J'ai 18 ans et je vis à Akillian. Dans la vie, je suis footballeur professionel et je m'en sors bien (après tout avec mon équipe on a gagné la cup. Sinon, grâce à ma chance et au destin, je suis en couple avec la femme la plus incroyable du monde → Il porte le numéro 1 de son équipe. → Il essaie dé dépenser autrement son énergie que dans le sommeil. → Il commence à avoir un léger syndrome d'infériorité vis-à-vis de ses coéquipier
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Ahito la massait doucement. Ce n’était pas un massage sensuel, non, mais bien le genre qui détendait vraiment les muscles avant un match. Celui pour lui dire de se détendre et ne pas réagir trop rapidement à une situation. C’était naturel, pour Ahito, de toujours penser à deux fois à une chose… Sauf quand il avait vu Trixie avec Sinned. Mais son cerveau avait déraillé, ce n’était pas la même chose du tout… OK?
- Ou alors, elle sait que tu es avec moi et ne voulait pas risquer de te déranger. Elle a le droit à sa vie et de ne pas tout te dire. Puis, moi, je lui fais confiance. Un truc de gardien de but.
Maki lui avait semblé triste la dernière fois qu’il l’avait vue … et il n’avait pas compris pourquoi. Il avait essayé de l’amener avec eux dans leurs discussions sans queue ni tête … et Ahito savait qu’il le ferait encore milles fois. Cette femme semblait être le genre de personne à gérer ses soucis. Il lui faisait donc confiance pour ça. Bien qu’il n’en avait pas plus de preuve que la véracité de l’article… Qui était déjà reprit par pleins d’autres… D’ici une heure, cela serait dans les chaînes en continue d’information foot comme une vérité. Quand ça parlait de Warren, ça finissait toujours ainsi. Surtout après l’annonce de sa tolérance pour l’homosexualité dans sa planète. C’était une conférence sur ça qu’Ahito était en train de regarder avant … et bien avant de voir la femme de sa vie avec Sinned sur grand écran quoi. Ahito allume son ordinateur, qui avait toujours Trixie en fond d’écran, BREF, et va sur le forum qu’il connait bien des fans de football.
Il y avait tout une partie rumeur, démenti ou non. Il chercha les informations et les trouva au bout de quelques pages de questionnements et de shipage, ou non d’ailleurs. Le Waki avait été mis en place. Tout le monde aimait avoir un nom pour un ship.
- Selon le « Waki fanclub » la photo a été prise sur Volmir, il y a cinq jours. Le jour de la conférence boomerang de Warren. Et il serait en ce moment-même sur sa planète. Si elle est avec, alors elle est là-bas.
Ce qu’Ahito trouvait logique. Ils avaient, lui comme Warren, une planète entière qui l’aimait pour présenter son meilleur jour à la fille qui leur plaisait … ils n’allaient clairement pas choisir d’aller à Silhoe où ils allaient se faire regarder mal par tous les pirates. Ils ne sont pas fou non plus… Il revient à ses côtés et sourit.
- Meilleur joueur ? Tu as perdu à un pari alors ? Fit-il avec une touche d’auto dérision avant de lui faire un bisou sur les lèvres pour ne pas qu’elle réplique, les équipes All star ne sont plus autorisé depuis le dernier fiasco contre la technoïd mais ça serait une idée.
Il finit par la suivre contre le lit. Elle avait raison la petite, pour leur planning, et il ne rajouta pas les courses maintenant qu’il savait qu’il avait tout ce qui lui fallait dans ce foutu second tiroir. Il ne prendrait qu’un truc de là-dedans, et ne laisserait certainement pas à Trixie le bonheur de voir les menottes. Ahito était sûr qu’elle aimerait un peu trop s’en servir contre lui… donc. Non. Il lui sourit.
- La baie des amoureux ça sera ce soir. J’ai prévu d’y dormir. Quand la nuit commence à se faire, il y a… tu verras, une petite surprise que réserve la baie. Pour le reste, c’est voir papy ce matin et ensuite la luge.
Il n’avait pas prévu de sieste. Ce qu’il ne disait pas à la jeune femme c’était que la baie des amoureux pouvait être encore plus belle la nuit tombé. Des racines phosphorescentes faisaient la mousse et s’illuminait à la nuit tomber pendant que les lucioles venaient danser. Il y faisait toujours chaud. La planète entière continuer à chauffer ce lieu. Et son grand-père appelait ça la « ressource de la terre ». Il pensait que la baie des amoureux était le coeur de la planète, sa raison de vivre et de survivre. Pour cela qu’il ne fallait pas le montrer à trop de monde, ou laisser des investisseurs leur voler les terres. Parce que c’était le centre du monde et l’eau et la chaleur étaient ensuite partagé à la planète. Même la grande glaciation n’avait pas effacé cela.
- On va devoir manger avec lui… mais ne lui en veux pas trop s’il … est bizarre. Mon grand-père voit à travers les expressions. Il te sonde et te comprends sans que tu parles. Parfois, tu as même l’impression qu’il lit dans les pensées. C’est …
Flippant. Même si Ahito avait aussi cette petite capacité mais qu’il ne remarquait absolument pas. Pour lui, il n’était pas du tout comme son grand père … Ce qui faisait rire absolument tout le monde dans sa famille. Il laissa la jeune femme se lever et se préparer, attrapant en secret le paquet de préservatif pour le mettre dans son sac qu’il commença à remplir pour la nuit. Puis il attrapa son téléphone et envoya un message à Dame Simbaï. « Dites, Dame Simbaï, je peux vous poser une question… étrange et clairement pas … je veux dire elle dépasse la limite de votre travail pour les Snow Kids » « Je t’écoute » « Comment on fait pour qu’une fille ne souffre pas lors de sa première fois ? ». Dame Simbaï lui renvoya un long message. Qu’il lu en essayant de ne pas se faire pincer… malheureusement, le message n’est pas comme il l’escompté.
Dame Simbaï lui disait d’être doux, d’y aller doucement, d’attendre qu’elle soit bien excité pour que cela soit moins douloureux. Mais à chaque fois, elle disait « moins » pas « plus du tout ». Elle expliqua même que les rapports suivants, Trixie pourrait ressentir de la douleur, même sans le faire. Cela ne plaisait pas du tout à Ahito. Il n’avait aucune envie de lui faire du mal. Il attrapa la jeune femme dans le salon pour mettre sa tête dans son cou. Il avait envie d’elle, oui. Mais l’idée de la blesser ne lui plaisait pas. Il lui souffla un « je t’aime ». S’il venait à lui faire mal, ce qui apparemment allait être le cas, il passerait sa vie à se faire pardonner. C’est tout. Il veut rien entendre.
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HATAKE
Sam 29 Avr - 22:50
Trixie Hollow
J'ai 18 ans et je vis un peu partout avec l’équipe des Pirates, bien que je sois originaire de l'archipel de Shiloe. Dans la vie, je suis attaquante dans mon équipe de Galactik Football et je m'en sors en cassant les pieds des autres..
- chaOtiC goOD - - a good heart with a free spirit - doing the right thing, even if it means i have to kill everyone in the process.
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“Mouaiiiis mouaaiiiisss … je lui tirerai les verres du nez quand elle voudra bien me causer.”
