“Love thy enemies, it says in the scriptures. My foster mother always added, "At the very least, you will be polite to them.”
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Clionestra
Sam 2 Sep - 19:25
Asil Moreno
J'ai 1300 ans environ et je vis à Aspen Creek, dans la meute de Bran. Dans la vie, je suis un loup et je m'en sors pas super bien. → Plus vieux loup encore en vie. → Surnommé "Le maure" → Originaire d'Espagne. → Espère mourir depuis la mort de sa femme (Sarai) → Il adore les roses, on ne touche pas à sa serre.
Notes:
Moi : Adam, Stefan, Warren, Leah, Charles, Arianna Toi : Mercy, Daryl, Jess, Zee, Bran, Samuel, Anna
Asil écoute attentivement. Il penche la tête sur cette histoire. Il a un peu de mal à imaginer un bébé traverser les bras, le bois ou le sol… il a un peu de mal à voir la magie dans le quotidien de toute façon. Il était un vieux loup, mais comme pour Bran, la magie ça le brrrrrr. Il a un peu de mal à s’imaginer sa réaction. S’il devait avoir un bébé qui traverse ses bras, sa première réaction serait la panique. Plus encore si ce n’est pas le sien et qu’il n’était pas au courant avant… Mais même prévenu que c’était possible, il paniquerait fort. Parce que c’est le genre de chose qui le fait paniquer le petit loup. Asil grimace quand elle parle de la sorcière et de ce qui s’était passé. Même s’il avait su mentir pour aider Bran à se faire passer pour un loup moins dominant pendant quelques temps … il n’avait aucun libre arbitre. Et, quelque part, il se disait que sa place était auprès de sa femme défunte. Et cela même s’il lui fallait supporter la sorcière. Il réfléchit. Il réfléchit réellement à la question. La différence d’amour entre les fils. Asil ne comprends pas ça. Lui, il aimait son fils adoptif, à qui il ne parlait plus pour une raison aussi stupide qu’irresponsable de sa part … mais il l’aimait. Et il ne pensait pas pouvoir plus aimer un enfant qu’il aurait ailleurs. Il remet ce qu’il sait de Bran, et ce qu’il sait de la famille. Il n’avait plus souvenir réel de sa mère, de son père, ou même s’il avait des frères et sœurs.
- J’espère qu’elle le tolèrera… et qu’elle acceptera que ce soit un abruti quand il s’agit de … d’émotion. Il s’en rend compte. La différence ne vient pas dans l’amour qui leur porte, mais dans leur histoire. Samuel est né avec lui. Leur lycanthropie était ensemble. Ils ont vécu ensemble, humains. Cela change beaucoup de chose. Charles est né de la magie. Il n’aurait pas dû naître. On a des principes, nous les vieux loups, et parfois quand on est extrêmement têtue, ou qu’on n’a pas une compagne pour nous mettre les idées en place, on fait de la merde.
Sans Hazel, il n’aurait jamais accepté Opalia. Sans elle, il n’aurait jamais accepté l’idée qu’un esprit intangible soit avec lui dans son foyer. Sans elle, il ne pourrait pas imaginer avoir un bébé qui traverse le bois. Il ne pourrait pas supporter l’idée d’avoir une compagne qui peut se transformer en plus d’animaux. Il ne supportait pas les sorcières, les mages, les chamades, les druides. La magie était quelque chose qu’un vieux loup déteste. Et Bran aurait pu supporter la magie avec son ex-femme pour le soutenir. Mais plus maintenant. Le problème…
- Je ne vais pas mentir, les efforts devront être plus de votre côté du sien. Mais … j’ai peur de ce qui arrivera si vous ne le faites pas. Bran et moi, on est pareil. On a un autre en nous. Celui qui me hurle dessus chaque fois que quelqu’un t’approche ou te regarde. J’ai confiance en toi. Il a confiance en personne. Lui ? S’il pense que Bran est un danger, il l’attaquerait. Et le loup de Bran … Il est en train de devenir fou sans le lien avec ta mère.
