Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
Préférence de jeu : Les deux
Senara
Jeu 16 Nov - 17:22
Angus Pierce
J'ai 22 ans et je vis à Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant dans un cursus sportif, option tennis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance/malchance, difficile à dire, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, je crois. ► Angus est le deuxième enfant d'une fratrie de trois. → Toute sa famille travaille ou étudie dans le domaine du sport. ► Il était promis à un bel avenir en tant que tennisman et jouissait déjà d'une belle notoriété. → Tout s'est arrêté le jour où il est venu en aide à une jeune femme qui se faisait agresser. Il s'est pris un coup de lame au poignet qui a demandé une opération. ► Il est guéri physiquement, mais psychologiquement, c'est plus compliqué. → Il est en colocation avec Yukio, qui est en réalité la personne qu'il avait sauvé et qui veut lui venir en aide en retour, constatant qu'il ne reprend pas les tournois malgré le temps qui a passé.
Assis sur son lit, Angus nageait en pleine confusion. Ce qu’il venait de voir, ce n’était tout bonnement pas possible. Yukio ne pouvait pas être une fille. Les tests médicaux et l’administration auraient forcément détecté la fraude. Elle n’avait pas pu simplement s’inscrire sous un faux nom, s’inventer une vie avec de fausses références, et débarquer comme ça. Cet établissement était un des plus sûrs et chaque candidature était étudiée avec soin ! Et que dire du personnel soignant qui, il l’espérait, savait faire la différence entre le corps d’un homme et celui d’une femme ! Puis si c’était bien le cas, quel genre de parent était ses pères qui avaient accepté de participer à une telle mascarade ? Tout ça n’avait pas de sens ! Car si ça devait en avoir, alors Angus devrait admettre l’idée d’une conspiration et ça, c’était complètement ridicule. Donc non, c’était impossible. Il avait mal vu, c’était la seule explication possible. Il était fatigué, la lumière de la salle de bain virait sur le jaune donc on n’y voyait pas si bien, et ce qu’il avait pris pour une paire de seins n’était probablement que des ombres mal dessinés. Ou bien dessinés ? Il ne savait plus. Toujours est-il qu’il se retrouvait là, à se triturer les méninges et à nier ce que ses yeux avaient vu. Mais quand Yukio ouvrit la porte de la salle de bain, Angus leva machinalement la tête dans sa direction. Ses cheveux un peu longs encadraient son visage fin et, à vrai dire, pour un footballeur, sa carrure était plutôt frêle. Pas que son (sa ?) coloc ne soit pas musclé(e ?) mais il est vrai qu’en le (la ?) regardant d’un autre œil, c’est-à-dire en partant du principe que c’était une jeune femme, son corps et ses gestes paraissaient plus en adéquation avec ce qu’il avait observé. Déjà sa réaction gênée de tout à l’heure, puis les postures efféminées qu’iel prenait sans s’en rendre compte. Au départ, Angus s’était simplement dit qu’il avait un corps androgyne et qu’on ne choisissait pas ses gênes. Puis l’idée qu’il soit homosexuel lui avait traversé l’esprit. Mais que Yukio soit en réalité une fille, ça, clairement, il ne l’avait pas vu venir. Sauf que le doute planait toujours dans son esprit, son cerveau étant en pleine dissonance cognitive. « La douche est libre. » lança-t-iel à son attention avant de froncer les sourcils et de se retourner vers son lit en continuant de s’essuyer. Geste qui permit à Angus de le.la détailler plus en profondeur. Il cherchait des indices sur ce qui aurait pu lui échapper. Des signes de sa féminité. Parce qu’en dépit de sa raison qui refusait de croire à l’invraisemblable, une autre partie de lui savait bien qu’il n’était pas fou et qu’il avait bien vu ce qu’il avait vu. Donc il se disait que pour être sûr que Yukio était bien un mec, il devait prouver qu’il n’était pas une femme. Merci Captain Obvious pour cette remarque. Le problème c’était que le footballeur était de petite taille, avec un corps étonnamment svelte, mais que rien de tout cela n’était une réelle preuve de son genre. Même si, il fallait bien l’avouer, sa carrure lui permettrait aisément de se faire passer pour une femme... Le haut de son pyjama était un peu ample... pour cacher quelque chose ? Genre, ce double détail qu’il avait remarqué lorsqu’iel était sous la douche ? Angus refusa cependant d’entrer en confrontation direct avec luiel. Il se voyait mal lui demander s’il était un sportif un peu fluet ou une nana déguisée, d’autant que dans la seconde hypothèse, la raison de sa présence lui échappait encore ? Quoique... leur première rencontre se rappela à lui. Toutes ses histoires sur sa sœur, et cette insistance presque embarrassante à vouloir absolument devenir son ami... toutes les choses peu aimables qu’iel acceptait... pour quoi ? pour lui ? Angus finit par se lever. « Bon, je vais prendre ma douche. » Il enquêterait plus tard, quand Yukio (ou quelque soit son vrai prénom) serait absent et qu’il aurait accès à ses affaires. Iel devait forcément avoir laissé des traces compromettantes quelque part.