Ok, en vrai, elle est surtout vexée jusqu’au trou du cul que Maki ne lui ai rien raconté. Mais elle veut bien entendre les arguments d’Ahito. Il n'a pas tort, il n'a pas tort. N’empêche qu’elle est vexée quand même. Enfin elle réglera ses comptes avec son amie plus tard. Parce qu’il semble qu’il y ait un autre problème un peu plus épineux qui se pointe à l’horizon, et éclipse l’enthousiasme à peine retrouvé par le mystère autour de la baie. Mais …
“Euh. Il a l’air de faire un peu peur ton grand-père …”
Trixie fronce le museau comme elle a l’habitude de le faire quand un truc la chiffonne ou quand elle est septique, ou un truc du genre. Pour dissimuler le frisson glacial qui s’insinue sous sa peau aux dires d’Ahito à propos de son grand-père. Elle espère … elle sait pas trop. Qu’il n’est pas ce “talent” plus affuté qu’Ahito ne l’a déjà. Parce que oui, oui, elle a remarqué qu’Ahito sait faire ça aussi. Enfin elle ne l’avait pas exactement remarqué, mais il savait toujours comment réagir à ses états internes sans même qu’elle est besoin de les exprimer. Et maintenant que le jeune homme parle des “capacités” de son grand-père, c’est évidant pour Trix qu’il s’agit de la même chose pour son petit ami. Sauf que son petit ami, bah c’est son petit ami. Il l’aime. Et certainement que, bah, l'amour rend aveugle tout ça. Mais le grand-père … Trixie elle a peur tout à coup. Qu’il voit en-dessous, derrière, à travers, peu importe. Ce dont Enox a tenté de prévenir Ahito. C’est vrai que … depuis lui. Depuis Ahito, ça va. Plus de crise d’angoisse, de crise de nerfs, de crise de rage. Elle se fait pas d’illusion, hein, elle sait que ça va revenir. MAis. Elle a soudain très peur que le grand-père d’Ahito le voit. Et. Veuille en protéger son petit fils. Ouais. Elle devrait vouloir protéger Ahito de tout ça elle-même mais … Mais elle veut encore plus le garder pour elle. Avec elle. Toujours. Même si c’est putain d’égoïste.
Mais elle se contente de froncer le nez, Trixie, ravale tout ça et embrasse Ahito avant de se lever et de se préparer pour descendre prendre son petit déjeuner. Et s’excuser, encore, auprès de sa belle-mère pour la veille, et expliquer un peu ce qu’il s’était passé dans la tête d’Ahito, et les souvenirs en communs retrouvés. Elle ne comprend pas bien pourquoi Tran lance des regards en biais insistants dans sa direction, et quand il répond “rien, rien” quand elle demande ce qu’il y a, Trix n'insiste pas plus. Plutôt perturbée par l’histoire avec le grand-père. Elle sursaute un peu quand Ahito vient se réfugier dans son cou et passe automatiquement ses bras autour de ses épaules.
“Moi aussi je t’aime, mon ange des neiges. T’es prêt, on y va ?”
Ils se préparent tous les deux à quitter la maison et donc de nouveau à affronter le froid d’Akillian. Et sans râler cette fois pour Trixie. Sans grommeler et même sans y penser. Elle s’enroule dans les couches, met sa propre écharpe à Ahito et lui pique la sienne pour elle-même en lui tirant la langue. Elle adooore son odeur. Ça la rassure. Et là tout de suite, Trixie a besoin d’être rassurée. Elle serre un peu plus fort que d’habitude la main de son petit ami et garde le nez collé dans son écharpe pour continuer de sentir son parfum. Elle hésite un peu, et puis finit par tirer doucement sur le main d’Ahito pour attirer son attention.
“Dis Ahito …”
Elle hésite, encore. Fronçouille, encore, son nez, et puis décide de se jeter à l’eau.
“Et s’il m’aime pas, ton grand-père ? Jveux dire. Si t’as raison, et qu’il voit … dans les gens. Et qu’il me sent pas. On fait quoi ? Tu fais quoi ?”
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Clionestra
Sam 29 Avr - 23:49
Ahito d'Akillian
J'ai 18 ans et je vis à Akillian. Dans la vie, je suis footballeur professionel et je m'en sors bien (après tout avec mon équipe on a gagné la cup. Sinon, grâce à ma chance et au destin, je suis en couple avec la femme la plus incroyable du monde → Il porte le numéro 1 de son équipe. → Il essaie dé dépenser autrement son énergie que dans le sommeil. → Il commence à avoir un léger syndrome d'infériorité vis-à-vis de ses coéquipier
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Ahito n’avait pas peur de son grand-père. Lui, il le gérait avec une facilité qui déconcerté tout le monde … Cependant, heureusement qu’elle n’avait pas demandé son opinion à D’jok, ou pire à MicroIce. Les deux avaient une peur bleue de leur grand-père. Même Tran évitait de voir leur ancêtre (/C’est mieux que vieux) quand quelque chose le chiffonnait. Parce qu’il comprenait tout. Il ne disait donc rien sur la peur de la rose, préférant se montrer le moins effrayé possible. Alors qu’il l’était aussi, un peu. Pas que son grand-père n’aime pas la rose, il n’aura pas le choix… mais plutôt que la jeune femme comprenne le genre de vieux acariâtre qu’il allait certainement devenir, un jour.
Il n’avait pas le temps de penser à tout, le bougre. Il avait peur pour ce soir, de lui faire mal, ça le tétaniser. Alors, même s’il comprenait l’appréhension de la jeune femme à rencontrer l’ancêtre de leur famille … Il n’arrivait pas à trouver les mots pour venir sur la discussion de son grand-père. Marchant, il pouvait sentir les sentiments de la jeune femme sans savoir quoi dire. Et elle le fit pour elle. Il se tourna. Et il sourit.
- Mon grand-père voit les gens, répéta-t-il, et toi tu es la femme la plus incroyable que j’ai eu l’occasion de rencontrer. Je n’ai aucune doute que tu es ma concubine.
Il s’approche d’elle et frotte son nez contre celui de la jeune femme, même à travers les tissus qui les séparer.
- Si mon grand-père t’appelle ainsi, même une fois, alors c’est que tu auras son absolu bénédiction. Mais d'abord, il va être bizarre et vouloir comprendre ton esprit. Ne prends pas peur et souviens-toi, tu es ma concubine, l'amour de ma vie, et ça mon grand-père le verra aussi.
Il n’avait jamais appelé aucune copine de Tran ainsi. Parce que leur grand-père avait des certitudes. Pour lui, Tran était le gouverneur de cette planète, humainement, et Ahito était le pharaon, le messager de la planète elle-même. Pour lui, il fallait une personne pour rester au côté des deux « Dieux » qu’étaient ses petits fils. Il appelait cette personne « concubine » ou « concubin » s’il avait voulu un homme à leur côté. Sur ça, leur grand-père avait toujours été très ouvert. Tant que le concubin en question n’était ni « le petit prince roux » ni « le petit singe surexcité » en tout cas. Ahito reprit la main de la jeune femme et quand il pensa que la jeune femme allait mieux, il reprit la route. Arrivé à l’approche de la maison, une grande maison de bois et de pierre pratiquement incrusté dans la roche, une voix s’éleva.
