Ben Hargreeves. Six. Il n’a jamais rien eu contre son numéro. A l’inverse de 1, qui voulait être le chef de leur petite bande, ou de 7 qui ne semblait pas avoir de pouvoir, il n’était personne. Il était le numéro six. C’est tout. Il observait à nouveau sa famille. Il fallait s’habiller, mettre leur costume de la parfaite petite équipe de super héros. Seul dans sa chambre, il fit sortir ses tentacules de son ventre. Il les ressentait comme une partie de lui. Ses appendices qui écœuraient les autres étaient comme ses bras. Ils étaient comme ses jambes. Ils étaient simplement une part de lui-même. Une part qui donnait envie de vomir à la plupart des gens.

Même ses frères et sœurs étaient dégouté par ce qu’il était. Il soupira. Il ne voulait pas utiliser ses pouvoirs. Il ne voulait pas montrer son corps, comme il l’était réellement … pourtant … C’était lui. C’était son bras. C’étaient ses yeux. Il était comme ça. Il ne pourrait pas être autrement. Il mit son masque. Cacher ses sentiments, ses émotions. Il arriva dans le salon en même temps que trois. Il lui fit un sourire timide, auquel il n’eut pas de réponse. Logique.

Les autres arrivèrent et ils se rejoignirent dans une voiture. La mission ? Apparemment, il y aurait des marchands de drogue en train de faire un deal dans un entrepôt abandonné. Pourquoi envoyer tout le monde alors ? Même sept était là, plus pour faire genre d’être une équipe uni qu’autre chose. Six observa le plan. Ils devaient se séparer, encercler l’entrepôt, rentrer à l’intérieur … et arrêter les méchants.

Ce qu’ils firent. Chacun de leur côté. Six en tout cas savait qu’il avait le temps. Il s’approcha de la zone, passant par les égouts…. Il se battu avec plusieurs personnes qui étaient caché dans les couloirs. Il savait que les autres membres de sa famille se débrouiller. Alors qu’il allait les rejoindre, il ressenti une douleur à l’arrière de son crâne, et puis tout devient noir.

**

Il grogna. Un grognement qu’il faisait souvent quand, après un entrainement un brin trop intensif, il avait l’impression de mourir sur toutes les parcelles de son corps. Ouvrant un œil, il se retrouvait dans une pièce sombre, en métal. Il grogna à nouveau. Il avait les pieds et les mains liées. Ça n’allait pas rester longtemps ! Il essaya de faire venir ses tentacules de son ventre, mais il ressenti une vive douleur contre sa peau.

On lui avait mis une espèce de ceinture serré contre sa poitrine et son ventre, avec des piques rentrant à l’intérieur de lui. Il n’avait donc pas le temps de faire réellement sortir ses appendices qu’elles étaient blessées. Il renvoya sa tête en arrière, pour se cogner douloureusement à une autre personne.

- Quatre ? C’est toi ?

Merde. Alors qu’il essayait de voir si la personne endormie derrière lui était bien son frère, il remarqua son idiotie… Faire venir ses tentacules avait blessé sa peau, et son ventre, et les piques y étaient maintenant incrustés. Laissant couler le sang… Dans quoi c’était-il encore fourré ? Pourtant il n’était pas le plus remarquer des membres  de la Umbrella Academy… Six avait un peu de mal à appeler ses frères autrement que par leur numéro, loin d'être un refus de cette identité nouvelle ... il n'avait juste pas encore l'habitude.  

Allumez le feu !!! oui, allumez le feu ! et que les fantômes, retournent dans leurs tombes ! ouais allumez le feu ! "Ah non Klaus voyons tu va te blesser" dit notre mère robotique, tout en éteignant les flammes dans mon tiroir, celui ou j'y avais mis des feuilles, des dessins, ainsi que des représentations des fantômes que je pouvais voir, et que je ne pouvais pas me piffer. Puis ensuite je mettais dit, peut-être que en allumant un feu, puis en dansant, ça pourrait faire comme un exorcisme ? Ey ! c'était une expérience, notre cher papounet en faisait des expériences, alors pourquoi pas moi ? J'étais tout de même le médium, de l'équipe Umbrella ! mais c'est vrai qu'à voir l'état du tiroir, je me dis que ça n'avait pas forcément été une bonne idée ... Bah tant pis, j'avais essayé, et bon je devais admettre que ça avait été bien fun.
L'alarme sonné, il était temps d'enfiler nos costumes, han non, j'avais juste, seulement, mais alors seulement une immense flemme, mais quand faut y aller, faut y aller, puis ensuite il y aurait les photographes, alors il fallait tout de même que je me fasse beau, ne pas oublier, que je rester aussi le membre le plus sexy de l'académie, mais chuuut ! il ne faut le dire à personne, c'est un secret entre moi et moi. Une fois prêt, je descendis les marches, en faite, j'aurais tellement aimer glisser sur la rampe, en mode Mary Poppins, mais non, j'avais déjà mis le feu à mon tiroir, une c*nnerie à la fois Klaus. Arrivé en bas, je pouvais dire que tout le monde en tirer une tronche, c'était magnifique, mise à part numéro un et numéro trois qui se faisaient de l'oeil, non pour ce qui était de la discrétion, il faudrait en reparler les gens. Six, toujours aussi calme, à la limite d'avoir des maux de ventre, oh ! mais c'était sans doute vrai, vue qu'il avait une bête étrange dans son estomac, ahahahah ... Bon d'accord, ce n'était pas drôle, mais si je pouvais pas plaisanter tout seul dans ma tête.