Se retournant à nouveau vers lui, Yukio avait sorti un tube de pommade qu’il lui tendit après avoir remarqué ses légères blessures. « On se sert de ça à l’entrainement, c’est vachement pratique, mais super chaud quand on masse. Fais attention. Tu devrais t’en passer avant la douche si ça te fait si mal que ça. » Angus baissa les yeux sur le tube. S’il ne voulait pas éveiller les soupçons, il devait agir normalement. Ce qui, au vu de la situation, n’allait pas être simple. « Non merci, c’est juste quelques égratignures, ça va passer. Au pire, je te la redemanderais. » répondit-il simplement, avant de lever un regard un peu trop insistant vers son coloc. Il voulait savoir. Être sûr. Peut-être en cherchant à créer des situations qui le.la mettrait mal à l’aise et en testant sa résistance au stress ? L’espace d’une seconde, le blond eut même envie de l’embrasser. Juste comme ça, pour voir sa réaction. Mais ça n’aurait pas été intelligent. Car même si Yukio se serait mit à rougir, ça n’aurait pas prouvé qu’il était une fille. Juste qu’il était potentiellement attiré par lui. Oubliant cette idée, le tennisman attrapa ses affaires de rechange et entra dans la salle de bain. Sans omettre de verrouiller la porte.
Une fois sous le jet d’eau, il se passa la main sur le visage. Rien n’avait de sens. Il était juste fou. D’un point de vue purement objectif et rationnel, les probabilités qu’une fille passe à travers les mailles du filet, si longtemps qui plus est, étaient proches de zéro. Les étudiants passaient régulièrement devant les infirmiers et médecins de l’école. Donc, il était impossible qu’aucun d’entre eux ne remarquent rien. A moins d’être soudoyés ? Mais dans quel but ? Et pour combien d’argent ? Non, ça n’avait pas de sens. Et plus il cherchait à trouver de la logique dans toute cette histoire délirante, plus les réponses lui paraissait absurdes. Pourtant... pourtant... son instinct lui dictait que c’était réel. Soit c’était ça, ça il était bon pour l’hôpital psychiatrique. Passant un peu plus de temps que nécessaire sous la douche, Angus finit par sortir et se sécher. Son cerveau était en ébullition et des pensées contradictoires ne cessaient de poindre dans son esprit. Comment allait-il gérer tout ça ? Probablement en commençant par s’offrir une bonne nuit de sommeil. De retour dans la chambre, Angus avait fait exprès de ne pas mettre le haut de son pyjama, juste pour pouvoir guetter la réaction de son coloc. Il s’allongea ensuite dans son lit et attrapa un bouquin. Puis l’air de rien, il posa une question risquée. « Je me disais... ta sœur n’est jamais venue te voir ici. Tu comptes nous présenter un jour ? Si c’est une fan, c’est un peu cruel de la laisser à l’écart alors que tu es littéralement dans la même chambre que moi. Et puis, j’aimerais bien qu’elle me raconte des dossiers sur toi. Je suis sûr qu’elle doit en avoir des classeurs entiers. » fit-il en feignant de lire son livre, avant de tourner la tête vers lui, le regard malicieux et affichant un sourire en coin. Si Yukio aimait le pousser à sortir de sa solitude, le tennisman avait pris l’habitude de le taquiner dans ses bons jours, donc sa question n’était pas si étrange que cela. Où peut-être un peu. Sauf que maintenant qu’il avait un gros doute sur la véritable nature de son coloc, il comptait bien provoquer les situations jusqu’à obtenir la vérité.
« Be Here»
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Clionestra
Jeu 16 Nov - 18:14
Yuki McCallister
J'ai 22 ans et je vis au Campus universitaire de Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis en étude pour être footballeur pro et je m'en sors bien (même si c'est pour l'équipe masculine). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien puisque pour le moment mon coeur est pris par une personne. → Adopté par deux papas, elle a du affirmer sa féminité pour que les rumeurs sur ses parents s'arrêtent → Elle est fan de football et de tennis, surtout d'Angus. → Elle parle le japonais, parce qu'elle voulait être lié à ses parents génétique d'une manière ou d'une autre. → Elle se fait appeler Yukio pour passer pour un garçon plus facilement.