Il soupire. Imagine le pire alors qu’il laisse sa main dans celle de la jeune femme. Sa compagne. Si Bran devenait fou, c’était lui qui le tuerait sans la moindre hésitation. Il lui arracherait la gorge avant de tourner sa tête … mais cette idée le blesse plus que ce qu’il n’oserait l’avouer. Bran était son ami. Le seul véritable ami qu’il avait. S’il aimait Sage, il avait vécu bien plus d’années auprès de ce vieux loup têtu… Alors … Il observe la jeune femme. Il ne sait pas si Bran l’aimera pour ce qu’elle est –sa petite fille- mais Bran l’aimera forcément pour ce qu’elle fait –elle ravive la vie dans le corps d’un ami mort depuis longtemps-.
- On peut ne pas aimer au même niveau, mais aimer tout de même.
Et lui ? Il aimait Hazel. Et il l’aimait de tout son cœur. Il l’aimait pour plein de raison. Mais quelque part, loin dans son esprit, il se demandait s’il était juste de l’aimer plus que tout. Si en l’aimant plus que tout, il ne venait pas à diminuer l’amour qu’il avait eu pour Saraï. L’amour était un sentiment toujours légitime, c’était ce qu’on en faisait qui comptait.
"Chaque fois qu'il voit Charles, il se rappelle que la femme qu'il aimait est morte et qu'il n'a rien pu faire pour la sauver."
Comme l'histoire du second fils de Bran n'était pas un secret de polichinelle et qu'Anna se sentait étrangement en confiance avec Hazel, elle la lui avait raconté. Ce n'était pas une histoire de magie qui l'empêchait de considérer son benjamin de la même façon que son aîné, mais de se souvenir que la seule femme qu'il ait réellement aimée ne soit plus de ce monde. Sans qu'elle ne puisse tout à fait justifier cette certitude, elle la su vraie et cela lui serra le coeur.
"Le Berseker et le Maure, oui. Mais c'est mettre beaucoup de pression sur ma famille... Bran n'a jamais cherché à en faire partie, et elle est relativement fragile à présent. Si... Si mon père était encore là, Amara serait plus facile à approcher. Mais elle a peur pour les siens, elle s'en veut de ne pas avoir pu protéger notre meute, et elle ne supporte pas de voir sa famille continuer de se disloquer après une telle perte. Cela dit, si tu as l'occasion de lui parler pour une raison ou une autre prochainement, tu devrais lui souffler de se rapprocher de Gahel. S'il y en a bien une qui peut réussir à les réunir, c'est sans doute elle. Elle fait le pont entre nous, plus que je ne le fais moi-même, oméga ou non."
Lorsqu'elle était dans le monde des esprits, lorsque des dizaines d'années passaient sans qu'elle n'y songe et qu'elle se remémorait enfin d'où elle venait vraiment, elle ne pensait jamais à sa mère. Elle l'aimait, oui, mais il n'y avait pas de lien solide entre elles, rien qui ne la retienne suffisamment pour qu'elle ait envie de revenir. Elle pensait à ses sœurs et à son frère. Elle pensait à Irina. Elle pensait à son père et, maintenant, elle pensait à Asil. Mais sa mère, son cousin et son oncle, c'était plutôt qu'elle se rappelait leur existence au moment où elle revenait. Il en avait toujours été ainsi et elle ne s'en voulait plus de ne pas tenir autant à sa génitrice que d'autres. Leurs âmes n'étaient pas liées mais elles s'aimaient, cela lui semblait suffisant. Amara ne le prenait pas très bien.
"Ce n'est pas une bonne façon de voir les choses. L'amour n'est pas uniforme, il n'est pas comparable. Il n'est pas question d'aimer plus ou moins mais de la manière dont on aime, car chaque personne et chaque relation que nous entretenons est unique. Je n'ai jamais aimé quelqu'un comme je t'aime, et je n'aimerai jamais plus comme je t'aime. Si le destin me faisait aimer une autre personne un jour, ce ne serait pas comparable. Et ce que je ressens pour toi ne se compare pas à ce que j'ai pu ressentir auparavant. Cependant, je sais que je ne pourrais jamais me lier avec Bran comme je peux l'être avec d'autres personnes. Je vis entre deux mondes, et trouver des attaches dans celui-ci m'est compliqué, mais ça n'a rien à voir avec l'amour, c'est plutôt... Je ne sais pas, la façon dont mon âme s'imprègne des gens qui m'entourent ? C'est difficile à définir."
