mais je... » elle plissa les yeux et regarda David : « -vous n’avez pas besoin de préciser cela. Je l’avais compris toute seule. Et pour preuve je n’ai même pas chercher à savoir s’il y avait un verrou sur la porte hier soir, et j’ai dormi comme une marmotte ! » niveau taux de confiance, on était plutôt pas mal. « -ou alors c’est la douche et les draps propres qui m’ont fait tourner la tête mais je n’ai jamais envisagé que vous m’ayez proposer de dormir ici pour cela. » à croire qu’elle ne l’accablait pas de tout les maux du monde. Bref, pour faire redescendre la tension, elle évoqua à nouveau le frère et sourit à la réponse de David. « -je vous assure qu’il n’est pas mon type. » insista Mac, non sans sourire.

« -normal. On était loin de s’apprécier. C’est différent pour votre femme et votre fille. »
elle était sérieuse dans ses propos. Elle croyait à cela, aimait croire cela surtout. C’était bien plus réconfortant que sa vision des choses à lui. « -si vous le dites... » avait elle soufflé pour ne pas insister. Elle savait parfaitement que le sujet était délicat, douloureux également. Alors elle ne tenait pas à insister lourdement. La serveuse sourit tendrement en voyant, en sentant les émotions de David prendre quelque peu le dessus, et elle plongea le nez dans sa glace afin de lui laisser le temps pour reprendre contenance. « -c’est plus plaisant de penser ainsi non ? Je suis là pour vous bousculer, vous pour me tendre la main. Et non pas pour se faire chier mutuellement. » oui, elle aimait mieux l’idée dans ce sens finalement, perdant de vue cette fois ci que c’était à David Mcarthur qu’elle s’adressait.

« -seulement le samedi soir ? Sérieusement ? Quoi ? Non ! Je… je peux très bien me passer de boire une bière le soir. » ou deux ou trois voir plus… et pas que le soir… elle la boirait au boulot avant de partir. « -ah non mais c’est génial, ça m’évitera de le faire aussi ! » ironisa Mac que l’idée d’avoir une femme de ménage enchantait nettement. Mackenzie hésita. Vraiment. Pas pour les conditions, ça elle en faisait son affaire. Non, c’était simplement parce que c’était David Mcarthur. Que techniquement elle était censée le détester et que finalement elle se plaisait à passer une soirée en sa compagnie. C’était fou non ?! Et puis merde ! Finalement elle souffla qu’elle était d’accord. « -ah moins que vous n’ayez changé d’avis de votre côté bien sur ! » s’empressa t elle d’ajouter en le voyant si surpris. « -bien. » claqua Mac en lui faisait bêtement confiance sur les comptes. Doucement elle se mis à sourire, les mains sur les hanches, reculant d’un pas pour se coller contre le rebord des meubles. « -bien sur. » répondit elle avec sincérité. « -si je veux que vous sortiez, je ne vais pas vous foutre à la porte. Si je ne suis pas présente pour vous surveiller, vous allez filer à votre bureau. » elle croisa les bras sous sa poitrine et l’observa quelques instants. « -comptez pas sur moi pour vous tenir la main par contre. » ajouta t elle malicieusement. « -marché conclue alors ? » ajouta Mac en lui tendant la main. Mais elle la retira avant qu’il n’ait eut le temps de la prendre : « -attendez, vous êtes sur que c’est une bonne idée, avant mon jugement ? » et soudainement tout un tas de trucs se bousculèrent dans sa tête : « -et pour votre… réputation, enfin je veux dire si jamais ça venait à se savoir. Je vais peut être éviter de faire croire n’importe quoi à Donna finalement… » elle réfléchissait toute seule à la fin de la phrase. Puis elle leva le menton et ajouta : « -et votre frère il va croire que vous avez perdu la boule ! » non ça n’était peut être pas du tout une bonne idée finalement, même si ça l’aurait vraiment beaucoup aidée.
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Jusqu’à ce qu’on l’avertisse que Mackenzie dormait dans sa voiture, l’avocat ne l’aurait pas soupçonné. Il se doutait bien qu’elle ne vivait plus dans les appartements luxueux de ses parents. Toutefois, il n’avait pas envisagé qu’elle puisse être à la rue. Ce qui témoignait de son hygiène quotidienne et de son mode de vie. Ainsi, lorsqu’elle lui confirma qu’elle faisait tout de même attention à tout cela, David l’a cru sur parole, et ça le rassura « Je n’ai pas pensé le contraire » rétorqua-t-il donc avec assurance pour lui faire comprendre qu’il la croyait. Toutefois, lorsque cette dernière décrivit son mode de vie comme étant celui d’une prostituée, l’avocat fut refroidi assez brutalement. Non dans le sens où il craignait ce mode de vie, mais plutôt dans le sens où la chute était brutale. L’affaire Foster ne l’avait pas épargné « J’ai compris que vous ne les faisiez pas payer. Toutefois, ce n’est pas une manière de vivre. Attention, ce n’est pas reproche ou un jugement de valeur… C’est seulement pour dire que la vie a été sans pitié pour vous » et elle devait le considérer comme unique responsable de son malheur. Enfin lui et le procureur en charge du dossier. Face à cela, David trouva nécessaire de lui préciser qu’il n’attendait aucune faveur sexuelle en échange du gite et du couvert. Il le faisait de bon cœur. Un sourire se glissa sur ses lèvres lorsque Mackenzie lui confia ne pas avoir envisagé cela en le concernant. D’une certaine manière, et malgré leur passé compliqué, elle lui faisait confiance « Bien. Je n’ai pas envie que vous vous inquiétez à ce sujet ». Il voulait qu’elle puisse se sentir réellement en sécurité entre ses murs.
Elle lui tira un petit rire amusé et il rétorqua « Quand on n’a pas l’habitude, ça peut vite faire tourner la tête, en effet ».