La mission, un marchand de drogue, ah ! bien disons que ça pouvait tomber plutôt bien, parce que j'allais ... Pardon, oui la mission. Encercler l'entrepôt et tout le blablabla habituel, en général, je venais souvent à me demander, pourquoi je venais, vue que mon cher papa, ne cessait de me dire que je ne faisais aucun effort concernant mes pouvoirs, je vais t'en coller des pouvoirs toi, voir des morts, oh joie ! surtout quand on peut les voirs avec les boyaux qui ressortent, mais juste ... Beurk ! enfin, comme d'habitude, j'allais participer, peut-être fuir, je n'en savais rien, mais ce n'était pas comme ci j'avais le choix. Chacun à sa place, j'attendais de mon côté, tout en commençant à me rouler un joint, avec un petit sourire en coin. Seulement je n'eu pas le temps de terminer, que je reçu un bout coup derrière la tête, me mettant complètement K.O.

Le réveil ... Hum comme un lendemain cuite chéri ... Aïe ! mais c'était quoi ce coup de tête gratuit ? "Oh m*rde Ben c'est toi ! vas-y il est temps de sortir tes tentacules mon grand, car ... J'ai un mal de tête et ou sont les autres ?" , déjà, pourquoi ont se retrouvaient tout deux la ? Même si six avait un pouvoir étrange, disons qu'il était tout de même badass, ouais, Ben était badass, il allait facilement nous sortir de la, et je pourrais terminer mon joint, avant de faire un gros dodo.

Merde. Merde. Merde. Six laissait passer à l’intérieur de son esprit le mot alors qu’il tentait de faire sortir ses tentacules en évitant les piques planter dans son ventre. Il grogna de douleur. Qu’importe qui les avait kidnappés, la personne connaissait les capacités des enfants … Il connaissait SES capacités, et comment l’empêcher. Un temps tout du moins. Les tentacules blessés étaient déjà en train de se soigner à l’intérieur de lui. Loin, bien loin de son ventre qui lui n’avait aucune alternative pour guérir. Il écouta son frère alors qu’une grimace silencieux suivi une nouvelle vague de douleur. Ne pas bouger. C’était une meilleure idée.

- Je ne sais pas où sont les autres, dit-il en cachant la douleur dans sa voix, il ne voulait pas inquiéter son frère inutilement pour le moment, je pense qu’ils ont pu attraper que deux d’entre nous.

Il n’avait rien dit quand il l’avait appelé Ben. C’était son prénom maintenant, c’est vrai. Il aimait bien ce prénom. Il le trouvait simple, comparer à ses pouvoirs. On n’avait pas peur d’un Ben, on avait peur de Six. Il rejeta sa tête en arrière pour essayer de parler à part à son père, au cas où qu’on les écoute.

- Pour mes … tentacules, dit-il en grimaçant, il les sentait remué à l’intérieur de lui, elles ne sont pas disponibles pour le moment… Il faudrait que tu arrives à me détacher avant.

Il aimerait bien virer cette ceinture de malheur pour mettre ses mains contre ses plaies. Les corps avaient quoi … sept litres de sang ? Peut-être moins. Il n’aimait pas les cours que leur donner leur père. Il écoutait, mais son esprit partait toujours vagabonder ailleurs. Il ne pourrait même pas dire, à vue de nez, combien de sang avait déjà coulé de ses plaies. Il sentait que le sol était collant. C’était suffisant pour rendre la situation problématique pour lui. Il essaya une nouvelle fois de faire sortir ses tentacules par un autre membre de son corps.

Il ne pouvait les faire venir qu’à partir de son ventre, vers son nombril. Les tentacules ne déchiraient pas les vêtements, elles passaient à travers comme à travers lui.  Son cher père utilisait une ceinture un peu pareille, les piques en moins, pour l’obliger à faire sortir ses tentacules d’une autre zone de son corps mais impossible. Il grogna à nouveau.