- Quel merde, souffla-t-elle en s’étalant dans son lit pour enfouir son visage dans son oreiller.
Il ne pouvait pas être moche, non ? En plus d’être cool et tout le reste. Non, sérieusement. Il avait toujours cette lueur dans le regard qui la faisait fondre comme neige au soleil. Et même si elle essayait de se souvenir qu’elle n’était qu’une usurpatrice ici, aider par le directeur et l’infirmier qui étaient amis tous les deux avec ses pères, elle ne pourrait pas faire ça longtemps. On lui avait déjà prévenu qu’elle assumerait entièrement la responsabilité si ça venait à être su. Logique. C’était son idée au départ, mais tout de même … Elle respire difficilement dans le cousin, se demandant si elle ne pouvait pas mourir par manque d’air. Bon. Elle se relève d’un coup. Ce n’était pas tout, mais elle avait besoin de penser à autre chose. Mieux si elle pense à autre chose. Bref. Ce n’était pas parce qu’elle avait l’histoire d’amour, à sens unique, non réciproque et même pas connu par l’autre partie, la plus pathétique de l’univers qu’elle devait commencer à désespéré. Elle n’était pas comme ça. Alors elle chope ses stratégies et les étale sur le lit. En réalité, c’était celle de l’équipe féminine. Elle avait eu une dispute avec Claude, toujours ce sale con, qui pensait que les femmes étaient moins bonnes parce qu’elles gagnaient moins de matchs. Allez expliquer à un imbécile de première que si les femmes, le sexe : femme, pas simplement une équipe, gagne moins de match que les hommes, le sexe : homme, c’était simplement parce qu’il y avait moins d’équipe, et donc moins de match. Bref. Con. Cen. Tra. Tion. Et en plus, ça permettra d’oublier les pensées parasites. Elle se mit à travailler en oubliant tout le reste, rassasié dans ses idées, elle se sentait euphorique a aider une équipe qui le mérite à montrer son plein potentiel. Oubliant presque son colocataire. Presque. Parce qu’il sortit. Torse nu. Quoi. Que. Hein. C’était la première fois qu’elle le voyait sortir ainsi et une pensée clairement sexuelle s’immisçant dans son esprit. Elle détourne les yeux, reprends sa stratégie en n’arrivant même plus à lire les notes qu’elle avait pris. Elle déglutit difficilement. Récemment on lui avait fait remarquer qu’elle n’avait pas de pomme d’Adam et avait menti en disant qu’elle était juste discrète … Elle arrêta sa déglutition faisant naître un frisson d’inconfort dans son corps. Bon. Il se mit au lit et elle évita soigneusement de le regarder. Elle se disait même qu’il allait peut-être s’endormir comme ça sans qu’elle n’ait à revenir sur leur différente discussion… Mais non, et si elle n’avait pas été en tailleur dans le lit, elle en serait tombé à la renverse. Sa sœur. Ah Oui. Elle.
- Te … Te présen… te présenter ma sœur ? baragouina-t-elle avant de voir son sourire et de comprendre que c’était de la taquinerie.
Elle se renfonce dans son lit. OK. Il n’était pas intéressé par la sœur de Yukio. Sinon, ça allait être très compliqué. Yuki chercha quoi dire. Il était vrai que si elle avait eu un frère et que son frère était dans la même chambre que l’homme de sa vie, elle lui aurait péter les dents si elle ne lui présenter pas. Même si cela aurait été gênant. Elle réfléchit vraiment à la question. Non. C’était faux.
- Ma sœur, elle t’admire. Mais j’imagine qu’elle sait que … que ça serait un poil gênant si elle devait venir. Elle passerait pour une folle. Une folle. Ce qu’elle est. Folle. Parce que parfois elle est tarée. Fin. De ce que les autres disent. Elle voudrait certainement te toucher, ou faire un câlin, ou pire. Non. Gênant.