- JE REFUSE ! ALLEZ TOUS AU DIABLE MANGER VOS MORTS, hurla un homme qui sorti de la maison en ouvrant la porte à la volée en éteignant une conversation téléphonique. Ahito ! Mon petit fils préféré…. quand Tran n'est pas là !
La grand-père Shan était clairement un vieux bien conservé, grand, musclé, avec une chevelure poivre et sel qui ressemblait à celle de Tran. Il y avait de la vivacité dans ses prunelles, alors qu’il retourna à l’intérieur sans rien dire de plus.
- Trixie, grand-père Shan.
Il fit rentrer la jeune femme et l’aida à se défaire de ses affaires alors qu’il frotta son nez au sien avec douceur pour lui prendre la main et retourner dans le salon. Une grand pièce chauffait par une cheminée allumé et avec toujours une décoration simple de bois et de roche. Le grand-père était contre la cheminée et regardait Trixie. Il la regardait intensément. Puis, il soupira, avant de se mettre entre la jeune femme et son petit fils en poussant Ahito d’une main sur le visage.
- Quoi qu’ai dis les jeunes sur moi, je suis trois fois moins pire. - Tu viens de dire à quelqu’un de manger ses morts, rappela Ahito avec un sourire alors qu’il tenait toujours la main de Trixie bien que séparer de la jeune femme par son ancêtre. - Ils le méritent, la connerie m’horripile, à croire que personne ne s’achète de cerveau maintenant. Tu me présentes ? La petite à l’air de croire que je vais la manger. - Grand-père Shan, Trixie. - Dites-moi, Trixie, pourquoi avez-vous peur que je vous sépare de mon petit fils ? Êtes-vous aussi sûr que vous allez lui faire du mal ? Non… Ce n’est pas ça…. - Papy ! - J’essaie de comprendre. Elle croit qu’elle va te faire du mal, je cherche à savoir pourquoi et la différence entre la peur et la certitude, ce qui n’est pas la même chose.
Ahito pousse son papy d’un coup de pied avant de prendre Trixie dans les bras, bien protégé là, et de lui caresser la joue d’un baiser.
- Tu n’as pas à lui répondre si tu veux pas.
Mais maintenant … lui aussi, il était curieux de savoir pourquoi elle avait peur de lui faire du mal.
- Surtout, reprit le grand-père, que c’est Ahito qui a le plus de risque de te faire du mal, et il doit se prendre la tête sur ça depuis …Hier ? Avant-hier ? Ton frère ne se prenait pas autant la tête.
Ahito lança un regard noir à son ancêtre. Il ne comptait pas en parler avec Trixie, lui. Foutu fouteur de merde.
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Dim 30 Avr - 1:04
Trixie Hollow
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"Euh … OK ?"
"Concubine", c'est quand même vachement bizarre comme terme, haha. Mais bon. Si ça signifie qu'elle a sa bénédiction, il peut l'appeler concubine quand il veut. Il peut même enlever le "bine" s'il veut. Erm. Ahito arrive un peu, juste un peu, à la rassurer. Mais à vrai dire, elle s'est tellement monté la tête toute seule Trixie, que rien ne peut la rassurer pour l'instant. Même pas le grand père qui sort en criant des injures, ce qui aurait dû la faire hurler de rire. Et elle aurait dû s'effondrer dans la neige, achevé par sa remarque avant de rentrer chez lui comme si de rien n'était. Mais non. Trixie sourit juste en coin et suit Ahito à l'intérieur pour rejoindre son grand-père.
"Moi aussi je dis aux gens de manger leurs morts…"
Chuchote Trixie à la fois pour prendre la défense de grand-père Shan, que la sienne. Trix la délicatesse et la classe quand elle s'énerve. Et elle hoche faiblement la tête aux arguments du grand père. Il a raison. Même si elle a toujours un peu peur, il a raison.
Ah. Visiblement, il a raison sur ça aussi. En effet, elle a peur de se faire manger. Trixie se laisse un peu balloter par Ahito qui se fait écarter, puis revient, puis l'enlace et l'embrasse. Sans bouger et en gardant ses grands yeux levés vers grand père Shan. Elle a envie de pleurer. Mais elle ne pleure pas, et secoue la tête quand Ahito la dispense de répondre. Elle va le faire. Il faut juste … qu'elle trouve quoi dire. Et puis quand l'ancêtre parle de la peur de son petit fils de lui faire mal à elle … Trixie tourne les yeux vers lui en papillonnant des paupières. Se demandant de quoi il parle, avant de le comprendre toute seule vu la tête d'Ahito. Et les événements de la veille de de l'avant veille. "Ah ça …"
Elle rit tout doucement, Trix. Tellement doucement que son rire prend des teintes tristes. Elle dépose un baiser sur la joue d'Ahito et se recule, s'échappant de ses bras. Jusqu'à même rompre le contact physique avec lui. Ça lui arrache un morceau de cœur de faire ça. Il lui manque déjà. Mais Trixie se tourne vers le grand-père avec un sourire calme qui flotte très très rarement sur ses lèvres.
"Justement. Je m'en fous. Mais pas lui. Je me contrefous de la douleur physique. En fait … je. J'aime bien. Et Ahito ne le supporte pas."
Elle se mordille la lèvre inférieure, jette un bref regard vers son petit ami et reprend. En posant une main sur son cœur.
"J'ai toujours eu mal, là. Vraiment. Beaucoup. Et. Me blesser ça fait du bien. C'est comme si ça permettait de faire sortir cette douleur. Alors … Jvais pas me blesser volontairement, hein. Enfin pas en pleine conscience mais. Je vais le faire. Soit parce que j'en ai besoin, soit parce que je m'y suis tellement habituée que je m'en fous. Mais au final, c'est lui qui va souffrir."
Elle lève sa main droite ouverte vers le grand père, puis vers Ahito. La cicatrice du gala bien visible. Elle s'en foutait tellement fort. Elle l'aurait oublié dès l'instant où elle aurait cessé de saigner, juste pour des raisons pratiques, si Ahito n'y avait pas réagi avec autant de violence. "Tu es un ange, Ahito. Mais je veux pas que tu prennes mes souffrances. Surtout quand s'en est même pas …"
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Clionestra
Dim 30 Avr - 1:56
Ahito d'Akillian
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Ahito aurait tué son grand-père, là tout de suite, s’il n’avait pas été aussi occupé à vouloir protéger la jeune femme. Il aurait dû venir tout seul … mais alors il lui aurait fallu batailler pour avoir la clé … Son grand-père Shan était toujours un peu, à peine, plus conciliant quand il rencontrait une nouvelle personne. A peine. Mais là… était-ce parce qu’Ahito le prenait plus personnellement alors ? Il ne pouvait pas le dire… Il savait juste que l’idée de voir la jeune femme s’enfuir à cause de son grand-père lui faisait grincer des dents. Il baissa les yeux vers elle sur cette question de première fois, rougis aussi. Il allait le tuer. Ouais. « ça ». Déjà qu’il avait l’impression de la salir à chaque fois qu’il… voilà. Alors ça. Il la laisse s’éloigner, conscient qu’elle en avait besoin. Il avait envie de la prendre dans ses bras, la coincer dans sa chaleur et lui murmurait des mots d’amour pour qu’elle oublie tout ça … mais il ne le fit pas. Parce qu’elle avait besoin de ça, elle.