- Tu vois quelque chose qui pourrait nous aider à nous libérer ?

Il savait que Quatre n’était pas le plus débrouillard, rien de méchant à cette réflexion, ils avaient tous des capacités et des défauts différents. Deux n’écoutait jamais, lui pouvait perdre le contrôle, Quatre était un peu dans la lune… Il pouvait continuer longuement dans la liste de tout leur défaut. Six aimait croire qu’il connaissait assez ses frères et ses sœurs pour les aider et mettre en avant leur qualité. Il essayait de bouger encore mais laissa échapper un cri de douleur cette fois. Père n’aimerait pas du tout qu’il se laisse aller à exprimer la souffrance, il devait montrer le moins d’émotion possible pendant les situations périlleuses, au risque qu’on les utilise contre lui. C’était une règle stupide. Six ne voyait pas comment il pourrait s’empêcher d’avoir mal, il n’était pas comme leur mère !

- Et tu as pu voir qui ou quoi nous a fait ça ?

Une petite voix, perfide, disait à Six qu’il pourrait s’agir d’un test de leur père. Une autre voix lui disait qu’il n’était pas aussi méchant … une autre voix lui rappelait ce que faisait leur père à Quatre et fit taire les deux autres. Il pourrait le faire. Mais pourquoi mettre Six et Quatre ensemble ? Ce n’était pas le genre de duo que ferait leur père. Et justement, c’est peut-être parce que c’était le genre de duo qu’il ne ferait pas que c’est exactement ce qu’il avait fait ? Il se prenait trop la tête.

Un Ben qui grogne est-ce que c'est normal ? Non c'était davantage Diego qui pouvait grogner, surtout quand il y avait numéro un dans le coin, en ces deux la, toujours à se prendre la tête. Ah non c'est moi le plus fort, mais non c'est moi qui papa préfère et gnagnagna ... D'ailleurs pourquoi il y avait ce classement ? Peut-être par ordre d'achat ? Ouais ça devait être ça, enfin peu importe, j'entendais un Ben qui était en train de grogner, et un Ben qui grogne, c'est quand on le dérange dans sa lecture, et la, disons qu'il serait difficile de pouvoir lire, donc j'en venais à la conclusion, qu'il était en train de grogner pour autre chose ... Le fait qu'on soit prisonnier ensemble ? Qu'on se soit fait capturer, bah ça arrive ! pensais je en roulant des yeux, on ne peut pas toujours êtres les meilleurs, bon d'accord, d'habitude nous étions les meilleurs, mais bref ... Soupire, bon qu'est ce qu'ils font les autres la, c'est pas que je m'ennuis, mais ça commence à devenir long, puis c'était humide ici. "Ah ben il faut se dire une chose ! il on attrapé les plus sexy de la bande yeaaaah !" , bien je n'allais pas pleurer pour si peu pffff ... Certes papa ne serait pas content, oh non, pas content du tout, mais au stade ou j'en étais, j'en avais plus rien à foutre. Puis j'eu une légère grimace à la réponse de Ben "Pas disponible ? Genre elles sont occupés au resto ? Elles se font en bowling ?" , hum ... Voila que je voulais imaginer des tentacules se faire un restaurant, mais je commencé à manquer de ... De poudre magique qui vient du ciel de Alice au pays de merveilles, j'avais besoin d'une petite recharge, hors de question que je me refasse des terreurs nocturnes, ça bien les fantômes ! puis je le sentais aussi à ma voix, j'étais bien plus stressé, je pouvais me sentir trembler, qu'on me détache que je puisse fumer quelque chose, ne serais ce que respirer la nicotine d'une cigarette ! bon, revenons à ce que Ben venait de dire, que je le détache ... Avec quoi ? La magie de mes sublimes pouvoirs, eh bien non. Par contre si il y avait bien quelque chose que je pouvais sentir, c'était de l'humidité ... C'est le sol ? Ouais ça vient du sol euh pire ... Promis ce n'était pas moi, attendez ... C'était Ben ? Mais c'est qu'il devait avoir peur pour s'uriner dessus, mais beurk, quel crado ! "Beeeeeeen !!!! tu es crade !" dis je tout en me moquant royalement de la question qu'il venait de me poser, avant de continuer de râler, évidemment je fini par me stopper, car je quelque chose me vint en tête ... M*rde, m*rde, m*rde ... Les grognements, ce liquide, les tentacules non disponibles, puis cette fois-ci ce crie de douleur, mais m*rde ! "Mais qu'est ce qu'on ta fais ? je ne peux même pas te voir !" dis je tout en me tortillant dans tout les sens du mieux que je le pouvais. Attendez qu'on me p*sse dessus c'était une chose, qu'on blesse une personne de ma fratrie c'était autre chose. "Arrête de bouger et non je n'ai rien pu voir, je réfléchi ..." et la je devais réfléchir très vite, mais qu'est ce que je pouvais faire ? De plus je commencé à être en manque, les tremblements qui n'allaient pas en s'arrangeant, bientôt j'aurais la visite des morts, non, je n'avais pas envi, il fallait sortir avant ... Tout en continuant de me tortiller, je faisais ce que je pouvais pour me détacher, certes il y avait de quoi avoir le feu aux poignets mais la c'était urgent ... Cette fois ci c'est moi qui eu un grognement, avant que je ne soupire. Fermant les yeux pour mieux réfléchir, lorsque je rouvris ceux-ci, j'étais face à un cadavre ... Ah non un mort, j'eu un sursaut, faut dire que c'est surprenant, j'avais d'ailleurs lâcher un petit cris, le mort, enfin fantôme, avait l'air d'avoir subit un très mauvais moment, hum ça me donner tellement mal au coeur, j'étais tétanisé devant cette vision d'horreur et j'en voulais pas davantage "Ben faut qu'on sorte d'ici ... Y ... Ont est pas seuls mais alors vraiment pas seuls et je n'aime pas ça du tout, bientôt il va y en avoir bien plus, et je sais que ça ne va pas le faire, oh non, oh non ça ne va pas le faire du tout, allez tu lis bien plus que la plupart des autres, tu dois avoir des astuces" dis je avec un rire nerveux, tout en fermant les yeux, continuer de me tortiller comme une anguille, si ça pouvait aider, se serait mieux que rien.