David la regarda fixement quand le sujet dévia sur les pertes humaines qu’ils avaient connu l’un et l’autre. Mac n’était pas proche de sa sœur et ne semblait pas croire que cette dernière veillait sur elle. Toutefois, son avis était différent concernant la femme et l’enfant de l’avocat. « Pas tant que cela. Le soir de l’accident, ma femme était prête à demander le divorce… Nous nous sommes disputés au sujet de l’affaire Foster qui durait depuis des mois. Je n’étais plus vraiment à la maison, et ça a mis en exergue des petits soucis qu’on avait, que tous les couples ont, mais qui ont pris de l’ampleur au fur et à mesure. Elle partait, avec notre fille, rejoindre sa famille à Pittsburgh pour faire le point… ». Elles ne sont jamais arrivées. La pluie battante, un camion en sens inverse qui cherchait son téléphone tombait au sol… Et voilà comme une famille, une vie pouvait être brisée. « Donc je doute qu’elles veillent sur moi de là-haut » rétorqua-t-il avec une légère moue. Sa vie n’était donc pas une punition à ses yeux, seulement, après cela, il n’avait plus vraiment goût à rien. Ce qui ne semblait pas convaincre Mackenzie, mais il s’en moquait. Il n’était pas là pour la convaincre. Néanmoins, il apprécia sa discrétion lorsqu’il prit un moment pour reprendre contenance et ainsi poursuivre la conversation « Oui, ça me plaît assez » répondit-il en souriant avec douceur. C’était bien plus plaisant.

Et c’était ce qui l’encourageait à lui tendre la main pour qu’elle puisse dormir sur ses deux oreilles le temps qu’elle puisse retourner et retrouver une vie normale. Lorsqu’il aborda une tolérance presque zéro sur l’alcool, et au vu de sa réaction, David suspecta une certaine addiction. Aux dires de cette dernière, ça ne semblait pas être le cas « Bien. Alors ça ne posera pas de problème si nos prochaines soirées se déroulent autour d’un café ou d’une tisane ? ». Enfin, même si les soirées étaient rares en semaine. Quant à la femme de ménage, pendant un instant, David crut que ça dérangeait son invitée, et se mit à sourire en entendant sa réponse « Parfait alors ». Il fit ensuite un signe négatif de la tête « Non, pas le moins du monde ! » et elle fut rassurée au vu de sa réponse. En contrepartie, il allait devoir apprendre à reprendre goût à la vie en sortant plus régulièrement de son bureau. Toutefois, David n’était pas prêt à franchir cette étape seul, et il se mit à sourire « Je suis si prévisible ?! ». Parce qu’en effet, c’était l’idée qui lui aurait traversé l’esprit tôt ou tard. « Je ne suis pas un enfant. Je sais me tenir tout seul » répliqua-t-il en ne s’imaginant pas lui tenir la main en extérieur, voire en intérieur aussi. Il tendit ensuite la main, prêt à la lui serrer, mais elle se ravisa au dernier moment alors qu’il n’eut le temps que de répondre « Marché… ».