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Clionestra
Lun 4 Sep - 13:17
Asil Moreno
J'ai 1300 ans environ et je vis à Aspen Creek, dans la meute de Bran. Dans la vie, je suis un loup et je m'en sors pas super bien. → Plus vieux loup encore en vie. → Surnommé "Le maure" → Originaire d'Espagne. → Espère mourir depuis la mort de sa femme (Sarai) → Il adore les roses, on ne touche pas à sa serre.
Notes:
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- On a tous nos fantômes, répondit-il doucement, mais les laisser dicter nos relations avec les vivants est stupide. Et les vieux loups font partis des plus stupides.
Et il avait été stupide. Il avait fait ça avec tout le monde. Il comprenait qu’on vienne à le faire. Mais ça n’empêche que c’était stupide. Un peu comme les peurs irrationnelles. On le sait qu’elles ne sont pas logique, et pourtant … Pourtant on les garde et on n’arrive pas à les faire disparaître aussi simplement. Il l’écoute. Il essaie de visualiser les liens d’une famille comme il visualiserait les liens d’une meute. Il essaie de faire une image de tout ça. Il essaie de se formuler une manière de demander de l’aide à Gahel… sans qu’elle ne le harcèle de question étrange sur le couple qu’il forme avec sa sœur. Mhhh. Il devrait peut-être commencer à revoir ses propres codes sociaux avant de se mêler de la vie de Bran… mais il était plus simple de le faire pour un autre. Il était plus simple de vouloir venir en aide à une autre personne qu’à soi-même.
- Gahel, je retiens, souffla-t-il doucement.
Si la jeune femme pouvait vraiment aider, ça serait bien … surtout parce que le rejet de toute la famille d’Hazel mettrait certainement un coup au contrôle de Bran. Son loup avait déjà exprimé son envie de revendiquer sa famille. Bran, l’humain, luttait encore par culpabilité. Mais le mal était fait. Leah apprendra sa trahison, et ça la blessera. Mais qu’est-ce qu’il en avait à faire puisque, de toute façon, il ne l’aimait pas et se fichait bien d’elle ? Asil n’avait jamais dit la moindre opinion sur sa relation, mais il savait que Leah méritait la vérité que cette situation où Bran l’utilise. Il l’écoute et soupire.
- Je crois que je peux comprendre, ce que tu me racontes. J’ai aimé, réellement, peu de personne dans ma vie.
Saraï, son fils, Bran, elle. Voilà s’il devait tout avouer. Il avait eu beaucoup d’amis, de connaissances, Sage, les personnes avec qui il a travaillé, tout ça. Mais il avait un mal fou à … s’en souvenir ? Ce n’était pas exactement ça. Il savait les avoir aimé, mais il savait aussi qu’à l’instant il ne les aimait plus. Sage était une amie qu’il finirait par oublier. Le temps le veut. Rare était les personne qui marquer son esprit et devenait plus « présent ». Lié à lui. Et il n’aimait pas Hazel comme il avait pu aimer Saraï. Elle avait raison. Il s’enfonce dans son siège et réfléchit.
- J’imagine que juste ne pas le détester suffira à ne pas faire craquer ce vieux schnock…
Est-ce qu'elle en faisait partie, du fait de son âge avancé ? Peut-être bien. Mais peu de fantômes peuplaient son monde, et elle avait trop de recul sur les choses pour se laisser influencer. Cela demandait une certaine volonté, un investissement qu'elle n'était prête à faire qu'à de rares occasions. Elle hocha la tête lorsqu'il répéta le nom de sa petite soeur comme pour le lui confirmer une nouvelle fois, avant de se servir un grand verre d'eau qu'elle avala à petites gorgées. Gahel était ce qu'elle paraissait être : une adolescente curieuse et avenante, qui continuait d'avancer malgré les obstacles sur son chemin. Sans elle pour les motiver, la famille n'aurait peut-être pas supporter la tragédie qui les avait fait passer d'une cinquantaine d'individus à moins de dix. Gahel souffrait, une plaie béante ouvrait son coeur depuis lors, mais elle persévérait. Lorsqu'Amara avait décidé de venir ici, sa première réaction avait été de se réjouir d'aller enfin dans une véritable école, elle qui n'avait toujours connu que les cours à domicile. Bran l'intimidait, mais contrairement à d'autres elle n'avait pas peur de lui. Elle serait curieuse d'apprendre à le connaître, d'essayer de partager du temps avec lui. Sa volonté influerait certainement les autres, comme cela était le cas depuis toujours.