Six ne savait plus exactement où mettre son énergie. Il se sentait très fatigué bien que la douleur fût toujours cuisante. Était-il possible qu’il soit en train de mourir ? Pas de tunnel avec un lumière au bout pour lui, juste une lassitude qu’il ressentait souvent s’engouffrant dans son esprit. Il réussi à émettre un rire, bref, quand Klaus parla de plus sexy de la bande. Six n’avait jamais eu ce genre de remarque sur le physique de ses frères et sœurs, puisqu’il savait que tous étaient bien plus beau que lui. Ses tentacules n’étaient peut-être pas toujours de sorti, mais il le remarquait dans le regard des autres. Le dégoût. Il pensa un instant à rebondir sur cette phrase mais abandonna. Non. Il ne valait mieux pas commencer à blaguer. Il ne savait pas le faire et il risquait surtout de passer pour un imbécile devant son frère, ce qu’il ne voulait pas.

Il se mit à respirer doucement. Il fallait virer la fatigue et la douleur et penser posément à la situation. Avec un regard vers la salle, il ne voyait rien. Il faisait trop noir, ou alors avait il vraiment eu un sacré coup sur la tête … Les deux étaient plausibles. Il avait dû mal à garder les yeux ouverts. Merde. A nouveau ce mot.

- Un bowling, ouais, c’est ça, lâcha-t-il alors qu’il utilisa la souffrance causée par les piques pour lui donner un coup de fouet.

Ok il était en train de mourir par hémorragie externe, on lui avait peut-être même mis quelque chose dans le sang au cas où la ceinture ne fonctionne pas… Qui pouvait le savoir ? Il était totalement inconscient quand on l’a transporté ici, et quand on avait apporté son frère avec lui. Il utilisait le fait que son frère soit distrait pour essayer de trouver une solution. Il lui dit qu’il était crade, aller savoir pourquoi, il ne comprenait pas … mais pas sûr qu’il comprendrait de plus en plus. Ben eu un sourire quand son frère comprit. Il aurait préféré qu’il ignore encore un peu, mais le fait qu’il s’inquiétait le toucher, plus que ce qu’il aimerait le dire.

- Tu vois la ceinture que papa me force à mettre parfois pour les entrainements, pour que j’évite de les sortir … elles. C’est la même sauf avec des piques. Quand j’ai voulu les sortir, elles se sont blessées et on blessait mon ventre avec.

La ceinture de leur père était chiante, lourde, mais pas douloureuse. Celle-ci avait été inventé par un sadique qui voulait lui faire du mal… Il sentait Klaus gesticulait. Il était vraiment inquiet. Il pouvait l’entendre dans sa voix. Ben n’était pas sentimental mais il ressentait tout de même des larmes vouloir fuiter par ses yeux. Ah, non hein, il laissait déjà assez de liquide s’enfuir de son corps comme ça ! Il laissa Klaus réfléchir, il avait un cerveau comme tout le monde et ne doutait pas que s’il avait vu ou entendu quelque chose, ça s’analyserait dans son esprit. Ben sentit la panique dans la voix de Klaus ensuite. Il fronça les sourcils.