Ahito savait déjà ce qu’elle allait dire. Elle lui avait déjà dit se ficher de se faire mal. Comme cette fois au gala, ou quand elle avait remis son épaule pendant un match. Elle se fichait de souffrir. Et oui, lui, ça le rendait fou. Il n’avait aucune envie qu’elle souffre. Il l’aimait trop pour ça. Il la trouvait si … parfaite, incroyable, magnifique, que l’idée qu’elle puisse aimer se faire du mal, et non pas comme un jeu de BDSM chelou mais plus profondément, ça lui faisait mal. Il ne regardait pas son grand-père, trop occupé à regarder le cou de la femme de sa vie, il voulait y déposer des caresses qui lui fassent oublier toutes les douleurs qu’elle a cru pouvoir vouloir. Il ferma les poings. Tendu de ne pas pouvoir tout effacer aussi rapidement que ce qu’il le voudrait.
Son grand-père le remarqua. De toute façon, quand il était là, y avait toujours des vérités qui devaient être dévoilées qui sortait. A croire qu’il était maudit (ou juste un fauteur de merde comme dirait son fils). Ahito ne répondit pas quand elle lui demanda l’impensable. Son corps fit parcouru d’un frisson de refus. Il était absolument impossible, par tous les pores de son être, qu’il n’essaie pas de prendre sa souffrance pour la faire sienne. Qu’il ne tente pas de l’apaiser avant qu’elle ne puisse ressentir le besoin de la douleur. Qu’il n’essaie pas de combler son coeur, même si ça devait être de sa tête et de son corps. Même s’il devait se tuer à la tâche.
- Il le fera. Que tu sois là, ou non, pour le voir, reprit le grand-père pour répondre à la place d’Ahito.
Il s’approcha et prit la main de la jeune femme pour la plaquer contre le torse d’Ahito. Il battait trop fort, trop vite, trop rapidement pour ne pas montrer un émoi qu’il essayait de cacher comme il le pouvait dans sa forme tendu. Le grand-père observa Trixie en lui lâchant la main.
- Ahito compte te prendre toute ta souffrance, ma chère petite Trixie. Que tu l’acceptes ou non. Et si tu ne l’acceptes pas, je sais ce qu’il fera alors.
Par là, le grand-père voulait dire que, qu’importe ce que pourrait dire sa famille, ou même Trixie elle-même, Ahito la suivrait au bout du monde, se ferait, lui-même, du mal pour la garder à ses côtés et la protéger, l’aimer. Ahito bougea à peine pour prendre la main de Trixie avant de lâcher un regard plein de reproche à son grand-père. Il n’avait pas à lui expliquer ça. Il avait déjà dit qu’il pourrait mourir pour elle, mais une fois la vérité énonçait par son grand-père, elle n’était plus un « non dit » elle était là. Ahito tremblait encore. Le grand-père Shan releva les mains.
- Bah, je n’ai pas peur. Et Ahito n’aura plus peur une fois qu’il aura partagé la bonne douleur de la mauvaise. - Il n’y a pas de bonne douleur, dit Ahito les dents serrés. - Celle-là, fit-il en lui montrant sa tête pour parler de toues ses pensées qui le faisaient être lui, une personne attentive et à l’écoute, est une bonne douleur. Comme celle que vous ressentez en ce moment-même. Celle de vos coeurs qui se pressent, qui se chahutent.
Ahito n’aurait pas du venir avec la jeune femme. Si d’ordinaire la discussion portait sur les autres, sur un peu sa tête mais sans jamais creusé, là son grand-père y était allé au tractopelle et ça faisait un mal de chien. Il se positionna devant les amoureux alors qu’Ahito revient enlacer la jeune femme par derrière pour poser sa tête contre son cou et baragouiner des mots fort peu polis pour son ancêtre, il le traita même de vieux !
- Vous avez mal, tous les deux, là, fit le grand-père Shan, mais dis-moi douce Trixie, as-tu envie de te faire du mal autre part ? Je crois que j’ai ma réponse. Il n’y a pas de certitude, il n’y a que de la peur. Tellement de peur que vous ferez exactement l’inverse. Tu as peur de faire du mal à Ahito en te faisant du mal. C’est pour cette raison que tu ne te feras pas de mal. Ahito, tu as peur de lui faire du mal en voulant l'aimer pleinement, alors tu feras que montrer encore plus d'amour. N’oubliez simplement pas ça. C'est l'amour qui a permis à cette planète de naître - Je te déteste, fit Ahito en coupant son grand-père avant qu'il ne commence à raconter à nouveau l'histoire étrange de l'amour sur cette planète, à l'origine des temps. - Oh, Alors je préfère Tran puisque je n’ai plus ton amour.
Ahito irait s’excuser auprès de Tran. Son jumeau lui avait toujours dit que le grand-père était un espèce de petit fumier avec leur nouvelle relation, Tran avait perdu plusieurs copines à cause de lui. Ahito avait tout simplement ris en se disant que ce n’était pas grave. Ou qu’il sur-réagissait. Maintenant, il comprenait.
- Je vais chercher la clé, faites vous un câlin, mais pas de bébé dans mon salon ! Quoi que je sais qu’Ahito n’a rien prit, ce qui veut dire qu’il ne le fera pas, ton frère t’as-t-il dit …
La voix du grand père disparu progressivement dans le couloir alors qu’Ahito prit la main de la jeune femme pour en embrasser la cicatrice.
- Désolé… je pensais qu’il serait moins pire… Je ne voulais pas que … Mais … je n’ai pas peur d’être avec toi, tu sais… je veux dire… Je remplacerais toutes tes douleurs, si tu l’acceptes…
Mais si elle ne l’acceptait pas ? Son grand-père savait ce qu’Ahito, lui ne le savait même pas… il savait juste qu’il ne survivrait pas bien longtemps à ne pas pouvoir protéger et aimer cette femme.
- Je t’aime. Tu le sais ? J’aime tout de toi. Toujours.
Même ça, il l’aimait. Il ne voulait pas la changer comme un petit ami contrôleur et malsain. Il voulait l’aider, la porter, la supporter, rendre son monde plus agréable. Et il ne pensait toujours pas qu’il eut de bonne douleur. Mais il pouvait supporter l’idée d’apprendre avec elle, et de tout faire pour que les souffrances soient de moins en moins nombreuses.
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Dim 30 Avr - 12:04
Trixie Hollow
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Trixie, elle a peur d'elle-même. Pour résumer. Elle a toujours été son principal problème de toute façon. Et encore plus maintenant qu'elle risque de faire du mal à l'homme de sa vie. De son existence même. Elle se retrouve avec sa main sur le cœur d'Ahito et ça l'hypnose encore. Instantanément. Elle a envie de le prendre dans ses mains, ce petit cœur, de le câliner, de le calmer et de lui dire que ça va aller. Qu'elle ne se fera plus rien. Que tout va bien. Elle reste là, elle bouge plus, elle se contentera de respirer et puis c'est tout. Mais surtout qu'il se calme. Ce petit cœur. Alors quand grand père Shan lui demande si elle a envie de se faire du mal autre part, Trixie secoue la tête silencieusement.