Davis fronça les sourcils, sa main en suspens encore quelques secondes avant qu’il ne la baisse « Qu’est-ce que votre jugement a à voir là-dedans ? ». Après tout, s’il gagnait, elle allait bien devoir dormir quelque part, et s’il perdait, ce dont il doutait fortement, elle aurait un endroit où dormir et ce dernier se prénomme prison. Les sourcils toujours au milieu du front, il écouta Mackenzie qui commença à s’inquiéter de tout soudainement. Il la laissa parler de sa réputation, puis de son frère « Ok ! Ok ! On se détends ! » rétorqua-t-il en levant les mains « Mon frère ne me croit pas fou. Il va s’interroger, c’est une certitude, mais n’ira pas jusqu’à ce diagnostic, n’ayez crainte » et ajouta à la suite « Quant à ma réputation, j’en fais mon affaire. Arrêtez de vous tracasser pour des broutilles sans importance » et tendit la main « Marché conclu ? ».

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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -je sais. » avait répondu Mac en levant les yeux, se pinçant les lèvres comme prise en faute. « -je crois qu’il est temps que ça change… Parce que je commence vraiment à être à bout de souffle et d’espoir aussi. Mais… » un haussement d’épaules alors qu’elle remontait ses genoux pour poser ses coudes dessus, son menton contre ses poings : -à force d’aller de déception en déception et bien… on commence à avoir bien du mal à imaginer que ça va changer. » elle ne savait pas si David en avait conscience, mais là tout de suite, elle se montrait totalement vulnérable devant lui. Ça lui coûtait d’ailleurs et elle s’empressa de le détromper. Jamais elle n’avait pensé qu’il l’avait invité chez elle pour ce genre de raison. Sans même connaître son passé d’ailleurs, son deuil et tout le reste, elle savait d’avance qu’il était fiable. C’était assez dingue de faire confiance au type qui avait fait vriller votre vie entière. « -vous n’imaginez pas à quel point. Je vous jure. » avait elle répliqué au sujet du confort, avec le plus grand des sérieux.

Ils en vinrent à parler de leur proches décédés. Ils avaient chacun leur façon de penser à ce sujet. Mac se plu à lui laisser imaginer quelques minutes qu’il n’était pas seul, mais que sa femme et sa fille veillaient sur lui d’où elles se trouvaient. Elle en vint même à comparé l’affection qu’elles lui portaient vis à vis de sa propre sœur. Mac fronça les sourcils. Elle écouta avec attention, baissant les yeux à l’évocation de son nom de famille. Décidément cette histoire avait fait bien plus de tord à eux qu’à ses parents. « -je suis désolée... » souffla t elle comme si c’était sa propre faute. Lorsqu’il ajouta qu’elle se trompait, Mac eut un léger sourire tendre. Elle ne renchérit pas. Mais n’en pensait pas moins. Il se trompait en pensant cela. Et oui, il se punissait.

Par la suite, ils en vinrent à discuter des conditions d’une probable colocation et Mac tiqua sur la première. Puis elle grimaça comme s’il venait de dire un truc très sale. « -une tisane ? » ah ouais non ça c’était pas du tout son truc. « -oui enfin en même temps, je doute qu’on passe nos soirée en tête à tête de la sorte chaque soir. Vous rentrez tard, moi aussi certains jours. Enfin bref… je ne boirais pas de tisane. » oui, non, très peu pour elle. « -bon très bien. » ils étaient d’accord. « -du tout... » souffla t elle pour se foutre de lui lorsqu’il demanda s’il était prévisible. Mais Mac fut prise de doutes et d’un petit élan de panique. Et si c’était une mauvaise idée ? Si cela interférait avec son jugement, ou l’image de David. Depuis quand elle se souciait de ça ? Non mais il avait raison elle avait vraiment un problème ! « -et je ne sais pas, ça n’est sans doute pas correcte d’héberger la personne que vous défendez. »