Il était passé de l’inquiétude à la panique trop vite, qu’est ce qui se passer ? Ben comprit qu’il parlait de fantôme, et non d’agresseur venus faire mumuse avec deux héros de la Umbrella Academy. Il rejeta sa tête en arrière, sans donner de coup de boule cette fois, il posa sa tête sur l’épaule de son frère qui était dos à lui.

- Première chose Klaus, tu vas fermer les yeux. Ok. Ferme les yeux. Et on va aviser. On est deux membres d’une super équipe de super héros. On est fort et on va se sortir de là. Alors fais moi confiance. Deuxième chose, je promets qu’il ne t’arrivera rien.

Il avait foutrement aucune idée de comment se sortir de là. Il essaya à nouveau de faire sortir ses tentacules mais sentit les déchirements de la peau, la douleur d’un tentacule qui se sectionne et retourne à l’intérieur de lui. Il essaya encore. Peut être qu’à force il trouverait où sont les piques et comment les éviter ? Il eu envie de se courber pour diminuer la douleur mais ça ne marcherait pas. Il était prêt à se faire bien plus mal pour éviter la souffrance à son frère. Puis, il se souvient. Deux. Diego. Est-ce qu’il avait pu encore le faire ?

- Klaus, en gardant les yeux fermés, est ce que tu arriverais à attraper la dague que j’ai dans mon dos. Je ne sais pas où Diego cache la tienne, mais il a l’habitude de nous cacher des dagues qu’il récupère ensuite au cas où…

Six voyait ça comme la manière pour Deux de dire « je vous protège ». Tous comme les autres membres de cette famille trop chelou, il s’inquiétait pour sa fratrie sans pouvoir le montrer. Il manquerait plus que leur père comprenne les attachements profonds qu’ils avaient les uns pour les autres … Il utiliserait cela pour les blesser un peu plus. Cependant, c’était un fait, ils s’aimaient. Des enfants torturés, utilisés, voulant une famille, et la trouvant parmi les semblables.

Six avait compris pour la dague alors qu’ils étaient en mission. Il était en train de se battre avec Deux, et il avait attrapé une dague dans son dos pour le planter dans la gorge d’un ravisseur. Puis, il l’avait récupéré et remis dans le dos de Six sans rien dire. En revenant à la Umbrella Academy, il avait repris sa dague.  Six priait pour qu’il l’avait encore refait. C’était la seule solution pour se défaire de leurs liens, tout de suite, et aviser, ensuite.