Elle comprend bien tout ce que lui dit l'aïeul. Et étrangement, ça la rassure. Elle sourit un tout petit peu, quand Ahito râle après son grand-père comme un enfant. Parce que autant elle le croit aveuglément quand il lui dit qu'il l'aime, autant elle ne croit pas une seconde à son "Je te déteste". Monsieur "je voudrais bien pardonner à Sinned". Et Trix pouffe discrètement à la réplique du grand-père. Quel chantage effectif !
Mais là où il n'y a pas de chantage affectif c'est entre Ahito et Trixie. Plutôt des bombes d'amour que le jeune homme lui envoie de temps en temps en pleine tronche. Un terroriste un peu Ahito. Et il en rajoute une couche alors que son grand-père s'éloigne. Tirant à Trixie un vrai sourire, tout tendre et un tout petit peu triste.
"Je sais, Ahito. Enfin … maintenant je sais. Vraiment. Je suis pas certaine de mériter autant d'amour, mais si tu me le donnes. Je le prends."
Elle baragouine un peu, en se blottissant contre Ahito, le visage dans son cou. Toujours. Elle sait l'amour qu'il lui porte. Elle savait qu'elle allait le prendre, tout. Mais elle a compris qu'elle n'allait pas TOUT prendre non plus, et laisser une carcasse vide d'Ahito en tentant de combler le trou dans la poitrine. Le grand père a raison, elle a peur de lui faire du mal. En s'en faisant. Ou autrement. Que ce soit en le vidant. Ou en refusant son aide et son amour. Faut croire… qu'elle n'a plus trop le choix que de garder Ahito à ses côtés. Hehe. Trixie se décolle à peine d'Ahito pour faire glisser ses mains sur son torse jusque dans sa nuque. Son pouce appuyant sur le menton du jeune homme pour lui faire entrouvrir les lèvres. Et elle l'embrasse. De façon sans doute un peu trop osée pour le salon du grand-père de son petit ami mais il n'y a rien de salace dans ce baiser. C'est juste. Une promesse.
Et puis Trixie entend les pas du grand-père revenir vers eux et elle lâche Ahito sans lui rappeler un "Moi aussi je t'aime." parce que des fois, elle a l'impression qu'il l'oublie. Ou qu'il croit qu'il l'aime plus qu'elle ne l'aime. Trix claque un dernier baiser sonore sur les lèvres de son petit ami avant de reculer et de se glisser en direction de grand père Shan avec un petit sourire de sorcière.
"Et à vous, je peux vous faire un câlin ??"
Elle attend à peine la réponse, trop peur qu'il l'envoie bouler, wesh. Et Trix passe ses bras autour de ses épaules pour l'enlacer. Calant son menton sur l'épaule du vieil homme. "Merci." Elle le remercie à voix basse. A la fois pour la discussion. Pour ne pas l'avoir repoussée avec un crucifix et de l'eau bénite. Ppur la baie des amoureux. Pour être ce qu'il est. Un casse pied qui fait du bien. C'est un arrache sparadrap, le grand père Shan. Elle finit par le lâcher, son sourire de chipie encore un peu plus grand qu'avant le câlin.
"En vrai, vous êtes pas si terrible, je trouve. Moi jvous aime bien. Alors si vous voulez bien d'une nouvelle petite enfant préférée et moins ingrate que les deux autres pingouins …" Oui, oui, elle fait référence à Tran et Ahito à qui elle tire la langue. "... je postule."
Elle le taquine, Ahito, bien sûr. C'est son sport préféré avant le foot et le parkour. En restant à côté de grand père Shan comme si elle avait rejoint son camp contre ses petits fils, niark niark. Et puis elle pouffe et revient vers lui. Se méfiant encore un peu de l'aïeul. Et puis il y a une expression de soudaine réalisation qui traverse son visage.
"Oh. Au fait. Je voulais vous demander. Y a quoi de particulier avec la baie des amoureux ? Jveux dire, outre son aspect naturel, géologique, biologique et quasi mystique." Trixie se tourne vers Ahito. "Je sais pas j'ai senti un truc bizarre quand on en a parlé avec ton père. Comme si. Je sais pas. Il devait y avoir un truc ?"
Ouais non, les ressentis de Trixie sont loin d'être aussi précis que ceux du grand-père et du petit-fils en face d'elle. Erm.
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Clionestra
Dim 30 Avr - 13:18
Ahito d'Akillian
J'ai 18 ans et je vis à Akillian. Dans la vie, je suis footballeur professionel et je m'en sors bien (après tout avec mon équipe on a gagné la cup. Sinon, grâce à ma chance et au destin, je suis en couple avec la femme la plus incroyable du monde → Il porte le numéro 1 de son équipe. → Il essaie dé dépenser autrement son énergie que dans le sommeil. → Il commence à avoir un léger syndrome d'infériorité vis-à-vis de ses coéquipier
Cartes:
- Les cornes du diable - Celui dont on ne doit pas prononcer le nom - Noir - L'œil d'Enox - Le vide & Maki - Sinned - Celui que j’aime.
Ahito ne comptait pas la lâcher. De toute façon, ce n’était pas dans ses habitudes de lâcher les personnes qu’il aime. La jeune femme était son univers en si peu de temps. Personne ne pourra croire un jour qu’il la quitte. Cependant, si la jeune femme ne voulait plus de relation amoureuse avec lui, il pourrait se contenter de son amitié. Il ne se sentirait pas forcément bien, mais il préférait être moins et peu que rien pour la rose. Si elle ne voulait plus de lui un jour, qu’elle trouvait mieux -ce qui, de l’avis d’Ahito pourrait se trouver- alors il sera juste un ange gardien, un tampon, tout ce que la jeune femme pourrait désirer de lui. Même s’il continuera de l’aimer, évidemment. Sur ça, il n’avait aucun doute. On pouvait lui arracher le coeur que son palpitant continuerait de battre pour elle. Il la tient.
- Tu le mérites, répondit-il sans vouloir ouvrir un débat.
Une planète pour son sourire, la vie pour son amour, tout pour elle. C’était simple, Ahito ne se voyait pas l’aimer « moins » que ça. Il pensa rapidement à toutes les relations qu’il avait vu dans sa vie. Il était certain, peut-être à tord, que personne n’avait jamais aimé une autre personne comme lui aime Trixie. Et qu’elle l’aime en retour. Point. Il ne pourrait pas croire moins. Le baiser qu’elle lui offrit le prouva. Il l’aimait tellement et sourit quand elle se recula. Il était heureux de n’avoir rien connu avant elle, parce que ça aurait été méchant pour toutes les autres personnes. Tout le monde serait devenu négligeable, oubliable une fois la jeune femme dans sa vie.
Le grand-père Shan avait la clé dans les mains et observait les deux. Comme toujours. Il analysait. Posant un sourire de fierté vers son petit-fils, il savait. Ahito lui répondit par un sourire qui voulait dire « Je t’aime, le vieux » et Shan le savait tout autant. Le grand-père Shan accepta le câlin docilement. Il était tout comme son petit-fils. Il savait quand un câlin était un câlin important.
- Mais De rien. Mon petit fils me traite souvent de fouille-merde, mais parfois, il le faut. D’ailleurs, je me tais la plupart du temps. - Je suis sur que D’jok pense l’inverse. - Bah, il m’agace ce prince roux à pas m’écouter à chaque fois. Je serais ravi d’avoir …, il regarda son petit fils, réfléchit deux secondes de plus, et sourit, une petite fée pour petite-fille alors. Mais tu ne pourras rien me cacher. Si tu es sur de postuler, qu’une chose à faire, ne jamais le quitter.