Elle, elle ne se sentait pas folle du tout … mais de toute évidence, il fallait être allumé de la tête pour faire ce qu’elle a fait, donc elle devait être un peu folle. Elle se sentait un peu mal de parlé ainsi à la troisième personne d’elle… Se sentant un peu étrange, elle se demandait ce qu’elle devait dire. Elle savait que dans un autre monde ... Elle lui aurait sauté dessus sans vergogne parce qu'elle est folle de lui. Yukanda, c’était ça le nom de sa fausse sœur, non ? Ou autre chose. Mince, elle ne parlait tellement pas de cette fausse sœur, sauf pour donner un poids de plus vers le terrain de tennis à Angus, qu’elle avait oublié ce qu’elle avait inventé.
- D’ailleurs, pendant la semaine de pause, elle va certainement participer au tournoi de football pour le mois contre le cancer du sein, et souvent elle fait la folle. Donc elle ne viendra pas ici. Je vais la voir. Et puis, je pense que je n’ai pas besoin d’elle pour que tu connaisses plein de dossier sur moi… haha.
Inconsciente qu’elle venait de lui donner sa position pendant la semaine de pause du mois prochain, elle rit un peu de la manière la plus masculine qu’elle pouvait sans que cela ne fasse étrange. Elle faisait le tournoi de football contre le cancer du sein tous les ans. Elle était connue comme Yuki. Et certaines personnes l’appelaient Yukio. Personne ne la connaissait comme Yu… L’autre là. Tous les ans, elle prépare le tournoi avec les filles de l’école de football. Elle fait toujours son mieux pour que tout se passe bien. Là, elle avait tout préparé mais de loin en donner ses ordres à d’autres personnes, dont ses pères qui acceptaient d’aider leur fille si c’était ça. Bref, Yuki ne s’en rend pas compte (//Je laisse cette possibilité au cas où). Avant de se retourner d’un coup pour observer Angus avec un mélange d’interrogation et de peur.
- Tu veux voir ma sœur ? J’ai une photo.
MAIS. TA GUEULE. Elle se dispute elle-même alors que son esprit avait à peine commencé à se demander quoi faire. Elle se demandait, stupidement, si Angus aurais pu la trouver jolie. Juste jolie. C’était si mal de vouloir que l’homme qu’on aime, et qu’il ne sait même pas qu’elle existe, la trouve jolie ? Même si elle ne l’était pas quand elle était en train de courir en sueur sur le terrain. Il y avait deux versions d’elle-même. Celle qu’elle était par obligation, qui devait faire en sorte d’être féminine pour ne pas que les gens critiquent ses pères et celle qui était elle-même, avec sa tête dans la terre à courir après un ballon. Elle se détend en se disant que c’est ce que proposerait certainement un frère jumeau en voyant que son colocataire s’intéresse un peu à sa sœur. Hein. N’est-ce pas ?
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Préférence de jeu : Les deux
Senara
Lun 27 Nov - 14:17
Angus Pierce
J'ai 22 ans et je vis à Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis étudiant dans un cursus sportif, option tennis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance/malchance, difficile à dire, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, je crois. ► Angus est le deuxième enfant d'une fratrie de trois. → Toute sa famille travaille ou étudie dans le domaine du sport. ► Il était promis à un bel avenir en tant que tennisman et jouissait déjà d'une belle notoriété. → Tout s'est arrêté le jour où il est venu en aide à une jeune femme qui se faisait agresser. Il s'est pris un coup de lame au poignet qui a demandé une opération. ► Il est guéri physiquement, mais psychologiquement, c'est plus compliqué. → Il est en colocation avec Yukio, qui est en réalité la personne qu'il avait sauvé et qui veut lui venir en aide en retour, constatant qu'il ne reprend pas les tournois malgré le temps qui a passé.