Le danger était réel, Ben avait été blessé, pire, pour moi c'était de la torture ce qu'on lui faisait subir ! notre père était déjà un sacré tyran, mais alors la, je pouvais dire que ça battait des records ! pourquoi nous deux ? Pourquoi nous kidnapper ? Et surtout, pourquoi faire ça à Ben ? Oui pour qu'il se libère pas évidemment, mais moi ... Qu'est ce que je pouvais faire ? Rien justement, mise à part voir les morts, disons qu'avec notre très cher père, je n'avais pas chercher à explorer davantage, c'était bien assez effrayant comme ça, de se retrouver enfermé dans un mausolée en pleine nuit. La ce qu'on faisait à mon frère, c'était ignoble et le pire, c'est que je me sentais impuissant. Pendant les entraînements, je n'étais jamais le plus fort de la bande, disons que j'étais même le plus pacifique, je n'avais pas trop la force de me battre, par contre faire des c*nneries, ça je savais faire, et il fallait admettre que c'était bien plus amusant, que se taper sur la tronche. Bon, je devais trouver un moyen de nous libérer ... Puis je l'aperçu ... Oh non ... Eurk ... Je n'avais vraiment pas besoin de ça, alors de suite je pouvais sentir mon souffle s'accélérer, alors que j'étais toujours en train de chercher un moyen de nous libérer, mais mise à part la corde, qui ne cessaient de frotter contre mes poignets, je n'arrivais à pas grand chose. Et alors que je me sentais partir dans une panique total, je fus complètement étonné par le rapprochement de Ben, j'hochais alors la tête, oui fermer les yeux, fermer les yeux, ne rien regarder, fermer les yeux ... Fort, mouais qu'il parle pour lui mais pas pour moi, pensais je boudeur. "Ouais, ouais, fermer les yeux, garder les yeux fermer et ne plus penser à rien .... Si !!!! des tentacules qui jouent au bowling, c'est sympa le bowling, dès qu'ont sort d'ici Ben faut qu'on se fasse un bowling, c'est cool le bowling ... Et dans les bowling y a aucun fantôme, non, non, juste des tentacules, j'aime ton pouvoir tu sais, il est génial ton pouvoir, le mien il sert juste à me faire faire des cauchemars" dis je avec un rire complètement nerveux, sentant vraiment le manque de ma très chère came. Tout en gardant les yeux fermés, j'écoutais ce que me dit Ben, et je ne pouvais pas m'empêcher d'arquer d'un sourcil ... Hum Diego petit coquin va ... Euh bref ... Je cherché alors cette fameuse dague, mais rien, me mordant la lèvre inférieur "On a du être fouiller il n'y a rien ... Mais j'ai une idée ! oui j'ai une idée !" oh oui mon esprit venait d'avoir une idée, j'étais fier de moi, bon ça allait bien faire mal sur le moment, mais au moins tout le monde pourrait ressortir d'ici vivant ! Prenant une inspiration, je gardais bien les yeux fermer, avant de me tordre les main le plus fort possible, m'aidant de l'une de mes main, pour tenir l'autre, avant de claquer bien fort, la douleur fut que j'eu un grognement, les larmes me montant aux yeux, mais pas de doute, un poignet à moitié brisé, c'est un poignet plus malléable  (yeurk), les cordes se retirent plus facilement, il fallait être complètement dingue, mais ça avait le mérite de fonctionner, et je pouvais sentir les cordes glisser, alors je m'aidais de ma main valide, pour retirer le tout. Me retournant vers Ben, je fis ce que je pus pour détacher celui-ci, même si ce n'était pas évident, car entre mes tremblements, la douleur dans mon poignet gauche et le fait d'être au bord de la nausée n'arrangeait rien. Puis une fois fait, je regardais la ceinture avec inquiétude, tout en faisant face à Ben "Qu'est ce que je fais ... Si on retire ça ... Tu risque de saigner ... C'est ... Oh non je peux pas regarder" il y avait un nouveau fantôme et celui-ci avait le crâne à moitié écrasé, je ne sais pas ce qui lui y était arrivé mais, non merci, je voulais qu'ils s'en aillent, mais ça ne fonctionné pas ainsi..

Ben n’avait jamais été très regardant sur la souffrance que son père lui imposait. Il ne comptait pas vraiment les points. Il savait juste que leur père était un monstre avec tout le monde, et que Klaus souffrait. Tous souffraient. Si seulement il avait plus de pouvoir. Si seulement il pouvait prendre leur souffrance, la faire sienne et qu’elle n’atteigne plus sa famille. Il ne savait pas comment aider Klaus, il n’en avait jamais trouvé l’idée. Il se permit de fermer les yeux. Ne pas penser à cela maintenant. Il ne pouvait pas se permettre de culpabiliser pour ce que leur père leur faisait maintenant. Une chose à la fois. Il sourit quand son frère parti dans un délire étrange sur ses tentacules et leur vie intérieure. Bon. Au moins ne les imaginait-il pas comme dans un film d’horreur. Il eu une grimace.

- D’accord. Je te promets que l’on fera le mur pour aller faire un bowling… dit-il en laissant échapper un sourire.

Leur père n’aimait pas réellement que ses petites expériences sortent. Il n’aimait pas qu’ils soient des adolescents normaux. Faire le mur était une bonne idée … Ben savait qu’il se ferait certainement disputer ensuite, mais qu’importe. Ce n’était pas comme s’il se rebellait souvent pour dire toute la vérité. La tête contre son épaule, il essayait de trouver les mots. Il n’était pas un beau parleur lui. Les mots étaient difficiles à trouver, à aligner, pour transmettre le message qu’il voulait.

- Est-ce que c’est ton pouvoir qui te donne des cauchemars, ou comment papa t’a appris à les utiliser ? Je t’aiderais si tu veux, avec tes cauchemars et ton pouvoir. Je ne dis pas être plus malin que papa, mais on peut bien essayer une autre méthode non ? Le mien ne me donne pas des cauchemars, il dégoûte tout le monde….

Il avait dit la dernière phrase plus basse. C’était la vérité, non ? Il avait rencontré tellement de personne grimaçant devant son corps. Il préférait en sourire, en rire, en ignorer la souffrance dans son cœur, que de s’apitoyer. Quand il vérifia son dos, rien. Il était un peu triste d’avoir perdu l’arme de Diego, mais il se promit de lui racheter. Quand Klaus dit avoir une idée, Ben attendit d’en savoir plus. Quand il entendit le bruit, sinistre, de l’os qui se brise, Ben n’arrivait pas à empêcher son cri.