"Je crois que chaque fois qu'une nouvelle personne entre dans notre vie, notre coeur s'agrandit. Cela le rend d'autant plus fragile lorsque nous perdons nos proches car son équilibre est mis à l'épreuve, mais je crois qu'il y a des gens pour lesquels ce risque vaut le coup d'être pris."
Elle ne remplacerait jamais son ex-femme. Elle ne cherchait pas à le faire et, de toute façon, c'était impossible. Hazel n'avait pas besoin de connaître son histoire pour en sentir l'importance, toute la vie d'Asil ne tournait qu'autour d'elle, de ce qu'elle avait été et ne serait plus jamais. Qu'il le croit ou non, l'hybride était certaine que c'était elle qui l'avait attirée là, dans cette serre, alors qu'elle errait sur le territoire du Marrok. C'était elle qui avait donné naissance à Opalia, l'incarnation même de son lien avec Asil. Quelqu'un d'autre pourrait s'en sentir mal à l'aise, voire même jaloux, mais ce n'était pas sa façon de voir les choses. Elle avait encouragé Opalia à exister parce que l'esprit incarnait l'amour que Saraï portait à Asil, incarné sous un mauvais caractère et un air bougon que la coylouve trouvait amusant. Il n'était pas Saraï, mais il était né de son souvenir.
"Détester quelqu'un demande plus d'efforts que je ne suis capable d'en fournir. Je n'aimerais sans doute jamais Bran, mais je ne le détesterais pas non plus. Je pourrais apprendre à l'apprécier à travers le regard de mes proches, avec le temps. Angel, Gahel et Amara -avec beaucoup de temps et d'efforts- le considéreront certainement comme un membre de la famille un jour, mais je pense que Gretel se contentera de l'apprécier et de peut-être se lier d'amitié avec lui. Elle a beau dire de moi, elle n'est pas bien sociable non plus."
Tout du moins est-elle très sélective. Elles se ressemblaient sur ce point, avec leurs difficultés à s'attacher aux gens. Pour Hazel cela venait d'un manque d'intérêt pour les gens, mais pour Gretel cela tenait plutôt de l'ordre du ressenti. Elle était louve avant tout, et la louve envisageait les gens d'une manière bien différente de celle d'un humain. Elle réfléchissait en termes de proie, de prédateur, de dominé et dominant, de protégé et protecteur. Gretel respectait Bran pour ce qu'il avait fait des meutes d'Amérique, ne restait plus qu'à ne pas lui donner des raisons de le mépriser et les choses se passeraient bien.
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Clionestra
Mer 13 Sep - 17:01
Asil Moreno
J'ai 1300 ans environ et je vis à Aspen Creek, dans la meute de Bran. Dans la vie, je suis un loup et je m'en sors pas super bien. → Plus vieux loup encore en vie. → Surnommé "Le maure" → Originaire d'Espagne. → Espère mourir depuis la mort de sa femme (Sarai) → Il adore les roses, on ne touche pas à sa serre.
Notes:
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L’image de Hazel sur le cœur frappe Asil. Un cœur qui s’agrandit à chaque fois. Qui laisse plus de place, pour plus de monde. Pas de place limité… mais est-ce qu’Asil avait vraiment envie d’ouvrir son cœur, de l’agrandir ? Est-ce que seulement il pourrait le supporter. L’idée d’avoir un cœur immense mais trois personnes encore en vie dedans le panique. Cela doit aussi paniqué Bran. Parce que perdre, encore et encore et encore, alors qu’on se sent immortel, c’était douloureux. Il était trop vieux. Bran aussi. Les deux étaient des vieux qui avaient vue plus de mort que de vie. Qui avait vue plus d’horreur que de bonheur… et la tranquillité que Bran avait amené, en s’oubliant, était un besoin, une nécessité pour survivre maintenant. Asil le sait. Il n’aurait pas pu faire ça. Il n’aurait pas eu l’abnégation pour s’oublier ainsi pendant si longtemps. Et même encore maintenant. Alors l’image le marque… et il se dit qu’il n’a pas envie d’agrandir trop grand son cœur.