La situation était insolite, c’était le moins qu’on puisse dire. Cependant, à moins de sauter sur son coloc pour lui arracher ses vêtements, Angus ne lèverait pas le voile sur ses doutes ce soir. Et si cette solution avait le mérite d’être expéditive, il lui semblerait que ce serait aussi et surtout une réaction extrême qui devrait le pousser à réfléchir sur sa santé mentale. Or, il n’avait pas très envie de se rendre compte qu’il avait complètement perdu la raison, le cas échéant. D’autant qu’il n’était pas certain de savoir ce qu’il préférait découvrir. Si Yukio était bien un homme, ça voudrait dire qu’il avait eu une hallucination et qu’il allait devoir rapidement consulter un psychiatre. Et s’il s’avérait que c’était une femme... eh bien il n’avait aucune idée de comment il était censé réagir. Car au-delà du fait que ce serait complètement abracadabrant – Angus voyant mal comment une telle supercherie aurait pu à ce point tenir dans le temps – il se trouvait que le blond s’y était attaché à son agaçant coloc. Même s’il cherchait constamment à le sortir de son apathie pour le pousser à se remettre au sport, le blond ne pouvait nier qu’il appréciait les efforts de Yukio. Ce dernier avait sincèrement à cœur ses intérêts, alors qu’Angus lui-même n’en avait pour lui depuis longtemps. C’est vrai, des fois le blond avait terriblement besoin de solitude et de silence et le footballeur était un véritable chien dans un jeu de quilles en termes de calme et de d’attitude pondérée. Mais c’était dans son caractère et c’était aussi ce qui faisait son charme. Angus avait ainsi appris à se ménager des plages horaires loin du dortoir pour se recentrer loin de son bruyant colocataire. Même si, sans qu’il ne sache comment il faisait, ce dernier finissait très souvent par le retrouver. En un sens, c’était même un peu effrayant. Sauf que si c’était en réalité une fan déguisée, ça expliquerait bien des choses, dont sa ténacité et son flair incroyable pour lui mettre la main dessus où qu’il soit. Et justement, pour faire la lumière sur les soupçons qu’il nourrissait depuis sa peut-être hallucination de tout à l’heure, le tennisman décida d’attaquer sur un point que Yukio ne pourrait esquiver : sa sœur. Où plutôt sa prétendue sœur, car Angus avait des doutes sur sa réelle existence vu que la fameuse sœur était apparemment plus proche qu’il n’y paraissait. D’ailleurs, maintenant qu’il y pensait, est-ce que cette idée ne devrait pas lui faire peur ? Personne n’aimait se faire stalker, encore moins dans des circonstances aussi malsaines. Pourtant, Angus en ressentait aucune peur, seulement de la curiosité. A moins qu’il ne soit juste inconscient... Mais son coloc représentait désormais un mystère à élucider et cette simple idée lui donnait envie de sortir de ses retranchements. Même si au bout du compte, il devait juste en train de plonger tête la première dans la folie. Parce qu’il était tout bonnement impossible qu’une fille puisse entrer dans cette école sans aide intérieure. Or il n’imaginait aucun membre du corps enseignant se rendre complice d’une telle machination. Surtout que la question du pourquoi se posait toujours. Fermant les yeux un instant, Angus devait se rendre à l’évidence : ça n’avait aucun sens. Même en admettant que Yukio soit une jeune femme et qu’elle ait réussi à entrer (avec ou sans aide) dans cette école, qu’est-ce qu’il lui disait que c’était forcément pour lui ? Non, son cerveau était juste en train de partir en vrille et il avait apparemment aussi un problème d’égo. Au lieu de retourner sur un court de tennis, Angus allait apparemment plutôt faire son entrée parmi les patients de l’institut psychiatrique le plus proche.
Pourtant, dans l’hypothèse où son instinct avait raison... Angus tourna la tête vers son coloc pour lui demander s’il comptait lui présenter sa sœur dans un proche avenir. « Te… Te présen… te présenter ma sœur ? » balbutia ce dernier, ce qui ne fit qu’attiser les doutes du tennisman. « Oui, tu m’as dit qu’elle m’aimait bien. Alors, pourquoi pas ? » fit-il en haussant les épaules, faussement innocent. A ses paroles, son coloc s’enfonça dans son lit comme dans ses réflexions. [color=#ff6600]« Ma sœur, elle t’admire. Mais j’imagine qu’elle sait que… que ça serait un poil gênant si elle devait venir. Elle passerait pour une folle. Une folle. Ce qu’elle est. Folle. Parce que parfois elle est tarée. Fin. De ce que les autres disent. Elle voudrait certainement te toucher, ou faire un câlin, ou pire. Non. Gênant. »[color] Angus haussa un sourcil. Il n’était pas pleinement convaincu par les arguments avancés même s’il reconnaissait qu’ils faisaient sens. Cela dit, il ne put s’empêcher de se demander qu’est-ce que Yukio entendait par « pire » que de le toucher ou lui faire un câlin. D’autant que si sa sœur était en réalité en face de lui, puisque c’était la même personne, elle n’avait