- Klaus ?? Klaus ça va ? il l’observa l’aider alors qu’il essayait de jauger la souffrance de son frère. Une fois fait, il réussit à se libérer et observa la main de son frère. Il avait dit qu’il le protégeait … Il avait dit qu’il le protégerait et il avait lâchement échoué.

Il prit la main de son frère avec le plus de délicatesse possible. Il pourrait mourir plus tard.

- Je suis désolé. J’ai échoué à te protéger.

Il observa le sang qui coulait le long de sa ceinture.  Il fit une minuscule pression sur la main de son frère, le temps d’avoir son attention, celle qui n’était pas blessé.

- Ferme les yeux. Je vais faire quelque chose de pas beau à voir. Je ne peux pas garder la ceinture, elle me fait saigner en respirant. Il faudrait que tu m’aides à l’enlever … je les ferais sortir et ferait pression pour empêcher le saignement. Et ensuite, on sort de ce guêpier, et on ira au bowling !  

C'est tout de même incroyable, il fallait que je me retrouve dans une situation complètement m*rdique, pour enfin parler à l'un de mes frères. Après, ont vivaient ensemble, ont avaient des exercices ensembles, des entraînements, nos repas, ont avait amplement le temps de voir nos tronches, alors dès qu'ont pouvaient aller se reposer, personne ne se faisait prier, c'était chacun dans sa chambre (ou dans le jardin, ou en dehors de la chambre à faire le mur, mais la ça devenait une autre histoire). C'était comme ci j'étais en train de découvrir numéro six ! Ben qui se faisait si discret et coincé, non, juste qu'il avait autre chose il ... Bon après je n'étais pas psychologue, j'étais même loin d'être de bon conseil, enfin j'arrivais tout de même à me comprendre, mais bref ... A la réponse affirmative de Ben, j'aurais très bien pu avoir un yeaaah très enthousiaste, mais j'étais bien trop occupé à chercher une solution, pour justement, se faire un bon bowling, oh bowling, bowling, attend nous ... Mais à quoi je pense ? Ah oui ! des tentacules qui jouent au bowling, en vrai, ça devait bien rendre, oui ça devait être étrange, glauque, mais ça pouvait être fun. Je fis une légère pause, à la question de Ben ... Hum je n'avais pas l'habitude de parler de moi, encore moins de mes entraînements. J'eu un petit sourire, Ben était adorable, je pourrais même être complètement ému, tellement c'était adorable ce qu'il venait de me dire, avant que je ne grimace à la fin de ses paroles. "Roooh arrête Ben, tu ne dégoûte personne, en tout cas moi, ce n'est pas le cas, au contraire je te trouve badass ! c'est que tu en botte des c*l !" , non je n'avais pas fait exprès de ne pas parler de moi, juste que ... Je ne savais pas, j'étais la pour amuser la galerie n'est ce pas ? Certes, lorsque j'avais commencé à voir des morts, j'avais cru que c'était des cauchemars, puis papa m'avait fait comprendre que ce n'était pas le cas, maintenant je devais contrôler ce "pouvoir", mais comment ? Je ne le comprenais pas moi-même et je n'en voulais pas ! retournant à mon occupation qui était de "sauver Ben" (Sauver Willy ! bon d'accord ce n'était pas drôle), je réussi avec fierté et douleur, bon allez, j'avais connu bien pire que ça tout de même, je n'allais pas pleurer pour un poignet, main cassé ? C'était cassé ? Hum ça semblait cassé, bon le bowling risquer d'attendre un peu, la, je devais surtout venir en aide à mon frère. Pensant à Ben, celui-ci eu une réaction plus que paniquer, oups ... Et alors que j'étais en train d'aider Ben, je fus étonné par sa douceur, c'était souvent maman qui été douce avec nous, la j'étais en train de découvrir Ben, et j'haussais des épaules "Ce n'est rien hein et ne me dit pas que tu es désolé, si je ne mettais pas arrêter pour me rouler un joint, peut-être que se serait pas arrivé, allez, maintenant on te retire cette chose, truc de sadique la" , dis je tout en regardant Ben, réfléchissant à tout vitesse, à une façon de retirer cette chose, sans le blesser davantage. J'écoutais Ben avant de pencher la tête sur le côté "Tu veux que je ferme les yeux et que je t'aide, je veux bien fermer les yeux et ne pas voir les deux cocos qui se tiennent auprès de nous, dont avec le crâne qui dégouline de cervelle, mais comment je t'aide si je ne vois rien ?" , j'allais faire un c*nnere, j'étais tout de même maladroit, enfin non j'étais en manque et je faisais que trembler, aaaah ! c'était sans doute pour ça que la douleur était plus supportable, car j'étais focaliser sur le manque ! haaaaan !!!! "Ouais bowling ! oh oui on se note ça, ça sera même obligatoire après ça" dis je avec un sourire.