- Je l’agrandis pour toi, et ceux que tu voudras que j’aime, dit-il simplement pour exprimer sa pensée.
Pour elle, il sera d’accord de souffrir, mais pas plus. Pour elle, il tuerait le monde entier. Pour elle, le monde pouvait partir à sa fin. Il avait perdu assez de monde. Ce « peu » qu’il possède dans son corps. Alors les trois personnes restantes dans son cœur étaient au dessus de tout. C’était aussi avec cette optique, qu’il n’avait jamais défié Bran, en sachant qu’il pourrait le tuer. Pour ça qu’il n’était pas allé chercher un autre loup, moins dominant qu’il aurait laissé faire. Parce qu’il aime Bran comme un frère. Ce qui ferait de lui l’oncle de Hazel ? Bon… Bran venait de perdre son statut de frère, hein.
- C’était déjà bien de ne pas détester. J’espère qu’un jour tout ira mieux. Je le crois en tout cas.
Avant de la rencontrer, il n’y croyait pas. Avant de la rencontrer, il pensait qu’avancer n’était pas possible. Avant de la rencontrer, il ne voulait plus vivre. Le fait est que Hazel avait déjà un amour différent de Saraï, parce qu’il savait lui devoir sa santé d’esprit. Saraï n’avait pas eu à calmer son âme en deuil, elle n’avait pas eu à apaiser le loup. Hazel avait réussi à le sauver. Et le Maure, fier et orgueilleux, ne laisserait pas beaucoup de personne se vanter de cela.
- Tu es conscience que tu es la compagne d'un homme que beaucoup pense mort, dérangé ou les deux ?
Leur famille avait disparu, et le coeur d'Amara s'était effondré. Elle avait perdu tant de personnes... Là où Hazel ne souffrait que de la perte de son père, avec qui elle avait toujours été très proche. Il avait ça en commun, de tenir à peu de personnes.
"Il n'y a pas de raisons que cela n'arrive pas. J'espère simplement que cette évolution se comptera en semaines en mois, plutôt qu'en décennies."
Depuis son Changement, Amara avait cessé de vieillir. Pour les triplés cela n'était pas encore arrivé parce que cela dépendait d'un rituel qu'ils avaient prévu de faire pour leur trentième anniversaire. Ils avaient le temps de s'entendre, mais Gahel n'était pas logé à la même enseigne. En tant que coyote, son espérance de vie était à peine plus élevée que celle d'un humain, ce qui était une raison valable de ne pas laisser des mésententes durer trop longtemps. Elle avait droit à une famille aimante elle aussi.
"Tu es le compagnon d'une femme qui a promis son âme à un esprit, et dont la caractéristique principale est de ne jamais obéir aux ordres. Je pense que l'échange est équitable."
Nouveau sourire. Comme ils avaient fini leurs nombreux plats, la jeune femme héla le serveur pour commander quelques desserts. Elle laissa le loup faire son choix avant de se commander de la mousse au chocolat, du cheesecake aux fruits rouges et deux boules de glace, puis elle se redressa un peu sur sa chaise. Hazel avait toujours un appétit féroce, qui s'expliquait sans doute par la sollicitation extrême à laquelle elle faisait face en continu. Elle était là, à dîner avec l'homme qu'elle aimait, tout en apercevant au loin des âmes errantes, quelques esprits perdus qui se baladaient, qui cherchaient à attirer son attention. Elle savait très bien comme les ignorer.