Ahito avait reprit la main de sa rose et tira la langue de son grand-père. Il avait tout à fait compris les pensées de son petit-fils. C’était presque mignon de vouloir l’aider ainsi. La question suivante figea Ahito avant qu’il eut un éclat de rire. Le grand-père avait alors les yeux pleins de paillettes et d’étoiles et de coeur qui lui sortaient par la tête.
- Oh OH OHHHHHH, commença-t-il en faisant un tour sur lui, envoyant la clé à Ahito, attrapant la main de la jeune femme et la faisant traverser un couloir avec Ahito sur les talons. - La version courte ! On doit aller faire de la luge. - La luge attendra, l’Histoire avant ! Ta concubine a besoin de connaître toute l’Histoire !
Il arriva dans une grande pièce décoré de fresque sur les murs et remplit de livres sur des étagères en bas du sol (pour ne pas cacher la fresque). Le grand père chercha un livre sans avoir lâcher la jeune femme.
- A l’origine des temps, avant même la création de ce monde, il existait un être mystique, magique, divin, incroyable. Le pharaon. C’était un homme, ou une femme, ou qu’importe il n’était peut-être même ni l’un ni l’autre, ou les deux à la fois. Il vivait dans le ciel, sous forme d’étoile, de poussière, d’animal ou qu’importe. Un jour, il rencontra une autre personne, humaine. Le gouverneur. Les deux étaient, seraient, voyaient, n’étaient pas amoureux comme vous pouvez l’être. L’amour pour ce genre d’être n’existe pas comme on l’entends… - Papy… - Je fais au plus cours, tait-toi donc ! Donc, ils étaient ensemble comme deux choses. Liés. Un jour, le pharaon offrit un cailloux au gouverneur humain. Il sentait qu’il allait mourir, le pharaon promit que ce cailloux leur permettrait de faire vivre l’amour dans l’univers. Le gouverneur passa des années à essayer de comprendre comment retrouver son ami. Il finit, de rage, par jeter la pierre dans l’univers. Cette pierre traversa une nébuleuse, plusieurs galaxies, et éclata contre un astéroïde qui, en implosant se reforma en une planète, avec la pierre du pharaon en son coeur.
Il s’approcha et montra des dessins qu’il avait lui-même fait à Trixie. Ahito connaissait les histoires par coeur. Il pourrait même faire la suite. D’ailleurs, quand son grand-père commença à chercher frénétiquement quelque chose dans ses papiers, se fut Ahito qui prit la relève.
- Le gouverneur continua sa vie. Il trouva une épouse, puis eut des enfants, et le monde continua de tourner avec cette impression de… vide. Des milliards d’années plus tard, l’ancêtre du gouverneurs mis le pied sur Akillian. Une femme. Et quand elle traversa la planète, elle découvrit la baie des amoureux. La femme avait le pouvoir du gouverneur en elle. Quand elle se baigna dans le bassin, elle ressentit alors l’amour que son ancêtre avait connu mais autre chose aussi, plus humain. Le pharaon était là. Il était réincarné à travers la mousse et l’eau qui l’avait fait vivre et attendre le retour de l'amour…. Il découvrit une autre façon d'aimer. - Exactement, fit le grand-père en approchant une peinture d’une femme aux traits asiatiques et à la mine réjouis dont un homme porte la main sur le monde, notre ancêtre à retrouver son amour destiné à la baie. Puisque la baie était ainsi faite du pouvoir d’un pharaon porté par l’amour. Son enfant fut un pharaon gouverneur. Lié à cette planète que son âme à fait naître. Le pharaon tient la magie du souffle, la respiration. Et le gouverneur pouvait tenir les hommes. Leur enfant avait les deux casquettes et vint à protéger la Terre, puis, son enfant et son enfant après lui. Ahito et Tran sont les premiers jumeaux depuis. La première fois que les deux entités se sont séparés.
Le grand-père n’avait pas de réponse au « pourquoi » simplement que ça avait fonctionner. Tran pouvait mener les humains, et Ahito était très proche de la planète et du fluide. La respiration du monde.
- La baie des amoureux est mystique. C’est à la fois le coeur d’Akillian, son souffle, mais aussi la preuve de l’amour que deux personnes peuvent se porter. C’est aussi un réservoir pour le pharaon. Un lieu où il a pu attendre. C’est … - Une belle histoire, finit Ahito qui ne croyait pas vraiment à tout ça.
Il ne se voyait pharaon de rien du tout… et s’il adorait aller à la baie, c’était surtout parce que c’était bon pour lui. Son fluide était toujours plus calme quand il avait l’occasion de se baigner. Pour le reste, il ne pouvait pas croire qu’il était une espèce de réincarnation de pouvoir… Ce qui voudrait dire qu’il doit épouser son frère, beurk. Même si le grand-père l’avait bien expliqué, le gouverneur et pharaon, à l’origine n’avait pas d’amour charnel. C’était simplement une âme coupé en deux qui se retrouve. Comme deux jumeaux.
- Depuis, reprit le grand-père sans faire de commentaire à Ahito, Akillian possède son lot d'Histoire romantique, chaque recoin de ce petit caillou rappelle l'amour. L'arbre à souhait en aie la preuve. Il y a une histoire d'amour pour la famille, entre deux frères, des meilleurs amis, des amants, Akillian regorge d'amour puisque son coeur, malgré tout le froid de l'extérieur, continue à être chauffer.
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Dim 30 Avr - 19:58
Trixie Hollow
J'ai 18 ans et je vis un peu partout avec l’équipe des Pirates, bien que je sois originaire de l'archipel de Shiloe. Dans la vie, je suis attaquante dans mon équipe de Galactik Football et je m'en sors en cassant les pieds des autres..
- chaOtiC goOD - - a good heart with a free spirit - doing the right thing, even if it means i have to kill everyone in the process.
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"Promis !"
Trixie frappe son sternum de son point puis tend son index et son auriculaire. Un truc de pirate. Mais oui, elle promet de ne plus jamais lâcher son petit ange des neiges. Elle l'a déjà perdu une fois. Et même si elle est certaine que ça a été une bonne chose en un sens. Elle ne tient franchement pas à renouveler l'expérience. Et elle ne sait pas trop à quel moment ça dérape, Trix, mais il semblerait qu'elle ait mis la machine papi Shan en marche. Elle rit en le suivant dans la maison. Avant d'arrondir grands les yeux et la bouche, puis de sourire de toutes ses dents à Ahito.
"Il l'a dit !!"
Il l'a dit !!! "Concubine". Et ça lui remplit le cœur de joie de façon indescriptible. Trixie papillonne en suivant la trajectoire du grand pare Shan. Commentant de "waaah", "annh !", "ooooh", tout ce qu'il lui raconte. Avec l'aide des fresques, des dessins et d'Ahito. Elle a l'impression qu'on lui révèle les secrets de l'univers. Et que tout ça est d'une importance capitale. Oui, oui. Peut-être infiniment crédule ou peut-être trop rêveuse, ou même bêtement amoureuse … mais Trix relève de grands yeux ébahis vers son petit ami quand son grand père explique qu'il serait donc, avec Tran, les derniers descendants de ces incroyables entités célestes. Elle veut bien le croire, Trixie. Tous les jours. Elle le sait déjà, qu'Ahito est absolument incroyable. Mais elle ne savait juste pas à quel point.