pas beaucoup cherché à le toucher. Curieux... que cherchait-iel ? « Gênant pour qui ? Perso, si elle est mignonne, elle peut bien me faire tous les câlins qu’elle veut. » s’esclaffa-t-il, tout en restant discrètement attentif à ses réactions, jaugeant son état de stress. C’est alors que Yukio fit une erreur de taille, du moins si sa sœur et lui ne faisaient bel et bien qu’une seule et même personne. Une perche inattendue que le blond n’allait sûrement pas rater. « D’ailleurs, pendant la semaine de pause, elle va certainement participer au tournoi de football pour le mois contre le cancer du sein, et souvent elle fait la folle. Donc elle ne viendra pas ici. Je vais la voir. Et puis, je pense que je n’ai pas besoin d’elle pour que tu connaisses plein de dossier sur moi… haha. » Le plan s’établie naturellement dans son esprit. Si toutefois il pouvait parler de plan, puisque c’était Yukio qui avait fait tout le travail sans même s’en rendre. Il allait vite comprendre son faux-pas. « Vraiment ? Et c’est où ? Je pourrais venir la voir jouer. Ce serait l’occasion de la rencontrer et j’avoue que je suis curieux de vous voir ensemble. » Oh oui, très curieux même ! « Il paraît que les jumeaux ont un lien particulier qui les unit. Et pis comme ça, je me ferai moi-même une idée de si elle est vraiment folle, ou si t’es juste jaloux qu’elle ait plus de succès que toi. » sourit-il malicieusement. Angus n’allait pas lâcher l’affaire maintenant qu’il avait l’occasion de confirmer ses doutes. En plus, c’était servi sur un plateau d’argent avec tellement de gentillesse de la part de Yukio... Mais peut-être trop facilement du coup, non ? Si ça se trouve, il était vraiment cinglé et il verrait bien sa sœur, en chair et en os, à côté de son frère. Et là... il aurait l’air d’un incroyable abruti. « Tu veux voir ma sœur ? J’ai une photo. » proposa alors Yukio, ce qui fit se relever Angus et l’asseoir sur son lit, une étincelle dans le regard. « Sérieux ? Et comment que je veux ! » Angus se jeta à côté de son coloc, toujours torne-nu, avant que ce dernier ne change d’avis. Il attendit qu’il sorte son téléphone et cherche une photo de sa sœur. Au moment où il la lui tendit, Angus l’attrapa avec empressement, prêt à démasquer la supercherie. Il verrait forcément que sa sœur et lui n’étaient en réalité qu’une seule et même personne. Hélas, son sourire triomphant s’effaça rapidement lorsqu’il examina la photo. Il s’était tellement attendu à voir un copié-collé du footballeur que la différence significative entre les deux ébranla ses suspicions. Peut-être que cette sœur existait vraiment en fait... Parce que clairement, la magnifique jeune femme qu’il voyait sur cette photo ne ressemblait pas à son colocataire. Enfin, si. Mais non. Bref, il se comprenait... Entre surprise et fascination, il ne sut plus comment il devait réagir. Il se sentait stupide de douter du genre de son coloc et pourtant... pourtant quelque chose le chiffonnait à son sujet. « Je comprends mieux pourquoi t’essaie de la cacher, elle doit avoir un sacré paquet de prétendants. Je me demande quand même pourquoi tu veux pas que j’en fasse partie. » déclara-t-il au bout d’un moment avec espièglement, mais le regard toujours rivé sur la photo de la jeune femme. « Ouais, elle est vraiment mignonne... » ajouta-t-il dans un murmure, légèrement rêveur. Angus ne s’était jamais posé la question de savoir quel genre de femme était son type, mais celui de la sœur de Yukio en faisait manifestement partie. Perdu dans ses pensée, le blond finit par lui rendre son téléphone après des secondes beaucoup trop longues. Puis il leva son regard vers Yukio. Il le dévisagea, cherchant les similitudes, cherchant à retrouver les mêmes traits que sur la photo, à comprendre s’ils étaient deux personnes différentes ou non et, finalement, à savoir s’il avait pu se planter à ce point. Angus n’était plus sûr de rien. Son regard finit par se planter dans ceux de son coloc. Leurs visages étaient bien trop proches, mais le blond ne s’en rendit pas compte. Il était bien trop occupé à déterminer s’il avait complètement perdu la raison. Il finit cependant par détourner le regard et par se lever. « Vous avez un air de famille, c’est indéniable. Mais bon, c’est un peu normal pour des jumeaux. D’ailleurs, elle joue aussi d’un sport ou c’est juste pour soutenir la cause qu’elle va mettre des crampons ? » N’étant plus du tout sûr de ce qu’il avait vu, ou cru voir, Angus attrapa son haut de pyjama, l’enfila et s’allongea sur son lit. Ses mensonges et sa solitude commençaient sans doute par le pousser dans l’insanité. Et puis il était fatigué. Les investigations étaient terminées pour ce soir. « Est-ce que tu me trouves bizarre ? Je crois que je commence à devenir fou. » lança-t-il d’une voix absente tandis qu’il fixait le plafond, ses mains jointes derrière sa tête, changeant complètement de sujet.