"Honnêtement, je ne me préoccupe pas de ces choses là. Quand je te regarde je ne vois ni Le Maure, ni Asil, je ne vois qu'une âme qui fait vibrer la mienne. Je vois le bonheur que me procure ta présence et la sérénité que tu m'apportes, et c'est la seule chose qui compte vraiment. Qu'importe de savoir ce que voient les autres puisque je ne pourrais jamais avoir le même regard ?"
Elle avait conscience qu'il s'inquiétait de ce que leur relation pourrait avoir comme conséquences autour d'eux, mais elle s'en fichait royalement. Ce qui les liait ne regardait qu'eux et c'est tout. Les desserts ne tardèrent pas, la jeune femme proposa au loup de goûter les siens tout en enfourchant une cuillère de mousse entre ses lèvres. Lorsque le serveur passa leur resservir un peu d'eau, elle lui fit signe d'approcher et lui murmura de mettre le coût du repas sur les frais de Charles Cornick. Il se redressa, incertain, mais hocha la tête pour montrer qu'il avait compris et qu'ils n'avaient pas besoin de payer directement. Aucune idée de pouvoir un lien existait entre cet endroit et le fils du Marrok, mais il leur permettait de se gaver gratuitement et c'était une très bonne chose.
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Clionestra
Mer 13 Sep - 18:23
Asil Moreno
J'ai 1300 ans environ et je vis à Aspen Creek, dans la meute de Bran. Dans la vie, je suis un loup et je m'en sors pas super bien. → Plus vieux loup encore en vie. → Surnommé "Le maure" → Originaire d'Espagne. → Espère mourir depuis la mort de sa femme (Sarai) → Il adore les roses, on ne touche pas à sa serre.
Notes:
Moi : Adam, Stefan, Warren, Leah, Charles, Arianna Toi : Mercy, Daryl, Jess, Zee, Bran, Samuel, Anna
Il se demande comment avancera le monde… Après tout, il pouvait se passer milles et une choses en quelques temps. Il suffit de le regarder, lui. Il avait une compagne, il était amoureux, il avait couché et il était clairement prêt à détruire le monde entier pour elle… Si quelqu’un lui avait dit cela, il y a un mois, il l’aurait tabassé à mort, sans la moindre hésitation. Alors il sait que parfois, le monde change rapidement. Son monde avait été différent maintenant. Une semaine peut tout changer. Il sourit à sa propre description. Il comptait bien supplier l’esprit de prendre son âme, si un jour il vient prendre Hazel. Sans la moindre hésitation. Il écoute la jeune femme et hausse les épaules.
- Cela peut faire peur. On parle de famille, mais si on te voit comme la compagne du Maure, il y a plus d’une personne qui pourrait te vouloir du mal.
Tout comme il avait caché son fils. On pouvait savoir son nom grâce à son véritable prénom… Mais on ne pouvait pas en être sûr. Son fils était protégé. Son fils avec qui il n’avait aucune communication en ce moment … C’était triste. Il mange le dessert aussi, en réfléchissant. Il se demande comment il pourrait avoir une meilleure réputation … Juste… un chouïa meilleur pour que la jeune femme n’en subisse pas les foudres. Ils mangent et sortent une fois avoir « payé ». Il rit un peu en regardant la jeune femme. Il sort en la prenant par la main… et avant d’avoir pu s’en empêcher, il l’embrasse.
- Je t’aime, Hazel.
Et il lui prend la main pour marcher jusqu’à la forêt la plus proche. Il avait besoin de courir avec elle, de s’amuser de la suivre, d’être chasser par elle. Il avait envie d’être avec elle toute la nuit, jusqu’à l’épuisement. Il garde sa main dans la sienne et il avance jusqu’à trouver un endroit à l’abri des regards. Il n’aimait pas que sa transformation soit plus longue, il faudrait qu’il commence tout de suite… mais d’abord, il l’attrape à nouveau et la plaque contre un arbre pour l’embrasser.
- Je suis le grand et méchant loup et tu es ma proie préféré.
"Je n'ai pas eu besoin d'être ta compagne pour que quelqu'un décide de lancer un raid sur ma famille et d'en éliminer plus de 80%. Je ne suis ni louve, ni coyote, mais une hybridation des deux. J'ai des pouvoirs qui s'apparentent à la sorcellerie. Je suis capable d'enfanter malgré ma condition. Et je suis une oméga. Je n'ai pas besoin de toi pour qu'on veuille ma mort ou que l'on tente de m'enlever pour m'exploiter sur un point ou un autre."