Mac leva les mains en même temps que lui, et recula d’un pas en se rendant compte qu’ils s’étaient rapproché inconsciemment à mesure qu’ils échangeaient vis à vis de ses doutes. Mac ouvrit la bouche pour argumenter en retour mais elle vint coller sa langue entre ses dents pour réfléchir quelques secondes. Elle leva ensuite son regard sur David, hésita de nouveau avant de soupirer et d’enfin saisir sa main. « -ok. » en hochant la tête. Elle retira sa main et la glissa dans la poche de son jean délavé, le regard baissé. Normalement, elle aurait du dire merci. Au lieu de ça elle marmonna un : « -je vais allé me coucher si ça ne vous gêne pas. » comme si soudainement elle replaçait la distance et les barrières entre eux.
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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David resta silencieux alors que son invitée se confiait à lui sans filtre et évoquait sa fatigue psychologique face à sa situation. Elle était fatiguée de se battre. Fatiguée de tenter de contrer la vie qui semblait s’acharner sur elle depuis des années. Fatiguée de ne pas parvenir à sortir la tête de l’eau. Peu à peu, l’espoir disparaissait, et le peu qui pouvait lui rester était ensevelie sous une tonne de réalisme qui lui rappelait que ça faisait des années que c’était ainsi, alors pourquoi ça changerait soudainement. Il hésita donc un bref moment, puis posa sa main sur son épaule « On va faire en sorte que ça change ». Il ne lui demandait pas son autorisation de l’aider à s’en sortir, parce qu’elle allait sûrement décliner son aide. Il lui disait seulement qu’il allait l’aider. Elle n’avait pas d’autre choix que d’accepter son aide. Dans un premier temps, il lui offrait un certain confort avec une chambre rien que pour elle, ainsi qu’une salle de bain, et un réfrigérateur plein. Elle n’avait plus à se soucier où elle allait dormir, si elle allait pouvoir se doucher et manger à sa fin, ou si elle allait devoir draguer un homme dans un bar pour obtenir ce genre de confort. Après, c’était à elle de décider si elle pouvait que ça devienne permanent, ou que c’était sa dernière nuit ici.

Peut-être que c’était sa femme et leur fille qui l’avait dressé sur son chemin. Peut-être pas. Pour Mackenzie, elles veillaient sur lui de là-haut. Quant à lui, il était davantage sceptique. Leur relation n’était plus ce qu’elle avait été par le passé en raison de l’affaire Foster qui avait eu raison de son mariage… et de la vie de ces deux anges. Mackenzie fut désolé, et il resta un moment silencieux avant de répondre « Vous n’êtes pas responsable. Vous n’avez pas être désolé ». Lui, cependant, il était en partie responsable de la crise rencontrait avec son épouse, et se considérait comme responsable de cet accident. Mais la conversation s’arrêta là parce qu’il ne souhaitait pas s’attarder sur le sujet et évoquer sa culpabilité. Au lieu de cela, ils se mirent à fixer les règles de leur future colocation car oui, Mac avait accepté son aide « Oui. Cela aide à dormir » rétorqua-t-il comme si elle lui demandait ce que c’était. « Pas de tisane alors » conclut-il avec un sourire. De toute manière, elle avait raison. Ils n’allaient pas régulièrement se voir le soir. Ils travaillaient tous les deux avec des horaires relativement amples, alors ils risquaient de passer plus d’une soirée en solitaire. Il la regarda ensuite, peu convaincue de sa réponse sur sa prévisibilité « C’est ça, oui ».

Et voilà que la jeune femme fut accablée par un élan de panique et s’interrogea sur des inepties sans nom « Vous pensez que le juge va s’attarder sur votre lieu de résidence ? » demanda-t-il de manière rhétorique. L’affaire concernait sa présence dans cet entrepôt de stupéfiant durant une descente de la police de New York. C’était tout. En ce qui concernait sa réputation et son frère, David en faisait son affaire et le lui fit comprendre. Elle finit par se saisir de sa main « Bien » et sourit en voyant qu’elle avait enfin accepté son aide. Il hocha ensuite de la tête « Bonne nuit Mac » et la laissa s’éloigner. Quant à lui, il s’attarda une bonne heure sur le dossier de Mac avant de prendre une douche et de rejoindre les bras de Morphée par la suite.