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Clionestra
Jeu 30 Nov - 22:02
Yuki McCallister
J'ai 22 ans et je vis au Campus universitaire de Sport Nation, Angleterre. Dans la vie, je suis en étude pour être footballeur pro et je m'en sors bien (même si c'est pour l'équipe masculine). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien puisque pour le moment mon coeur est pris par une personne. → Adopté par deux papas, elle a du affirmer sa féminité pour que les rumeurs sur ses parents s'arrêtent → Elle est fan de football et de tennis, surtout d'Angus. → Elle parle le japonais, parce qu'elle voulait être lié à ses origines. → Elle se fait appeler Yukio pour passer pour un garçon plus facilement.
Elle. Allait. Crevé. Voilà. C’était maintenant une certitude. Elle allait mourir. Elle sait très bien comment son cœur allait s’arrêter. Comme un infarctus. Il allait exploser. D’un coup. Bam. Plus de cœur, le sang qui s’expulse un peu n’importe où dans son corps et elle morte. Logique. Vue ce qui est en train de se passer. Cela fait des semaines qu’elle parle avec Angus, qu’elle essaie de lui parler de football, ou de tennis, qu’elle le harcèle un peu de sa joie…. Mais elle n’avait pas parlé d’elle. Peu. Elle avait évité de parler d’elle en sachant qu’elle n’était pas réellement elle… Ouais, c’était compliqué. Mais … là. Il lui demandait des choses sur sa sœur. Sur elle. Compliqué, c’est bien ce qu’elle disait. Pensait. C’est bien ce qu’elle pensait.
Elle trouvait environ … 6350 raisons, à peine, pour que ça soit une mauvaise idée pour qu’Angus rencontre un jour sa « sœur ». En réalité, elle n’en voyait qu’une très grosse mais elle était sûr de pouvoir les dériver en un millier d’autres en réfléchissant un peu. Ce n’était pas compliqué d’utiliser son petit cerveau pour mettre toutes les possibilités à la suite. Alors qu’elle essaie de lui expliquer, avec un peu de gêne que sa sœur, elle, était folle, il continue à lui demander des précisions. Non mais. Il réfléchit encore, le regard.
- Elle se mettrait à pleurer, si tu la prends dans tes bras. Mais, elle, elle n’aurait pas honte du tout. C’est toi, qui risque d’en avoir marre de te retrouver avec un koala, ou juste une fille … Lunaire. Imagine-moi, mais en fille, et avec encore moins de retenu que ce que j’ai pu en avoir.
Non… Parce qu’elle se bride bien, pour le moment, la petite Yuki. Elle arrivait à ne pas parler d’Angus toute la journée pendant les cours et les entrainements. Ce qui n’était pas le cas de ses pensées, mais on ne pouvait pas non plus l’empêcher de penser. Donc, elle arrivait à ne pas parler, tout le temps, d’elle. Mais ce qui était de penser, là, c’était son jardin secret, elle faisait ce qu’elle veut. Bon. Donc, elle se bride. Déjà, elle ne l’a regardé qu’une fois dormir. UNE FOIS. Et pour sa décharge, il faisait des bruits en dormant et elle pensait qu’il faisait un cauchemar. Elle était prête à venir dans son lit pour l’apaiser et le calmer, et elle ne l’avait pas fait qu’au prix d’un effort sur humain. Bref. Gênant, pour lui, parce qu’elle n’avait plus réellement de filtre de gêne ou de honte depuis le temps.
Alors qu’elle se demandait comment elle pourrait ne pas mourir de bonheur avec son « si elle est jolie, elle peut me faire des câlins », alors qu’il reprit la parole pour rebondir sur ses paroles… Elle déglutit. Blanche. Quoi ? Hein ? Où quoi ? La voir jouer ? Qui ? ELLE ? Mais. Elle ouvre la bouche comme une carpe et la referme doucement.
- C’est à trois heures de route, c’est loin. Ne t’en fais pas ! paniqua-t-elle un peu, et puis … si elle te voit, elle risque de tomber dans les pommes et de ne plus pouvoir faire son match. Tu veux vraiment la rencontrer ? Je ne m’y attendais pas. On n’a jamais parlé d’elle avant.