En tout cas, à la fin de cette histoire, Trixie reste un instant songeuse. Elle regarde les peintures. Les dessins. Encore. Repense à la très haute symbolique d'amour bien plus importante que le sous entend le nom de baie des "amoureux". C'est beaucoup beaucoup plus que ça. Et c'est aussi tellement lié à la famille d’Ahito. À lui-même. Peu importe qu'on accordé du crédit à cette histoire de pharaon où non, le jeune homme est évidemment lié à cet endroit. Et à l'amour qui y règne. Alors Trixie pivote sur elle-même pour lui faire face et plante ses mains sur ses hanches. Et avec le plus grand sérieux du monde, (et ignorant totalement la présence du grand père, erm), elle lui dit :
"Toi. Si tu ne me fais pas l'amour ce soir. Je le prendrai très très mal."
Ouais. S'il veut pas d'elle là-bas, ou n'ose pas à cause d'une éventuelle "douleur" (Trix lève les yeux au ciel dans sa tête), elle sera extrêmement vexée.
Et puis hop, elle passe à la suite de la discussion comme si elle n'avait rien dit de particulier.
"Mais ils viennent d'où alors ?? Si le gouverneur a lancé le cailloux à travers l'univers, et qu'il a traversé plusieurs galaxies avant de devenir Akillian … ils étaient où avant ??"
Ce n'est pas pour rien que c'est ce point précis de l'histoire sur laquelle s'est arrêtée Trixie. C'est parce que … bah c'est celle qui lui parle le plus. A elle. Elle hésite à en dire plus en se tordant les doigts. Et puis jette un œil au grand-père avant de se dire que ce n'est peut-être pas très utile de lui cacher des choses. Alors Trix fait une petite grimace et lève une main pour retirer son serre-tête.
"Je me doute bien que j'ai rien à voir avec cette histoire, hein … je ne prétends pas le contraire. Même si ça serait beau. C'est juste … que. Je sais pas. J'aimerai bien savoir d'où je viens moi aussi."
Elle hausse les épaules comme si ce n'était pas si important. Même si elle voudrait bien savoir où sont les siens. Qui ils sont. Comment ils vivent, pensent, rient et aiment. Et pourquoi … tout ça justifié qu'on se débarrasse d'elle. Ou alors. C'est juste elle qui est anormale, et toute seule dans son genre dans l'univers. Ce qui n'est pas particulièrement plus réjouissant. Trixie remet son serre-tête et tend les doigts vers Ahito. Help. Câlin nécessaire par ici.
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Clionestra
Dim 30 Avr - 23:56
Ahito d'Akillian
J'ai 18 ans et je vis à Akillian. Dans la vie, je suis footballeur professionel et je m'en sors bien (après tout avec mon équipe on a gagné la cup. Sinon, grâce à ma chance et au destin, je suis en couple avec la femme la plus incroyable du monde → Il porte le numéro 1 de son équipe. → Il essaie dé dépenser autrement son énergie que dans le sommeil. → Il commence à avoir un léger syndrome d'infériorité vis-à-vis de ses coéquipier
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Ahito avait sourit à la réaction de la jeune femme face au mot. Concubine était le mot de son grand-père. Tout comme l’histoire qu’il raconta par la suite, le couple n’était uni que par ce mot. Pour le grand-père, ce mot était plus fort que l’âme soeur, la compagne véritable ou toutes les conneries que le reste pouvait avoir du monde. Il disait « sa femme » en parlant de sa grand-mère que parce qu’il fallait des synonymes. Mais le mot qu’il pensait toujours était concubine. Ahito préférait âme soeur. Lui, quand il serait un vieux avec son petit fils, il attendrait de pouvoir dire ce mot à la personne que lui ramèneront ses petits enfants. Trixie aussi. D’ailleurs, Ahito doutait fort d’être le pire des deux ancêtres, mais c’était une autre histoire. Il sourit simplement à la rose pour que son grand-père puisse la saouler avec l’histoire de la planète. Enfin l’histoire terminé, Ahito était prêt à la kidnappé pour fuir … il ne s’attendait pas du tout à sa phrase.
Il entendit son grand-père pouffait de rire, puis devant la tête surpris d’Ahito éclata tout simplement en se tenant les côtes. Ahito essaya de baragouiné quelque chose mais la jeune rose était déjà reparti dans sa tête. C’était mieux. Ahito savait qu’il voulait … le faire… Il le savait. Mais il n’était toujours pas d’accord de lui faire du mal. C’était un peu la pression. Et pourtant, au bout d’une seconde ou deux, il sourit vers Trixie. Il remercie simplement la chance que son grand-père soit le seul témoin. Tran ne l’aurait jamais laissé tranquille, alors qu’il peut menacer son papy de relever le prix d’achat d’antiquités qu’il cache à sa femme.
Le grand père regarda un instant la jeune femme, pencha la tête pour écouter sa question, comprenant qu’elle était importante. Il observa aussi rapidement les cornes de la jeune femme et eu un sourire. Un doux sourire alors qu’il comprit, à l’image de son petit fils, ce qu’elle avait dû ressentir. Ahito réponds à l’appel en moins de temps qu’il en faut pour le dire alors que son grand-père se met à fouiller.
- La double planète, est-ce que je t’ai déjà raconté cette histoire Ahito ? - Non, fit le bien nommé alors qu’il mit la tête sur l’épaule de Trixie pour lui faire un câlin, cela ne me dit rien. Mais je ne t’écoute pas à tous les coups. - Oui, oui. Attends.
Il passa le corps par-dessus une étagère et rattrapa un énorme ouvrage qui avait vécu des jours meilleurs. Il se mit à chercher, chercher, chercher, jetant à nouveau le livre qui retomba dans un amas de poussière.
- Si j’ai raison, et j’ai toujours raison, alors tu as un rapport et cela prouve une nouvelle fois que j’ai raison. Comme toujours.
Ahito attendait en gardant la jeune femme dans ses bras. Il pouvait sentir son coeur qui battait et il la câlinait avec le plus de délicatesse possible. Son grand-père avait une histoire pour tout, dans l’univers il n’y avait personne qui en sache autant… Et s’il pensait que la jeune femme avait un rapport avec Akillian alors cela serait une vérité pour Shan définitivement, rien ne pourrait le faire changer d’avis.
- Tu m’as entendu, quand j’ai parlé de cette histoire de cailloux jeté dans l’univers. Mais le cailloux, pour tout dire, à traverser tellement, à taper tellement, qu’il existe une légende. Celle de la planète jumelle, mais bon Dieu où ai-je foutu ce chmiblitch. On me traite de fou quand j’en parle à la F.U.H.D.P - Fédération Universelle des Histoires Des Planètes, traduit Ahito pour la rose. - Donc. Là ! VOILA ! Il prit un livre et l’ouvrit. Le nom sur le livre était le même que celui d’Ahito. « Chrisjen D’Akillian » n’était pas simplement une manière de ne pas donner de nom de famille à ce personnage, mais bien de dire qui ils sont. Le caillou du pharaon a été jeté dans l’univers. Il a fait des millions de kilomètres. Il a éclaté sur des astéroïdes , et POUF Akillian. Mais justement, il a fait des millions de kilomètres.