Dimanche ou non, David se leva aux aurores, enfila une tenue de sport et parti courir pendant une bonne heure dans les rues de New York. Il en profita pour ramener des brioches de la boulangerie en face de son bâtiment et prépara le petit-déjeuner. Il ne l’attendit pas pour prendre le sien, puis prit une douche et enfila un jean et un pull, ainsi qu’une paire de basket. Il récupéra ensuite son ordinateur, laissa un post-it pour signaler qu’il était sur le toit, et gravit les marches jusqu’au sommet de l’immeuble où il prit place pour travailler.

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Sam 30 Avr - 14:29
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Sans bouger Mac avait seulement baisser les yeux sur la main que David venait de poser sur son épaule. Puis toujours sans bouger, son regard s’était porté sur lui. Pas le moindre sourire cette fois-ci. Est ce qu’il était sincère ? Est ce qu’il voulait vraiment l’aider jusqu’à ce qu’elle parvienne à sortir convenablement la tête de l’eau ? Elle en doutait et pourtant il avait l’air si sincère. Encore une fois, elle se demanda si c’était lui finalement le miracle qu’elle attendait, qu’on lui envoyait. Il était peut être sa seule chance de s’en sortir. C’était plus simple d’accepter avec lui qu’avec Zack. Parce qu’il avait les moyens, parce qu’ils ne se connaissaient pas plus que ça. Zack était un ami en plus d’un collègue. Elle savait également qu’il désirait plus entre eux. Alors forcement…

« -c’est sur, je ne suis pas la responsable… cela me laisse tout de même le droit d’être désolée pour votre perte. Pour la douleur que vous éprouvez. Pour les remords que vous nourrissez. » parce que la base était là. Maintenant qu’il l’avait éclairé sur ce qui s’était passé. Il s’en voulait. Il pensait que c’était sa faute. Alors comme elle l’avait dit plus tôt, il se punissait. Inconsciemment peut être. Mackenzie relança le débat sur une probable colocation, demandant les conditions qu’il avait à lui imposer. « -non mais ça va merci je sais ce que c’est ! » râla la jolie brune Pas de bière en semaine, pas de tisane non plus et des sorties ensemble afin de le faire sortir un peu.

Et puis sans savoir d’où ça venait exactement, une vague de panique submergea Mac, doutant soudainement du plan. David désamorça la bombe en l’espace de quelques minutes. Impressionnant, généralement lorsque son cerveau partait en vrille ainsi, c’était la bière qui venait l’aider. Après un instant d’hésitation, reprenant une certaine distance, la jeune femme serra enfin la main de l’avocat. Deal ! Elle emménageait dans la chambre d’ami. Sur ce pacte, elle décida qu’il était temps pour elle d’aller dormir. « -à vous aussi David. » souffla t elle avant de prendre le chemin de sa chambre, récupérant son sac à dos au passage. Sa vie entière était dans ce sac. Lorsqu’elle referma la porte, Mac resta quelques secondes à regarder la pièce. Est ce que c’était le début d’un nouveau départ ?