HRP – Ta réponse avant elle faisait 666 mots, et ça m’a fait bien rire, voilà.

Ben observait son frère. Il fallait qu’il reste calme. Il fallait qu’il prenne chaque nouvelle information, qu’il les analyse et qu’il les traite. Il fallait qu’ils sortent de là. Il refusait de voir la gravité de la situation tout de suite. Il fallait faire une chose à la fois. S’il se mettait à courir plusieurs lièvres à la fois, il finirait par devoir manger des racines… Il respirait tranquillement, oubliant la douleur. Il fallait qu’il l’envoie au fond de son esprit et qu’il n’en parle plus jamais. Il ne devait pas laisser la douleur lui faire perdre le contrôle, pas encore. Il avait gardé dans un coin de son esprit, avec la douleur, le compliment de son frère sur ses pouvoirs. Il n’imaginait pas que Klaus puisse lui mentir sur ça, mais il n'imaginait pas non plus qu’il puisse le penser réellement. Il y reviendra plus tard.

Pour le moment, il avait un frère avec un bras cassé, et ça le faisait se sentir coupable, et lui qui allait bientôt finir par ne plus avoir assez de sang à l’intérieur de son corps. Il sourit à son frère. Il ne pensait pas que le fait que son frère se soit « rouler un joint » aie eu une quelconque incidence sur la situation. Au pire, il aurait été enfermé avec quelqu’un d’autre… L’impulsivité de Diego ne l’aurait pas aidé, le côté monsieur je-sais-tout de Cinq ou d’Un non plus. Non. Pour le coup, il préférait être avec Klaus qu’avec les autres.

- Tu peux le faire en fermant les yeux. Je pense qu’il doit y avoir un mécanisme dans le dos, que je ne vois pas. Si la ceinture est comme celle de papa. Je m’occupe d’arrêter le sang. Alors ferme les yeux, utilise le toucher, et quand tu penses avoir trouvé tu pourras ouvrir les yeux.

C’était la seule idée qu’il arrivait à trouver pour … gérer tout ça … Il ne voyait pas comment aider autrement son frère pour son histoire de fantôme. Quoi que ? Peut-être pourrait-il les dégoûter ensuite ? Ouais … Non… surtout que si les fantômes avaient les crânes écrasés tout ça, ce n’étaient peut-être pas des tentacules interdimensionnelles qui allait faire quoi que ce soit. Il voyait que son frère tremblait. Merde. Il ne savait pas non plus comment aider à garder concentré quelqu’un en manque … non parce que clairement, vue le mal que ça lui fait, il aurait essayé de lui mettre son poing dans la figure plutôt que de le laisser se droguer…

Mais qui était-il pour oser dire ça ? Il n’était que son frère par adoption a qui il ne parlait jamais … Si Ben venait à expliquer qu’il avait envie de l’aider à oublier la drogue et ses cauchemars, …on risquait de le prendre pour un fou. Et pourtant, qu’est ce qu’il aimerait aider ses frères et ses sœurs.

- Bon. Les fantômes, dégagez de là ! J’ai besoin de mon frère, tout de suite, et il a besoin de moi. On n’a pas le temps avec vos histoires, alors zou … zou …zou …

Il essayait d’envoyer ses bras un peu n’importe où dans les airs, en espérant dissiper les fantômes et avoir l’attention de son frère… et de le calmer au passage. Il avait les bras en l’air, et malgré lui, il sentit les piques s’enfonçaient un peu plus à l’intérieur de lui.

Oui.  Il ne doit pas bouger. Il doit rester immobile…en tout cas le temps de virer ça. Il prit les mains de Klaus et les mit dans son dos en se tournant.

-  Tu dois trouver un mécanisme, y en a forcément un, et il doit être là. Tu ouvres les yeux, et tu les refermes de suite … pas à cause des fantômes mais à cause de la … bon … bah … le sang et les tentacules ça va pas être beau à voir, tu es prêt ?

Parce que Ben, lui, ne l’était pas du tout. Il allait faire avec.

HRP2 – N’hésite pas à dire qu’il le fait, y arrive et que Ben finit par tomber à la renverse ou grogner sous le coup de la douleur. Si tu veux mettre dans ta réponse qu’il comprime ses plaies avec ses tentacules, n’hésite pas. Ou faire autre chose hein, je t’oblige en rien mais tu sais que tu peux si tu veux.