Il ouvrit le livre et montra une trajectoire théorique entre une autre Voie lactée et celle dont laquelle ils sont en ce moment même.
- Entre les deux points, la pierre a perdu des bouts. Tout comme un astéroïde qui tombe du ciel et se désagrège, la pierre du Pharaon a aussi eu ses pertes. Il existe une légende, qui parle de la double planète. Une autre planète qui, comme Akillian, a été créé par l’amour du pharaon. Le pharaon a retrouvé son gouverneur sur Akillian, et le souffle y vivait alors. Un réservoir infini de puissance. Sa puissance. Et la double planète ? Elle aurait été laissé ainsi. Abandonné par le pharaon. Chrisjen, une navigatrice, a recherché cette planète, des années durant, pendant des dizaines d’années. Cette seconde planète lié à Akillian. Et elle disait l’avoir trouvé.
Il se mit à feuilleté les pages doucement.
- Sauf que cette planète était l’opposé de la nôtre. Point de chaleur et de puissance magique, c’était au contraire une planète qui attrapait l’énergie et la faisait disparaître. Comme un trou noir. Chrisjen découvrit que des êtres y avaient élus domicile bien avant que nous ne trouvions Akillian.
Il tendit les dessins d’une tribus, nus et grands, et tous avaient sur leur tête des cornes rouges. Les pages montraient plusieurs croquis de personnes, parfois la peau matte, ou tirés, ou avec des cicatrices, mais toujours avec deux cornes rouges au-dessus de leur tête.
- Quand Chrisjen est revenu pour le dire, beaucoup on voulu voir et retrouvé la planète, mais elle avait disparu. Elle passait pour une folle. Mais … Si tu existes, c’était qu’elle n’était pas si folle que ça.
Le grand-père d’Ahito sourit avant de se rappeler ce qu’était réellement la question de la jeune femme. Celle qu’elle avait dit avec des mots et à voix haute. Il avait simplement préféré répondre à la seconde.
- La planète d’avant ne compte pas. C’était un autre cailloux comme beaucoup de planète. Le pharaon était magique. C’était un Dieu hors du temps et de l’espace. Le gouverneur n’était qu’une personne native d’une planète et gouvernant les hommes. En partant, ils ont évités l’implosion de leur planète.
Ahito prit le livre pour tourner une page et voir un dessin de deux enfants, deux frères, lui et Tran, dans un berceau.
- Chrisjen pensait qu’un jour, tout sera lié. Si tu veux mon avis de fou, Tran découvrira bientôt sa concubine aussi, et je paris qu’elle répondra à toutes tes questions, ma douce Trixie.
Ahito leva les yeux au ciel. Le jour où Tran se pose avec une fille, c’est qu’il y a un risque d’apocalypse …
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HATAKE
Lun 1 Mai - 17:58
Trixie Hollow
J'ai 18 ans et je vis un peu partout avec l’équipe des Pirates, bien que je sois originaire de l'archipel de Shiloe. Dans la vie, je suis attaquante dans mon équipe de Galactik Football et je m'en sors en cassant les pieds des autres..
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Elle pose la question pour les autres sur les sujets qu'elle ignore pour elle-même. Elle donne aux autres ce dont elle a besoin. Et elle traite les autres, comme elle a envie d'être traitée. La plupart du temps. Enfin quand elle ne pète pas une pile, ce qui est plutôt fréquent quand même. Mais c'est la façon que Trixie a trouvé pour compenser. Elle ne peut pas demander d'où elle vient, alors elle demande d'où vient cette histoire. C'est aussi simple que ça. De toute façon, personne n'a les réponses la concernant. Enfin. C'est ce qu'elle pensait. Avant que grand-père Shan ne commence à lui raconter une théorie … intéressante certes. Mais dont elle ne comprend pas bien le but dans sa question. Mais elle ne dit rien, Trixie, et écoute. Elle place ses bras sur ceux d'Ahito autour d'elle. Et se balance tout doucement pour se bercer. Se consoler. Et écoute avec attention cette histoire de double planète.
Et quand ses yeux tombent sur le dessin d’autres personnes, comme elle, elle se met à trembler comme une feuille. Mais une feuille au milieu d’un ouragan et raccrochée à un arbre en pleine zone sismique active. Et n’a aucune idée de comment elle peut tenir encore debout. Ses yeux restent fixés sur les dessins de ses êtres à cornes, remplacés ensuite pas les bouilles de jumeaux bébés. Elle écoute grand-père Shan sans franchement l’entendre. Son cerveau enregistre les informations, mais pour plus tard. Elle ne pense plus à grand chose d’autre que cette soudaine nécessité de … d’exploser.
Trixie s’arrache violemment des bras d’Ahito et dans un dernier sursaut conscient, s’approche du grand-père pour lui embrasser la joue. Avant de partir en courant. Dernier réflexe lucide pour ne pas qu’il prenne pour lui cette brusque fuite. Il lui rappelle trop Ahito pour qu’elle puisse ignorer que ses gestes puissent le blesser. Mais oui. Elle s’enfuit à toute vitesse et sort de la maison. Pas du tout rhabillée pour la température extérieure, mais elle s’en fout. Ça fait du bien. Le froid qui lui mord l’épiderme. Le choc thermique lui coupe la respiration avant qu’elle n’inspire un grand bol d’air. Et se met à hurler. Longtemps. A s’en décrocher les cordes vocales. Ça fait super mal. Mais ça fait du bien. C’est de la souffrance, de la colère, et un immense soulagement qui s’échappent ainsi de sa gorge. Et quand sa voix cède, ses jambes aussi.
Trixie sent les bras d’Ahito l’envelopper avant que ses genoux n’atterrissent dans la neige, et qu’elle ne se retrouve trempée. Son regard se brouille et elle se sent soulevée du sol en même temps que les premières larmes ne dévalent sur ses joues. Trixie passe ses bras autour du cou de son petit ami/ange/pharaon qu'elle aime encore plus si c'est possible à ce moment précis. Alors qu'il s'occupe d'elle pendant qu'elle pleure contre lui. De soulagement et de fatigue. Le poids de toute cette ignorance enfin retirée de ses épaules. Pour peu que ces histoires soient vraies, bien sûr, mais Trix est obligée d'y croire. Sinon elles lui briseraient le cœur en mille morceaux.
Alors elle pleure. Doucement, mais longtemps. Elle finit par ouvrir la bouche pour s'excuser auprès d'Ahito qui se retrouve encore avec l'épave qu'elle peut être entre les bras. Mais au lieu de ça, elle lui dit :
"Merci … mon ange … Je t'aime … mon pharaon."
Utiliser ce mot à voix haute fait perler un rire joyeux au milieu de ses pleurs qui se calment. Trixie se détaché un petit peu d'Ahito, essuie ses larmes avec son aide et lui sourit avec amour. Puis elle pose une main sur sa joue pour attirer son front contre le sien. Et ne pas avoir à parler trop fort parce qu'elle s'est vraiment attaquées les cordes vocales.
"J'ai jamais aimé mes contes de fées. Mais j'avoue que celui-là, j'ai bien envie d'y croire."