Il s'inquiétait de ce qui pourrait lui arriver si l'on apprenait que Le Maure avait une nouvelle compagne, mais cela ne changerait pas grand chose en réalité. Hazel était déjà assez particulière pour s'attirer son lot de problèmes. Elle avait été enlevée trois fois avant sa quinzième année d'existence, elle avait vu des affrontements entre sa famille et d'autres meutes par la faute de sa simple existence, et elle vivait au quotidien le rejet des femelles louves. Depuis qu'elle était arrivée ici, il n'y avait qu'Anna qui la traitait sans faire de différences. Les autres la haïssaient simplement d'avoir un choix qu'elles n'auraient plus jamais. Gahel avait peu ou prou le même problème, mais elle était trop optimiste pour s'en rendre compte. Quant à Gretel, elles supposaient naturellement qu'elle était infertile et la plaignaient d'avoir deux sœurs aptes à enfanter à ses côtés, alors qu'elle aussi avait la possibilité de tomber enceinte.
Les desserts étaient délicieux, et leurs ventres bien remplis. Une fois dehors, elle prit sa main avec plaisir et se mit à rire quand il l'embrassa, lui rendait son baiser avec fougue.
"Je t'aime aussi, Asil."
Murmura-t-elle au creux de son oreille. Elle le suivit jusqu'à la forêt en trottinant, éclata à nouveau de rire quand il la plaqua contre le tronc de l'arbre, la rendant à sa merci. Ça lui plaisait énormément d'être sa proie, elle le lui fit comprendre en mêlant ses lèvres aux siennes, ses bras enroulés autour de son cou. Quand elle se recula pour reprendre sa respiration, elle lui sourit avant de retirer son haut d'un geste expert.
"J'espère que tu cours assez vite pour me rattraper alors..."
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Clionestra
Jeu 14 Sep - 17:39
Asil Moreno
J'ai 1300 ans environ et je vis à Aspen Creek, dans la meute de Bran. Dans la vie, je suis un loup et je m'en sors pas super bien. → Plus vieux loup encore en vie. → Surnommé "Le maure" → Originaire d'Espagne. → Espère mourir depuis la mort de sa femme (Sarai) → Il adore les roses, on ne touche pas à sa serre.
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Moi : Adam, Stefan, Warren, Leah, Charles, Arianna Toi : Mercy, Daryl, Jess, Zee, Bran, Samuel, Anna
Il n’aimait pas qu’on puisse en vouloir à la vie d’Hazel. Il n’aimait réellement pas ça. Quel compagnon aimerait ça ? Mais lui, en plus, il avait la puissance pour détruire des villes entières avant qu’on ne l’arrête. Même si le Marrok était un grand gaillard, il faudrait toujours un combat épique entre eux avant qu’Asil n’abdique…. Et ça, c’était certain… alors, il l’idée qu’on puisse en vouloir à la vie de sa femme, ça lui donnait envie de mettre toutes les menaces dans un même lieu et de tout simplement les détruire aussi simplement que ça. Boum. Plus de menaces. Une fois qu’elle fut plaquée contre lui et le tronc, il en profite pour l’embrasser… La petite maligne essaie de le prendre de vitesse.
Ce qui n’était pas trop compliqué, vue leur manière de se changer. Elle aurait le temps de faire le tour de la forêt avant qu’il ne puisse mettre ses quatre pattes sur le sol. Avant qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit de plus, il fit quelque chose que peu de loup pouvait supporter. Il la plaqua contre lui, attrapa ses jambes pour pouvoir l’embrasser contre l’arbre, il enleva son haut pour plaquer son corps contre le sien …
Son plan était simple, la détourner de son changement pendant que lui commence alors qu’il l’embrasse. Le problème ? Il avait oublié que les lèvres de la jeune femme étaient additives, et n’avaient plus aucune envie de la lâcher. Il se frotte son visage contre celui de la jeune femme avant de rire.