Pourquoi d’un coup, il s’intéresse à elle ? Pas à elle, mais à l’autre elle ? Pourquoi ? Non parce qu’elle est folle ! Mais vraiment folle ! Mais pas assez folle pour ne pas comprendre que le dédoublement, ça n’existe pas encore. Et qu’elle ne savait certainement pas le faire. Elle allait simplement étouffée cette étrange lubie. Elle partirait sans lui dire qu’elle part pour son match et elle reviendrait qu’à la fin des vacances, ni vue, ni connue. Oui. Bonne idée. Très bonne idée même. Elle croyait tout ça terminé, lui donnant simplement une photo au pif alors qu’IL se jeta TORSE NU, dans SON lit. Les majuscules étaient importantes puisqu’elle hurlait dans son esprit. Elle finit par lui tendre la plus jolie photo d’elle, où elle n’avait pas l’impression d’être déguisé en femme mais juste une femme bien. Et le couperet tomba. Il voulait être son prétendant ? Elle rougit et tourne la tête d’un coup pour cacher sa gêne. Elle ne disait pas ne jamais être gênée ? Elle était mignonne ???? ELLE ? Elle allait mourir. C’est sûr. Alors qu’elle essayait de trouver quoi dire … Elle se fige. Il était terriblement proche. Elle déglutit péniblement. Elle a dû mal à avaler sa salive avant qu’il ne parte. Il voulait la tuer, donc. Ouais. Un air de famille.
- Elle joue au foot parce qu’elle adore ça. Elle est comme moi. Le football est son second sport favori. Et ensuite vient le tennis. Et pour te répondre, elle n’a pas de prétendants. Elle n’en a jamais eu réellement. Elle est un peu trop … Folle. Ou trop occupé. Ou simplement trop… On l’a dit difficile, mais c’est surtout qu’elle ne supporte pas les hommes qui la voient comme une faible. Ni que comme un objet sexy. Et elle déteste la plupart des personnes pour le genre de réflexion stupide qu’ils peuvent avoir. Un jour, l’un de mes… ses prétendants, dit-elle clairement en se mettant en colère du souvenir, lui a dit : « Pour une fille élevé par des PDs, tu es vachement mignonne ». Ce qui est rédhibitoire. C’est aussi pour ça que le premier jour, tu as fait un bon dans mon estime. Les gens qui ne sont pas cons avec mes pères ont le droit à mon amitié et mon intérêt. Pareil pour ma sœur.
Merde, elle n’arrête pas d’oublier qu’elle EST sa sœur. Mais aussi… Il était vrai que la réaction d’Angus face à ses papas lui avait plus. C’était comme enlevé un poids dans son cœur. Elle avait eu la preuve que c’était une bonne personne. Parce que les autres, elle ne les supportait plus. Elle était sorti avec deux ou trois garçons, mais ça n’était jamais allé plus loin que le petit bisou, parce qu’elle comprenait que son côté féminin était tout ce qui les importe. Personne ne supportait la Yuki qu’elle était réellement. Celle qu’elle était sur le terrain et qui beuglait plus que ce qu’elle ne parlait pour motiver les troupes. Celle qui courait pour se vider la tête, qui sauter des murs et escalader des arbres, même si elle était dans une jolie robe. Elle avait laissé Angus repartir pendant qu’elle s’énervait, terriblement toute seule, contre toutes les injustes dont elle avait toujours été le sujet au cours de sa vie. Elle avait été féminine, mis des habits qu’elle détestait, et même supporter des heures de ponpounage … Elle le regarde dans son lit, ne bouge pas et réfléchit.
- Franchement, tu poses cette question à moi ? Je trouve que tu es le meilleur homme de tout ce foutu campus. Et je ne trouve pas du tout que tu es fou. Même si tu me sembles un peu étrange ce soir, ria-t-elle.
Après tout, il n’y avait aucun moyen pour qu’il puisse deviner quoi que ce soit. Elle lui avait montré la photo la plus féminine, ou elle se trouvait belle, qu’elle avait … et elle n’avait rien dit de … Sauf pour cette histoire de cancer du sein. Elle se frappe. Elle allait devoir prévoir, au cas où, s’il vient. Elle allait devoir trouver une perruque. Elle touche ses cheveux courts. Mince. Elle n’aimait pas courir avec une perruque … mais elle allait devoir faire attention. Crap ! Il lui fallait mieux qu’un début de plan. Elle se cale dans son lit, lui tourne le dos et réfléchit à tout ça. Si elle avait vraiment eu une sœur … elle aurait été jalouse d’elle. C’était si pathétique quand on y pense.
- Tu es qui tu es, conclut-elle faiblement, et la folie c’est très bien. Cela change des gens barbants.