Elle prit le temps de passer sous la douche, comme la veille, elle y passa de longues minutes. Et comme la veille, elle s’endormit rapidement, sans se poser la moindre question, épuisée par sa journée. Le lendemain matin, elle émergea seulement vers la fin de matinée. Elle prit le temps d’enfiler un tshirt et un jean, avant de sortir de la pièce, qui était maintenant sa chambre. Les cheveux en bataille, traînant des pieds, elle avança jusqu’à la cuisine et baissa les yeux sur le post it que David avait laissé. Voilà l’explication au silence ambiant. Puis elle avisa la brioche, le mug laissé à côté pour un possible café. A nouveau elle regarda le post it. Elle mangea puis elle décida de grimper sur le toit avec sa tasse de café. Ouvrant la porte avec lenteur, elle le chercha du regard et souffla un : « -bonjour... » en approchant. Elle s’installa à quelques mètres de lui, sur le canapé d’angle immense de la terrasse, portant sa tasse à ses lèvres tout en profitant du soleil. Il faisait encore bon malgré ce milieu d’automne. « -merci pour… pour le petit déjeuner. » souffla t elle avec un léger sourire.
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Sam 30 Avr - 21:05
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Chacun d’eux portait les stigmates de l’affaire médiatique de la famille Foster. Mackenzie avait perdu son confort de vie et un avenir prometteur en tant que cheffe de cuisine, se retrouvant à dormir dans sa voiture ou chez un inconnu. Quant à lui, il avait perdu sa femme et leur fille dans un accident de voiture, et s’était donc renfermé dans son métier. Ce même métier qui avait été responsable du décès brutal de sa famille parce qu’il n’avait pas su établir des priorités. Enfin si, il avait fait passer l’affaire Foster sur le devant de la liste de ses propres priorités, au détriment de ses proches. Cette affaire avait laissé des traces indélébiles sur eux deux, et lorsque Mackenzie lui confia être désolée, l’avocat refusa de l’entendre. Elle n’était pas responsable de l’accident, alors elle n’avait pas de raison de prononcer ces mots. Toutefois, elle tenait à ces quelques paroles et les justifia. Il la regarda donc fixement, puis baissa peu à peu les yeux. Apparemment, la jeune femme lisait en lui comme dans un livre ouvert, et n’avait aucun mal à entrevoir les remords qui l’accablait… « Merci… » fut donc sa seule réponse alors qu’il croisa à nouveau le regard de la jeune femme.

Ce fut ensuite à son tour de se montrer rassurant avec son invitée alors qu’elle fut prise d’une vague de panique au sujet de leur future colocation. Elle s’interrogeait sur biens des sujets, allant de la réaction de son frère au jugement qui ne tarderait pas à arriver. David balaya tout cela d’un revers de main. Tout cela ne l’inquiétait pas le moins du monde. Il saurait gérer tous ces problèmes-là. Pour le moment, tout ce qui importait, c’était que la jeune femme cesse les aventures d’un soir pour pouvoir dormir au chaud la nuit et disposer de la salle de bain au petit matin, ainsi que de passer la nuit dans le froid, dans sa voiture. Si l’on pouvait appeler l’épave ainsi. Apparemment, il était parvenu à la rassurer et la laissa rejoindre les bras de Morphée par la suite, avant d’en faire de même peu de temps après.

Au petit matin, David opérait toujours le même rituel matinal : Footing pendant une heure, douche et petit-déjeuner. Lorsque tout cela fut fait, il monta sur le toit avec son ordinateur et une tasse de café fumante pour venir profiter de la vue de la terrasse, ainsi que de la chaleur du soleil et du bruit de la circulation qu’il avait toujours trouver rassurant. Oui, c’était un véritable New-yorkais dans l’âme. Pris dans la rédaction de ses notes, il fut surpris d’entendre la voix de Mackenzie de bon matin et lui sourit en relevant ses yeux clairs sur elle « Bonjour » et prit une gorgée de café alors qu’il l’observa s’installer sur la banquette. Il sourit de nouveau « Je vous en prie » et posa son dos contre le dossier de la banquette, délaissant son ordinateur quelques minutes « Vous avez bien dormi ? » et ajouta « On devrait faire venir votre voiture dans le parking sous-terrain de l’immeuble. Elle risque de dépareiller entre les berlines de luxe et les voitures de sport, mais au moins, vous n’aurez aucune crainte qu’elle soit vandalisée. Et on pourrait aussi rapatrier vos affaires dans votre chambre. Si vous le souhaitez, demain, on fera un détour par une boutique d’ameublement pour que vous puissiez vous appropriez plus personnellement les lieux ». Il reprit une gorgée de café et croisa élégamment les jambes « Qu’en pensez-vous ? ». Il se réavança sur le siège pour rédiger rapidement un mail à l’attention de Donna « Je vais prévenir mon assistante de mon absence demain » et pianota rapidement sur le clavier, puis envoya le mail, et s’appuya de nouveau sur le dossier de la banquette « Oh ! j’ai oublié une condition. Si jamais vous venez à rencontrer quelqu’un un soir, et quand je parle de quelqu’un, je parle d’un homme. J’aimerais que vous me préveniez que vous découchez pour éviter que j’alerte la police de New York de votre disparition soudaine » rétorqua-t-il en souriant « Je ne veux pas d’homme chez moi aussi. Mais ça, vous vous en doutiez je suppose ». Parce qu’il n’avait pas envie de croiser l’une de ses aventures d’un soir en prenant son café au petit matin, et ne souhaitait pas non plus que l’une de ses aventures d’un soir lui dérobe quoi que ce soit.