- Je t’ai déjà attrapé mon petit chat, fit-il avant de faire courir ses mains sur sa hanche pour en enlever son bas. Mais je suis bon joueur, je te laisse de l’avance.
Et en se reculant, il y avait le loup dans ses yeux. Il se recule et la pose sur le sol, clairement, le loup voulait jouer à chat. L’avoir attrapé avant d’avoir pu lui courir après ça le dérange, alors il finit par se déshabiller complètement et entame la transformation en loup. C’était douloureux, même après tout ce temps, mais il était toujours plus rapide qu’un nouveau et moins bruyant qu’une petite nature. Il lui fallut plusieurs minutes pour se changer, mais continuer de suivre la présence (ou non) de la jeune femme et la direction où elle était par rapport à lui. Elle était sa compagne, et ce soir était la dernière fois où il lui laisserait l’occasion de s’enfuir. Parce qu’une fois qu’il l’aura attrapé et aura mélangé son sang avec elle, elle sera sa compagne. Pour l’éternité.
S'il continuait à l'astiquer de cette façon, Hazel risquait de retarder leur balade à quatre pattes pour profiter de son corps chaud au milieu de ces bois... Elle hoqueta lorsqu'il la plaqua davantage contre l'arbre, enroulant docilement ses jambes autour de sa taille tout en répondant à son baiser, se permettant même de lui donner un petit coup de bassin histoire de le tenter. Elle sentit une douce fourrure recouvrir sa peau et entendit un premier craquement d'os indiquant que ce fourbe commençait à Changer tout en la retenant contre lui, ce qui ne lui posait pas le moindre problème. La lueur dans ses yeux s'anima en réponse à celle de son compagnon, et elle se permit de l'observer se mettre nu avant de s'occuper d'elle-même. Elle retira ses sous-vêtements avec la délicatesse d'un mufle avant de prendre l'apparence de la coylouve, sa véritable apparence. Un petit jappement d'encouragement fut la dernière chose qu'elle fit avant de détaler, sans pour autant trop se presser car elle se savait bien plus rapide qu'Asil. Petite et souple autant dans une forme que dans l'autre, son hybridation lui avait conféré davantage de vitesse que de force, tout l'inverse de sa jumelle qu'elle traitait affectueusement de brute épaisse. Hazel profita du temps de métamorphose du Maure pour faire le point sur le monde intérieur qu'elle partageait avec ses doubles : elle ferma les yeux et visualisa une pièce remplie d'un bazar innommable, avec trois portes d'accès. Pour la première fois depuis longtemps elle déverrouilla la sienne, sans pour autant l'ouvrir. Elle jeta un œil à celle de son frère qui était toujours légèrement entrouverte, laissant filtrer quelques sensations de chaleur, d'apaisement et de bonne humeur. En face se trouvait celle de Gretel, qui comme à son habitude était béante. Un mélange d'émotions diverses s'en déversaient, signe qu'elle devait regarder un film ou lire un bouquin prenant qui lui inspirait différentes choses à la fois. L'hybride sourit, ramassa un coussin tombé du canapé remis à sa place, puis elle retourna dans son propre esprit puisqu'elle n'avait ni l'envie ni le besoin de communiquer avec l'un ou l'autre pour le moment. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle sentit qu'Asil avait fini sa transformation et s'était mis à sa poursuite. Joueuse, elle le laissa s'approcher suffisamment pour l'avoir dans son champ de vision, se dressa sur ses pattes arrières en jappant pour le provoquer, avant de détaler sans demander son reste. Elle le balada avec un plaisir à peine dissimulé à travers la forêt, s'amusant à sauter de souche en pierre au lieu de simplement courir, le laissant se rapprocher avant de repartir de plus belle. La course se termina dans une petite clairière dans laquelle elle décida de procéder au combat final, en limitant sa zone de fuite. Quand il réussit à l'atteindre, elle l'entraîna dans un roulé-boulé sonore puis se lova contre lui en jappant de plaisir, venant même lécher le bout de son museau pour lui témoigner son affection. Il avait gagné, elle était à lui.
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“Love thy enemies, it says in the scriptures. My foster mother always added, "At the very least, you will be polite to them.”