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Sam 30 Avr - 21:37
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Encore une fois, elle avait dormi comme un bébé. C’était agréable de pouvoir fermer l’oeil sans avoir la peur au ventre, sans être réveillée à cause du froid. Tout aussi appréciable de se lever et de trouver de la brioche et de pouvoir se faire du café. Café qu’elle emporta avec elle en montant sur la terrasse afin de rejoindre David. Elle ne fut pas étonnée de le voir le nez dans son ordinateur. Il ne faisait donc que travailler. Mais elle comptait bien remédier à ça. Peut être pas aujourd’hui pour ne pas le bousculer trop vite mais ça viendrait. Ça faisait partie du deal. « -oh que oui. » répondit la jeune femme en souriant derrière sa tasse. Il était bien plus réveillé qu’elle et son cerveau semblait avoir réfléchit à bien des choses. Mac cligna des yeux en assimilant toutes les infos et idées que l’avocat proposait, et elle n’avait pas encore eut le temps de répondre qu’il tapait déjà son mail. « -attendez… ok pour ma voiture, je veux bien. Après tout c’est tout ce que je possède. Pour ce qui est de mes affaires, j’ai presque déjà tout avec moi. Par contre, je… » elle plissa les yeux, hésitante : « -je ne suis pas certaine d’avoir besoin de personnaliser ma chambre. Je n’ai pas vraiment dans l’idée de rester longtemps donc... » oui, elle trouvait cela un peu inutile. Et puis ça revenait à faire les boutiques, à dépenser de l’argent qui n’était pas le sien et donc alourdir la note à sa sortie des lieux. Son regard passa de David à l’ordinateur. « -vous avez déjà envoyé le mail pas vrai ? » demanda Mac en connaissant déjà la réponse. « -je ne suis pas contre un nouveau jean, mais ça sera tout. » elle n’avait besoin de rien d’autre. Enfin de son point de vu.

Les deux mains autour de sa tasse, elle écouta la nouvelle condition de David pour leur colocation et se mis à sourire plus qu’amusé devant la demande. « -vous voulez que je vous envoi un message si jamais je vais coucher ailleurs ? Désolée mais je ne suis pas convaincue de penser à vous sur le coup... » ça ne risquait pas d’être le cas. « -et puis si c’est seulement pour un soir, pas la peine de vous faire du souci pour moi. Donnez l’alerte au bout de trois jours. » elle n’avait pas envie qu’il devienne son chaperon et voulait garder sa liberté de mouvement. « -heu… oui j’avais saisi l’idée. » grimaça Mac alors qu’il précisait. Elle s’imaginait mal ramener quelqu’un ici. Ça revenait à expliquer le luxe de l’appartement, sans compter sur la présence d’un autre homme. Aller expliquer une colocation à leur âge ! Le type allait s’enfuir en courant.

« -vous avez prévu quoi pour le reste de la journée ? » demanda t elle pour changer de sujet. « -en début d’après midi je dois me rentre à l’hôpital, mais on peut aller se balade pour prendre l’air en fin de journée si vous voulez. » elle ne l’obligeait en rien. Il était libre de refuser. Finalement c’est ce qu’ils firent et la journée se déroula plutôt bien. Le soir venu, elle précisa alors qu’ils dînaient : « -demain je ne travaille pas mais je vais peut être vous fournir mes horaires pour la semaine. Il faut aussi que je prenne ma journée pour le… enfin pour le procès. » ce qui allait être compliqué. Elle allait tenté de s’arranger avec Diana. « -vous voulez organiser la journée comment demain du coup ? » Juste pour savoir si elle devait se lever ou si elle avait le droit à nouveau à une grâce matinée.
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